• Les glucides communément appelés sucres sont composés d’hydrogène, de carbone et d’oxygène c’est pourquoi on les appelle également hydrates de carbone.

    Il existe 2 types de glucides :

    ♦ Les glucides simples : ce sont des glucides de petite taille. Entrent dans la classe des glucides simples :

    • Les monosaccharides constitués d’une seule molécule tels que le glucose, le fructose ou le galactose.
    • Les disaccharides constitués de 2 molécules telles que le saccharose (glucose + fructose), le lactose (glucose + galactose), le maltose (glucose + glucose).

    ♦ Les glucides complexes : ils sont formés de longues chaînes linéaires de glucoses liés les uns aux autres. Chaque glucide complexe peut contenir de 100 à 20 000 glucoses. Entrent dans la classe des glucides complexes :

    • Les polysaccharides digestibles que sont les amidons ou féculents
    • Les polysaccharides non digestibles que sont les fibres alimentaires (cellulose)

    Les glucides ont un rôle énergétique. En effet, la principale fonction des glucides est de fournir de l’énergie. Ils libèrent 4 kcal/g. Le corps humain utilise les glucides sous la forme du glucose : tous les glucides que nous mangeons sont transformés en monosaccharides lors de la digestion pour pouvoir passer dans le sang. Les monosaccharides assimilés autre que le glucose sont ensuite transformés en glucose par le foie.

    Le glucose se répartit dans l’organisme pour être directement utilisé par toutes les cellules (les muscles, le cœur…) et surtout les cellules nerveuses. Le glucose est l’unique source d’énergie du cerveau (ce dernier ne peut pas utiliser les graisses à cet effet). C’est pour cette raison que le taux de glucose sanguin (ou glycémie) doit être maintenu au-dessus d’un niveau minimum. Les glucides sont également transformés et stockés dans le foie et les muscles sous forme de glycogène constituant une réserve d’énergie immédiatement mobilisable.

    Les glucides simples sont reconnaissables « au goût sucré ». On les trouve essentiellement pour le…:

    • Glucose Fruits, Légumes, confiseries, sirops de glucoses
    • Fructose Miel, fruits, légumes
    • Saccharose fruits, sucre ajouté : sodas, sirops, denrées de biscuiteries, viennoiserie, patisserie, chocolat, glaces, entremets lactés, yaourts sucrés, fromages blancs sucrés
    • Lactose : Laits, yaourts, fromages blancs frais

    Les boissons  » light  » au goût sucré ne contiennent pas de glucides

    Les glucides complexes digestibles (féculents ou amidon) sont présents principalement dans :

    • les céréales (blé, avoine, orge, seigle, maïs, sarrasin) et leurs dérivés : farine (pizzas, quiches…), pains, biscottes et produits équivalents
    • les pommes de terre, châtaignes, marrons
    • les légumineuses : lentilles, haricots secs, pois, soja en grains
    • les légumes et les fruits secs (dattes, abricots, figues, pruneaux, raisins…)
      * les cacahuètes contiennent très peu de glucides et beaucoup de lipides (graisses)

    Les fibres (sucres complexes non digestibles)

    On trouve de grande quantité de fibres dans tous les légumes et les fruits ainsi que dans les graines oléagineuses (amande, noix, noisette etc…).
    zharcos
    Les glucides doivent représenter environ 55 % de la ration alimentaire totale. La répartition des différents types de glucides doit être globalement la suivante :

    • 80-85% de glucides complexes digestibles ou féculents (soit 45% de la ration alimentaire totale) : Les glucides complexes contenus dans les céréales, le pain, les pâtes, le riz, les pommes de terre et de nombreux légumes fournissent de l’énergie et rassasient. Ils doivent être privilégiés et un des repères nutritionnels du P.N.N.S précise qu’il convient d’en consommer une portion à chacun des 3 repas de la journée.
    • 15-20% de glucides rapides ou produits sucrés (soit 10% de la ration alimentaire totale) : Seuls 1/5 de la ration en glucides devraient provenir des glucides simples. Un des repères nutritionnels du P.N.N.S mentionne de limiter leur consommation autant que possible d’autant plus qu’ils sont souvent associés avec des matières grasses (crèmes glacées, viennoiseries, pâtisseries, barres chocolatées…)

    Les fibres devraient représenter 25 à 30g / j soit l’équivalent selon le repère nutritionnel du P.N.N.S de 5 portions de fruits et légumes par jour.

     

    http://www.tasanteenunclic.org/nutrition/les-glucides/

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  • Les vertus diététiques de l'escargot

    Manger des escargots a des vertus bénéfiques pour notre santé.

    C'est un mollusque terrien qui se rapproche des coquillages et des bigorneaux. L'escargot est peu calorique (70kcal/100g) et contient 75% de protéines d'excellente qualité, 15% de matières grasses et un faible pourcentage de glucides. Il est une source intéressante de fer, de calcium, de phosphore et de cuivre.  En dehors du plaisir que sa dégustation peur fournir, sa richesse en magnésium est exceptionnelle.

    Riches en acide gras polyinsaturés oméga 3 et dépourvus de cholestérol, les escargots feraient partie des aliments qui réduiraient le risque de maladies cardiovasculaires. Ils sont d'ailleurs largement consommés dans les régimes méditerranéens.

    Valeur nutritionnelle

    100 gr d’escargots contiennent 70kcal.

