• L’accès à l’eau potable pour tous, une urgence !

    La demande en eau n'a jamais été aussi importante qu'aujourd'hui et elle ne fera qu'augmenter au cours des prochaines années, comme le confirment les experts lors du 5e forum de l'eau qui a débuté le 16 mars à Istanbul. Cette ressource indispensable vient à manquer et inquiète les autorités nationales et internationales, qui se concertent lors de différentes manifestations afin de palier au mieux et le plus rapidement à cette pénurie.

    Au moins 900 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable et 2,5 milliards n'ont pas ou peu d'accès à l'assainissement. 5 000 enfants meurent par jour de diarrhée, soit un enfant toutes les 17 secondes, du fait d'une eau insalubre ! La quantité limitée des ressources ainsi que l'insalubrité persistante inquiètent les autorités et font l'objet d'événements à l'échelle internationale, tout au long du mois de mars.

    La demande d'eau en augmentation incessante

     

    L'état des ressources mondiales d'eau fait l'objet tous les trois ans, d'un rapport des Nations Unies. Cette année, le rapport intitulé "L'eau dans un monde changeant" souligne la nécessité d'adapter les système d'assainissement aux ressources d'eau et à la demande mondiale.

     

    En effet la demande en eau n'a jamais été aussi importante qu'aujourd'hui. Cette pénurie augmentera au fil des années, avec la croissance de la population et l'urbanisation : la production alimentaire et d'énergie devront être accrues, ce qui impliquera une augmentation de la consommation d'eau.

    De plus avec le réchauffement climatique, la situation ne peut qu'empirer : l'augmentation des températures accentuera les variations de précipitations et augmentera le risque d'inondations ou de sécheresse. Les calottes polaires ainsi que les glaciers commencent déjà à fondre, réduisant ainsi les réserves d'eau douce. Depuis 1900, la moitié des zones humides du monde ont disparues.

    L'insalubrité, un fléau supplémentaire

    En sus du manque de ressources en eau, il reste un problème majeur, l'insalubrité. Par exemple, chaque jour, 2 millions de tonnes d'eaux usagées sont déversés et 70 % des résidus industriels sont déversés sans traitement préalable dans les cours d'eau des pays industrialisés !

    Conséquence du manque de ressources et d'assainissement : un enfant meurt toutes les 17 secondes de diarrhée, soit 5 000 enfants par jour. Ces décès pourraient être évités si des systèmes d'accès à l'eau potable était mis en place. Une maladie sur 10 est due à l'approvisionnement, à l'insalubrité, à l'hygiène ou à la gestion des ressources d'eau.

    La pauvreté et la guerre majorent la pénurie

    Il existe un lien très clair entre la pauvreté et les ressources en eau : le nombre de personnes vivant avec moins d' 1,25 dollar par jour coïncide approximativement au nombre de celles qui n'ont pas accès à l'eau potable.

    Par ailleurs, comme le souligne Robert Mardini, chef de l'Unité "eau et habitat" au Comité International de la Croix Rouge (CICR), "Les systèmes d'adduction d'eau, d'égouts et d'alimentation en électricité, ainsi que les structures médicales, sont généralement les premiers services atteints lors de l'éclatement d'un conflit (...). Ils peuvent être endommagés ou détruits par les bombardements et les explosions, ou être totalement débordés par l'afflux de personnes déplacées. De telles perturbations sont souvent suivies de graves pénuries et de la propagation rapide de maladies qui peuvent être mortelles". Selon le CICR, un quart des personnes privées d'eau potable et 15 % de ceux qui n'ont pas accès à des services d'assainissement adéquats se trouvent dans des pays déchirés par la guerre.

    Des systèmes d'approvisionnement et d'assainissement doivent donc être mis en place en priorité dans les lieux de vie des personnes les plus défavorisées, ayant le moins accès à l'eau. "Maintenant, la priorité est à l'action. Nous devons mobiliser l'engagement, la volonté et les moyens humains pour s'assurer que les prévisions faites concernant la crise en eau ne deviennent pas réelles. L'eau a été, peut être et doit être un rassembleur, pas un diviseur" confirme Koïchiro Matsuura, directeur général de l' Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) dans un message élaboré à l'occasion de la journée mondiale de l'eau 2009.

    22 mars 2009 , la Journée Mondiale de l'Eau en faveur du partage

    La Journée Mondiale de l'Eau a été créée en 1992, par l'Assemblée Générale des Nations Unies, suite à une recommandation faite lors de la Conférence sur l'Environnement et le Développement. Cette journée a pour but de célébrer l'eau douce et la première édition eut lieu le 22 mars 1993.

    Durant plus de 15 ans, cette journée fut l'occasion pour les grandes institutions ainsi que pour les associations de mettre en lumière certaines problématiques liées à l'eau. Les précédentes années, la thématique de cette journée avait concerné la pénurie, les problèmes sanitaires ou encore l'importance de l'eau dans la plupart des cultures.

    La Journée Mondiale de l'Eau 2009, intitulée "Eaux partagées, opportunités partagées" mettra en avant les sources d'eau douce transfrontalières. Il existe 263 lacs et bassins fluviaux transfrontaliers et 145 pays en possèdent. 45% des terres sont couvertes de bassins ou de fleuves passant dans plus d'un pays .De même, on dénombre 273 aquifères souterrains.

    Ces sources d'eau seraient suffisantes pour tous, mais leur mauvaise gestion place certains pays en réelle pénurie. De nombreux conflits sont à prévoir, c'est pourquoi les Nations Unies ainsi que la Food and Agriculture Organization (FAO) préconisent la coopération transfrontalière. Plus de 200 accords internationaux ont été signés, les 60 dernières années et seulement 37 cas de violence entre états pour l'eau ont été rapportés.

    Augmenter les opportunités de coopération dans la gestion de ces eaux pourraient impacter sur la compréhension, le respect et la confiance mutuels entre les pays. Cela favoriserait la paix, la sécurité et une croissance économique stable. C'est du moins ce que souhaite l'UNESCO avec l'aide de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Europe (UNECE) et la FAO.

    Valérie Chau, 19 mars 2009

    Sources:

    - L'eau qui tue, l'eau qui sauve : une urgence humanitaire, dossier de presse 2009 deSolidarités, association d'aide humanitaire d'urgence
    Site officiel de la Journée Mondiale de l'Eau
    - Cinquième Forum mondial de l'eau : meilleur accès à l'eau et à l'assainissement pour les victimes de la guerre, communiqué de presse du Comité International de la Croix Rouge, 16 mars 2009

    Des sites pour en savoir plus :

    http://www.unesco.org/water
    Le calendrier des évènements associés à la Journée Mondiale de l'eau du 22 mars (en anglais)

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  • Tous fous du chou rouge !

    23 janvier 2013 - Auteur : Françoise Plume

    Le chou rouge met des vitamines et de la couleur dans nos assiettes. A défaut de savoir le planter, inscrivez-le souvent à vos menus...

    SOUPE DE CHOU ROUGE ET LARDONS

    (Pour 4 personnes) 
    1/2  chou rouge, 1 oignon, 2 pommes de terre, 2 c. à s. d'huile de tournesol, sel et poivre du moulin, 1 morceau de lard fumé, 1 c. à s. de crème aigre. Emincez le chou rouge et l'oignon. Pelez et coupez les pommes de terre en morceaux.
    1. Faites chauffer l'huile de tournesol dans une cocotte. Faites-y suer l'oignon pendant 5 minutes. Ajoutez le chou et les pommes de terre. Salez et poivrez, mélangez et versez un litre d'eau.
    2. Plongez le morceau de lard fumé dans la cocotte. Portez à ébullition, ensuite couvrez et faites cuire 1 h 30 à feu doux.
    3. Otez le lard et mixez finement la soupe. Incorporez la crème aigre. Répartissez la soupe dans des ramequins. Servez accompagné de petits feuilletés au paprika.
    CHOU ROUGE AUX POMMES ET AU CIDRE(Pour 4 personnes) 

       

      800 g de chou rouge, 150 g de lard fumé, 2 c. à s. d'huile d'arachide, 1 oignon, 2 pommes acidulées, sel, poivre du moulin, 1 à 2 c. à c. de sucre, 250 ml de cidre. 

      1. Lavez le chou, coupez-le en quatre, ôtez la partie dure centrale et coupez-le en lanières. Émincez le lard fumé et faites-le revenir dans l'huile chaude. Épluchez l'oignon et coupez-le en rondelles. Lavez les pommes, coupez-les en lamelles.
      • Dans une cocotte mettez d'abord un peu de chou puis des lamelles de pomme, des rondelles d'oignon puis un peu de lard. Répétez l'opération jusqu'à épuisement des ingrédients. Terminez avec une couche de chou. Salez et poivrez chaque couche et mettez également une pincée de sucre. Versez le cidre, couvrez et laissez mijoter à petit feu pendant 45 minutes. Mélangez légèrement avant de servir.

      • CHOU ROUGE BRAISÉ AU PORC

        (Pour 4 personnes) 

        500 g de palette de porc, 400 g de chou rouge, 2 persils tubéreux, 2 carottes, 150 g de céleri rave, 1 pomme, 1 oignon, 150 g de pommes de terre à chair ferme, 2 c. à s. d'huile d'arachide, cumin en poudre, 1 feuille de laurier, sel et poivre du moulin, 500 ml de bouillon de viande, 2 à 3 c. à s. de persil haché. 

