• Des pêcheurs au large de Gruissan (Aude). A la différence de l’Atlantique, la Méditerranée n’est pas soumise à des quotas par espèce de poissons.Des pêcheurs au large de Gruissan (Aude). A la différence de l’Atlantique, la Méditerranée n’est pas soumise à des quotas par espèce de poissons. ERIC CABANIS / AFP

    Le diagnostic de la Commission européenne sur les populations de poissons en Méditerranée ne laisse planer aucun doute sur l’état déplorable du malade. A l’ouest, entre les côtes espagnoles et la mer Tyrrhénienne, 96 % des stocks sont surexploités. Les pêcheurs européens attrapent en moyenne six fois plus de merlu, de rouget, de merlan bleu ou de baudroie qu’il faudrait pour que ces espèces aient une chance de se reproduire et de se maintenir durablement. A l’est, autour de la Crète et de Chypre, 91 % des populations de poissons sont pressurées au-delà du raisonnable. Le pire étant les zones centrales, où se retrouvent les bateaux de pêche de tous les pays riverains.

    Lire aussi : La surpêche et le déclin des ressources ont été largement sous-estimés

    Même si les données manquent pour évaluer de nombreux stocks de poissons, les quelques chiffres connus – qui ne sont pas contestés – sont suffisamment alarmants pour susciter un sursaut de dernière heure. Les mardi 9 et mercredi 10 février s’est tenu à Catane en Sicile un important séminaire sur l’épuisement des ressources en Méditerranée. Organisé par la Commission européenne, il a réuni des scientifiques, des représentants des huit gouvernements européens des pays côtiers et des ONG très mobilisées sur le sujet.

    Depuis 2015, le commissaire européen à l’environnement, aux affaires maritimes et à la pêche, le Maltais Karmenu Vella, alerte sur la situation de la Méditerranée qu’il juge « préoccupante ». « J’espère que les Etats membres partageront l’ambition de la Commission de faire bouger les choses », a-t-il lancé en ouverture d’une rencontre censée marquer le début d’une reprise en main, puis entraînerdans le mouvement les autres pays bordant la Méditerranée.

     

    Le point de non-retour

    Ces dernières années, l’Europe, occupée à faire aboutir sa réforme des règles commune de la pêche, a systématiquement renvoyé à plus tard la question de cette mer à la biodiversité vulnérable, en partie fermée, et considérée comme un espace à part où les règles parfois tatillonnes de Bruxelles semblaient ne pas pouvoir s’appliquer. Pourtant l’objectif affiché de cette politique est d’en finir avec la surpêche, autrement dit de ne plus dépasser le point de non-retour de régénération de chaque espèce, appelé « rendement maximum durable » (RMD), et ce dans toutes les eaux européennes au plus tard en 2020.

    Alors que plusieurs populations de poissons donnent des signes de redressement dans l’Atlantique, la dégradation s’accélère au sud. A peine 4 % des stocks principalement pêchés par des navires de lUnion européenne en Méditerranée et dans la mer Noire s’approcheraient du fameux RMD selon la Commission. Le cas du thon rouge est trompeur : s’il se porte mieux, c’est que sa capture est contingentée par des accords internationaux âprement discutés.

    Lire aussi : Les thons victimes d’un engin de pêche redoutable

    Pour le reste, à la différence de l’Atlantique, la Méditerranée n’est pas soumise à des quotas par espèce, mais il y est officiellement tenu compte de l’« effort de pêche » : un calcul global qui intègre le nombre de jours passés en mer, des hommes à bord, de la quantité et de la puissance des bateaux… Un système que les ONG estiment insuffisant, faute de contrôles.

