• Lasagne sans pâtes à l'aubergine
     
    Les indications santé
    Bonne source de calcium
    Faible en sel
    Haute teneur en fibres
    Sans oeuf
    Végétarien
     
    Ingrédients
    Valeur nutritive
    Trucs
     
    1 aubergine coupée en rondelles minces  
    4 tasses sauce à spaghetti de votre choix 1 l
    1 tasse macédoine ou épinards hachés grossièrement 250 ml
    2 tasses fromage de votre choix 500 ml

     

     

    Préparation

    • Mettre un peu de sauce dans le fond d’un plat rectangulaire.
    • Ajouter un rang de rondelles d’aubergine, un rang de sauce, un peu de fromage, un rang de macédoine ou d’épinards, un dernier rang d’aubergine et un rang de sauce.
    • Couvrir du fromage restant.
    • Cuire à 325 °F (165 °C) durant 50 minutes environ.
    • Si vous souhaitez dégorger ou cuire l’aubergine avant le montage de la lasagne, voir l’onglet Trucs.

     

     

     

    Lasagne sans pâtes à l'aubergineHarmonie Santé

     

    Photo : Harmonie Santé

    http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Recettes/Fiche.aspx?doc=lasagne-sans-pates-a-l-aubergine_harmonie_nu

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    • DÉFINITION
    • La nutrition désigne les processus par lesquels un être vivant transforme des aliments pour assurer son fonctionnement.
      C'est aussi la science qui analyse les rapports entre la nourriture et la santé
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    • FACETTES DE LA NUTRITION
    • L'alimentation
    • composition des aliments
    • rôle des composants dans la digestion et le fonctionnement de l'organisme
    • La diététique
    • étude de l'ensemble des règles de l'alimentation de l'humain.
    • C'est la science de l'alimentation équilibrée
    • Les comportements alimentaires
    • liés à la dimension culturelle
    • répond à des modèles ou des pratiques sociales
    X

    Nutrition en vidéo 

    http://www.docteurclic.com/encyclopedie/nutrition.aspx

     

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  • Pour maigrir, la restriction des glucides primerait sur celle des graisses

    Un régime pauvre en glucides serait plus efficace pour perdre du poids et prévenir les maladies cardiovasculaires, selon des chercheurs de l'université de Tulane, l'université Johns Hopkins et du Kaiser Permanente.

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  • Une campagne wallonne de promotion sera prochainement lancée pour soutenir les producteurs de pommes et de poires, victimes de l'embargo russe sur les produits agroalimentaires européens, a annoncé mardi matin le ministre wallon de l'Agriculture, René Collin (cdH), lors d'une rencontre avec les producteurs à Hanret (Eghezée). La réunion d'une task-force est convoquée vendredi, qui associe le gouvernement wallon, Comeos, fédération du commerce et des services en Belgique, l'Agence wallonne à l'exportation (Awex) et les représentants du secteur.

    Embargo russe: chaque Belge devrait manger une pomme et une poire par jour

    Embargo russe: chaque Belge devrait manger une pomme et une poire par jour - NICOLAS MAETERLINCK - BELGA

    Mots clés

    "La récolte a commencé lundi. Et nous nous demandons si nous devons cueillir, détruire ou stocker. Si nous serons indemnisés. J'accuse l'Europe d'avoir pris une décision non réfléchie avec des conséquences désastreuses pour toute l'agriculture. Il faut une aide autre que du simple saupoudrage. Aujourd'hui, l'agriculture fruitière est en voie de disparition", a constaté Serge Fallon, président de la Fédération Wallonne Horticole.

    La Belgique, qui compte 8500 hectares de production de poires et 7800 hectares de pommes, exporte 70% de ses poires, dont la moitié vers la Russie. La production de poires cette année est 10% plus importante qu'en 2013, soit entre 350 000 et 400 000 tonnes.

    La stratégie wallonne de soutien aux producteurs se développerait sur trois volets: le renforcement du marché intérieur belge, une action politique vis-à-vis de l'Union européenne et l'ouverture via l'Awex à de nouveaux marchés.

    "Si chaque Belge mange une pomme et une poire par jour pendant un an, la production fruitière belge sera écoulée. Nous allons mettre en place les moyens nécessaires pour qu'il y a un appel à la consommation, en utilisant notamment la pastille Agriculture de Wallonie", a précisé René Collin.

    La commission européenne "Agriculture et développement durable" devrait se prononcer dans les jours qui suivent sur un montant déterminé d'aide aux producteurs. Une indemnisation de 125 millions d'euros a déjà été annoncée, soit 2800 euros par hectare, alors que 7000 euros par hectare serait nécessaire, selon Serge Fallon.

    "Il faut une force politique concrète. Les pays concernés doivent être les plus incisifs possibles pour négocier au mieux avec la Russie. Je pense que ce n'est ni au producteur, ni au citoyen wallon à payer une crise qui a été provoquée par une décision de type politique. Ce n'est pas non plus dans le budget de la Politique Agricole Commune qu'on doit aller chercher le budget nécessaire", souligne le ministre wallon de l'Agriculture.

    Un conseil européens des ministres de l'Agriculture est également prévu le 5 septembre prochain.

     

    Les frais de production de pommes et de poires représentent 0,20 euro/kg et la cueillette et la récolte demandent 0,30 euro/kg. Certains agriculteurs optent pour la non-récolte, craignant que l'indemnisation européenne ne compense pas la perte, vu les faibles prix de vente à la grande distribution.

    "Nous privilégions la récolte, et les producteurs aussi. Mais il y a un choix à faire et je ne le critiquerai pas", a commenté René Collin.

    Quelque 30% de la production devrait être détruite pour compenser le marché russe. La plupart des producteurs wallons ont inscrit une partie de leurs parcelles pour la destruction, selon la Fédération Wallonne Horticole.

    "Nous avons toujours vécu dans la facilité face à ce marché russe et nous n'avons pas cherché à investir d'autres marchés. Un tel embargo, c'est ce qu'on craignait tous depuis longtemps", constate Serge Fallon.

     

    http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_embargo-russe-chaque-belge-devrait-manger-une-pomme-et-une-poire-par-jour?id=8341116

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    Pour maigrir, il faut dépenser plus de calories que ce que nous n’en consommons. Certes. Mais même sans aucun régime, même sans privation, il est possible perdre du poids pour être en meilleure santé. Et cela se fait sans reprendre, puisque vous n’aurez pas subi de privations et que vous n’aurez pas envie de craquer. Alors, quels sont ces petits secrets ?

