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    50 jours avant la Journée mondiale du diabète

    On s’active : tour du monde des événements prévus

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    La Journée mondiale du diabète se tiendra le 14 novembre, soit dans 50 jours à peine. Aux quatre coins de la planète, des associations et des personnes dévouées travaillent d’arrache-pied et préparent des campagnes de sensibilisation afin de marquer cette journée particulière et d’attirer une fois de plus l’attention du public sur le diabète. Petit tour d’horizon non exhaustif des événements prévus dans le cadre de la campagne :

    • À la Barbade, la Fondation nationale du diabète organisera, en collaboration avec l’Association du diabète de La Barbade, son « Global Village » annuel les 11 et 12 novembre. Proposant un vaste éventail de services ciblés principalement sur les personnes atteintes de diabète et leurs familles, l’événement est néanmoins ouvert à tous et aura également pour objectif de sensibiliser la population de l’île.
    • En République dominicaine, la Fundación Dominicana de Endocrinología y Diabetes (FUNDOMED) organisera son 4e atelier destiné à apporter aux médecins généralistes et à d’autres professionnels des soins de santé les outils et les informations nécessaires afin de diagnostiquer et d’aider comme il se doit les personnes atteintes de diabète. Les cours s’adressent aux professionnels de la santé issus des quatre coins du pays et ont pour objectif de veiller à ce que la majorité du corps médical du pays soit éduqué aux questions liées au diabète.
    • Au Kirghizstan, HelpAge International organisera – en collaboration avec, entre autres, l’Association du diabète du Kirghizstan – une importante célébration de la Journée mondiale du diabète dans la capitale du pays. Parmi les activités prévues à Bichkek, citons une campagne de dépistage du diabète et de ses complications un peu partout dans la capitale, une marche de sensibilisation qui prendra fin devant le Parlement national ainsi qu’un séminaire de sensibilisation regroupant des personnes atteintes du diabète, des professionnels du secteur des soins de santé et d’autres représentants de la communauté scientifique. En point d’orgue des célébrations, les organisateurs ont prévu d’illuminer la majestueuse statue de Manas au cœur de la capitale.
    • En Inde, trois jeunes aventuriers venus de Bahreïn s’efforceront de sensibiliser la population et d’apporter leur pierre à la Journée mondiale du diabète en participant à la course de bienfaisance baptisée « Rickshaw Run », un périple de 3.500 km qui les mènera de Shillong (État de Meghalaya) à Jaisalmar (État de Rajasthan) en septembre. Les ‘Blue Camels’, ainsi qu’ils se sont baptisés, se joindront à 40 autres équipes pour cette course hors du commun pour laquelle les concurrents ne peuvent compter que sur leur rickshaw (véhicule tricycle coloré) et leur bon sens. Les trois bahreïnis seront les premiers représentants d’un État arabe à prendre part à l’événement et espèrent renforcer la sensibilisation entre le pays qui compte le plus grand nombre de personnes atteintes de diabète (l’Inde) et la région marquée par la plus forte prévalence (les États arabes du Golfe).
    • En Arabie saoudite, les célébrations se tiendront dans des centres commerciaux et comprendront notamment des séances de dépistage du diabète, la distribution des fournitures essentielles aux personnes atteintes de diabète afin de leur permettre de gérer leur condition, de concours réservés aux enfants destinés à promouvoir le logo du cercle bleu, et d’une campagne de sensibilisation générale ciblée sur le grand public.

    Si vous avez planifié une activité spécifique et que vous souhaitez en informer la communauté mondiale du diabète, n’hésitez pas à nous soumettre les informations. Tous les événements seront sous peu publiés sur le site internet de la Journée mondiale du diabète. Cette newsletter s’efforcera également de mettre en lumière les événements dans les semaines qui précèderont le 14 novembre.

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    Campagne d’illumination : dernières confirmations

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    L’édition 2011 du « Blue Monument Challenge », l’une des principales initiatives lancées dans le cadre de la campagne pour attirer l’attention du grand public sur l’épidémie mondiale de diabète, continue de prendre de l’ampleur. La liste des monuments et bâtiments qui s’éclaireront de bleu en novembre ne cesse de s’allonger. Voici les dernières confirmations marquantes :

    • Arco de la Calzada, Guanajuato A.C., Ciudad de León, Mexique
    • Century Tower, Florida, États-Unis
    • Havering Town Hall, Romford, Essex, Royaume-Uni
    • Jet d'Eau, Genève, Suisse
    • Statue de Manas, Bichkek, Kirghizstan
    • La Techada, Capilla del Monte, Argentine
    • Soldiers and  Sailors Monument, Indianapolis, États-Unis
    • Texas Diabetes Institute, San Antonio, Texas, États-Unis

    Cette année, nous encourageons les participants à associer l’éclairage bleu à la promotion de la Charte Internationale de la FID sur les droits et les responsabilités des personnes souffrant de diabète. Ce document de référence a pour objectif de mettre un terme à toutes les discriminations auxquelles font face les personnes atteintes de diabète. Si vous avez confirmation d’une illumination, n’oubliez pas de nous envoyer toutes les informations à wdd@idf.org. Une liste complète des éclairages déjà confirmés sera sous peu publiée sur le site internet de la Journée mondiale du diabète.

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    S’unir pour construire un avenir sain, ce 18 septembre à New-York

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    Le sommet de haut niveau des Nations Unies sur les maladies non transmissibles (MNT) se déroulera dans moins d’une semaine. Si vous vous trouvez dans les parages, n’hésitez pas à rejoindre la FID et ses partenaires de l’Alliance des MNT ce dimanche 18 septembre devant l’Académie de médecine de New-York pour apporter votre soutien à la lutte contre le cancer, le diabète, les maladies cardiaques et les affections respiratoires chroniques.

    Afin de célébrer l’organisation de ce sommet, qui se tiendra les 19 et 20 septembre, l’Alliance et des représentants de la société civile ont choisi d’organiser un rassemblement (l’après-midi) afin de sensibiliser la population au fait que les maladies non transmissibles restent les plus mortelles et continuent de progresser.

    En famille ou entre amis ? Peu importe, rejoignez-nous afin de promouvoir des modes de vie sains et de montrer aux dirigeants mondiaux et au reste de la planète que nous exigeons des environnements sains et des engagements concrets dans la lutte contre l’épidémie de MNT.

    Au cours de cet après-midi de célébration, différentes activités ludiques seront organisées, parmi lesquelles :

    • sous la direction de Phil Southerland et des membres du Team Type 1, une randonnée à vélo au cours de laquelle les membres de la Fondation pour la recherche sur le diabète juvénile (JDRF) sillonneront Central Park;
    • la création d’une peinture murale dédiée au sommet par différents artistes de premier plan atteints de diabète et d’autres MNT;
    • une introduction aux principes de base du tai-chi;
    • un ‘Carnaval des Caraïbes’ en soutien à la lutte contre les MNT, incluant un spectacle 'Socamotion' (danse/exercice).

    Envie d’être des nôtres ? Retrouvez toutes les informations nécessaires et annoncez votre présence en écrivant à unite@ncdalliance.org

    Vous souhaitez en apprendre davantage sur ce sommet et sur la crise sanitaire croissante que représentent le diabète et les autres MNT ? Regardez la diffusion en direct sur Internet  d’une conférence que le Washington Post retransmettra ce 14 septembre, et à laquelle prendront part des experts de premier plan, dont Ann Keeling, Directrice générale de la FID. Début de la retransmission : 8h30 (heure de New-York, soit 14h30 HEC).

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    Nouvelles de campagne

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    Vidéo participative « Agissons contre le diabète. Maintenant. »

    Nous annoncerons très prochainement la vidéo gagnante de notre plateforme participative « Agissons contre le diabète. Maintenant ». Le lauréat gagnera une inscription gratuite au Congrès mondial du diabète qui se déroulera à Dubaï en décembre. Si vous ne l’avez pas encore fait, n’hésitez pas à venir voter pour votre vidéo préférée ou à nous soumettre avant le 14 novembre une vidéo de 2 à 10 secondes sur la manière dont vous agissez contre le diabète.

    Outils promotionnels

    Surfez sur le site internet de la Journée mondiale du diabète pour découvrir le matériel que nous mettons à votre disposition afin de vous aider à sensibiliser les gens au diabète et de promouvoir la campagne dans votre région. Nos cinq affiches créées pour la campagne 2011 peuvent désormais être téléchargées en huit versions linguistiques et d’autres seront bientôt publiées. Vous pouvez également demander des copies en anglais, en français et en espagnol en vous adressant à wdd@idf.org.

    Articles promotionnels

    Bracelets, pin’s, drapeaux et mètres pour mesurer le tour de taille bleus sont quelques-uns des articles vendus sur notre boutique en ligne afin de soutenir la campagne et de sensibiliser les gens au cercle bleu, symbole mondial de la lutte contre le diabète.

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    Suivez la campagne

    • Facebook: faites part de vos pensées et impressions et rejoignez les 12.000 fans de nos pages consacrées à la Journée mondiale du diabète.
    • Twitter : informations régulières sur l’évolution de la campagne et messages clés.
    • Youtube: consultez nos vidéos de sensibilisation et partagez les vôtres sur notre chaîne de la JMD à l’approche du 14 novembre. Notre vidéo animée« Agissons contre le diabète. Maintenant » est désormais également disponible en mandarin.