    Lire aussi : La Méditerranée est proche du « burn-out »

    En épluchant les relevés du Comité scientifique, technique et économique pour les pêches qui fournit la Commission en statistiques, la coalition d’ONG et de consultants spécialisés, MedReAct, a ainsi repéré quelques cas accablants. Dans l’Adriatique, on a pêché 5,3 fois trop de merlus en 2012 par rapport au RMD ; 2,3 fois trop de sardines et 2,1 fois trop d’anchois en 2013. Du côté de Malte et de la Sicile, on a le filet quatre fois trop lourd sur le rouget barbet. Les records dans les eaux du nord de l’Espagne et du Golfe du Lion surpassent tout : on y attrape presque dix fois trop de merlus et de merlans bleus !

    « Des pratiques pareilles n’existent nulle part ailleurs en Europe, commente Stephan Beaucher, l’un des porte-paroles de MedReAct. Dans l’Atlantique, un taux de surpêche de 1,5 est déjà considéré comme grave ! Là, c’est le signe que tout le monde fait ce qu’il veut. » Résultat : les tonnages de capture débarqués déclinent depuis les années 1990. Le nombre de bateaux diminue, celui des professionnels aussi, d’autant que la concurrence des pêcheurs dits de loisir ne cesse d’augmenter. « Il y avait 27 chalutiers à Sète il y a sept ans, il n’y en a plus que seize », souligne Stéphan Beaucher.

    Un quart de chalutiers en moins

    « Nous avons réduit le nombre de chalutiers de 25 % en cinq ans et limité à 200 le nombre de jours de pêche par an, établi des zones restreintes pour favoriser la reproduction, précise le directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture françaises, Frédéric Gueudar-Delahaye. Nous réfléchissons à de nouvelles règles qui pourraient s’appliquer à tous les métiers de la pêche et tous les types de poissons à la fois. Mais nous avons d’abord besoin de définir avec les scientifiques lesquelles s’avèrent les plus efficaces, afin de ne pas avoir un effet drastique sur un secteur qui représente plusieurs centaines d’emplois. »

    L’un des objectifs de la rencontre de Catane est de lancer des processus de rapprochement entre les actions des Etats membres et les propositions de la Commission européenne. Celle-ci suggère de mettre en place deux premiers plans pluriannuels de gestion à l’ouest de la Méditerranée pour les merlus, rougets de roche, soles, crevettes et langoustines et pour la sardine et l’anchois dans l’Adriatique. « Il nous reste des marges de manœuvre, admet Frédéric Gueudar-Delahaye. Seulement, la ressource halieutique ne tient pas qu’à la pression des pêcheurs, le problème dépend aussi de la qualité des eaux, des explorations des industries extractives et de toute une série d’activités en mer. »

     

     

    http://www.lemonde.fr/ressources-naturelles/article/2016/02/10/mobilisation-contre-la-surpeche-en-mediterranee_4862918_1652731.html

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  • Ophtalmologues : les Français attendent 85 jours pour un rendez-vous

    Le problème des délais d'attente pour un rendez-vous ophtalmologique n'est pas nouveau. Mais d'après une nouvelle enquête, ils ne cessent de s'allonger. 

    Ophtalmologues : les Français attendent 85 jours pour un rendez-vous

     

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  • LE DIABÈTE UN MODE DE VIE À DÉCOUVRIR 2E ÉDITION.

    Ce Site a été créé spécialement pour aider tous les diabétiques du monde entier, que vous soyez diabétique 

    Merci à André Gaudreau  (AndréPositif) un ami canadien que j'ai eu le plaisir de rencontrer à Bruxelles chez moi et à l'association belge du diabète. Une belle journée.

    http://andrepositif-fr.over-blog.com/2016/02/voici-une-video-qui-peut-aider-les-diabetiques-de-type-2-a-accepter-leur-diabete.html?

     

     

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  • Se passer de l’expérimentation animale, c’est possible ! Des chercheurs américains viennent d’utiliser avec succès une méthode reconnue comme alternative à la vivisection. 30millionsdamis.fr fait le point.

