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    10 conseils aux enfants pour bien manger

    1. Bien manger, c'est amusant… profite de tes repas
    2. C'est l'heure du petit déjeuner, que manges-tu ? Le petit déjeuner est un repas très important
    3. Varie chaque jour les aliments. Le secret d'une bonne santé : une alimentation variée
    4. La meilleure source d'énergie ? Prends les glucides
    5. Donne - moi 5 ! Mange des fruits et des légumes à chaque repas et quand tu as un petit creux!
    6. Et les graisses ? Evite de manger trop de graisses saturées
    7. Mange régulièrement et varie tes goûters
    8. Etanche ta soif ! Il faut boire beaucoup!
    9. Prenons soin de nos dents ! Brosse-toi les dents au moins deux fois par jour
    10. Bouge !! Il est important d'avoir une activité physique tous les jours

     

    Te souviens-tu du jour où tu as appris à faire du vélo ? Après avoir trouvé ton équilibre, il était facile de faire tourner les pédales et de faire rouler le vélo.

    Eh bien, il est tout aussi facile de savoir comment s'alimenter. Une fois que tu sais comment équilibrer les quantités et types d'aliments, les organes de ton corps marcheront bien et ton corps fonctionnera comme il faut.

    Suivre ces 10 conseils malins t'aidera à être en forme. Une fois le bon équilibre trouvé, le reste n'est pas plus difficile que de faire du vélo !

    1. Bien manger, c'est amusant… profite de tes repas

    Prendre ses repas en famille à la maison ou entre amis à l'école est une bonne manière d'apprécier ses repas. Il est intéressant d'observer ce que les autres mangent : qu'y a-t-il dans leurs assiettes ? Essayes-tu de varier tes menus chaque jour ? Regarde ton plateau : combien de fruits et légumes différents vois-tu ?

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    2. Le petit déjeuner est un repas très important

    Notre corps a besoin d'énergie pour bien commencer la journée et après une nuit de sommeil nos réserves sont basses. Les voitures, les bus et les trains ne peuvent pas fonctionner sans essence. Alors, qu'il s'agisse d'un jour d'école ou de repos, commence ta journée par un bon petit déjeuner.

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    3. Varie chaque jour les aliments. Le secret d'une bonne santé : une alimentation variée

    Pour être en bonne santé, tu dois consommer plus de 40 vitamines et minéraux chaque jour. Aucun aliment ne les contient tous ; il est donc très important de varier quotidiennement ton alimentation. Il n'existe pas de bons ou de mauvais aliments ; tu n'es donc pas obligé de te priver de ce que tu aimes. Le meilleur moyen d'avoir une alimentation équilibrée est d'avoir une alimentation variée tout au long de la journée.

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    4. La meilleure source d'énergie ? Prends les glucides

    Généralement, nous ne mangeons pas assez de glucides comme des céréales, du riz, des pâtes, des pommes de terre et du pain. Les glucides doivent apporter plus de la moitié des calories dont tu as besoin chaque jour et il est important d'inclure au moins un glucide à chaque repas. Essaye le pain complet, les pâtes et les céréales pour un apport supplémentaire en fibres. As-tu déjà essayé de faire du pain ? C'est amusant et en plus ça sent merveilleusement bon !

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    5. Donne-moi 5! Mange des fruits et des légumes à chaque repas et quand tu as un petit creux!

    C'est dans les fruits et légumes que l'on trouve les vitamines, minéraux et fibres qui nous sont indispensables. Nous devrions en manger 5 fois par jour. Par exemple, un verre de jus de fruit au petit déjeuner, deux légumes différents lors des repas et une pomme ou une banane pour le goûter. Ainsi, tu couvres les besoins en vitamines, minéraux et fibres de ton corps pour la journée. Combien de variétés de fruits et légumes trouve-t-on dans ton supermarché ? Pourquoi ne pas en essayer de nouvelles ?

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    6. Et les graisses ? Evite de manger trop de graisses saturées

    Manger trop d'aliments gras comme le beurre, les pâtes à tartiner, les fritures et pâtisseries, bien qu'ils aient très bon goût, n'est pas forcément toujours bien pour ton corps. Alors n'oublie pas : beaucoup de pain mais peu de beurre ! Notre corps a besoin de matières grasses pour avoir tous les éléments nutritifs, mais il ne faut pas exagérer. Donc, si tu as eu un déjeuner un peu gras, choisis pour dîner des aliments moins gras.

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    7. Mange régulièrement et varie tes goûters

    Même lorsqu'on prend ses repas régulièrement, il arrive qu'on ait des "petits creux", surtout après une activité sportive. Alors un en-cas est toujours le bienvenu mais il ne doit pas remplacer un repas. C'est juste un petit extra. Il existe de nombreux en-cas. Tu peux choisir de manger des chips, des noisettes, des barres chocolatées, des gâteaux ou des biscuits mais pourquoi ne pas essayer une tartine, des fruits frais ou secs, ou des "bâtonnets" de carotte ou de céleri ? Quel que soit celui que tu préfères, n'oublie pas que le secret d'un bon équilibre alimentaire est la variété.

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    8. Etanche ta soif ! Il faut boire beaucoup !

    Sais-tu que plus de la moitié de ton poids est de l'eau ? Non seulement notre corps à besoin d'aliments mais il a également besoin d'au moins 5 verres de liquide par jour. Pour ne pas te déshydrater, il est très important de boire et plus particulièrement par temps chaud ou en cas d'activité physique intense. N'attends pas d'avoir soif pour boire car ton corps a besoin d'eau bien avant que tu aies soif. L'eau du robinet convient bien sûr, mais l'eau en bouteille, les jus de fruits, le thé, les boissons rafraîchissantes, le lait, etc. sont chouettes aussi.

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    9. Prenons soin de nos dents ! Brosse-toi les dents au moins deux fois par jour

    Brosse-toi les dents au moins deux fois par jour. Manger des aliments riches en sucres ou en amidon (sucres lents) trop souvent pendant la journée peut contribuer aux caries dentaires. Evite donc de grignoter ou de boire des boissons sucrées en permanence. La meilleure façon de conserver un sourire de star reste néanmoins de se brosser les dents deux fois par jour avec un dentifrice fluoré. Evidemment, une fois tes dents brossées, ne mange pas et ne bois que de l'eau avant d'aller te coucher !

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    10. Bouge !! Il est important d'avoir une activité physique tous les jours

    Tout comme un vélo se rouille lorsqu'on cesse de l'utiliser, nos muscles et nos os ont besoin de bouger. L'activité physique maintient notre coeur en bonne santé et garde nos os solides. Et c'est encore un autre moyen de bien s'amuser. Essaye d'inclure une activité physique dans ton planning quotidien : si possible marche à l'école et monte les escaliers en courant par exemple. Les jeux de récré comme la corde à sauter ou le foot sont bons pour faire travailler notre corps. La natation est particulièrement bonne pour être en top forme.

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    "10 Conseils aux Enfants pour bien manger" existe aussi en version papier et contient un questionnaire destiné aux enfants afin de tester leurs habitudes alimentaires. Vous pouvez le télécharger en cliquant ici.

    http://www.eufic.org/article/fr/expid/10-conseils-enfants-pour-bien-manger/

     

     

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  • NOUVELLE RÉACTION AU "GUIDE DES 4000 MÉDICAMENTS UTILES, INUTILES OU DANGEREUX" DE PHILIPPE EVEN ET BERNARD DEBRÉ

    28/09/2012

    Accusations tous azimuts
    Par le Professeur Patrick Vexiau, chef de service de diabétologie à l'hôpital Saint Louis à Paris et Secrétaire Général de l'AFD,

    « Les médicaments du diabète sont majoritairement inefficaces et dangereux. »
    Le traitement du diabète, c’est le régime diabétique et l’activité physique, ceux qui n'y arrivent pas ne devraient pas être traités par des médicaments !


    Ces affirmations péremptoires méconnaissent bien des réalités. Si le traitement du diabète ou des diabètes étaient si faciles, cela se saurait.


    Il faut noter que les diabétiques ne le sont pas que de leur fait. Le diabète est une maladie dont les déterminants génétiques sont essentiels et on ne choisit pas sa génétique. Oui le surpoids et l'obésité jouent un rôle important. Mais 50 % de la population est en surpoids ou obèse et seulement 5 % de la population est diabétique (c’est déjà beaucoup !). Et certains diabétiques ont un poids normal.


    Pourquoi plus de 40 à 50 % des diabétiques abandonnent certains de leurs traitements dans les un à deux ans qui suivent l'instauration ? Parce que les effets secondaires sont loin d'être négligeables, y compris avec les anciennes molécules préconisées par les auteurs (troubles digestifs avec la metformine, hypoglycémie, prise de poids avec les sulfamides hypoglycémiants). Et puis un médicament qui peut induire des comas doit-il être retiré des pharmacies ? Si oui, il faut interdire l’insuline !


    Il faut essayer ici de progresser pour le bien des patients (et des finances publiques, compte-tenu du coût du diabète lié avant tout à ses complications, pas à son traitement). Oui, il y a eu des problèmes avec certaines nouvelles molécules, mais cela justifie-t-il de taxer toutes les nouvelles molécules de danger public et les interdire ? Il faut laisser les professionnels de santé travailler sérieusement sur des études dites de morbi-mortalité pour mieux évaluer les bénéfices et les risques sur de grandes populations. Il ne faut tout de même pas oublier que de grandes études de phase trois ont été réalisées et n’ont pas montré des faits interdisant leur utilisation et des suivis de pharmacovigilance sur de plus grandes populations sont en cours depuis la mise sur le marché des nouvelles molécules. Il faut laisser au temps, aux études en cours et à l’expérience de répondre à ces questions cruciales pour les patients, la santé publique, l'économie de santé.


    Faut-il rappeler que le coût des médicaments dans le diabète est inférieur à 30 % du coût total, et que les médicaments spécifiques du diabète (et non les médicaments des comorbidités associées, hypertension artérielle, dyslipidémie, complications…) ne représentent que 10 à 15 % du total ?


    D'ailleurs les coûts rapportés dans ce livre sont complètement erronés pour les coûts du traitement insulinique qui est celui d'un coût approximatif mensuel et non journalier !


    Enfin pour terminer, la diminution du risque hypoglycémique avec une efficacité comparable (gliptines vs sulfamides hypoglycémiants), favoriser la perte de poids avec un meilleur contrôle du diabète (effets des analogues du GLP1), la beaucoup plus grande souplesse et donc la qualité de vie des diabétiques avec les analogues de l'insuline vs les insulines humaines ne doivent-elles pas entrer en ligne de compte ?


    Poser la question aux consommateurs, les diabétiques, et vous verrez ce qu’ils vous répondront.

     

    Crédit photo : © Coca Ola - Fotolia.com

    http://www.afd.asso.fr/actualites/nouvelle-reaction-au-guide-des-4000-medicaments-utiles-inutiles-ou-dangereux-002481

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  • L’hypotension en 8 questions

    26 septembre 2012

    Vous avez facilement la tête qui tourne lorsque vous vous levez trop brusquement ? Peut-être souffrez-vous de baisses de tension transitoires… Nous répondons à huit questions fréquemment posées sur l’hypotension.

    QUELS SONT LES SIGNES QUI TRAHISSENT UNE TENSION TROP BASSE ?

    Les vertiges en sont le principal symptôme. Il est toutefois exceptionnel d’avoir une tension trop basse en permanence : le plus souvent, elle connaîtra plutôt une diminution transitoire. Sous l’effet d’une telle baisse de pression, le cerveau reçoit moins de sang et donc moins d’oxygène… et comme cet organe est très sensible à ce déficit, vous aurez rapidement l’impression d’avoir la tête qui tourne. Si la situation s’aggrave, vous risquez même d’avoir des taches noires devant les yeux ou de perdre connaissance.

    QUAND SURVIENT L’HYPOTENSION ?

    En présence d’un manque général de sang, par exemple suite à une hémorragie ou à une diarrhée violente, on observera une hypotension relativement prolongée. Un autre cas de figure, beaucoup plus fréquent, est celui d’une chute de tension plus ponctuelle (d’une durée d’une minute à une heure) : le corps ne manque globalement pas de sang, mais l’apport au niveau du cerveau n’est temporairement pas suffisant. C’est par exemple le cas après un repas chaud (trop de sang est alors détourné vers le système digestif), lorsqu’on sort de son lit ou de son fauteuil (trop de sang dans les jambes) ou lorsqu’on regarde en l’air (étirement de l’artère carotide). Normalement, l’organisme prendra toutefois immédiatement des mesures pour ramener la tension à un niveau normal.

