• Calcium : les autres sources que le lait (1)

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    L'OMS publie une nouvelle directive sur l'apport en sucre

     
       

    Le 5 mars dernier, l'OMS a publié sa nouvelle directive sur l'apport en sucre chez l'adulte et l'enfant dans l'objectif de réduire le fardeau du surpoids, de l'obésité et des caries dentaires. La directive porte sur les sucres libres, les monosaccharides et les disaccharides ajoutés artificiellement aux aliments et naturellement présents dans le miel, les sirops et les jus de fruits.

    Après avoir analysé les données scientifiques les plus récentes sur les effets de ces sucres sur le poids corporel et la santé buccale, l'OMS recommande vivement de réduire leur apport à moins de 10 % de la quantité quotidienne de calories. La directive prône, de plus, une réduction à moins de 5 %, quoi que cette recommandation doive être considérée comme conditionnelle en raison du manque de preuves tangibles.

    Vous trouverez ici les commentaires sur la version préliminaire envoyés par la FID dans le cadre de la consultation publique en mars 2014.

     

    La Commission de l’OMS sur les moyens de mettre fin à l’obésité de l'enfant publie un rapport intermédiaire

     
       

    Le 16 mars, la Commission de l'OMS sur les moyens de mettre fin à l'obésité de l'enfant a publié son rapport intermédiaire. Celui-ci cartographie les domaines clés qui nécessitent une action urgente, en énonçant une série d'options stratégiques ajustables pour une mise en œuvre dans tous les pays. Ce document sera soumis à une consultation publique jusqu’au 6 juin. Vous pouvez envoyer vos commentaires par le biais d'un formulaire en ligne.

    La Commission finalisera le rapport pour la fin de l'année en tenant compte des commentaires reçus lors de la consultation publique et de ceux qui auront été émis dans le cadre des consultations régionales avec les États membres. La version finale sera soumise à Margaret Chan afin que soient communiquées ses recommandations en la matière à l'Assemblée mondiale de la Santé qui se tiendra en mai 2016.

     

    Premier projet de l'OMS de Cadre pour l'action multisectorielle nationale en faveur de la santé et l'équité en matière de santé

     
       

    Afin d'assurer la protection de la santé et l'équité en matière de santé, l'OMS élabore actuellement un cadre visant à promouvoir l'action nationale sur les déterminants de la santé et les facteurs de risque des MNT. Le premier projet de Cadre pour l'action multisectorielle nationale en faveur de la santé et l'équité en matière de santé a été ouvert à la consultation publique du 16 février au 3 mars 2015. Vous trouverez ici les commentaires formulés par la FID sur ce document.

    Le deuxième projet de ce Cadre devrait être prêt début avril. L'OMS le soumettra à l'appréciation de l'Assemblée mondiale de la Santé (AMS) en mai.

     

    Programme provisoire de l'AMS et événement parallèle de la FID

     
       

    La 68e Assemblée mondiale de la Santé (AMS) se tiendra à Genève du 18 au 24 mai. Un programme provisoire a déjà été publié et les MNT seront abordées en fin de semaine.

    Pour réaffirmer sa position de défenseur mondial des personnes atteintes de diabète, la FID organisera, le 19 mai, un événement parallèle sur l'impact d’une alimentation saine sur la gestion du diabète et le développement durable. De plus amples informations sur cet événement seront fournies ultérieurement.

     

    Mise à jour sur le cadre post-2015

     
       

    La troisième négociation intergouvernementale sur le cadre post-2015 s'est tenue à New York du 23 au 27 mars dernier. Les États membres des Nations Unies y ont discuté des objectifs et cibles en matière de développement durable. Au programme de la session figuraient une présentation et un débat général sur la liste provisoire des indicateurs pour les ODD, les révisions techniques proposées concernant un nombre restreint de ces cibles et les moyens de s'accorder sur le programme final à temps pour le Sommet de l'ONU de septembre.