    © Yaroslav Pavlov - Fotolia.com

    Preuve supplémentaire que les tests sur les animaux peuvent être remplacés : des chercheurs américains de l'Institut national de la santé de Bethesda ont fait état de la réussite d’une de leurs études qui utilise des cellules humaines pour définir le niveau de toxicité de composés chimiques (Publiée le 26/01/2016 dans la revue Nature Communications).

    Ces chercheurs ont étudié l'effet de plus de 10.000 composés chimiques tels que des pesticides, des produits chimiques industriels, des additifs alimentaires et des médicaments sur des cellules. Disposant ainsi de près de 50 millions de données, ils les ont combinées avec les caractéristiques des produits chimiques pour définir des modèles mathématiques reliant composés chimiques et effets sur la santé.

    Les résultats obtenus grâce à leurs modélisations ont été comparés à ceux précédemment obtenus à l’occasion d’essais sur des animaux ou à des expositions d'êtres humains. Les chercheurs ont pu observer que les résultats correspondent, ce qui fait de ce mode opératoire une véritable alternative à l'expérimentation animale ! « Ce qui est intéressant ici, c'est que l'étude comparative a été réalisée à une très grande échelle, sur un large éventail de composants. Cela confirme que les résultats émanant de cellules humaines sont toujours plus intéressants car ils donnent une réponse adaptée à notre espèce (l'humain) alors qu'environ 80 % des tests sur animaux dans le cadre de la toxicologie ne se confirment pas lors du passage à l'humain. » note Arnaud Gavard, porte-parole de l'association Pro Anima.

    LES MÉTHODES ALTERNATIVES SONT AU POINT

    En Europe, 11,5 millions d'animaux sont utilisés chaque année pour des expérimentations dont 11 % d'entre eux sont dédiés aux tests de toxicologie. Si l’on poursuit la vivisection sans recourir aux méthodes substitutives « il a été calculé qu’il faudrait sacrifier 54 millions d’animaux pour ces tests durant la prochaine décennie » indique Florence Burgat, philosophe.

    Pourtant, de nombreuses méthodes substitutives existent et sont efficaces. C’est le cas de la toxicogénomique (dont on parle ici), de la bio-ingénierie ou encore de l’imagerie médicale…
    Depuis quelques années, la Fondation 30 Millions d’Amis finance par exemple le test Valitox®, programme de recherche toxicologique initié en 2007 avec Pro Anima. Ce test utilise la technique de fluorescence qui crible de rayons lumineux des cellules humaines pour déceler l’éventuelle toxicité aiguë d’une substance.

    La Fondation 30 Millions d’Amis lutte aussi pour mettre fin au calvaire des animaux utilisés pour l’expérimentation en coopération avec le GRAAL, en recueillant des animaux rescapés des laboratoires.

    http://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/10005-experimentation-animale-des-tests-toxicologiques-sur-des-cellules-sont-un-succes/?

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  • On entend souvent parler de carences mais rarement de celles en magnésium. Elles sont pourtant nombreuses et rares sont les personnes à en connaître les meilleures sources de magnésium ! Voici 10 aliments riches en magnésium, ce nutriment essentiel au bon fonctionnement de l’organisme, et notamment de la fonction cardiaque.

    Nos besoins quotidiens en magnésium

    Nos besoins quotidiens en magnésium

    Bébés 1-3 ans : 80 mg / jour
    Enfants 3-8 ans : 130 mg / jour
    Enfants 9-13 ans : 240 mg / jour
    Garçons 14-18 ans : 410 mg / jour
    Filles 14-18 ans : 360 mg / jour

    Hommes 19-30 ans : 400 mg / jour
    Hommes 31 ans et + : 420 mg / jour

    Femmes 19-30 ans : 310 mg / jour
    Femmes 31 ans et + : 320 mg / jour

     

    Des taux de magnésium difficile à mesurer

    Il n’est jamais évident de savoir si on manque de magnésium car une prise de sang ne suffit pas à le diagnostiquer. Le taux de magnésium qui circule dans le sang n’est pas représentatif des réserves réelles de l’organisme. Autrement dit, des taux adéquats peuvent masquer de vraies déficiences.

