• Rejet par l'institution médicale[modifier]

    Malgré un résultat aussi spectaculaire, Semmelweis refusa de communiquer officiellement sa méthode aux cercles savants de Vienne. Il n'eut pas envie non plus de l'expliquer sur le papier, et c'est Ferdinand von Hebra qui, finalement, écrivit deux articles expliquant l'étiologie de la fièvre puerpérale, et recommandant vivement l'usage de l'hypochlorite de calcium comme préventif. Mais, bien que des médecins étrangers et les principaux membres de l'École viennoise eussent été impressionnés par cette découverte patente, les articles n'arrivèrent pas à lui attirer un large soutien. Ses observations allaient contre l'opinion qui prévalait alors chez les scientifiques, lesquels (parmi d'autres causes aussi extravagantes) attribuaient les maladies à un déséquilibre dans le corps des « quatre humeurs fondamentales », une théorie connue sous le nom de dyscrasie. Son protocole de lavage des mains était lourd : il devait être prolongé pendant au moins cinq minutes et utilisait une solution à base de chlore qui pouvait être irritante4. Et puis les médecins n'avaient aucune envie d'avouer qu'ils étaient responsables de tant de morts.

    Il y avait aussi des questions d'idéologie qui empêchaient à l'époque l'institution médicale de reconnaître et de mettre en œuvre la découverte de Semmelweis. L'une d'elles était que cette thèse semblait ne reposer sur aucune base scientifique, puisqu'on ne pouvait en donner aucune justification. L'explication scientifique ne vint que quelques décennies plus tard quand Pasteur, Lister et d'autres pionniers auront développé la théorie microbienne de la maladie. Un autre problème idéologique était que les idées de Semmelweis paraissaient s'appuyer sur une conception religieuse de la mort, qui contraignait les médecins à se purifier les mains après les autopsies ; tout cela sentait le «religieux », le « superstitieux » dans l'environnement intellectuel qui dominait à l'époque dans les cercles scientifiques et qui était directement issu de l'âge des Lumières.

    En 1848, Ignace Semmelweis étendit l'usage de son protocole prophylactique en faisant nettoyer tous les instruments entrant en contact avec les parturientes, et il montra, grâce aux statistiques, qu'il avait réussi à éliminer presque totalement la fièvre puerpérale de la salle d'hôpital, ce qui conduisit Škoda à vouloir créer une commission officielle pour examiner et rendre publics ces résultats. Cette proposition fut, en fin de compte, rejetée par le Ministère de l'Instruction publique pour des raisons de querelles politiques au sein de l'université et de la bureaucratie gouvernementale, entre les libéraux battus de 1848 et les conservateurs nouvellement au pouvoir. Irrité par les rapports favorables qui remettaient indirectement en cause ses convictions et ses actes, Johann Klein refusa de renouveler la nomination de Semmelweis dans son service d'obstétrique en mars 18495. Sans se laisser démonter, ce dernier posa sa candidature à un poste de professeur non rémunéré (Privatdozent) en obstétrique, mais son passé de militant libéral fut sans doute une des raisons qui firent que sa candidature fut ajournée. Pour démontrer la validité de ses conclusions cliniques, Semmelweis commença des expériences avec des animaux, assisté du physiologiste Ernst Brücke et avec l'accord de l'Académie des Sciences de Vienne.

    Comme cela a été dit plus haut, le premier compte rendu de la découverte de Semmelweis fut publié par le professeur Ferdinand von Hebra en décembre 1847 dans le Zeitschrift der kaiserlich-königlichen Gesellschaft der Ärzte zu Wien, suivi par un exposé supplémentaire du même médecin en avril 1848. En octobre 1849, Škoda prononça un discours sur ce sujet à l'Académie Impériale et Royale des Sciences. Malheureusement Semmelweis avait négligé de corriger les papiers de ses deux amis, et les erreurs qu'ils commirent purent laisser croire qu'il soutenait que la fièvre puerpérale était uniquement causée par un virus infectieux. On réussit pourtant enfin à convaincre Semmelweis qu'il devait présenter lui-même sa découverte Sur l'origine de la fièvre puerpérale à la communauté médicale de Vienne. Le 15 mai 1850, il donna une conférence devant l'Association des Médecins à Vienne sous la présidence de Rokitansky, discours suivi d'un second le 18 juin 1850. Au mois d'octobre suivant, il reçut sa nomination de Privatdozent en obstétrique, qu'il attendait depuis plus d'un an, mais le décret gouvernemental stipulait qu'il devait enseigner avec un mannequin, condition qui lui parut quelque peu humiliante. Confronté à des difficultés financières, et peut-être aussi découragé, il quitta brusquement Vienne pour Pest, sans même avoir prévenu ses amis les plus proches. Cette décision hâtive anéantissait ses chances de convaincre peu à peu les scepticistes viennois, alors qu'il disposait du soutien de partisans dévoués tels que Rokitansky, Skoda, Hebra et d'autres collègues encore.

    En Hongrie, Semmelweis fut chargé de diriger la maternité de l'Hôpital Saint-Roch à Pest de 1851 à 1857. Sa politique de lavage des mains et du matériel y abaissa à 0,85 % le taux de mortalité due à la fièvre puerpérale, et ses idées furent bientôt acceptées dans toute la Hongrie, après qu'un décret gouvernemental eut ordonné que ses méthodes prophylactiques fussent appliquées partout. Il se maria, eut cinq enfants et se constitua une importante clientèle privée. Il occupa la chaire d'obstétrique théorique et pratique à l'Université de Pest en juillet 1855 et refusa, en 1857, l'offre qu'on lui faisait d'une chaire d'obstétrique à Zurich. Vienne, cependant, lui restait toujours complètement hostile.

    En 1861, Semmelweis finit enfin par publier sa découverte (14 ans plus tard) dans un livre, Die Ätiologie, der Begriff und die Prophylaxis des Kindbettfiebers, volume de près de 500 pages, mêlant données épidémiologiques et considérations caustiques sur son milieu professionnel4. Un certain nombre de critiques défavorables, parues à l'étranger au sujet de son livre, l'amenèrent à se déchaîner contre ses adversaires lors de congrès de gynécologues et d'obstétriciens au cours desquels il pratique l'invective, et dans une série de lettres ouvertes, écrites dans les années 1861-1862, qui ne favorisèrent guère l'acceptation de ses idées. À une conférence de médecins et de biologistes allemands, la plupart des orateurs rejetèrent sa doctrine et, parmi eux, Rudolf Virchow.

    Le refus de la communauté médicale de reconnaître cette découverte condamna à une mort tragique et inutile des milliers de jeunes mères, mais ce fut en fin de compte les idées de Semmelweis qui triomphèrent. On cite quelquefois son cas comme l'exemple d'une situation où le progrès scientifique a été freiné par l'inertie des professionnels bien en place.

    En juillet 1865, Semmelweis fut victime de ce qui semblait être une dépression nerveuse, bien que quelques historiens modernes croient que les symptômes qu'il présentait montrent qu'il était atteint d'un début de maladie d'Alzheimer ou de démence sénile. Après un voyage à Vienne que lui imposèrent ses amis et ses parents, il fut interné dans un asile psychiatrique, le Niederösterreichische Landesirrenanstalt à Wien Döbling, où il mourut, deux semaines plus tard seulement. Traditionnellement, on parle d'un empoisonnement généralisé du sang, semblable à celui de la fièvre puerpérale, qu'il aurait contracté en se blessant à un doigt, au cours d'une opération. Un article de H. O. Lancaster, paru dans le Journal of Medical Biography, contredit cette affirmation :

    « On a beaucoup écrit sur Semmelweis, mais l'histoire authentique de sa mort, le 13 août 1865, a dû attendre 1979, pour être confirmée par S. B. Nuland. Après quelques années, où sa santé mentale s'était détériorée, Semmelweis fut confié à un asile privé de Vienne. Là il devint violent au point de se faire battre par le personnel de l'asile ; si bien qu'il mourut de ses blessures quinze jours plus tard. C'était sonner le glas de ces explications théâtrales selon lesquelles il aurait été blessé et infecté au cours d'une autopsie, ce qui aurait été, si cela avait été exact, un merveilleux cas d'ironie grecque. »

    Sur la mort de Ignaz Semmelweis, KC Carter, S Abbott et JL Seibach6 rapportent cinq documents dont le rapport d'autopsie pratiquée par Rokitansky (ou un de ses assistants) qui prouve que I. Semmelweis est décédé des suites de mauvais traitements subis lors de son internement qui sont à l'origine d'une septicémie avec de nombreux foyers infectieux superficiel - gangrène au niveau du majeur de main droite, que profonds - "pyopneumothorax" et foyer infectieux métastatique du rein gauche.

    C'est seulement après la mort de Semmelweis que fut élaborée la théorie des maladies microbiennes, et l'on voit maintenant en lui un pionnier des mesures d'antisepsie et de prévention des infections nosocomiales.

    Par ailleurs, les volte-faces primesautières durant sa carrière médicale et les circonstances de sa mort peuvent faire penser que Semmelweis devait souffrir peut-être d'un trouble bipolaire de l'humeur, autrement dit, avoir été maniaco-dépressif.[réf. souhaitée]

    Le destin tragique de ce médecin visionnaire sera pris comme sujet de la thèse de médecine soutenue en 1924 par un certain Louis-Ferdinand Destouches, mieux connu sous le nom de Louis-Ferdinand Céline7.