    Eau : 79 gr. Protéines : 16 gr. Glucides : 2 gr. Lipides : 1gr. Cholestérol : 0 gr. Potassium : 0 mg. Magnésium : 250 mg. Phosphore : 0 mg. Calcium : 170 mg. Zing : 2,5 mg. Cuivre : 0,4 mg, Iode : 6 microgr. Fer : 3,5 mg. Vitamine B1 : 0 mg. 2317/Vitamine B2 : 0 mg. Vitamine B6 : 0 mg. Niacine : 0 µg. Folates : 0 µg. Vitamines B12 : 0 mg. Vitamine C : 15 mg.

    http://www.escargots.info/fr/les-escargots-petits-gris-de-namur/les-vertus-dietetiques-de-l-escargot-2

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  • Que ce soit en prévention du diabète ou en traitement, avoir un bon équilibre alimentaire est fondamental pour l’hygiène de vie d'un diabétique. Pour cela, le Dr Patrick Serog va prodiquer de précieux conseils nutritionnels à Pierre, 25 ans, qui vient de découvrir sa maladie.
     

    Les réponses du Dr Patrick Serog, 
    médecin nutritionniste à Paris

     



    Le diabétique peut-il manger du sucre ?

    Les édulcorants peuvent-ils être de bons substituts au sucre ? 

    Est-il possible de faire régresser un diabète ? 

    Comment structurer son alimentation quand on est diabétique ? 

    Le magnésium est- il un bon moyen de prévention du diabète ?

    Les féculents, doit-on les supprimer ?

    Quelle attitude un diabétique doit-il avoir vis-à-vis de l’alcool ?

     

    pourquoi-docteur: Je suis diabétique, puis-je  manger du sucre ?

    Dr Patrick Serog: Oui, pendant très longtemps, le diabétique a été privés de sucre. Et nous savons aujourd'hui qu'il peut en manger. Bien sûr, il ne s'agit pas de consommer de grandes quantités de sucre. Mais rien n'empêche par exemple de mettre un peu de confiture sur le pain ou d'avoir un dessert sucré.

     

     

    Les édulcorants peuvent-ils être de bons substituts au sucre ? 

    Dr Patrick Serog: Quand on est diabétique et qu'on ne peut pas manger des quantités comme on le voudrait d'aliments sucrés, l'édulcorant effectivement est un bon substitut car il est agréable. La seule précaution qu'il faut prendre, c'est de ne pas en consommer de trop grandes quantités. Mais on peut en utiliser à dose quotidienne aussi bien pour sucrer un aliment que pour sucrer une boisson, par exemple un café.  

     

     

    Est-il possible de faire régresser un diabète ? 

    Dr Patrick Serog: Pour vous, nous parlons d'un diabète de type 2, c'est-à-dire le diabète qui intervient quand on grossit, avec l'avancée en âge. Il peut même arriver chez des jeunes qui ont pris énormément de poids. Quand un diabète débute, c'est le meilleur moment pour essayer de l'éradiquer. Lorsqu'on a un surpoids, il faut absolument maigrir, et le fait de perdre du poids permet aussi de diminuer les chiffres de la glycémie, et ainsi soit de retarder pendant très longtemps l'apparition d'un diabète, soit même carrément d'éliminer le début de la maladie. Et pour faire baisser cette masse graisseuse, rien de mieux que l'exercice physique. Un diabétique doit en faire tous les jours car la pratique d'un sport lui fera utiliser le sucre dans son sang et il va grâce à ça diminuer les risques de son diabète.

     

     

    Comment structurer mon alimentation ? 

    Dr Patrick Serog: Un diabétique doit faire des repas, au moins 3 par jour, car il a besoin d'un approvisionnement en nutriments de manière très régulière vu son insulino-résistance. Il aura donc un petit déjeuner qui va se composer de pain, vu ses besoins en glucides. Il pourra ensuite manger une protéine (yaourt, fromage blanc, tranche de jambon) et une boisson. 
    Concernant son repas, il doit comporter une petite entrée, avec des crudités assaisonnées par exemple. Ensuite, il aura une viande, un poisson, ou bien des oeufs. Mais il faudra aussi qu'il mange moitié féculents, moité légumes verts, avec un laitage et un fruit. Il fera la meme chose  le soir en changeant ses aliments de manière à ce que ce soit agréable. Mais cette structuration de l'alimentation et la régularité avec laquelle il va la suivre lui permettront de réduire de beaucoup les risques vasculaires de son diabète. 

     

     

    Le magnésium est- il un bon moyen d'éradiquer un diabète ?

    Dr Patrick Serog: Dans la littérature, un certain nombre de papiers ont montré que lorsqu'on prenait du magnésium à forte dose, on pouvait faire baisser les effets du diabète. Mais, on ne peut pas compter sur ce minéral pour éradiquer le diabète, malheureusement non. Lorsqu'un diabète de type 2 est déjà installé, il n'y a que des médicaments puissants pour essayer de faire rentrer le sucre dans les cellules. Donc franchement, je pense que le magnésium n'est pas la solution au traitement du diabète.

     

     

    Les féculents, doit-on les supprimer ?

    Dr Patrick Serog: Un diabétique doit consommer des féculents. Il faut qu'il en prenne environ 200 grammes par jour, avec un petit morceau de pain en plus. Ca correspond quand même à une quantité de sucre très importante. Et  contrairement à ce que pensent les gens, le diabétique doit en consommer aussi le soir. Pourquoi ? Parce qu'au cours de la nuit, il y a une consommation de sucre très importante et si le corps n'a pas de ravitaillement il va devoir en produire. C'est la raison pour laquelle on voit les diabétiques augmenter leur glycémie le matin à jeun, car le foie est obligé de produire beaucoup de sucre étant donne qu'il n'en a pas suffisamment eu le soir.  

     

     

    Quelle attitude un diabétique doit-il avoir vis-à-vis de l’alcool?