     

    Le bigorneau pour faire le plein de magnésium

    Le bigorneau pour faire le plein de magnésium

    Les bigorneaux, appelés parfois « borlicocos » au Québec, sont des petits escargots de mer dont la coquille, brun-vert ou noire, termine en pointe. Ils représentent une source exceptionnelle de magnésium puisqu’une portion de 100 g (soit environ 80 pièces) suffit à couvrir la totalité des besoins quotidiens chez l’homme ou la femme.

    100 g de bigorneaux : 400 mg de magnésium

    Cuisson : Ils nécessitent une cuisson brève mais intense. On conseille de les mettre dans une casserole d’eau portée à ébullition, d’attendre 6 minutes puis de les laisser refroidir hors du feu. Ils se mangent tièdes ou froids selon votre préférence, sur une tartine de pain beurré ou directement à l’épingle

    Les haricots et leur forte teneur en magnésium

    Les haricots et leur forte teneur en magnésium

    Très économiques, les haricots secs constituent des sources importantes de protéines et de fibres alimentaires, ce qui leur permet de fournir rapidement une sensation de satiété. De plus, ils regorgent de minéraux, comme le fer mais aussi le magnésium : une portion de 200 grammes suffit à couvrir le quart des besoins quotidiens en magnésium chez l’homme ou la femme.

    200 g de haricots secs : 100 à 120 mg de magnésium

    Cuisson : Les haricots ont besoin d’être trempés avant d’être cuits afin de faciliter leur digestibilité. Pour cela, il suffit de les faire tremper la veille dans de l’eau froide (environ 8 heures), de les égoutter, de les rincer puis de les plonger dans une casserole d’eau portée à ébullition.
    35 minutes : pour une cuisson ferme, idéale pour une salade..
    45 minutes : pour un ragoût ou un accompagnement.
    50 minutes : pour une soupe ou une sauce.

    Recette : Soupe à la betterave et aux haricots

     
     

    Les amandes, savoureuses et rassasiantes

    Les amandes, savoureuses et rassasiantes

    Entières ou effilées, natures ou dorées au beurre, les amandes constituent une collation extrêmement nutritive qui agit rapidement sur la satiété (= sensation de ne plus avoir faim). Outre leur forte teneur en antioxydants, elles se révèlent particulièrement riches en magnésium : 36 grammes d’amandes (soit environ une trentaine d’unités) couvrent un quart des besoins recommandés.

    36 grammes d’amandes (1/4 tasse) : 97 à 107 mg de magnésium

    De nombreuses personnes limitent leur consommation en amandes (et en oléagineux de manière générale) du fait de leur forte teneur en calories (30 g d’amandes correspond à 200 calories). Pourtant, plusieurs études ont montré qu’une consommation régulière de fruits à écale n’était pas liée à une augmentation du poids corporel1-2, du fait d’une augmentation de la satiété et d’une diminution de l’absorption des graisses.

    Conservation : Les amandes sont susceptibles de rancir facilement, n’en achetez qu’en petites quantités à la fois et placez les dans le réfrigérateur.

    voir la suite sur : 

    http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=10-aliments-riches-en-magnesium-p4

     

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  • sport_hiver

    Infections, fatigue… Afin d’éviter les petits maux de l’hiver, il est nécessaire d’adopter une alimentation adaptée pour supporter les besoins de l’organisme lors de l’activité sportive. Parce que le froid ne doit pas être un frein à la course à pied et que l’hiver ne doit pas avoir le dernier mot, découvrez nos recommandations nutritionnelles pour rester en pleine forme tout l’hiver et affronter les basses températures !

    Avant la course à pied

    On ne saute aucun repas
    L’alimentation d’un sportif doit apporter un maximum dénergie. Sous l’effet du froid, le métabolisme de base augmente car on dépense davantage d’énergie pour maintenir la température corporelle. L’organisme a donc besoin d’être correctement nourri c’est la raison pour laquelle vous ne devez pas sauter de repas.

