• Diète spéciale : santé des yeux


     

    On sait déjà que manger des carottes est bénéfique pour les yeux. Mais, de nombreux autres nutriments sont impliqués dans la santé visuelle. Il en sera question dans cette fiche. Certaines maladies peuvent affecter la santé de l’œil notamment les cataractes et la dégénérescence maculaire. L’alimentation pourrait avoir un rôle à jouer sur le développement de ces maladies oculaires. Cette fiche s’adresse plus spécifiquement aux gens déjà atteints de dégénérescence maculaire ou de cataractes, qui ont des antécédents familiaux de ces maladies, qui sont âgées de 40 ans et plus, qui souffrent de diabète de type 2 ou d’hypertension artérielle, facteurs pour lesquels des études ont démontré des effets positifs de l’alimentation.

    Une alimentation équilibrée quotidienne est un facteur clé pour la santé des yeux. Il faut donc s’assurer en premier lieu de consommer une variété d’aliments provenant des quatre groupes alimentaires : légumes et fruits, grains entiers, produits laitiers et substituts ainsi que viandes et substituts.

    De nombreuses études scientifiques ont démontré que certains nutriments, notamment ceux ayant des propriétés antioxydantes, étaient bénéfiques pour la santé visuelle1.

     

    Lutéine et zéaxanthine

    La lutéine et la zéaxanthine sont des pigments ayant des propriétés antioxydantes qui donnent aux aliments leurs couleurs. Selon plusieurs études, ces pigments auraient un rôle potentiel dans la prévention et le ralentissement de la progression de certaines maladies oculaires telles que la dégénérescence maculaire liée à l'âge et les cataractes. En effet, ils auraient la capacité de neutraliser les radicaux libres qui peuvent endommager la rétine, en plus de filtrer la lumière bleue provenant des rayons UV qui agressent les photorécepteurs de l’œil2-3. Il n’y a pas d’apport nutritionnel de référence pour ces pigments. Il est donc recommandé de consommer quotidiennement des aliments riches en lutéine et zéaxanthine tels que les légumes verts feuillus (voir tableau 1 pour plus de détails).

    Vitamine A et bêta-carotène

    La vitamine A est essentielle pour le bon fonctionnement de la rétine. En effet, dans la rétine, la vitamine A se transforme en substances (rhodopsine et photopsine) qui jouent un rôle clé dans la transformation de la lumière en impulsion nerveuse qui envoient le signal visuel au cerveau. De plus, la vitamine A est impliquée dans l’adaptation de l'œil à l'obscurité. Par ailleurs, le bêta-carotène est un caroténoïde qui a la capacité de se transformer en vitamine A dans le corps humain. Certaines études ont ainsi démontré qu’une alimentation riche en vitamine A et en bêta-carotène pouvait diminuer les risques de dégénérescence maculaire4. Il est donc recommandé d’inclure une variété d’aliments riches en vitamine A et bêta-carotène tous les jours. Les principales sources comprennent les légumes orangés (voir tableau 1 pour plus de détails).

    Vitamine C

    La vitamine C est également une vitamine aux propriétés antioxydantes. De plus, elle serait nécessaire au bon fonctionnement des cellules rétiniennes.  Des preuves scientifiques indiquent que la vitamine C réduirait le risque de développer des cataractes et permettrait aussi de ralentir la progression de la dégénérescence maculaire et la perte de l'acuité visuelle5.

    Vitamine E

     

    La vitamine E est un puissant antioxydant. Elle aurait un rôle dans la protection des cellules des yeux contre les dommages causés par des molécules instables appelées radicaux libres, qui affectent négativement les tissus en bonne santé. Elle ralentit donc le processus naturel d’oxydation de l’organisme. De plus, la vitamine E faciliterait l’absorption de la vitamine A5.

    Zinc

    Le zinc est un minéral essentiel qui joue un rôle important en transportant la vitamine A du foie à la rétine afin de produire de la mélanine, un pigment protecteur dans les yeux. De plus, le zinc est présent en bonne concentration dans l'œil, surtout dans la rétine et la choroïde, la couche de tissu vasculaire située sous la rétine5.