    Ce bulletin d’information sera désormais diffusé tous les dix jours, jusqu’au 14 novembre. Le prochain sera publié le 24 septembre.

    www.ifd.org

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  • Lait de riz de marque allemande. (Le lait est étiqueté « boisson » car la loi allemande interdit l’utilisation du mot « lait » sur l’étiquette de tout lait d’origine non animale.)

    Le lait de riz est un lait végétal fabriqué à base de riz.

    Il est majoritairement composé de riz brun, souvent non sucré. Le gout sucré de la plupart des variétés de lait de riz résulte d’un processus enzymatique naturel qui décompose les glucides en sucres, en particulier le glucose. Certaines variétés de lait de riz sont cependant sucrés au sucre de canne ou à d’autres sucres.

    Préparation

    Le lait de riz se fabrique par le filtrage du riz à travers un moulin. On le fabrique parfois aussi à la maison à l’aide de farine de riz et de protéine de riz brun, ou en faisant bouillir le riz brun avec un grand volume d’eau, avant de mélanger et de passer le mélange.

    Commercialisation

    Le lait de riz commercialisé est souvent aromatisé à la vanille, au chocolat et à l’amande. Quand il ne l’est pas, il peut être utilisé dans de nombreuses recettes comme alternative au lait de vache.

    Comparaison avec le lait de vache

    Le lait de riz contient plus de glucides que le lait de vache, mais ne contient pas de calcium ou de protéines en quantité importante. Il ne contient pas de cholestérol ou de lactose. Les marques commerciales de lait de riz sont, en conséquence, souvent enrichis en vitamines et en minéraux, y compris en calcium, vitamines B12, B 3 et en fer. Le lait de riz est souvent consommé par ceux qui sont intolérants au lactose, au soja ou atteints de phénylcétonurie.

    Lait d'amande

    Bouteille de lait d’amandes italien.

    Le lait d’amandes est une boisson à base de purée d’amandes qui a l’apparence du lait et une partie de son intérêt alimentaire.

    Historique 

    Au Moyen Âge, la composition du lait d’amande, en tant que noix qui est la graine du fruit d’une plante, le rendait particulièrement propre à la consommation pendant le carême. Le lait d’amande a également constitué un aliment de base dans la cuisine médiévale du monde chrétien et musulman, car le lait de vache, qui ne se conservait pas longtemps sans se gâter, était habituellement immédiatement transformé en beurre ou en fromage. Il était consommé sur une zone qui s’étend de la péninsule Ibérique à l’Asie. Taillevent, dans son livre de recettes le Viandier, datant du XIVe siècle, donne une recette de lait d’amande et recommande son utilisation comme substitut au lait d’origine animale pendant les jours de jeûne.

    Rayonnement 

    Il existe de nombreuses variantes du lait d’amande dans les différents pays de la cuisine méditerranéenne. En Italie, c’est une boisson typiquement sicilienne, ainsi qu’en Calabre, en Campanie et dans la région des Pouilles qui l’a placé dans la liste des produits traditionnels de la cuisine italienne. Cette boisson rafraîchissante, dont la production est très ancienne et remonte aux monastères, est servie très fraiche en été. Le lait d’amandes entre, de plus, dans la préparation d’autres boissons, comme le café glacé. Il est également connu dans la cuisine espagnole où il entre dans de nombreuses recettes, comme la soupe à l’ail. Dans la cuisine majorquine, le lait d’amande amande est fait en sorbet, et entre dans le traditionnel gâteau aux amandes. À Noël, Madrid voit la consommation habituelle de la soupe d’amandes. À Taïwan, avant l’arrivée des Chinois du continent après la guerre civile chinoise, le lait d’amande était encore plus commun que le lait de soja.

    Description 

    Le lait d’amande ordinaire, non sucré peut remplacer le lait d’origine animale dans la plupart des recettes. Les laits d’amandes commerciaux peuvent être aromatisés au chocolat ou à la vanille, être sucrés ou non. Ils sont souvent enrichis en vitamines. Il peut également être fabriqué à domicile en passant des amandes en poudre avec de l’eau dans un mixeur. De la vanille ou des édulcorants peuvent alors être ajoutés. Il faut toutefois prendre garde à ne pas utiliser d’amandes amères, car l’association des amandes amères et de l’eau produit du cyanure.

    Diététique

    Le lait d’amande est promu comme une alternative au lait de vache notamment parce que :

    • il ne contient pas de caséine ;
    • il est sans danger pour les personnes intolérantes au lactose ou allergiques au lait.

    Contrairement au lait d’origine animale, le lait d’amande ne contient pas de cholestérol ou de lactose. Il contient beaucoup moins d’acides gras saturés que le lait de vache.

    Le lait d’amande est également strictement végétalien. Il est également recommandé comme alternative au lait de soja pour ceux qui ont des allergies au soja, ou qui souhaitent éviter cet oléagineux en raison de ses propriétés œstrogéniques ou de son contenu en hexane.

    Portail du Moyen Âge -

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Lait_d%27amande

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  • Le vécu du diabète de type 2


    L'annonce du diabète de type 2

    L'annonce d'un diabète de type 2 a rarement les répercussions psychologiques de l'annonce d'un diabète de type 1, ceci pour plusieurs raisons :

    Absence de symptômes

    Il n'y a généralement pas à ce moment de symptômes de maladie, et la découverte, souvent fortuite, d'une glycémie élevée est souvent simplement perçue comme un chiffre anormal sur une feuille de résultats de laboratoire, et non comme un processus conduisant à des conséquences graves.

    Il n'est d'ailleurs pas rare de constater que dans l'esprit du public «Avoir du sucre» et «Avoir du diabète», ce n'est pas la même chose : «J'ai du sucre depuis une vingtaine d'années, mais du diabète seulement depuis trois ou quatre ans» comme si «Avoir du sucre» était une particularité biologique, et «Avoir du diabète» une maladie de par la présence de symptômes.

    Dans le même ordre d'idée, la phrase «Il paraît que j'ai du diabète» qui est initialement beaucoup plus fréquemment utilisée que la phrase «J'ai du diabète» est probablement significative de l'absence de conviction d'être atteint d'un processus conduisant à des conséquences graves.

    Diabète dans la famille

    Assez souvent il y a d'autres cas de diabète dans la famille, et si ces personnes connues comme diabétiques n'ont pas, ou n'avaient pas eu, de conséquences graves du diabète, l'annonce de la découverte du diabète est perçue comme étant «dans la logique des choses de l'hérédité».

    Age

    Le diabète de type 2 est généralement découvert aux alentours de la cinquantaine, c'est-à-dire à un âge où le vécu psychologique des aléas de la vie se fait souvent avec moins d'acuité douloureuse que chez l'adulte jeune.

    Excès de poids

    Pour beaucoup, diabète de la cinquantaine ou diabète gras sont synonymes d'excès alimentaires qu'il suffira de modérer en fréquence ou en abondance pour faire disparaître l'anomalie. D'autre part, en cas d'existence d'un excès de poids, la nécessité de devoir modifier son alimentation avait souvent déjà été antérieurement envisagée.

    Environnement

    La personne à qui on annonce la découverte d'un diabète de type 2 a souvent des amis ou des collègues de travail de même âge, ayant aussi un diabète gras, qui ne s'en portent apparemment pas plus mal même en ne respectant pas les conseils hygiénodiététiques donnés par leur médecin.

    Pas de nécessité d'insuline dans l'immédiat

    Très souvent dans l'esprit du public, un diabète qui ne nécessite pas d'injections d'insuline est un diabète beaucoup moins grave qu'un diabète nécessitant des injections d'insuline.

    Ou même, le mot diabète évoque uniquement deux situations, soit une non-maladie (particularité biologique), soit une maladie qui se traite parfaitement par de l'insuline, sans intermédiaire entre les deux, ni même conscience que la première situation peut conduire aux mêmes complications que la seconde bien avant que l'insuline soit nécessaire.

    Par contre, la perception des choses devient différente lorsqu'un parent ou un ami, également «diabétique aux comprimés», a eu une amputation du pied, est devenu aveugle ou doit subir trois séances de dialyse par semaine.

     

    Le diabète de type 2 est souvent perçu comme une non-maladie


    Le diabète de type 2 qui échappe au traitement oral maximum

    Le vécu psychologique est différent lorsqu'après un certain temps de traitement par des comprimés, un traitement par l'insuline devient nécessaire pour obtenir un contrôle glycémique satisfaisant.

    Il n'y a pas déni de l'évolution du diabète, ni révolte vis-à-vis de cette évolution, car le diabète existe depuis de nombreuses années et le plus souvent la dégradation glycémique a été progressive, mais il y a souvent opposition «Je sais que j'ai besoin d'insuline, mais je n'en veux pas» et marchandage. Des écarts alimentaires sont mis en avant pour expliquer la dégradation glycémique et l'assurance est donnée d'y mettre bon ordre afin que l'insulinothérapie ne soit pas nécessaire. Dans certains cas l'opposition est très vive, sans marchandage, le refus de l'insuline est catégorique, et le soignant doit faire preuve de beaucoup de psychologie pour convaincre.

    Cette hostilité vis-à-vis de l'insuline dans le diabète de type 2 qui n'est plus maîtrisé par un traitement oral maximal a plusieurs composantes :

    Perception soudaine d'une gravité

    Bien souvent, le diabétique de type 2 s'est peu ou prou réconforté pendant de nombreuses années en se répétant «Ce n'est pas grave» et à ses yeux la meilleure justification a été «D'ailleurs je n'ai pas besoin d'insuline».