    Dr Patrick Serog: Le diabétique ne peut pas consommer des quantités importantes d'alcool, ça c'est sûr, car cela risque d'être peu à peu délétère à son diabète. Il peut prendre de manière conviviale un verre de vin de temps en temps quand il sort. Mais, il ne peut pas prendre régulièrement des consommations alcooliques 

     

     

    Propos recueillis par Bruno Martrette

     

     

    http://www.pourquoidocteur.fr/J-ai-un-diabete-de-type-2--comment-structurer-les-repas--2444.html

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  • VIDÉO - Une trentaine de Français vont pouvoir bénéficier d'une rétine artificielle permettant de leur rendre une vision partielle grâce à une vidéo miniature.

     

    La rétinopathie pigmentaire se manifeste par une perte progressive de la vision périphérique, jusqu'à la cécité. Quelques 40.000 personnes seraient touchées en France par les différentes formes de cette dégénérescence rétinienne. Aucun traitement n'existe, mais la Sécurité sociale prend désormais en charge un outil innovant appelé Argus II, grâce auquel quelques malades, répondant à des critères précis, peuvent récupérer une partie de leur vision.

    Développé par la société américaine Second Sight, la prothèse bionique se compose de lunettes munies d'une micro-caméra, d'un petit ordinateur portable à la ceinture et d'un implant rétinien. L'ordinateur permet de traduire les images perçues par la caméra en instructions transmises à l'implant rétinien, où elles sont retraitées en signaux électriques à destination du cerveau par le nerf optique. Cela induit la reconstruction cérébrale de formes visuelles, que le patient apprend à interpréter. Les malades ayant montré les meilleurs résultats ont pu percevoir des mouvements, s'orienter et se déplacer, reconnaître des objets comme des fruits ou des couverts, et lire des caractères, selon une étude publiée cette année dans le British Journal of Ophtalmology.

    » Explication animée du fonctionnement d'Argus II (en français):

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  • Les consommateurs sont susceptibles de manger de la viande de descendants d’animaux clonés sans en être informés. La Commission européenne veut développer la traçabilité.
    Viande issue d’animaux clonés : l'Europe se bat pour la traçabilité
    GILE MICHEL/SIPA
     

    Actuellement, il n’est pas possible de savoir si la viande ou le lait que l’on consomme sont issus de descendants d’animaux clonés ou non. La Commission européenne travaille à un nouveau « paquet législatif » sur ce sujet, qui devrait être proposé la semaine prochaine. Il y a deux ans, la Commission et le Parlement européens ainsi que les gouvernements avaient connu un premier revers, échouant au bout de trois années de négociation à trouver un terrain d’entente.


    Interdiction possible du clonage à but alimentaire

    Il faut savoir que les animaux clonés ne sont pas destinés à la consommation humaine – car notamment très coûteux – mais les embryons et les semences qui en sont issus sont commercialisés et leurs descendants, destinés à l’alimentation humaine. La France et l’Allemagne, « partisans déclarés de la traçabilité des produits du clonage », devraient passer à l'offensive. La volonté serait d'imposer l’étiquetage de ces produits. Toutefois, le combat risque d'être difficile : en effet, si la Commission bannissait viande et produits issus d'animaux clonés, elle fermerait alors la porte à ses partenaires commerciaux américains...  Par ailleurs, la Commission devrait « proposer d'interdire le clonage animal à but alimentaire dans l'Union européenne, qui n’est quasiment pas pratiqué à l'exception du Danemark ».


    Moins d’antibiotiques dans les élevages aux Etats-Unis

    Actuellement, les descendants des animaux clonés sont principalement élevés en Amérique du Sud (Argentine, Brésil, Uruguay) et aux Etats-Unis. Les Américains viennent par ailleurs de faire un pas en avant en ce qui concerne l’utilisation des antibiotiques dans les élevages. Ils ont dévoilé jeudi 12 décembre avoir intimé l'ordre à l’industrie pharmaceutique vétérinaire de « modifier les conditions d’utilisation de certains antibiotiques afin qu’ils ne soient utilisés qu’à des fins thérapeutiques », a rapporté La Croix. Rappelons que les antibiotiques y sont actuellement utilisés aux Etats-Unis en tant que facteurs de croissance, et non uniquement pour prévenir les maladies ou soigner les animaux dans les cheptels. L’Europe a de son côté aboli cette pratique depuis 2006.

     

    http://www.pourquoidocteur.fr/Viande-issue-d-animaux-clones---l-Europe-se-bat-pour-la-tracabilite-4712.html

     
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  • Principaux faits

    • 347 millions de personnes sont diabétiques dans le monde.(1)
    • En 2004, on estimait que 3,4 millions de personnes étaient décédées des conséquences d'une glycémie élevée à jeun.(2)
    • Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.(3)
    • L’OMS prévoit qu’en 2030, le diabète sera la septième cause de décès dans le monde.(4)
    • Un régime alimentaire sain, une activité physique régulière, le maintien d’un poids normal et l’arrêt du tabac permettent de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type 2.

    Qu'est-ce-que le diabète?

    Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. L’hyperglycémie, ou concentration sanguine élevée de sucre, est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins.

    347 millions de personnes sont diabétiques dans le monde. En 2004, on estimait que 3,4 million de personnes étaient décédées des conséquences d’une glycémie élevée à jeun. En 2010, le nombre de décès a été comparable. Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.

    Diabète de type 1

    Le diabète de type 1 (précédemment connu sous le nom de diabète insulino-dépendant ou juvénile) est caractérisé par une production insuffisante d’insuline et exige une administration quotidienne de cette dernière. La cause de diabète de type 1 n'est pas connue, et en l'état des connaissances actuelles, il n'est pas évitable:

    Les symptômes sont les suivants: excrétion excessive d’urine (polyurie), sensation de soif (polydipsie), faim constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement.