    Acides gras oméga-3 (AEP/ADH)

    L'acide docosahexaénoïque (ADH) se retrouve en forte concentration dans la rétine, ce qui suggère qu'elle joue un rôle fonctionnel important. De son côté, l'acide eicosapentaénoïque (AEP) peut être convertie en ADH. De faibles taux d’oméga-3 ont été associés à des maladies oculaires dont la dégénérescence maculaire. De plus, le syndrome de l'œil sec a également été lié à une carence en oméga-3 dans certaines études. De nombreuses autres appuient l’augmentation de la consommation d’oméga-3 afin de réduire les risques de dégénérescence maculaire6. Il est donc recommandé de consommer à tous les jours des sources de AEP/DHA.

    Tableau 1 : Nutriments importants à la santé visuelle et ses principales sources.

     

    Nutriments

    Principales sources

    Lutéine/zéaxanthine

    Chou vert frisé, épinards, courge d’été, courge d’hiver, brocoli, pois verts, maïs, œufs.

    Vitamine A/ bêta-carotène

    Patate douce, carotte, citrouille, épinards, chou vert frisé, chou cavalier, bette à carde, courge d’hiver, abats.

    Vitamine C

    Poivrons rouges, pêche, orange, brocoli, papaye, kiwi, chou vert frisé, ananas, mangue, choux de Bruxelles.

    Vitamine E

    Huile de germe de blé, amandes, graines et huile de tournesol, noisette, céréales de son, arachides, sardines, avocat, pâte de tomate.

    Zinc

    Huîtres, bœuf, veau, gibier, poulet, crabe, langouste, homard, germe de blé, graines de sésame, graines de citrouille.

    Oméga-3 d’origine marine (AEP/ADH)

    Saumon, omble chevalier, maquereau, hareng, flétan, sardines, truite.

     

    Exemple d'un menu quotidien pour une santé des yeux optimale

    Repas

    Menu

    Matin

    • 1 tasse de céréales de son d’avoine
    • ½  tasse de petits fruits des champs
    • ½ tasse de lait 1% m.g
    • 2 c. à soupe de noix de Grenoble

    Collation du matin

    • 100 g de yaourt (yogourt) sans sucre ajouté

    Midi

    • 100 g de truite
    • Salade d’épinards, chou vert frisé, tomates, orange et graines de sésame
    • Vinaigrette à base d’huile de colza (canola)

    Collation de l'après-midi

    • 1 mangue

    Soir

    • Sauté de poulet (100 g) aux légumes (brocoli, poivrons, carottes)
    • 1 petite patate douce
    • 1 tasse de lait 1% m.g

     

    Rédaction : Audrey Cyr, nutritionniste.
    Document créé le : 28 octobre 2014

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d’autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu’un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l’information désirée.

    Bibliographie

    1. Evans JR, Lawrenson JG. Antioxidant vitamin and mineral supplements for slowing the progression of age-related macular degeneration. Cochrane Database Syst Rev. 2012 Nov 14;11.

    2. Mares-Perlman JA, Millen AE, Ficek TL, Hankinson SE. The body of evidence to support a protective role for lutein and zeaxanthin in delaying chronic disease. Overview. J Nutr 2002 Mar;132(3):518S-524S.

    3. Ma L, Lin XM. Effects of lutein and zeaxanthin on aspects of eye health. J Sci Food Agric. 2010 Jan 15;90(1):2-12.

    4. Zampatti S, Ricci F, Cusumano A, Marsella LT, Novelli G, Giardina E. Review of nutrient actions on age-related macular degeneration. Nutr Res. 2014 Feb;34(2):95-105.

    5. American Optometric Association : Diet and nutrition. Page consultée en ligne, le 7 octobre 2014: http://www.aoa.org/patients-and-public/caring-for-your-vision/diet-and-nutrition?sso=y.

    6. Molly Schleicher, Karen Weikel, Caren Garber, and Allen Taylor. Diminishing Risk for Age-Related Macular Degeneration with Nutrition: A Current View.Nutrients. Jul 2013; 5(7): 2405–2456.

     

     

    http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?

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  • taches-brunes

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  • « Les maladies sont catastrophiques mais pas inutiles. Le lymphome a été pour moi un accélérateur de vie », nous explique calmement Catherine.