    L'absence d'autre solution que l'insulinothérapie pour maîtriser les glycémies vient alors totalement bouleverser les schémas de pensée qui prévalaient depuis de nombreuses années : d'une part il y a sentiment de trahison «Toutes ces années de médicaments et de diététique ... pour en arriver là !», d'autre part il y a soudainement perception de la gravité de la maladie qui avait jusqu'ici pu être relativisée par le fait que l'insulinothérapie n'était pas nécessaire, et le raccourci «Tant que je n'aurai pas d'insuline, mon diabète ne sera pas grave» n'est pas loin.

    Absence de symptômes

    Lorsque l'insulinothérapie devient nécessaire pour maîtriser les glycémies, il n'y a habituellement pas plus de symptômes de maladie que lors de la découverte du diabète une dizaine d'années auparavant, et l'insulinothérapie paraît donc être une réponse théorique à un problème théorique (la correction de chiffres sur une feuille de résultats de laboratoire) et non une nécessité puisqu'il n'y a pas apparition de symptômes à soigner.

    Environnement

    Les parents ou amis, diabétiques de type 2, n'étant pas sous insuline bien qu'ayant des glycémies tout aussi élevées, ou même plus élevées, confortent également dans l'idée que l'insuline n'est pas indispensable.

    Idées fausses sur l'insuline

    Il y a parfois aussi connaissance d'une ou plusieurs personnes chez qui a été débutée une insulinothérapie à l'occasion d'une complication, ou chez qui des complications sont apparues après avoir débuté une insulinothérapie, ce qui conforte également dans l'idée fausse qu'il vaut mieux éviter l'insuline «Tant que je n'aurai pas d'insuline, je n'en serai pas au stade des complications». Ceci sans parler des insulinothérapies mal vécues amenant certains diabétiques à déconseiller l'insulinothérapie «Ne faites pas comme moi, ne vous laissez pas imposer l'insuline. Vous ne pourrez plus l'arrêter, et de toute façon cela ne permet pas d'éviter les complications».

    La notion, communément répandue, d'une impossibilité de pouvoir arrêter une insulinothérapie lorsqu'elle a été débutée, contribue également au refus de l'insulinothérapie. Cette notion est sous-tendue par le fait que l'insulinothérapie ne peut pas être arrêtée en cas de diabète de type 1, et probablement aussi par les similitudes entre l'utilisation quotidienne de seringues et une toxicomanie. Elle est cependant inexacte en cas de diabète de type 2, où l'arrêt de l'insulinothérapie ramène au niveau de contrôle glycémique qui aurait existé si l'insulinothérapie n'avait pas été débutée.

    Les contraintes, souvent supposées majeures, en matière d'horaires d'injection et de repas, de conservation de l'insuline, de contrôles glycémiques capillaires fréquents, ainsi que la crainte de malaises hypoglycémiques, voire d'injections douloureuses, sont également des éléments de réticence.

    Enfin, il y a aussi des aphorismes qui ont la vie dure : «Le diabète gras n'a pas besoin d'insuline», «L'insuline n'est indispensable que si on a fait un coma diabétique». Et le langage médical a été lui-même pendant longtemps le moteur de ces aphorismes en classant les diabètes en DID (diabète insulinodépendant) et DNID (diabète non insulinodépendant) alors que l'insuline n'est qu'un outil permettant de soigner efficacement les deux types de diabète.

    En résumé

    Le diabétique dont les glycémies ne sont plus maîtrisées par un traitement oral n'a habituellement pas de symptômes rendant l'insuline à l'évidence nécessaire, et a par contre un long passé de «diabète vaincu sans insuline» et de nombreuses «bonnes raisons» pour refuser l'insulinothérapie.

    Mais, contrairement au diabète de type 1 dont l'apparition place de fait le diabétique dans un sentiment d'infériorité et de dépendance par rapport aux autres, ainsi que dans un sentiment d'altération de l'image de soi, le diabétique de type 2 dont les glycémies ne sont plus maîtrisées par un traitement oral refuse l'insulinothérapie pour ne pas se laisser envahir par le sentiment d'infériorité et de dépendance par rapport aux autres, et par le sentiment d'altération de l'image de soi.

     

    Le diabétique de type 2 est réticent vis-à-vis de l'insuline car elle suscite à tort des sentiments d'infériorité, de dépendance, et d'altération de l'image de soi.


    http://www.diabsurf.com/diabete/FTblLect.php

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  • L'adaptation des doses d'insuline :
    synthèse et points particuliers


    Synthèse

     

    On ne modifie pas son alimentation en fonction de ses glycémies, ce sont les doses d'insuline qui doivent être modifiées en fonction des glycémies.
    On modifie habituellement les doses par paliers de 2 unités car la précision de mesure de l'insuline est très nettement supérieure à celle de l'évaluation de la quantité de sucres apportée par l'alimentation, et à la quantité d'activité physique (sauf cas particulier, il n'est donc pas utile de modifier les doses par paliers de 1 seule unité).
    Dans la majorité des cas, en l'absence de maladie (grippe, bronchite...) et de diabète instable vrai, il est préférable d'attendre un jour avant d'augmenter les doses, de manière à voir s'il y a confirmation de la tendance à la hausse (on augmente la dose s'il y a eu glycémie élevée deux jours de suite au même moment de la journée). Il est en effet assez fréquent que les élévations glycémiques d'un jour à l'autre (surtout en fin de journée) soient dues en fait à l'imprécision de l'évaluation de la richesse en glucides des repas, plutôt qu'à une modification des besoins en insuline.
    Mais, dans tous les cas, s'il y a eu un malaise hypoglycémique la veille sans que l'on retrouve de cause, il ne faut pas attendre un jour supplémentaire pour diminuer la dose.
    Après une hypoglycémie, les glycémies élevées des heures suivantes ne peuvent pas servir à l'adaptation des doses.
    Pour adapter les doses, il faut partir du principe qu'une même dose d'insuline injectée la veille aura les mêmes effets aujourd'hui, si on aura la même alimentation et la même activité physique (adaptation prévisionnelle).
    Il est également possible de mofidier les doses d'insuline en fonction d'événements qui vont avoir lieu (adaptation anticipatrice) ou en fonction de la glycémie que l'on vient de faire (adaptation correctrice) mais ces deux méthodes ne donnent pas de bons résultats lorsqu'elles sont utilisées sans adapter les doses au préalable par une adaptation prévisionnelle.
    Il est important que l'adaptation des doses permette d'obtenir des glycémies cohérentes entre elles et reproductibles d'un jour à l'autre, plutôt que d'obtenir des passages en normoglycémie alternant avec des hypoglycémies ou des passages en hyperglycémie.

    Points particuliers

    Hyperglycémie le matin à jeun

    L'hyperglycémie le matin à jeun est habituellement due à une dose d'insuline retard insuffisante ou à un malaise hypoglycémique qui a conduit à se resucrer pendant la nuit.

    Il existe également des causes plus rares, dont il faut discuter avec votre médecin :

    Insuline retard d'action trop courte : L'insuline n'agit pas jusqu'au lendemain matin. Il y a hyperglycémie tous les matins et l'augmentation de la dose d'insuline entraîne des hypoglycémies pendant la nuit. L'utilisation de la peau des cuisses pour faire les injections d'insuline retard du soir peut éventuellement être utile car c'est à cet endroit que la libération de l'insuline est la plus lente. On peut aussi envisager l'utilisation d'une insuline d'action plus prolongée.

    Variabilité de la libération de l'insuline retard : Il peut arriver que le profil de libération de l'insuline retard ne soit pas identique chaque jour, avec pour conséquence une variabilité de la glycémie à jeun. Un changement de type d'insuline peut éventuellement être utile, ou un partage en une injection le matin et le soir de la dose d'une insuline agissant 24 heures. L'utilisation d'une pompe à insuline est également une solution intéressante.

    Phénomène du rebond : Hypoglycémie modérée en fin de nuit, très progressivement installée, avec une réaction de l'organisme faisant produire du sucre par le foie. Mais cette réaction a été très douce, sans entraîner de malaise, ni votre réveil. Il y a parfois, au réveil le lendemain matin, la sensation d'avoir passé une mauvaise nuit, ou un mal de tête, ou la constatation d'avoir transpiré pendant la nuit. Il est alors fréquent que l'on retrouve un événement particulier s'étant produit la veille, et dont on n'a pas suffisamment tenu compte (activité physique prolongée pendant l'après-midi par exemple).

    Phénomène de l'aube : Chez certains diabétiques, les besoins en insuline sont plus importants en fin de nuit qu'en début de nuit (il n'y a pas d'hypoglycémie ni de malaise hypoglycémique pendant la nuit, et en fait tout se passe comme si l'organisme est moins sensible à l'insuline en fin de nuit). La démonstration de cet état peut être faite en mesurant plusieurs nuits de suite la glycémie entre 3 et 4 heures du matin : elle est normale ou discrètement élevée, mais à une valeur nettement moins importante que le lendemain matin au réveil, et ceci bien qu'il n'y ait pas eu de prise de glucides (c'est le foie qui libère du sucre en fin de nuit). La solution de ce type de situation peut être d'utiliser une pompe à insuline programmée pour délivrer un taux de base plus important à partir de 4 heures du matin.

    Diabète instable vrai : Il peut exister une variabilité très importante de la glycémie, le diabète paraissant alors se comporter «bizarrement» ou «de façon incohérente» le matin à jeun, mais aussi pendant la journée avec par exemple une glycémie à 4,00 g/l en fin d'après-midi, puis à 0,30 g/l à la même heure le lendemain alors qu'il n'y a eu aucun événement particulier pouvant en être responsable. Ce phénomène, qui est lié au diabète lui-même, est d'autant plus fréquent que le diabète est ancien. Dans ces cas, un schéma insulinique en multi-injections permet de réagir au plus près des événements glycémiques. L'utilisation d'une pompe à insuline est également une solution intéressante.