    Rôle historique[modifier]

    Milton Wainwright, dans une étude de 20038 intitulée The Semmelweis legend, rappelle que, dans les dernières années du XVIIIe siècle, Charles White avait montré que des mesures d'isolement et de propreté pouvaient prévenir radicalement la fièvre puerpérale (et que les désastres qui, dans l'hôpital de Vienne, suivirent l'abandon de la méthode de White furent le point de départ des réflexions de Semmelweiss); qu'Alexander Gordon, en 1795, reconnaissait le rôle des médecins, y compris le sien, dans la propagation de la fièvre puerpérale; et qu'en 1843, Oliver Wendell Holmes avait adopté les idées de White et de Gordon et précisé leurs conseils préventifs.

    Toutefois, dans un livre paru la même année (2003) que l'étude de Milton Wainwright, Kay Codell Carter argumente de façon très détaillée (notamment contre Irvine Loudon) en faveur du mérite de Semmelweis par rapport à ses devanciers. Contrairement à ceux-ci, Semmelweis tirait de ses observations la conclusion que la fièvre puerpérale avait un agent unique. Cette idée ouvrait la voie à l'hypothèse microbienne. Semmelweis n'alla pas jusque-là, mais dès l'époque de sa mort, ce pas fut franchi par Carl Mayrhofer, un des obstétriciens viennois convertis à ses vues. Dans les années qui suivent, l'hypothèse de la cause microbienne des maladies contagieuses, et en particulier de la fièvre puerpérale, est fréquemment présentée comme étayée par les travaux de Semmelweis9.

    Notes et références[modifier]

    1. Encyclopaedia Universalis Thesaurus Semmelweis
    2. Lesky E. The Vienna Medical School of the 19th Century. Baltimore: Johns Hopkins University Press, 1976.
    3. Noskin G, Peterson L, Engineering Infection Control through Facility Design [archive], Emerging Infectious Diseases, 2001;7
    4. a, b et c Stewardson A, Pittet D, Ignác Semmelweis—celebrating a flawed pioneer of patient safety [archive], Lancet, 2011;378:22-23
    5. Frederick Sweet, Professor, Washington University School of Medicine, St. Louis, Missouri
    6. K.C. Carter, S. Abbott et JL Siebach. Five documents relating to the final illness and death of Ignaz Semmelweis. Bull. Hist. Med. 1995, 69:255-270
    7. Site Les grands médecins : [archive] Stéphane Tarnier -
    8. Milton Wainwright, « An alternative view of the history of microbiology, VIII. The Semmelweis legend », Advances in applied microbiology, vol. 52, 2003, pp. 347-350. (Partiellement consultable sur Google Books.)
    9. Kay Codell Carter, The Rise of Causal Concepts of Disease, Ashgate Publishing, 2003, pp. 38-75. Partiellement consultable sur Google Books [archive].

    Œuvres[modifier]

    • Fall von sackartiger Ausbuchtung des schwangeren Gebärmutterhalses, Wiener medizinische Wochenschrift, 1857.
    • A gyermekágyi láz kóroktana (L'étiologie de la fièvre puerpérale), Orvosi hetilap, 1858; no. 1: 1-5; no. 2: 17-21; no. 5, 65-69; no. 6: 81-84; no. 21: 321-326; no. 22: 337-342; no. 23: 353-359. (Première publication de ses idées).
    • Die Aetiologie, der Begriff und die Prophylaxis des Kindbettfiebers. Pest-Wien-Leipzig, 1861. Réimprimé avec une nouvelle introduction par A. F. Guttmacher. New York-London, 1966.
    • Zwei offene Briefe an Dr. Ed. Casp. Jac. von Siebold und an Dr. F. W. Scanzoni, Professoren der Geburtshilfe, Vienne, 1861.
    • Zwei offene Briefe an Dr. Joseph Späth, Professor der Geburtshilfe an der k. k. Josephs-Akademie in Wien und an Hofrath Dr. F. W. Scanzoni, Professor der Geburtshilfe zu Würzburg, Vienne, 1861.
    • On the Origin and Prevention of Puerperal Fever (De l'origine et de la prévention de la fièvre puerpérale) Medical Times and Gazette, London, 1862; 1: 601-602.
    • Gesammelte Werke Iena, Gustav Fischer, 1905. Édité et partiellement traduit du hongrois par Tibor Győry.

    Bibliographie[modifier]

    • Louis-Ferdinand Céline, Semmelweis et Autres Écrits médicaux, Gallimard, coll. « L'imaginaire », 1977 , Thèse de médecine de 1924 qui narre la vie de Semmelweis. ISBN 2-07-074268-7
    • Frank G. Slaughter, Semmelweis, cet inconnu, éd. Presses de la cité, 1953
    • Morton Thompson, Tu enfanteras dans la souffrance, éd. Presses de la cité, 1954
    • Jean Thuillier, Le paria du Danube, éd. Balland, 1983
    • K C Carter, Ignaz Semmelweis, Carl Mayrhofer, and the rise of germ theory, Medical History, janvier 1985; 29(1): 33–53. En ligne.
    • Kay Codell Carter & Barbara Carter. "Childbed Fever: A scientific biography of Ignaz Semmelweis" éd. Greenwood Press. Londres 1994 ISBN 0-313-29146-2
    • Carl Hempel, Eléments d'épistémologie, Armand Colin, 2002 (2è éd.), ISBN 2-200-26425-9
    • Pierre Bellemare, Destin sur ordonnance, éd. Albin Michel, 2003

    Cinématographie[modifier]

    Drame / Pièce[modifier]

    • Semmelweis par Jens Björneboe, 1968 ; Gyldendal Norsk Forlag ; Gyldendals moderne skuespillserie, Norvège.

    Liens internes[modifier]

    Liens externes[modifier]

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  • Troubles des comportements alimentaires

    L’alimentation est une fonction vitale qui apporte les éléments nutritionnels indispensables, en quantité et en qualité, à une bonne santé. Cette dernière est physique mais aussi psychologique, affective et sociale. Il y a donc un équilibre à trouver entre des exigences personnelles, culturelles et métaboliques. Si le taux d’incidence de l’anorexie mentale de l’adolescent et du jeune adulte reste stable, on constate une augmentation des conduites anorexiques chez l’enfant, parallèlement à des pratiques alimentaires chaotiques et une montée de l’obésité. Les troubles des comportements alimentaires sont fortement liés à l’adolescence.

    L’anorexie mentale

    L’anorexie mentale est une perturbation de la relation à l’alimentation, qui survient habituellement chez une adolescente ou une jeune femme, mais peut aussi survenir chez un adolescent ou un jeune homme (environ 1 garçon pour 10 filles), ou chez un enfant proche de la puberté. Elle est peu fréquente: 1 à 2 femmes pour mille en souffrent en France.

    Les symptômes sont les suivants :

    • Perte de poids intentionnelle, induite et maintenue par le patient, associée à la peur de grossir et d’avoir un corps flasque.
    • Maintien d’un poids faible, en dessous des normes pour l’âge et la taille.
    • Dénutrition de gravité variable, s’accompagnant de modifications endocriniennes et métaboliques secondaires et de perturbations des fonctions physiologiques, notamment arrêt des règles (aménorrhée).
    • Restriction des choix alimentaires.
    • Pratique excessive d’exercices physiques.
    • Vomissements provoqués et utilisation de laxatifs, coupe-faims et diurétiques.

    L’anorexie peut apparaître seule ou accompagnée d’épisodes de boulimie, associés à une sensation de perte de contrôle, de profond sentiment de culpabilité, de dépression et d’angoisse, suivis d’une purge des calories absorbées (vomissements, abus de laxatifs et de diurétiques).

    La boulimie

    Elle est fréquente dans les pays les plus développés. 1,5 % de la population féminine en souffrirait. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, la boulimie est un syndrome caractérisé par :

    • des accès répétés d’absorption de grandes quantités de nourriture en peu de temps (hyperphagie) ;
    • une préoccupation excessive du contrôle du poids corporel, conduisant à une alternance d’hyperphagie et de vomissements ou d’utilisation de laxatifs.

    Ce trouble comporte de nombreuses caractéristiques de l’anorexie mentale, par exemple une préoccupation excessive pour les formes corporelles et le poids. Les vomissements répétés peuvent provoquer des troubles physiques : inflammation des gencives, endommagement des dents, etc., voire rupture de l’estomac ou perforation de l’œsophage dans les cas les plus graves. Les personnes boulimiques ont souvent connu un épisode d’anorexie mentale, survenu quelques mois ou plusieurs années plus tôt.

    Pour plus d’informations sur les troubles des comportements alimentaires, consultez la brochure du Psycom75, Les troubles des conduites alimentaires.

    http://www.hopital.fr/Hopitaux/La-sante-en-clics/Troubles-des-comportements-alimentaires

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  • Bachelier en Diététique

    La saveur du bien-être

    Le baccalauréat en diététique vise à former des professionnels de la santé compétents en matière de diététique, d'hygiène alimentaire et de nutrition. De part sa formation scientifique axée sur le domaine paramédical, l'industrie alimentaire et la promotion de la santé, le diététicien est à même de mener à bien différentes tâches telles que:

    • la prévention des maladies liées au mode de vie (notamment une alimentation déséquilibrée et une activité physique réduite) comme l'obésité, les maladies cardiovasculaires, certains cancers, ...
    • la prise en charge diététique des personnes nécessitant une alimentation adaptée à leur pathologie
    • l'hygiène, la technologie et la sécurité alimentaires en général
    • la promotion de denrées alimentaires à orientation "santé"
    • l'épidémiologie nutritionnelle et la communication vers le consommateur.
    ÉtudiantsZoom

    La formation est professionnalisante et fait du diététicien un praticien de l'alimentation jouant le rôle d'interface entre les professionnels médicaux et paramédicaux, les industriels et le grand public.