    QUELLE EST LA FRÉQUENCE DE L’HYPOTENSION ?

    Ces baisses transitoires de la tension sont plus fréquentes chez les personnes âgées que chez les jeunes. La tension diminue à tout âge dans les situations mentionnées ci-dessus, mais à mesure qu’il vieillit, le corps la corrigera moins vite parce qu’il devient globalement plus lent. De ce fait, la tension diminuera encore davantage. On observe un accès d’hypotension chez 10 à 50% des personnes âgées une à dix minutes après le passage en position debout et un quart d’heure à une heure après un repas. Un tiers à la moitié des vertiges passagers s’expliquent par ailleurs par une baisse de la tension lorsque la personne regarde en l’air.

    QUELLE EST L’AMPLEUR DE CETTE BAISSE DE TENSION ?

    Une chute de tension transitoire peut être perceptible lorsqu’elle dépasse 20 mmHg pour la pression systolique ou 10 mmHg pour la pression diastolique.

    EXISTE-T-IL UN LIEN ENTRE LA PRISE DE MÉDICAMENTS ET L’HYPOTENSION ?

    Oui. Lorsqu’il fait très chaud ou en cas de diarrhée, il arrive que la dose normale de diurétiques soit trop élevée pour la situation du patient à ce moment. Ces médicaments provoquent alors une évacuation excessive de liquide normalement destiné à aboutir dans le sang… et du coup, la tension diminue.

    Les nitrates utilisés contre les douleurs thoraciques peuvent également aggraver l’hypotension. Il arrive aussi, de façon exceptionnelle, que la prise de médicaments contre l’hypertension provoque une hypotension persistante. Celle-ci se manifestera par une fatigue accrue, parce que le cœur doit faire beaucoup plus d’efforts que d’habitude pour maintenir la tension au niveau voulu. De façon générale, les chutes de tension transitoires tendent toutefois à être moins fréquentes chez les patients traités par antihypertenseurs.

    COMMENT ÉVITER LES CHUTES DE TENSION LORS DU LEVER ?

    Avant de sortir de votre lit ou de votre fauteuil, agitez les jambes pendant quelques minutes pour stimuler la circulation et renvoyer le sang vers le cœur. Boire davantage pour « remplir » les vaisseaux sanguins peut également améliorer les symptômes, de même qu’une alimentation plus salée, qui contribuera à accroître la rétention d’eau. Enfin, il est également possible de porter des bas de contention ou de surélever la tête du lit… ou, si vous prenez des diurétiques ou des nitrates, de demander à votre médecin s’il est envisageable de réduire légèrement la dose.

    COMMENT PRÉVENIR L’HYPOTENSION APRÈS UN REPAS ?

    Essayez de prendre six petits repas plutôt que trois grands : la tension baissera malgré tout, mais de façon moins marquée.

    COMMENT ÉVITER L’HYPOTENSION LORSQU’ON REGARDE EN L’AIR ?

    Evitez tout simplement de basculer brutalement la tête vers le haut. En particulier, faites attention lorsque vous pendez votre linge ou que vous penchez la tête en arrière dans la cuvette du coiffeur…

     

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  • Le poignet victime de la crise

    L’ordinateur est-il notre nouvel ennemi ? Les troubles musculosquelettiques, représentés en particulier par le syndrome du canal carpien, sont de plus en plus fréquents. L’évolution des modalités de travail semble jouer un rôle important dans le développement de ce type de pathologie, à l’origine de nombreuses interventions chirurgicales.

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    Le nerf carpienNos tendons et articulations payent-ils aujourd’hui la note de l’organisation du travail en place depuis une trentaine d’années ? En 2000, sur 32 000 maladies professionnelles reconnues par le régime général et le régime agricole de la sécurité sociale, 22 000 concernaient des troubles musculosquelettiques (TMS) du membre supérieur ou inférieur.

    A la force du poignet

    Le membre supérieur, contraint à des mouvements répétitifs nocifs pour les articulations, est le plus exposé. Selon les statistiques de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) :

    • 50 % des TMS déclarés comme maladie professionnelle atteignaient le poignet ;
    • 26 % l’épaule ;
    • 20 % le coude ;
    • Tandis qu’à peine 5 % concernaient les membres inférieurs.

    Le syndrome du canal carpien se taille la part du lion puisqu’il représentait la quasi-totalitéé des TMS du poignet, soit près de la moitié de l’ensemble des TMS des membres.

    80 000 opérations par an

    Lié à une compression du nerf médian du poignet, le syndrome du canal carpien représente l’une des premières causes d’intervention chirurgicale en France. On compte environ 80 000 opérations par an dans l’hexagone.

    Il se manifeste par des fourmillements ou un engourdissement des doigts, d’abord nocturne, puis permanent. Il s’accompagne d’une diminution de la force musculaire se traduisant par une fatigabilité et une maladresse des doigts. Si le port d’une attelle la nuit ou des infiltrations de corticoïdes peuvent suffire à soulager les symptômes dans les premiers stades, la chirurgie peut être indispensable pour ouvrir le ligament annulaire du carpe qui forme le canal carpien et enserre le nerf médian.

    La viande plus dangereuse que le poisson

    S’il est impossible de citer des chiffres précis, de nombreuses enquêtes semblent indiquer qu’un nombre croissant de syndromes du canal carpien sont liés à un facteur professionnel. La répétition de mouvements de flexion et d’extension, la préhension serrée, les appuis sur la paume, les vibrations (outils vibrants) sont autant de gestes qui semblent augmenter le risque.

    Les travailleurs du secteur secondaire sont les plus exposés. Ils forment le gros du contingent des TMS reconnues comme maladies professionnelles.

    L’industrie de la viande (abattoir, découpe de viande) vient en premier, avec 800 TMS des membres pour 100 000 salariés exposés, suivie de près par la découpe du poisson (750 cas pour 100 000), puis la fabrication d’appareils électroménagers (600 cas/100 000). Mais les mouvements répétitifs et les cadences infernales ne sont pas limités au secteur secondaire et les caissières, les coiffeuses, les couturières, les musiciens, les travailleurs sur écran, entre autres, sont exposés au syndrome du canal carpien.

     

    Par le nombre des salariés concernés, l’informatique mérite une attention particulière. Les utilisations inadéquates sont fréquentes, avec notamment des claviers d’ordinateurs posés trop haut."Le travail sur écran expose à des atteintes du poignet et de l’épaule avant tout, qui vont de simples douleurs sans diagnostic précis, à la tendinopathie de la coiffe des rotateurs, à l’épaule ou à un véritable syndrome du canal carpien, au poignet, explique le Dr Michel Aptel (laboratoire de biomécanique et d'ergonomie, département homme au travail, INRS, Vandoeuvre). Je n’ai pas d’idée précise aujourd’hui du nombre de personnes concernées par ces maladies. Par contre une enquête du Ministère du travail estime qu’il y a trois millions de personnes qui travaillent sur ordinateur et sont potentiellement exposées”.

    L’explosion des cas

    L’incidence des syndromes du canal carpien s’est considérablement accrue au cours des dernières années, au point que Le Monde parlait récemment d’une "épidémie des temps modernes". Une meilleure connaissance de cette pathologie explique certainement en partie cette étonnante recrudescence.

    Le tableau des TMS, permettant la reconnaissance comme maladie professionnelle, existe depuis 1972 et a été largement modifié en 1991. Ces rectifications ont notamment élargi les conditions d’exposition ouvrant droit à la reconnaissance. Le syndrome du canal carpien n’y a été introduit qu’en 1978.

    La rançon de la rentabilité

    Pour Michel Aptel, ce sont les nouvelles modalités d’organisation du travail qui ont le plus pesé sur l’émergence du risque. "Depuis les années 1970 et la crise, les salariés sont plus sollicités en matière de répétition des gestes, de dépendance au travail, d’appauvrissement des tâches et de polyvalence. Les temps de pause sont minutés, les exigences de rendement sont très fortes. Il faut être réactif et souple".

    Mesurer les conséquences de cette évolution reste difficile, car il n’est pas toujours aisé de relier au travail des douleurs qui peuvent apparaître banales. L’expérience, dans ce domaine, est courte. "On a commencé à s’intéresser sérieusement aux conséquences de l’évolution des conditions de travail vers le milieu des années 1980, observe Michel Aptel, quand la demande sociale est devenue forte".

    Dr Chantal Guéniot - Mis à jour le 10 février 2009

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  • Maladie de Dupuytren

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    Qu'est-ce que c'est ?

    C'est une fibrose rétractile irréductible de l'aponévrose palmaire de la main avec rétraction et flexion des doigts, perception de nodules durs et épaississement de l'aponévrose palmaire moyenne.

    L'affection est souvent bilatérale.

    Causes et facteurs de risque

    Une prédisposition héréditaire est souvent retrouvée.

    La cause de la maladie est inconnue mais certaines maladies sont souvent associées :

    • Microtraumatismes professionnels (menuisiers, pelletiers, rameurs, tonneliers...) ;
    • Certaines affections nerveuses : zona, syringomyélie, compressions médullaires, épilepsie, maladie de Parkinson...
    • Diabète ;
    • Alcoolisme ;
    • Syndrome épaule-main (algodystrophie)...

    Les signes de la maladie

    Le début est insidieux. Il se fait par l'apparition dans la paume de la main d'un ou plusieurs nodules siégeant à la base du 4° ou 5° doigt. Le nodule est ferme, adhérent à la peau et aux plans profonds.

    En grandissant, les nodules s'allongent et forment des cordes longitudinales. Peu à peu apparaît une flexion irréductible des doigts intéressant les deux premières phalanges. Le pouce n'est pas touché. Dans les formes graves, la main peut se fermer complètement.

    Il n'y a pas d'autre symptôme; en particulier il n'y a pas de douleur.

    Evolution de la maladie

    Il y a quatre stades évolutifs :

    • Stade I : nodules palmaires sans rétraction des doigts ;
    • Stade II : début de flexion jusqu'à 90° ;
    • Stade III : flexion de plus de 90° ;
    • Stade IV : hyperextension de la 3° phalange sur la 2°, elle-même complètement repliée sur la 1°.

    La maladie peut être associée à une maladie de Ledderhose (fibromatose de l'aponévrose plantaire se traduisant par des nodules douloureux à la marche sans rétraction des orteils) et à une maladie de La Peyronie des corps caverneux (L'induration plastique des corps caverneux se traduit par l'apparition de nodules fibreux dans les enveloppes des corps caverneux, gênant et déformant l'érection.)

    La coexistence des trois affections évoque un diabète.

    Traitement

    Il repose sur les infiltrations sous-aponévrotiques de dérivés cortisonés. L'auto-rééducation est effectuée sous l'eau chaude.

    Des actes spécialisés de chirurgie peuvent être réalisés si nécessaire.

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_820_en.htm

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  • La polynévrite diabétique appelée également neuropathie diabétique fait partie des complications dégénératives neurologiques dues au diabète. Il s'agit plus précisément d'une atteinte des nerfs périphériques (système nerveux excepté le cerveau et la moelle épinière), s'accompagnant d'une dégénérescence avec inflammation et entraînant une dégradation de la myéline (substance grasse formant la gaine des cellules nerveuses : neurones).

    La fréquence de survenue des neuropathies diabétiques est variable selon que l'on tient compte des formes mineures se caractérisant par une abolition des réflexes (achilléen : du tendon d'Achille) ou d'autres signes mis en évidence lors de l'examen neurologique tels que celui de la sensibilité vibratoire (voir plus loin).
    Parfois il s'agit de ce que l'on appelle une neuropathie latente qui est mise en évidence par la mesure de la vitesse de conduction de l'influx nerveux qui est ralenti. 

    Causes
    Elles ne sont pas connues avec précision mais il y a sans discussion une atteinte de la gaine de myéline et plus précisément des cellules de Schwann. 

    Symptômes
    La neuropathie sensitive se manifeste par des troubles des réflexes, plus précisément les réflexes achilléens (absence du réflexe à partir du tendon d'Achille : aréflexie achilléenne) associés à une hypoesthésie distale des membres inférieurs c'est-à-dire une diminution de la perception des sensations au toucher. On constate également une atteinte de la sensibilité vibratoire (la perception des vibrations ne se fait pas convenablement), des troubles de la sensibilité thermique et des troubles concernant la perception de la douleur. La perception thermique s'obtient en déposant sur la peau du sujet, sur les membres inférieurs, alternativement un corps chaud et un corps froid.
    Le patient ressent quelquefois des douleurs de manière très intense de façon continue et pendant la nuit, une recrudescence qui apparaît comme intolérable. Certains patients décrivent également des impressions de douleurs à type de brûlure ou de décharge électrique (douleur fulgurante).