    Diabète de type 2

    Le diabète de type 2 (précédemment appelé diabète non insulino-dépendant ou diabète de la maturité) résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Le diabète de type 2 représente 90% des diabètes rencontrés dans le monde. Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité.

    Ses symptômes peuvent être les mêmes que ceux du diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués. De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée plusieurs années après son apparition, une fois les complications déjà présentes.

    Récemment encore, ce type de diabète n’était observé que chez l’adulte mais on le trouve désormais aussi chez l’enfant.

    Diabète gestationnel

    Le diabète gestationnel est une hyperglycémie apparue ou décelée pour la première fois pendant la grossesse.

    Les symptômes du diabète gestationnel sont les mêmes que ceux du diabète de type 2. Il est très souvent diagnostiqué au cours du dépistage prénatal et non pas suite à des symptômes.

    Altération de la tolérance au glucose et de la glycémie à jeun

    L’altération de la tolérance au glucose et de la glycémie à jeun sont des affections intermédiaires qui font la transition entre normalité et diabète. Les personnes qui en sont atteintes sont exposées à un risque élevé d’évolution vers un diabète de type 2, même si ce dernier n’est pas inévitable.

    Quelles sont les conséquences habituelles du diabète?

    Avec le temps, le diabète peut endommager le coeur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs.

    • Le diabète augmente le risque de cardiopathie et d’accident vasculaire cérébral. 50% des diabétiques meurent d’une maladie cardio-vasculaire (principalement cardiopathie et accident vasculaire cérébral).
    • Associée à une diminution du débit sanguin, la neuropathie qui touche les pieds augmente la probabilité d’apparition d’ulcères des pieds, d’infection et, au bout du compte, d’amputation des membres.
    • La rétinopathie diabétique est une cause importante de cécité et survient par suite des lésions des petits vaisseaux sanguins de la rétine qui s’accumulent avec le temps. Un pour cent de la cécité dans le monde peut être attribuée au diabète.
    • Le diabète figure parmi les principales causes d’insuffisance rénale.
    • La rétinopathie diabétique est une cause importante de cécité et survient par suite des lésions des petits vaisseaux sanguins de la rétine qui s’accumulent avec le temps. Un pour cent de la cécité dans le monde peut être attribuée au diabète.
    • Le risque général de décès chez les diabétiques est au minimum deux fois plus important que chez leurs pairs qui n’ont pas de diabète.

    Comment réduire la charge de morbidité du diabète?

    Les mesures ci-dessous devraient être accompagnées d’un régime alimentaire sain, de la pratique régulière d’une activité physique, du maintien d’un poids normal et de l’arrêt du tabac.

    Prévention

    On a montré que des mesures simples modifiant le mode de vie pouvaient être efficaces pour prévenir ou retarder le diabète de type 2. Pour prévenir ce diabète et ses complications, les gens doivent:

    • parvenir à un poids corporel normal et le maintenir;
    • faire de l’exercice physique – au moins 30 minutes par jour d’une exercice régulier d’intensité modérée. Une activité physique plus intense est nécessaire pour perdre du poids;
    • avoir un régime alimentaire sain composé de trois à cinq fruits et légumes par jour et réduire l’apport en sucre et en graisses saturées;
    • arrêter le tabac – la cigarette augmente le risque de maladie cardio-vasculaire.
    Diagnostic et traitement

    On peut poser un diagnostic précoce à l’aide d’un test sanguin relativement peu coûteux.

    Le traitement du diabète impose l’abaissement de la glycémie et la réduction des autres facteurs de risque de lésion des vaisseaux sanguins. L’arrêt du tabac est également important pour éviter les complications.

    Les interventions économiques et réalisables dans les pays en développement sont les suivantes:

    • contrôle de la glycémie modérée. Les personnes atteintes de diabète de type 1 ont besoin d’insuline; celles atteintes de diabète de type 2 peuvent être traitées par une médication par voie orale, mais peuvent également avoir besoin d’insuline;
    • contrôle de la tension artérielle;
    • soin des pieds.

    Les autres interventions économiques comprennent:

    • le dépistage de la rétinopathie (qui provoque la cécité);
    • le contrôle des lipides sanguins (afin de réguler les concentrations de cholestérol);
    • le dépistage des premiers signes d’une maladie rénale liée au diabète.

    Activités de l'OMS pour prévenir et combattre le diabète

    L’OMS vise à susciter et à soutenir l’adoption de mesures efficaces de surveillance, de prévention et de lutte contre le diabète et ses complications, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire. À cette fin, elle:

    • fournit des lignes directrices scientifiques sur la prévention du diabète;
    • établit des normes et des critères de soins pour cette maladie;
    • sensibilise à l’épidémie mondiale de diabète, notamment en partenariat avec la Fédération internationale du Diabète pour la célébration de la Journée mondiale du diabète (14 novembre);
    • assure la surveillance du diabète et de ses facteurs de risque.

    La Stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé vient compléter les travaux de l’OMS sur le diabète en se concentrant sur des approches à l’échelle des populations visant à promouvoir un régime alimentaire sain et un exercice physique régulier, réduisant ainsi le problème mondial toujours plus grand posé par le surpoids et l’obésité.


    * Définition des diabètes utilisée pour les estimations: glycémie à jeun ≥ 7,0 mmol/L (126 mg/dl) ou patient sous traitement.

    Références

    (1) Danaei G, Finucane MM, Lu Y, Singh GM, Cowan MJ, Paciorek CJ et al. National, regional, and global trends in fasting plasma glucose and diabetes prevalence since 1980: systematic analysis of health examination surveys and epidemiological studies with 370 country-years and 2.7 million participants. Lancet, 2011, 378(9785):31–40.