    Le rôle des indicateurs est crucial pour les rapports et le suivi du programme post-2015.

     

    Boîte à outils de l'Alliance contre les MNT pour la sensibilisation aux MNT après 2015

     
       

    En février 2015, l'Alliance contre les MNT a lancé une boîte à outils de sensibilisation afin de permettre à son réseau de prendre des mesures efficaces après 2015.

    Vous pouvez en savoir plus sur cette boîte à outils et la télécharger en anglais ou en espagnol ici.

     

    http://createsend.com/t/r-F85548BEFBAFD6E62540EF23F30FEDED

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  • Calories dans la mayonnaise

     

    100g de mayonnaise vous apporte :

     

    Calories : 687 Kcal
    1g de protéines
    2g de glucides
    75g de lipides

     

     

     

    Le nombre de calories dans la mayonnaise


    Tout comme le ketchup, la mayonnaise est un condiment très apprécié et populaire dans les fast-foods. 100 gr de mayonnaise vous apporte presque 700 kcal dont 75 gr de lipides et des quantités de protéines et glucides négligeables.


    Succulente mayonnaise !


    Sa texture riche et onctueuse accompagne aisément toute sorte de viandes, poissons, féculents et même les frites pourtant déjà bien grasses, une association qui connaît un fort succès auprès des jeunes. La mayonnaise sert aussi d’élément dans la fabrication d’autres sauces comme l’aïoli, la sauce cocktail, la rouille, la sauce ravigote ou tartare. Elle est généralement utilisée dans les recettes tels que l’œuf mimosa, la salade russe et dans bon nombre de sandwichs.


    Comment la préparer ?


    Sa préparation est un mélange à base de jaune d’œuf, de vinaigre, d’huile, de sel et de poivre. Selon les goûts de chacun, notamment pour obtenir une bonne émulsion, on peut relever sa saveur avec du citron ou de la moutarde par exemple. Et pour se faire, privilégiez une huile au goût moins prononcé que l’huile d’olive telle que l’huile d’arachide, de soja, de maïs ou de tournesol, qui renferment des acides gras poly-insaturés, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
    En major partie, les gens achètent la mayonnaise industrielle soit par faute de temps pour la faire ou de peur de la rater, soit les deux. C’est bien dommage car on y perd en goût et en saveur comparée à celle faite maison, surtout que cela ne prend pas plus de cinq minutes à concocter. La mayonnaise commerciale est pourvue de produits chimiques comme les arômes, les épaississants et les colorants qui ne valent pas la qualité de celle que l’on produit soi-même. Et ceux qui évoqueraient que le batteur électrique serait indispensable pour sa réussite, c’est faux ! Un simple fouet à la main, une fourchette ou même une cuillère et bien sûr un peu d'huile de coude, cela fonctionne très bien !


    La mayonnaise et le régime


    La mayonnaise procure de la vitamine E et A, que l’on retrouve dans les jaune d’œufs et l’huile végétale. Toutefois, la mayonnaise est constituée essentiellement de matières grasses. De plus, les jaunes d’œufs regorgent de cholestérol et sont donc contre indiqués dans le cadre d’un régime hypocholestérolémiant. A vrai dire, ceux qui cherchent à maigrir ou à stabiliser leur poids devraient consommer la mayonnaise avec parcimonie. Quand on sait qu’une cuillère à soupe contient 100 kcal soit 10 gr de lipides, il est préférable d’opter pour la version allégée, c'est-à-dire, de remplacer une partie de l’huile par de l’eau durant sa préparation. Ainsi, une cuillère contiendra 5 gr de graisses et 50 kcal, une baisse intéressante quand on fait attention à sa ligne.


    Le saviez-vous ?


    Ne sortez la mayonnaise du frigo que 30 minutes à l’avance, surtout par temps chaud et consommez la mayonnaise faite maison dans les 24 heures. Suivez les indications portées sur l’étiquette pour la mayonnaise commerciale.