    Certains patients présentent un syndrome neurotrophique qui se caractérise par la présence entre autres, de maux performants plantaires. Le syndrome neurotrophique comporte quelquefois ce que l'on appelle une arthropathie (atteinte des articulations) nerveuse touchant les articulations de la cheville et une autre zone anatomique du pied située entre le tarse et le métatarse (environ au milieu).

    La neuropathie motrice amyotrophiante se caractérise par la survenue de paralysie et une diminution de la trophicité musculaire, survenue rapidement le plus souvent à la suite d'une décompensation du diabète. La trophicité se définissant comme étant l'ensemble des phénomènes qui conditionnent la nutrition et le développement d'un tissu (ensemble de cellules), d'une partie de l'organisme ou d'un organe. Une autre caractéristique de cette neuropathie motrice amyotrophiante est la survenue asymétrique c'est-à-dire que cette affection touche un membre inférieur sur deux et plus spécifiquement les muscles proximaux c'est-à-dire situés à la racine de la jambe. Les conséquences de cette pathologie qui s'associe à une amyotrophie précoce et rapide sont bien entendues une diminution des capacités à la marche et un dérobement des membres inférieurs (les jambes ne portent plus).

    La neuropathie végétative (perturbation de fonctionnement du système nerveux autonome) est particulièrement fréquente et se déclare essentiellement par une hypotension orthostatique c'est-à-dire une chute de la tension artérielle quand le patient passe de la position allongée à la position debout et ceci rapidement. On constate quelquefois des troubles liés à la sécrétion de la sueur, chez les hommes : une impuissance, dans les deux sexes des troubles du fonctionnement de l'appareil digestif et plus précisément des intestins, de la vessie et moins fréquemment des troubles liés à la fonction pupillaire (ouverture et fermeture des pupilles).

    Les paralysies des muscles oculaires avec ou pas une atteinte de la pupille sont quelquefois visibles d'un côté ou des deux côtés à la fois. À cela s'associe parfois à des douleurs des orbites où des tempes ou encore une paralysie faciale plus spécifiquement une paralysie faciale qui récidive et qui alterne. À ce moment-là le diabète n'est pas encore connu du patient et ce sont ces symptômes qui permettent de découvrir.

    Diagnostic différentiel
    Quelques patients présentent, plus rarement, une atteinte ressemblant à une sciatique ou à une névralgie de type crural. Il s'agit de forme limitée qui sont quelquefois confondues si l'examen neurologique n'est pas effectué consciencieusement.

    L'aréflexie (absence de réflexe) est quelquefois trompeuse également, pouvant orienter faussement vers une autre étiologie (origine).

    Le labo
    La mesure de la vitesse de la conduction nerveuse permet de faire la différence entre une atteinte des neurones avec ou sans altération de la myéline. Le prélèvement d'un échantillon de liquide rachidien montre la présence d'une hyperalbuminorachie (excès d'albumine). Signalons que cette hyperalbuminorachie est quelquefois décelée chez des patients diabétiques alors qu'ils ne présentent aucune neuropathie. L'électromyographie permet d'enregistrer l'activité électrique des muscles.
    La biopsie (prélèvement au niveau d'un organe ou d'un tissu) musculaire apporte quelques renseignements.

    Traitement et pronostic
    La polynévrite régresse parfois spontanément ou avec un traitement bien adapté qui est essentiellement celui de la cause.
    Bien entendu les contrôles glycémiques réguliers (dosage du sucre dans le sang) sont incontournables. 
    En ce qui concerne la douleur, les analgésiques c'est-à-dire les antidouleurs ayant une action au niveau du système nerveux central, sont inefficaces. Il est nécessaire d'avoir recours à un antidépresseur de nature tricyclique comme par exemple l'imipramine, la clomipramine, l' amitriptyline ou encore les antiépileptiques comme la carbamazépines, la gabapentine. Le clonazépam est quelquefois utilisé.

    Parfois est nécessaire d'avoir recours à un neurostimulateur électrique transcutané quand on constate une atteinte localisée à un territoire en particulier

































    http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/polynevrite-diabetique-3769.html

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  • Bonjour à tous,


    Le Groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles reprennent avec trois activités exceptionnelles

    Septembre

     Le mardi 18 septembre 2012 à 14h30 à la séance d'information
    "Parlons sur les non-dits du diabète"
    Par Carinne HUBERTY, 
    Infirmière spécialisée en diabétologie

    Octobre

    Le jeudi 18 octobre 2012 à  14h30 Conférence 
    " Histoire de l'évolution du matériel dans le traitement du diabète"
    Par le Dr Reynders, diabétologue et Viviane de Laveleye, directrice de l'ABD 
    + le témoignage de Brigitte Secat diabétique depuis plus de 50 ans


    Novembre

    Le jeudi 22 novembre de 10H à 11H30

    Diabète et Cancer

    Par

    Dr Laurence Plat Endocrinologue

    Repas 25e

     une choucroute dans un restaurant ucclois.

    Renseignements : voir sur le site de  www.diabete-abd.be

    La promenade aura lieu au Parc de Wolvendael (18 hectares)
    mais cela dépendra des conditions climatiques.  

     

    Décembre 

    Goûter

    Le 13 décembre à 14h 


    Ces Activités ont lieu à L'ABD

     1, place Homère Goossens

    1180 Bruxelles 

    A bientôt
    Nadine Quinn
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  • Additifs alimentaires

    Qu'est-ce que c'est?

    Leur classement

    Les arômes, un groupe à part

    Le pire : less perturbateurs indocriniens

    Côté pratique

     

                               

     

    Qu'est-ce que c'est?

    Les additifs alimentaires sont des produits naturels ou de synthèse, ajoutés aux denrées alimentaires "industrielles". Un additif alimentaire n'est pas habituellement consommé comme un aliment ou utilisé comme un ingrédient dans l'alimentation. Il est ajouté dans un but technologique au stade de fabrication, transformation, préparation, traitement, conditionnement, transport ou entreposage des denrées alimentaires. 

    Dans l'UE, plus de 300 additifs alimentaires sont autorisés. Leur utilisation est soumise à une réglementation très stricte, selon le principe de la liste positive : tous les produits qui n'y sont pas mentionnés sont interdits! 

    Le rôle de chaque substance et une liste des aliments pouvant la contenir ont été établis par des experts. Seuls les additifs inoffensifs qui répondent à un besoin technologique et/ou ont une utilité pour le consommateur sont admis.  Pour chaque additif, une dose journalière autorisée (DJA) a été déterminée. En théorie, elle est 100 à 1000 x inférieure à celle qui peut présenter un risque. Pour certains additifs aucune DJA n'a été retenue : la législation autorise l'utilisation de cet additif dans une proportion ne dépassant pas la quantité nécessaire pour obtenir un effet désiré (p. ex. une couleur). C'est le principe de quantum satis. Les additifs autorisés sont donc "à priori" sans danger.  

    En fait, on n'en sait trop rien! En effet, on constate, depuis des années, une augmentation significative des cas d'allergie, d'intolérance ou d'hypersensibilité. On sait que certains additifs sont soupçonnés de provoquer des intolérances ou des réactions allergiques, mais ce n'est absolument pas prouvé. Toutefois, nul ne peut garantir leur totale innocuité, surtout s'ils sont consommés en grande quantité. Parce que le problème vient de l'accumulation : les additifs sont omniprésents. On ignore les éventuels risques pour la santé des surdoses. On ignore aussi les risques d'interaction entre différentes substances ingérées en même temps. 

    Mieux vaut donc appliquer le principe de précaution et éviter si possible les additifs, en particulier les additifs considérés comme "douteux" et/ou "susceptibles d'entraîner des réactions allergiques ou d'hypersensibilité".

     

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    Leur classement

    Les additifs alimentaires sont des substances, sans valeur nutritive, ajoutées en petite quantité aux aliments préparés, dans un but technologique démontré : assurer la conservation, rehausser le goût, créer une texture, renforcer une couleur altérée lors de la fabrication. Ils ne peuvent toutefois pas servir à tromper le consommateur en lui faisant croire que... 

    Plus un aliment est coloré, transformé ou élaboré, plus il contient des additifs : confiseries, plats cuisinés, sauces et desserts préparés, charcuteries et salaisons, produits de pâtisserie, sirops, glaces, limonades, condiments, potages, sauces et desserts hydratés, ... 

    Si la majorité est effectivement synthétique, beaucoup d'entre eux sont d'origine naturelle ou minérale. Certains sont des micronutriments précieux (vitamines, ...). Bien qu'il s'agisse donc d'un additif purement naturel, la législation impose qu'il soit repris dans la liste des additifs. 

    Chaque additif est désigné par un code européen : un E suivi d'un chiffre. Les groupes les plus importants sont : 

    Les colorants : E100  --->  E1xx

    Les conservateurs : E200  --->  E2xx (et le E1105)

    Les antioxydants et acidifiants : E310  --->  E3xx

    Les émulsifiants et épaississants : E407  ---> E5xx

    Les exhausteurs de goût : E620 ---> E6xx

    Les divers : E459, E900, E903, E904, E999, E1201, E1202

    Les édulcorants artificiels : E951, E952, E953

    Voir : liste des additifs de l'Agence alimentaire

    Note :

    • dans ces groupes, il existe des sous-groupes d'additifs, tels que les agents moussants, les levures, les humectants, les agents d'enrobage, les agents de charge, les anti-agglomérants, ...
    • en utilisant un "extrait naturel", les proportions naturelles seraient respectées. Au lieu d'un code E, l'indication "contient des extraits naturels" suffira.

    Donc si on n'isole aucune molécule et qu'on utilise une denrée alimentaire en tant que telle p. ex. comme colorant, toutes les substances qu'elle contient vont se trouver dans le produit fini.

     

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    Les arômes, un groupe à part

    Les arômes sont en fait des odeurs (nez). Le rôle des arômes synthétiques est crucial car il permet à un aliment d'avoir un goût à moindre coût car il est souvent moins cher que le naturel. Mais l'arôme n'est que l'une des 2 composants de la flaveur, l'autre étant la saveur, constituée par les molécules du goût, au sens strict, qui agissent donc sur la langue (bouche). Evidemment, molécules du goût et arômes sont indissociables : si un yaourt a le goût de fraise, c'est parce qu'il a une saveur sucrée de fraise, mais surtout parce qu'une fois dans la bouche, les molécules aromatisantes passées à l'état gazeux cheminent jusqu'au nez, via les voies rétronasales. 

    La législation concernant les arômes naturels ou chimiques est beaucoup moins exigeante que pour les additifs. Ils sont pourtant très souvent utilisés pour palier un manque de goût. 

    Les arômes peuvent être classés en trois groupes : les naturels, les naturels identiques et les synthétiques. 

    P. ex. la vanille :

    La vanille naturelle est la 4-hydroxy-3-méthoxybenzaldéhyde, une substance naturelle isolée d'une orchidée tropicale mexicaine (Vanilla planifolia). Etant donné que la culture naturelle de cette fleur ne suffit pas pour satisfaire la demande mondiale de vanille, cette dernière est également produite d'une façon synthétique à partir du gaiacol ou de la lignine, un produit secondaire de l'industrie du papier (ou par fermentation de l'acide férulique issu du son de riz). Le produit obtenu, la vanilline, est identique au produit naturel (même structure chimique), mais d'origine synthétique. Sur les emballages, la mention "arôme naturel" reste autorisée, même pour la forme synthétique. 

    En outre, des dérivés de ce produit naturel identique avec un pouvoir aromatique plus élevé ont été développés (p. ex. l'éthylvanilline) : il s'agit d'une substance synthétique qui n'existe pas telle quelle dans la nature. 

    Etant donné leur nombre (> 3000 substances répertoriées), les résultats de l'évaluation en cours devraient se faire attendre quelques temps encore.

     

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    Le pire : les perturbateurs endocriniens

    De nombreux perturbateurs endocriniens (PE) sont présents dans notre environnement : aliments, air, sol, produits synthétiques, ... : bisphénol A, phtalates, PCBs, dioxines, pesticides, matériel médical en plastique, ciments dentaires, certains médicaments à base de soja, ... 