        1. Coupez la viande en dés. Lavez et séchez le chou, puis coupez les feuilles en lanières. Épluchez les persils tubéreux, les carottes, le céleri, la pomme, l'oignon et les pommes de terre. Coupez le tout finement. Faites chauffer l'huile et mettez-y l'oignon à suer.
        2. Ajoutez la viande et faites-la revenir de tous les côtés. Ajoutez alors tous les légumes et la pomme. Mettez une pointe de cumin, la feuille de laurier, salez et poivrez. Déglacez avec le bouillon, couvrez et laissez mijoter pendant 40 minutes. Ajoutez le persil juste avant de servir.

        CANARD SAUTÉ, CHOU ROUGE ET PRUNEAUX

        (Pour 4 personnes) 

         

        200 g de pruneaux dénoyautés, Pineau des Charentes, 1 chou rouge, 50 g de beurre, 1 oignon, 2 c. à s. de miel, 5 cl de vinaigre de cidre, sel et poivre du moulin, 2 magrets de canard, 5 cl de bouillon de volaille. 

        1. La veille, mettez les pruneaux dans un bol et recouvrez-les de pineau des Charentes, filmez et réservez.
        2. Le jour même, coupez le chou en quatre puis émincez-le. Faites fondre le beurre dans une cocotte et faites-y revenir l'oignon émincé, ajoutez une c. à s. de miel, le vinaigre et le chou. Couvrez à fleur d'eau. Salez, poivrez, mélangez et laissez mijoter 30 min à feu doux.
        3. Ajoutez les pruneaux avec la marinade, mélangez et poursuivez la cuisson jusqu'à ce que le mélange soit compoté.
        4. Avec un couteau, incisez le gras de la peau des magrets. Chauffez une sauteuse et posez-y les magrets sur la peau. Laissez cuire 8 min en arrosant avec le gras issu de la cuisson. Salez, poivrez, retournez-les et faites-les cuire 2 min encore à feu doux. Laissez-les en attente dans du papier aluminium.
        5. Dégraissez la sauteuse, versez le reste de miel et laissez-le caraméliser puis ajoutez 3 c. à s. de Pineau et le bouillon de volaille. Faites réduire la sauce 2 min à feu vif. Réservez. Découpez les magrets en morceaux et mélangez-les à la sauce. Servez de suite avec la fondue de choux aux pruneaux.
        http://plusmagazine.levif.be/fr/011-7091-Tous-fous-du-chourouge.html_0?

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    1. La toux : un signal à écouter

      09 mars 2013 - Auteur : Kari Van Hoorick

      La toux est un mécanisme de défense de l'organisme... Plutôt désagréable, elle est loin d'être inutile !

      La toux contribue à éliminer les glaires et les mucosités produites pour défendre les voies respiratoires contre les infections. Elle sert aussi à évacuer les corps étrangers ou aliments que nous avons littéralement « avalés de travers ». Elle joue également un rôle de signal, en nous avertissant par exemple que nous avons inhalé un produit irritant. Autant dire qu'essayer de la réprimer est loin d'être toujours une bonne idée !

      De nombreux malentendus subsistent quant aux (éventuelles) mesures à prendre face à la toux.

      Lorsqu'elle se manifeste dans le cadre d'un rhume, nous sommes souvent tentés de la combattre par un sirop... et ce n'est pas toujours un bon réflexe, en particulier lorsqu'il s'agit d'une toux grasse ou productive. Il est en effet important que les mucosités puissent être expulsées de l'organisme : si elles s'y accumulent, elles risquent de provoquer des infections supplémentaires.

      Pour évacuer plus facilement les glaires, il est toujours utile de boire abondamment, voire d'humidifier l'air ambiant.

      La prise d'un sirop approprié peut se justifier dans certains cas pour soulager une toux sèche, irritative.

      « Les adultes qui ont des difficultés à s'endormir ou qui se réveillent la nuit sous l'effet de quintes de toux répétées peuvent éventuellement prendre un sirop (antitussif) pendant quelques jours avant d'aller au lit. Mais celui-ci se bornera à soulager les symptômes sans résoudre le problème sous-jacent », explique le pneumologue Lieven Bedert de l'hôpital universitaire Middelheim, à Anvers.

      TROUVER LA CAUSE

      La toux peut trahir la présence de nombreuses pathologies, même si elle est le plus souvent associée à un rhume banal ou à une autre infection des voies respiratoires. Dans ce second cas de figure, le mieux est de prendre son mal en patience, car les symptômes disparaissent d'eux-mêmes en l'espace d'une semaine ou deux.

      La présence d'un corps étranger dans l'oreille, une irritation à l'arrière de la gorge, un écoulement post-nasal, une réaction allergique, un problème de reflux ou une congestion cardiaque sont autant d'autres facteurs susceptibles d'expliquer la survenue d'une toux. Il peut également s'agir d'une réaction purement nerveuse qui se produit dans certaines circonstances à la suite d'une agitation excessive ou d'un stress. Mais en tout état de cause, mettre le doigt sur la cause précise n'est pas toujours une mince affaire.

      QUAND CONSULTER UN MÉDECIN ?

       

      • En présence d'une toux qui persiste pendant plus de trois semaines alors que vous n'êtes pas enrhumé.
      • Lorsque la toux s'accompagne :
        - d'une fièvre élevée
        - de glaires sanglantes
        - de douleurs lancinantes violentes
        - d'un essoufflement
        - d'une respiration sifflante
      • Si vous êtes âgé de plus de 65 ans et que vous toussez depuis plusieurs jours sans raison apparente
      • Si vous pensez que votre toux pourrait être provoquée par la prise d'un médicament
      • Si vous souffrez de troubles cardiaques ou de l'estomac qui provoquent des quintes de toux nocturnes.

      http://plusmagazine.levif.be/fr/011-7493-La-toux-un-signal-a-ecouter.html

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    2. Jambes lourdes : les hommes aussi !

      Jambes lourdes, varices. les maladies veineuses ne touchent pas que les femmes. Les hommes seraient même en France près de 3,7 millions à en présenter les signes. Zoom sur un trouble masculin encore tabou.

      La maladie veineuse toucherait 18 millions de personnes en France. Très fréquente, cette pathologie traduit un dysfonctionnement des valves veineuses du bas des jambes qui ne permettent plus au sang de remonter. Ces troubles conservent une image féminine, pourtant des études1,2 épidémiologiques tendent à prouver qu'elles touchent autant les deux sexes.

      Un quart à un tiers des hommes atteints

      Jambes lourdes"Selon une étude écossaise3, plus d'un tiers des hommes entre 20 et 60 ans et plus de la moitié après cet âge souffre d'insuffisance veineuse chronique" déclare le Pr. Eric Hachulla du CHU de Lille. Selon lui, les trois quarts des hommes souffrant d'insuffisance veineuse chronique (IVC) présentent des varices qui constituent de véritables facteurs de risque de développer des thromboses, en particulier celles associées aux vols long-courriers (le célèbre syndrome de la classe économique).

      Contrairement aux idées reçues, la proportion d'hommes touchés rejoindrait celle des femmes avec quelques années de décalage de 10 à 20 ans, néanmoins. Ainsi, le nombre d'hommes atteints à 60 ans est équivalent à celui des femmes de 40 ans. Les raisons de cette atteinte précoce des femmes seraient principalement liées à des facteurs spécifiques comme le nombre de grossesses.

      "Les principaux signes sont chez l'homme comme chez la femme des douleurs, des tensions, des lourdeurs, des crampes, mais ces signes ne sont pas toujours caractéristiques. Chez l'homme, une sensation de démangeaison des membres inférieurs est en revanche beaucoup plus spécifiques" déclare le Pr. Hachulla.

       

      Autre particularité masculine, la forte proportion de douleurs associées (81 % des insuffisants veineux4), la forte proportion des varices (74,5 % contre 54,2 % chez les femmes5), d'odèmes d'origine veineuse (60 % des hommes atteints d'IVC et travaillant debouts6). Même si certaines de ces études ne concernent que des échantillons limités (de 80 à 400 hommes), elles permettent de mettre en lumière sur un sujet tabou que les hommes préfèrent cacher sous leurs pantalons.

      Une consultation trop rare et trop tardive

      Les hommes consultent peu pour des insuffisances veineuses chroniques, puisque 13,6 % seulement exprimeraient leur plainte4. "Ils ne consultent généralement pas pour des raisons esthétiques mais pour des varices déjà constituées voire des complications aiguës" précise le Dr Frédéric Vin, ancien président de la société française de phlébologie.

      "Face à cette pathologie qu'il considère comme exclusivement féminine, l'homme consulte peu alors que la fréquence de la maladie est sensiblement la même chez les deux sexes. Enfin, il consulte plus tard (en moyenne 5 ans après l'apparition des premiers symptômes7). C'est sans doute la raison pour laquelle un examen complémentaire et le recours au chirurgien vasculaire sont davantage sollicités que chez la femme. Des faits qui sont témoins indirects d'un stade supérieur de gravité." complète le Dr J-P. Benigni, secrétaire de la société française d'angiologie.

      Selon le Dr Vin, ce constat est d'autant plus alarmant que la prise en charge thérapeutique est d'autant plus efficace que le diagnostic est posé précocement. Mais pour cela, il faut sensibiliser les hommes et les médecins selon le principe "on ne trouve que ce que l'on cherche".

       

      Attention aux piétinements !