     

    http://www.infocalories.fr/calories/calories-mayonnaise.php

     

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  • Sous-évaluées, insuffisamment connues des professionnels de santé et prises en charge, les violences sexuelles toucheraient une femme sur quatre et un homme sur six. Les victimes développent des troubles somatiques et psychologiques souvent invalidants, en l'absence de prise en charge efficace. Est-il possible de guérir de ce traumatisme destructeur, touchant l'intimité dans ce qu'elle a de plus profond ? Quel parcours thérapeutique suivre afin de réconcilier corps et esprit ?

    Violences sexuelles : comment s'en remettre ?

     

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  • Jugé peu efficace contre l'obésité et risqué, le Mysimba sera sous haute surveillance s'il est commercialisé en France.

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  • Sous réserve de franchir le dernier obstacle du parcours du combattant qui précède la commercialisation d’un nouveau médicament (obtention du prix et du remboursement), l’année 2015 devrait voir l’arrivée sur le marché français des inhibiteurs de SGLT2 (iSGLT2). Trois d’entre eux ont d’ores et déjà été approuvés par les autorités de santé aux États-Unis et en Europe (dapagliflozine, canagliflozine, empagliflozine) et vont venir prochainement enrichir l’arsenal thérapeutique à disposition des cliniciens pour traiter le diabète de type 2. L’originalité des iSGL2 est d’agir sur le rein, un acteur longtemps oublié de la physiopathologie du DT2.

     

    Chez le diabétique, la charge accrue de glucose filtrée par les reins augmente la quantité de glucose ré-absorbée au niveau du tube contourné proximal – environ 90 % au niveau du segment initial via le cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2) et 10 % au niveau du segment distal via le cotransporteur sodium-glucose de type 1 (SGLT1). Tant que l’hyperglycémie n’excède pas le seuil de réabsorption tubulaire du glucose et que la capacité maximale de transport du glucose n’est pas dépassée, le rein du diabétique n’excrète pas de glucose. Or, la capacité maximale de transport du glucose est environ 20 % plus élevée chez le sujet diabétique que chez le non diabétique en raison d’une majoration de l’expression et de l’activité des transporteurs tubulaires du glucose. Cette anomalie adaptative préserve ainsi, de façon paradoxale, l’excès de glucose plasmatique au lieu de permettre au rein d’accroître l’excrétion du glucose filtré, majorant ainsi les conséquences de la glucotoxicité.

    La constatation de ces anomalies physiopathologiques a conduit au développement des iSGLT2. L’efficacité sur l’équilibre glycémique de ces produits est liée à leur capacité à induire une glycosurie majeure. En réduisant la glucotoxicité, les iSGLT2 permettent d’améliorer la sensibilité à l’insuline et la fonction ß-cellulaire. Globalement, l’amélioration de l’HbA1c ajustée au placebo est de l’ordre de 0,7 % en moyenne avec les trois produits disponibles (efficacité comparable à celle des iDPP-4), le bénéfice portant à la fois sur la glycémie à jeun et sur les glycémies postprandiales. L’action des iSGLT2 est indé- pendante de l’insulinosécrétion résiduelle : leur efficacité est donc censément équivalente à tous les stades du DT2, y compris les plus tardifs. En outre, leur mode d’action spécifique permet d’envisager leur association à tous les autres traitements du diabète, et rend peu probable l’existence de patients non-répondeurs (en dehors des patients présentant une insuffisance rénale avec eDFG < 60 ml/mn chez qui les iSGLT2 sont inefficaces et non recommandés). Les iSGLT2 n’induisent pas d’hypoglycémie puisqu’ils ne stimulent pas directement la sécrétion d’insuline, mais le risque existe en cas d’association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l’insuline.