    Ces PE influencent le développement et la fonction de reproduction : anomalies sexuelles chez les alligators, certains mollusques et phoques. Chez l'homme, depuis 20 ans, le nombre de malformations génitales (testicules ne descendant pas dans les bourses à la puberté, malformation de l'urètre (hypospadias),  micropénis, ...) a nettement augmenté, tandis que la production des spermatozoïdes diminue. Sont mises en cause, des substances telles que phtalates, pesticides (agriculteurs!), PCBs, dioxines, ... 

    En outre, le nombre de cancers hormonodépendants, comme le cancer du sein, de la prostate ou du testicule, ne fait que croître. Sont mises en cause, des substances telles que PCBs, dioxine, solvants organiques, ... 

    Ils miment les effets d'une hormone naturelle. L'embryon et le foetus sont particulièrement vulnérables du fait de leur intense activité hormonale. Mais aussi les premiers mois, voire les deux premières années de vie, au cours desquelles les tissus des organes prolifèrent grande vitesse. Toutefois, les effets sur la santé peuvent se dévoiler à tous les âges de la vie : à la naissance, pendant l'enfance, adulte, et même sur plusieurs générations...

     

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    Côté pratique

    Certains additifs alimentaires sont absolument nécessaires pour nous assurer des aliments répondant à tous les critères actuels d'hygiène et de sécurité alimentaire. Les éliminer complètement de notre alimentation n'est donc pas réaliste. Par contre, éviter au maximum les additifs douteux ou allergisants, c'est possible. 

    L'idée n'est donc pas de traquer les additifs à tout prix, mais d'essayer à consommer moins, en lisant les étiquettes et en privilégiant les produits "garantis sans". 

    Donc : 

    • Lisez attentivement les étiquettes des produits et choisissez les produits sans ou qui contiennent moins d'additifs.
    • Préférez les aliments simples, les moins transformés possible.
    • Modérez la consommation des charcuteries salées ou fumées.
    • Préférez les aliments à la découpe plutôt que les préemballés sous vide.
    • Evitez les produits "light" ou "allégés"!
    • Evitez les produits dont la couleur révèle la présence de colorants.

    Attention : certains colorants ont été mis en relation avec l'hyperactivité chez l'enfant (TDAH).

    Eviter les PE :

    • Laver soigneusement fruits et légumes, surtout s'ils ne sont pas bio
    • Eviter chez l'enfant de < 3 ans (recommandation AFSSA 2009) la consommation de produits à base de soja non fermenté (l'adulte est moins sensible aux phyto-oestrogènes), en sachant que ce PE naturel se comporte comme un "anti-iode" (thyroïde!)
    • Utiliser des poêles en céramique, des récipients en verre
    • Eviter les boîtes de conserve en métal, les canettes de soda (dont l'intérieur est tapissé de bisphénol A)
    • Enlever le film étirable sur un récipient contenant des aliments gras aux micro-ondes (libération de phtalates)
    • Vérifier la provenance de l'eau : les stations d'épuration ne sont pas conçues pour filtrer les PE (sources : déchets hospitaliers, urines de femmes sous traitement hormonal (pilule, THS, ...), pesticides, engrais, ...) ; l'intercommunale locale de distribution et d'assainissement d'eau doit être en mesure de fournir ces informations sur simple demande...
    • ... 

     

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     Demandez conseil à votre thérapeute et/ou pharmacien!

    http://montherapeute.be/

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  • Pourquoi l’AFD milite en faveur de la thérapie par pompe

     

    copyright Tamazan pour l’AFDcopyright Tamazan pour l’AFDLa position de l’AFD

     

    Gérard Raymond, Président national de l'AFD

    Lorsque la communauté scientifique et médicale a démontré le bénéfice médical de la thérapie par pompe à insuline, l’AFD s’est aussitôt engagée pour que le coût de cette thérapie soit accessible au plus grand nombre.

     

    Tout le monde n’était pas convaincu, à l’époque, du bien-fondé de cette démarche. Mais pour l’AFD, toute thérapie qui amène une amélioration de la qualité de vie doit être prise en charge et ouverte à l’ensemble des patients diabétiques. C’est ainsi qu’en 2000, nous sommes intervenus auprès du ministère de la Santé pour que les pompes externes soient prises en charge par l’Assurance maladie. Puis nous avons participé à l’élaboration d’un cahier des charges pour l’inscription à la LPPR *. La négociation, parfois difficile, a duré quelques années, mais a abouti en août 2006.

     

    Une étude nationale

     

    Pour appuyer cette inscription, l’AFD s’est lancée, durant le premier semestre 2005, dans une étude quantitative sur l’accès à la thérapie par pompe externe. Il était en effet nécessaire de disposer d’une image plus complète de la situation sur l’ensemble du territoire français. Les informations ont été recueillies auprès des centres prescripteurs de pompes, les associations locales et 8 centres DRAM (directions régionales des affaires médicales) représentant 32 départements.  

     

    Répartition inégale des centres

     

    En 2005, les CHU prescrivaient 55 % des pompes à insuline et représentaient moins de 20 % des centres prescripteurs, parmi les 260 centres, essentiellement publics, que nous avons identifiés.

     

    Surtout, nous avons relevé une répartition extrêmement inégale et hétérogène sur le territoire français : de un à six centres par région. Dans la Nièvre ou en Corrèze, le nombre de patients porteurs de pompe à insuline approche les 10 %, alors qu’en Corse, il n’y en a aucun, puisqu’il n’y a pas de centre prescripteur.

     

    Rencontres entre patients

     

    Aujourd’hui, environ 15 000 patients sont munis d’une pompe. Mais on peut estimer que 40 000 patients répondant aux critères médicaux pourraient bénéficier de cette thérapie. Il est important de se demander pourquoi la France est tellement en retard par rapport à des pays comme l’Allemagne ou les pays du Nord. 
    Face à ces résultats et constatations, l’AFD a pris une décision nationale qui a été motivée et soutenue par l’implication de ses associations locales.  

     

    Vaincre les dernières réticences

     

    Certains professionnels de santé manifestent encore des réticences pour la prescription de la pompe à insuline. Pour une bonne part, ils craignent la désorientation du patient face à la manipulation d’un outil technologique. Ils pensent aussi devoir renforcer le suivi des patients. Un débat perdure aussi avec les personnes qui estiment que la prescription doit être liée à une nécessité médicale, et non à un désir de mieux vivre du patient. 
    L’AFD n’est pas d’accord avec ce point de vue et considère que le mieux vivre du patient est aussi important, si ce n’est plus, que les nécessités médicales. 
    Enfin, quelques irréductibles, de plus en plus rares, estiment qu’une association de patients n’est pas légitime pour s’occuper de ces questions. Nous leur répondons qu’au contraire, elles sont au cœur de la mission et de l’action de l’AFD. Les propositions de l’AFD concernent en premier lieu une meilleure répartition de l’accès à cette thérapie, avec au moins un centre voire deux par département. 
    Enfin, il est nécessaire de développer la formation des professionnels de santé et l’information des patients, aussi bien que celle de la population en général. Cela pourra peut-être enrayer les attitudes de discrimination trop fréquentes. Récemment, un jeune élève diabétique d’une école hôtelière s’est vu arracher sa pompe parce qu’elle a été confondue avec un téléphone portable, et de plus en plus de porteurs de pompes rencontrent des problèmes avec la sécurité des aéroports.


    * LPP : Liste des produits et prestations remboursables.

     

    De plus, l’AFD souhaite reprendre son étude quantitative pour la comparer aux résultats de 2006.

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  • Fibromyalgie : du nouveau dans la compréhension de la maladie

    Le septième congrès européen annuel de rhumatologie a porté en partie sur la fibromyalgie qui, d'après les médecins, semble être mieux comprise.
    Si nous ne possédons toujours pas la possibilité de porter un diagnostic de certitude grâce aux analyses biologiques (prise de sang entre autres), certaines études génétiques préliminaires ont permis de montrer que cette affection est associée à une perturbation génétique qui porte sur plusieurs gènes ayant une relative importance quant à la fabrication (synthèse) de la monoamine.
    Rappelons-le, un gène est une zone bien précise du chromosome, qui a pour rôle de donner des ordres à l'organisme et plus précisément à chaque cellule de notre organisme de fabriquer certaines protéines. Les monoamines sont un groupe d'acides aminés (éléments qui composent les protéines). Ces monoamines comprennent la sérotonine et les catécholamines, c'est-à-dire la dopamine, l'adrénaline et la noradrénaline. Il s'agit d'un neuromédiateur (sorte d'hormone, plus précisément de neuro-hormone) autrement dit de substance ayant un rôle pour transmettre l'influx nerveux (entre autres). 
    Il est important de comprendre la chimie de ces substances, car la thérapeutique de la fibromyalgie passe par des médicaments qui ont un rapport étroit avec les monoamines. En effet, la dégradation des monoamines utilise 2 enzymes (substances qui "cassent" les protéines) : la catécholo-méthyltransférase et la mono-amine-oxydase (MAO). Leur rôle est particulièrement important niveau de la substance grise du système nerveux central (cerveau, cervelet, moelle épinière) et joue un rôle de premier plan pour réguler l'émotion et les phénomènes d'intégration en ce qui concerne la vie de relation et la vie végétative (système nerveux neurovégétatif).
    L'autre nouvelle provenant de ce 7ème congrès européen annuel de rhumatologie est le fait que la fibromyalgie serait le résultat de l'action de certains facteurs génétiques et de facteurs environnementaux susceptibles de favoriser son développement.
    Il n'est donc pas remis en question que des événements stressants, tels qu'une infection, un traumatisme, un choc émotionnel, etc... soient susceptibles de provoquer ou d'aggraver les fibromyalgies.
    Il existerait, et ceci est important mais pas nouveau, une perturbation de fonctionnement ou des anomalies du système nerveux autonome (neurovégétatif). Les relations entre l'hypothalamus et l'hypophyse seraient également perturbées. Ceci aurait pour conséquence le phénomène suivant : un individu fibromyalgique présenterait une réponse inadaptée au stress, accentuant ainsi l'évolution de sa maladie.
    Plus du domaine de la neurologie que de la rhumatologie, les spécialistes réunis au cours de ce congrès européen ont insisté sur le fait qu'au cours de la fibromyalgie il existerait des phénomènes d'hyperalgésie et d'allodynie. Ceci correspond à une avancée dans le domaine de la connaissance de la fibromyalgie. En effet, l'hyperalgésie peut être mise en évidence grâce à divers moyens, par exemple les échelles de la douleur, les potentiels évoqués et la imagerie (I.R.M., scanner,TEP scan, etc...) permettent d'objectiver en quelque sorte la sensibilité plus importante à la douleur des individus souffrant de fibromyalgie. Toujours dans le domaine des examens complémentaires (c'est ainsi que l'on appelle entre autres l'imagerie obtenue grâce au scanner et à l'I.R.M.), certaines études d'imagerie magnétique fonctionnelle ont permis de montrer une activation plus importanteque du cortex (c'est-à-dire la partie périphérique du cerveau, la substance grise) et du système limbique (autre partie du cerveau), si l'on provoque ce que les spécialistes en neurologie appellent un stimulus douloureux, ou dit plus simplement une douleur, chez les individus fibromyalgiques, par rapport à des sujets ne présentant aucune perturbation de la douleur.
    Il a été également mis en évidence, et ceci n'est pas nouveau, des concentrations anormales d'un neuromédiateur jouant le rôle de transmission de la douleur. C'est ainsi qu'il est objectivé une diminution des voies inhibitrices sérotoninergiques et noradrénergiques de la douleur pouvant entraîner l'apparition de phénomènes douloureux ou augmenter les phénomènes douloureux chez le fibromyalgique. Soyons plus clair : les voies inhibitrices sont des structures qui inhibent, c'est-à-dire qui freinent normalement, physiologiquement, le processus douloureux chez un individu « normal ». Chez les individus fibromyalgiques, il existerait une diminution de ces voies qui inhibent normalement l'accentuation de la douleur. Ces voies, c'est-à-dire ces structures neurologiques, fonctionnent avec de la sérotonine et avec de la noradrénaline. Il semblerait donc que ces deux molécules ne soient pas convenablement utilisées par l'organisme soit parce qu'elles-mêmes présentent des anomalies, soit parce que les structures qui les utilisent présentent des anomalies.
    Toujours en ce qui concerne les neuromédiateurs, il a été prouvé qu'une augmentation des neuromédiateurs excitateurs, c'est-à-dire des substances qui excitent au niveau du cerveau, est susceptible d'entraîner une accentuation de la douleur.
    Pour rester dans le domaine moléculaire du cerveau, des données récentes concernent les cytokines. La cytokine est une glycoprotéine (en chimie : association d’un sucre et d’une protéine) sécrétée par les lymphocytes et les macrophages, qui sont les cellules de défense de l'organisme chargées d'absorber des particules étrangères. Les cytokines sont impliquées dans le développement et la régulation du système immunitaire, entre autres . Ces petites glycoprotéines agissent spécifiquement par l’intermédiaire de récepteurs disposés à la surface des cellules. Donc, la grande découverte est qu'il existerait une cause de survenue de fibromyalgie mettant en cause un phénomène immunologique en relation étroite avec un phénomène neurologique. Ceci rejoint ce que j'ai souvent dit en ce qui concerne la fibromyalgie : cette affection est sans doute plus du ressort du neurologue que du rhumatologue. Pour être plus précis, il semblerait même qu'elle devient de plus en plus une spécialité immunologique.
    En ce qui concerne le traitement, peu de choses nouvelles sont sorties de ce congrès. Il est toujours question d'utiliser des antidépresseurs ayant pour rôle d'inhiber la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. La molécule dont nous avons parlé il y a maintenant trois mois, la gamma henkin, un anticonvulsivant (pour lutter contre les épilepsies) est maintenant prescrite plus fréquemment dans le traitement des douleurs neuropathiques (liées à une atteinte réelle des nerfs) en France et pour la fibromyalgie.
    L'Eular (congrès européen annuel de rhumatologie) devrait apporter des recommandations en ce qui concerne la prise en charge la fibromyalgie dans les prochains mois... Attendons.