    Il est peu dire que le lymphome a bouleversé la vie de cette pétillante quadragénaire.
    Quand elle nous accueille dans sa maison en bord de mer, il est évident que cette femme s’est battue. Derrière son sourire, on imagine le chemin parcouru ces 20 dernières années.

    A 26 ans, Catherine est chef de produit dans une entreprise agroalimentaire. Son truc c’est le marketing et la communication.
    Nous sommes en 1996, Catherine a rencontré son futur mari 5 ans plus tôt. Un soir, ils lisent côte à côte quand la jeune femme ressent une douleur dans la poitrine, « j’avais beaucoup de difficulté à respirer ».
    Les douleurs s’apaisent puis reviennent le lendemain, « une douleur incroyable », se souvient-elle.

    Je fais une prise de sang, une radio des poumons… Je prends peur quand je vois la tête des médecins après le scanner.

    Vient le moment de l’attente.
    Catherine est en arrêt de travail, fait une autre batterie d’examens, « j’ai eu une biopsie bronchique sans anesthésie, on m’a finalement opérée pour prélever directement… et recousue à vif après le retrait du drain ».
    Trois semaines plus tard, le diagnostic est posé : c’est un lymphome non hodgkinien.

    « Mes parents sont effondrés : un enfant en danger, ce n’est pas dans l’ordre des choses. Moi, dès que l’on m’a expliqué le protocole, je n’ai jamais douté de la guérison. Et mon compagnon m’aide beaucoup en ne me renvoyant pas l’image de quelqu’un de malade ».

    Catherine sort de gros classeurs d’un placard, c’est le calendrier des séances de chimiothérapie de l’époque : « la chimio m’a déglinguée. J’étais un zombie. Je dormais la plupart du temps, j’avais l’impression d’être un corps mort enfoncé dans le matelas. »

    A l’époque, la prise en charge du patient n’est pas la même qu’aujourd’hui :

    Pas de soin de support, pas de psychologue, pas de prise en charge de la douleur. Même s’il fallait piquer 5 fois pour poser l’aiguille, on me faisait toutes les chimios dans les veines, il n’y avait pas de chambre implantable.

    La fin des traitements approche, Catherine reprend le boulot en mi-temps thérapeutique mais ça ne colle plus vraiment : « je n’ai jamais retrouvé ma place, j’avais perdu confiance en moi, je sentais que je devais redémarrer quelque chose ailleurs, dans une boite qui ne savait rien de mon passé. »

    Catherine va mieux, une grosse entreprise de la restauration rapide l’embauche et à l’été 1998 elle se marie avec celui qui partage sa vie depuis 8 ans.
    Mais sentimentalement les choses ont aussi évolué : « Je suis devenue très impatiente après la maladie, j’ai pris conscience de l’urgence à vivre. Je voulais quitter Paris, vivre au bord de l’océan… Finalement, mon mari et moi n’avions plus la même façon de voir la vie ».

    Les sentiments s’effilochent et Catherine finit par quitter celui qui l’a accompagné pendant sa maladie. Elle insiste sur le fait qu’elle n’avait rien à lui reprocher. Ils ne partageaient plus les mêmes envies. Simplement.

    Suit une période un peu euphorique où tout se bouscule : « une vie professionnelle bien remplie », et le retour d’une passion, la plongée sous-marine… qui accompagnera rapidement un amour naissant : Jean-Marie.
    « L’amour pour l’eau nous a réunis », nous glisse-t-elle en souriant.
    En 2003, Catherine tombe enceinte :

     J’étais hilare, avec les traitements que j’avais subis, ça me paraissait complètement fou !

    Martin arrive dans leur vie en 2004, il sera suivi par Pierre en 2007. Entre temps il y aura eu l’achat de leur maison et un mariage en août 2005 ! « Une vie à toute allure ! »

    Mais en 2009, Catherine apprend qu’elle souffre d’un cancer du sein. « J’ai 40 ans, et je me dis ‘mince à la fin, pourquoi moi, encore ?!’ Je suis en colère. Mais confiante. J’ai guéri une fois. Je vais guérir encore. »
    Chimiothérapie. Mastectomie. Reconstruction. Radiothérapie. C’est dur, mais Catherine s’en remet … Et il devient urgent de concrétiser un rêve : « vivre au bord de l’océan ».