    Du fait de leur mode d’action, les iSGLT2 vont exercer d’autres effets favorables chez les patients DT2. La glycosurie induite est responsable d’une perte calorique, qui se traduit par une perte pondérale (en moyenne –2 à –3 kg, principalement aux dépens de la masse grasse) ; le poids diminue dans les premières semaines du traitement puis se stabilise malgré le maintien de la glycosurie pour des raisons encore mal comprises. Les iSGLT2 sont responsables d’une diurèse osmotique, se traduisant par un effet favorable sur la pression artérielle, surtout systolique (–4 mmHg en moyenne). Revers de la médaille, l’augmentation du volume urinaire (qui ne semble pas devoir dépasser 300 ml/j mais dont l’impact sur la qualité de vie devra être précisé) peut entraîner une déplétion volémique avec une augmentation de 1 à 2 % de l’hématocrite et un risque d’hypotension orthostatique (nécessité de baisser la posologie des diurétiques associés, prudence chez le sujet âgé). Un autre effet secondaire majeur est le risque d’infections urinaires basses (risque modéré, inconstamment retrouvé) et surtout génitales (vulvovaginite, balanite), en particulier lors des premiers mois de traitement ; ces infections génitales sont plus fréquentes chez la femme ( jusqu’à 10-15 %) que chez l’homme (3-8 %), sont a priori sans gravité, répondant bien aux antifongiques locaux, et non récidivantes. Il faudra évaluer l’impact de ces effets indésirables dans la vraie vie, notamment dans l’évaluation de l’observance. Parmi les autres effets adverses potentiels, on note une élévation modérée du LDL-c, dont le mécanisme n’est pas élucidé. De grandes études d’intervention sont en cours pour apprécier la sécurité cardiovasculaire de ces produits.

    L’initiation d’un iSGLT2 sera réservée aux spécialistes en diabétologie-endocrinologie ou en médecine interne ; le médecin généraliste pourra renouveler la prescription sous réserve d’une réévaluation annuelle par l’un de ces spécialistes. De facto, cette restriction réglementaire risque de brider les prescriptions d’un iSGLT2 en deuxième ligne, après échec de la metformine. On imagine plus volontiers ces produits prescrits en troisième ligne et en association à l’insuline, avec un intérêt particulier chez le patient obèse et/ou hypertendu. Cependant, la récente mise à jour du consensus EASD/ADA pour la prise en charge du diabète de type 2 (1) plaide pour un positionnement très large de la classe, dès le stade de la bithérapie et jusqu’à l’association à l’insuline, notamment chez les sujets traités par de fortes doses d’insuline.

     

     http://www.sfdiabete.org/mediatheque/kiosque/articles-qdm/inhibiteurs-de-sglt2-les-promesses-dune-nouvelle-classe

    Références

    (1) Inzucchi SE et al. Diabetes Care 2015;38:140-9
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  • Tout l'été, Le Vif Weekend part à la découverte de bières, vins et autres boissons de terroir produits dans nos provinces. Cette semaine, arrêt en Hesbaye, pour y déguster The Belgian Owl, un whisky dans le top 10 européen.

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  • Quelque 41% des décès qui surviennent en Belgique à la suite de cancers de la peau pourraient être évités si les patients ne remettaient pas à plus tard leur visite chez le médecin après avoir détecté une tâche cutanée anormale, indique jeudi l'ASBL responsable de la campagne annuelle pan-européenne de prévention des cancers de la peau, Euromelanoma.

     

    Cancer de la peau: ne pas procrastiner pourrait empêcher 4 décès sur 10 

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  • Le Conseil d’Etat vient d’annuler les arrêtés des 9 janvier et 22 octobre 2013 conditionnant le remboursement par l'assurance maladie du traitement de l’apnée du sommeil par pression positive continue (PPC) au télésuivi de l'observance thérapeutique.

    Par une ordonnance du 14 février 2014, le juge des référés du Conseil d’État, saisi par deux associations (FFAIR* et Coopération patients**), avait estimé qu’il existait un doute sérieux sur la légalité de ces nouvelles conditions de remboursement du dispositif PPC, et les avait provisoirement suspendues dans l’attente du jugement de l’affaire sur le fond.