    Les cours sont dispensés majoritairement dans les bâtiments de l'Institut Arthur Haulot (IAH) mais également au sein de l'Hôpital Universitaire Erasme. Cette spécificité résulte du partenariat qu'entretient la Haute École Lucia de Brouckère avec l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et de son appartenance au Pôle Universitaire Européen de Bruxelles-Wallonie. D'autre part, le département diététique de l'IAH possède son propre centre de recherche, le CIRIHA (Centre d'Information et de Recherche sur les Intolérances et l'Hygiène Alimentaires), qui exerce dans les domaines des allergies alimentaires, des maladies cardiovasculaires et de l'épidémiologie nutritionnelle.

    Une fois ses études achevées, différentes opportunités professionnelles se présenteront au bachelier. Les débouchés sont nombreux et variés et concernent divers secteurs tels que les institutions de soins (hôpitaux, maison de repos, crèche, homes), la recherche, les collectivités, les industries agroalimentaire et pharmaceutique, l'enseignement (secondaire et supérieur de type court), etc.

    Les diplômés en diététique ont accès au master (sciences de la santé publique, sciences biomédicales, ...) via les passerelles universitaires.

    Différentes autres possibilités se présenteront au bachelier désireux de poursuivre ses études. Il pourra soit se spécialiser en diététique sportive (HEPL André Vésale) ou en diététique de l'enfant et de l'adolescent (Club européen des diététiciens de l'enfance (CEDE)), soit suivre des formations complémentaires (formation en nutrition au Centre Européen pour la Recherche, le Développement et l'Enseignement de la Nutrithérapie (CERDEN) ou formation en gériatrie et psychogériatrie à l'Institut Supérieur d'Enseignement Infirmier (ISEI)).

    Des formations continuées (colloques, séminaires, conférences...) permettant au diététicien de maintenir à jour ses connaissances sont fréquemment proposées, notamment par les Hautes Écoles, les plus pertinentes étant approuvées par l'Union Professionnelle des diplômés en Diététique de Langue Française (UPDLF).

    Notre programme comprend donc :

    ÉtudiantsZoom
    • Une formation théorique et pratique orientée vers l'application de la connaissance des aliments en:
      • Nutrition et diététique;
      • Microbiologie;
      • Technologie et analyse des denrées alimentaires;
      • Technique culinaire ;
      • Toxicologie et pharmacodynamie;
      • Communication et éducation à la santé;
      • Épidémiologie nutritionnelle;
      • Hygiène;
      • Législation des denrées alimentaires;
      • Déontologie du diététicien;
    • Une formation théorique en:
      • Chimie générale, organique et analytique;
      • Biochimie;
      • Biologie;
      • Anatomie;
      • Physiopathologie générale et digestive;
      • Physique;
      • Mathématique, Informatique et Statistique;
      • Psychologie;
      • Gestion économique et administrative.
    • Un travail en rapport avec la formation dont il ressort que l'intéressé est capable de déployer une activité analytique dans sa profession.
    • Un stage d'au moins 600 heures en diététique clinique et diététique en collectivités, attesté par un carnet de stage que le candidat doit tenir à jour.

    Le bachelier en diététique s'étale sur trois années et le programme de cours est le suivant :

    • La première année assure la mise en place des bases générales indispensables à l'acquisition des connaissances scientifiques, techniques et méthodologiques.
    • En deuxième année, les cours théoriques abordent des matières plus spécialisées et les applications pratiques sont plus proches du travail professionnel.
    • En troisième année, une grande partie du temps est consacrée à des stages en milieu professionnel.

    Pendant les trois années, le processus d'intégration des apprentissages s'effectue à travers des actes pédagogiques permettant l'engagement actif de l'étudiant. Le programme de cours est réalisé au moyen d'enseignements théorique et pratique, de travaux dirigés, de visites d'entreprises, de stages cliniques.

    http://www.heldb.be/formations/paramedicale/dietetique

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  • Numéros d'urgence

    En cas d'urgence, certains numéros sauront vous aider. Gardez-les à portée de main. Ils sont le plus souvent accessibles 24h/24.

    Numéros généraux

    SAMU : 15 
    Police 17 : (vers la gendarmerie ou la police nationale, selon les communes).
    Numéro d'urgence européen 112 : Depuis un téléphone portable, ce numéro d'appel d'urgence européen fonctionne quel que soit le pays où vous vous trouvez en Europe.

    Centres antipoison :
    En cas d'intoxication des médecins sont en ligne 24H/24 : 0 825 812 822
    Trouvez la liste des centres antipoison les plus proches de chez-vous.

    SOS Médecin : 36 24

    Pharmacie de garde :

    Les numéros d'urgence classiques ainsi que les commissariats de police sont vos premiers interlocuteurs pour trouver la pharmacie de garde la plus proche de chez vous. Vous pouvez donc composer le : 15 pour le SAMU, 17 pour la POLICE ou 18 pour les POMPIERS
    A Paris, il existe tour de garde (voir les officines de garde), mais certaines pharmacies sont ouvertes 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

    Numéros spéciaux

    CAP ECOUTE ADOLESCENTS : 0800 33 34 35 numéro vert régional, anonyme et gratuit, sauf week-end et jours de fête
    DROGUES ALCOOL TABAC INFO SERVICES : 0800 23 13 13 numéro vert national, 24h/24, anonyme et gratuit pour toute information sur la toxicomanie
    FIL SANTE JEUNES :   0800 235 236
    Jeunes Violences Ecoute : 0 800 20 22 23
    LA SANTE POUR TOUS accès aux soins pour les plus démunis RESO : 0800 232 600 numéro vert national, 24h/24. Adresses pour accès aux soins des personnes en situation de précarité
    PLANNING FAMILIAL : 0800 115 115
    RESO CONSULTATIONS DE DEPANNAGE : 0800 232 600 numéro vert national, 24h/24, anonyme et gratuit FIL
    SANTE JEUNES : 0800 235 236 numéro vert national, anonyme et gratuit, tous les jours 8h/24h. Accueil "Solidarité assurance santé"
    SIDA INFO DROIT : 0801 636 636 numéro azur (Prix d'une communication locale)
    SIDA INFO SERVICE : 0800 840 800 numéro vert national, 24h/24, anonyme et gratuit
    SOS BIZUTAGE :   0800 55 55 00
    SOS VIOL : 0800 05 95 95
    TABAC-INFO-SERVICE : 0803 309 310
    SOS Dépression : 01 40 47 95 95
    SOS Femmes : 01 40 02 02 33
    SOS homophobie : 0810 108 135
    SOS Joueurs : 0810 600 115
    Urgences Psychiatrie : 01 40 47 04 47
    Suicide Ecoute : 01 45 39 40 00
    Violence Conjugale Femmes Info-Service : 01 40 33 80 60

    En cas d'urgence psy, d'idées suicidaires,
    trouvez les numéros d'urgence en cliquant ici.

    Bronchiolite

    Des réseaux de prise en charge de la bronchiolite existent, pour vous aider lorsque votre médecin (ou le kinésithérapeute) n'est pas disponible :
    En Ile de France :
    Médecins du réseau bronchiolite : 0 820 800 880
    Tous les jours de 9 h à 23 h
    Kinésithérapeutes de garde : 0 820 820 603
    Vendredi, samedi, dimanche, veilles de jours fériés et jours fériés
    Service d'Urgence de Kinésithérapie (SUK) : 01 42 00 22 00 (24/24 h)
    Déplacements à domicile 24h/24
    En Région Aquitaine :
    Kinésithérapeutes de garde : 0 820 825 600
    Vendredi, Samedi, et veilles de jours fériés de 8h à 20 h
    Dimanche et jours fériés de 8h à 18h
    Cordonnées des médecins sur www.bronchiolite.org

    En Région Lyonnaise :
    Coordination respiratoire de l'agglomération de Lyon (CORAL) : 0 820 423 523
    Toute l'année, 7 j/ 7 de 9 h à 20 h
    Les coordonnées des réseaux bronchiolite existant dans d'autres régions de France sont disponibles sur le site http://www.reseau-bronchio.org
    Partout ailleurs, ne vous inquiétez pas, des coordinations entre le Samu et les médecins libéraux sont mises en place : vous pouvez appeler ainsi le 15 qui vous orientera vers le spécialiste compétent.

    En cas d'urgence psy, d'idées suicidaires,
    trouvez les numéros d'urgence en cliquant ici.

    Forum Santé
    Forum Psycho
    Forum Grossesse

    http://www.doctissimo.fr/html/numeros-urgence.htm

     

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  • L'avoine, une céréale qui vous veut du bien

    Consommée depuis longtemps sous forme de flocons dans les pays anglo-saxons, l'avoine revient sur le devant de la scène grâce à ses nombreuses vertus, notamment sur le cholestérol et l'insuline. Découvrez ses atouts santé.

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    Ce n'est que récemment que l'avoine a trouvé une place de choix dans notre alimentation. Cette céréale fût longtemps réservée à l'alimentation des chevaux, tant en France qu'en Angleterre. D'ailleurs, la légende veut que les Anglais aient considéré avec dédain cette céréale et snobé les Ecossais, qui, eux, s'en servaient déjà dans leur alimentation. Il paraît que l'on trouvait dans un célèbre dictionnaire anglais de 1755 cette définition : "Avoine : céréale que les Écossais consomment, mais que les Anglais ne donnent qu'à leurs chevaux". Avec la répartie qui les caractérise, les Ecossais ont trouvé ce mot : "Voilà pourquoi l'Angleterre a de si bons chevaux et l'Écosse, des hommes aussi admirables !".