    (2) Global health risks. Mortality and burden of disease attributable to selected major risks. Geneva, World Health Organization, 2009.

    (3) Mathers CD, Loncar D. Projections of global mortality and burden of disease from 2002 to 2030. PLoS Med, 2006, 3(11):e442.

    (4) Global status report on noncommunicable diseases 2010. Geneva, World Health Organization, 2011.

    (5) Definition, diagnosis and classification of diabetes mellitus and its complications. Part 1: Diagnosis and classification of diabetes mellitus. Geneva, World Health Organization, 1999 (WHO/NCD/NCS/99.2).

    (6) Morrish NJ, Wang SL, Stevens LK, Fuller JH, Keen H. Mortality and causes of death in the WHO Multinational Study of Vascular Disease in Diabetes. Diabetologia 2001, 44 Suppl 2:S14–S21.(7) Global data on visual impairments 2010. Geneva, World Health Organization, 2012.

    (8) Roglic G, Unwin N, Bennett PH, Mathers C, Tuomilehto J, Nag S et al. The burden of mortality attributable to diabetes: realistic estimates for the year 2000. Diabetes Care, 2005, 28(9):2130–2135.

    http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs312/fr/

     

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  • L’Inserm organise, à l’occasion de ses 50 ans, en collaboration avec de nombreuses associations, des rencontres « Les chercheurs accueillent les malades » et ouvre ses laboratoires aux patients et à leurs familles. Cette initiative permettra aux malades de mieux comprendre comment fonctionne la recherche.

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  • Piqûre de méduse : risques et solutions

     
    Piqûre de méduse : risques et solutions
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    Voici une conséquence bien désagréable du réchauffement climatique : la reproduction des méduses qui pullulent sur nos côtes… Et leur piqûre, souvent douloureuse, peut gâcher quelques jours de vacances. Car désormais l’année des méduses, c’est chaque année.

    1. Quels sont les risques d’une piqûre de méduse ?
    2. Que faire en cas de piqûre de méduse ?
    3. Piqûre de méduse : les remèdes qui soulagent
    4. Les crèmes anti-méduses : arnaques ou solutions ?

    Lire la suite...

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  • Le potiron permet de réaliser de délicieux desserts, ainsi ces gaufres aussi agréables en dessert qu’au goûter... Elles ravissent les enfants.

    Ingrédients

    Préparation : 10 minutes
    Attente : 1 heure
    Cuisson : 15 minutes

    Ingrédients :

    Pour 10 gaufres

    • 500 g de potiron
    • 125 g de farine
    • 75 g de sucre
    • 50 g de beurre demi-sel
    • 2 œufs
    • 10 cl de lait
    • 1 c. à café de vanille en poudre
    • 3 c. à s. de rhum
    • sucre glace
     

    Découper le potiron

    1. Eplucher le potiron, le couper en dés et le faire cuire 10 minutes à la vapeur. Bien égoutter.

     

    Mélanger farine, oeufs, sucre...

    2. Mélanger la farine, les œufs, le sucre.

     

     

    Ajouter le beurre

    3. Ajouter le beurre fondu et le lait chaud.

     

    Mixer le potiron

    4. Mixer le potiron et le mélanger à la préparation.

     

    Ajouter le rhum dans la préparation

    5. Ajouter la vanille et le rhum.

     

    Faire cuire les gaufres

    6- Laisser reposer au moins 1 heure et cuire dans un gaufrier.

     

    Gaufres au potiron

    Servir chaud saupoudré de sucre glace.

    Régalez-vous !

     

    Les petits conseils d’Eloïse :

    Pensez à adapter les proportions selon les dimensions de votre gaufrier.
    Vous pouvez accompagner les gaufres de confiture, de crème chantilly, de crème de marron.

    Shopping :

    Sujets :

    http://www.gerbeaud.com/cuisine/gaufres-au-potiron,775.html

     

    Remplacer le beurre par de l'huile

    Remplacer le lait par le lait de riz

    Remplacer le sucre par du Tagatose

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  • A la mi-octobre, le jardinier rentre ses courges. C’est le moment de les utiliser dans de multiples préparations.

    Poêlée de potimarrons : ingrédientsPréparation :15 minutes
    Temps de cuisson :25 minutes

    Ingrédients :

    Pour 4 personnes

    • 500 g de chair de potimarron
    • 150 g de riz
    • une branche de céleri
    • un petit oignon
    • une gousse d’ail
    • sel, poivre
    • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
    • ½ litre de bouillon de volaille
     

    on râpe l'ail1. Peler l’oignon et le couper en morceaux, ciseler la branche de céleri et râper la gousse d’ail.

     

    Evider le potimarron2. Vider le potimarron, séparer la chair et les pépins. Conserver l’écorce pour la présentation.

     

    Verser le riz3. Dans une poêle, faire fondre l’oignon dans l’huile d’olive, jeter le riz dessus. Lorsque celui-ci est translucide, verser la moitié du bouillon.

     

    Ajout de la chair de potimarronAjouter le céleri et le potimarron. Remuer et couvrir. Au fur et à mesure de la cuisson, rajouter du bouillon.

     

    Remplissage du potimarron avec la poêlée4. La cuisson terminée (il faut compter vingt bonnes minutes) verser le contenu de la poêle dans le potimarron évidé.

     

    Poêlée de potimarrons : serviceServir imédiatement.

    Régalez-vous !

     

    Les petits conseils d’Eloïse :

    Vous pouvez également réaliser cette recette avec du potiron, de la courge longue de Nice .