      Qui sont les hommes concernés ? Le Pr. Hachulla rappelle les facteurs de risques :

      • Age : la proportion des hommes touchés augmente avec l'âge passant d'un quart entre 40 et 50 ans, à près de deux tiers après 60 ans ;
      • Thrombose veineuse profonde : les personnes ayant souffert d'une telle pathologie ont plus de risque de développer une insuffisance veineuse chronique (IVC) ;
      • Facteurs familiaux : tout comme pour les femmes, la prédisposition familiale joue un grand rôle ;
      • Station debout, piétinement ou position assise prolongée : ces contraintes professionnelles constituent les facteurs prédisposants majeurs de l'IVC. Selon le Dr Benigni, le nombre d'heures passées debout serait directement corrélé à la fréquence de la maladie. L'IVC toucherait ainsi 30 % des travailleurs de l'industrie ;
      • Surpoids et habitudes diététiques : le Pr. Hachulla précise néanmoins que ces deux facteurs restent l'objet d'un débat ;
      • Certaines maladies rares entraînant une altération des parois veineuses.

      Si l'on extrapole les études épidémiologiques à la France, ce serait près de 1,2 million d'hommes qui devraient bénéficier d'un traitement.

      Des traitements existent !

      "Dans la majorité des cas, des conseils d'hygiène de vie, la prescription de médicaments veinotoniques et de deux paires de chaussettes de compression suffisent" déclare le Dr Frédéric Vin.

       

      Malgré la tourmente entourant le coût de l'usage des veinotoniques, les spécialistes présents lors du salon de la médecine MEDEC 2003 ont de concert reconnu leur efficacité sur les symptômes et la gêne associés à l'IVC. Pour leur part, les chaussettes de contention ont prouvé leur efficacité lors d'étude sur des vols longs-courriers sur lesquelles elles ont prévenu l'apparition de phlébite chez des hommes variqueux. Le Dr Benigni précise néanmoins qu'il conviendra de lever les réticences des patients au port d'une compression élastique, répondre à ses questions, expliquer le mode d'action et vérifier la prescription par des consultations ultérieures. Des produits spécifiquement adaptés aux besoins des hommes existent sur le marché.

      Mais selon le Dr Frédéric Vin, "face à des varices très évoluées, une consultation de phlébologie s'impose avec réalisation d'un écho doppler. Cet examen permettra de proposer une solution thérapeutique qui évitera les complications vasculaires". Les traitements vont alors de la sclérothérapie (une méthode consistant à injecter un produit à l'intérieur de la veine variqueuse pour coller ses deux parois l'une sur l'autre et ainsi la fermer) aux traitements chirurgicaux (stripping, chiva, cryothérapie, laser.). Pour en savoir plus sur ces techniques, reportez-vous à notre dossier "Les traitements de l'insuffisance veineuse".

      La psychologie masculine joue un rôle essentiel dans l'approche diagnostique et thérapeutique de la maladie veineuse chronique. Ainsi, la sociologue Christine Castelain Meunier estime que "Oser regarder les jambes, y attacher de l'importance et se faire soigner ne vont pas de soi pour un homme". Mais selon elle, les rapports de l'homme à son corps évoluent rapidement et devraient permettre de lever les tabous. et les jambes des pantalons !

      David Bême - Mis à jour le 15 février 2009

      1 - Br J Surg. 1994 Feb;81(2):167-73. Review.
      2 - Circulation 1973 Oct;48(4):839-46
      3 - J Epidemiol Community Health 1999 Mar;53(3):149-53
      4 - Dermatology 1997;194(2):111-20
      5 - Int Angiol 1999 Jun;18(2):171-5
      6 - Dermatology 1997;194(2):121-6
      7 - Angiologie 2002;54(3):1-7





      Forum jambes lourdes

      http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2003/sem01/mag0328/sa_6607_maladie_veineuse_hommes.htm

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    3. LES FEMMES ET LE DIABÈTE : EN INDE

       

      En Inde, quelle est la situation des femmes atteintes de diabète, particulièrement de diabète gestationnel ?
      L'accent n'est pas suffisamment placé sur la prévention, et il n'existe pas suffisamment de programmes de planification de la préconception pour les femmes exposées au risque de diabète gestationnel. Malgré l'adoption d’une politique gouvernementale de dépistage par les institutions de soins publiques, le pays affiche un manque flagrant d'uniformité en termes de critères de contrôle, de diagnostic et de gestion du diabète gestationnel dans les hôpitaux et cliniques privés. Il en résulte des inégalités dans les soins offerts par les différents prestataires.

      Et c’est sans compter sur l’absence de coordination interdisciplinaire au niveau du système de santé.

      En général, le degré de conscience et de connaissance du diabète gestationnel est très faible et ce, même parmi les professionnels de la santé. Pourtant, ces derniers bénéficient de formations axées sur les besoins nutritionnels en période de grossesse, mais on n’y aborde pas le problème propre au diabète gestationnel.

      En général, le degré de conscience et de connaissance du diabète gestationnel est très faible et ce, même parmi les professionnels de la santé.

      Quels sont les défis que rencontrent les Indiennes atteintes de diabète ?
      Pour la plupart de celles qui en ont réellement besoin, les frais de traitement et de soins sont exorbitants et inaccessibles, à tel point que des femmes enceintes atteintes de diabète gestationnel ne disposent que d'un accès limité aux traitements et à l'information qui les concerne.

      Pour compliquer le tout, il est culturellement inacceptable de promouvoir les changements de régime et les restrictions auprès des femmes enceintes, car la plupart du temps, ce sont elles qui cuisinent pour toute la famille et il est impensable qu'elles s'astreignent à un régime spécifiquement adapté à leurs besoins.

      La majorité des femmes accouchent dans des institutions proches du domicile de leur mère, pour ensuite rejoindre le domicile conjugal. Ce qui rend très difficile, voire impossible, de garder le contact avec les patientes après l'accouchement.

      Il est encore plus compliqué d’assurer un suivi, car il n’existe qu’on nombre trop restreint de centres publics de soins de base équipés en vue de dispenser un traitement à l'insuline. Bon nombre de patientes sont envoyées vers des institutions plus importantes et le suivi périnatal n'est dès lors pas toujours possible. Ces facteurs engendrent un manque de contrôle à plus long terme, tant pour la mère que pour l'enfant.

      Que peut-on faire ?
      Bien que le diabète gestationnel constitue une menace sérieuse tant pour la santé de la mère que celle de l'enfant, celui-ci peut être prévenu avec certitude. Il faut lutter sur le long terme et à différents niveaux pour améliorer le traitement du diabète gestationnel en Inde, notamment en imposant un dépistage général et obligatoire pour chaque femme enceinte.

      Bien que le diabète gestationnel constitue une menace sérieuse tant pour la santé de la mère que celle de l'enfant, celui-ci peut être prévenu avec certitude.

      Toute l’attention doit être portée sur les centres de soins de base et sur la disponibilité des Village Health Nurses (VHN - infirmières de village)) et autres groupes de bénévoles en zone rurale. Tous peuvent servir à dispenser des formations d'éducation à l'alimentation et des campagnes de sensibilisation. Dans l'état du Tamil Nadu, des rencontres telles que les pique-niques maternels, organisés par les centres de soins de base, représentent autant de formidables occasions de proposer des activités didactiques autour du thème du diabète gestationnel chez la femme enceinte.

      La FID a aussi mis sur pied WINGS, son tout premier projet traitant du diabète gestationnel. Vous trouverez de plus amples informations sur WINGS ci-après.

      Le Dr A. Kayal est spécialiste en gestion de la santé publique. Elle est impliquée dans plusieurs projets de développement des capacités depuis plus de 12 ans. En Inde, où elle est basée, elle coordonne le projet WINGS de la FID.

      http://www.idf.org/node/26051?utm_medium=email&utm_campaign=FID+-+Bulletin+dinformation+trimestriel+mars&utm_content=FID+-+Bulletin+dinformation+trimestriel+mars+CID_05e44025fcaade59ac7ff134d2e84bb3&utm_source=campaignmonitor&utm_term=Le%20Dr%20Kayal%20explique%20les%20dfis%20du%20diabte%20gestationnel%20en%20Inde 

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    4. Cinq questions à Sir Michael Hirst, Président de la FID

      Ce trimestre, nous mettons à l'honneur le Président de la FID, Sir Michael Hirst. Découvrez sa stratégie pour renforcer la présence de la FID dans le monde, ainsi que les expériences qui ont fait naître sa passion pour la lutte contre le diabète.

      1. Pourquoi vous impliquer dans la lutte contre le diabète?
      En 1985, j'ai appris que ma fille cadette, alors âgée de cinq ans, était atteinte d’un diabète de type 1. J'ai alors pris conscience des lacunes en termes de traitement du diabète et de soins au Royaume-Uni, en particulier du manque de seringues jetables et de bandelettes de contrôle de glycémie sur prescription. Puisque j’étais Membre du Parlement, j'avais la possibilité de mettre ce sujet en lumière.

      Lire la suite

       

      Message de Linda McGoldrick, directrice générale par intérim de la FID

      Je m'appelle Linda McGoldrick et je suis très honorée de ma nomination au poste de directrice générale par intérim de la Fédération internationale du diabète.

      Le monde traverse actuellement une période marquée par de profonds changements et de nouvelles opportunités et je suis déterminée à faire entendre la voix non seulement des personnes atteintes de diabète, mais également des millions de personnes qui n'ont pas encore été diagnostiquées.

      Regardez la vidéo complète ici

      Pleins feux sur le Guatemala

      La Patronato de Pacientes Diabéticos (association des personnes atteintes de diabète) du Guatemala a été créée il y a 47 ans pour servir de banque de médicaments contre le diabète. Aujourd’hui c’est une organisation indépendante qui comprend des cliniques de diagnostic, un laboratoire, une clinique de nutrition et une pharmacie. Le Président de l’association Herbert A. Fernández Townson  nous parle de son association et des défis auxquels le Guatemala doit faire face,  ainsi que les actions qu’ils ont mises en place pour améliorer les soins  et l’éducation au diabète dans son pays.