    Au-delà de l'anecdote, il n'en reste pas moins que depuis, diverses études menées sur le sujet ont démontré les réels bénéfices de la consommation d'avoine sur notre santé : anti-cholestérol, satiétogène, anti-kilos et elle améliore même le transit !

    Une belle source de fibres

    AvoineCe qui rend actuellement l'avoine si célèbre, ce sont bien ses fibres insolubles ! Avec une teneur exceptionnelle de 8,4 g pour 100 g, l'avoine a une action certaine sur le transit. Une fois dans l'organisme, ces fibres gonflent et ont un effet satiétogène qui limite le grignotage et donc la prise de poids.

    Par ailleurs, l'avoine aurait également un effet préventif sur certains cancers digestifs1 dont le cancer du côlon, même si son rôle dans le traitement serait encore controversé.

    Attention à privilégier les flocons d’avoine plutôt que le son d'avoine, agressif sur l'intestin. L'apport alimentaire en son doit toujours se faire très progressivement. Le son d’avoine est de toute façon à éviter chez les petits de moins de 5 ans et chez les personnes âgées au risque de perturber leur digestion. Chez ces dernières, il est conseillé de ne pas dépasser 3 cuillères à soupe de son par jour.

    La consommation d'avoine, sous quelque forme que ce soit, doit nécessairement s'accompagner d'une grande quantité d'eau car elle éponge tous les liquides présents !

    L'avoine pour réduire le cholestérol

    Sous forme de flocon, c'est la céréale idéale du petit-déjeuner, car son profil n'a rien à voir avec les fausses céréales transformées, le plus souvent grasses et sucrées.

    Très riche en fibres et notamment bien pourvu en bêta-glucane, une fibre soluble, l'avoine participerait à réduire le taux de cholestérol sanguin.

    D'ailleurs, depuis 1997 et sur la base de diverses études sur le sujet, la Food and Drug administration (FDA, organisme américain équivalent à l'Anses et à l'Afssaps) autorise deux allégations portant sur les vertus hypocholestérolémiantes de l'avoine et notamment sur le fait que dans le cadre d'un régime alimentaire sain, les fibres solubles peuvent réduire le risque de maladies coronariennes2.

    En fait, selon les connaissances actuelles, le bêta-glucane ainsi que les autres fibres solubles présentes, agiraient en piégeant une partie du cholestérol alimentaire, qui sera ensuite excrété au lieu d'être absorbé3.

    D'ailleurs, il a été montré qu'une consommation quotidienne de 6 g de bêta-glucane durant 6 semaines permettrait de réduire significativement la cholestérolémie totale et LDL chez des sujets hypercholestérolémiques4. De manière plus générale, d'autres études ont montré le bénéfice d'une consommation régulière de bêta-glucane sur la cholestérolémie5,6.

    Alors n'hésitez pas à prendre un bol de flocons d'avoine chaque matin ou 3 cuillères à soupe réparties sur les salades, les yaourts ou les légumes.

    Pas d'avoine pour les intolérants au gluten

    En plus de participer à la réduction du taux de cholestérol sanguin, le bêta-glucane aurait également la capacité de limiter la production d'insuline ! Cette fibre si spéciale a la propriété de ralentir l'absorption des glucides au niveau de l'intestin, avec au final une réduction de la glycémie après les repas et donc des besoins en insuline. Cette vertu si spéciale en fait un aliment tout à fait recommandables pour les personnes souffrant de diabète de type 2.

    Ces deux propriétés majeures font de l'avoine un atout majeur dans l'alimentation des personnes souffrant de maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.

    Par ailleurs, l'avoine contient aussi des glucides, et pas qu'un peu puisqu'on y trouve 58 g de glucides pour 100 g. Voilà donc une céréale qui apporte beaucoup d'énergie !

    Mais si elle reste moins énergétique que le blé avec 348 kcal aux 100 g, elle sait toutefois être particulièrement rassasiante puisqu'elle apporte 15 g de protéines. Attention : elle ne convient pas aux intolérants au gluten.

    Elle rend la peau plus belle !

    L'avoine, comme toute céréale, est bien pourvue en vitamines du groupe B, utile pour l'entretien des cellules nerveuses. Elle a aussi le mérite d'être une mine de minéraux : potassium, magnésium, phosphore, calcium, et fer.

    Enfin, l'avoine est utilisée depuis des siècles pour ses bienfaits sur la peau. Déjà, Romains et Grecs prenaient des bains d'avoine pour hydrater, apaiser et réparer leur peau abîmée. Aujourd'hui, de nombreux produits, dont des crèmes pour la peau en parapharmacie, sont à base d'avoine. Ces propriétés sont notamment dues à sa forte teneur en vitamine E, une vitamine antioxydante qui protège les cellules et que l'on retrouve dans le germe.

    Et nul besoin d'aller dans des magasins spécialisés pour en trouver, les grandes et moyennes surfaces en vendent aussi sous forme de graines et de flocons. Mais pour du bio ou d'autres produits spécifiques (il existe par exemple des biscuits à base d'avoine), vous trouverez votre bonheur dans les magasins diététiques ou bio !

    Nadine Ker Armel et Yamina Saïdj, le 3 mars 2011

    1 - Dietary fiber and plant foods in relation to colorectal cancer mortality: the Seven Countries Study, Jansen MC et coll.  Int J Cancer. 1999.
    2 - Allégations santé sur l'avoine autorisées par la FDA :
    3 - Food Labeling: Health Claims; Oats and Coronary Heart Disease, 31 mars 1997
    4 - Food Labeling: Health Claims; Soluble Dietary Fiber From Certain Foods and Coronary Heart Disease, 28 juillet 2003
    5 - Soluble fiber and serum lipids: a literature review, Glore et collab, J Am Diet Assoc., avril 1994.
    6 - Concentrated oat beta-glucan, a fermentable fiber, lowers serum cholesterol in hypercholesterolemic adults in a randomized controlled trial, Queenan KM et coll. Nutr J., 2007.
    7 - Effect of an oat bran enriched diet on the atherogenic lipid  profile in patients with an increased coronary heart disease risk. A controlled randomized lifestyle intervention study, Berg A et coll. Annals of nutrition & metabolism. 2003.
    8 - Food Products Containing Free Tall Oil-Based Phytosterols and Oat Bêta-Glucan Lower Serum Total and LDL Cholesterol in Hypercholesterolemic Adults, Maki KC  et coll. Journal of Nutrition. 2003

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    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/articles/14957-avoine.htm

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  • Citron

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    Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Citron (homonymie).
    Page d’aide sur l’homonymie Pour l’article homophone, voir Cytron.
    Deux citrons, un entier (à l'arrière-plan) et un coupé en deux (au premier plan).

    Le citron est un agrume, fruit du citronnier. Le citronnier (Citrus limon) est un arbuste de 5 à 10 m de haut, à feuilles persistantes.

    Le fruit mûr a une écorce qui va du vert tendre au jaune éclatant sous l'action du froid. La maturité est en fin d'automne et début d'hiver dans l’hémisphère nord. Sa chair est juteuse, acide et riche en vitamine C, ce qui lui vaut - avec sa conservation facile - d'avoir été diffusé sur toute la planète par les navigateurs qui l'utilisent pour prévenir le scorbut. De l'écorce on extrait une huile essentielle qui contient entre autres substances du limonène et du citral.

    Les citrons doux sont les fruits de cultivars à jus peu ou pas acide néanmoins classés Citrus limon (L.) Burm. f. (classification de 

    IGP[modifier]

    Les couleurs, arômes, saveurs, degré d'acidité ou sucre, la richesse en huile essentielle varient selon les variétés, les terroirs, les climats, la maturité, l'âge du citronnier et le type de porte-greffe, formant une palette de goûts insoupçonnée.

    La diversité des citrons n'est pas reflétée par le catalogue des variétés inscrites. Il existe, du climat méditerranéen aux tropiques, de nombreux cultivars locaux résultant de la reproduction par semis. Ce sont notamment des citrons géants qui ne sont pas commercialisés car pauvres en jus.

    Il existe actuellement 5 IGP en Europe, toutes en Italie. Ce sont : Limone di Siracusa, Limone Interdonato Messina Jonica, Limone Costa d'Amalfi, Limone di Sorrento, Limone Femminello del Gargano. La variété "Malaga" est un citron à jus doux au zeste aromatique qui se mange localement entier, au sel et à Pâques. Ces cultivars sont souvent anciens, le citron étant cultivé depuis l'empire romain, les arabes andalous ont largement participé à la sélection. Les méthodes de culture sont parfois sophistiquées, les deux IGP de la côte amalfitaine sont ombragés pendant l'été. Le projet d'IGP « citron de Menton » progresse, il s'agit d'une variété à petits fruits typique du golfe de Gênes, cultivée dans une zone protégée extrêmement septentrionale pour le citron.

    Variétés courantes[modifier]

    Ces variétés sont sélectionnées pour leur valeur commerciale : productivité, richesse en jus, capacité d'être récoltée toute l'année, en effet le citron est un agrume principalement à maturité l'hiver mais apprécié l'été.

