• Conduite au volant : attention aux antidépresseurs, notamment en début de traitement


    mercredi 29 août 2012

    La prise d'antidépresseurs entraîne une augmentation significative du risque d'être responsable d'un accident de la route, surtout lors de l'initiation du traitement ou lors de toute modification de celui-ci (changement de posologie, de molécule…), met en garde l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans un communiqué publié le 29 août.

    La prise d'antidépresseurs accentue le risque d'accident de la route, surtout en début de traitement

    L'agence s'appuie sur les résultats du nouveau volet de l'étude CESIR-A, évaluant l'impact de la consommation de médicaments sur le risque d'accident de la route, publiés dans le Journal of Clinical Psychiatry.

    Le premier volet de cette étude portant sur plus de 70 000 conducteurs impliqués dans un accident survenu entre 2005 et 2008 avait permis d'estimer à près de 3 % la part des accidents de la route attribuables à une consommation de médicaments, en particulier les anxiolytiques (dont les benzodiazépines, fréquemment prescrites et qui altèrent la vigilance), les somnifères, les antiépileptiques ou encore les antalgiques à base de dérivés morphiniques (codéïne, tramadol). Le risque augmente avec le nombre de médicaments consommés et la dangerosité inhérente à ceux-ci, indiquée par un pictogramme de couleur jaune, orange ou rouge et un message de mise en garde.

    Pour aller plus loin, l'équipe Inserm "Prévention et prise en charge des traumatismes" a mené de nouvelles analyses sur les données de l'étude CESIR-A.  Elles montrent que les antidépresseurs augmentent également significativement le risque d'accident de la route, surtout à certaines étapes-clés du traitement tels que les périodes d'initiation ou de modification de celui-ci (changement de posologie, de molécule, arrêt du traitement…).

    L'ANSM met donc en garde les patients concernés et recommande aux professionnels de santé (médecins mais aussi pharmaciens) de les informer de ce risque lors de la prescription, administration ou délivrance. Attention ! Il ne faut pas arrêter de soi-même son traitement antidépresseur, par exemple avant un trajet automobile, mais en parler avec son médecin traitant. 

    Amélie Pelletier

    Source :
     "Consommation d'antidépresseurs et risque d'accident de la route : une vigilance particulière est requise lors de l'initiation ou de la modification du traitement" - Communiqué de l'ANSM, 29 août 2012.



    Les news de cette rubrique :

    http://news.doctissimo.fr/Medicaments/Conduite-au-volant-attention-aux-antidepresseurs-notamment-en-debut-de-traitement-28646?estat_svc=s%3D08013%26svc_mode%3DN%26svc_campaign%3DNL-Gen%26svc_partner%3D2012-09-03%26svc_position%3Dnews%26svc_misc%3Dart1

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  • Le cycle veille-sommeil

    Dans nos sociétés modernes et industrialisées, plus personne ne respecte ce que son corps demande, à commencer par le temps de Sommeil qui lui est nécessaire et lheure à laquelle celui-ci est le plus efficace et réparateur. Les conséquences sen font très vite sentir: insomnie, amertume, mélancolie, inattention, manque de concentration qui peut provoquer de graves accidents et parfois même, cest la cause dun licenciement.

    Les troubles du cycle veille-sommeil  mènent à une discordance entre l’horaire de sommeil de l’individu et l’horaire de l’horloge biologique. Ces conflits se produisent suite à une variété de pressions externes ou d’habitudes de vie et mènent à de la fatigue, de médiocres performances au travail ou à l’école, et à un sommeil perturbé – en particulier à des problèmes pour s’endormir ou pour se réveiller aux heures souhaitées.

    Attention à vos adolescents qui passent des heures sur les consoles de jeu ou sur leur PC au moment où leur horloge biologique leur indique d’ils doivent aller dormir.

    Les phases du sommeil

    Vous êtes éveillé

    Vous êtes en pleine possession de vos facultés mentales. Votre cerveau émet une onde bêta bien distinguable par les appareils de mesure scientifique.

    Sommeil léger

    Vous connaissez bien cette première étape, rappelez-vous tous les moments où vous avez effectué un rêve éveillé.
    Durant cette première phase du sommeil, le cerveau émet une onde alpha et une onde theta. L’onde Alpha indique qu’on est encore éveillé. Votre corps se relaxe, votre respiration devient calme et notre cerveau entre dans un état second de créativité et d’imagination.