    Vous pouvez déguster cette préparation aussi bien avec de la viande que du poisson.

    Sujets :

    http://www.gerbeaud.com/cuisine/poelee-potimarron.php

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  • Antiseptique, anti-inflammatoire, anticholestérol, antioxydant, antiallergique et même…aphrodisiaque (mais là, gare à ses effets « tue-l’amour » sur l’haleine) l’ail serait-il un remède miracle ? Utilisé voici plus de 5.000 ans dans les steppes d’Asie centrale, il servait d’antipoison dans la Rome antique. Depuis, son succès ne s’est jamais démenti.

    Les multiples bienfaits de l'ail

    Grâce à ses acides phénoliques, l’ail agit comme un antiseptique puissant du système digestif et de l’appareil respiratoire. Son effet fluidifiant sur le sang, sa capacité à dissoudre les petits caillots freineraient l’évolution de l’athérosclérose. Par ailleurs, ses principes actifs soufrés dilateraient les artères coronaires, contribuant à prévenir l’angine de poitrine. Consommé régulièrement, il aiderait à prévenir le cancer de l’estomac, du côlon et du rectum et serait efficace contre les vers intestinaux. Il aiderait également à la digestion, en favorisant le développement de la flore intestinale, grâce à l’inuline, prébiotique qu’il contient naturellement. À tous ces avantages, il faut rajouter son effet préventif et thérapeutique contre le rhume, son contenu en vitamines A, B, C et E, ou la présence d’allicine, molécule antibiotique. Et naturellement (mais est-il utile de le préciser ?), il ferait fuir les vampires !

    Point trop n’en faut, sinon l’ail, ça fait mal

    Attention néanmoins aux excès. Consommé en trop grandes quantités, l’ail peut entraîner des brûlures gastriques. Et même en applications locales, le « remède » n’est pas anodin et peut provoquer des nécroses localisées de la peau. Il ne faut donc pas abuser de l’ail.

     

    L'ail a de multiples propriétés, mais attention à ne pas le consommer en excès. © Trgobal, pixabay.com, DP

    L'ail a de multiples propriétés, mais attention à ne pas le consommer en excès. © Trgobal, pixabay.com, DP

    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/nutrition-bienfaits-ail-1624/

     

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  • Souriez, vous êtes filmés… de l'intérieur !

    Explorer l'intérieur du tube digestif pourrait rapidement devenir aussi simple que de prendre une gélule. En effet, une firme israélienne a déjà inventé une caméra… à ingérer. Ce dispositif pourrait remplacer certains examens endoscopiques classiques. Déjà d'autres équipes envisagent même un mini-robot télécommandé. Dur à avaler ?

    Saignements digestifs, dépistage de polypes, pour toutes les pathologies de l'intestin la méthode d'exploration la plus efficace est, sans aucun doute, de regarder ce qui se passe à l'intérieur du tube digestif, par endoscopie. Mais demain, une nouvelle technique pourrait compléter voire concurrencer ces explorations indigestes.

    Un véritable progrès diagnostic

    L'endoscopie consiste à introduire par la bouche ou par l'anus, un long tube muni de fibres optiques, permettant de filmer l'intérieur du conduit digestif, de réaliser des prélèvements, voire d'enlever des polypes ou de colmater un vaisseau endommagé.

    Mais l'endoscopie a quelques inconvénients majeurs :

    • Sans anesthésie, elle est parfois désagréable, et source d'appréhension par les patients ;
    • Du fait de la longueur de l'appareil digestif, certaines zones sont difficiles ou impossibles à explorer.

    "Ainsi, on a longtemps considéré l'intestin grêle comme une véritable "boîte noire". Du fait de sa longueur de 3 à 9 mètres, les procédures classiques telles que l'entéroscopie ne permettent pas d'explorer plus d'un mètre de sa partie proximale - le jéjunum - et 70 cm de sa partie distale - l'iléon" nous précise le professeur Gérard Gay du CHU de Nancy, vice-président de la société française d'endoscopie digestive.

    "L'intestin grêle n'est plus la dernière frontière !"

    En l'an 2000, des chercheurs israéliens de la société Given Imaging ont présenté une "gélule-caméra". Certes de bonne taille (un centimètre sur trois), mais beaucoup plus facile à avaler que le corps d'un endoscope 1, le dispositif baptisé M2A serait l'avenir des explorations endoscopiques.

    Capsule ImagingLa gélule contient une minuscule caméra vidéo et une source lumineuse, indispensable pour éclairer l'intérieur du tube digestif. Une fois avalée, elle progresse naturellement à l'intérieur du corps, propulsée par les contractions habituelles de la muqueuse digestive et la gravité. La caméra permet d'enregistrer des images vidéos, transmises par télémétrie à un enregistreur externe que le patient porte à la ceinture. La personne peut continuer à vaquer à ses occupations, notamment travailler, tandis que la gélule explore son tube digestif. La capsule est éliminée dans un délai de 24 heures avec les selles.

    "Cette capsule est un véritable progrès en matière de diagnostic des maladies de l'intestin grêle. Au terme de l'exploration, huit heures d'images sont stockées et doivent être analysées. Un tel volume d'informations nécessite une analyse d'une heure et demi à trois heures", précise le Pr. Gay.

    Sécurité et indications

    L'utilisation de ce procédé a été validée lors de différentes expériences animales 2. Le risque lié aux batteries (oxyde d'argent) peut être considéré comme mineur. "De plus, les cas d'ingestion accidentelle de telles batteries dans des services pédiatriques n'ont pas causé de conséquences très facheuses 3. Le seul risque est un blocage en cas de sténose digestive que le praticien aura le soin d'éliminer", nous précise le Pr. Gay.