    En 2012 c’est donc le déménagement au Croisic.
    Mais Catherine est essoufflée : « Sur un scanner à Nantes, ils découvrent que j’ai des métastases plein les poumons ».
    C’est le choc.

    Quand on apprend une récidive métastatique on entre dans autre chose. On comprend qu’on ne guérira plus. On sait qu’on va mourir plus vite que prévu.

    Catherine s’effondre, c’est un tsunami pour elle qui a déjà encaissé deux cancers : « Le médecin ne parle plus de vie mais de survie ».
    Catherine comme toujours résiste, et le traitement fonctionne : « des hormones tiennent les métastases en respect ».

    Alors elle s’accroche : « j’ai repris le dessus quand j’ai demandé à mon oncologue de me dire non pas le temps qu’il me restait à vivre, mais le temps le plus long qu’une de ses patientes a vécu avec la même chose que moi. Il a répondu 15 ans et elle vit encore ! C’est à ça que je m’accroche. Alors voilà ! Je le sais. Je n’y pense jamais. Et je ne survis pas, je vis ! »», s’exclame-t-elle déterminée.

    Elle écrit notamment un blog plein d’humour où elle raconte en finesse sa maladie :
    « Les crabes dansent au croisic ».

    Surtout la vie continue au Croisic ! Les enfants grandissent, son mari a tout quitté pour devenir marin-pêcheur. Et Catherine, petit bout de femme, avance : « Je suis super occupée ! Ce qui sauve, ce sont les projets, de rester dans la vie. Finalement c’est un mélange de conscience et d’inconscience ! »

     

    http://wearepatients.com/lymphomes/catherine-je-ne-survis-pas-je-vis-11596/

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    Diabète: Le défi de Vanessa

     
    Octobre 2015
     

    Diabète : le défi de Vanessa « J'ai besoin de me prouver que

    je peux me dépasser »

    Chaque semaine, en partenariat avec MyVictories et en exclusivité
    sur Santé-médecine, retrouvez un témoignage de victoire sur la maladie chronique.
    Relevez vous aussi les défis de la maladie en vous inscrivant sur MyVictories.


    Vanessa est diabétique depuis l'âge de 13 ans. Après des années compliquées - jusqu'au coma diabétique - avec ce partenaire imposé, elle le vit aujourd'hui plus sereinement. A l'approche de ses 40 ans, elle s'est même lancé le « défi incroyable de courir le marathon de New York » en 2017.

    Un challenge personnel pour se dépasser et dépasser la maladie. Mais également une manière de remercier ceux qui l'ont aidée puisqu'elle souhaite récolter des fonds au profit de l'association Réseau santé Nutrition Diabète 41. Un très beau défi que nous ne manquerons pas de suivre !

    Vous êtes diabétique insulino-dépendant depuis 25 ans avec le syndrome des jambes sans repos. Pouvez-vous nous raconter votre parcours de vie avec le diabète ?

    Diabétique insulino-dépendant depuis maintenant 25 ans, je suis âgée de 37 ans avec en plus le syndrome des jambes sans repos et une ablation de la thyroïde depuis 10 ans. Découverte de mon diabète à 13 ans, suivie à Necker à Paris, puis à Tours. On contrôle tout ce que l'on mange, on note au mieux ses glycémies, on surveille tout et plus le temps passe, plus on lâche du lest...

    Vous racontez être passée par beaucoup de stades (arrêt de l'insuline, coma diabétique). Qu'est-ce qui vous a aidé à relever la tête et à vous en sortir ?

    On essaie de vivre au mieux, on se cache devant les autres surtout quand on est enfant, quand on grandit on le cache à son copain et puis on arrête l'insuline 3 jours et là c'est la catastrophe, semi coma, hôpital d'urgence et on se retrouve hospitalisée pour se sortir de cette mauvaise passe et relever la tête.
    On relève la tête grâce a une équipe médicale merveilleuse et surtout pour soi-même avec de la volonté.