    Par la décision du 28 novembre 2014, le Conseil d’Etat déduit que la loi n’a pas donné compétence aux Ministres de subordonner le remboursement du dispositif PPC à une condition d’utilisation effective par le patient. En annulant les deux arrêtés pour incompétence, le Conseil d’Etat valide le recours des associations.

    Position de la Fédération Française des Diabétiques

    Cette décision du Conseil d’Etat est conforme aux demandes de la Fédération Française des Diabétiques. C’est le médecin qui prescrit, change ou arrête le traitement en accord avec le patient et non le payeur ! Rappelons que les Ministres ont été jugés incompétents en la matière.

    Toutefois, face au discours sur l’observance et l’arrivée de nouveaux dispositifs médicaux dits « connectés », la Fédération Française des Diabétiques reste vigilante et saura dénoncer toute dérive qui mettrait en péril la qualité de vie des patients.

     


    *Fédération Française des Associations et Amicales de malades, Insuffisants ou handicapés respiratoires
    **https://cooppatients.wordpress.com/about/

     

    Crédit photo : © BVDC - Fotolia.com

    http://www.afd.asso.fr/actualites/apnee-du-sommeil-remboursement-dispositif-medical-ne-peut-etre-conditionne-conditions-observance-006006

     

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  • Plus de 3 millions de Français souffrent d’incontinence. Un trouble qui peut profondément altérer la qualité de vie alors que des solutions efficaces existent.  
     
    Incontinence urinaire : des solutions pour sortir de l'enfer
    Association française d'urologie
     

    L’incontinence urinaire est la perte involontaire et soudaine des urines. Elle concerne entre 3 et 5 millions de Français, en particulier les femmes. Phénomène courant mais tabou, beaucoup n’osent pas en parler. Pourtant, cette pathologie se soigne et des solutions efficaces existent.

    C'est principalement l’altération du muscle (sphincter) qui assure l'ouverture et la fermeture de l'urètre (par lequel s'évacue l'urine), qui provoque les fuites urinaires. Le sphincter urétral est peu puissant chez la femme, chez laquelle par ailleurs le vagin constitue « un énorme point de faiblesse dans un plancher musculaire, le périnée, très important dans les fonctionnements de continence », explique Marc Géraud, urologue à la polyclinique Saint Côme de Compiègne.

    Ecoutez Marc Géraud, « La continence est maintenue grâce à un robinet et sa force sont les muscles du périnée qui renforcent les sphincters »

     


    Chez les femmes, le périnée est fragilisé par les orifices permettant le passage de l’urètre, du vagin et du rectum. Un plancher musculaire également soumis à rude épreuve par les grossesses, en particulier la première, et les accouchements.

    « Il existe deux types d’incontinence. Tout d’abord, l’incontinence urinaire à l’effort qui se produit quand on tousse, quand on rigole ou quand on saute. Tout ce qui augmente la pression abdominale, explique le médecin. Et il y a les urgenturies c’est à dire les envie pressantes d’uriner quelque soient les circonstances, cela peut même réveiller la nuit ». Certaines femmes peuvent avoir une incontinence urinaire mixte qui associe les deux. Les traitements diffèrent selon le type d’incontinence.

    L'incontinence à l'effort 

    La rééducation périnéale. La rééducation du périnée permet de tonifier et d’apprendre à maîtriser ce muscle. Elle est systématiquement proposée aux jeunes mamans après l'accouchement. Ce traitement consiste à exécuter des contractions du périnée d’abord avec un kinésithérapeute puis à la maison pour entretenir le muscle.

    La pose de bandelettes. Si la rééducation échoue ou que les symptômes sont trop importants, l’intervention chirurgicale peut être nécessaire. « Le traitement de référence est la mise en place d’une petite bandelette sous l’urètre qui va renforcer le ligament détendu qui n’assure plus sa fonction », indique Marc Géraud. L'intervention est faite à l'intérieur du vagin. Son efficacité est d’environ 90 % et très peu de cas de récidive sont identifiés.