      En savoir plus sur cette organisation

      Les femmes et le diabète : des mondes opposés ?

      Le mois de mars est marqué par la Journée internationale de la femme. Brandy Barnes, fondatrice de DiabetesSisters, nous parle des défis que rencontre une femme atteinte de diabète aux États-Unis, et le Dr Kayal nous explique dans quelle mesure cette maladie, en particulier le diabète gestationnel, touche les femmes de son pays, l'Inde.

      -Lire le point de vue de Brandy qui nous vient des Etats-Unis

      -Le Dr Kayal explique les défis du diabète gestationnel en Inde

       

      De l'insuline made in Brazil pour le Brésil

      Le Brésil occupe la cinquième place du classement des pays comptant le plus de personnes atteintes de diabète au monde. Le gouvernement brésilien a pris une décision fondamentale en annonçant le rapatriement de la production d'insuline humaine d'ici 2016, ce qui permettra de réaliser une économie d’environ 392 millions de dollars. Sergio Metzger, Président de la « Governing Task Force » de la FID pour l’Amérique centrale et du Sud et Directeur des relations institutionnelles de l'Associação de Diabetes Brasil (ADJ - association brésilienne du diabète), nous donne plus de détails.

      En savoir plus sur Sergio

      Le champion Charlie Kimball réunit une équipe pour lutter contre le diabète

      Fraîchement arrivé, le nouveau champion au cercle bleu de la FID, le pilote professionnel d'IndyCar Charlie Kimball, marque déjà les esprits. Kimball a réussi à mettre sur pied une équipe, la Chip Ganassi Racing Team, pour aider les personnes atteintes de diabète à travers le monde. Au cours du week-end du 5 au 7 avril, l'équipier de Kimball, Jamie McMurray (Chevrolet SS n°1), et Kimball lui-même rouleront sous les couleurs de Race for Insulin , afin de montrer qu'avec une bonne stratégie de gestion et un travail d'équipe, les personnes atteintes de diabète peuvent maîtriser leur diabète.

      En savoir plus sur Charlie

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      L'Afrique soigne ses pieds

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      La FID estime qu'une personne perd un membre à cause du diabète toutes les 20 secondes. Aujourd'hui, la FID lance un nouveau projet réunissant plusieurs parties prenantes et qui vise à améliorer les soins podologiques des personnes atteintes de diabète en Afrique sub-saharienne. Le projet Diabetes Africa Foot Initiative (DAFI) a pour but de concevoir une stratégie de longue durée de dépistage podologique. Le Dr Evariste Bouenizabila et le Dr Silver Bahendeka nous expliquent le projet qu'ils co-président.En savoir plus

       

      La Tanzanie, le Mexique et le Pakistan sous les projecteurs

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      Il est désormais possible de télécharger la dernière version du programme Life for a Child  de la FID qui met l'accent sur les travaux accomplis en Tanzanie, au Mexique et au Pakistan.
      Life for a Child  gagne en importance et soutient aujourd’hui plus de 10 000 enfants dans 41 pays.

      En savoir plus sur les nouveautés du programme Life for a Child

       

      Construire un modèle d’approche pour le diabète gestationnel

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      Le projet pilote WINGS (Women with Gestational Diabetes in India Strategy - stratégie pour les femmes atteintes de diabète gestationnel en Inde) constitue la première stratégie de lutte de la FID contre la hausse des cas de diabète gestationnel. Fruit d'une collaboration entre la FID et le Madras Diabetes Research Foundation (MDRF) de Chennai, en Inde, il vise à développer une méthode de soins destinée aux régions à faibles revenus. En savoir plus

       

      Envoi des résumés et des demandes de subventions pour le Congrès

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      Le période d'envoi des résumés et de demandes de subventions pour le prochain Congrès mondial du diabète de Melbourne a débuté le 1er février 2013 et s'achèvera le 22 avril 2013.Pour envoyer un résumé ou demander une subvention, il vous suffit de vous connecter à votre profil du congrès. Si vous ne possédez pas encore de profil, vous devrez vous en créer un. Notez que toute demande de subvention doit impérativement être précédée de la remise d’un résumé. Plus d'informations ici

      Appel à tous les Jeunes leaders !

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      Le Congrès mondial du diabète arrive à grands pas : le programme des Jeunes leaders du diabète (Young Leaders in Diabetes - YLD) recrute de nouveaux talents parmi les personnes atteintes de diabète à travers le monde. Les associations membres de la FID sont invitées à proposer un ou deux candidats de leur pays. La sélection des nouveaux représentants des YLD se déroulera en prélude à la formation de leadership des YLD et du Congrès mondial du diabète de Melbourne, en décembre 2013.En savoir plus

      Le diabète, priorité après 2015

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      La campagne de défense des intérêts des personnes atteintes de diabète de la FID passe à la vitesse supérieure, pour que la maladie soit prioritaire à l'issue des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), qui prendront fin en 2015. La FID a accentué son rôle en tant que leader d'opinion dans le cadre de ce processus, avec le rapport de la Consultation thématique globale sur la santé, qui reflète la plupart des priorités et recommandations de la FID. En savoir plus

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      http://createsend.com/t/r-B82B4B2BE80ADFF42540EF23F30FEDED#toc_item_1

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    5. Fractures des poignets, bras et clavicules

      Chutes de vélo, rugby, sport de combats… les membres supérieurs peuvent également être victimes de casse. Les fractures des poignets, du bras ou de la clavicule constituent une part non négligeable des accidents sportifs. Nous vous présentons les critères de gravité et les traitements de ces traumatismes.

      Autre temps, autres moeurs : l’évolutivité d’une fracture n’est guère proportionnelle à son aspect radiologique ni au seul fait qu’elle est ouverte ou fermée.

      Evolution de la notion de gravité

      Fractures des poignets, bras et claviculesRéputées plus graves, plus spectaculaires aussi lorsqu’elles sont ouvertes et plus anodines mais tout aussi douloureuses lorsqu’elles sont fermées (absence de plaie cutanée), les fractures ainsi répertoriées ne semblaient guère ambiguës du point de vue radiologique. Or on s’est aperçu que l’évolutivité d’une fracture fermée pouvait dans certains cas être moins satisfaisante que celle d’une fracture ouverte…

      La prise en compte de nouveaux paramètres a permis de nuancer la classification trop cloisonnée d’antan. Selon l’âge, les maladies associées, l’histoire personnelle du patient, ses antécédents, l’importance subjective du traumatisme (qui semble liée aux circonstances de survenue de la fracture), on peut désormais affirmer que les suites de ce traumatisme et le retour à la vie normale dépendront tout autant du vécu du patient que de la dimension traumatique mise en évidence à la radio.

      A lésion égale, les orthopédistes remarquent que les circonstances de survenue de l’accident, selon qu’il se déroulait au travail ou pendant les loisirs, lors d’une chute en appartement ou à la montagne un dimanche soir, sont de nature à modifier la signification traumatique pour la victime. Le sentiment de menace d’un accidenté de la route par exemple qui prend conscience de la difficulté d’accéder aux premiers soins laisserait donc une trace qui se surajouterait aux caractéristiques purement fracturaires.

      Cette nouvelle dimension "psychologique" qui fait référence à "l’énergie traumatique" désormais mieux prise en compte, expliquerait l’impact des séquelles subjectives et du vécu de la douleur dans une pathologie a priori circonscrite au nombre plus ou moins important de lésions.

      Autre paramètre toujours en vigueur : la présence ou non de lésions articulaires, cartilagineuses, voire cutanées (dermabrasion) associées qui viennent singulièrement compliquer le tableau et retarder le retour à la vie active.

      Diagnostic : les bras m’en tombent…

      Il repose sur l’observation clinique et la radiologie. La façon dont un bras fracturé se positionne est évocatrice de la lésion qu’il a subie. En général, il tombe. On peut remarquer un gonflement, parfois une déformation du membre tandis que la victime déclare son incapacité à le bouger normalement.

      Dans un premier temps, un simple bandage permet de soulager la victime en attendant qu’elle soit prise en charge médicalement. Lorsque l’os a transpercé la peau, il faut sans attendre appeler le SAMU et conduire le patient aux urgences, car le risque infectieux vient s’ajouter au risque fracturaire et nécessite la prise d’antibiotiques tout autant qu’une immobilisation.

      Membre supérieur, segment par segment

      De l’avis des chirurgiens orthopédistes si la fracture de la clavicule se traite orthopédiquement (sans ouvrir) sans trop de complications hormis quelques rares cas justifiant une chirurgie, la fracture du coude est plus délicate à traiter.

      La partie haute du cubitus pose également problème.

      Le poignet ne présente pas de caractère de gravité particulier en dépit de sa configuration particulière.

      En ce qui concerne la main, il est clair que certains doigts comme l’index ou le pouce méritent un traitement de faveur, tant ils sont importants dans les gestes de tous les jours. La chirurgie vise ici à restituer la mobilité pour recouvrer l’usage de ses doigts dans les meilleurs délais.

      Thérapeutique

      La fracture peut être simple (deux fragments) ou complexe (plusieurs fragments). Elle est non déplacée si les morceaux de l’os restent en contact ou déplacée s’ils se sont écartés et ont changé de direction. Dans ce dernier cas, le traitement devra rétablir la continuité de l’os en "réduisant" la fracture. Cette opération peut se faire sans ouvrir (réduction orthopédique) ou au cours d’une intervention chirurgicale (réduction sanglante).