     

    Mangez avec une dînette !

    Mangez avec une dinette !

    Article rédigé par le Dr Catherine Solano, médecin généraliste

    Quand vous vous servez votre repas, vous prenez des assiettes ordinaires. Changez de technique, choisissez les assiettes à dessert.

    Pourquoi ?
    Comme les assiettes à dessert sont plus petites, machinalement, vous vous servirez de plus petites portions. Et vous en reprendrez moins. Une étude1montre par exemple que des enfants se servant eux-mêmes mangent 45 calories de moins par jour si on leur propose de petites assiettes ou petits bols au lieu d’assiettes et bols grands modèles. Au bout de quelques mois, cela représente plusieurs kilos en moins.

    Eteignez la télévision

    Eteignez la télévision

    Manger en regardant la télévision fait grossir.

    Pourquoi ?
    Simplement parce que votre esprit, occupé à s’informer ne réalise pas qu’il est en train d’avaler des calories. Il ne comptabilise pas de la même manière votre nourriture. Résultat : vous mangez plus pendant un repas devant votre télé et pire encore, vous mangez davantage au repas suivant (même sans TV), votre organisme ayant l’impression de ne pas avoir vraiment mangé ! Alors, coupez la télévision à l’heure du repas… Et pensez que la radio produit à peu près le même effet, comme la mauvaise idée de lire ou jouer à un jeu vidéo en mangeant1-3.

    Offrez-vous un chien !

     Offrez-vous un chien !

    Les propriétaires de chiens marchent plus et sont plus minces que ceux qui n’ont pas d’animal domestique.

    Pourquoi ?
    Parce qu’ils sont obligés de promener leur chien tous les jours, voire plusieurs fois par jour. Un exercice physique imposé qui fait du bien. Des études1montrent que les familles possédant un chien offrent moins de risque d’obésité à leurs enfants.

    Une étude2 montre que 20 minutes de promenade par jour avec un chien permet de perdre 7 kg en un an. Et attention, cela n’est pas valable pour les propriétaires de chats !

    Prenez votre entrée en avance

    Prenez votre entrée en avance

    Une assiette de carottes râpées, un avocat, une tranche de jambon, un demi pamplemousse... Mangez votre entrée au moins 20 minutes avant de vous mettre vraiment à table pour le plat principal.

    Pourquoi ?
    Le sentiment de satiété met 20 minutes à apparaître. Si vous mangez tout votre repas en 15 minutes, vous mangerez nettement plus car vous ne percevez aucune sensation de satiété avant la fin du repas. C’est pour cela que ceux qui mangent trop vite mangent plus et prennent plus de poids1.

     

    Mastiquez bien

    Mastiquez bien

    Lorsque vous mangez, n’avalez pas vos bouchées toutes crues. Mâchez, mastiquez, prenez le temps de mêler votre salive aux aliments réduits en bouillie. Et choisissez des aliments durs plutôt que mous.

    Pourquoi ?
    Mastiquer, a une action sur le cerveau, lui permettant de percevoir que vous êtes en train de manger. Et 15 à 20 minutes après le début de ces gestes de mastication, votre cerveau commence à fabriquer des neurotransmetteurs, en particulier de l’histamine, message de satiété. Si vous mangez de la bouillie ou de la purée, vous ne serez pas aussi rassasié et vous mangerez plus, vous grossirez plus… ou mincirez moins !

     

     

    Grignotez des amandes et des noix

    Grignotez des amandes et des noix

    Si vous avez envie de manger entre les repas, ne vous privez pas, mais choisissez en priorité des noix, des amandes, des noisettes

    Pourquoi ?
    Les personnes qui ajoutent ce type d’aliments à leur ration quotidienne ne grossissent pas. Alors que celles qui mangent des barres de chocolat, des sucreries, si ! Certaines études semblent même montrer qu’une petite consommation de fruits oléagineux ferait même plutôt maigrir. Attention, choisissez des fruits natures, ni grillés, ni salés1,2.

    Dormez comme il faut

    Dormez comme il faut

    Dormez entre 8 heures et 8 heures et demi par nuit, et à heures régulières.

    Pourquoi ?
    Les personnes qui dorment entre 8 h et 8 heures et demi sont celles dont le poids de graisse corporelle est le plus bas. Les personnes dormant moins de 6 heures et demi ou plus de 8 heures et demi par nuit ont un poids plus élevé. D’autre part, avoir des horaires de sommeil régulier permet d’être plus mince : si vous ne variez pas de plus de 60 minutes votre heure de coucher et de lever, vous serez plus mince que si vous variez de plus de 90 minutes, (soit une heure et demi vos horaires de coucher). Alors, pour mincir, une grasse matinée, pourquoi pas, mais pas plus d’une heure ! Et la fête régulière le soir, ça fait grossir…1

     

     http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=7-regles-maigrir-sans-regime-alimentaire-p7

    Source :
    1. Bruce W. Bailey, Matthew D. Allen, James D. LeCheminant, Larry A. Tucker, William K. Errico, William F. Christensen, and Marshall D. Hill (2013) Objectively Measured Sleep Patterns in Young Adult Women and the Relationship to Adiposity. American Journal of Health
                     
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       
                       

     

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  • Compter les glucides devient un jeu d'enfant
    Les diabétiques peuvent maintenant gérer la quantité de glucides grâce au web 2.0. Une innovation créée par des Poitevins: le Temps des glucides.
    Christophe Villain a créé une méthode globale et une application mobile pour faciliter la vie de Paul et des autres diabétiques.
    Christophe Villain a créé une méthode globale et une application mobile pour faciliter la vie de Paul et des autres diabétiques.
    lsamit

     



    Vivre le plus normalement possible malgré la maladie. Depuis que leur fils Paul a été diagnostiqué diabétique de type 1 il y a huit ans, Christophe Villain, formateur et informaticien, et Emmanuelle Auras, sociologue spécialisée dans l'éducation à l'Université de Poitiers, n'ont de cesse de trouver le moyen de faciliter son quotidien. Insulinodépendant, l'enfant doit réguler son insuline à l'aide d'une petite pompe ou par des injections. Pas simple. « Le traitement est compliqué. On a cherché une autre manière et mis en place une méthode pour évaluer les glucides des repas. » La méthode conçue par le couple pour le petit Paul est maintenant développée avec les outils technologiques du moment, et peut être utilisée par d'autres malades.