    Ces cas sont rares. Votre médecin vous aidera à déterminer si vos hyperglycémies à jeun, régulières ou occasionnelles, correspondent à un de ces cas particuliers.


    Hyperglycémie 1 h 30 après les repas

    L'hyperglycémie 1h30 après les repas peut être combattue par différents moyens.

    Il faut tout d'abord que la glycémie avant le repas et la glycémie avant le repas suivant (ou avant le coucher) soient correctes suite à l'adaptation des doses d'insuline.

    Lorsque c'est le cas, si vous constatez que votre glycémie 1h30 après un repas est régulièrement très élevée (plus de 2 g/l), il existe plusieurs solutions :
    • Soit déplacer dans la journée, une partie des glucides de ce repas, et augmenter si besoin la dose d'insuline couvrant la période où vous aurez déplacé cette portion de glucides.
    • Soit, si ce n'est pas déjà le cas, associer un peu d'insuline rapide dans l'injection d'insuline retard. Une collation peut alors parfois être nécessaire dans l'intervalle des deux repas.
    • Soit, si vous utilisez déjà un mélange d'insulines rapide et retard, augmenter la dose d'insuline rapide et prendre obligatoirement une collation dans l'intervalle des deux repas.

    Il faut cependant aussi prendre en compte des éléments suivants :
    • La glycémie 1h30 après les repas dépend aussi de la quantité d'aliments n'apportant pas de glucides. Les aliments non glucidiques, notamment les fibres (crudités et légumes chauds) et les protéines (viande ou poisson), contribuent en effet à limiter la rapidité et l'importance de l'élévation de la glycémie après repas.
    • Les ajustements de l'insuline ne peuvent que rarement «rattraper» correctement les repas dont l'index glycémique est élevé.

    Manger des crudités, des légumes chauds, de la viande ou du poisson, ainsi que des laitages, à tous les repas, en plus des aliments glucidiques, est donc une excellente habitude.


    Glycémie basse avant de faire une injection

    Si une injection d'insuline retard doit être réalisée

    En cas de glycémie basse, sans malaise, avant une injection, il n'est pas utile de baisser la dose d'insuline retard que l'on va s'injecter.

    En effet, dans ce cas l'action de cette injection n'est pas immédiat et il y a deux possibilités :

    • Si l'injection sera suivie d'un repas, il suffit de faire l'injection juste avant le repas au lieu d'attendre, comme il se doit, un certain temps entre l'injection et le repas. Ceci permet à la glycémie de s'élever avant que l'insuline ne commence à agir, et cela permet également d'éviter des répercussions tardives d'une réduction inopportune de la dose d'insuline. En effet, il ne faut pas oublier que modifier une dose d'insuline retard avant un repas en raison de la glycémie que l'on vient de faire, reviendrait à réaliser une adaptation correctrice avec de l'insuline retard, ce qui ne donne jamais de bons résultats (plus de détails en cliquant ici). Avant un repas, il n'est donc pas utile, et il est même souvent nuisible, de baisser la dose d'une insuline retard parce que la glycémie que l'on vient faire est basse.

    • Si l'injection ne sera pas suivie d'un repas, c'est qu'il s'agit d'une insuline retard que l'on réalise en soirée. Dans ce cas, il n'est pas non plus légitime de baisser la dose d'insuline en raison de la glycémie que l'on vient de faire, d'autant que s'il s'agit d'une insuline retard d'action prolongée (24 h) le début d'effet de cette injection sera encore plus tardif que dans le cas précédent (environ 2 à 3 heures). Il suffit simplement d'avaler une petite collation, et de s'injecter la dose d'insuline prévue par l'adaptation prévisionnelle.

    Si une injection d'insuline rapide doit être réalisée

    Dans ce cas, c'est que l'on se trouve avant un repas, et ici également il suffit d'avaler un peu de glucides pris sur le repas (une tranche de pain par exemple), de déterminer la dose à injecter par l'adaptation prévisionnelle ou anticipatrice (indépendamment du niveau de glycémie avant le repas), et de se faire l'injection juste avant le repas.

    Si on utilise un analogue rapide et si on a quelques craintes, on peut exceptionnellement déplacer, à la fin du repas, la dose prévue par l'adaptation prévisionnelle ou anticipatrice.

    La seule circonstance où la dose d'insuline rapide à faire avant un repas mérite éventuellement d'être diminuée, est une glycémie basse dans un contexte d'activité physique importante et inhabituelle au cours des heures précédentes. En effet, dans cette situation, il existe une réserve basse en glycogène dans le foie et dans les muscles qui va se reconstituer au cours des heures suivantes, ce qui constitue un facteur d'hypoglycémie. Dans ce cas, il est légitime d'une part d'avaler des glucides, et d'autre part de baisser un peu la dose s'il s'agit d'une insuline rapide (adaptation correctrice de l'insuline rapide).


    J'ai oublié de faire mon injection d'insuline !

    Cette éventualité est rare, mais peut arriver.

    On le remarque habituellement devant l'apparition d'une soif inhabituelle, ou devant une glycémie anormalement élevée, ou en ouvrant son carnet d'autosurveillance au moment de faire une nouvelle injection.

    Que faire ?

    Tout dépend du type d'insuline oubliée (rapide, 12 h, 24 h), du moment où on constate l'oubli, et si on dispose ou non d'insuline rapide. Il est donc difficile d'envisager tous les cas possibles.

    Néanmoins, on peut donner des règles générales :
    • Comme le contrôle glycémique de la journée ne sera pas aussi satisfaisant que si l'injection n'avait pas été oubliée, il s'agit essentiellement d'éviter la cétose et les hypoglycémies jusqu'à ce que la situation soit rétablie.
    • Le problème n'est pas uniquement de corriger l'hyperglycémie du moment, mais aussi d'éviter que l'injection d'insuline que l'on va s'injecter avec retard ait un effet qui se superpose à la prochaine injection qui, elle, sera faite à l'heure prévue.
    • Pour corriger une glycémie élevée suite à l'oubli d'une injection, il vaut toujours mieux ajouter de l'insuline rapide plutôt que d'augmenter la dose d'une injection d'insuline retard.
    • Il ne sert à rien ne de pas s'alimenter, car cela est de nature à favoriser le passage en cétose.


    Traitement par 1 injection par jour

    Oubli le matin

    Insuline agissant 12 heures :
    • Si oubli constaté à midi : injecter à ce moment 75 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté le soir : injecter à ce moment 30 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté le lendemain matin : faire l'injection du matin, à sa dose habituelle ou majorée de 20 % si la glycémie à jeun n'est pas satisfaisante.

    Insuline agissant 24 heures :
    • Si oubli constaté à midi : injecter à ce moment 100 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté le soir : injecter à ce moment 50 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté le lendemain matin : faire l'injection du matin, à sa dose habituelle ou majorée de 20 % si la glycémie à jeun n'est pas satisfaisante.

    Oubli le soir

    Insuline agissant 12 heures :
    • Si oubli constaté le matin : injecter à ce moment 30 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté à midi : attendre le soir pour faire l'injection du soir, à sa dose habituelle ou majorée de 20 % si la glycémie à ce moment n'est pas satisfaisante.
    • Si oubli constaté le lendemain soir : faire l'injection du soir à sa dose habituelle ou majorée de 20 % si la glycémie à ce moment n'est pas satisfaisante.

    Insuline agissant 24 heures :
    • Si oubli constaté le matin : injecter à ce moment 50 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté à midi : injecter à ce moment 100 % de la dose oubliée, et ne pas faire l'injection du soir ce jour là.
    • Si oubli constaté le lendemain soir : faire l'injection du soir à sa dose habituelle ou majorée de 20 % si la glycémie à ce moment n'est pas satisfaisante.


    Traitement par 2 injections par jour

    Oubli de l'insuline retard du matin

    • Si oubli constaté dans la matinée : injecter à ce moment 75 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté à midi :
    - soit injecter à ce moment de l'insuline rapide à 30 % de la dose oubliée, et refaire la même injection 3 heures plus tard,
    - soit, en l'absence d'insuline rapide, injecter à ce moment 75 % de la dose oubliée,
    • Si oubli constaté le soir :
    - soit faire l'injection du soir à sa dose habituelle, ou en y ajoutant de l'insuline rapide à 20 % de la dose oubliée si la glycémie à ce moment n'est pas satisfaisante,
    - soit, en l'absence d'insuline rapide, faire l'injection du soir, à sa dose habituelle, ou majorée de 20 % si la glycémie à ce moment n'est pas satisfaisante.

    Oubli de l'insuline retard du soir

    • Si oubli constaté au coucher : injecter à ce moment 75 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté le lendemain matin :
    - soit faire l'injection du matin à sa dose habituelle, ou en y ajoutant de l'insuline rapide à 20 % de la dose oubliée si la glycémie à jeun n'est pas satisfaisante,
    - soit, en l'absence d'insuline rapide, faire l'injection du matin, à sa dose habituelle, ou majorée de 20 % si la glycémie à jeun n'est pas satisfaisante.