    Les indications sont aujourd'hui limitées aux anémies extériorisées par des hémorragies ou occultes découvertes lors d'une prise de sang. Il peut s'agir de saignements dont l'origine se trouvent au niveau de l'intestin grêle 4. "Cette technique est également en cours d'évaluation pour d'autres indications : maladie coeliaque ( intolérance au gluten), recherche de tumeur de l'intestin grêle, maladie de Crohn et autres maladies inflammatoires de l'intestin grêle… Attention, ce dispositif ne peut pas remplacer les examens actuels pour le diagnostic du cancer du côlon. On peut dire aujourd'hui que M2A complète l'endoscopie mais ne la remplace pas !" nous précise le Pr. Gay.

    L'aventure intérieure continue

    Les explorations de l'oesophage, de l'estomac ou du côlon ne sont pas possibles grâce à cette gélule endoscopique pour des raisons d'éclairage, de durée de vie des batteries et de volume à explorer. Différents développements sont en cours pour venir à bout de ces obstacles techniques. Par ailleurs, une miniaturisation du dispositif pourrait bientôt permettre le recours à ce procédé chez les enfants.

    Mais déjà, de nombreux groupes de recherche s'attèlent au problème de locomotion dans le système digestif. La microcapsule pourrait, dans un proche avenir, acquérir et envoyer des informations médicales et recevoir des commandes d'un opérateur. Elle pourrait ainsi être dirigée, comme un robot, afin de voyager à l'intérieur du tube digestif et d'y administrer des traitements.

    microcapsule

    "La progression dirigée est déjà possible et a été testée chez des chiens. Mais dans les dix ans, on peut espérer des dispositifs capables d'administrer localement des traitements, de procéder à des biopsies ou d'engager des procédures thérapeutiques" conclut le Pr. Gay.

    David Bême

    Sources :

    1 - Nature 2000;405 :417
    2 - Gastronenterology 2000 ;119 :1431-1438
    3 - Pediatrics 1992 ;83 :747-757
    4 - Gastrointest Endosc. 2002;56:758-62.

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag0901/sa_2236_gelule_endo.htm

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  • Le concombre de mer, étrange et mystérieux

    Le concombre de mer n’est pas un légume qui pousse dans l’océan mais bien un animal marin atypique. Appartenant à la même famille que les étoiles de mer, il est moins connu et surtout beaucoup moins poétique. Découverte d’un animal qui cache bien des mystères.

     
    Photo: Florida Fish and Wildlife

    Vous êtes peut-être déjà tombé sur un concombre de mer lors de vos baignades. Il tire son nom de son aspect qui rappelle celui du concombre, bien qu’il soit en fait plus mou qu’un marshmallow. Sa couleur, ses formes et même sa taille varient selon sa zone géographique d’origine. Également appelé holothurie, il appartient au groupe des échinodermes comme les oursins ou les étoiles de mer, mais à leur différence, il  a un corps très mou et peu ragoûtant.

    Petite description du concombre de mer

    Portant différents noms (concombre de mer, vier marin, bêche de mer), l’holothurie est une espèce dont les différents représentants vivent aussi bien près des côtes que dans les abysses. Elle possède  un corps cylindrique allongé, pouvant aller de 20 cm à 3 mètres selon les espèces. On la retrouve partout, que ce soit dans l’Atlantique, le Pacifique, l’Océan Indien ou la Méditerranée.

    Le concombre de mer se déplace en rampant ou en se servant de cinq « pieds ventouses » s’il en est muni (les podias). Sa bouche est équipée d’une couronne contenant une vingtaine de tentacules qui lui permettent de se nourrir par filtration pour puiser dans l’eau de mer les nutriments nécessaire à sa survie. Il vit en symbiose avec d’autres petits animaux aquatiques, allant même jusqu’à héberger un petit poisson Carapidae dans... son anus ! Le petit poisson est libre d’y aller et venir, remontant même jusque dans son tube digestif.

    Un animal sans défense ?

    Le concombre de mer  se déplace très lentement, à une vitesse de 7 cm/heure en moyenne. Une cible facile, pensez-vous ? Mais derrière cet air flegmatique se cachent plusieurs parades efficaces qu’il a mis au point pour se protéger des prédateurs marins. A commencer par la principale : il sécrète sans discontinuer une toxine incapacitante voire mortelle pour certaines espèces de poissons.

    En plus de cette toxine, certaines espèces d’holothuries possèdent aussi des tubes de Cuvier qu’elles projettent par l’arrière en cas d’attaque. Ce sont des filaments qui collent au contact des prédateurs, des organes hyper extensibles qui peuvent s’allonger jusqu’à 30 fois leur taille normale pour immobilier totalement un agresseur, que ce soit un poisson ou même un crabe.

    Le concombre de mer dans notre assiette

    Le concombre de mer est surtout consommé dans la partie asiatique du globe. Son enveloppe renferment 45% de protéines et sa préparation varie selon les pays : ils peuvent être cuits, frits, fumés, ou même mangés crus dans certains cas (ce qui est déconseillé en raison de ses toxines).

    On lui prête des vertus antiseptiques, antidouleur et même aphrodisiaques et c’est un aliment à très faible teneur en matières grasses, en graisses saturées tout en étant riche en vitamine B3 et B2.

    Si l’expérience vous tente, vous pouvez en faire faire une soupe avec des potirons, de la semoule et des petits morceaux de pomme de terre, ou encore relevé aux piments verts et rouges accompagné de deux œufs battus cuits à l’étouffé. Quoi qu’il en soit, veillez toujours à ce que votre concombre de mer soit bien séché ou fumé avant de l’acheter.