    Sommeil profond

    Cette phase est très importante pour la santé. L’activité électrique du cerveau est moindre et le corps est reposé.

    Sommeil paradoxal

    Le cerveau est actif, le sujet peut être réveillé à n’importe quel instant. Cette phase se renouvelle toutes les 45 à 90 minutes. Elle est aussi importante que la phase du sommeil profond.

    http://www.preventionsante.be/lettres-dinformation/le-cycle-veille-sommeil/

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    DiabSurf, le diabète sur l'Internet



     

     

    Petit test préliminaire ;-)

    • Combien de temps a duré la guerre de cent ans ? Réponse
    • Où sont fabriqués les chapeaux Panama ? Réponse
    • En quel mois les Russes fêtent-ils la révolution d'octobre ? Réponse
    • De quoi est fait un pinceau en poils de chameau ? Réponse
    • Les îles Canaries ont été nommées d'après quel animal ? Réponse
    • Quel était le prénom du roi George VI ? Réponse
    • De quel pays proviennent les groseilles chinoises ? Réponse
    • Quelle est la couleur de la boîte noire d'un avion de ligne ? Réponse
    • Combien de temps a duré la guerre de trente ans ? Réponse

    Idées fausses à propos du diabète

    Ainsi que vous avez pu le constater les idées fausses sont nombreuses... et à propos du diabète c'est la même chose !

    C'est très dommage car cela peut conduire à se tromper en croyant bien faire, à s'imposer des contraintes inutiles, à se priver à tort, ou à se croire coupable alors qu'il n'y a aucune justification à cela...

    Le but de cette page est de vous présenter les idées fausses les plus fréquentes pour que vous puissiez y réfléchir et faire le point en consultant les pages correspondantes du site.

    Alimentation

    Le pain et les pommes de terre sont des sucres lents ... C'est faux !

    • Le pain et les pommes de terre sont d'excellents sucres rapides.
    • Le riz et les pâtes sont à peine moins rapides.
    • Il n'y a que les légumes secs qui soient des sucres lents (lentilles, flageolets, haricots blancs, haricots rouges, pois chiches, pois cassés, fèves...).

    En savoir plus : Sucres simples, complexes, rapides, lents et fibres alimentaires...
    Il y a plus de sucre dans les fruits que dans le pain ... C'est faux !

    • Les fruits contiennent entre 12 et 18 % de sucre.
    • Les féculents (pommes de terre, riz, pâtes, semoule, blé, maïs) en contiennent 20 %.
    • Le pain en contient 45 à 55 %.
    • Les céréales de petit déjeuner, même «sans sucre ajouté», en contiennent 75 %.
    • Et aucun de ces aliments n'est un sucre lent !

    En savoir plus : Table de composition des aliments
    Le «régime» consiste à éviter les aliments ayant un goût sucré ... C'est faux !

    • Certains aliments sans goût sucré contiennent beaucoup de sucre et se digèrent très rapidement (pain, pommes de terre).
    • Le pain et les dérivés de la farine, ainsi que les féculents (pommes de terre, riz, pâtes, semoule, blé, maïs), contiennent plus de sucre que les fruits, et se digèrent tout aussi rapidement.
    • L'ennemi n'est pas le goût sucré mais l'élévation de la glycémie ainsi que les aliments gras.

    En savoir plus : L'alimentation du diabétique : l'index glycémique
    Il y a des aliments interdits et des aliments autorisés ... C'est faux !

    • L'élévation de la glycémie après un repas dépend de la présence d'aliments qui ralentissent le passage du sucre dans le sang. Par exemple, deux boules de glace en fin d'un repas équilibré font moins monter la glycémique que deux pommes de terre de la taille d'un oeuf dans un repas non équilibré.
    • Le «régime» ne peut donc pas être une liste d'aliments interdits et une liste d'aliments autorisés. Tout dépend des quantités et de la façon dont les aliments sont associés.

    En savoir plus : L'index glycémique : utilisation pratique
    Il faut manger le moins possible d'aliments contenant des glucides ... C'est faux !

    • Les besoins en énergie, et en particulier en glucides, sont les mêmes que chez une personne non diabétique.
    • Le diabète, c'est une difficulté pour le corps à prendre en charge les apports brutaux de glucides.
    • Si on cherche à éviter les glucides, on mangera plus d'aliments gras, ce qui est tout aussi nocif.
    • La solution est de manger une quantité normale de glucides dans des repas équilibrés, pour que le passage du sucre des intestins vers le sang soit le plus lent possible, tout en veillant à limiter les aliments apportant de la graisse.