    Traitement par plus de 2 injections par jour

    Oubli de l'insuline rapide avant un repas

    • Si oubli constaté juste après le repas : faire l'injection juste après ce repas.
    • Si oubli constaté dans l'intervalle de deux repas : injecter à ce moment 50 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté au coucher : injecter à ce moment 30 % de la dose oubliée si la glycémie à ce moment n'est pas satisfasante.

    Oubli de l'insuline retard le soir

    Insuline agissant 12 heures :
    • Si oubli constaté au coucher : injecter à ce moment 75 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté le lendemain matin : injecter l'insuline retard à 50 % de la dose oubliée, en même temps que la dose d'insuline rapide avant le petit déjeuner.

    Insuline agissant 24 heures :
    • Si oubli constaté au coucher : injecter à ce moment 100 % de la dose oubliée.
    • Si oubli constaté le lendemain matin : injecter l'insuline retard à 50 % de la dose oubliée, en même temps que la dose d'insuline rapide avant le petit déjeuner.


    En cas d'incertitude, vous pouvez également téléphoner à votre médecin.


    Je n'ai plus de seringue ou d'aiguille !

    Si vous n'avez plus de seringue, ou d'aiguille pour votre stylo, vous pouvez exceptionnellement utiliser la même seringue, ou la même aiguille, pour une ou deux injections supplémentaires.

    S'il fait très chaud, cette seringue peut être conservée au réfrigérateur dans l'intervalle des injections.

    Inutile de courir le dimanche matin à la recherche de la pharmacie de garde !

    Un bon conseil : faites vous prescrire un paquet de seringues supplémentaires, ou mettez de côté une vingtaine d'aiguilles, que vous rangerez dans un endroit particulier et que vous n'utiliserez que si votre réserve habituelle est épuisée.

     



    http://www.diabsurf.com/diabete/FInsAd5.php

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  • Les News Nutrition


     Alerte au botulisme concernant les produits "La ruche"


    Vendredi 09 septembre 2011 

     

    La Direction générale de la santé a lancé une nouvelle alerte concernant des conserves révélant la présence de toxine botulique. Elle demande que les personnes détenant des produits "La ruche" (notamment sous les marques "Les délices de Marie Claire", Terre de Mistral" et "Les secrets d'Anaïs") ne les consomment pas. L'établissement procède parallèlement au retrait de ces produits.

     

    Ne pas consommer les produits "La ruche"
    Après la découverte de l'aliment à l'origine des cas groupés de botulisme du Vaucluse et de la Somme (une conserve de tapenade d'olive verte aux amandes produite par l'établissement "La ruche" et vendue sous la marque "les délices de Marie-Claire"), la Direction générale de la santé révèle que des analyses réalisées sur d'autres conserves du même établissement sont également contaminées par le germe Clostridium botulinum, soit de la toxine botulique.

    Les produits fabriqués par cette entreprise sont commercialisés dans des épiceries et sur les marchés, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur mais aussi sur internet. Les autorités sanitaires ont demandé à l'entreprise "La ruche" de procéder au retrait, par précaution, de toutes les conserves fabriquées dans son établissement. Mais de nombreux bocaux sont encore en circulation, faisant courir un risque sévère aux personnes qui en consommeraient.

    Les lieux d'achat très touristiques et la vente en ligne font qu'ils ont pu être achetés par des consommateurs de toutes régions de France ou d'autres pays. Il est demandé àtoute personne détenant une(des) conserve(s) produites par l'établissement "La ruche" 84300 Cavaillon notamment sous les marques “Les délices de Marie Claire”, "Terre de Mistral" et “Les secrets d'Anaïs” de ne pas les consommer et de le(s) rapporter sur le lieu d'achat ou dans les DDPP (directions départementales de la protection des populations) dont les coordonnées sontdisponibles en ligne.

    Botulisme : repérer les premiers signes
    Pour mémoire, le botulisme est une neuro-intoxication. C'est une maladie grave, relativement rare mais pas exceptionnelle en France (une vingtaine de cas chaque année). Il n'y a pas de contagion interhumaine. Elle résulte de l'ingestion d'un aliment contaminé contenant de la toxine botulique préformée produite par la bactérie qui se développe notamment dans les conserves de fabrication familiale ou professionnelle ne respectant pas les normes de stérilisation.

    Les symptômes apparaissent en général de 12 à 36 heures après l'ingestion. Les premiers symptômes caractéristiques sont une fatigue marquée, une sensation de faiblesse et des vertiges. Les troubles visuels, la sécheresse buccale et les troubles de l'élocution et de la déglutition apparaissent ensuite. La maladie évolue vers une faiblesse du cou et des bras avant de toucher les muscles respiratoires et ceux du bas du corps.
    En général, des symptômes identiques apparaissent chez les personnes ayant partagé les mêmes aliments. La plupart des cas guérissent s'ils sont traités immédiatement. En France, la maladie est mortelle dans environ 1 % des cas.

    Il est recommandé aux consommateurs des produits cités ayant développé des signes cliniques compatibles avec un botulisme de contacter leur médecin en citant cette consommation.

    David Bême

    Source :
    Communiqué de la DGS du 7 septembre 2011  

    http://news.doctissimo.fr/alerte-au-botulisme-concernant-les-produits-la-ruche-_article8232.html

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  • Accoucher de jumeaux : ce qu'il faut savoir

    Vous attendez des jumeaux ? Félicitations ! Sachez néanmoins que votre grossesse est plus à risques, tout comme votre accouchement. Les explications du Dr Stéphane Bounan, gynécologue-obstétricien à la maternité de Port Royal à Paris.

    Double source d'anxiété et d'angoisse pour les futures mamans de jumeaux, l'approche de l'accouchement nécessite une information complète et précise. La plupart des maternités organisent des réunions mensuelles en présence de médecins, pédiatres, psychologues et membres d'associations concernés par le sujet pour éclairer les futurs parents sur cette aventure.

    La grossesse gémellaire, une grossesse à risque

    Accouchement jumeauxLa grossesse gémellaire est connue pour être une grossesse à risque car toutes les complications potentielles d'une grossesse "classique" sont démultipliées. "La prématurité - plus de 50 %  des accouchements se produisent avant 37 semaines - l'hypertrophie foetale (petits bébés), des maladies comme l'hypertension artérielle, la présence de protéines dans les urines, un diabète, sont des situations fréquentes dans les grossesses gémellaires", précise le Dr Bounan. C'était le cas de Marianne, 35 ans, qui, en raison d'hypertension artérielle, a été déclenchée à 38 semaines pour la naissance de ses jumeaux, Louis et Victoria. "J'avais très peur, surtout que la préparation classique à l'accouchement au sein de l'hôpital mélange les différentes grossesses et ne répond pas à nos questions spécifiques à nous, mamans de jumeaux. Finalement tout s'est bien passé, j'ai accouché par voie basse".

    Voies naturelles ou césarienne ?

    Près de 40 % des accouchements de jumeaux sont réalisés par césarienne. Ce choix est dicté par les risques que les bébés très petits et plus fragiles - parce que le plus souvent prématurés - ne supportent pas les contractions et se retrouvent en souffrance. Autre facteur qui détermine d'office le choix d'une césarienne : la grossesse monoamniotique (les deux bébés sont dans la même poche avec un seul placenta), car les jumeaux risqueraient d'enrouler leur cordon l'un autour de l'autre. Ou encore, l'existence d'une cicatrice sur le ventre de la maman, due à une césarienne précédente. "On peut imaginer qu'elle se déchire et ainsi se retrouver face à une rupture utérine. Nous ne prenons pas ce risque", signale le Dr Bounan. Mais comme l'explique le spécialiste, mises à part ces règles bien précises, il n'y a aucune contre-indication à l'accouchement de jumeaux par voie naturelle. Une option qui sera même privilégiée, à la maternité de Port Royal comme dans la plupart des maternités de France. La césarienne n'étant pas une fatalité. "Pour accorder la voie basse, il faut que le deuxième jumeau ne soit pas plus gros que le premier. Il pourrait sortir difficilement. Le poids de chacun est déterminé en amont à l'échographie", précise le gynécologue-obstétricien. Par chance, Marianne s'est retrouvée dans cette configuration avec son premier bébé plus gros la tête en bas et le deuxième, plus petit, se présentant par les pieds.

    Comment se déroule l'accouchement ?

    Par voie naturelle, le premier bébé naît pratiquement comme un enfant unique. "La sage-femme va observer la maman toutes les heures, on va surveiller une dilatation du col et laisser descendre le bébé, précise Stéphane Bounan. Le médecin est toujours présent. Deux sages-femmes et un anesthésiste également, puis un ou deux pédiatres à la porte de la salle en cas de besoins en soins plus spécifiques, si prématurité avancée par exemple. On ne peut pas faire un accouchement de jumeaux en toute intimité", souligne-t-il. Ensuite, se pose la question du deuxième jumeau. Si le bébé engage sa tête dans le bassin de sa mère, dans ce cas, il arrivera comme le premier. "Si le bébé se présente par le siège, on va aller chercher les pieds puis l'extraire, le premier bébé lui a fait la place. On arrête l'ocytocine, l'hormone qui favorise les contractions, pour lui laisser l'espace de la grande cavité. Si il est en transverse, on pratiquera une manœuvre obstétricale qui s'appelle version grande extraction pour le faire tourner de transverse à siège", explique le médecin. Parfois, la sortie du deuxième jumeau peut s'avérer plus difficile ou impossible, dans ce cas une césarienne est pratiquée. "Même si on a accordé la voie basse, ce n'est jamais du 100 %", avertit l'obstétricien. "On peut imaginer qu'il y ait une césarienne en cours de travail avec,  par exemple, un bébé qui ne supporte pas les contractions et présente une anomalie cardiaque".