    Apporter  une liberté alimentaire raisonnée



    « On a cherché une application pour le téléphone mobile ou la tablette. Il n'y avait rien de comparable à notre méthode », raconte Christophe Villain, qui a donc sauté le pas et s'est lancé dans la création d'une entreprise pour développer sa propre application mobile. Conçue par la société châtelleraudaise Einden studio, elle sera disponible très prochainement sur Androïd et iTunes à moins de 5 euros. Son atout: elle permet de compter les glucides en fonction des aliments en un clic. On peut y entrer ses favoris, même des pains au chocolat!

    Mais ce n'est pas tout. Outre l'appli, le Temps des glucides propose un coaching en ligne qui explique le principe de l'insulinothérapie fonctionnelle, autorisant, grâce à ce calcul des glucides, une alimentation diversifiée. « Chacun peut adapter l'application en fonction de ses goûts, ses préférences alimentaires. Un seul objectif nous guide: apporter une liberté alimentaire raisonnée aux personnes diabétiques. » Des formations sont proposées pour des groupes de patients et des interventions concernent aussi les infirmières qui peuvent se perfectionner dans le conseil aux personnes diabétiques


    Une méthode primée


    Hébergé à la pépinière du Futuroscope, le Temps des glucides, soutenu par des médecins, s'est déjà fait remarquer en remportant plusieurs prix pour son innovation notamment le premier prix CréaVienne du conseil général et le premier prix national CREACC de l'Ordre des experts-comptables et l'Agence pour la création d'entreprises.

    Un blog propose des articles de vulgarisation, des conseils... .

    La page Facebook et le compte Twitter sont également suivis par une communauté de près de 300 personnes.

    Le site est en ligne pour le coaching et les e-formations. Grâce au Temps des glucides, le diabète ne gâche plus les repas des malades. 


    www.letempsdesglucides.com

    Facebook: Le temps des glucides

    Twitter: @ltdglucides

    Laurence Mondon Samit
    http://www.centre-presse.fr/article-306710-compter-les-glucides-devient-un-jeu-d-enfant.html
     
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  • MICHÈLE DRYEPONDT, DIÉTÉTICIENNE - NUTRITIONNISTE  

    Publié le samedi 30 août 2014 à 04h31 -

    Mis à jour le dimanche 31 août 2014 à 13h30

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  • Les diabétiques peuvent vivre plusieurs années sans s’apercevoir de leur hyperglycémie. Pourquoi, et comment peut-on poser le diagnostic d'un diabète ? 

     
     Auteur : jeudi 28 août 2014 14:32

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  • Le staphylocoque, une bactérie potentiellement mortelle

    Très répandu, le staphylocoque doit sa notoriété à sa faculté à provoquer chez l'être humain des maladies très diverses, de gravité variable : intoxications alimentaires, panaris, septicémie... Doctissimo fait le point sur les infections à staphylocoque, une bactérie potentiellement dangereuse.

    QU'EST-CE QU'UN STAPHYLOCOQUE ?

    staphylocoqueUn staphylocoque est une bactérie que l’on trouve sur la peau et les muqueuses, mais également dans l'environnement (l'eau, l'air, le sol) et parfois dans les aliments ou sur les objets. Nul besoin d'être malade pour être porteur de staphylocoques, puisqu'on en retrouve chez environ 30 % des personnes en bonne santé. Il existe une quarantaine de types de staphylocoques :

    • Le plus connu est le staphylocoque doré : c’est le germe le plus fréquemment impliqué dans les infections nosocomiales (infections contractées à l’hôpital) et la deuxième cause bactérienne d'intoxications alimentaires en France après les salmonelles.
    • Une autre catégorie de staphylocoque s'attaque à la peau et aux muqueuses : Staphylococcus epidermidis ou staphylocoque blanc. Naturellement présente chez la quasi-totalité des individus, cette bactérie devient pathogène en cas de déficit immunitaire ou d’implantation d’un matériel étranger (cathéter, prothèse, pacemaker…).
    • Staphylococcus saprophyticus est quant à lui responsables des cystites aigües chez les jeunes femmes, indemnes de toute maladie par ailleurs. Ce staphylocoque représente la seconde cause d’infection urinaire après Escherichia coli.

    QUELLES SONT LES INFECTIONS À STAPHYLOCOQUES ?

    Les staphylocoques peuvent être responsables d’un très grand nombre d'infections.

    • Les infections alimentaires à staphylocoques

    Ces infections se caractérisent par des vomissements violents et répétés, qui s’accompagnent dediarrhées et de douleurs abdominales. Ces symptômes durent deux jours, au terme desquels la guérison survient sans séquelles.

    • Les infections cutanées à staphylocoques

    Les manifestations cutanées des infections à staphylocoque peuvent prendre plusieurs formes :furoncles, folliculites, panaris, impétigo ou abcès mammaires chez les femmes qui allaitent.

    Même chose lorsque l’atteinte concerne les muqueuses : la maladie dépend alors de sa localisation. Au niveau des yeux, les staphylocoques provoquent des conjonctivites, et des otites au niveau des oreilles. S’ils touchent les parties génitales, ils peuvent entraîner endométrite ou salpingite. Enfin, ils peuvent aussi toucher les voies respiratoires et provoquer pneumonies et pleurésies.

    Toutes les infections à staphylocoques sont susceptibles de se compliquer lorsque ces bactéries se multiplient dans le sang et y déversent de grandes quantités de toxine : on parle alors de septicémie, une infection du sang potentiellement mortelle. Une fois dans la circulation sanguine, les staphylocoques peuvent également migrer et aller se fixer sur un organe (rein, cerveau, poumon…), sur une articulation ou même sur des dispositifs implantables (cathéter, prothèse, pacemaker…), où ils provoqueront de nouvelles infections distinctes de celle de départ.

    Le staphylocoque blanc peut lui aussi être responsable de diverse maladies, mais seulement si l’organisme est affaibli : on parle d’ailleurs d’infections opportunistes. Ce type d’infections survient chez des personnes dont le système immunitaire est affecté soit par une maladie (le sida et le cancernotamment), soit par ses traitements (radiothérapie, chimiothérapie), ou chez des patients qui ont subi l'implantation de corps étrangers (prothèses ou cathéters par exemple). Dans ces cas-là, les souches bactériennes peuvent engendrer des méningites, des endocardites ou des septicémies, pour la majorité d’origine nosocomiale. Ces infections, très difficiles à traiter en raison d’une forte résistance de cette souche bactérienne aux antibiotiques, posent de vrais défis de santé publique.