    • Eureka
    Variété californienne (XIXe siècle) qui pousse toute l'année et en abondance ; c'est le citron le plus commun en supermarché.
    • Fino
    Probablement d'origine espagnole, cette variété fournie des fruits de calibre plutôt petit. Elle est aussi connue sous les noms Mesero, Blanco et Primofiori (ou Primofiore).
    • Lisbon
    Vieille variété d'origine portugaise, acide et amer, qui produit beaucoup de jus. Leur forme est similaire à celle de la variété Eureka.
    • Meyer
    Variété de citron relativement répandue, probablement issue d'un croisement entre un oranger et un citronnier. Elle a la particularité d'être plus orangée, d'avoir une peau plus fine et une pulpe moins acide. Elle a le nom de Frank N. Meyer qui la découvrit en 1908.
    • Verna
    Variété espagnole parmi les plus cultivée en Europe. Le fruit de taille moyenne est pratiquement sans pépins.
    • Villafranca
    • Yen Ben
    Variété australienne créée dans les années 1930.

    Variétés décoratives[modifier]

    Variété américaine productive, gros fruit à peau épaisse.

    Production et transport[modifier]

    Fête du Citron à Menton

    Il est principalement cultivé en Espagne, Italie, aux États-Unis et en Argentine.

    Le citron vert n'est pas une variété de citron, mais celle d'un agrume au parfum et à la saveur différents : la lime.

    Production en tonnes de citron et de lime. Chiffres 2003-2004.
    Données de FAOSTAT (FAO)

    Mexique 1 824 890 15 % 1 824 890 14.95 %
    Iran 1 040 000 8 % 1 100 000 9 %
    Espagne 1 070 600 9 % 1 050 000 9 %
    Argentine 1 236 278 10 % 950 000 8 %
    Brésil 950 000 8 % 950 000 8 %
    États-Unis 939 000 8 % 732 000 6 %
    Chine 583 161 5 % 618 300 5 %
    Italie 548 808 4 % 550 000 5 %
    Turquie 500 000 4 % 535 000 4 %
    Autres pays 2 369 578 19 % 2 373 843 20 %
    Total 12 482 315 100 % 12 104 033 100 %

    Le citron est transporté par navires ou conteneurs reefers à 10 °C. Après le chargement, la température peut être ajustée à -2 ou -3 °C pendant un laps de temps nécessaire pour tuer le chancre parasite du citron ou empêcher qu'il ne se développe dans la cargaison ou le conteneur, évitant ainsi leur perte par citrons chancrés.

    Pour la vente, les citrons sont classés en catégories (entre I et III) et calibres. Les calibres 4 (env. 125g) et 5 (env. 100g) sont les plus répandus.

    Utilisation[modifier]

    Pour l'alimentation[modifier]

    Rhum arrangé au citron, Madagascar

    Il a de multiples usages en cuisine :

    • Le jus frais est utilisé en assaisonnements sur le poisson.
    • Il remplace le vinaigre dans les salades.
    • Additionné d'eau et de sucre, il compose la citronnade, boisson rafraîchissante.
    • Il est également un ingrédient essentiel de la limonade.
    • Il est employé en pâtisserie, notamment dans la recette de la tarte au citron (http://www.tarte-au-citron.net).

    A température ambiante, il se conserve une dizaine de jours, mais une fois coupé (ou cuit), il perd ses vitamines, il faut donc le consommer rapidement.

    Astuce : une fois épluchés, les fruits et les légumes noircissent au contact de l'air par oxydation. Pour sauvegarder les vitamines, il suffit de frotter la chair des fruits (pomme, poire, avocats) avec une moitié de citron. Pour les crudités râpées comme le céleri rave, il faut l'arroser de jus d'un citron.

    L'ajout de quelques gouttes de citron ou de vinaigre rend la pâte brisée plus tendre et moins élastique, car l'acide désagrège le gluten (protéine de la farine).

    Pour la santé[modifier]

    Buvette d'agrumes à Pompéi.

    Réputé pour avoir des propriétés antiseptiques, il est utilisé dans de nombreux traitements contre le mal de gorge et permet également de faire des cures pour les mains. Il est de plus utilisé en cosmétologie pour éclaircir et unifier le teint.

    Son jus est efficace contre les mucosités : du jus de citron dilué dans de l'eau chaude évite d'avoir la voix enrouée.

    Son taux élevé en vitamine C et ses propriétés antiseptiques font du citron un fruit bien utile pendant l'hiver pour faire face aux infections.

    Le citron contient de puissants flavonoïdes naturels (antioxydants), qui pourraient jouer un rôle contre les maladies dégénératives du cerveau, comme la maladie d'Alzheimer1.

    C'est aussi un fruit diurétique.

    Dans d'autres applications[modifier]

    • Le jus de citron peut s'avérer utile pour le nettoyage d'objets en aluminium, et entre dans la composition de la mixture pour nettoyer les ustensiles en cuivre.
    • Il semblerait aussi que le jus de citron ait des vertus spermicides, en raison de sa forte acidité (pH plus faible que dans le vagin).
    • Le jus de citron peut également servir comme encre invisible. Il suffit alors de faire chauffer la feuille au-dessus d'une chandelle (pas trop près) pour voir apparaître les écritures.

    Citron cru sans peau
    (valeur nutritive pour 100 g)

    eau : 88,98 g cendres totales : 0,30 g fibres : 2,8 g valeur énergétique : 29 kcal
    protéines : 1,10 g lipides : 0,30 g glucides : 9,32 g sucres simples : 2,50 g
    oligo-éléments
    calcium : 26 mg fer : 0,60 mg magnésium : 8 mg phosphore : 16 mg
    potassium : 138 mg cuivre : 0,037 mg sodium : 2 mg zinc : 0,06 mg
    vitamines
    vitamine C : 53,0 mg vitamine B1 : 0,040 mg vitamine B2 : 0,020 mg vitamine B3 : 0,100 mg
    vitamine B5 : 0,190 mg vitamine B6 : 0,080 mg vitamine B9 : 0 µg vitamine B12 : 0,00 µg
    vitamine A : 22 UI rétinol : 0 µg vitamine E : 0,15 µg vitamine K : 0,0 µg
    acides gras
    saturés : 0,039 g mono-insaturés : 0,011 g poly-insaturés : 0,089 g cholestérol : 0 mg

    Les risques[modifier]

    • Le citron est aussi photosensibilisant. Lors de l'application du jus de citron sur la peau, des taches peuvent apparaître suite à une exposition au soleil. Il existe deux réactions : la phototoxicité et la photoallergie.
    • Le citron peut aussi causer des brûlures au niveau des muqueuses si son jus ou bien son huile essentielle sont absorbés en trop grandes quantités. Les muqueuses brûlées peuvent être des muqueuses de l’œsophage, de l’estomac ou autres.
    • Le jus de citron peut, consommé régulièrement, déminéraliser l'émail des dents.
    • http://fr.wikipedia.org/wiki/Citron
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  • Ignace Philippe Semmelweis

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    Ignace Philippe Semmelweis

    Description de cette image, également commentée ci-après

    Portrait du Dr Ignace Semmelweis, dessin à la plume de Jenő Dopy, 1860

    Naissance 1er juillet 1818
    Buda, Hongrie
    Décès 13 août 1865 (à 47 ans)
    Döbling, Autriche
    Nationalité Drapeau d'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie
    Profession Médecin, obstétricien

    Ignace Philippe Semmelweis (en hongrois, Semmelweis Ignác Fülöp), né le 1er juillet 1818 à Ofen (nom allemand de Buda, qui fait aujourd'hui partie de Budapest), mort à Döbling, près de Vienne le 13 août 1865, est un médecin obstétricien austro-hongrois qui œuvra pour l'hygiène. Il démontra l'utilité du lavage des mains après la dissection d'un cadavre, avant d'effectuer un accouchement. Il démontra également que le lavage des mains diminuait le nombre des décès par fièvre puerpérale des femmes après l'accouchement. Jusqu'alors les médecins accoucheurs essayaient en vain de comprendre d'où venaient les fièvres puerpérales en faisant de nombreuses autopsies. Pour ceux qui ont finalement été convaincus par les idées de Semmelweis, ce fut un terrible coup : il s'avérait qu'eux-mêmes transmettaient involontairement la maladie.

    Les débuts[modifier]

    Cinquième enfant d'un épicier prospère d'origine allemande, Ignace Semmelweis naquit à Tabán, qui était alors le vieux quartier commerçant serbe (Rácváros) de Buda. Il étudia d'abord au Gymnase Catholique de Buda, puis, de 1835 à 1837, continua ses études à l'Université de Pest, où il obtint une licence en droit. Son père souhaitait qu'il poursuivît dans cette voie pour devenir avocat militaire au service de l'administration autrichienne, et il se rendit donc à Vienne à l'automne 1837 pour s'inscrire à la faculté de droit. Peu après son arrivée, il assista, à l'hôpital de cette ville, à l'autopsie d'une femme morte de fièvre puerpérale, ce qui décida de sa vocation1. Il s'inscrivit alors à la faculté de médecine, sans apparente opposition de ses parents.

    Affecté par les railleries de ses camarades autrichiens qui se moquaient de son accent hongrois, Semmelweis retourna à Pest en 1839 à l'issue de sa première année pour y poursuivre ses études médicales. Mais déçu par les conditions archaïques qui régnaient alors dans cette université, il revint à Vienne en 1841, s'inscrivant à ce qui allait être connu sous le nom de Seconde École de Médecine de Vienne. Cet établissement combinait l'étude en laboratoire et la pratique au chevet du malade, et devint un des centres majeurs d'étude de la médecine pendant la seconde partie du XIXe siècle2. Pendant ses deux dernières années, il eut parmi ses professeurs Carl von Rokitansky, Joseph Škoda et Ferdinand von Hebra, avec lesquels il noua des liens étroits. Semmelweis soutint sa thèse portant sur la botanique au début de 1844, et, son diplôme obtenu, il resta à Vienne pour suivre de nouveau un cours de deux mois en obstétrique pratique, spécialité pour laquelle il reçut une maîtrise. Il compléta sa formation chirurgicale et passa presque quinze mois (d'octobre 1844 à février 1846) à étudier avec Škoda les méthodes de diagnostic et les statistiques. Après quoi il devint médecin assistant au premier service d'obstétrique de l'Hôpital Général de Vienne, où se dispensait l'enseignement hospitalier de l'université.