    En savoir plus : L'alimentation du diabétique : l'essentiel
    Comme les aliments gras contiennent peu ou pas de glucides, ils ne posent pas de problème en cas de diabète ... C'est faux !

    • Les aliments gras sont les plus riches en calories et ce sont ceux qui risquent le plus de favoriser un excès de poids ... or plus il y a un excès de poids plus il y a de diabète.
    • Les aliments gras gênent l'utilisation des glucides par les muscles ... or les muscles sont un lieu majeur d'utilisation et de stockage des glucides ... par conséquent, à moyen terme, surtout en cas de diabète de type 2, une alimentation trop riche en graisses aboutit à une augmentation du niveau de diabète.
    • Les aliments gras ont pour conséquence une élévation des graisses dans le sang qui abîment les artères ... ce qui s'ajouterait à l'atteinte des artères que peut entraîner le diabète.
    • L'objectif prioritaire, surtout en cas de diabète de type 2, est donc de réduire sa consommation d'aliments gras.

    En savoir plus : Les graisses et le cholestérol dans les aliments. Le régime méditerranéen.
    Comme les légumes contiennent peu de glucides, on peut en consommer un peu, beaucoup, ou pas du tout... c'est comme on veut ... C'est faux !

    • Les légumes, ainsi que les protéines (viande, poisson, oeuf ), ralentissent le passage du sucre des intestins vers le sang.
    • Les légumes, crus et cuits, sont donc obligatoires et en quantité importante, chaque fois que le repas contient du pain ou des dérivés de la farine, ou des féculents.
    • La salade verte ne peut pas être assimilée à des crudités car elle contient beaucoup d'eau par rapport aux fibres.

    En savoir plus : L'index glycémique : utilisation pratique
    La glycémie à jeun dépend de ce que l'on a mangé au repas de la veille au soir ... C'est faux !

    • Du dîner à 23 h, le sucre des repas est stocké dans les muscles et le foie, et il y a passage de sucre dans les urines si la glycémie dépasse 1,80 g/l.
    • De 23 h à 3 h, le foie met en circulation le sucre qui y avait été mis en réserve à la suite des repas.
    • De 3 h au petit déjeuner, le foie fabrique du sucre à partir d'autres nutriments (acides aminés et métabolisme des graisses).
    • Le sucre présent dans le sang à jeun n'est donc pas du sucre qui serait resté dans le sang depuis la veille au soir.

    En savoir plus : Origine du sucre dans le sang

    Activité physique

    L'activité physique ou le sport sont à éviter car ils déstabilisent le diabète ... C'est faux !

    • Trois fois une heure de marche par semaine «à bonne allure» permettent déjà d'améliorer sensiblement le niveau des glycémies, même les jours sans activité physique notable.
    • L'activité physique régulière augmente la sensibilité vis-à-vis de l'insuline -> dose moindre de comprimés et comprimés efficaces pendant quelques années supplémentaires, ou plus faible dose d'insuline.
    • L'activité physique régulière augmente la capacité de stockage du sucre dans les muscles, or les glycémies après repas dépendent beaucoup du stockage du sucre dans les muscles.
    • L'activité physique régulière permet d'éviter une prise de poids, or moins il y a d'excès de poids, moins il y a de diabète.
    • L'activité physique régulière est un élément essentiel du traitement, au même titre que l'alimentation ou les médicaments.

    En savoir plus : Diabète et activité physique
    Le diabète diminue l'endurance ... C'est faux !

    • L'activité physique régulière facilite l'utilisation pendant l'effort d'autres nutriments comme les acides gras libres fournis à partir des réserves en graisses -> les muscles ont moins besoin de sucre pour fonctionner -> meilleure capacité d'effort et moins de risque d'hypoglycémie chez le diabétique entraîné que chez le diabétique non entraîné.
    • L'activité physique régulière accroît les possibilités de travail du coeur et des artères, ce qui est bénéfique pour l'ensemble de l'organisme.

    En savoir plus : Diabète et activité physique

    Comprimés

    Le diabète «aux comprimés» est moins grave que le diabète «à l'insuline» ... C'est faux !