    COMMENT SE TRANSMETTENT LES STAPHYLOCOQUES ?

    Que ce soit à l'hôpital ou en dehors, les staphylocoques peuvent se transmettre d'un individu à l'autre (si l'un des deux a du pus sur la peau par exemple), mais aussi via les objets contaminés (serviettes, oreillers, téléphones, ordinateurs…). Très résistants, ils peuvent survivre plusieurs jours en dehors du corps, même dans des endroits très secs et à des températures très élevées.

    Enfin, ils peuvent se transmettre par l'alimentation, en se multipliant dans certains aliments, là où ils développent des toxines.

    QUELS TYPES DE PATIENTS TOUCHENT-ILS ?

    Le staphylocoque doré est présent chez 30 % des gens en bonne santé. Porteurs de la bactérie, ils ne développent pas d’infection et ne présentent donc aucun symptôme.

    A l'hôpital, les infections à staphylocoques touchent surtout les patients dont les défenses immunitaires sont affaiblies ou lorsque la barrière de leur peau ou de leurs muqueuses se fracture, permettant alors l'entrée dans l'organisme de souches transportées par le personnel soignant ou par d'autres patients.

    QUEL EST LE TRAITEMENT DES STAPHYLOCOQUES ?

    La prévention reste le meilleur moyen d'éviter les infections à staphylocoques. Car une fois contractées, ces maladies sont très difficiles à traiter, les antibiotiques se heurtant de plus en plus souvent à des résistances accrues des germes, ce qui entraîne leur inefficacité.

    A l’hôpital, le personnel soignant doit avoir une hygiène irréprochable, avec des mesures diverses comme l'isolement des patients, le change et le nettoyage régulier du linge de toilette, des draps… Des pratiques qui doivent s’appliquer aussi en dehors des établissements de soins pour limiter les risques : veillez ainsi scrupuleusement à vous laver régulièrement les mains, à ne pas échanger certains objets (brosses à dents, rasoir, …), à avoir du linge de toilette propre, etc.

    Questions à Tarek Msadek, chercheur à l’Institut Pasteur.

    Doctissimo : Pourquoi constate-t-on une augmentation de l'incidence des infections ?

    Tarek Msaedek : Cette augmentation va avec celle du nombre croissant de personnes dont le système immunitaire est affaibli, mais aussi par le développement des procédures qui touchent la peau ou les muqueuses : opérations, poses de cathéters ou de sondes, implantations de prothèses.

    Doctissimo : Quelles sont les pistes pour envisager un meilleur traitement des conséquences engendrées par les staphylocoques ?

    Tarek Msaedek : Plusieurs sociétés pharmaceutiques mènent des recherches sur des vaccins. Par ailleurs, des molécules susceptibles de cibler spécifiquement les staphylocoques sont à l’étude, mais pour l’instant, aucune date n’est annoncée pour une mise sur le marché.

    Véronique Chaouat
    Créé le 21 août 2014.

    Source : Tarek Msadek, Directeur de recherche responsable du groupe "Signalisation et pathogenèse des staphylocoques", unité de biologie des bactéries pathogènes, département de microbiologie Institut Pasteur. 

    Véronique Chaouat

    Créé le 18 août 2014

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  • L’utilisation combinée de deux vaccins antipolio paraît être la clé pour parvenir à éradiquer cette infection qui menace encore la population mondiale, selon les résultats d’un essai clinique jugé essentiel pour mieux comprendre les effets protecteurs optimums.

     

    Une campagne de vaccination en Afghanistan, le 18 août 2014. © AFP PHOTO, Noorullah SHIRZADA

    Une campagne de vaccination en Afghanistan, le 18 août 2014. © AFP PHOTO, Noorullah SHIRZADA 

    Une étude clinique publiée jeudi 21 août dans la revue américaine Science a été menée en Inde auprès de plusieurs centaines d’enfants et de nouveau-nés. Elle a montré que le fait d’administrer levaccin de Salk (IPV) à des sujets ayant déjà eu plusieurs doses du vaccin oral de Sabin (OPV) conférait une immunité plus importante. L’IPV, qui contient un virus mort, est injecté tandis que l’OPV, confectionnée avec un poliovirus vivant, mais affaibli, est administré oralement. Cette recherche confirme les résultats d’une autre étude faite aussi en Inde parue en ligne en juillet dans le journal médical britannique The Lancet.

    « Ces essais cliniques ont révolutionné notre compréhension de l’IPV et la manière de l’utiliser dans nos efforts d’éradication mondiale de la polio en assurant que les enfants bénéficieront de la meilleure protection et ce, le plus rapidement contre cette maladie », souligne Bruce Aylward, directeur général adjoint pour la polio de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Le vaccin IPV doit être utilisé pour accélérer l’éradication du virus dans les populations avec un accès limité à la vaccination », relève le chercheur Hamid Jafari, un autre responsable de l’OMS et principal auteur de cette dernière étude clinique.

    L’OPV, un vaccin peu coûteux, mais nécessitant plusieurs doses

    Depuis la mise au point des deux vaccins antipolio dans les années 1950, les tentatives d’élimination de cette infection pouvant entraîner une paralysie définitive et la mort reposaient surtout sur l’OPV. Ce vaccin oral, qui induit une immunité plus importante des muqueuses intestinales, est facile à administrer et coûte nettement moins cher que l’IPV donné seulement par injection, expliquent ces experts. 

    Mais l’immunité des muqueuses qu’il confère et par lesquelles se transmet le virus par de l’eau ou des aliments contaminés, diminue rapidement, ce qui nécessite plusieurs doses. Cela complique les campagnes de vaccination dans des zones reculées ou en guerre comme l’Afghanistan, le Nigeria et le Pakistan, les trois seuls pays où l’infection est endémique. En outre, le vaccin OPV n’empêche pas la survie du virus dans les selles posant un risque de dissémination.