    On ne mange pas plus qu’à l’accoutumé
    Du fait de la thermorégulation de l’organisme, les besoins énergétiques sont plus importants l’hiver que le reste de l’année. Évitez toutefois d’augmenter vos apports caloriques par temps froid car vous risqueriez de stocker des kilos superflus et tout le monde sait à quel point il est difficile de s’en débarrasser. L’objectif pour tout sportif qui se respecte est de minimiser sa prise de masse grasse. L’idée est donc de faire le choix de la qualité plutôt que celui de la quantité.

    On opte pour des repas sains et équilibrés
    Pour résister aux agressions hivernales, boostez vos défenses immunitaires en consommant des fruits et légumes gorgés de vitamines et riches en anti-oxydants. De plus, leur apport en fibres permet d’équilibrer le transit et leur richesse en éléments alcalins permet de rééquilibrer l’équilibre acido-basique qui a tendance à fléchir du côté acide pendant l’effort. Augmentez également la part de glucides complexes à assimilation lente (féculents et légumineuses) de manière à obtenir de l’énergie au long cours. De plus, entretenez votre masse musculaire en lui apportant une part de protéines animales à chaque repas (viande, poisson,oeuf). Enfin, les acides gras essentiels permettent de stocker de bonnes calories productrices de chaleur. Mais comme l’organisme ne sait pas les fabriquer lui-même, apportez-en lui en consommant de l’huile de colza ou des fruits oléagineux (noix, amande, noisette…).

    On mise sur les collations
    Si votre séance est programmée trop longtemps après votre repas précédent, prenez une petite collation une heure avant votre course de manière à réajuster vos besoins énergétiques sans pour autant perturber votre digestion. L’idéal ? Une compote, un riz au lait, un yaourt, une poignée de fruits secs, un fruit frais ou encore une tranche de pain avec du miel !

    Pendant la course à pied

    On s’hydrate
    L’été, les températures élevées nous incitent à boire. Mais l’hiver, on n’y pense pas toujours. À cette période de l’année, la respiration d’air froid et sec déshydrate l’organisme. Il est donc essentiel de s’hydrater suffisamment (au moins 1 litre ½ d’eau par jour). Par temps froid, ne sortez pas sans votre boisson d’effort qui doit contenir entre 40 et 60 g de glucides par litre. De plus, pour assurer une bonne assimilation, veillez à ce que votre boisson énergétique ne soit pas trop froide quitte à investir dans un thermos !

    On prend du solide
    Une alimentation pendant l’effort favorise la production de chaleur par l’organisme. À noter que les glucides sont plus efficaces que les graisses ou les protéines en raison de la vitesse de leur utilisation par les cellules musculaires et cérébrales. Gorgés de vitamines et de minéraux, les fruits secs sont nos alliés en période de grands froids. vous pouvez également vous autorisez un petit carré de chocolat. Riche en magnésium, le chocolat noir aide à combattre la fatigue. Rien de tel pour remédier aux baisses de régime !

    Et vous, quels aliments privilégiez-vous en hiver, pendant vos entraînements ? N’hésitez pas à partager votre expérience avec nous en postant un commentaire en bas de page !

    http://today.wecook.fr/manger-course-a-pied-hiver/

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  • Selon une nouvelle étude réalisée à grande échelle et sur plus de 20 ans par l'université d'Harvard et d' East Anglia dont parle le journal De Morgen, certains fruits et légumes peuvent bel et bien vous faire garder la ligne, voire même vous faire perdre quelques kilos. Quels sont-ils?

     

    Quels sont les fruits et légumes miracles pour perdre du poids?

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  • Soupe gratinée aux chicons et aux crevettes grises

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  • Soupe de saumon aux poireaux

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  • Que faire devant une victime en arrêt cardiaque ?