    Découverte de l'importance de l'hygiène[modifier]

    Page de garde de l'œuvre majeure de Semmelweis : L'étiologie, la signification et la prophylaxie de la fièvre puerpérale de 1861

    C'est là que Semmelweis commença à étudier les causes de la fièvre puerpérale, malgré la résistance de ses supérieurs qui croyaient impossible de la prévenir, l'attribuant au confinement, à la promiscuité, à la mauvaise aération ou au début de la lactation. En juillet 1846, Semmelweis fut nommé chef de clinique dans ce même service, dirigé alors par le professeur Johann Klein (1788-1856). Parmi ses nombreuses tâches, le problème le plus pressant qui se posait à lui était le taux de 13 % de mortalité maternelle et néonatale due à la fièvre puerpérale. En avril 1847 ce taux atteignit 18 % 3. Le fait était connu, et bien des femmes préféraient accoucher dans la rue plutôt que d'y être conduites. Curieusement, le deuxième service, dirigé par le professeur Bartsch, avait, pour la même maladie, un taux de mortalité de 2 % seulement, alors que ces deux services étaient situés dans le même hôpital et employaient les mêmes techniques. Le recrutement en était, à priori identique, puisque l'admission dans l'un ou l'autre des services était basée sur le jour de la semaine4. La seule différence était le personnel qui y travaillait : le premier servait, comme cela a été dit plus haut, à l'instruction des étudiants en médecine, tandis que le second avait été choisi en 1839 pour la formation des sages-femmes.

    Semmelweis émit plusieurs hypothèses, qui furent successivement réfutées par ses observations et/ou ses expériences : il considéra celle d'une épidémie, celle d'une atmosphère putride (ce qui semblait le plus sensé dans la conception médicale de l'époque), puis celle d'un régime alimentaire ou de soins différents. Il alla même jusqu'à penser que les actes médicaux réalisés par les étudiants (qui œuvraient dans cette première clinique) étaient de mauvaise qualité, ou encore que la position lors de l'accouchement, différente dans les deux endroits, influait sur le nombre de décès.

     

    Taux de mortalité par fièvre puerpérale avant et après utilisation d'hypochlorite de calcium

    C'est en 1847 que la mort de son ami Jakob Kolletschka, professeur d'anatomie, lui ouvrit les yeux : Kolletschka décéda d'une infection après s'être blessé accidentellement au doigt avec un bistouri, au cours de la dissection d'un cadavre. Sa propre autopsie révéla une pathologie identique à celle des femmes mortes de la fièvre puerpérale. Semmelweis vit immédiatement le rapport entre la contamination par les cadavres et la fièvre puerpérale, et il étudia de façon détaillée les statistiques de mortalité dans les deux cliniques obstétriques. Il en conclut que c'étaient lui et les étudiants qui, depuis la salle d'autopsie, apportaient sur leurs mains les particules de contamination aux patientes qu'ils soignaient dans la première clinique. À l'époque, la théorie des maladies microbiennes n'avait pas encore été formulée, c'est pourquoi Semmelweiss conclut que c'était une substance cadavérique inconnue qui provoquait la fièvre puerpérale. Il prescrivit alors, en mai 1847, l'emploi d'une solution d'hypochlorite de calcium pour le lavage des mains entre le travail d'autopsie et l'examen des patientes ; le taux de mortalité chuta de 12 % à 2.4 %, résultat comparable à celui de la deuxième clinique.

    Il demanda que ce lavage à l'hypochlorite fût étendu à l'ensemble des examens qui mettaient les médecins en contact avec de la matière organique en décomposition. Le taux de mortalité chuta alors encore, pour atteindre 1,3 %.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_Philippe_Semmelweis

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  • La bronchiolite en dix questions

    Chaque hiver, l’épidémie de bronchiolite revient en force. Elle toucherait 500 000 enfants. Bien qu’inquiétante, cette maladie est le plus souvent bénigne et la grande majorité ne nécessite pas d’hospitalisation. Pour tout savoir sur cette infection respiratoire, découvrez l’essentiel en dix questions.

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    1. Qu’est-ce que la bronchiolite ?

    La bronchiolite est une infection virale respiratoire des ramifications des bronches très contagieuse. On estime que chaque année quelques 500 000 nourrissons (30 % de la population des nourrissons) sont touchés par cette infection. On constate des pics épidémiques hivernaux, qui semblent augmenter régulièrement.

    La bronchiolite en dix questions2. Comment se transmet la bronchiolite ?

    Le plus souvent le virus responsable des bronchiolites du nourrisson est le virus respiratoire syncytial humain (VRS). En cause dans 60 à 90 %, ce virus est extrêmement contagieux. Il se transmet d’un individu à un autre directement, par les minuscules gouttelettes expulsées lors de la toux et des éternuements ou indirectement par l’intermédiaire des mains ou d’objets contaminés, sur lesquels le virus peut survivre plusieurs heures. Selon la conférence de consensus de l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (Anaes), la contamination est favorisée par la promiscuité, l’urbanisation et la mise en collectivité précoce des enfants.

    Ce virus peut entraîner un rhume à tout âge, mais c’est chez les nourrissons qu’il a la plus mauvaise influence : la bronchiolite.

    3. Quels sont les enfants les plus à risque ?

    Les nourrissons âgés de 3 à 9 mois sont les plus exposés au risque de bronchiolite, pour des raisons anatomiques, notamment, qui tiennent au calibre des bronchioles. Cette gêne respiratoire peut occasionner un épuisement du nourrisson mais également des troubles de l’alimentation (vomissements…).

    4. Quelle est l’évolution de cette maladie ?

    Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite évolue de manière favorable, spontanément ou plus souvent avec l’aide d’une kinésithérapie. Les difficultés respiratoires s’amendent en quelques jours, sans laisser de traces.

    Dans quelques cas, les surinfections bactériennes sont fréquentes et justifient l’administration d’antibiotiques. Différents signes doivent être suspectés chaque fois qu’une fièvre est élevée, qu’une otite est associée ou que les sécrétions bronchiques deviennent purulentes.

    Selon l’agressivité du virus, la fragilité de l’enfant et l’importance de l’encombrement bronchique, une détresse respiratoire peut apparaître. Dans de rares cas, elle impose l’hospitalisation, afin de pouvoir surveiller la fonction respiratoire et, éventuellement, de mettre en oeuvre des mesures de réanimation, pour passer ce cap difficile. Les formes graves de la détresse respiratoire doit être jugée par l’altération de l’état de santé général, le changement de comportement, une élévation importante de la température, une déshydratation et surtout des difficultés d’alimentation de l’enfant.

    5. Quels sont les traitements de la bronchiolite ?

    Une fois le diagnostic établi, la prise en charge de la bronchiolite est simple. Seuls les risques de forme grave et de complications pourront éventuellement déboucher sur une hospitalisation d’emblée. Dans le cas contraire, le traitement se résume à deux mesures :

    • Une kinésithérapie respiratoire quotidienne pour aider l’enfant à expectorer, si le médecin le juge nécessaire ;
    • la désobstruction du nez par l’instillation de sérum physiologique.

    En revanche, il n’y a pas lieu, sauf cas particulier, d’administrer d’antibiotiques, inefficaces contre les infections virales, ni d’antitussif, de fluidifiant bronchique ou tout autre médicament.

     

    6. Quels sont les traitements médicamenteux ?

    Les seuls médicaments indispensables lors d'un premier épisode de bronchiolite non compliqué sont les antipyrétiques de type aspirine ou paracétamol (Cette dernière est cependant de moins en moins utilisée car elle est contre-indiquée en cas d'épisode grippal). Ces produits sont à utiliser pour faire baisser la température, lorsque celle-ci est trop élevée. Le sérum physiologique ou les produits apparentés permettent de désobstruer le nez.

    Les antibiotiques ont un rôle important en cas de surinfection bactérienne. En revanche, ils n’ont aucune action sur les virus responsables des bronchiolites. Aussi ne sont-ils administrés qu’en présence de signes faisant redouter une surinfection : fièvre élevée et prolongée (supérieure à 38°5 pendant au moins deux jours), sécrétions purulentes ou otite.

    7. Comment se déroule une séance de kinésithérapie ?

    Le kinésithérapeute discute avec la mère sur les symptômes du bébé, comme la toux (rythme, fréquence, etc.). Puis il déshabille l’enfant en lui laissant sa couche et établit son diagnostic en fonction des critères respiratoires (fréquence des mouvements du thorax, auscultation pulmonaire, etc.). Il pourra ensuite évaluer comment l’enfant accepte la séance de kinésithérapie tout en rassurant rassure la mère sur le caractère non douloureux des séances même si le bébé pleure.

    Ces actes visent à augmenter le flux expiratoire. Le but est d’évacuer les sécrétions en les faisant remonter le plus haut possible dans l’arbre bronchique et de les faire sortir via la bouche grâce à la respiration de l’enfant. La pression exercée sur le thorax et l’abdomen en phase expiratoire permet d’amener les sécrétions dans la tranchée. Souvent impressionnante pour les parents, ces pressions s’exercent sur la cage thoracique du bébé, qui, à cet âge, est plus souple. Une fois dans la trachée, les sécrétions sont évacuées dans la bouche grâce à un réflexe de toux provoqué par une pression. Enfin, il suffit d’empêcher l’enfant de les avaler en facilitant l’expectoration.