       

      La fracture peut spontanément être stable (les fragments n’ont pas tendance à bouger) ou instable et nécessiter des moyens externes (plâtre, attelle) ou internes (vis, plaques, broches, on parle alors d’ostéosynthèse).

      Le nombre de traits fracturaires mis en évidence à la radio oriente le médecin. Il faut soulager d’abord par un bandage, une attelle, traiter ensuite si besoin de façon chirurgicale en cas de fracture compliquée ou ouverte et ne pas négliger les risques infectieux et circulatoires qui constituent une priorité thérapeutique.

      La SOFCOTCette fiche a été réalisée par la SO.F.C.O.T. (Société Française de chirurgie orthopédique et traumatologique) fondée le 1er Janvier 1968 qui a succédé à la Société Française de Chirurgie et de Traumatologie, elle-même créée le 6 mars 1918.

      Fortement attachée à l’intégrité de l’appareil locomoteur qui préserve l’autonomie de chacun, la SO.F.C.O.T., association professionnelle et société savante composée de près de 2 200 chirurgiens orthopédistes poursuit sa mission :

      • D’expertise, de conseil auprès du grand public ;
      • D’information, lors de congrès et de communications sur des sujets ayant trait à l’orthopédie : traumatologie routière, traumatologie sportive, ostéoporose, etc.
      • De mobilisation des pouvoirs publics dans le cadre de la Décennie “os et articulations”, reflet du nombre croissant de problèmes orthopédiques liés à l’accroissement de la longévité et par conséquent au vieillissement de la population.

      Devenue un référent en matière de traumatologie et le lieu de confrontation d’expertises entre chirurgiens orthopédistes, la SO.F.C.O.T. apporte des réponses documentées à cet enjeu de santé publique.

      SO.F.C.O.T

      56 rue Boissonade

      75014 Paris



      http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2002/sem02/mag0823/dossier/sa_5821_fracture_membres_superieurs.htm

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    6. Au rythme de notre horloge interne...

      26 mars 2011 - Auteur : Leen Baekelandt

      Pour dormir, manger, travailler,... il y a une heure idéale, déterminée par notre horloge biologique interne. Suivre le rythme de son corps, c’est tout bénéfice.

      Les spécialistes de la chronobiologie, la science qui étudie les rythmes naturels de notre organisme, affirment que pratiquement toutes les fonctions corporelles sont sous contrôle d’une horloge interne. Cette horloge biologique est formée dans notre cerveau par un ensemble de cellules localisées dans l’hypothalamus (le noyau suprachiasmatique, en jargon médical) et détermine un rythme circadien (circa = environ, dies = jour) d’environ 25 heures. C’est grâce à la sécrétion d’hormones via l’hypophyse que l’horloge biologique impose ce rythme au reste du corps. Le rythme de l’horloge biologique est ajusté par des synchroniseurs externes du fait qu’il dépasse la durée de 24 heures.De cette manière, l’alternance lumière/obscurité influence largement notre rythme de veille/sommeil. Dormir durant la mauvaise période du cycle circadien, par exemple en cas de travail posté, provoque des troubles du sommeil et de la vigilance diurne. Le sommeil paradoxal, qui augmente le matin, en est la principale victime. Il faut plusieurs jours pour que ce sommeil paradoxal se réadapte.

      Mais notre horloge biologique interne détermine bien d’autres choses encore : l’évolution de notre température corporelle, le moment où nous avons faim,...Elle est par ailleurs également influencée par d’autres synchroniseurs externes,notamment l’alternance bruit/silence, chaud/ froid, calme/activité.

      LE CYCLE VEILLE/ SOMMEIL

      Le cycle veille/sommeil est un des rythmes circadiens essentiels de l’organisme. Et l’alternance lumière/obscurité est un des principaux synchroniseurs qui influencent ce rythme circadien. La lumière est captée par la rétine, qui transmet le signal à certaines cellules de l’hypothalamus. Ces cellules sont particulièrement sensibles aux variations de l’intensité lumineuse. Un signal est alors envoyé à l’épiphyse et celle-ci produit de la mélatonine en présence d’une baisse de l’intensité lumineuse. Notre organisme sait ainsi qu’il fait nuit.

      La concentration de mélatonine atteint un maximum entre 2 et 5 heures du matin. Notre horloge biologique possède elle aussi de nombreux récepteurs à la mélatonine et elle est donc également sensible à l’alternance du jour et de la nuit.

      L’horloge biologique synchronisera de ce fait son rythme circadien (de 25 heures), ainsi que beaucoup d’autres fonctions corporelles via la sécrétion d’hormones, avec la durée d’une journée (de 24 heures). Dans une journée, la période de sommeil physiologique normal (qui se situe de 23 h à 7 h du matin) coïncide avec le moment où la température corporelle centrale et le taux de cortisol – également appelé «hormone du stress» – sont au plus bas.

       

      COEUR ET RESPIRATION

      La tension artérielle est un autre paramètre important de notre organisme qui varie selon le moment de la journée. Notre tension artérielle est plus élevée le matin que le soir. Cela explique que les personnes fragiles du coeur risquent surtout l’infarctus pendant les trois heures qui suivent leur lever.

      Les crises d’asthme, elles aussi, se déclenchent généralement le matin. La raison en est que l’hormone qui dilate les voies respiratoires est déficiente à ce moment- là.Cela a incité des spécialistes à rechercher les formes d’administration des médicaments qui permettent à ceux-ci d’avoir leur efficacité maximale au bon moment. Ainsi une enveloppe spéciale permet-elle que le médicament pour le coeur que vous prenez le soir, ne se libère que le matin et offre ainsi une protection maximale durant les heures les plus critiques.

      CHRONOTHÉRAPIE

      Une des principales raisons pour lesquelles toutes les fonctions importantes de l’organisme suivent un rythme circadien est que les cellules sont incapables d’effectuer toutes leurs tâches simultanément et de façon optimale dès lors que leurs réserves énergétiques sont limitées. Elles sont programmées dans le temps pour utiliser leur énergie le plus efficacement possible et pouvoir remplir certaines fonctions à un moment de la journée et d’autres à un autre moment. Conséquence importante de ce mécanisme, l’administration de médicaments, d’anesthésiants ou même d’aliments aura un effet différent selon le moment où elle est réalisée. Ce principe constitue la base de la chronothérapie. Les chronothérapeutes ont ainsi constaté qu’une anesthésie locale est deux à quatre fois plus longtemps active lorsqu’elle est réalisée vers 15 heures plutôt qu’entre 7 et 9 heures du matin. Intéressant à savoir pour votre prochain rendez- vous chez le dentiste ! L’aspirine provoquerait bien moins d’effets secondaires lorsqu’elle est prise à 22 heures, tandis qu’il est préférable de prendre les médicaments contre le rhume des foins vers 19 heures.

      Mais les principales recherches en chronothérapie concernent indubitablement le traitement du cancer par la chimiothérapie. Il s’est ainsi avéré que l’efficacité des thérapies anticancéreuses administrées mais aussi la tolérance à ces mêmes thérapies (avec entre autres choses, l’apparition ou non de nausées) varient en fonction du moment de leur administration. Cela s’expliquerait notamment par le fait que les cellules se divisent plus rapidement à certains moments de la journée qu’à d’autres.Actuellement,les recherches sont en cours afin de mieux cerner le moment idéal pour administrer différents traitements et ce,contre plusieurs types de cancer.

       

      C’EST LE MOMENT IDÉAL POUR...

      Les chronobiologistes ont déterminé avec précision le moment le plus adéquat pour les principales activités de notre vie quotidienne.

      7 h : notre réveille-matin interne sonne après 7 à 8 heures de sommeil. Les premières lueurs du jour font baisser la sécrétion de mélatonine alors que la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress, fait un bond en avant. La température corporelle et la tension artérielle montent, le pouls s’accélère.

      7 - 8 h : l’heure d’un solide petit-déjeuner. L’organisme a vécu sur ses réserves pendant la nuit. Un déficit de sucre se fait sentir le matin, d’où parfois un certain manque d’énergie au réveil. La production d’insuline est à son apogée. Mangez dès lors assez de sucres lents au petit-déjeuner. Ce que vous mangez à ce moment-là se digérera plus facilement qu’à d’autres moments de la journée.

      8 h : la production d’hormones sexuelles est maximale.

      10 - 11 h : le cerveau est en grande forme. Le moment de traiter de gros dossiers, d’apprendre de nouvelles choses ou d’effectuer des travaux qui font appel à la mémoire à court terme.

      11 h : la température corporelle diminue, d’où fatigue et baisse de rendement.

      13 h : la concentration d’acide gastrique est maximale, même si vous n’avez pas encore mangé. Prenez un repas léger.

      14 h 30 - 15 h : la mémoire à long terme est à son sommet.

      15 - 16 h : l’heure de la sieste. Fermez les yeux et respirez profondément.

      16 - 18 h : nos muscles aspirent à une activité. Ce n’est pas un hasard si la majorité des records sont battus à ce moment de la journée. La réactivité et la coordination mains/yeux sont à leur apogée.

      17 - 19 h : nos sens sont aiguisés. C’est le moment pour un bon verre, un délicieux repas ou un beau morceau de musique.

      17 - 20 h : l’heure du dîner (léger et non gras). Notre métabolisme de base ralentit, un repas copieux entraînera beaucoup plus vite une prise de poids.