    Au niveau de la durée, l'accouchement de jumeaux dure à peine plus longtemps. Mais l'écart est vraiment négligeable, assure Stéphan Bounan. Quelques minutes entre la naissance du premier et du deuxième. La péridurale est vivement recommandée pour assurer confort et calme à la patiente, sauf s'il y a contre indication.

    Et après l'accouchement ?

    Par césarienne, les hémorragies sont plus fréquentes, l'utérus étant plus gros et distendu. Au-delà de l'aspect physique, ne pas hésiter à se faire aider dans ce bouleversement de vie par des associations ou des psychologues. "Cela m'a beaucoup aidée de pouvoir partager  mon expérience avec d'autres mamans de jumeaux, d'écouter leurs conseils sur des questions pratiques, comme l'allaitement", confie Marianne. Un exemple à suivre pour que l'aventure se poursuive en toute quiétude.

    Isabelle Frenay, mars 2011.

    Sources :

    - "Le grand livre de ma grossesse", Pr Jacques Lansac aux éditions Eyrolles
    - Interview du Dr Stéphane Bounan, gynécologue obstétricien de la maternité du Port Royal
    - Interview de Marianne, maman de jumeaux et membre de l'Association Jumeaux et Plus.

    L'accouchement
    Les jumeaux

    Les grossesses gémellaires

    Forum Jumeaux, triplés

    http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/accouchement/14991-accouchement-jumeaux.htm

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  • Les hommes ont aussi une ménopause

    andropauze
    L'andropause est l'équivalent masculin de la ménopause. Les taux d'hormones des hommes varient, eux aussi, en fonction de l'âge. Coup d'oeil.

    L'andropause détermine un moment de la vie des hommes où le taux de testostérone passe sous un seuil déterminé. Ils sont alors confrontés à une situation un peu comparable à celle d'une femme lorsqu'elle cesse d'avoir ses règles, explique le Dr Benny Verheyden, andrologue à la clinique pour hommes d'Anvers. La différence principale ? Les symptômes sont plus discrets et le processus bien plus lent.

    Si la ménopause survient en moyenne vers l'âge de 51 ou 52 ans, l'andropause est un phénomène plus étendu dans le temps. Certains hommes présentent les premiers symptômes de l'andropause vers la quarantaine alors que d'autres ont toujours un taux de testostérone de jeune homme à 75 ans !

    La baisse du taux de testostérone varie énormément d'un individu à l'autre. Ainsi, les hommes noirs y sont confrontés plus tôt que les blancs. C'est également vrai pour ceux qui ont des testicules de petite taille. »

    Dépressions et bouffées de chaleur

    Les hommes ne souffrent naturellement pas de règles irrégulières mais, comme les femmes, ils peuvent présenter un risque accru d'ostéoporose. La formule sanguine subit des modifications : le taux de cholestérol augmente et il n'est pas rare que l'on constate une anémie.

    La testostérone étant nécessaire au bon fonctionnement du cerveau, un déficit peut être à l'origine d'une dépression. Les hommes sont parfois aussi sujets aux bouffées de chaleur. « Elles sont la conséquence d'un dérèglement de la température interne du corps, déterminée en partie par certaines hormones, dont la testostérone », souligne le Dr Verheyden. Mais les bouffées de chaleur ne sont pas la première plainte masculine lorsque le taux de testostérone diminue. Les hommes s'inquiètent plutôt de son influence sur leur vie sexuelle.

    Un déficit en testostérone contribue à féminiser le corps masculin : les muscles fondent et sont remplacés par de la graisse. Les poils du pubis se clairsement et des troubles de l'érection peuvent survenir.

    « Beaucoup de mes patients espèrent contourner le problème grâce au fameux Viagra, constate le Dr Verheyden. Mais ce médicament ne fonctionne pas en dessous d'un certain taux de testostérone. Ce n'est donc pas la panacée. »

    Les hormones de substitution

    Tout comme pour les femmes, un traitement hormonal substitutif peut aider. On prescrit de la testostérone aux hommes pour contrer les troubles liés à l'andropause. C'est très efficace : en cas de dépression, les résultats sont excellents dès six semaines.

    « Mais, comme pour les femmes, le traitement hormonal de substitution pour hommes suscite quelques interrogations », précise le Dr Verheyden.

    Le cancer de la prostate est en quelque sorte le pendant du cancer du sein chez la femme. La prostate est une glande qui réagit aux hormones. Cela dit, comme certaines études l'ont démontré, la testostérone ne provoque pas de cancer. Au contraire, elle aurait même un effet protecteur. Les hommes qui présentent un faible taux de testostérone seraient plus sujets aux cancers agressifs, tandis que ceux dont le taux est plus élevé souffriraient de formes de cancers plus lentes, plus facilement guérissables.

    Quoi qu'il en soit, un apport de testostérone peut faire grossir une tumeur existante. En outre, les tumeurs de la prostate de très petite taille se décèlent plus difficilement que celles d'un sein.

    Les résultats du test PSA ne sont pas assez précis

    Le test PSA est capable de déterminer s'il y a un cancer de la prostate, mais lorsque les valeurs du test se situent dans une zone comprise entre 4 (aucun problème) et 10 (cancer avéré), on ne peut pas se prononcer sur la présence de cellules cancéreuses. Et une biopsie ne donne pas toujours une réponse sûre à 100 %. Il arrive, en effet, qu'une tumeur minuscule échappe à l'examen. Dès lors, certains médecins estiment qu'il n'est pas prudent d'entamer un traitement hormonal substitutif. Ce n'est pas l'avis du Dr Verheyden.

    « Si le test n'est pas concluant, j'estime qu'on peut administrer un THS à condition de suivre le patient de près et de contrôler ses valeurs PSA tous les trois ans. Si elles augmentent, on suspectera la présence d'une minuscule tumeur. On peut alors intervenir très rapidement. Or la rapidité de l'intervention est un élément capital pour guérir d'un cancer de la prostate. On peut ainsi éviter des interventions nettement plus lourdes. »

    Bon à savoir
    • L'excès d'alcool est contre-indiqué. Attention aussi à l'alcool contenu dans les produits de soin. Pendant la ménopause, la peau et les cheveux ont tendance à s'affiner et à se dessécher, or l'alcool favorise la déshydratation.
    • Contre les odeurs de transpiration, éviter de porter des vêtements synthétiques et ne consommez pas d'aliments qui stimulent les glandes sudoripares (ex. la caféine).
    • Il est difficile de soulager certains troubles s'ils ne sont pas clairement identifiés. N'hésitez pas à parler de ce qui vous tracasse (troubles de l'humeur, etc.) à votre médecin et à votre conjoint.
    • Entretenez votre condition physique et vos facultés mentales. Cela exige une certaine discipline mais les bénéfices ne se feront pas attendre.

    Auteur: Ariane De Borger | Mise en ligne: 17-11-2010 | Mise à jour: 31-08-2011
    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/maladies/artikel/297/les-hommes-ont-aussi-une-menopause
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  • Quelle est l’utilité d’un check-up cardiaque ?

    checkup
    « Est-il utile de faire régulièrement contrôler son coeur ? Et si oui, à partir de quel âge et à quelle fréquence ?»

    Il existe des critères objectifs pour décider si une personne court ou non un risque accru de maladie cardiovasculaire : hypertension, surpoids, excès de cholestérol, cigarette, diabète, antécédents familiaux, stress et âge. Evaluer régulièrement ces critères est utile... à condition de tenir compte des résultats. Adopter une bonne hygiène de vie ne va pas de soi, or cela compte énormément dans la prévention. Quant aux autres facteurs de risque, c’est au médecin de décider du traitement à suivre.

    Les cardiologues conseillent aux hommes, dès 50 ans, et aux femmes, dès 55 ou 60 ans, de faire chaque année un bilan cardiaque préventif. Attention, cela ne veut pas forcément dire consulter un spécialiste; votre généraliste peut parfaitement vous suivre en prenant votre tension, en contrôlant votre poids et en faisant analyser votre taux de cholestérol. S’il estime sur base de ces données que vous courez un certain risque, il peut vous envoyer chez un cardiologue qui pratiquera un électrocardiogramme au repos, puis à l’effort. Pour déterminer avec plus de précision l’état des artères coronaires, le spécialiste peut prescrire au besoin un CT-scan coronaire.

    Depuis le 1er avril 2011, un volet préventif a été ajouté au dossier médical global (DMG). Le médecin qui détient votre DMG peut prescrire à chacun de ses patients âgés de 45 à 75 ans une prestation par an (entièrement remboursée) dans le but de dresser une check-list qui sera reprise dans le DMG. Six thèmes y figurent : le mode de vie (cigarette, alimentation, alcool, sport, stress...), les risques cardiovasculaires, le test de détection d’un éventuel cancer du côlon, du col de l’utérus et du sein, les vaccinations (ex. diphtérie, tétanos et grippe), une prise de sang contrôlant le taux de sucre et de graisses, ainsi qu’une évaluation de la santé mentale. De quoi déterminer assez précisément l’état de santé du coeur et des artères.


    Auteur: Leen Baekelandt | Mise en ligne: 24-08-2011 | Mise à jour: 24-08-2011
    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/dossier_coeur/artikel/1432/quelle-est-l-utilite-d-un-check-up-cardiaque-
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  • La caféine, ses sources et ses effets

    La caféine elle l’une des drogues douces les plus consommées au monde. Parfaitement légale, elle est présente dans bons nombres de boissons et autres aliments ce qui fait qu’aujourd’hui, presque tout le monde en a déjà consommés au moins une fois. Certaines personnes l’utilisent bien volontiers pour ses propriétés stimulantes car elle facilite le travail intellectuel et combat la somnolence, leur permettant ainsi de rester concentré.