    8. Existe-t-il des facteurs aggravants ?

    Les bronchiolites peuvent être plus graves si :

    • Les nourrissons ont moins de trois mois et plus encore moins de six semaines. A cet âge, les risques de détresse respiratoire et d’apnées sont plus importants ;
    • L’enfant a des antécédents de prématurité ;
    • L’enfant est atteint d’affections cardiaques (cardiopathie congénitale) et respiratoires (bronchodysplasies et mucoviscidose) ;
    • L’enfant est atteint de déficits immunitaires ;
    • Le tabagisme des parents, surtout celui de la mère, est associé à une incidence accrue de formes graves de bronchiolite.

    9. Existe-t-il des critères de gravité pour une hospitalisation ?

    La bronchiolite peut entraîner des pauses respiratoires chez le tout petit nourrisson, de moins de six semaines. Dans ce cas, un risque exceptionnel mais réel de mort subite impose une surveillance respiratoire à l’hôpital. Ainsi selon la conférence de consensus de l’Anaes, l’hospitalisation s’impose en présence d’un des critères de gravité suivants :

    • Altération importante de l’état général ;
    • Survenue d’apnée, présence d’une cyanose ;
    • Les enfants ayant une gêne respiratoire importante (fréquence respiratoire supérieure à 60 par minute) ;
    • Age inférieur à 6 semaines ;
    • Les prématurés nés avant 34 semaines d’aménorrhée  et ayant un âge corrigé inférieur à 3 mois (âge théorique si la naissance avait eu lieu à terme, c’est à dire à 40 semaines d’aménorrhée) ;
    • Les enfants ayant une maladie cardiaque ou une affection pulmonaire chronique grave ;
    • Les enfants ayant des signes de déshydratation ;
    • Les enfants ayant des troubles digestifs ou des difficultés d’alimentation faisant redouter une déshydratation.

    La décision d’hospitaliser constitue le plus souvent une simple mesure de précaution pour pouvoir bien surveiller l’enfant et, le cas échéant, assurer sans tarder les mesures d’assistance respiratoire (oxygénothérapie) ou de réhydratation nécessaire.

    10. Comment éviter les rechutes ?

    Les meilleurs moyens de prévenir la contamination en période d’épidémie est d’éviter la contamination des nourrissons. Pour y arriver, respectez ces quelques règles d’hygiène :

    • Lavez-vous les mains à l’eau et au savon, pendant au moins 30 secondes avant de manipuler un nourrisson;
    • N’embrassez pas les nourrissons sur le visage ;
    • Ne sortez pas les nourrissons d’un ou deux mois dans des lieux trop fréquentés et trop confinés, comme les transports en commun ou les grandes surfaces ;
    • Aérez régulièrement les appartements sans les surchauffer ;
    • Désobstruez régulièrement les voies nasales du nourrisson en cas de rhume pour éviter que le virus ne s’étende vers les bronches ;
    • N’échangez pas les tétines ou petites cuillères d’un bébé à l’autre ;
    • Ne fumez pas en présence d’un enfant.

    Ces mesures ne suppriment pas le risque de contamination, mais elles le diminuent.

    David Bême - Mis à jour le 16 janvier 2009

    Source : conférence de consensus de l’Anaes du 21 septembre 2000

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2002/sem02/mag1025/dossier/sa_6042_bronchiolite_questions.htmForum Bronchiolite

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  • TRAITEMENT MEDICAL DE L’ARTHROSE DU GENOU

     

    Le traitement de l’arthrose du genou

    Le but essentiel du traitement est de préserver au mieux la fonction et pour cela de diminuer la douleur au repos si celle-ci existe et lors des activités.
    Le traitement médical doit toujours être proposé en première intention. Dans un grand nombre de cas, il est suffisant. En cas d’échec de celui-ci, le traitement chirurgical peut être rendu nécessaire.

    Le traitement médical

    Pour pouvoir être efficace, ce traitement médical doit s’appuyer sur un diagnostic précis. Un interrogatoire minutieux doit définir les caractéristiques de la douleur.
    Douleur de repos en position assise, nocturne…
    Lors des activités physiques ou sportives : marche et son périmètre, montée des escaliers, accroupissements, course, impulsion…
    On recherche également des antécédents de choc, fracture, infection… et l’association d’une autre maladie qui pourrait retentir directement sur le genou.
    L’examen clinique contrôle les amplitudes, la présence ou non de liquide à l’intérieur du genou, la stabilité des ligaments, la localisation précise de la douleur. On recherche également des phénomènes aggravant : raideur, insuffisance musculaire, surcharge pondérale, anomalie d’axe. On analyse l’usure cartilagineuse grâce aux radios simples.
    Pour pouvoir traiter ce patient, il faut également lui expliquer les moyens et les buts à rechercher. Une collaboration pleine reste un principe de base pour obtenir une amélioration significative de la symptomatologie. Un suivi régulier améliore l'observance aux traitements mis en œuvre.

    Les moyens


    La limitation de la charge


    Elle s’effectue de plusieurs manières.
    En cas de poussée douloureuse invalidante, il peut s’avérer nécessaire de décharger de manière presque complète le genou qui souffre. L’utilisation d’une, voir de deux cannes anglaises, est rendue nécessaire dans ces situations où l’on sait qu’un phénomène de chondrolyse, c'est-à-dire de détérioration cartilagineuse brutale est en train de se produire et la protection de l’articulation passe par une diminution très importante des pressions que vont donner les cannes anglaises avec un appui très soulagé.
    Une seule canne peut être nécessaire, si la douleur est modeste, elle est toujours placée du côté controlatéral.
    La mise en place de talonnettes améliore les phénomènes d’amortissement.
    La mise en place de semelles orthopédiques, fabriquées de manière précise, décharge un compartiment (interne ou externe) voir l’articulation fémoro patellaire, en modifiant de manière judicieuse la position du pied dans la chaussure. Dans la vie courante, il faut inciter les patients à porter un chaussage adapté, stabilisateur, amortissant, éviter le port de charges par des moyens souvent bien connus : poussette à la place du panier, livraison des produits ménagers ou alimentaires de poids élevés.
    Il faut proscrire l’utilisation de sièges trop bas, parfois même aller jusqu’au conseil ergonomique : toilettes surélevées, barre d’appui, voiture automatique…
             Le poids corporel est un élément essentiel. Une prise en charge diététique peut s’avérer nécessaire et c’est l’un des domaines où l’aspect psychologique joue un rôle fondamental.
    Une aide réelle doit être apportée au patient en surcharge, car il s’agit bien souvent de sujets qui ont déjà eu de nombreuses tentatives de perte de poids et le discours moralisateur n’est plus de mise.
    Tous ces messages sont incontournables si on veut obtenir une  efficacité réelle, durable.

     

    La rééducation et l’entretien physique

    La rééducation est un bon starter pour pouvoir déboucher secondairement sur une activité physique raisonnée, régulière. C’est le rôle du médecin de donner les grandes indications, pour permettre au kinésithérapeute de travailler efficacement.
    Le rôle de ce dernier est principalement une période temporaire de traitement puis d’apprentissage pour permettre au patient de se prendre en charge de manière efficace.
    Il faut lutter contre :

    • Le flessum c'est-à-dire la perte de l’extension qui pénalise gravement la fonction du genou
    • La diminution de la flexion, la perte de la flexion complète est très fréquente. Elle est malheureusement souvent difficile à récupérer complètement, mais elle doit être travaillée Il faut savoir que les accroupissements complets, répétés et prolongés, sont habituellement très agressifs pour un genou « fatigué ».
    • La rétraction des masses musculaires antérieure et postérieure de la cuisse est un élément pénalisant pour le genou et un travail d’étirement d’abord initié par le kinésithérapeute puis effectué de manière régulière, est essentiel.

    Les étirements réalisés d’abord avec le kinésithérapeute, seront ensuite effectués de manière très régulière, journalière, ce qui permettra un gain non appréciable de souplesse et donc diminuera les contraintes.
    Le renforcement musculaire reste une des bases de la lutte contre les phénomènes douloureux lors de l’arthrose. On sait de manière formelle que les masses musculaires entourant le genou, sont des protecteurs très efficaces de ce dernier.
    Un renforcement musculaire est donc incontournable, sachant qu’il est difficile dans un contexte de genou très inflammatoire ou gonflé et qu’il faut avant de  débuter le renforcement « refroidir » ce genou .
    Secondairement le travail musculaire s’effectue de manière personnelle, à ce titre le vélo d’appartement est un outil presque incontournable car il permet quelque soit l’altération du genou, dans son intensité et sa localisation, d’entretenir une qualité musculaire, sans développer de contrainte importante et donc sans phénomène douloureux.
    Pour être efficace, il faut limiter la résistance, accepter de mouliner à une vitesse relativement importante (60 à 70 tours/mn) et consacrer régulièrement 1heure ½ par semaine à ce vélo.
    D’autres possibilités s’offrent aux particuliers : marche à vitesse rapide, natation (la brasse est souvent mal ressentie), gymnastique en salle… La course n’est généralement pas très recommandée lorsqu’il existe une arthrose déjà évoluée, en particulier fémoro tibiale interne.
    La  stase vasculaire est péjorative pour l’environnement du genou. Les massages de drainage, la lutte contre cette stase par des mi bas ou collant de contention, la surélévation des jambes, éviter de croiser les jambes sont des conseils utiles.