    Dr Richard Martzolff, docteur en médecine et docteur en ostéopathie à Perpignan.
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  • Une étude remet en question les vertus des acides gras oméga-3 avec

    Réagissez !

    ©AFP / Philippe Huguen

    Prendre des compléments d'acide gras oméga-3 n'est pas lié à une réduction du risque d'accident cardiovasculaire grave ou de toutes causes de mortalité, selon une analyse des résultats de vingt études publiés mardi aux Etats-Unis.

    Sur les 68.680 participants à ces études, 7.044 décès ont été enregistrés dont notamment 3.993 à la suite d'une crise cardiaque et 1.490 d'un accident vasculaire cérébral, précise le Dr Evangelos Rizos, de l'hôpital universitaire de Ioannina en Grèce, principal auteur de ces travaux qui paraissent dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 12 septembre.

    Les analyses n'indiquent aucun lien statistiquement significatif entre toutes causes de mortalité et des compléments d'oméga-3 dérivé de poissons, conclut-il.

    "Nos résultats ne justifient pas le recours aux oméga-3 dans la pratique clinique quotidienne ou comme recommandation en complément alimentaire", ajoute ce chercheur.

    "Les acides gras oméga-3 ont été recommandés ou réfutés pour prévenir des accidents cardiovasculaires sur la foi des résultats d'essais cliniques randomisés" (pris au hasard, ndlr), relèvent les auteurs de l'étude.

    Bien que leur mécanisme d'action ne soit pas clair, leurs effets bénéfiques cardiovasculaires supposés pourraient consister à abaisser les niveaux de mauvais cholestérol.

    Ils préviendraient ainsi des troubles importants du rythme cardiaque et abaisseraient la tension artérielle, expliquent ces chercheurs.

    Les principales sociétés médicales recommandent de prendre des oméga-3, soit en complément alimentaire ou par le biais d'un régime alimentaire, chez les patients ayant subi un infarctus.

    Ces recommandations ont suivi la décision de l'agence américaine des médicaments, la "Food and Drug Administration" d'approuver les oméga-3 comme un des agents pour réduire le mauvais cholestérol chez des personnes souffrant d'hypertriglycéridémie.

    L'agence européenne de réglementation des médicaments a autorisé les oméga-3 pour réduire le risque cardiovasculaire.

    http://sante.planet.fr/a-la-une-etude-remet-en-question-les-vertus-des-acides-gras-omega-3.243782.2035.html?xtor=EPR-26-238944[Medisite-a-la-Une]-20120913

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  • Traitement des fibromes : les alternatives à la chirurgie

    Plusieurs innovations techniques ont été développées au cours des dernières années comme alternatives à la prise en charge chirurgicale des fibromes utérins, mais elles doivent encore être évaluées par rapport aux approches existantes, estime le Collège National des Gynécologues-Obstétriciens de France (CNGOF) dans ses recommandations 2011.

    L'embolisation des artères utérines est à ce jour la technique non chirurgicale la plus développée. Deux nouvelles techniques thérapeutiques sont prometteuses, étant moins agressives que l'embolisation : le traitement par  ultrasons focalisés (FUS), qui est pratiqué depuis 2007 en France, et le traitement par occlusion temporaire des artères utérines, dont l'évaluation est pour le moment suspendue.

    Embolisation, une technique validée

    Parmi les méthodes de destruction des fibromes non chirurgicales, l'embolisation des artères utérines est à ce jour l'une des techniques les plus développées et désormais validée à long terme. L'intervention est réalisée sous anesthésie locale, une sonde fine est introduite au pli de l'aine, puis guidée le long des artères jusqu'à l'artère utérine. Une fois en place, cette sonde permet d'injecter des petites billes, de la taille de grains de sable, dans les vaisseaux irriguant les fibromes. Le blocage du flux sanguin permet d'assécher les fibromes et donc de traiter les symptômes. Elle nécessite une hospitalisation de 24 à 48 heures. Le contrôle de la douleur post-embolisation est réalisé par différents médicaments antalgiques ou par une petite pompe dont on peut régler la dose en fonction de l'intensité des douleurs. Le retour à une activité normale se fait en une ou deux semaines. L'embolisation est efficace pour traiter les fibromes symptomatiques. Elle permet une réduction substantielle de leur volume. Les taux de complications sont inférieurs ou égaux à ceux de l'hystérectomie ou de la myomectomie. Parmi les contre-indications, le type de fibrome : "il n’est pas recommandé de traiter par embolisation un myome unique intra-utérin ou sous-séreux pour lesquels il existe un traitement. Cette technique est plutôt indiquée en cas de fibromes multiples, interstitiels", a souligné le Pr Xavier Fritel, gynécologue au CHU de Poitiers lors de la présentation des recommandations 2011 de prise en charge des fibromes. Mais surtout, à cause du risque élevé de fausse-couche que l'embolisation entraîne, elle est déconseillée chez les jeunes femmes qui ont un désir d'enfants. Deux nouvelles techniques moins agressives permettent d'éviter l'hospitalisation et les douleurs post-opératoires.

    Traitement par Ultrasons Focalisés (FUS)

    Traitement par Ultrasons FocalisésLe traitement par Ultrasons Focalisés guidés par IRM est une nouvelle alternative peu invasive pour la prise en charge des fibromes utérins. Les Ultrasons Focalisés sous IRM sont une véritable avancée technologique pour détruire les tumeurs ou lésions internes. La technique consiste à émettre un faisceau d'ultrasons à haute intensité qui va chauffer et détruire les tissus visés, de manière non invasive. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) visualise la cible à détruire et permet le contrôle du traitement en temps réel. "Depuis juillet 2007, nous disposons en France d'une telle méthode, il était alors logique de s'attaquer à une tumeur bénigne et à la plus fréquente chez la femme avant la ménopause : le fibrome utérin", explique le Pr Henri Marret, CHU de Tours. La durée de la procédure est variable selon la taille du fibrome mais il faut compter 3 heures de traitement pour un fibrome de 8 cm. Ses avantages ? Ce traitement est très bien supporté, entraînant un soulagement immédiat avec amélioration des symptômes, pas de douleurs post-opératoires, un faible taux de complication et une reprise immédiate du travail. Cependant, elle n'est pas accessible à toutes les femmes ayant des fibromes. Les critères de sélection ? Age supérieur à 18 ans, pré-ménopause mais parfois post-ménopause, désir de grossesse possible, fibromes symptomatiques, pas de contre-indications à l'IRM, taille de fibrome > 5 cm et < 12 cm, pas de cicatrice abdominale importante centrale. 

    "Le traitement par ultrasons focalisés monitorés par IRM ou par échographie représente une nouvelle opportunité avec des résultats encourageants après une courbe d'apprentissage", souligne le Collège National des Gynécologues-Obstétriciens de France dans les recommandations de prise en charge des fibromes, réactualisés en 20111. Mais il estime "nécessaire de poursuivre la recherche clinique sur ces techniques avec des essais comparatifs face à la chirurgie ou l'embolisation des artères utérines, afin d'obtenir les niveaux de preuve suffisants pour une recommandation" et ajoute que "les patientes bénéficiant de ces techniques doivent être incluses dans des protocoles de recherche".

    L'occlusion des artères utérines

    Le traitement conservateur des fibromes par occlusion temporaire des artères utérines est un concept qui a été évalué en 2007 dans plusieurs essais pilotés par le laboratoire Ethicon. Le principe : "diminuer le flux sanguin dans les artères utérines pour favoriser la nécrose des fibromes", peut-on lire dans une étude à paraître en janvier dans le Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction1, qui évalue les approches alternatives à l'hystérectomie dans la prise en charge des fibromes. En pratique, il s'agit de clamper les deux artères utérines par voie vaginale -donc sans incision- pendant 6 heures. Cette intervention se pratique sous rachianesthésie, au bloc opératoire.

    Au vu des résultats, cette approche semble efficace puisque le volume du fibrome décroît de 40 à 50 % après la procédure et que les symptômes sont améliorés de 80 à 90 % à six mois. Comparée à l'embolisation, l'occlusion temporaire des artères utérines n'expose pas les patientes aux radiations et l'intervention entraîne moins de douleur, poursuivent les auteurs de l'étude, qui qualifient cette technique d'"efficace et peu dangereuse". Néanmoins, 4 cas d'hydronéphrose (les uretères ont été pris dans le système d'occlusion) survenus dans l'étude européenne ont incité le laboratoire à suspendre la poursuite des essais, "craignant qu'une diffusion plus large de cette technique se solde par un trop grand nombre d'accidents d'uretères", explique à Doctissimo le Pr Hervé Fernandez, chef du service de gynécologie-obstétrique à l'hôpital Bicêtre (AP-HP). "Nous le regrettons car ce système permettait de donner le feu vert pour une grossesse ultérieure", souligne le spécialiste pour lequel les bons résultats ont pu être minorés dans l'étude européenne en raison d'une sélection imparfaite de la population incluse.

    Au-delà de ce risque important, l'occlusion temporaire des artères utérines n'entraînerait pas un effet aussi durable dans le temps que la technique éprouvée de l'embolisation.

    D'autres techniques sont en cours d'évaluation, indique le Pr Fernandez. On peut donc penser que dans les années à venir, de plus en plus de femmes devraient pouvoir bénéficier de ces nouvelles techniques non chirurgicales, moins lourdes et douloureuses que la chirurgie ou l'embolisation.

    Amélie Pelletier - décembre 2011.
    Mis à jour le 6 septembre 2012

    Sources ;

    Points presse CNGOF, 2 décembre 2011.

    1. Ouldamer L, Marrte H. Alternatives thérapeutiques des fibromes hors traitement médicamenteux et embolisation. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris) (2011).

    Faut-il avoir peur d'un fibrome ?

    Forum Problèmes gynécologiques

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/fibromes/13013-traitement-fibrome-alternatives-chirurgie.htm

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    Merci Michèle

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  • Les bienfaits de la sieste

    La sieste n'est pas réservée aux enfants ou aux personnes âgées, de nombreux hommes et femmes d'affaires la pratique car elle permet de réduire le stress mais aussi d'accroître les performances. Découvrez les bienfaits de ce sommeil au milieu de la journée.

    Click here to find out more!

    Bienfaits de la siesteSelon une récente étude de l'Inpes (Institut Nationale de Prévention et d'Education pour la Santé) sur les Français et leur sommeil1, 45 % des personnes interrogées estiment dormir moins que ce dont elles ont besoin et 62 % des Français rencontrent au moins un trouble du sommeil (difficulté d'endormissement, mauvaise récupération...). Et un mauvais sommeil a des répercussions sur le quotidien : 48 % des personnes interrogées déclarent un impact négatif sur leur caractère, 45 % sur leur humeur ou encore sur leur capacité de concentration, 32 % sur leurs activités quotidiennes et 30 % sur leurs relations avec les autres.  Pour remédier à ces problèmes, une solution : la sieste !

    La sixième heure

    "Le mot sieste vient du latin sixta, qui signifie la sixième heure du jour et qui désigne en fait l'heure du midi chez les Romains. La sieste est donc le repos, accompagné ou non de sommeil, qui suit le repas de midi" explique Bruno Comby auteur du livre l'Eloge de la sieste2. Et contrairement aux idées reçues, la simple habitude de s'allonger quelques instants en cours de journée peut être considérée comme une sieste, donc comme un acte réparateur.