    • Actuellement, l'espérance de vie au moment du diagnostic d'un diabète de type 2 est identique à celle d'une personne non diabétique venant de faire un infarctus du myocarde.
    • Sur deux diabétiques aveugles, l'un avait initialement un diabète aux comprimés, l'autre un diabète à l'insuline.
    • Sur deux diabétiques dialysés, l'un avait initialement un diabète aux comprimés, l'autre un diabète à l'insuline.

    En savoir plus : Il n'y a pas de petit diabète
    Le diabète non insulinodépendant (diabète de type 2) n'a pas besoin d'un traitement par l'insuline ... C'est faux !

    • Pour maîtriser les glycémies, l'insuline est nécessaire une fois sur deux après 10 ans de diabète de type 2.
    • Après 10 ans de diabète, un traitement mixte (comprimés dans la journée + insuline le soir) n'est habituellement efficace que 3 à 5 ans.

    En savoir plus : Histoire naturelle du diabète de type 2

    Glycémie au doigt

    Faire une glycémie au doigt le matin et le soir permet de savoir «combien on a de diabète» ... C'est faux !

    • La glycémie à jeun est due à une fabrication de sucre par le foie.
    • La glycémie après repas dépend de la capacité du sucre à entrer dans les muscles et dans le foie.
    • La glycémie avant le repas du soir est due à une libération par le foie du sucre qui y avait été stocké.
    • Certaines personnes fabriquent trop de sucre en fin de nuit, d'autres ne parviennent pas à stocker rapidement le sucre des repas, et chez d'autres le foie libère trop de sucre dans l'intervalle des repas.
    • Pour savoir «combien on a de diabète» il faut doser l'hémoglobine glyquée (HbA1c) qui est le témoin de la moyenne de toutes les glycémies au cours des deux derniers mois.

    En savoir plus : Comment mesurer le diabète
    Il faut toujours désinfecter le bout du doigt avant d'y prélever une goutte de sang ... C'est faux !

    • C'est inutile car il suffit de se laver les mains.
    • Ce n'est pas souhaitable car cela peut fausser l'analyse.

    En savoir plus : Le prélèvement capillaire
    Pour savoir si son alimentation est correcte, il suffit de faire une glycémie au doigt 1h30 après les repas ... C'est faux !

    • Une glycémie à 2,10 g/l après repas n'a pas la même signification si la glycémie avant repas était à 1,90 ou à 0,80 g/l.
    • Les glycémies avant et après repas n'indiquent pas si le repas était trop riche en graisses.

    En savoir plus : Validation des choix alimentaires
    Il n'est pas nécessaire d'utiliser une lancette neuve pour chaque prélèvement ... C'est faux !

    • Une lancette utilisée plusieurs fois s'émousse, ce qui peut rendre le prélèvement plus douloureux.
    • Cela peut aussi abîmer la sensibilité des doigts.

    En savoir plus : Le prélèvement capillaire

    Surveillance

    Tant qu'il n'y a pas de symptômes, c'est que tout va bien ... C'est faux !

    • Entre 0,70 et 3 g/l il n'y a pas de symptômes, mais les artères et les nerfs commencent à s'abîmer dès que la glycémie est supérieure à ce qu'elle devrait être.
    • Il n'y a pas de «petit diabète», ni de «prédiabète», ni de «diabète latent».

    En savoir plus : Il n'y a pas de «petit diabète»
    La glycémie au laboratoire permet de savoir «combien on a de diabète» ... C'est faux !

    • La glycémie au laboratoire n'est pas «plus exacte» que la glycémie au doigt.
    • Certaines personnes fabriquent trop de sucre en fin de nuit, d'autres ne parviennent pas à stocker rapidement le sucre des repas, et chez d'autres le foie libère trop de sucre dans l'intervalle des repas.
    • Pour savoir «combien on a de diabète» il faut doser l'hémoglobine glyquée (HbA1c) qui est le témoin de la moyenne de toutes les glycémies au cours des deux derniers mois.

    En savoir plus : Comment mesurer le diabète
    Une prise de sang au laboratoire tous les trois mois est inutile si on fait régulièrement des glycémies au doigt ... C'est faux !

    • Les glycémies au doigt avant et 1h30 après un repas permettent simplement de savoir quel a été l'effet de ce repas sur la glycémie.
    • Pour savoir «combien on a de diabète» il faut doser l'hémoglobine glyquée (HbA1c) qui est le témoin de la moyenne de toutes les glycémies au cours des deux derniers mois.