    Comment vivez-vous aujourd'hui le diabète ?

    Aujourd'hui, je vis avec mon diabète comme si c'était mon partenaire, un diabète bien stabilisé, même si, bien géré, il entraîne des complications, c'est un combat de tous les jours.

    Vous vous êtes lancée le défi de courir le marathon de New York en 2017 au profit de l'association Réseau santé Nutrition Diabète 41. Pouvez-vous nous présenter plus en détail votre projet ?

    J'ai décidé de me lancer ce défi incroyable de courir le marathon de New York pour l'année 2017, l'année de mes 40 ans (sachant que les inscriptions se font plus d'un an à l'avance), et de me laisser deux années pour m'entrainer et d'arriver dans les 20 000 premiers coureurs sachant qu'il y en a à peu près 50 000.

    J'ai décidé de me lancer ce challenge en faveur de l'association Reseau Sante Nutrition Diabete 41 présidé par mon diabétologue, le docteur Piquemal Régis, pour récolter des dons en leur profit.

    Sans l'aide des bénévoles qui sont sur le terrain, rien ne serait pareil et possible, leur accompagnement est indispensable pour un bon suivi de tous les jours, et tout cela me tient à coeur.

    Comment vous préparez-vous à ce défi ?

    Je débute l'entrainement en septembre dans une salle de sport et avec un coach qui relève le défi avec moi de m’entraîner à courir, je n'ai jamais couru de ma vie, j'ai fait plusieurs années de volley-ball.
    Ce défi sera un dépassement de moi, j'ai besoin de me prouver que je peux me dépasser.

    Quelle serait pour vous une victoire sur la maladie ?

    Ce serait une énorme victoire pour moi et d'aller au bout de la course et de trouver des sponsors pour participer à ce projet pour que mon association récolte des fonds, c'est pour eux que je fais ça.

    Pour finir avez-vous un message à faire passer ?

    Le diabète n'empêche en rien de réaliser ses rêves donc pour moi ça sera RUN FOR DIABETES !
     
    http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/contents/4241-diabete-le-defi-de-vanessa?


    Retrouvez d'autres victoires quotidiennes sur MyVictories, le journal de bord de votre santé.
    Pour une lecture illimitée hors ligne, vous avez la possibilité de télécharger gratuitement cet article au format PDF :
    Diabete-le-defi-de-vanessa .pdf
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  • Connue depuis la nuit des temps, la poire est un excellent fruit, disponible une bonne partie de l'année. Riche en fibres, en minéraux, en vitamines et en antioxydants... Gardez donc une poire pour la soif !

    Origines

    PoireLa poire (Pyrus communis et Pyrus sinensis) appartient à la famille des rosacées. Son nom latin de « Pyra » est apparu en France au XIIe siècle.

    Le poirier est originaire du Moyen-Orient. On pense que les agriculteur ont commencé à le domestiquer il y a environ 7 000 ans. On trouve des poires sur des tablettes d'argile sumériennes, vieilles de 3000 ans. Le grec Homère en parle comme d'un « cadeau des dieux. Ce sont cependant les Romains, comme souvent, qui ont assuré sa diffusion en Europe. Ils reproduisaient à l'époque environ 50 variétés. On en comptait 500 à l'époque de Louis XIV, contre plus de 15000 aujourd'hui de par le monde, même si une dizaine seulement connaissent une diffusion commerciale significative.

    Les variétés au fil des saisons

    En été, la rafraîchissante poire Docteur Jules Guyot côtoie la Williams aux fruits trapus dont la peau (devenant jaune à maturité) cache une chair fondante, sucrée, au parfum délicatement musqué.

    En automne et hiver, plusieurs variétés rivalisent de saveur : la Conférence au fruit allongé, juteux et parfumé, la dodue Doyenné du Comice à la chair très fine, fondante et acidulée, la Passe-Crassane ronde, brune, et si suave. Moins courantes, de nombreuses autres variétés ont également acquis leurs lettres de noblesse : Louise Bonne d’Avranches, Beurré Hardy, Alexandrine Douillard, Général Leclerc...

    En France, les poires sont particulièrement cultivées en Provence (pour les variétés d’été), dans le Val de Loire, le Sud-Ouest...