    Cet enfant présente une amyotrophie du membre inférieur droit due à la poliomyélite. Malheureusement il n’existe pas de traitement curatif. La vaccination est un bon moyen de se protéger contre cette maladie.
    Cet enfant présente une amyotrophie du membre inférieur droit due à la poliomyélite. Malheureusement il n’existe pas de traitement curatif. La vaccination est un bon moyen de se protéger contre cette maladie. © CDC, Wikimedia Commons, DP

    233 cas de polio en 2012 contre 360.000 en 1988

    L’essai clinique en Inde a montré que les enfants qui avaient reçu l’IPV avaient moins de poliovirusdans leurs selles ce qui réduit le risque de propagation, un facteur essentiel pour éradiquer le virus. Et une seconde dose de ce vaccin a induit une immunité de la muqueuse intestinale plus forte chez les sujets ayant déjà reçu deux doses d’OPV. Étant donné le risque d’épidémie présenté par le vaccin OPV, il faudra cesser de l’utiliser lorsque l’éradication sera proche, expliquent ces scientifiques. Dans cette perspective, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un appel à tous les pays pour qu’ils recourent au moins à une dose d’IPV dans leurs campagnes d’immunisation d’ici fin 2015. Mais, pour le moment, « les deux vaccins se complètent et devraient être utilisés pour briser les dernières chaînes de transmission du virus et parvenir à un monde sans polio plus rapidement », insiste Roland Sutter, coordinateur de la recherche à l’OMS.

    En 2012, seuls 223 cas de polio avaient été recensés contre encore 360.000 en 1988 lorsque l’ONU a lancé une campagne pour éliminer la maladie. Sur ces 223 cas, tous excepté six étaient au Nigeria (122), au Pakistan (58) et en Afghanistan (37). L’effort d’éradication mondiale de la polio risque d’être compromis à cause de ces derniers bastions du virus, car il pourrait de nouveau s’étendre à des pays sans polio, mais fragilisés par des systèmes de santé défaillants ou touchés par un conflit, mettent en garde ces experts.

    L’OMS a regretté la violence entourant les campagnes de vaccinations au Nigeria et au Pakistan, où le vaccin est accusé par des personnalités religieuses et politiques de contenir du porc, impropre à la consommation selon l’Islam, ce qui alimente la rumeur d’un complot occidental pour stériliser les musulmans..

    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/maladie-polio-eradication-vue-association-deux-vaccins-54986/#xtor=EPR-17-%5BQUOTIDIENNE%5D-20140826-%5BACTU-Polio-:-une-eradication-en-vue-avec-l-association-de-deux-vaccins%5D

     

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  • Acide gras linolénique ALA


     

    Les meilleures sources d’acide gras linolénique

     

    Aliments

    Portions

    (g)            

    1

    Huile de lin

    15 ml (1 c. à table)

    7,7 g

    2

    Noix cendrées, déshydratées

    60 ml (1/4 tasse)

    2,7 g

    3

    Graines de lin

    15 ml (1 c. à table)

    2,5 g

    4

    Bernarche du Canada (outarde), viande et peau, rôtie

    100 g (3 ½ oz)

    1,0-1,5 g

    5

    Huile de noix

    15 ml (1 c. à table)

    1,4 g

    6

    Agneau américain, coupes diverses, cuit

    100 g (3 ½ oz)

    1,3 g

    7

    Huile de canola

    15 ml (1 c. à table)

    1,3 g

    8

    Haricots de soya cuits

    250 ml (1 tasse)

    1,1 g

    9

    Boeuf, coupes diverses, cuit

    100 g (3 ½ oz)

    1,1 g

    10

    Huile de germe de blé

    15 ml (1 c. à table)

    1,0 g

    11

    Huile de soya

    15 ml (1 c. à table)

    0,9 g

    12

    Noix de Grenoble déshydratées

    15 ml (1 c. à table)

    0,7 g

    13

    Tofu nature, ferme, (préparé avec sulfate de calcium)

    100 g (3 ½ oz)

    0,6 g

    14

    Graines de soya rôties

    60 ml (1/4 tasse)

    0,5 g

    15

    Fromage Roquefort (bleu)

    50 g (1 ½ oz)

    0,4 g

    16

    Haricots de soya rôtis à sec

    60 ml (1/4 tasse)

    0,4 g

    17

    Pacanes rôties dans l’huile ou à sec

    60 ml (1/4 tasse)

    0,3 g

    18

    Graines de radis germées

    250 ml (1 tasse)

    0,3 g

    19

    Noix de pins (pignons), déshydratées

    60 ml (1/4 tasse)

    0,2-0,3 g

    20

    Beurre non salé

    15 ml (1 c. à table)

    0,2 g

    Choix des aliments : voir nos critères

    Vos besoins quotidiens en acide gras linolénique

                              

    Apport suffisant (AS)

    Bébés 0-6 mois

    0,5 g

    Bébés 7-12 mois

    0,5 g

    Bébés 1-3 ans

    0,7 g

    Enfants 4-8 ans

    0,9 g

    Garçons 9-13 ans

    1,2 g

    Filles 9-13 ans

    1,0 g

    Garçons 14-18 ans

    1,6 g

    Filles 14-18 ans

    1,1 g

    Hommes 19-50 ans

    1,6 g

    Femmes 19-50 ans

    1,1 g

    Hommes 50 ans et +

    1,6 g

    Femmes 50 ans et +

    1,1 g

    Femmes enceintes

    1,4 g

    Femmes qui allaitent

    1,3 g

     

     http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=acide_gras_linolenique_ala_nu

     

    Important

     

     

    Pour plus d’information concernant l’apport suffisant en acide gras linolénique (ALA), consulter la fiche Acides gras essentiels (oméga-3 et oméga-6).

     

     

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  • Voir le document  Les règles douloureuses (dysménorrhée)

     

     

    Une nouvelle perspective se présente aux femmes en âge de procréer : avoir ou pas des menstruations. Mais les menstruations sont-elles nécessaires? Quels avantages aurait-on à les supprimer? Cet article présente différents points de vue sur l’impact que peut avoir la suppression des règles sur la santé des femmes.

     

    L'automne dernier, l'hebdomadaire américain TIME disait d'un produit appelé Seasonale®1 que c'était l'une des inventions les plus chouettes de l'année (« coolest inventions »). Accessible sur ordonnance, le boîtier Seasonale® contient 84 pilules contraceptives à prendre quotidiennement suivies de sept pilules inertes — un programme qui permet à l'utilisatrice de surseoir à ses menstruations pendant 12 semaines.