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    LES GESTES QUI SAUVENT  :

     

    Une victime en arrêt cardiaque doit être prise en charge au plus tôt par les secours spécialisés. L’appel aux secours d'urgence doit être fait le plus tôt possible, juste après avoir reconnu l’arrêt cardiaque.

     

    En présence d'autres témoins, la personne qui s'occupe de la victime doit demander à l’un d’eux d’appeler les secours et d’apporter un défibrillateur pendant qu’il commence aussitôt le massage cardiaque.

     

    En l’absence de témoin, le sauveteur prévient les secours lui-même, va chercher le défibrillateur et revient auprès de la victime pour effectuer les gestes de survie.

     

    APPELER

    Qui appeler ?

    Le 112 (numéro d’appel européen), le 18 (sapeurs pompiers) ou le 15 (SAMU) qui sont interconnectés.

     

    appeller-les-secours

     

    Comment ?

     

    L’appelant doit donner aux services d’urgence les information suivantes :

    • ce qui se passe : « c’est un arrêt cardiaque »
    • l’adresse précise du lieu où se trouve la victime (ville, n°, rue, appartement, maison individuelle, digicode …)
    • le numéro de téléphone d’où il appelle
    • les gestes effectués: « un massage cardiaque est en cours, un défibrillateur est présent ou pas »

    L’appelant doit pouvoir répondre aux questions qui sont posées.

     

    Une fois l'alerte donnée, l’appelant doit attendre les instructions avant de raccrocher. Les services d’urgence peuvent indiquer où se situe le défibrillateur le plus proche et donner des conseils pour réaliser le massage cardiaque.

     

    MASSER

    Débuter  immédiatement  le  massage  cardiaque  en  attendant  la  mise  en  place  d’un défibrillateur.

     

    photo-massage-cardiaque

     

    Le  massage  cardiaque  consiste  à  appuyer  régulièrement  et  fermement  sur  le  thorax d’une victime. Ces mouvements vont faire circuler le sang dans le corps lorsque le cœur ne peut plus le faire lui même.

    • S’assurer que la victime est allongée sur le dos, par terre
    • Se placer à genoux auprès de la victime
    • Dans la mesure du possible, dénuder la poitrine de la victime
    • Placer le talon d'une main (Fig. 1) au centre de la poitrine, strictement sur la ligne médiane, jamais sur les côtes 
    • Placer l’autre main au-dessus de la première
    • Comprimer la poitrine de 5 à 6 cm, avec les bras tendus, coudes non fléchis
    • Relacher immédiatement la pression pour que la paroi remonte (décompression). La poitrine doit reprendre sa dimension initiale après chaque compression
    • Enchaîner les compressions – décompressions à une fréquence régulière de 100 à 120 par minute
    • Les insufflations restent utiles, notamment dans le cas des enfants, des noyés ou d’autres personnes souffrant d’un arrêt cardiaque ayant des causes respiratoires. Même dans le cas d’un arrêt cardiaque primaire s’expliquant par une arythmie, une bonne RCP doit comporter des compressions et des insufflations.
    • Les insufflations doivent interrompre la RCP le moins possible : les deux insufflations doivent être réalisées en cinq secondes (pour interrompre le massage cardiaque externe le moins longtemps possible). Le ratio entre les compressions et la ventilation reste 30:2.
    • Dans tous les cas, mieux vaut un massage cardiaque mal fait que pas de massage du tout. Il est également important de ne pas l'interrompre, d'où l'importance de se faire aider pour pouvoir se relayer.

     

    Poursuivre le massage cardiaque jusqu’à :

    • la pose d’un défibrillateur et entre les éventuels chocs électriques donnés par le défibrillateur
    • le relais par les services de secours ou par un sauveteur plus compétent
    • une réaction de la victime

     

    NB :

    • Si le sauveteur n’est pas seul, il peut se faire relayer en cas de fatigue pour effectuer le massage cardiaque.