    La sieste, c'est génétique !

    Envie de dormir après le déjeuner ? Ce n'est pas qu'une question de digestion. "Il semble plutôt qu'il s'agit d'un rythme biologique inné. En effet, si le coup de pompe de l'après-midi était lié à l'ingestion de nourriture, on l'observerait aussi après le petit déjeuner et le repas du soir et on ne l'observerait pas chez les sujets qui sautent le repas de midi. Or, il n'en est rien. Le coup de pompe s'observe même chez des individus qui n'ont pas déjeuné. La sieste semble donc être programmée génétiquement",souligne Bruno Comby.

    Santé, créativité et efficacité avec la sieste

    La sieste a de nombreux bénéfices : elle réduit le stress, améliore la mémoire et la concentration libère la créativité et rééquilibre le fonctionnement nerveux. Ainsi faire une pause de quelques minutes permet de rester dynamique en rechargeant efficacement les batteries. Les personnes qui ont un emploi du temps très chargé utilisent d'ailleurs la sieste pour réduire leur temps de sommeil la nuit : pratiquée quotidiennement cette dernière peut faire gagner 1 à 2 heures de sommeil par jour.

    Quand et comment pratiquer la sieste...

    Il n'existe pas de durée-type pour la sieste : la bonne durée est celle qui vous convient mais pour vous repérer, une sieste standard dure 20 minutes. Cependant, le nombre de siestes (une, deux ou trois par jour ou davantage) et leur durée (de 1 à 30 minutes ou davantage) dépendent de critères individuels : emploi du temps et préférences de chacun.
    Côté position, il faut avant tout se sentir à l'aise. Si vous ne pouvez pas vous allonger vous pouvez rester assis le dos droit, si possible adossé, la tête appuyée en arrière ou au contraire penchée en avant. "Le mieux est de décroiser les bras et les jambes, de fermer les yeux, de ralentir progressivement sa respiration, en même temps que le rythme de ses pensées, et de décontracter tous les muscles du corps", conseille l'auteur de l'Eloge de la sieste.
    Dans l'avion, en voiture, dans le train ou même au travail, la sieste peut se pratiquer partout... Il reste juste à convaincre votre employeur que vous voulez dormir plus pour travailler plus...

    Delphine Tordjman
    Mis à jour le 9 août 2011

    1 - Les Français et leur sommeil, Etude Inpes (Institut Nationale de Prévention et d'Education pour la Santé), mars 2008
    2 - L'éloge de la sieste, Bruno Comby aux éditions TNR

     

    http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/stress_angoisse/articles/12393-bienfaits-sieste.htm

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  • La nouvelle tendance: Manger tout cru !

    rawfood

    Vous mangez peut-être volontiers un steak tartare, du carpaccio ou des sushis, mais avez-vous déjà pensé à composer chaque repas de la journée d’ingrédients crus. La raw food, voici le nom de cette nouvelle tendance.

    En mai, s’est ouvert à Anvers le “Dank U”, le premier restaurant belge dont le menu est uniquement composé de plats crus (uniquement végétal et biologique). Une chose est claire : notre pays n’a pas échappé à cette tendance de la raw food. Elle est arrivée il y a environ trois ans des Etats-Unis et a très vite rencontré ses célèbres partisans comme Demi Moore et Beyoncé.

    La raw food signifie que nous mangeons uniquement des mets à base d’ingrédients crus. Tout ce qui est cru est particulièrement sensible. Pour les moins fondamentalistes de cette tendance, on peut même chauffer les aliments jusqu’à 40°, ce qui permet de garder intacts les vitamines et les minéraux. Tout ce qui est également fumé, mariné, saumuré est également possible.

    Que mangent les rawfooders?

    • Tout d’abord, énormément de jus frais de légumes et de fruits. Et ce dans toutes sortes de combinaisons. Des carottes+mangue+avocat au céleri+concombres+orange en passant par le tomate+poivron+pomme, par exemple. Pour réaliser tous ces délicieux jus, l’appareil indispensable à tout « rawfooder » qui se respecte est la centrifugeuse.
    • Ces jus sont à consommer tout de suite ou à travailler plus tard en sauce,  vinaigrettes et marinades.
    • Des smoothies dans tous les goûts et de toutes les couleurs.
    • Des soupes froides.
    • Des pizzas et des quiches cuites à basse température. Même si le mot cuire est ici un peu exagéré. La pâte et la garniture sont en réalité plutôt séchées que cuites.
    • Des pâtes “crues” : il ne s’agit pas ici de pâtes alimentaires classiques, mais bien des légumes comme des courgettes, des carottes ou des choux coupés en fines lamelles et servis avec une sauce froide et du fromage râpé. Pour sublimer le goût de ces pâtes de légumes, il est possible de les faire tremper durant 48 heures dans une marinade d’eau, vinaigre et sucre.
    • Des salades de crudités, cela va de soi, très souvent associées avec des noix, des poix chiches et des graines germées.
    • Beaucoup de rawfooders sont végétaliens, mais ce n’est pas obligatoire. La viande crue, le poisson cru et les crustacés crus s’intègrent très bien dans cette tendance. Songez à la viande crue hachée (de type tartare), aux sushis et au carpaccio de bœuf, de saint-Jacques ou de poitrine de canard. Ou encore aux mets marinés à base de poissons crus comme le gravlax de saumon cru ou un ceviche espagnol. Encore une fois, la viande ou le poisson séchés à basse température est toléré.

    Comment cela peut-il être sain ?

    Les principaux promoteurs de ce type d’alimentation insistent généralement sur la valeur nutritive et les aspects santé des aliments crus. Vitamines, minéraux, les fibres, les enzymes et les anti-oxydants sont conservés, disent-ils. La Raw food est un retour à nos origines avec une alimentation sans conservateurs, sans exhausteurs de goût et sans aliments raffinés. Ce qui ne peut avoir qu’une influence positive sur notre santé, notre poids, notre joie de vivre et même notre apparence.

    Dans tous ces arguments, une chose est sûre, il est bon que nous consommions plus de légumes et moins de plats mijotés.  

     Il y a cependant un risque à manger uniquement des aliments crus. Notre système digestif n’est tout simplement plus habitué à un tel apport de fibres.  Résultat: beaucoup de fermentation dans l’intestin, de l’acidité et des sensations de ballonnement. 

    Nous devons aussi penser à la sécurité alimentaire (l’épidémie d’infection à la bactérie Ehec est à peine derrière nous). La viande, le poisson et les crustacés doivent être d’une fraîcheur irréprochable et consommés le plus rapidement possible si on les mange crus. Les légumes et les fruits crus doivent être rincés. Certains produits crus sont même naturellement légèrement toxiques (comme les pommes de terre ou les haricots) il vaut donc mieux d’abord les cuire. 

    Il reste que manger doit rester un plaisir. Et la préhistoire où tout était mangé cru est loin derrière nous. Alors quoi de plus doux qu’une bonne soupe ou un ragoût les soirs d’hiver ?

    Conclusion?

    Pour cette tendance aussi, l’adage “trop is te veel” compte.
    Il est tout de même bon de consommer plus de crudités. Parmi les nouvelles habitudes de consommation, nous pourrions garder

    a) Un smoothie chaque jour (au Petit-déjeuner), un verre de jus de légumes frais (comme collation) et une salade de crudités ou une soupe froide.

    b) De plus, nous pourrions conserver un ou deux repas cru par semaine.
    Mais il est permis de ne pas exagérer, nous avons aussi besoin de repas chaud, ne fût-ce que pour notre humeur et notre santé mentale…


    Auteur: Ludo Hugaerts | Mise en ligne: 02-08-2011 | Mise à jour: 04-08-2011
    http://plusmagazine.levif.be/fr/societe/coup-doeil/artikel/1402/la-nouvelle-tendance-manger-tout-cru
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  • Fruit, légume : quelles différences ?

    15/06/2012
    Qu'est-ce qu'un fruit ? Qu'est-ce qu'un légume ? Quelles différences botaniques ? Une tomate est-elle vraiment un légume ? Et un avocat ou un grain de blé ? Les uns se consomment-ils toujours en dessert, et les autres, en version salée ? Tiens, c'est vrai... Et si on se fixait un peu mieux les idées ?

    Fruit sucré, légume "salé" ? Pas si simple...

    Fruit ? Légume ?Dans le langage courant, la différence paraît évidente : un fruit, c'est plutôt sucré, un légume, ça se déguste généralement dans un plat salé. Et la plupart du temps, avec cette clé de lecture, on est dans le vrai : les fruits, riches en glucides, ont la plupart du temps une saveur sucrée, les légumes, moins, raison pour laquelle on ne les consomme guère en dessert. Mais parfois, on n'est plus très sûr de cette définition simpliste : la tomate, par exemple, est souvent qualifiée de "légume-fruit" ; quant à l'avocat, on sent bien que ce n'est pas vraiment un légume... Et que dire de la patate douce, si sucrée au palais ? On le voit bien : il faut creuser un peu plus et se tourner vers la botanique pour trouver la vraie définition, la différence officielle entre un fruit et un légume.

    Fruit : à l'origine, une fleur

    Concombre : fleur et jeune fruit

    Concombre : la fleur fécondée donne... un fruit

    Pour les botanistes, les choses sont très claires : un fruit est un organe végétal constitué de la graine (ou de l'ensemble des graines) et éventuellement de ses enveloppes, charnues ou sèches. Le fruit se forme à partir du pistil de la fleur, avec ou sans fécondation.
    Donc, parmi les fruits, on peut classer la pomme (et ses pépins), la pêche (et son noyau), la banane (et ses petits grains noirs stériles), le grain de raisin (et ses pépins), la clémentine (qui n'a pas de pépins, donc pas de graines viables, les fleurs n'ayant pas connu de fécondation), mais aussi l'olive (et son noyau), la tomate (et ses graines), l'aubergine (et ses graines), la courgette (et ses "pépins"), le poivron (et ses graines) ou encore le haricot vert (la gousse non mature et les grains, c'est à dire les futurs haricots "secs" qu'elle contient)... Et, si l'on suit cette définition, un grain de blé, c'est aussi un fruit, de même qu'un grain de maïs ou de riz !
    La famille des fruits est donc plus vaste que prévu ! Les botanistes ont mis de l'ordre dans cette diversité : on distingue par exemple :

    • Les fruits charnus (baie comme le raisin ou la groseille, drupe comme la cerise, l'olive ou l'abricot, hespéride comme l'orange ou le citron...) ;
    • Les fruits secs déhiscents (ceux qui s'ouvrent naturellement une fois mûrs : gousse du haricot ou du pois, silique du colza ou autres crucifères...) ;
    • Les fruits secs indéhiscents (qui ne s'ouvrent pas naturellement à maturité : akène de la châtaigne ou de la noisette, caryopse des céréales...).

    Et pour aller plus loin...
    pour certains fruits, c'est un peu plus compliqué : ainsi, une fraise, une framboise, une figue ou un ananas sont des fruits "multiples", composés en réalité de plusieurs fruits accolés. La pomme et la poire sont des "faux-fruits", c'est à dire que la partie comestible n'est pas issue du pistil mais du réceptacle floral... Mais ne compliquons pas les choses : pour faire simple, un fruit est issu d'une fleur.

    Légume : toute partie comestible de la plante en dehors de la graine

    Artichaut : fleur épanouie

    Artichaut : fleur épanouie

    En botanique, le mot "légume" n'a pas de sens précis. Autrefois, il désignait le fruit des légumineuses, c'est-à-dire les gousses des Fabacées (haricot, pois, fève...), mais aujourd'hui, cette restriction d'usage n'a plus lieu d'être. On peut considérer que si l'on veut coller le plus possible à la botanique, un légume, c'est n'importe quelle partie comestible d'une plante potagère (et donc cultivée), en dehors de la graine ou de l'organe qui la porte.
    Un légume, cela peut donc être la feuille (épinard, salade, fenouil), la tige (bette, cardon, asperge), le bulbe (oignon, ail), la fleur avant qu'elle ne donne un fruit (artichaut, brocoli), la racine (carotte, radis, navet), le rhizome ou le tubercule (topinambour, crosne, pomme de terre). Encore que : pour les nutritionnistes, la pomme de terre n'est pas considérée comme un légume, mais plutôt comme un féculent !
    La notion de légume n'existe donc que dans le langage courant. On a tendance à parler de légume pour la courgette, l'aubergine ou la citrouille et, si l'on se place d'un point de vue consommation ou alimentation, ce n'est pas une erreur.