     

    Les traitements médicamenteux


    En cas de poussée douloureuse ou d’hydarthrose chronique, les anti inflammatoires doivent être prescrits, sauf contre indication.
    Lorsqu’il existe une hydarthrose chronique qui n’a pas pu être asséchée par les différents traitements physiothérapiques, par les anti inflammatoires, il peut être licite de proposer s’assécher un genou par l’injection d’un produit cortisoné : cortivasol, hexacetonamide….. Ce dernier produit est plus agressif  sur la synoviale trop productive du fait d’une molécule fluorée.
    Les antalgiques sont utilisés en fonction de l’intensité douloureuse, palier 1, 2, de manière très exceptionnelle le palier 3 est nécessaire.
    Les chondroprotecteurs appelés aussi anti arthrosiques symptomatiques d’action lente, ont été largement étudiés. Ils semblent avoir des effets si on accepte de les utiliser au long cours. chondroitine sulfate, glucosamine, diarheceine, insaponifiable de soja…..


    L’acide hyaluronique


    Apparu sur le marché depuis plus d’une dizaine d’années, l’acide hyaluronique est aujourd’hui un traitement largement utilisé dans l’arthrose du genou. L’acide hyaluronique ou hyaluronane est  une macro molécule polysaccharidique appartement à la famille des glycosaminoglucanes résultat de la polymérisation d’unités disaccharides. L’organisme humain en produit naturellement. Son poids moléculaire est mesuré en daltons et celui-ci est de 4 à 5 millions. Elle est présente en grande quantité dans l’articulation, dans le liquide articulaire où sa concentration est élevée,  la capsule, dans le cartilage. Il est synthétisé par la membrane synoviale est en partie  dépolymérisé dans l’articulation puis au sein de la synoviale qui possède une hyaluronidase. Il est ensuite récupéré par le système lymphatique et la circulation sanguine où il est dégradé dans plusieurs organes. Sa demi vie plasmatique est de 2 jours chez l’homme.
    Il est responsable de la viscosité et l’élasticité du liquide synovial et joue un rôle fondamental par  ses propriétés de lubrifiant et d’amortisseur des chocs. Dans l’arthrose la concentration du liquide articulaire en acide hyaluronique baisse et le poids moléculaire de cet acide diminue. Ces anomalies facilitent les lésions cartilagineuses dues aux contraintes mécaniques.
     De plus l’acide hyaluronique a tout au moins en pathologie expérimental et in vitro, des actions sur les mécanismes de la nociception articulaire sur plusieurs types cellulaires comme les chondrocytes (récepteur CD 44), les lymphocytes, les polynucléaires neutrophiles, les macrophages et enfin sur les médiateurs de l’inflammation. L’objectif premier de la visco supplémentation, c'est-à-dire l’injection intra articulaire d’acide hyaluronique est d'améliorer le liquide articulaire qui a perdu ses propriétés visco élastiques.
    L'utilisation de ce produit a débuté en 1966 chez des chevaux de course et a été utilisée chez l’homme à partir de 1972, en particulier au niveau du genou. C’est à partir de 1993 qu’a émergé le principe de visco supplémentation. Si cette visco supplémentation n’a pas d’effet chondroprotecteur démontré, son effet thérapeutique sur la douleur et la fonction articulaire à moyen terme, 3 à 6 mois, jusqu’à 12 mois dans l’arthrose du genou est démontée. Les mécanismes d’action étant probablement complexes.
    Aujourd’hui, la visco supplémentation fait partie des recommandations de EULAR actualisé en 2003 dans le traitement de la gonarthrose.

    Les différentes classes de visco supplémentation.
    On distingue 3 catégories
    Les hyaluronates de sodium solubles de faible poids moléculaire, de 0,5 à 2,5 millions de daltons.
    Les acides hyaluroniques de poids moléculaire élevé, 6 millions de daltons qui peuvent être soit du hyaluronate de sodium en solution liquide, soit des hylanes de structure réticulée (hylane GF20 sous forme de gel fluide)
    Enfin un gel annoncé comme ayant un poids moléculaire de 90 millions de daltons.

    Plusieurs questions se posent
    Les produits qui présentent une concentration plus importante sont-ils plus efficaces. Aujourd’hui, on ne peut véritablement répondre à cette question.
    Combien d’injections  faut il effectuer ?
    En France, 3 injections sont prises en charge annuellement par l’assurance maladie pour l’arthrose du genou mais certains produits préconisent jusqu’à 6 injections. Aux Etats-Unis, suivant le type de produit utilisé, le nombre d’injections varie.

    L’influence du poids moléculaire.
    Il est variable suivant le type de produits, puisqu’on peut évaluer entre 500 000 jusqu’à 90 millions de daltons.
    Aujourd’hui il est difficile d’être formel sur la meilleure efficacité de l’un ou l’autre des produits. Il semble exister une action biologique différente en fonction du poids moléculaire quand celui-ci est très élevé. Les petites molécules sont plus rapidement absorbées et les grosses pourraient être moins bien absorbées ou plus tardivement ou sur une période plus longue. Cependant les grosses molécules sont rapidement fragmentées en plus petites sous l’action de la hyaluronidase, toutefois moins abondante dans l’arthrose que dans le liquide synovial normal.
    L’acide hyaluronique injecté sous forme soluble commence à quitter l’articulation au bout de 2 heures et a disparu dans les 4 jours. Le temps de résidence de la partie gel du synvisc est de 8 jours. Certaines études semblent montrer que les plus petites molécules pénètrent plus facilement dans le tissu synovial et peuvent avoir des propriétés pharmacologiques supérieures dans un modèle animal, cela n’a pas été démontré pour le modèle humain.
    Au total, pour choisir un acide hyaluronique, cela est aujourd’hui encore difficile. Il est possible que les hauts poids moléculaires agissent plus longtemps, mais aucune publication faite sur un organisme vivant ne permet de l’affirmer.

    Comment agit cet acide ?
    L’effet retardé et prolongé de l’acide hyaluronique laisse supposer une action autre que la visco supplémentation ou même qu’un simple effet antalgique ou anti inflammatoire. C’est pourquoi le terme de visco induction a été proposé, bien que celui- ci soit encore réducteur par rapport aux autres actions possibles de cet acide hyaluronique. De nombreux auteurs évoquent une action structuro modulatrice. Il semble qu’il existe également une action sur la synthèse de l’acide hyaluronique endogène du fait de l’injection de ces produits.

    La tolérance des produits
    Tous les produits ont montré qu’il existait parfois des arthrites pseudo septiques plus rarement des granulomes. Plus le poids moléculaire est élevé, plus il faut être certain que l’injection est bien intra articulaire, afin d’éviter une réaction à corps étranger en cas d’injection intra tissulaire. Cependant il est connu que des poids moléculaires élevés sont utilisés dans d’autres tissus sans problème.
    Les réactions d’immuno sensibilité semblent exceptionnelles.

    Les traitements adjuvants
    Les genouillères peuvent être utilisées de manière ponctuelle : marche prolongée,  pratique d’un sport, poussée douloureuse… Différents modèles sont disponibles. Ils doivent tenir compte de la morphologie du sujet, de la symptomatologie évoquée. Il est difficile d'être totalement dogmatique pour la prescription d'une genouillere. L'impression subjective du patient est un facteur essentiel. Certains éléments objectifs sont pris en compte : instabilité, gonflement....Un réseau veineux de qualité médiocre peut être une contre indication.
    Les appareils d’électro stimulation sont volontiers utilisés lors de séances de kinésithérapie. Leur emploi temporaire ou régulier par le patient peut être préconisé aprés lui avoir bien expliqué l'interêt et les modalités d'utilisation.
    Les traitements à visée veineuse sont utiles. Il est parfois très intéressant de jouer sur l’aspect de stase veineuse, car on constate certaines améliorations spectaculaires, après traitement de ce problème veineux qui n’était pas pris en compte.On note également l’intérêt des bas à varices.

    Les traitements locaux ont également leur place. La  mésothérapie, les anti inflammatoires locaux,
    la physiothérapie, donnent des résultats variables.
     L’arthroscopie cliquer ici pour accés au lien
    Le lavage articulaire cliquer ici pour accés au lien

    Questions pratiques posées fréquemment  par les patients qui présentent une gonarthrose


    Puis-je pratiquer le vélo avec une arthrose fémoro patellaire ?
    Oui et ce de maniére régulére 15 à 30 minutes chaque jour


    La course est-elle contre indiquée en cas d’arthrose fémoro tibiale interne ?
    Oui car elle majore les contraintes.Lors de la marche à chaque pas la pression sur le genou correspond au poids du corps, lors de la course la pression peut être multipliée par 2, 3 ou 4.


    Pour entretenir mes muscles, dois-je monter les escaliers à pied ?
    Non, d'autres exercices sont beaucoup plus appropriés.


    Est-ce que forcer est utile pour mon genou ?
    Non, car on  risque une poussée douloureuse


    Quel est l’intérêt des oligo-éléments pour le traitement de l’arthrose ?
    Les études scientifiques sont contradictoires.


    Qu’en est-il des greffes de cartilages ?
    Pour le moment, l'arthrose n'est pas une bonne indication.

    Est-ce que je pourrais toujours marcher malgré mon arthrose ?
    Oui car si le traitement médical est insuffisant, le traitement est une solution

    Cet article est juste une info

    Veuillez consulter un médecin avant de prendre toute médication.

    Nadine Quinn

     

    http://www.genou.com/arthrose/ttmedical.htm

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