    Bien que la compagnie pharmaceutique ait orchestré la mise en marché de son produit de façon telle qu'on ait pu croire à une grande découverte, le phénomène n'est pas nouveau : depuis l'avènement de la pilule contraceptive il y a plus de 40 ans, les femmes savent qu'elles peuvent retarder leurs menstruations tant qu'elles prennent une pilule active par jour. Plusieurs en ont profité à l'occasion, au moment de vacances ou de compétitions sportives, par exemple. Certaines ont même, avec l'aval de leur médecin, pratiqué la pilule en continu sur de longues périodes.

    La systématisation de cette pratique grâce à Seasonale® — une seule période de menstruation par trois mois, soit quatre par année — a, évidemment, soulevé plusieurs questions, dont la plus sensationnelle : « Les menstruations sont-elles nécessaires? ».

    « Les menstruations sont-elles nécessaires? »

    Il n'y a pas de « nécessité physiologique » pour qu'une personne sous anovulants ait ses règles, nous confirme Dre Sylvie Dodin2, professeure au Département d'obstétrique et gynécologie de l'Université Laval. « De toute façon, les menstruations provoquées à l'arrêt des pilules sont purement artificielles. Dans un cycle menstruel classique, les menstruations sont déclenchées pour décaper l'utérus quand la fécondation n'a pas eu lieu. Mais comme les anovulants empêchent l'ovulation et l'épaississement de l'utérus, le saignement qui survient lorsqu'on cesse la prise de pilules actives ne remplit plus cette fonction. » D'ailleurs, la norme établie au départ des 7 pilules inertes sur 21 actives n'avait pour rôle que de donner l'impression aux femmes que tout se déroulait « comme d'habitude ».

    Il existe quand même trois arguments s'opposant à la suppression des menstruations.

    • Premièrement, le saignement menstruel donne de l'information sur le métabolisme. D'une part, l'absence de saignement (ce qu'on appelle l'aménorrhée) peut signaler un problème de santé sous-jacent plus grave, tels un trouble alimentaire ou une maladie endocrinienne. Les caractéristiques du flot sanguin (couleur, odeur, abondance) sont également révélatrices.
    • Deuxièmement, les règles ou leur absence demeurent le meilleur moyen pour une femme de savoir si elle est enceinte ou pas; sans elles, une grossesse peut rester non diagnostiquée pendant quelques mois. On s'inquiète particulièrement des dangers que cela représente pour les jeunes filles.
    • Troisièmement, certains médecins affirment que les menstruations constitueraient un « système de nettoyage », permettant notamment d'éliminer les excès de fer; par conséquent, leur suppression serait dommageable3. Cette objection est peu fréquente. (Malheureusement, elle évoque aussi une idée antique et durable selon laquelle le sang menstruel serait chargé de déchets et la femme menstruée, impure.)

    Des menstruations par centaines

    À l'opposé, des médecins n'hésitent pas à dire que le nombre très élevé de périodes de menstruations que connaissent les Occidentales aujourd'hui serait désavantageux pour leur santé. Car si les femmes qui mettent plusieurs enfants au monde et les allaitent longuement peuvent ne connaître qu'une centaine de menstruations durant leur vie, ce nombre passe facilement à 450 ou plus pour celles qui n'ont qu'un enfant. Le Dr Elsimar Coutinho, lui aussi professeur de gynécologie et d'obstétrique, a même affirmé dans son livre Is Menstruation Obsolete?4 que ce processus mensuel est inutile et malsain (« unhealthy ») parce qu'il provoque d'innombrables problèmes physiques et psychologiques.

    Il est vrai que pour un nombre important de femmes, les menstruations sont particulièrement douloureuses ou affaiblissantes. Il faut également compter celles qui souffrent des différentes manifestations du syndrome prémenstruel (SPM), et parfois de périodes dépressives. Dans leurs cas, la réduction du nombre de menstruations représente un soulagement majeur. Mentionnons également que des chercheurs ont émis l'hypothèse qu'une réduction de la fréquence des menstruations et des ovulations pouvait réduire les risques de cancers du sein, de l'endomètre et des ovaires.

    Mais de là à déclarer, comme le fait le Dr Coutinho, que les menstruations sont « un gaspillage de ressources » et devraient être supprimées chez toutes les femmes… Bien évidemment, celles et ceux qui s'opposent à une médecine mécaniste s'insurgent.

    « C'est une véritable hérésie! », clame l'homéopathe, naturopathe et herboriste Mona Hébert5, qui se spécialise dans le soin des femmes. « Ne pas être menstruée, ce n'est pas normal! Et il faut bien regarder les choses en face : les menstruations provoquées artificiellement lorsqu'on prend la pilule, ce n'est pas normal non plus. Dans toute cette approche, on cherche à régulariser le « féminin », à mettre le corps des femmes dans une boîte standard pour qu'il fonctionne rondement. Je crois que se priver de menstruations entraîne des répercussions négatives dans plusieurs aspects de notre vie, car le cycle menstruel a un sens et il est utile aux femmes, tant psychiquement que physiquement. »

    Plus d'hormones, plus de danger?

    L'autre question soulevée par la pilule en continu concerne la quantité additionnelle d'hormones ingérées : « Est-ce dangereux pour la santé? ». On sait que de nombreuses hypothèses scientifiques voient dans la consommation excessive d'hormones une des causes de l'accroissement des maladies contemporaines, dont les maladies auto-immunes et certains cancers. Or, prendre des anovulants en continu représente une consommation additionnelle pouvant aller jusqu'à 30 %.

    Et si on supprimait les menstruations?

     

    Mona Hébert fait remarquer comment les « bonnes » raisons de prendre des hormones ne cessent de s'additionner. « Permettre la contraception a été une excellente raison mais, pour ça, il y a d'autres moyens moins nocifs, dont ceux qui s'adressent aux hommes. Depuis, s'est rajouté le désir de réduire les inconforts de la ménopause, de soigner l'acné et autres problèmes, et maintenant de limiter les menstruations! On sait pourtant que la consommation d'hormones est néfaste pour la santé. Pendant ce temps, les compagnies pharmaceutiques font des milliards. »

     

    Le danger pour la santé de cet excès d'hormones semble impossible à quantifier. En plus, il ne concerne pas que les femmes sous ordonnance : toute la population est affectée par les produits de synthèse libérés dans la nature — dont les oestrogènes évacués par l'urine des femmes sous contraceptifs — qui se retrouvent dans la chaîne alimentaire. « Une fois ingérées bien malgré nous, ces substances agissent comme un cocktail explosif d'hormones et donnent des signaux perturbateurs à notre système endocrinien, soutient Mona Hébert. Pire, l'impact se transmet génétiquement à nos descendants. »