     

    massage-cardiaque

     

    DEFIBRILLER

    Lorsqu’une personne est victime d’un arrêt cardiaque, le défibrillateur envoie un choc électrique permettant de relancer l'activité du coeur.

     

     

    Le défibrillateur

     

    Le défibrillateur automatisé externe (DAE) est un appareil capable de reconnaître une anomalie du fonctionnement du cœur à l’origine de l’arrêt cardiaque et de délivrer à travers le thorax (mis à nu) un choc électrique, afin de restaurer une activité cardiaque efficace (Fig. 2).

     

    Le défibrillateur donne des messages sonores et guide le sauveteur dans son action.

     

    Le DAE est toujours accompagné d’une paire d’électrodes de défibrillation autocollantes avec câble intégré. Une fois collées sur la peau de la poitrine de la victime, les électrodes permettent de transmettre l'activité électrique cardiaque au défibrillateur et de délivrer le choc électrique lorsque c'est nécessaire.

     

    Certains défibrillateurs sont entièrement automatiques (DAE), d’autres semi-automatiques (DSA). Ils ont la même efficacité.

     

    Plusieurs accessoires peuvent être joints au défibrillateur dont :

    -  une paire de ciseaux, pour dénuder la poitrine en coupant les vêtements

    - des compresses ou du papier absorbant, pour sécher la peau de la poitrine si nécessaire

    -  un rasoir jetable pour raser la victime à l’endroit où l’on colle les électrodes si elle est très velue

     

    mise-en-place-des-electrodes

     

     

    Utilisation du défibrillateur

     

    Si un défibrillateur est disponible à proximité, le sauveteur envoie une personne le chercher pendant qu’il poursuit le massage cardiaque.

     

    Dés qu’un défibrillateur est auprès de la victime :

    • Appuyer sur le bouton marche/arrêt s’il y a lieu (Fig. 3).
    • Suivre impérativement les indications vocales et/ou visuelles données par l’appareil.Elles permettent de réaliser les différentes opérations plus rapidement et en toute sécurité.

     

    appuyer-sur-le-bouton-choc

     

     

    Le DAE demande de mettre en place les électrodes directement sur la peau de la poitrine de la victime et de les connecter ;

    - Dénuder la poitrine  (fig. 4)

    - Sortir les électrodes de leur emballage

    - Enlever la pellicule de protection et coller chaque électrode, en appuyant fermement, sur la poitrine nue de la victime

     

    enlever-le-vetements-de-la-victime

     

     

    La position des électrodes doit être conforme au schéma visible sur les électrodes ou sur leur emballage (Fig. 5).

     

    position-des-electrodes

     

    Une fois connecté, le défibrillateur indique qu’il réalise une analyse du rythme cardiaque et qu’il ne faut pas toucher la victime. Cette analyse dure quelques secondes.

     

    Le choc est recommandé :

     

    Le défibrillateur annonce que le choc est indiqué et qu’il faut s’écarter.

    -  Le sauveteur s’assure que personne ne touche la victime.

    -  Il laisse le défibrillateur déclencher le choc électrique ou appuie sur le bouton « choc » clignotant quand l’appareil le demande.

     

    Le défibrillateur délivre le choc.

    - Dès que l’appareil le demande, le sauveteur reprend sans délai le massage cardiaque, sans retirer les électrodes et suit les recommandations de l’appareil.

     

    Le choc n’est pas recommandé :

     

    Le défibrillateur annonce que le choc n’est pas indiqué et demande de réaliser les manœuvres de réanimation. Le sauveteur poursuit le massage cardiaque sans retirer les électrodes et suit les recommandations du défibrillateur.

     

    Continuer à suivre les recommandations du défibrillateur jusqu'à l’arrivée des secours.

     

    Le défibrillateur cardiaque doit rester allumé et en place jusqu'à l’arrivée des secours.

     

    En aucun cas, le sauveteur ne doit retirer les électrodes de la poitrine de la victime ou éteindre le défibrillateur.