      18 - 21 h : la température corporelle et le taux de cortisol baissent. C’est l’heure de contacts sociaux paisibles.

      21 - 22 h : la tension artérielle baisse, le métabolisme ralentit. Voilà le moment de bien se relaxer.

      22 - 23 h : la concentration de mélatonine grimpe et le sommeil nous gagne. Au lit!

      2 h : notre vision atteint son plancher.

      4 h : la concentration de cortisol, la température corporelle et la vigilance sont au plus bas.

      http://plusmagazine.levif.be/fr/011-1283-Au-rythme-de-notre-horloge-interne.html_0?

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    7. Seniors, restez en forme pour ne pas chuter !

      Première cause d'accidents de la vie courante, les chutes sont d'autant plus fréquentes et préjudiciables que l'âge augmente1. Chaque année en France, 450 000 personnes âgées sont concernées2. En 2008, les chutes ont causé près de 9 500 décès, dont 90 % chez les plus de 65 ans1.

      De nombreux facteurs contribuent à augmenter le risque et la gravité des chutes. Toutefois, les personnes âgées sont particulièrement fragilisées par une diminution de leurs capacités physiques. Maintenir une activité physique régulière permet de les préserver. Mais comment faire en pratique ?

      Les chutes concernent 1/3 des plus de 65 ans

      Chute seniorsParmi les facteurs augmentant le risque de chutes, certains sont liés à l'environnement : sol glissant, lumière insuffisante, activité à risque... et d'autres dépendent de l'individu :baisse d'acuité visuelle, affaiblissement musculaire, problèmes d'équilibre, mauvaise coordination, maladies ou médicaments responsables devertigesou de malaises... Les personnes âgées sont particulièrement concernées par ces derniers. Un tiers des plus de 65 ans chute au moins une fois par an, avec des conséquences d'autant plus préjudiciables que l'âge augmente1.

      Suite à une chute, la victime appréhende de reprendre la marche. Elle limite ses déplacements et adopte une position peu naturelle3qui la déséquilibre et risque finalement de la faire rechuter.

      Entretenir sa forme et ses capacités physiques permet de diminuer le risque de chutes  et leurs conséquences : les muscles amortissent le choc, les os risquent moins lafracture, la personne se relève seule. Une alimentation équilibrée, des consultations médicales régulières et un environnement sécurisé permettent d'éliminer les autres facteurs de risque.

      Bouger pour rester en forme

      La première clé, pour limiter la chute et ses conséquences, est de rester actif. Aller chercher son pain ou son journal à pied, prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur, entretenir son jardin et son intérieur... ou pratiquer certaines activités telles que larandonnée, lagymnastique, levélo, lanatationou, pourquoi pas, ladanseau milieu de son salon, offre de multiples bénéfices. Ces activités permettent de faire travailler les muscles mais aussi l'équilibre et la coordination.

      "Chacun doit trouver son rythme, encourage Magali David4, psychomotricienne au sein de la maison de retraite médicalisée Korian Monceau (Ehpad). Il ne s'agit pas de se blesser ! L'entourage de la personne âgée peut l'aider en proposant des sorties et des activités qui la motiveront. Bouger doit rester un plaisir !"

      Conserver une activité physique suffisante aide aussi à diminuer le risque d'ostéoporoseet de maladies chroniques, favorisant les chutes et blessures.

      Pratiquer des exercices spécifiques

      La marche, parfois difficile à maîtriser pour une personne âgée5, est impliquée dans 70 % des chutes des plus de 75 ans6. Il est pourtant possible de s'exercer pour conserver un mouvement naturel et éviter d'être déséquilibré.

      Magali David propose quelques exercices, à effectuer de préférence pieds nus, en prenant appui sur un meuble ou le dossier d'une chaise : "Pour travailler la force musculaire, montez sur les pointes en levant les talons, puis sur les talons en levant les pointes ; pour les exercices développant l'équilibre statique, conservez les pieds à plat et le buste droit et passez le poids du corps vers l'avant puis l'arrière, vers la droite, puis vers la gauche ; pour améliorer la perception du sol au niveau de la voûte plantaire, faites rouler une balle de tennis sous le pied droit, puis le gauche. Cet exercice particulièrement agréable peut aussi se faire assis les yeux fermés. Assis, on peut aussi s'entraîner à faire rouler une balle d'un pied vers l'autre en utilisant tour à tour talon, pointe ou voûte plantaire, ou bien ramener vers soi une serviette posée au sol avec le seul mouvement des orteils."

      À plusieurs et en musique, c'est encore plus sympathique ! Une pratique régulière, en fonction de sa forme et de sa motivation, suffit pour constater un mieux-être.

      Apprendre à se (re)lever

      Si la plupart des chutes surviennent à la marche, se lever du lit un peu trop rapidement peut aussi être risqué. Magali David conseille : "Se mettre sur le côté, bras pliés, mains en appui, replier les jambes et, par un mouvement de bascule, relever le buste en descendant les jambes hors du lit jusqu'à la position assise au bord du lit. Certaines personnes observent des vertiges dus au changement de position : attendre un instant avant de se mettre en position debout. Les chutes sont souvent liées à l'exécution précipitée de différents mouvements".

      Et pour se lever d'une chaise ? "L'idéal est qu'elle possède des accoudoirs sur lesquels s'appuyer. Quoiqu'il en soi, pour un équilibre maximal, il faut veiller à espacer suffisamment les pieds, d'environ la largeur des épaules et regarder devant soi."

      Savoir se relever en cas de chute peut aussi s'avérer utile. La psychomotricienne détaille la marche à suivre : "Respirer le temps de reprendre ses esprits, bouger ses membres pour vérifier qu'ils ne sont pas blessés, se mettre sur le côté, puis à quatre pattes afin de se hisser, en s'appuyant sur les avant-bras, sur un objet fixe comme une chaise. Après un temps de pause, s'asseoir et rester un moment dans cette position avant tout déplacement". S'il n'est pas toujours nécessaire d'appeler des secours, il est utile de relater l'événement à son médecin traitant.

      Les chutes, véritable danger pour les plus âgés

      * Les chutes constituent 69 % des accidents de la vie courante chez les 65-69 ans, 76 % chez les 70-74 ans et plus de 90 % chez les 75 ans et plus6,
      * Un tiers des plus de 65 ans et la moitié des plus de 85 ans font au moins une chute par an1,
      * Une première chute multiplie par 4 le risque de rechuter dans l'année7,
      * Chez les plus de 65 ans, 30 % des chutes donnent lieu à un traitement avec suivi ultérieur, 37 % à une hospitalisation8,
      * 90 % desfractures du col du fémursont provoquées par une chute7,
      * La moitié des personnes ayant passé plus d'une heure au sol suite à chute décède dans les 6 mois7,
      * En France, en 2008, près de 9 500 personnes (25 par jour !) sont décédées suite à une chute,
      * Plus des trois quarts de ces décès sont survenus chez les 75 ans et plus2.






      Audrey Plessis, octobre 2011.

      Korian et Aidant Attitude proposent par ailleurs un guide destiné aux familles des résidents en Ehpad et destiné à leur permettre d'accompagner au mieux leur parent (téléchargeable sur le site du groupe)

      Sources :

      Atelier de prévention sur les chutes  organisé  le 6 octobre 2011 par le groupeKorianet l'AssociationAidant Attitudeà l'occasion de lajournée nationale des aidantset de lasemaine nationale de prévention des chutes au domicile des seniors.

      1 - Mortalité par accidents de la vie courante en France métropolitaine, 2000-2008, Yaya Barry et al. Institut de veille sanitaire (InVS), Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°29-30 du 19 juillet 2011 (téléchargeable sur le site de l'InVS)
      2 - Livre Blanc du forum Prévenir les accidents de la vie courante, la prévention des chutes au domicile des personnes âgées, 10 juin 2008, p 82. (téléchargeable sur le site de la Commission de la Sécurité des consommateurs).
      3 - Position qui se caractérise par un déséquilibre vers l'arrière. Voir Le "Post-Fall syndrome", une forme clinique du syndrome de désadaptation psychomotrice ?, Pr P. Pfitzenmeyer et F. Mourey. Lettre d'information n°59 de l'Association nationale des médecins spécialistes de médecine physique et de réadaptation (consultable en ligne).
      4 - Magali David est psychomotricienne au sein de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Korian Monceau.
      5 -Physiologie de la marche, particularités chez la personne âgée, Dr G. Kemoun. Lettre d'information n°59 de l'Association nationale des médecins spécialistes de médecine physique et de réadaptation (consultable en ligne).
      6 - Enquête permanente sur les accidents de la vie courante (EPAC), Institut de veille sanitaire (InVS) (consultable en ligne, voir les résultats 2009 p 8.)
      7 - Conséquences traumatiques et rééducation, Dr R. Mary et al. Lettre d'information n°59 de l'Association nationale des médecins spécialistes de médecine physique et de réadaptation (consultable en ligne).
      8 - Plusieurs centaines de milliers de chutes chez les personnes âgées chaque année en France, Ricard C, Thelot B. Institut de veille sanitaire (InVS), Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 2 octobre 2007 (téléchargeable sur le site de l'InVS).






      -N'attendez pas la chute , site consacré à la première semaine nationale de prévention des chutes au domicile des seniors (10-15 octobre 2011), organisée par le Syndicat national des prestataires de santé à domicile (Synalam ) et l'Association nationale française des ergothérapeutes (ANFE ). Site très complet avec des chiffres, des conseils, les aides et unquizen ligne pour évaluer son risque de chute. Dépliant de la campagnetéléchargeable .