    Où la trouve-t-on ?

    Plusieurs aliments sont connus pour leur richesse en caféine, parmi eux, et par ordre d’importance, on retrouve :

    Expresso

    Café

    Thé

    Cola

    Chocolat

    Décaféiné

    Contrairement à ce que son nom indique le café décaféiné contient toujours de la caféine, résiduelle. Quand bien même à l’état de trace, les plus sensibles d’entre nous en ressentiraient tout de même les effets.

    Quels sont ses effets ?

    Si d’une façon générale, la caféine est considérée comme néfaste voir même toxique pour votre santé, on lui accorde tout de même certaines vertues. Dans sa neutralité, elle est en tout les cas un excellent diurétique, et vous pousse tout naturellement à aller aux toilettes.

    Effets positifs

    Vasodilatateur, elle facilite la circulation sanguine

    Favorise la concentration

    Body’s nervous system sends and receives messages more quickly (faster reflexes)

    Agit au niveau de la glycogénolyse et source d’énergie

    Effets négatifs

    Augmente la pression artérielle

    Provoque des brûlures d’estomac et des troubles gastro-intestinaux

    Facteur risque pour l’ostéoporose

    Syndrome de sevrage dus à un phénomène d’addiction : forts maux de tête, irritabilité, anxiété

    La caféine et votre santé

    Quoi qu’on en dise, il existe une véritable addiction à la caféine. Pour être honnête, une consommation modérée, ne présente pas de réel danger en soit. Une tasse de café au petit-déjeuner, un coca light à midi… Y a pas mort d’homme ! Mais attention, une consommation régulière de quatre tasses et plus, tout au long de la journée, et vous vous exposez à un risque d’addiction.

    Le café est en effet, de loin, l’aliment de notre liste ayant la plus forte teneur en caféine. Si vous consommez plus d’une tasse de café par jour il y a donc une très forte probabilité que vous soyez dépendant. Les experts recommandent un sevrage progressif. N’essayez pas d’arrêter le café du jour au lendemain. Optez plutôt pour le « petit à petit » et réduisez ainsi votre consommation.

    En passant, par exemple, d’une semaine à l’autre, de 5 tasses par jour à 4, puis 3, puis ainsi de suite, jusqu’à vous satisfaire d’une seule tasse par jour. Vous atteindrez alors une consommation quotidienne raisonnable, et apprécierez d’autant plus de vous prendre un bon p’tit café, à bon escient. Après tout… on n’est pas des Anges !

    http://www.eat-healthy-live-healthy.com/fr/?p=17

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  • Maladie coeliaque de l'adulte

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    La maladie coeliaque est un syndrome de malabsorption dû à une intolérance à une fraction du gluten : la gliadine . Elle se caractérise histologiquement par une atrophie totale de la muqueuse des villosités intestinales. Le régime sans gluten permet l'amélioration clinique et histologique.

    Chez l'adulte, la maladie peut se présenter sous des tableaux atypiques : syndrome rhumatismal, anémie isolée, trouble de la coagulation.

    La maladie coeliaque de l'adulte touche une personne sur 2000 en France.

    La maladie est définie par des critères précis :

    • L'intolérance au gluten ;
    • Une atrophie villositaire visible sur la biopsie du grêle ;
    • La restauration de l'architecture des villosités grâce au régime sans gluten ;
    • Une rechute clinique et histologique à la réintroduction du gluten.

    [?] Mécanismes

    Le gluten est constitué d'un ensemble de protéines figurant parmi les constituants protidiques des farines de certaines céréales (blé, seigle, orge, avoine). Le facteur supposé responsable de la maladie est représenté par la gliadine, fraction alcoolo-soluble du gluten.

    Sous le nom de gliadine, on regroupe en fait des protéines qui malgré des propriétés antigéniques communes peuvent être distingués en plusieurs groupes.

    Le mode d'action pathogène est inconnu : il ferait intervenir un mécanisme immunoallergique évoluant sur un fond d'immunoréactivité particulière liée à des facteurs génétiques dont les mieux connus sont le déséquilibre de liaison avec les groupes tissulaires HLA- D3.

    [?] Les signes de la maladie

    Les symptômes sont nombreux et diversement associés :

    • Une diarrhée graisseuse (stéatorrhée) ;
    • Une asthénie (fatigue), des troubles du caractère ;
    • Un amaigrissement ;
    • Une anorexie (perte de l’appétit) ;
    • Des douleurs abdominales ;
    • Un ballonnement abdominal ;
    • Des nausées, des vomissements ;
    • Une tétanie ;
    • Des douleurs osseuses ;
    • Des oedèmes ;
    • Une pigmentation cutanée ;
    • Une glossite (inflammation de la langue), des aphtes buccaux...
    • Un syndrome hémorragique ;
    • Un hippocratisme digital ;
    • Une anémie...

    Les troubles cliniques s'atténuent rapidement (quelques semaines ou mois) avec un régime sans gluten.

    L'intolérance au gluten s'accompagne souvent chez l'adulte d'autres maladies :

    • Le diabète ;
    • La dermatite herpétiforme ;
    • L'insuffisance pancréatique exocrine ;
    • Les carences immunitaires ;
    • La lambliase ;
    • Les maladies auto-immunes (dysthyroïdies, vascularites, cirrhose biliaire primitive...)

    [?] Complications

    La maladie coeliaque peut se compliquer :

    • De dégénérescence maligne : cancers intestinaux ou de l'oesophage, lymphomes non Hodgkiniens ;
    • D'ulcérations intestinales ;
    • De complications neurologiques...

    [?] Examens et analyses complémentaires

    Les tests immunologiques sont importants :

    Les anticorps antigliadine et antiréticuline sont recherchés.

    Les folates et le carotène ont des taux sanguins abaissés.

    Il y a également :

    • Anémie ;
    • Hyposidérémie (baisse du fer dans le sang) ;
    • Hypogammaglobulinémie, etc.

    Le test au D-Xylose, le test de Schilling peuvent être pratiqués en dépistage, mais sont moins fiables que les tests immunologiques.

    Le transit du grêle évoque le diagnostic.

    C'est la biopsie du grêle qui affirme le diagnostic en montrant l'atrophie des villosités intestinales.

    L'amélioration histologique sous régime demande quelques mois.

    [?] Traitement

    Le traitement repose sur le régime sans gluten qui doit être maintenu plusieurs mois (6 à 12) avant de juger du résultat.

    Ce régime doit être suivi à vie.

    La vitamine B12, l'acide folique, le fer sont parfois prescrits en début de traitement.

    Dans les formes graves, les corticoïdes sont utiles.

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

    Forum Santé
    Forum Psychologie
    Forum Nutrition

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1243_mal_coliaque_adu.htm

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  • Les News Médicaments


    L'Epitomax détourné pour maigrir : l'Afssaps lance l'alerte


    Lundi 29 août 2011

     

    Le Mediator n'est malheureusement pas le seul médicament détourné de son indication pour maigrir. L'Afssaps rappelle que le Topiramate, commercialisé sous le nom d'Epitomax ®, est indiqué non pas pour perdre du poids, mais pour les patients épileptiques ou migraineux et comporte des risques d'effets secondaires éventuellement graves.
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    L'Epitomax ® "utilisé à visée amaigrissante" : peu de discussions sur nos forums
    L'Afssaps a été "informée que l'Epitomax ® est utilisé à visée amaigrissante en dehors de toute indication officielle" (en dehors des indications de l'AMM = Autorisation de Mise sur le Marché), sans quantifier l'importance de cette utilisation détournée. L'Afssaps indique cependant que les ventes de ce médicament sont stables depuis 3 ans (entre 80 000 et 90 000 boîtes par mois), ce qui semble écarter un détournement d'indication massif et récent.

    En recherchant les discussions mentionnant Epitomax ® sur les forums de Doctissimo, nous avons avant tout trouvé plusieurs centaines de messages sur le forum Epilepsie et le forum Migraines, ce qui correspond à ses deux indications officielles : "traitement de l'épilepsie chez l'adulte et l'enfant et de la migraine chez l'adulte".

    A l'inverse seulement quelques discussions, sur le forum Médicaments pour maigrir et sur les forums Nutrition, évoquent cette pratique, ce qui semble confirmer l'usage détourné confidentiel de ce médicament. D'ailleurs, les internautes sont les premiers à rappeler à ceux qui veulent l'utiliser pour maigrir qu'il s'agit d'un médicament souvent mal toléré et risqué, nécessitant une surveillance médicale et absolument pas indiqué pour maigrir.

    Des effets secondaires fréquents et parfois sérieux
    L'Afssaps souligne que les effets secondaires liés au Topiramate sont "bien connus, nombreux et, pour beaucoup, de fréquence élevée". Certes, l'anorexie (perte de l'appétit) est donc un effet indésirable éventuellement recherché. Mais, par exemple sur le plan psychiatrique, les effets indésirables très fréquents sont la confusion mentale, le ralentissement psychomoteur, la somnolence, les troubles de la mémoire, la nervosité ou encore les troubles de l'humeur, la dépression, les troubles de la concentration ou de l'attention, etc. Du côté du système nerveux, les vertiges, déséquilibres, fourmillements des extrémités sont également très fréquents et souvent mentionnés par les utilisateurs (voir par exemple cette discussion).