    Et les champignons ?
    Si l'on considère que le champignon de Paris est une plante cultivée, alors oui, le champignon est un légume, à en croire les dictionnaires (cependant, botaniquement, les champignons ne sont pas des plantes : ils constituent un règne à part, au même titre que les végétaux, les animaux, ou encore les bactéries). De même, certaines algues cultivées pour être consommées peuvent être classées parmi les légumes, même si, en l'occurrence, le potager est marin !

    Fruit ou légume, la différence se joue finalement dans l'assiette !

    Fraise, salade et fromage fraisLes puristes devront bien se faire une raison : ils ne trouveront pas les tomates ni le riz au rayon des fruits, et auront bien du mal à faire admettre qu'un guacamole se déguste en dessert. Et puis, il y a toujours des explorateurs culinaires intrépides qui n'hésiteront pas à vous proposer des tartelettes tomate-caramel ou de la confiture de potimarron... Inversement, un tajine se prépare souvent avec des fruits séchés, et que dire du boudin aux pommes ou du chutney de figue ? On le voit : fruit, légume, sucré, salé, tout est finalement question de circonstances, de goûts, voire de culture gastronomique ou de traditions... L'essentiel étant de se régaler avec les produits du verger et du potager !

    Clémentine Desfemmes

    Crédit photos : Delphimages / Camelia TWU / keepps / sarsmis

    SUJETS :
    • Alimentation
    • Botanique
    • http://www.gerbeaud.com/jardin/decouverte/fruit-legume-differences-definition,739.html?utm_campaign=ML222&utm_medium=email&utm_source=dl
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  • Intérêt des acides gras monoinsaturés

    Pendant longtemps on avait pensé que les AGMI avaient un effet neutre sur le plan cardiovasculaire.

    On pensait qu'ils n'étaient pas particulièrement intéressants, ni particulièrement nocifs, probablement parce que, comme ils ne sont «que» monoinsaturés, il paraissait logique que leur effet soit intermédiaire entre les acides gras totalement saturés (AGS) connus pour être nocifs, et les acides gras polyinsaturés (AGPI) connus pour avoir un effet bénéfique.

    Les AGMI ont donc pendant longtemps bénéficié d'aucune recommandation particulière, mais ceci a totalement changé lorsque l'on a démontré que les régimes enrichis en AGMI (huile d'olive) entraînent :
    • une diminution du LDL-cholestérol qui est identique à celle observée avec les régimes appauvris en AGS (graisses animales et huile de friture) ou à celle observée avec les régimes enrichis en AGPI (huiles végétales et poissons),
    • mais sans entraîner parallèlement une baisse du HDL-cholestérol comme le font les régimes appauvris en AGS ou les régimes enrichis en AGPI.

    Par ailleurs, le remplacement des AGS (graisses animales et huile de friture) par des AGPI (huiles végétales et poissons) ou des AGMI (huile d'olive) entraîne une baisse identique du LDL-cholestérol, mais l'huile d'olive réduit de façon moindre le HDL-cholestérol.

    Autrement dit, les AGMI sont particulièrement intéressants car, contrairement à l'appauvrissement en AGS, ou à l'enrichissement en AGPI, leur action porte sur les deux paramètres LDL et HDL-cholestérols, dans un sens bénéfique pour chacune de ces actions.

    Si bien qu'à présent, les nutritionnistes recommandent de porter la proportion d'AGMI à au moins 10 % et à au plus 25 % de la ration calorique quotidienne, ce qui en pratique signifie une utilisation assez large de l'huile d'olive, tout en négligeant cependant pas l'huile de colza pour sa richesse en acides gras de la famille oméga 3, qui sont absents dans l'huile d'olive.

    Les oméga 3 sont en effet impliqués dans l'effet cardiovasculaire des triglycérides, interviennent sur l'excitabilité du coeur et la coagulation sanguine, et exercent un effet favorable contre l'hypertension artérielle. Autrement dit, l'huile d'olive ne résume pas l'alimentation la plus appropriée à réduire les complications cardiovasculaires...


    Le rapport Glucides/Lipides

    Les éléments rapportés ci-dessus à propos des proportions souhaitables des différents types de graisses (augmentation des AGPI et des AGMI, diminution des AGS et du cholestérol alimentaire) ne doivent pas faire oublier d'autres points très importants de l'alimentation méditerranéenne :
    • la ration calorique quotidienne moyenne est plus faible que dans les pays industrialisés,
    • les glucides représentent au moins 55 à 60 % des calories,
    • les glucides complexes ou les glucides simples associés à des fibres (légumes secs, céréales, légumes verts, fruits) sont nettement prédominants sur les glucides simples,
    • la présence de fibres (légumes verts, céréales, fruits) a un effet hypocholestérolémiant.

    Ce serait en effet une profonde erreur de croire qu'il suffirait de remplacer son huile d'arachide habituelle (qui contient 60 % d'AGMI) par de l'huile d'olive (qui en contient 80 %) pour «manger méditerranéen» et diminuer son risque cardiovasculaire !

    Cette mesure n'aurait guère d'effets sans y associer :
    • une réduction des calories totales dans le but d'obtenir un poids le plus proche de la normale pour la taille,
    • une réduction de la part des graisses apportées par les viandes grasses, la charcuterie, le beurre, les fromages, les crèmes, et les préparations comportant du jaune d'oeuf,
    • une augmentation de la consommation de poissons et de viandes blanches, par rapport à la consommation de viandes rouges,
    • une augmentation des aliments à faible index glycémique (légumes secs, céréales, légumes verts, fruits) par rapport aux aliments à fort index glycémique (pommes de terre, pain et autres dérivés de la farine, produits comportant du sucre de cuisine).

    Autrement dit : «l'huile d'olive c'est bien, mais l'huile d'olive seule ne sert probablement pas à grand-chose».


    Le paradoxe français

    Il peut paraître curieux de parler des habitudes alimentaires françaises à propos du régime méditerranéen !

    De quoi s'agit-il ?

    Très schématiquement, «the french paradoxe» est la constatation qu'à niveau de cholestérolémie identique, la mortalité coronarienne est plus faible en France que dans d'autres pays.

    Ceci a été mis en évidence dans les années quatre-vingt par une étude de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) appelée étude MONICA (multinational monitoring of trends and determinants of cardiovascular diseases) dont le but était d'évaluer les causes des maladies cardiovasculaires.

    Cette étude a montré :
    • que la mortalité coronarienne est très variable selon les pays, et même d'une région à l'autre dans un même pays,
    • mais qu'il existe un «axe nord-sud» de la mortalité coronarienne : les populations les plus à risque étant au nord, et les moins à risque étant au sud.

    En ce qui concerne la France, les populations de trois régions ont été concernées et la mortalité coronarienne, exprimée en nombre de décès pour 100.000 habitants, chez les hommes de 35 à 64 ans, a été constatée à 114 dans la région de Lille, à 113 dans la région de Strasbourg, et à seulement 78 dans la région de Toulouse, alors qu'elle a été constatée, par exemple, à 375 en Irlande dans la région de Belfast.

    Autrement dit, à cholestérolémie identique, les hommes de 35 à 64 ans de la région de Belfast meurent trois fois plus souvent d'atteinte coronaire que ceux des régions de Lille, Strasbourg et Toulouse, et les comparaisons avec les autres pays ayant participé à l'étude confirment également que la mortalité coronaire en France est en retrait de ce qu'elle devrait être dans l'axe «nord-sud» de la mortalité coronaire.

    On a alors cherché à comprendre le pourquoi de cette particularité française, ainsi que la mortalité coronarienne toulousaine particulièrement basse, et c'est a priori dans le domaine alimentaire que se situe l'explication, car l'alimentation toulousaine est celle qui se rapproche le plus de l'alimentation méditerranéenne :
    • La consommation de graisses est plus faible dans la région toulousaine que dans les régions lilloise et strasbourgeoise (38 % des calories totales au lieu de 42 % et 41 %).
    • Les rapports AGPI/AGS (huiles végétales et poissons/graisses animales) et AGMI/AGS (huile d'olive/graisses animales) sont plus élevés dans la région toulousaine que dans les deux autres régions.
    • La consommation de céréales, de légumes, de fruits, et globalement de glucides complexes ou d'aliments dont les glucides sont associés à des fibres, est plus importante que la moyenne européenne, et elle est également plus importante que dans les régions lilloise et strasbourgeoise (45 % des calories totales au lieu de 42 % et 41 %).
    • La consommation de vin est plus élevée en France que dans les autres pays, et elle est plus élevée dans région toulousaine que dans les deux autres régions (383 g/j dans la région toulousaine, 267 g/j et 286 g/j dans les régions lilloise et strasbourgeoise). Cet effet protecteur du vin pourrait être lié à la consommation de vin rouge, particulièrement riche en polyphénols, mais il semblerait que la consommation modérée d'alcool, quelle que soit la nature de la boisson alcoolisée puisse être également bénéfique mais dans une moindre mesure. L'identification de ces composés bénéfiques probablement spécifiques au vin est actuellement en cours, de même que le fait de savoir si ces composés sont actifs en l'absence d'alcool (il serait en effet intéressant de fabriquer des médicaments à partir de ces substances, mais ne contenant pas d'alcool).


    Synthèse

    Les études réalisées permettent de mieux cerner les modalités alimentaires qui entraînent le moins de risques pour les artères.

     

    Sur le plan biochimique
     
    rapport Glucides complexes/Lipides élevé,

    rapport AGPI/AGS élevé,
    rapport AGMI/AGS élevé

    apport faible en cholestérol alimentaire,
    consommation modérée de vin rouge.



    Sur le plan culinaire
     
    consommation élevée de produits végétaux (légumes verts, légumes secs, céréales, fruits) et faible de produits animaux (beurre, fromages, crème, viandes),

    consommation privilégiée des aliments à faible index glycémique (légumes secs, céréales, légumes verts, fruits) par rapport aux aliments à fort index glycémique (pommes de terre, pain et autres dérivés de la farine, produits comportant du sucre de cuisine),

    consommation de poissons et de viandes blanches plutôt que de viandes rouges,
    limitation des aliments riches en cholestérol (jaune d'oeuf, beurre, fromages, crème, abats),
    utilisation large de l'huile d'olive dans la confection des plats,
    chauffer l'huile le moins possible,
    cuisson la moins grasse possible (grill, vapeur, four traditionnel ou micro-ondes, court-bouillon, papillotes... au lieu d'une cuisson à la poêle ou en friture...),
    consommation modérée de vin rouge,
     
    auxquels il faut bien sûr associer l'arrêt d'un tabagisme, une activité physique régulière et un poids le plus proche possible de la normale.



    L'alimentation méditerranéenne peut-elle être conseillée en cas de diabète ?

    Le risque de maladie cardiovasculaire étant environ trois fois plus élevé chez les diabétiques que dans la population générale, il est légitime se demander si ces modalités alimentaires peuvent être conseillées en cas de diabète ?

    La réponse est oui, avec quelques précisions :

    • Il n'y a pas opposition entre, d'une part le souhait d'avoir des glycémies les plus normales possible, et d'autre part le conseil d'augmenter la part des glucides par rapport aux graisses. Cet objectif doit être atteint en privilégiant nettement les glucides à faible index glycémique (légumes secs, céréales, légumes verts, fruits) par rapport aux glucides à fort index glycémique (pommes de terre, pain et autres dérivés de la farine, produits comportant du sucre de cuisine), et en abaissant l'index glycémique des repas par la présence de fibres (crudités, légumes verts chauds), d'huile d'olive dans les plats, de protéines peu grasses (poissons et viandes blanches) et de laitages allégés. C'est d'ailleurs ce en quoi consiste le régime méditerranéen !

    • Il n'y a pas non plus opposition entre le conseil d'une utilisation large de l'huile d'olive et la nécessité d'une alimentation hypocalorique globale pour diminuer le poids ou ne pas risquer de prendre du poids. Simplement, ceci nécessite de bien veiller à limiter les autres sources de graisses (viandes grasses, fromages, crèmes, fritures).

    • Lorsque l'on conseille une augmentation des fibres alimentaires, tant pour abaisser l'index glycémique que pour leur effet hypocholestérolémiant, c'est d'une augmentation des fibres de texture déjà présentes dans les aliments dont il s'agit : pectine et gomme de guar présentes dans les légumes secs et les fruits, ainsi que les hémicelluloses présentes dans les céréales. Par contre, les préparations diététiques de fibres sous forme de sachets de poudre ou de «biscuits» sont souvent mal tolérées (ballonnements, diarrhées), moins efficaces que les fibres de texture déjà présentes dans les aliments, et généralement onéreuses. Elles peuvent cependant être utiles pour lutter de façon diététique contre une constipation.