    En savoir plus : Comment mesurer le diabète
    Tant que l'on a une bonne vue, il n'est pas nécessaire de consulter un ophtalmologue ... C'est faux !

    • Le traitement d'une rétine qui commence à être abîmée par le diabète permet d'éviter que la vue baisse, mais ce traitement ne permet pas de faire remonter la vue lorsqu'elle a baissé.
    • Le traitement de la rétinopathie diabétique est surtout un traitement préventif de la baisse de la vue.
    • Une consultation chez un ophtalmologue est indispensable au minimum :
    - en cas de diabète de type 1 : au diagnostic puis tous les ans après 10 ans de diabète,
    - en cas de diabète de type 2 : au diagnostic puis 5 ans plus tard, puis tous les ans après 10 ans de diabète.

    En savoir plus : Il faudra attendre un peu. Ces pages sont en construction ;-)
    Les complications du diabète sont inévitables ... C'est faux !

    • Dans l'étude DCCT (diabète de type 1) réalisée sur 10 ans, une bonne prise en charge a permis de réduire :
    - de 27 % l'apparition de l'atteinte de la rétine, de 45 % les atteintes rétiniennes sévères, de 34 à 76 % la progression de l'atteinte de la rétine selon le stade de départ,
    - de 35 % l'apparition d'albumine dans les urines,
    - de 50 % l'élévation de l'albuminurie au-dessus de 500 mg/24h,
    - de 69 % l'apparition de l'atteinte des nerfs,
    - de 57 % la progression d'une atteinte des nerfs déjà présente.
    • Dans l'étude UKPDS (diabète de type 2) réalisée sur 20 ans, une bonne prise en charge a permis de réduire :
    - de 32 % les décès en rapport avec le diabète,
    - de 24 % les complications majeures du diabète,
    - de 56 % les insuffisances cardiaques,
    - de 44 % les accidents vasculaires cérébraux,
    - de 37 % les complications portant sur les petits vaisseaux sanguins,
    - de 34 % la progression de l'atteinte de la rétine,
    - de 47 % la baisse de la vision.

    En savoir plus : L'étude DCCT. L'étude UKPDS.

    Insuline

    Le diabète «à l'insuline» est plus grave que le diabète «aux comprimés» ... C'est faux !

    • Un diabète «aux comprimés» insuffisamment pris en charge est plus grave qu'un diabète «à l'insuline» qui est maîtrisé.
    • Ce n'est pas son traitement qui fait la gravité d'une maladie, c'est l'absence de son traitement lorsqu'il est nécessaire.

    En savoir plus : L'insuline. L'étude UKPDS.
    Les injections d'insuline, ça fait mal et c'est dangereux ... C'est faux !

    • Tous les diabétiques traités par des injections d'insuline disent que les injections sont moins douloureuses que les glycémies au doigt.
    • L'insuline peut entraîner des malaises lorsqu'elle est mal utilisée, mais elle n'est pas dangereuse. Ce qui est dangereux, c'est de ne pas utiliser un traitement à la dose nécessaire pour préserver son capital santé.

    En savoir plus : L'insuline. L'étude DCCT.
    Plus la dose d'insuline par jour est élevée, plus le diabète est grave ... C'est faux !

    • La sensibilité vis-à-vis de l'insuline n'est pas la même chez tout le monde, et pour aboutir à un même effet, la dose d'insuline nécessaire n'est pas la même chez tout le monde.
    • Si la sensibilité vis-à-vis de l'insuline est faible, il faut une dose plus importante que si la sensibilité vis-à-vis de l'insuline était normale, mais le risque d'hypoglycémie n'est pas plus élevé étant donné que la sensibilité vis-à-vis de l'insuline est plus faible.
    • Ce n'est pas l'insuline qui provoque les complications du diabète. Au contraire, l'insuline permet de diminuer l'hyperglycémie chronique qui est à l'origine des complications.

    En savoir plus : L'insuline
    Plus on a d'injections par jour, plus le diabète est grave ... C'est faux !

    • Lorsqu'il n'y a pas de diabète, le pancréas fabrique beaucoup d'insuline à chaque repas, et en fabrique un peu de façon continue entre les repas et pendant la nuit.
    • Un traitement avec des injections d'insuline rapide avant les repas et d'insuline retard pour couvrir les intervalles entre les repas et la nuit, ne fait que reproduire ce que la nature a prévu pour réguler la glycémie.