      - L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes ). Dans le sommaire, consulter Le catalogue et chercher Accidents de la vie courante et Seniors/personnes âgées pour aboutir à tous les documents.

      Pour le grand public, les guides :

      *La santé vient en bougeant , pages 23 à 26 correspondant au chapitre Je n'ai pas la force de faire 30 minutes d'activité par jour.
      *Alimentation et exercices physiques, Comment garder son équilibre après 60 ans ? , p 27 et suivantes consacrées à  l'activité physique.
      -Protec-chute.com , site européen d'information et de conseil sur les chutes des personnes âgées, très complet.
      -Sport pour tous , afin de trouver les clubs qui participent auprogramme PIED mis en place en 2005 par l'Inpes pour prévenir les chutes chez les seniors.
      - L'Institut national de veille sanitaire , en particulier
      * le dossier spécifique auxaccidents de la vie courante ,
      * le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 2 octobre 2007, numéro thématique Épidémiologie et prévention des chutes chez les personnes âgées.
      * le BEH du 2 mars 2010, articleMortalité par accident de la vie courante en France métropolitaine, 2000-2006 .
      * le BEH du 19 juillet 2011, articleMortalité par accident de la vie courante en France métropolitaine, 2000-2008 .
      * l'Enquête permanente sur les accidents de la vie courante (EPAC ).
      - La Haute autorité de santé (HAS ) en particulier la pageÉvaluation et prise en charge des personnes âgées faisant des chutes répétées (avril 2009), le Focus de la lettreActualités et Pratiques n°19 (mai 2010) et leurs liens.
      - LaCommission de la Sécurité des Consommateurs , en particulier leLivre Blanc Prévenir les accidents de la vie courante qui recense l'ensemble des dispositifs de prévention des chutes chez les personnes âgées.
      - L'Association nationale des médecins spécialistes de médecine physique et de réadaptation (ANMSR ) , en particulier laLettre d'information n°59 du deuxième trimestre 2002.











      Musculation des seniors

      Forum Sport et santé

      http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/accidents-domestiques/15293-personne-agee-eviter-chute.htm

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    8. Je cuisine des fleurs !

      Et si vous ajoutiez des fleurs à votre liste de courses ? Elles permettent de créer des plats originaux et savoureux. En France, certaines sont cuisinées depuis le Moyen-âge, d’autres se sont révélées comestibles au cours des quarante dernières années. Comment les déguster ? Les conseils de Pierrette Nardo, chroniqueuse et auteure passionnée de jardinage gastronomique.

      Pour réussir la cuisine des fleurs, découvrez les plus intéressantes au niveau du goût, apprenez à les choisir et à les associer. Suivez le guide !

      Choisir les fleurs comestibles

      "Il existe plus de 200 fleurs comestibles mais seules une cinquantaine ont un intérêt gastronomique" indique Pierrette Nardo.

      Cuisine fleursLa plupart d’entre elles sont courantes dans les jardins et les champs : violette, rose, capucine, coquelicot, pâquerette, primevère, chèvrefeuille, souci, camomille, mimosa, fleurs de pissenlit, de trèfle, de courgette, de bourrache, d’acacia, de sureau, de tilleul… Et beaucoup sont utilisées en cuisine depuis des centaines d’années : ainsi la confiture de pissenlit, les beignets de fleurs d’acacia ou de sureau, les sirops de violette, de coquelicot ou de rose.

      La palette s’est ensuite élargie, au fil des voyages et grâce au regain d’intérêt pour les végétaux : bégonia, hémérocalle – nommée aussi lys d’un jour, fleur consommée depuis des millénaires en Chine – tout comme le chrysanthème, la glycine ou le camélia ou encore l’hibiscus sabdarriffa originaire d’Afrique qui connaît un succès croissant…

      Les fleurs des plantes aromatiques sont également comestibles, avec un goût différent des feuilles : aneth, ciboulette, basilic, origan, romarin, sauge, thym, menthe… Choisissez-les bien : n’utilisez surtout pas des fleurs achetées chez un fleuriste, elles ont subi des traitements chimiques. Le mieux est de les cultiver chez soi, dans son jardin ou sur son balcon ou de les cueillir dans la campagne, dans un lieu éloigné de champs cultivés ou de routes fréquentées. "Récoltez-les par exemple de l’autre côté d’un petit bois ou d’un bosquet, car cela constitue un écran naturel" conseille Pierrette Nardo. Quelques maraîchers bio proposent également des fleurs comestibles.

      Attention : ne servez pas des fleurs à des personnes allergiques au pollen. Afin d’éviter toute intoxication, soyez également très attentifs à l’identification des fleurs. Au moindre doute, abstenez-vous.

      Que faire en cuisine avec des fleurs ?

      Pour laver les fleurs, trempez-les rapidement dans l’eau, sortez-les et égouttez-les. "La plupart des fleurs comestibles sont bonnes à manger crues" explique Pierrette Nardo. Ainsi, elles peuvent être ajoutées à une salade verte (laitue, batavia, mesclun…) ou à une salade de crudités. En été, donnez du punch à vos salades avec de la capucine !

      Vous pouvez aussi mélanger les fleurs hachées dans du fromage de chèvre épais (c’est idéal à tartiner) ou dans du fromage blanc : et voilà une sauce originale pour des crudités, voire dans du beurre.

      Vous pouvez également consommer les fleurs cuites. Par exemple, les hémérocalles se prêtent très bien aux poêlées. Pour les plus gourmands, les beignets avec des fleurs d’acacia ou de sureau devraient vous combler de bonheur. Pour les amateurs de salé, les beignets se déclinent avec des fleurs de ciboulette, courgette ou capucine.

      Il est aussi possible de faire des tartes salées, à base de fleurs de capucine, bourrache ou hémérocalles. Enfin, pensez aussi à en faire des soupes, des terrines végétales, des omelettes, avec des fleurs de ciboulette, de calendula…

      Certaines fleurs se prêtent bien aux confitures, comme les fleurs de pissenlit, la violette ou la rose, déjà appréciée dans l’Antiquité. Le pistil de safran et la rose, quant à eux, servent plutôt de condiments. Les fleurs servent aussi à aromatiser du vinaigre ou de l’huile. Les grands classiques ? Les vinaigres à la rose ou à la violette, mais aussi aux fleurs de ciboulette, l’huile aux fleurs de fenouil ou d’origan.

      Conserver les fleurs comestibles

      Elles se conservent seulement 2 ou 3 jours au réfrigérateur. Vous souhaitez les garder plus longtemps ? La spécialiste  suggère de ne pas les congeler car cela ne donne pas de très bons résultats. "Pour conserver les fleurs, le mieux est de les faire sécher à l’air, sur un torchon ou un carton puis de les stocker une fois séchées dans des bocaux en verre ou des pochettes en papier, à l’ombre" conseille Pierrette Nardo. Vous pourrez ensuite les utiliser toute l’année dans des cakes, des sauces, des crèmes… Autre façon de les stocker : les cristalliser afin de les utiliser plus tard comme décoration pour des gâteaux.

      En plus d’être bonnes et de donner de jolies couleurs à vos plats, les fleurs sont pleines de vertus : elles sont riches en minérauxoligo-éléments, et, pour les plus colorées d’entre elles, enantioxydants. N’hésitez donc pas à les ajouter à vos menus !

      Recettes de Pierrette Nardo

      Tartines à l’alysse

      Pour 4 personnes
      Ingrédients : 2 généreuses poignées de tiges fleuries d’alysse, 250 g de fromage de chèvre frais, 4 à 12 tranches de pain de campagne selon leur taille, sel fin gris de mer, poivre. 
      Détacher les têtes fleuries et les feuilles des tiges d’alysse. Ecraser le fromage à la fourchette, ajouter sel et poivre. Ajouter l’alysse ciselée ou passer le tout au mixeur ou au blender. Conserver au frais. Au moment de servir, tartiner les tranches de pain de fromage à l’alysse.
      A noter : vous pouvez utiliser aussi pour cette recette des fleurs de bourrache ou de ciboulette.


      Moelleux aux géraniums rosat et aux cerises

      Pour 4 personnes/ Préparation : 20 mn et 15 mn d’infusion/ Cuisson : 50 mn
      Ingrédients : ½ l de "lait" de riz, une dizaine de feuilles de géranium rosat (Pelargonium capitanum ou Pelargonium graveolens), 100 g de flocons d’avoine, 4 oeufs, 100 g de sucre de canne brut, 500 g de cerises dénoyautées
      Faire chauffer le lait de riz. Y faire infuser à couvert et hors du feu les feuilles de géranium rosat pendant 15 mn. Filtrer et chauffer à nouveau. Verser le lait bouillant sur les flocons d’avoine et laisser refroidir. Séparer les blancs des jaunes d’oeufs : fouetter les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Préchauffer le four à thermostat 7 (210°). Ajouter les cerises aux flocons d’avoine ainsi eu le mélange oeufs-sucre. Monter les blancs en neige et les incorporer délicatement à la préparation. Verser dans un plat beurré et faire cuire pendant 40 mn. A servir tiède ou froid.

      Comment faire du vinaigre et de l’huile parfumés avec des fleurs ?

      Ingrédients : un bol de fleurs, 1 litre d’huile d’olive ou de tournesol ou 1 l de vinaigre de cidre
      Laisser faner les fleurs pendant 24 h sur un torchon. Verser l’huile ou le vinaigre dans un bocal avec les fleurs. Laisser macérer pendant environ 15 jours pour le vinaigre et un mois pour l’huile. Filtrer, presser les fleurs afin de recueillir le vinaigre ou l’huile.
      Plein d’autres recettes à découvrir dans l’ouvrage de Pierrette Nardo, Cuisinons les fleurs- 80 recettes inattendues.