    • Une consommation modérée de vin rouge (2 à 3 verres par jour) ne peut être envisagée que s'il n'y a pas d'hypertriglycéridémie (c'est-à-dire s'il n'y a pas déjà élévation des «autres graisses» présentes dans le sang) et seulement si cette consommation n'entraîne pas secondairement par elle-même une élévation de la triglycéridémie. D'autre part, un verre de vin apporte environ 70 calories dont il faut tenir compte dans la ration quotidienne, sous peine de risquer de prendre du poids.

    • L'existence d'une hypertriglycéridémie n'est pas un obstacle à l'huile d'olive apportée par une alimentation méditerranéenne. Au contraire, car bien souvent l'apport d'huile d'olive et la réduction parallèle des autres graisses alimentaires entraînent une diminution de la triglycéridémie.


    Conclusion

    L'effet protecteur de l'alimentation méditerranéenne est dû à de multiples facteurs dont l'huile d'olive n'est qu'un des éléments.

    Il est intéressant de souligner que l'alimentation la plus à même de réduire le risque cardiovasculaire est identique chez les personnes diabétiques que chez les personnes non diabétiques.

    http://www.diabsurf.com/diabete/FBoisEte.php

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  • Brûlures d’estomac : les aliments à éviter

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    Café, plats épicés, agrumes : certains aliments peuvent aggraver les brûlures d’estomac et l’acidité gastrique.

    Quelques conseils pour éviter ces désagréments.

    Fuyez les aliments trop gras

     

    Première mesure à prendre en cas de brûlure d’estomac : diminuer la nourriture trop riche. Les matières grasses réduisent le tonus du sphincter œsophagien inférieur, le muscle qui empêche les aliments de remonter de l’estomac vers l’œsophage. C’est en effet ce reflux qui cause les brûlures d’estomac. Les graisses sont aussi plus longues à digérer et accroissent donc les risques d’aigreur. Notre conseil : limitez les graisses saturées comme le beurre, les charcuteries, les viandes rouges ou les fritures. Privilégiez les bonnes sources de protéines, faibles en gras. Par exemple la volaille sans la peau, le poisson, les légumes secs ou les yaourts allégés. Mais aussi l’huile de colza, riche en oméga 3, qui lutte contre les inflammations dues au reflux.

    Evitez le chocolat, le café et le thé

     

    Le point commun entre le chocolat, le café et le thé : les méthylxanthines. Sous ce nom barbare se cachent des substances relaxantes pour les muscles. Elles diminuent l’efficacité du clapet qui empêche le reflux gastro-œsophagien (RGO). Il faut donc éviter de consommer trop d’aliments contenant des méthylxanthines en cas de brûlures d’estomac. Autre mauvais point pour le café : il augmente le stress, facteur de RGO. Notre conseil : privilégiez le chocolat noir au chocolat au lait. Préférez les chicorées et tisanes douces au café et au thé. Quant au lait, il vaut mieux l’éviter aussi. S’il peut soulager temporairement, il augmente la sécrétion gastrique et donc l’acidité sur le long terme.

    Gare aux plats épicés

     

    Curry, piments, poivrons : modérez vos ardeurs. Les plats épicés ne font pas bon ménage avec les brûlures d’estomac. Ils irritent en effet l’œsophage et activent la production de sucs gastriques. Résultat : l’acidité augmente dans l’estomac. Et les risques de reflux gastro-œsophagien (RGO) par la même occasion. Notre conseil : évitez de consommer les épices qui brûlent la bouche. Troquez-les contre des fines herbes. Vous pouvez par exemple utiliser de la ciboulette et du persil. Certaines épices douces restent consommables, comme le curcuma. Il dispose d’un puissant effet anti-inflammatoire. Et ne salez pas trop vos plats. Le sel semble aussi augmenter les reflux.

    N’abusez pas de la menthe

     

    La menthe parfume les plats à merveille. Mais en cas de brûlures d’estomac, mieux vaut s’en passer. Cette plante contient en effet des acides dits "volatils" qui détendent le passage entre l’œsophage et l’estomac. Laissant la voie libre au reflux gastro-œsophagien (RGO). Evitez également les bonbons, boissons ou sauces à la menthe. Les chewing-gums ont en plus l’inconvénient de faire rentrer de l’air dans l’estomac. Notre conseil : consommez de la menthe une fois par semaine, selon la tolérance. Pensez au persil, à la coriandre et au thym, moins agressifs pour l’estomac.

    Agrumes, des fruits à risque

     

    Orange, pamplemousse, citron : autant de fruits à modérer si vous souffrez de brûlures d’estomac. Leur goût acide peut irriter l’œsophage. De plus, ils stimulent les secrétions digestives dans l’organisme. Le contenu de l’estomac devient plus acide et risque de brûler les parois du tube digestif. Notre conseil : il ne faut pas arrêter de consommer des agrumes. Ils apportent de nombreux bienfaits. Mais limitez-vous à un agrume par jour, selon votre tolérance. Vous pouvez également vous tourner vers d’autres fruits comme la banane, la poire, l’abricot ou la pêche, plus digestes.

    La tomate peut favoriser le reflux acide

     

    La tomate peut poser problème aux personnes souffrant d’aigreurs d’estomac. Sa saveur acide irrite les muqueuses altérées par les reflux. En cas de brûlures d’estomac, mieux vaut consommer les tomates pelées et épépinées. Les parties les moins digestes du fruit restent en effet la peau et les graines. Notre conseil : ne limitez la consommation de tomates qu’en fonction de votre tolérance. Elles restent très intéressantes pour la santé grâce à leurs apports en antioxydants notamment. La consommation de fruits et légumes s’avère indispensable pour fortifier la muqueuse de l’œsophage.

    Freinez votre consommation d’oignon

     

    L’oignon appartient à la classe des aliments fermentescibles. Autrement dit, il fermente dans l’intestin. Conséquence : il diminue la résistance du muscle qui barre la route des remontées acides. La consommation d’oignon favorise ainsi les brûlures d’estomac et les douleurs dans l’œsophage. Notre conseil : les oignons cuits sont plus digestes. Mais n’en prenez pas plus d’une à deux fois par semaine. Vous pouvez utiliser en remplacement de l’échalote, peu fermentescible.

    L’alcool aggrave les brûlures d’estomac

     

    Ne jetez pas de l’huile sur le feu. En cas de brûlures d’estomac, limitez votre consommation d’alcool. Les vins, spiritueux et autres liqueurs favorisent la sécrétion gastrique et donc l’acidité. Ce qui aggrave l’irritation de l’œsophage lors du reflux. L’alcool a aussi tendance à détendre le sphincter œsophagien inférieur. Notre conseil : le vin blanc et la bière provoquent plus de reflux que le vin rouge. La raison : ils abaissent davantage la tonicité du sphincter. Ne dépassez pas 2 verres par jour pour l’homme, 1 verre chez la femme. Après cette limite, préférez l’eau et les cocktails sans alcool.

    Sodas : des boissons à proscrire

     

    Laissez les sodas au placard. Ces boissons gazeuses augmentent la quantité d’air dans l’estomac. Résultat : celui-ci se remplit davantage et fait pression sur le muscle qui protège l’œsophage du reflux acide. Ce sas de sûreté risque alors de s’ouvrir à tout moment. Autre inconvénient : les sodas contiennent des minéraux acidifiants pour l’organisme. Notre conseil : la consommation de ces boissons doit rester occasionnelle. Substituez aux sodas de l’eau en priorité ou des jus de fruits peu acides, comme le jus d’ananas.

     

    Sources

    - Treatment of eosinophilic esopagitis with specific food elimination diet, American College of Allergy, Asthma and Immunology, Etats-Unis. - Colonic fermentation and proximal gastric tone in humans, Centre hospitalier universitaire de Nantes, France. - Inhibitory effect of coffee on lower esophageal sphincter pressure, Gastroenterology. - The effect of raw onions on acid reflux and reflux symptoms, The American Journal of Gastroenterology. A lire : Stop aux brûlures d’estomac, Dr Martine Cotinat, éd. Thierry Souccar.

     

    http://sante.planet.fr/digestion-brulures-d-estomac-les-aliments-a-eviter.1768.49.html?page=0,9

     

     

     

     

     

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  • Six personnes ont contracté une maladie virale potentiellement mortelle aux États-Unis après avoir séjourné dans un camping du Parc de Yosemite. Deux d’entre elles sont mortes. En tout, 10.000 vacanciers pourraient encore déclarer la maladie, dont 53 familles françaises.

    C’est du jamais vu. Depuis 1993, on savait que l’hantavirus Sin Nombre pouvait se transmettre de la souris à l’Homme et causer des troubles pulmonaires mortels. Sur le territoire américain, plus de 580 cas ont été constatés durant ces 19 dernières années, et plus d’un tiers des malades ont trouvé la mort. Jusque-là, les infections avaient toujours été isolées. Cette fois c’est différent : six personnes auraient été contaminées dans un même camping depuis le 10 juin dernier dans le parc naturel de Yosemite, en Californie. Et d’autres cas sont suspectés…

    Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains, chargés de la surveillance des maladies, estiment à près de 10.000 les personnes à risques de contracter la maladie. Au cours de l’été, très précisément entre le 10 juin et le 21 août, date à laquelle tout a été nettoyé en profondeur, 2.900 groupes se sont succédé dans les cabines du Curry Village, situé à environ 1.000 m d’altitude dans la Sierra Nevada. Parmi elles, 53 familles de touristes français, susceptibles d’avoir attrapé le virus.

    Le parc de Yosemite accueille chaque année près de 4 millions de visiteurs, pour ses paysages uniques. ©
    Le parc de Yosemite accueille chaque année près de 4 millions de visiteurs qui viennent admirer ses paysages uniques. © Urban, Wikipédia, DP

    Des centaines de Français concernés, deux cas suspects

    Pour l’heure, le ministère de la Santé français a mis en place un numéro vert pour toute information : 0 800 636 636. Il est également entré en contact avec toutes les personnes concernées et fait état de deux cas suspects. Il ne peut pour le moment fournir davantage de précisions, les analyses étant toujours en cours. Cependant, les symptômes n’ont rien de rare : bénins au début, l’infection se manifeste par une fièvre, des maux de tête et d’intestin ou encore de toux. Mais la maladie s’en prend parfois de manière plus agressive aux poumons en infligeant une pneumonie entraînant la mort une fois sur trois.

    L’Homme n’est pas l’hôte principal de ce virus, qui colonise préférentiellement les rongeurs comme les souris ou les campagnols. Excrétés dans les excréments, les urines ou la salive, il atteint l’espèce humaine quand de la poussière de bois ou de la terre contaminée est inhalée. Le syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) qui en découle n’est pas transmissible entre Hommes.

    Une fois infecté, les symptômes apparaissent au bout de une à six semaines. Il est important de réagir le plus vite possible pour une meilleure prise en charge car il n’existe aucun traitement.

    Les souris de l'espèce Peromyscus maniculatus sont les rongeurs responsables de cette épidémie, probablement avec des campagnols du genre Microtus.
    Les souris de l'espèce Peromyscus maniculatus sont les rongeurs responsables de cette épidémie, probablement avec des campagnols du genre Microtus. © CDC, DP

    Des rongeurs en surpopulation ?

    Les autorités manifestent leur étonnement face à tous ces malades simultanés. Seuls deux cas de SPV avaient été décelés jusqu’alors dans le parc de Yosemite et encore c’était dans un autre endroit : un premier en 2000 et un autre dix ans plus tard. Pour ce deuxième, des analyses de la population de rongeurs révélaient que 18 % des souris de la région étaient infectées.

    Dans ce cas présent, les spécialistes supposent que les populations de rongeurs sont anormalement élevées. Ils imputent cela au fait que l’hiver dernier, un épais manteau neigeux est venu recouvrir la région, qui a au printemps fourni à la terre de grandes quantités d’eau, permettant à la végétation de fleurir, à la vie de s’épanouir... et aux souris de proliférer. Depuis, des pièges ont été mis en place. Les investigations se poursuivent toujours.

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/des-francais-concernes-par-un-virus-mortel-aux-etats-unis_40995/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20120904-[ACTU-des_francais_concernes_par_un_virus_mortel_aux_etats-unis__]

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