    Ecoutez Marc Géraud : «  C’est une petite opération peu douloureuse qui se fait en ambulatoire. »

     

     


    Urgenturie ou incontinence par impériosité

    Traitement anticholinergique. Pour lutter contre les contractions désordonnées de la vessie, les premiers traitements sont médicamenteux. Ils agissent sur les liaisons neuromusculaires et permettent de diminuer les contractions. 

    Electrosimulation. Dans certains cas, l’implantation d’un pacemaker au niveau des racines sacrées est efficace. Cette technique consiste à placer une électrode dans la région lombaire et par des stimulations électriques permettre de diminuer les contractions de la vessie. 

    Injection de toxine botulique. « Puisque la vessie se contracte de façon anarchique et désobéit en permanence, et bien on l’endort », explique le spécialiste. En pratique, l’urologue pique dans la vessie et injecte la toxine botulique qui va paralyser le muscle de la vessie durant 4 à 6 mois. En France, les doses injectées sont progressives ( 50 unités puis 100) pour éviter une paralysie complète de la vessie.

     Ecoutez Marc Géraud : « Soit l'injection de botox règle le problème, soit on est obligé de refaire des injections. Mais je peux vous assurer que ces femmes qui ont une vie au quotidien insupportable préfèrent 100 fois venir tous les 6 mois se faire faire une injection. »

     

     
    Grâce à tous ces traitements, il est possible de guérir complètement de l'incontinence urinaire. Cette pathologie n'est plus une fatalité et il est possible  de retrouver une qualité de vie considérablement améliorée.  « Il faut oser en parler. C'est quand même dommage de rester avec cette gêne qui est vraiment pénible à vivre au quotidien alors qu'on a plein de belles solutions thérapeutiques à proposer qui sont très efficaces », insiste l'urologue.

    Dans le cadre de la 12ème semaine de la continence, l'Association française d'urologie répondra aux question des internautes vendredi 3 avril sur Facebook

     

     « Chez l'homme, le contexte est différent. Ils ont un très bon périnée, un sphincter puissant et un urètre qui mesure entre 10 et 12  cm. L'incontinence sera plutôt liés à des séquelles à la prostate », explique Marc Géraud. 
     
     Le plus souvent, les fuites urinaires apparaissent après l'ablation totale de la prostate en cas de cancer car l'intervention chirurgicale  peut endommager les sphincters.

     Comme pour les femmes, le traitement commence « toujours par de la rééducation bien faite par un kiné spécialisé ». Cependant,  il n'existe pas de traitement médicamenteux pour soigner l'incontinence urinaire chez l'homme. Les alternatives sont donc toutes  chirurgicales. 

     Ecoutez Marc Géraud : « Comme chez l'homme, il n'y a pas de vagin pour pouvoir mettre la bandelette, on fait une petite  cicatrice au niveau du périnée »

     

     

    Lorsque l'incontinence est beaucoup plus importante et invalidante, les spécialistes peuvent implanter un sphincter urinaire artificiel. Cette intervention chirurgicale chez l'homme est très aisée car l'urètre est beaucoup plus grand et donc plus facile d'accès. L'opération, sous anesthésie générale, consiste à placer une prothèse à l'intérieur du corps. Une partie appelé la manchette se met  autour de l'urètre et remplace les sphincters. Elle est reliée à une poire de commande sous la peau d'un testicule que l'homme doit  actionner pour vider sa vessie. Au bout de trois minutes, la manchette se referme toute seule pour mettre fin à la miction.

     

     « C'est un confort assez extraordinaire, s'enthousiasme le spécialiste. Un mois après l'implantation d'un sphincter artificiel le patient retrouve sa continence. »

     http://www.pourquoidocteur.fr/L-incontinence-urinaire--ca-se-soigne-!-10259.html


     
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