    Des poires toute l'année ?

    Si on trouve des poires tout au long de l’année dans la distribution, c’est qu'elles sont importées d’Allemagne, d’Afrique du Sud, d’Argentine, d’Australie... Pensez-y au moment d'acheter au supermarché des Williams au mois de février...

    Intérêt nutrionnel et diététique

    Fruit rafraîchissant et désaltérant, la poire possède une composition très équilibrée.

    Elle renferme un large éventail de vitamines variées (vitamine C - au taux de 5 mg aux 100 g en moyenne, vitamines du groupe B, provitamine A, vitamine E), de nombreux minéraux et oligo-éléments dissous dans son eau de constitution, ainsi que des fibres (en moyenne 2,3 g aux 100 g) bien tolérées dans les variétés à chair fondante.

    Son apport énergétique reste modéré : 50 calories aux 100 g soit, pour une belle poire, pas plus de 65 à 80 calories.

    Servie en fin de repas, ou lors d'une collation, la poire peut ainsi contribuer à un meilleur équilibre alimentaire, puisque sans aucun risque d'excès calorique, elle permet de renforcer la teneur de l'alimentation en substances nutritionnellement utiles.

    Composition pour 100 g de fruit frais

    Glucides

    12 g

    Lipides

    0,3 g

    Protides

    0,1 g

    Eau

    84 g

    Fibres alimentaires

    2,3 g

    Potassium

    125 mg

    Vitamine C

    5 mg

    Energie

    50 kcal (209 kJ)

    Choisir et acheter

    Elles continuent à mûrir

    Poires sur poirierLes poires sont des fruits qui peuvent continuer à mûrir après la récolte, lorsqu'elles sont placées à température ambiante. D'où l'intérêt de les acheter à différents stades de maturation, pour pouvoir les consommer au fur et à mesure des besoins.

    Si les poires que vous achetez sont encore un peu fermes, c’est qu’elles débutent leur maturation. Laissez-les donc s’affiner, dans un compotier, pour les choisir au gré de votre fantaisie culinaire.

    Poires d'automne et d'hiver

    Si les poires d’été se choisissent souples et nuancées de jaune, il en va autrement pour les poires d’automne et d’hiver.

    Ces fruits ont besoin, pour mûrir, d’une période de froid qu’ils ne peuvent connaître sur l’arbre. Nos grands-parents le savaient bien qui les récoltaient légèrement verts et les laissaient mûrir, s’affiner, dans un fruitier ou un cellier.

    Conservation

    Les poires d’automne et d’hiver peuvent donc se conserver quelques jours dans une corbeille de fruits. Si elles sont fermes à l'achat, les poires se garderont de 3 à 15 jours.

    Les variétés d’été (Williams et Guyot) n'ont pas cette particularité de s’affiner et doivent au contraire être consommées dès leur achat.

    On peut aussi les conserver quelques jours au réfrigérateur, dans le tiroir à légumes, mais il faudra penser les sortir une heure avant de les consommer afin qu'elles retrouvent toutes leurs qualités gustatives.

    Préparation

    Peler les poires n’est pas toujours nécessaire mais si vous souhaitez le faire (ou qu’une recette le réclame); mieux vaut utiliser un couteau économe et peler en spirale tout autour du fruit, de la queue vers la base, pour lui conserver sa forme.

    Pour les jeunes enfants, choisir des poires à chair fine, les servir épluchées, et éventuellement mixées (après les avoir légèrement citronnées, pour éviter qu'elles noircissent). On obtient ainsi une délicieuse compote "au naturel", dans laquelle la valeur nutritionnelle du fruit est parfaitement préservée.

    Des grains durs ?

    Cultivées sur un terrain mal adapté, ou ayant souffert de la sécheresse, certaines poires d'hiver - comme les Passe Crassane - peuvent devenir "pierreuses". Il se forme en effet au centre de la poire de petits grains extrêmement durs, ou sclérites, qu'il faut retirer pour consommer le fruit.

    Poiriers et poires au jardin : en savoir plus

    http://www.gerbeaud.com/fruit-legume-de-saison/poire.php

     

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