    En savoir plus : L'insuline
    Avant de faire une injection, on doit faire rouler le flacon ou le stylo entre les paumes de ses mains ... C'est faux !

    • Rouler le flacon entre les paumes des mains date d'une époque où les stylos n'existaient pas encore. Comme l'agitation du flacon fait apparaître des microbulles et risque théoriquement d'altérer l'insuline, on conseillait de faire rouler le flacon entre les paumes des mains pour remettre doucement en suspension le dépôt qui apparaît lorsque le flacon est laissé au repos.
    • Comme il n'y a pas d'air dans les stylos à insuline, faire rouler le stylo entre les paumes des mains ne remet pratiquement pas en suspension le dépôt. Pour remédier à cela une petite bille est présente dans les stylos d'insuline retard, et pour que la bille puisse jour son rôle de mélangeur, il faut retourner dix à vingt fois le stylo «de haut en bas».
    • Retourner les flacons ou les stylos d'insuline rapide est bien sûr inutile car elle ne contient pas de substance qui puisse former un dépôt.

    En savoir plus : L'injection d'insuline : en pratique
    Après l'injection, on peut retirer tout de suite l'aiguille de la peau ... C'est faux !

    • C'était possible quand on utilisait des aiguilles longues et que les injections étaient faites parallèlement à la peau.
    • Maintenant que les aiguilles sont courtes pour que les injections puissent être faites perpendiculairement à la peau afin que l'insuline soit déposée chaque fois à la même profondeur, il faut attendre une dizaine de secondes avant de retirer l'aiguille, le temps que l'insuline «trouve sa place», sinon il y a un peu d'insuline qui ressort par l'orifice d'injection.

    En savoir plus : L'injection d'insuline : principes
    L'insuline doit toujours être conservée au froid ... C'est faux !

    • L'insuline perd 10 % de son activité en deux ans à 20° et en quatre semaines à 50°.
    • L'injection d'une insuline froide peut être douloureuse, et sous la peau l'insuline froide ne se libère pas de la même manière que l'insuline à 20°.
    • Les flacons ou stylos entamés doivent être conservés à température ambiante, simplement à l'abri de la chaleur.
    • Les flacons ou stylos en réserve doivent être conservés au réfrigérateur.

    En savoir plus : Conditionnement, concentration et conservation de l'insuline
    La glycémie avant l'injection du matin sert à adapter la dose d'insuline retard du matin, et la glycémie avant le repas du soir sert à adapter la dose d'insuline retard faite avant le repas du soir ... C'est faux !

    • La glycémie à jeun est le résultat de la dose qui a couvert la nuit. Elle doit donc servir à adapter la dose du soir.
    • La glycémie avant le repas du soir est le résultat de la dose qui a couvert la journée. Elle doit donc servir à adapter la dose du lendemain matin.

    En savoir plus : L'adaptation prévisionnelle des doses d'insuline
    Quand on est malade et qu'on ne mange pas on doit arrêter l'insuline pour ne pas faire d'hypoglycémie ... C'est faux !

    • Le corps a besoin d'insuline pour fonctionner, même quand on ne mange pas.
    • La moitié de la dose quotidienne est nécessaire au besoin de base, l'autre moitié est nécessaire pour les repas.
    • De plus, lorsqu'on est malade, la sensibilité du corps vis-à-vis de l'insuline diminue, et il faut bien souvent augmenter les doses pour maîtriser les glycémies.
    • Quand on est malade, ce sont les glycémies qui commandent les doses, pas ce que l'on mange.

    En savoir plus : Vomissements, fièvre, maladies...
    Quand on vomit ou qu'on a de la diarrhée, on doit penser que l'on a une gastroentérite favorisée par le diabète ... C'est faux !

    • Lorsqu'on est traité par l'insuline, la première chose à envisager quand on vomit, est que le diabète est en train de se décompenser.
    • Il faut donc mesurer sa glycémie, et impérativement rechercher la présence d'acétone dans les urines si la glycémie est élevée.
    • L'association «hyperglycémie + acétonurie + vomissements» est une urgence médicale. Il faut consulter un médecin.

    En savoir plus : Vomissements, fièvre, maladies...

     

     


    http://www.diabsurf.com/diabete/FIdFaus.php

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