      Anne-Sophie Glover-Bondeau, le 18 avril 2011

      Sources :

      Cuisinons les fleurs- 80 recettes inattendues
      De Pierrette Nardo
      Editions Terre Vivante, mars 2011
      188 Pages
      Prix : 17 €



      Les recettes amoureuses du jardin coquin : un ouvrage pour concocter des menus gourmands et amoureux 
      De Pierrette Nardo 
      Editions De Terran, février 2010 
      144 Pages 
      Prix : 25 EUR



      Petit atlas des plantes comestibles : 60 plantes sauvages à cuisiner 
      de Vincent Albouy, Claire Felloni, 
      Editions Delachaux et Niestlé, mars 2008 
      11 Pages 
      Prix : 4,95 EUR



      Sur le site de l´épicerie de Rungis , il est possible d´acheter quelques fleurs comestibles au détail.

      recettes à la violette

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    9. Quelles sont les personnes à risque ?

      Cette maladie dont l'évolution peut apparaître comme insidieuse est facile à détecter… à condition de mesurer le glucose dans le sang. Mais selon certains, cet examen n'est que trop rarement demandé par le médecin. Le test plus rapide et moins cher de détection dans les urines est plus répandu. De qualité médiocre, ce dépistage ne détecte que les cas de diabète avéré. On estime entre 500 000 et un million le nombre de diabétiques ignorant leur maladie.

      Le test de détection du glucose dans les urines n'indiquerait que les taux de glucose sanguins supérieurs à 1,80 g/l. Mais le diabète est déclaré dès que le taux de glucose dans le sang atteint 1,26 g/l de sang à jeun. Les états de "pré-diabète" ou les diabétiques de type 2 (où le pancréas ne produit pas une quantité suffisante d'insuline) ont toutes les chances de passer au travers de ce dépistage.

      Pour pallier les limites de ce dépistage, est-il possible de déterminer au préalable les personnes à risques ? Pas vraiment. N'importe qui, quel que soit son âge, peut développer le diabète. On peut néanmoins identifier quelques facteurs de risques qui sont :

      • L'obésité
      • L'âge (le diabète de type 2 se développe surtout après 40 ans),
      • La sédentarité,
      • Des antécédents familiaux,
      • Ou le stress.

      L’hérédité

      Le caractère familial du diabète est connu depuis longtemps pour le diabète de type 2, en revanche absent le plus souvent pour le diabète de type 1 . Le diabète de type 2 est en effet une maladie génétiquement déterminée mais qui n’apparaîtra qu'en présence de facteurs environnementaux favorisants, tels que l’alimentation ou le mode de vie sédentaire. Les gènes de prédisposition au diabète commencent à être identifiés. La France, très active dans ce domaine, possède à l'Institut Pasteur de Lille la plus grande banque mondiale d'échantillons d'ADN de familles de diabétiques. Les premiers résultats sont prometteurs et on a trouvé plusieurs gènes impliqués dans la maladie. Ces découvertes devraient bientôt permettre de dépister les personnes à risque et de leur proposer des mesures préventives. Il existe également des gènes de prédisposition au diabète de type 1 .

      Dépister le diabète de type 1

      Pour le diabète de type 1 , la prédisposition héréditaire est faible et moins de 5 % des cas sont familiaux. Cette fréquence est tout de même 20 fois supérieure au risque qui existe dans la population générale. Affectant surtout des sujets jeunes, ce diabète est dû à la destruction des cellules du pancréas qui secrètent l’insuline. C’est une maladie auto-immune, c'est-à-dire que l'organisme retourne ses propres mécanismes de défense contre lui.

      Avant les signes apparents (amaigrissement accompagné d’une faim et d’une soif intenses et d’une élimination excessive d’urine), on pourrait le dépister grâce à une prise de sang qui dose les anticorps dirigés contre les cellules du pancréas. Lorsque ces anticorps sont nombreux, c’est signe que le processus d’auto-rejet est probablement en cours. Dans ce cas, le risque d’apparition du diabète dans les 7 ans qui suivent est de 80 %.

       

      Dépister le diabète de type 2

      Cette forme de la maladie est fortement héréditaire. Lorsque l’un des parents est atteint, son enfant a 30 % de risque de l’être aussi. Ce diabète se déclare souvent vers 50 ans et il est presque toujours associé à une surcharge pondérale. Les autres facteurs de risque de ce diabète sont la sédentarité et la surconsommation alimentaire.

      Débutant insidieusement, il associe deux anomalies : une inefficacité de l’insuline au niveau des organes et une sécrétion insuffisante. Le pancréas s’épuise en sécrétant toujours plus d’insuline qui ne suffit pas à normaliser la glycémie. Le futur diabétique de type 2 a donc un taux d’insuline dans le sang plus élevé que la normale.

      Découverte d'un nouveau gène du diabète de type 2

      Récemment, la prestigieuse revue scientifique Nature s'est fait l'écho de la découverte d'un des gènes impliqués dans le développement du diabète de type 2. Cette découverte pourrait permettre dans un avenir proche aux médecins de pouvoir dépister les sujets à risques dès les premiers stades de la maladie. Plus de 100 millions de personnes sont atteintes de ce type de diabète dans le monde. Alors qu'une mauvaise alimentation et une trop grande sédentarité sont autant de facteurs de risques, il est établi que le diabète de type 2 a une origine génétique. Le gène identifié appelé SHIP2 était initialement associé au cancer. Après avoir désactiver ce gène chez une souris, les chercheurs n'ont pas constaté le développement de tumeurs mais un niveau de sucre dans le sang très faible. Sans ce gène, les niveaux d'insuline augmentaient sans plus aucune régulation, abaissant les taux de glucose à des niveaux dangereux. Cette découverte pourrait ainsi aider au dépistage précoce des malades qui actuellement sont pour la plupart diagnostiqués qu'après la survenue de complications. A plus long terme, les chercheurs espèrent pouvoir développer un médicament permettant un meilleur fonctionnement de ce gène.

      * Nature January 2001, vol. 409, p.92-97

       

      Les symptômes communs au type 1 (urines fréquentes, vision trouble, soif, amaigrissement) sont moins apparents et s'aggravent plus lentement. De fait, ce diabète est plus sournois et souvent découvert fortuitement au cours d'un examen médical de contrôle ou lors d’une grossesse. Un poids anormalement élevé du nouveau-né témoigne d’un risque important de diabète pour la mère (et non pour l’enfant).

      L'Association Américaine de diabétologie recommande que la glycémie des personnes qui présentent des facteurs de risques soit contrôlée tous les trois ans après 45 ans. En France, on est encore loin de ce type de recommandations.

      David Bême

      Forum Diabète

      http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/894-diabete-personnes-a-risque.htm

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    10. LE RÉCIT DU TRAIL DE FONTAINE DU VAUCLUSE DE LUDOVIC, DIABÉTIQUE DE TYPE 1

      01/03/2013

      Il est 7h00 du matin. Je suis prêt pour aller sur mon dernier petit trail court. J'ai hâte de retrouver les copains et amis sur place. Il fait très frais ce matin : -4.5°C s’affiche sur le petit thermomètre de la voiture. Comme toujours l’ambiance est très conviviale. Je distribue les flyers de L’AFD et me dirige vers ma voiture pour me changer.

      Avec mon ami Steve, nous faisons quelques séances montées, descentes et aussi des accélérations pour ne pas trop partir à froid. Nous prenons le chemin de la ligne de départ. Nous apprenons que le départ est retardé et qu'il ne se fera qu’à 10h30 pour éviter une affluence sur les sentiers !


      10h30 : le top est donné, cela part très fort. Je suis dans le groupe du milieu et je commence sans plus attendre par une très belle montée sur le goudron.


      Tout va bien. La fréquence de mon pouls est correcte. Nous commençons à rentrer sur le monotrace. Je ne veux pas suivre une allure soutenue pour l'instant car je sais qu’il y aura de belles montées donc je reste prudent. Pour les 6 premiers kilomètres je vais rester à mon allure et vraiment accélérer dans les descentes. Le travail que j’ai fait dans le Ventoux m'est aujourd'hui bien utile !

       

      Après le 6ème kilomètre, j'accélère ma cadence et je me dis que c’est maintenant ou jamais. La difficulté supplémentaire de ce parcours : un terrain gras et boueux (le sol est argileux) à certains endroits ! Il faut faire très attention de ne pas glisser sur les pierres...

       

      Je rattrape un groupe de personne qui m’a doublé lors des kilomètres précédents. Je suis vraiment en forme. Il ne me reste plus que 2 kms donc je donne le maximum sur la très longue descente. Encouragé par quelques amis, je finis ce trail de 12 kms et 400 de D+ en 1h10. Je finis 58ème sur 236. 

      Je suis très satisfait de mon début de saison : j'ai écouté mon corps et j'ai bien respecté le temps de repos. Bientôt place à la longue distance sur le trail du Glanum !


      Une grande pensée pour tous les diabétiques et l’AFD !


      Un grand merci à mes amis, ma femme, mes fils et à mes supporters sur facebook,
       
      A bientôt sur les sentiers,


       

      Crédit photo : © Thierry Marco

      http://www.afd.asso.fr/actualites/le-recit-du-trail-de-fontaine-du-vaucluse-de-ludovic-diabetique-de-type-1-002740

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