    - See more at: http://www.sur-la-plage.com/articles/le-concombre-de-mer-etrange-et-mysterieux-87.php#sthash.KNWF46S9.dpuf

    http://www.sur-la-plage.com/articles/le-concombre-de-mer-etrange-et-mysterieux-87.php

     

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  • Un responsable médical du centre de traitement contre l'Ebola à Kenema (est de la Sierra Leone), une des régions les plus affectées, a subi un test qui s'est avéré positif au virus, a déclaré à la presse un porte-parole du ministère.

    Hôpital de Kenema, en Sierra Leone, juillet 2014 © Reuters

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  • Pipi au lit et système d'alarme : est-ce bien utile ?

    Toutes les énurésies ne "méritent" pas un système d'alarme. Mais ce dispositif peut être un appoint dans la stratégie anti-pipi au lit, si vous les associez à des mesures de bons sens.

    Pour traiter une "énurésie primaire nocturne isolée" (l'enfant énurétique, plutôt un garçon, de plus de 5 ans, n'a jamais été propre pendant son sommeil -nuit ou sieste- pendant plus de 6 mois consécutifs), il existe, au rayon technique : l'alarme sonore.

    Le principe de l'alarme

    Pipi au lit - alarmeSur le marché, on trouve plusieurs dispositifs* qui fonctionnent tous de la même façon : une sonde-contact placée dans une couche de tissu et glissée dans la culotte de l'enfant (ou une alèse) est reliée à une source sonore située à côté du lit. La sonnette retentit dès les premières gouttes et l'enfant se réveille avec encore la sensation d'une vessie pleine. Plus jeune, c'est avec un de ses parents que, décroché de l'appareil, il court aux toilettes.
    Les alarmes sont différentes par leur prix et leur mode de distribution : elles ne sont pas remboursées par l'Assurance maladie.

    A qui s'adresse les alarmes ?

    Deux fois sur trois, c'est parce que les enfants produisent excessivement d'urines pendant la nuit qu'ils font pipi au lit et un médicament permet de régler ce problème hormonal. Mais une fois sur trois, c'est la capacité fonctionnelle de la vessie qui est en jeu, trop faible par rapport au volume théorique. Autrement dit, le signal de trop-plein qui déclenche la miction peut se produire, intempestivement, pour une trop petite quantité d'urines. Or comme le sommeil à cet âge peut être très profond, le signal de trop-plein n'est pas entendu et l'enfant mouille son lit.
    Ces énurétiques sont améliorés par les alarmes sonores, qui réveillent au début toute la famille (sauf l'enfant !), puis l'enfant énurétique. Après un mois de ce "régime", il perçoit enfin la sonnerie, et guérit habituellement en trois mois, sans rechuter.

    Est-ce la panacée ?

    Les systèmes d'alarme sont sans danger, leurs effets sur la continence persistants, mais pour éviter les déceptions liées à un mésusage, les familles doivent être informées des modalités pratiques d'utilisation et du délai nécessaire à l'obtention de la guérison.
    Dès 2 à 3 ans (et l'école !), on peut, pour limiter les dégâts (et patienter en attendant la maturation spontanée du système), adopter quelques règles de bon sens… Un enfant doit

    Boire beaucoup dans la matinée et faire pipi lorsqu'il en a envie ;

    Eviter les boissons et potages en fin de journée, en particulier les liquides sucrés et gazeux qui augmentent la production d'urines ;

    Et bien sûr, vider sa vessie juste avant le coucher.

    A vous de le convaincre, sans violence ou humiliation (nez sur son drap mouillé), de l'intérêt d'être "sec". Inutile non plus de le (et vous) réveiller, mou comme un chamallow, pour une pause pipi plusieurs fois dans la nuit.

    * Haute Autorité de Santé, www.has-sante.fr

    Dr Brigitte Blond
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  • Des études scientifiques montrent que l’on peut être heureux grâce à des astuces toutes simples. En voici 10.

    © iStock

     

    Méditer

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  • Nous assistons actuellement à une révolution naissante dans le traitement de l’hépatite C : de nouveaux médicaments ont montré des taux de guérison impressionnants. Certains médecins se prennent même à rêver de voir le virus éradiqué.

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  • Médiator : l'Etat condamné pour ne pas l'avoir retiré

    Réagissez !

    Le tribunal administratif condamne l'Etat pour avoir laissé en vente le Mediator entre 1999 et 2009.

    © Brian Jackson - Fotolia.com

    Une première dans l'affaire du Médiator.

    La justice française vient de reconnaître la faute de l'Etat qui a laissé cet antidiabétique sur le marché entre 1999 et 2009 alors qu'il avait été associé à deux cas d'hypertension artérielle et de valvulopathie.

    Le tribunal administratif a souligné dans sa décision que "les dangers du benfluorex, substance active du Médiator, étaient alors suffisamment caractérisés". La responsabilité de l'Etat est ainsi établie "malgré les fautes et les manœuvres imputables au laboratoire Servier". Cette décision sera importante lors du procès du Mediator prévu en 2015.

    Le Médiator était autorisé sur le marché comme antidiabétique mais a été détourné comme coupe-faim. L'Agence française du médicament (Afssaps à l'époque, ANSM aujourd'hui) l'a retiré de la vente en 2009 après la mise en évidence de cas de déformation des valves cardiaques. 328 personnes ont été reconnues victimes de ce médicament mais il pourrait être responsable de plus de 2000 décès.

    http://www.medisite.fr/a-la-une-mediator-letat-condamne-pour-ne-pas-lavoir-retire.655523.2035.html?xtor=EPR-55-655541[Medisite-Alerte-Infos]-20140709

     

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