    Dre Dodin s'inquiète également de cette quantité accrue d'oestrogènes dans le métabolisme féminin. « Les cellules mammaires sont peut-être soumises à trop d'oestrogènes. » Elle fait également remarquer que, tant dans un cycle normal que dans celui qui est réglé par des anovulants, il y a toujours quelques jours où le niveau d'oestrogènes auquel est exposé le tissu mammaire est beaucoup plus faible (début du cycle menstruel ou semaine sans anovulants). « Peut-être que cette pause est nécessaire. On ne le sait pas. »

    À notre connaissance, la seule recherche scientifique sur les anovulants en continu a été menée auprès de 1 400 femmes sur une période d'un an avec le produit Seasonale® en cycle de 91 jours. Elle n'a révélé aucune augmentation des risques pour la santé par rapport à la prise conventionnelle d'anovulants du même type par cycle de 28 jours6.

    Prudence

     

    Selon Dre Sylvie Dodin, il faut regarder chaque situation individuellement. « Il existe des cas, certainement, où les avantages sont assez importants pour justifier la prise d’anovulants en continu : quand les menstruations sont très irrégulières, à l'approche de la ménopause par exemple — bien qu'on ne mesure pas encore bien les effets à long terme des anovulants chez les femmes de plus de 40 ans. On parle également de cas où les menstruations sont très difficiles ou quand la personne se retrouve dans un contexte contraignant, comme lors d’une randonnée dans le désert… ». Elle-même n'hésite pas à recommander la prise d’anovulants en continu à l'occasion, mais généralement pour de courtes périodes.

     

    Le produit Seasonale® n'a été autorisé par l'agence américaine Food and Drug Administration qu'en septembre 2003 et, au moment d'écrire ces lignes, il n'était pas encore disponible au Canada ou en France. Auparavant, la pratique de la pilule contraceptive en continu n'était pas tellement répandue. Nous n’avons donc pas, d’après l’avis de Dre Dodin, le recul nécessaire pour savoir si la suppression des menstruations pourrait entraîner des problèmes à moyen ou long terme. « Et nous n'aurons pas ce recul avant au moins 10 ou 15 ans », croit-elle.

    Par contre, on sait que tous les effets secondaires habituels des anovulants se produisent aussi, évidemment, avec la prise en continu. Ils incluent, rappelons-le, un risque très faible d'athérosclérose, d'attaques cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux.

    Si l'American College of Obstetricians and Gynecologists n'a pas officiellement pris position sur Seasonale, le National Women's Health Network, un organisme américain indépendant, a émis un avis selon lequel il soutenait l'accessibilité aux pilules contraceptives à cycle étendu pour les femmes qui le désiraient7, tout en insistant sur la nécessité de prendre une décision réfléchie. Les rédactrices de l'avis prennent la peine de préciser : « La discussion entourant la décision de prendre des anovulants en continu ne doit exagérer ni la nécessité médicale de cette option, ni ses bénéfices, quels qu'ils soient. Il ne faut surtout pas laisser croire qu'une réduction des menstruations est bénéfique pour la santé, parce que la recherche ne soutient rien de tel. Et il ne faut pas, non plus, transmettre aux jeunes filles une perception négative des menstruations et du cycle féminin. »

     

    Pour en savoir plus

    Site des Laboratoires Barr, fabricant de Seasonale® : www.barrlabs.com

    Museum of Menstruations and Women’s Health : www.mum.org

    O'Grady Kathleen. Review Essay of the book Is Menstruation Obsolete? How Suppressing Menstruation Can Help Women Who Suffer from Anemia, Endometriosis, or PMS, Museum of Menstruation and Women's Health Web Site. www.mum.org/ismenob.htm

     

    Recherche et rédaction : Lucie Dumoulin
    Le 22 mars 2004

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Notes :

    1. Comme tous les anovulants, Seasonale® contient des progestatifs et des oestrogènes; également susceptible de provoquer l'arrêt des menstruations, le Depo-Provera® n'est pas un anovulant et son utilisation n'entraîne pas les mêmes phénomènes.
    2. Dre Sylvie Dodin, professeure au Département d'obstétrique et gynécologie, Université Laval; gynécologue-obstétricienne, Hôpital Saint-François d'Assise (CHUQ); titulaire de la chaire Lucie et André Chagnon pour l'avancement d'une approche intégrée en santé. Entretien réalisé le 16 mars 2004.
    3. Doctissimo. Santé, La contraception - Vos règles quatre fois par an, Doctissimo. [Consulté le 18 mars 2004]. www.doctissimo.fr
    4. Coutinho Elsimar Dr. Is Menstruation Obsolete? How Suppressing Menstruation Can Help Women Who Suffer from Anemia, Endometriosis, or PMS, Oxford University Press, Royaume-Uni, 1999.
    5. Mona Hébert, homéopathe, naturopathe et herboriste, auteure du recueil La Médecine des femmes - Une vision naturelle de la santé au féminin, éd. du Roseau, Canada, 2003. Entretien réalisé le 16 mars 2004.
    6. Anderson FD, Hait H. A multicenter, randomized study of an extended cycle oral contraceptive.Contraception. 2003 Aug;68(2):89-96.
    7. National Women's Health Network. Publications, Fact sheets – Seasonale (Septembre 2003),NWHN. [Consulté le 18 mars 2004]. www.womenshealthnetwork.org/seasonale.htm

     

    http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/ArticleInteret.aspx?doc=menstruations_perspectives_dumoulin_l_2004_pm

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    • La première patch pompe à insuline, sans tubulure
    • Le Pod: petit, léger et étanche
    • Intuitive et facile d’utilisation
    • Insertion de la canule souple automatisée et presque indolore
    • Lecteur de glycémie intégré

    Le mylife OmniPod constitue une nouvelle forme inédite de thérapie par pompe à insuline. Il s’agit d’un système ne comprenant que deux éléments : le Pod et le PDM (Personal Diabetes Manager).

    Le petit Pod compact représente le coeur du système : il combine réservoir d’insuline, ensemble de perfusion et pompe en une seule unité. Collé directement sur la peau, il alimente le patient en insuline pour une durée allant jusqu’à trois jours sans ensemble de perfusion.

    Sans fil, le Pod est commandé à partir du PDM, qui fait également fonction d’indicateur de glycémie.