     

     

    Conclusion :

     

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    En appelant immédiatement les secours, en commençant le massage cardiaque sans hésitation ni retard, et en utilisant un défibrillateur dès que possible, le premier témoin assure à une personne qui présente un arrêt cardiaque brutal toutes les chances de survivre. Si la victime décède, le premier témoin aura fait tout ce qui était en son pouvoir.

     

    LE FILM PEDAGOGIQUE DE LA FEDERATION FRANCAISE DE CARDIOLOGIE

     

    Savoir reconnaître l'arrêt cardiaque, adopter la bonne attitude et faire les gestes qui sauvent : tout cela en images 
    La fédération Française de Cardiologie a réalisé ce film d'une de durée de 6 minutes pour que chacun sache comment réagir en cas d'arrêt cardiaque

     

     

    http://www.4minutespour1vie.com/reagir-un-arret-cardiaque-pxl-13.html

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  • Ricardo Mourjine montrant l’album “Tidi, Bolom Noêl et les bonbons géants” destiné aux enfants atteints de diabète de type 1
     

    Pour mieux comprendre la maladie des enfants atteints du diabète de type 1, les enfants de T1 Diams ont conçu une bande dessinée : Tidi, Bolom Noël et les bonbons géants, écrit par Brigitte Masson et illustré par Thierry Permal. Yohan Isabelle, Eléanore Étienne Larché et Cliven Prodigson —atteints du diabète — ont en effet eu l’idée de mettre en scène Tidi, une fourmi atteinte du diabète de type 1, qui veut empêcher les bonbons géants de s’infiltrer dans la hotte du Père Noël.
    Ricardo Mourjine, Manager de T1 Diams, déclare que cette association s'est donnée pour mission première de sensibiliser le public sur la condition des diabétiques de type 1 et que cette maladie ne soit plus considérée comme un tabou. « Le diabète est une maladie silencieuse et celui de type 1 touche principalement les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Il ne faut aucunement isoler une personne atteinte de ce mal. Le grand air et un encadrement soutenu devraient être les facteurs clés pour les aider à mieux s’épanouir. »
    Au niveau de T1 Diams, l’éducation thérapeutique dispensée par les professionnels de la santé est primordiale. « Notre rôle à T1 Diams est de rendre les petits diabétiques autonomes. Nous misons beaucoup sur l’éducation et l’information. » Il poursuit : « Cette BD mise en scène par des enfants diabétiques a eu des retombées positives auprès des enfants et de leur famille. La mise en place d’un tel atelier d’écriture permet aux enfants de mieux exprimer ce qu’ils ressentent et de trouver des solutions pour alléger leur mal. Ils ont compris, à travers l’imagination de ces trois enfants qui ont travaillé sur cette BD, que le diabète n’est pas une fatalité. C’est un message déclencheur que Tidi la fourmi bleue, atteinte de diabète, apporte. Elle explique aux enfants comment contrôler leur taux de glucose présent dans le sang, etc. »
    Ricardo Mourjine avance que, souvent, les enfants « normaux » ne comprennent pas pourquoi les petits diabétiques se font des injections. « C’est important de sensibiliser les gens et de faire passer des informations à travers des médias, des BD, des ateliers... » Selon lui, 500 personnes souffrent du diabète du type 1 à Maurice. « Chez T1 Diams, nous prônons une prise de conscience avec un suivi. Notre rôle est d’encadrer ces enfants afin qu’ils puissent vivre normalement. Mais il nous faut Rs 5 millions par an pour pouvoir venir en aide à ces enfants. » Yohann Isabelle souhaite que les enfants souffrant du diabète ne se découragent pas. « Il nous faut juste calculer notre taux de sucre et prendre notre dose d’insuline. » Eléanore Étienne Larché abonde dans le même sens : « Quand j’ai su que j’étais diabétique et qu'on m’a expliqué ce que cela voulait dire, j’ai eu un petit choc. Mais après, j’ai compris. »

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