    OmniPod est une marque déposée d’Insulet Corporation.

    http://fr.mylife-diabetescare.ch/mylife-omnipod-presentation.html?utm_source=mylife+Diabetescare

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  • Cette recette se compose de feuilles de brick et de chèvre frais aromatisé aux herbes de Provence. Si l'on souhaite éviter la cuisson en friture, il est possible de les faire cuire au four pendant 10 minutes à 180 °C. 

    Ingrédients (pour 4 personnes) :

    1 paquet de 10 feuilles de brick 
    1 bûche de chèvre frais
    Herbes de Provence
    Huile pour friture

    Préparation :

    • Couper chaque feuille de brick en deux. Découper le fromage de chèvre en 8 rondelles. Déposer une rondelle de chèvre au centre de chaque demi-feuille de brick. Saupoudrer d’herbes de Provence. Replier pour doubler la feuille.
    • Dans une poêle, mettre un fond d’huile. Lorsque l’huile est chaude, y placer les feuilles de bricks farcies, les faire cuire sur les deux faces environ 10 minutes.
    • Les poser sur du papier absorbant avant de laisser refroidir.
    • Les placer ensuite au frais dans une boite hermétique.


    Valeur nutritionnelle par personne : Protéines : 15,5 g - Lipides : 22 g - Glucides :   24 g - soit  356 kcal

    Équivalence (pour m’aider à l’intégrer dans ma ration) : 50 g de pain, 150 g de pâtes cuites.

    Crédit photo : © M.studio - Fotolia.com

     

    Auteur : Nicole Kucharski
    Diététicienne nutritionniste diplômée
    Site internet

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  • Par: rédaction 
    4/08/14 - 16h57  Source: Belga
      © thinkstock.

    Les premières poires limbourgeoises ont fait leur apparition dans les magasins grâce aux conditions météorologiques exceptionnellement favorables. Les poires ont deux à trois semaines d'avance, a-t-on appris lundi lors d'une conférence de presse à Borgloon. La taille et la qualité des poires, de même que leur grand volume, ont battu des records. Les premières poires sont des Corina, une variété mutante de la poire Conférence, qui arrivent généralement à maturité trois semaines plus tôt.

    La poire Corina est cultivée sur une surface de 100 hectares environ par 38 agriculteurs limbourgeois. Ces poires sont vendues en Belgique et aux Pays-Bas et sont exportées par Bel Export en Grande-Bretagne et en Scandinavie. 1,6 million de kilos de cette poire sont prévus.

    D'ici trois semaines, les poires Conférence seront disponibles à la consommation. 300 millions de kilos sont attendus; un véritable record. 

    Grâce au conditions météorologiques clémentes accompagnées de pluies suffisantes, de gel limité et de jours chauds, la récolte de poires est importante et les fruits sont juteux. La production totale belge devrait être supérieure de 8% cette année.

     

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1524/Cuisine/article/detail/1980111/2014/08/04/Les-nouvelles-poires-exceptionnellement-grandes.dhtml

     

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  •  Selon une étude publiée dans la revue Nature, la concentration de mercure serait anormalement élevée dans les eaux profondes d'Atlantique du Nord ! Une fois dans l'eau, ce métal est absorbé dans l'organisme du poisson qui se retrouve après dans nos assiettes. Au cours de plusieurs expéditions, les chercheurs ont analysé les eaux des océans Arctiques, ceux du Sud, ainsi que le Pacifique et l'Atlantique."La concentration globale de mercure a augmenté de 150% et le niveau de mercure a triplé à la surface des eaux", écrit l'équipe de scientifiques. Selon eux, cela serait principalement dû à la pollution humaine et industrielle.

    Des risques de troubles neurologiques

    A forte dose, le mercure peut s'avérer toxique pour le système nerveux des humains . Une étude rapportée par l'ANSES a démontré que des personnes ayant consommé des poissons contaminés au mercure ont été atteints de troubles neurologiques.

    Y-a-t-il un risque sanitaire en France ?

    Depuis ces découvertes inquiétantes, l'ANSES a mis en place un système "pour évaluer le risque sanitaire lié à la consommation de poissons contaminés par le mercure." Sur son site l'agence en conclut que "la consommation de poissons ne présente pas de risque pour la santé." Néanmoins, elle recommande pour les femmes enceintes et allaitantes "de limiter leur consommation de poissons susceptibles d'être fortement contaminés à 150g par semaine. Et 60g par semaine pour les enfants de moins de 30 mois."

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  • La fin de l'été et l'automne sont les saisons de cueillette de champignons, mais peut-être avez-vous peur de vous tromper et d'en cueillir des vénéneux ? Ce dossier est fait pour vous.

    Les champignons : apprendre à les reconnaître, les cueillir, les cuisiner 

    Cueillir les champignons pour se préparer de savoureux petits plats - C. Hochet - Rustica.

    Reconnaître les champignons

    Chapeau, lamelle, pied, chair, volve… Le champignon a des traits caractéristiques qu'il est important de connaître avant de se lancer : c'est grâce à eux que vous ferez la différence entre une coulemelle ou une lépiote déguenillée, par exemple. Pour cela, étudiez le schéma dans Comment identifier les champignons.
    Une fois l'anatomie du champignon intégrée, munissez-vous de paniers et couteaux, et lancez-vous, en gardant à l'esprit quelques règles de bon sens.

    Les champignons stars

    Voici une sélection des champignons les plus faciles à rencontrer et à identifier, et les plus appréciés en cuisine. Vous les trouverez en forêt, en lisière des bois, dans les près… Chaque fiche vous en donne une description précise, vous indique où les trouver exactement et à quelle période – qui peut varier selon la région –  et vous avertit s'il a un "faux-frère" toxique.

    Et si vous vous sentez une âme de chercheur passionné, partez à la recherche de 7 espèces étonnantes et comestibles.

     

    Que faire des champignons ?

    De bons plats bien sûr ! Pour cela, trouvez l'inspiration dans nos recettes à base de champignons. Et si votre cueillette a dépassé toutes vos espérances, que tous les repas d'ici Noël paraissent ne pas y suffire et que vous avez peur de faire une overdose… suivez nos méthodes de conversation des champignons.



    Par Marie-Alix de LA TAILLE  

    http://www.rustica.fr/articles-jardin/biodiversite/champignons-apprendre-a-reconnaitre-cueillir-cuisiner,5262.html

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