    De plus, insiste l'Afssaps, "le topiramate diminuerait l'efficacité de la contraception oestro-progestative chez la femme. Il expose le foetus à des malformations car il traverse la barrière placentaire".

    Cependant, ces effets indésirables n'empêchent pas l'utilité de ce médicament dans ses indications, d'où son rapport bénéfices-risques favorable en seconde intention (après échec ou insuffisance d'autres médicaments). Cette utilité a été reconnue par la Haute Autorité de Santé (avis de la Commission de la transparence de 2003). Une internaute souligne ainsi sur le forum Migraines que "malgré les effets secondaires de l'epitomax je juge les effets bénéfiques plus importants que les négatifs : mon nombre de crises a baissé de manière significative et cela pour une fois de façon durable".

    Eviter une nouvelle affaire Mediator ?
    Mieux vaut prévenir que guérir : c'est probablement le raisonnement suivi par les autorités de santé, quelques mois après l'affaire Mediator ®, médicament sensé être utilisé chez les personnes diabétiques mais, de fait, prescrit et utilisé comme coupe-faim. Cette utilisation inappropriée a eu pour conséquences la survente de centaines de milliers de boîtes et l'exposition à un risque supérieur d'effets indésirables graves (valvulopathies cardiaques en l'occurrence).

    L'alerte lancée sur l'Epitomax ® a donc pour but d'éviter la répétition d'un détournement d'usage pendant des décennies. Elle comporte non seulement un point d'information, dont s'inspire en partie cet article, mais aussi une lettre aux professionnels de santé, premiers concernés puisque prescripteurs, leur recommandant "de respecter strictement les indications prévues dans les autorisations de mise sur le marché de l'Epitomax ®. Toute utilisation chez des patients pour lesquels cette molécule n'est pas indiquée peut avoir des conséquences néfastes pour la santé".

    Cette mise en garde rappelle celle effectuée début 2009, cette fois-ci par l'Ordre des Vétérinaires, concernant le clenbutérol (Ventipulmin ®), médicament utilisé normalement pour traiter certaines affections respiratoires des chevaux (voir notre article : Le clenbutérol détourné pour maigrir)

    Rappelons que jusqu'à présent, aucun médicament n'a montré une efficacité couplée à une bonne tolérance contre le surpoids et l'obésité et qu'il est donc toujours recommandé d'agir avant tout sur son alimentation et activité physique, si besoin avec le soutien d'un médecin.

    Jean-Philippe Rivière

    Sources :
    - "Mise en garde sur le détournement de l'usage d'Epitomax® à visée amaigrissante, en dehors des indications autorisées - Point d'information", Afssaps, 26 août 2011, accessible en ligne
    - "Mise en garde de l'Afssaps sur le détournement de l'usage de l'Épitomax® (Topiramate) en dehors des indications autorisées pour perdre du poids", Afssaps, 26 août 2011, accessible en ligne
    - "Epitomax : avis de la commission de la transparence, Haute Autorité de Santé, 16 juillet 2003, accessible en ligne


    <En discuter sur nos forums
    Forum Médicaments pour maigrir

    http://news.doctissimo.fr/l-epitomax-detourne-pour-maigrir-l-afssaps-lance-l-alerte_article8193.html

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  • Allergies croisées : des relations parfois surprenantes

    Yannick, allergique aux pollens de bouleau est devenu sensible aux amandes… Près d’un tiers des victimes d’allergies aux pollens connaissent les mêmes désagréments face à certains fruits. Allergique au latex, Stéphanie ne peut plus manger d’avocat… Les allergies croisées connaissent depuis plusieurs années une nette progression. Pour mieux cerner ces relations parfois surprenantes, Doctissimo fait le point.

    Lorsqu’une personne est réactive à un allergène (pollen, animaux, fruits, etc.), le contact avec un corps ressemblant à l’allergène va entraîner les mêmes conséquences. Ces manifestations allergiques sans qu’il y ait eu sensibilisation préalable sont appelées allergies croisées.

    Allergies croisées proches

    On comprendra aisément que plus les allergènes sont issus d’espèces végétales proches, plus les allergies croisées sont fréquentes.

    Pollens-pollens

    Ainsi les pollens de plusieurs graminées proches peuvent entraîner des réactions allergiques croisées :

    • Pollens de phéole, de dactyle et d’ivraie ;
    • Pollens de blé, seigle, brome.

    Aliments-aliments

    Les allergie croiséesDe la même manière en cas d’allergies alimentaires, plusieurs fruits et/ou légumes peuvent être au banc des accusés. Ainsi, les allergies à plusieurs oléagineux sont relativement fréquentes. Les allergies aux laits de vache, de chèvre, de jument ou d’ânesse sont souvent associées, ainsi la substitution du lait de vache à celui d’autres mammifères n’est généralement pas possible. Les allergies cumulées à plusieurs légumineuses sont assez rares. Enfin, les allergies croisées à plusieurs crustacés et mollusques ont pour origine la même protéine, la tropomyosine.

     

    Groupe oléagineux

    Amande, noisette, noix, noix du Brésil, noix de cajou, noix de pécan, pignon, pistache

    Ombellifères

    Aneth, carottes, céleri, fenouil, persil, graines de carvi, graines d’anis, coriandre

    Rosacées

    Abricots, cerises, fraises, framboises, noisettes, pêches, poires, pommes, prunes

    Légumineuses

    Arachide, soja, pois, haricots, lentilles, fèves

    Tableau des principaux aliments allergéniques par famille
    AFSSA - janvier 2002

    Les sujets allergiques aux pollens ont deux fois plus de risque d’être victimes d’allergies alimentaires. L’augmentation de ces phénomènes va de paire avec le boom des allergies alimentaires depuis une vingtaine d’années. Ainsi, alors que ces allergies croisées pollen-aliments végétaux étaient rares, elles sont devenues aujourd’hui relativement fréquentes.

    Les allergies croisées aux aliments et aux pollens

    Les associations peuvent apparaître plus surprenantes. Ainsi, plus de la moitié des victimes de rhino-conjonctivites face aux pollens de bouleau, de noisetier ou d’aulne sont sensibilisés à la pomme, la noisette et la pêche.

     



    Allergies croisées : des relations parfois surprenantes

     

    Généralement l’exposition au pneumoallergène (pollen) précède celle causée par l’ingestion de l’aliment. Elle se présente par des démangeaisons des lèvres et de la langue, un oedème labial et une sensation de picotement. Si l’ingestion se poursuit, des manifestations plus graves peuvent survenir : conjonctivite, rhinite, urticaire géant, oedème de Quincke, anaphylaxie...

    Découvrez les principales allergies croisées entre pollen et aliment :

    Pneumoallergènes

    Aliments

    Pollen de bouleau

    abricot, amande, brugnon, carotte, céleri, kiwi, pêche, noisette, noix, pomme, pomme de terre

    Pollen d’armoise

    Aneth, carotte, carvi, céleri, coriandre, fenouil, persil

    Pollen d’ambroise
    Banane, melon, pastèque
    Pollen de graminées
    Cacahuète, tomate
    Latex
    Abricot, avocat, banane, châtaignes, cerise, figue, fruit de la passion, kiwi, papaye, sarrasin
    Acariens
    Escargots
    Plumes d’oiseau
    Œufs
    Cheval
    Viande de cheval

    Chat

    Viande de porc

    Comment déterminer l’ensemble de ces allergies croisées ? Des tests peuvent être pratiqués chez l’allergologue mais le traitement visera toujours l’allergène initial.

    Les tests de sensibilisation

    Après l’enquête clinique, le praticien peut recourir à des tests de sensibilisation. Grâce à des patchs ou des petites inoculations, ils permettent de visualiser au niveau de la peau la réaction allergique. De plus en plus souvent, les médecins se trouvent devant différentes réactions allergiques et doivent affiner leur diagnostic.

    Attention, cependant, une réaction positive aux tests n’implique pas forcément une allergie, c’est-à-dire une manifestation clinique. Les cas de sensibilité croisée sont ainsi beaucoup plus fréquents que ceux d’allergies croisées.

    Le traitement visera toujours l'allergène initial : dans un certain nombre de cas, une désensibilisation aux pollens améliore la situation dans son ensemble.

    David Bême

     Les traitements de l'allergie

    Forum Rhinite allergique
    Forum Allergie et eczéma
    Forum Allergies alimentaires

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/allergies/sa_5357_allergies_croisees.htm

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  • Quelle contraception après un accouchement ?

    Vous venez à peine de rentrer à la maison avec votre enfant, heureuse mais fatiguée… et vous n'avez peut-être pas envie de vivre une nouvelle grossesse tout de suite ! Alors n'oubliez pas la contraception…

    Certaines croyances ont la vie dure… Mais en matière de contraception, il vaut mieux éviter l'approximation.

    Quelques idées fausses à bannir

    "Il ne faut pas reprendre une activité sexuelle sitôt après l'accouchement..."

    Si, pourquoi ? Si vous en avez envie, ne vous en privez pas. Il n'y a aucune restriction d'ordre médical à la reprise de l'activité sexuelle. Il vaut mieux attendre quelques jours que les pertes soient terminées, donc que le col de l'utérus soit bien refermé, pour éviter tout risque d'infection. Et si vous avez eu une épisiotomie, attendez qu'elle soit bien cicatrisée, sinon… aïe ! D'ailleurs dans la plupart des cas, c'est plutôt l'envie qui manque. C'est normal, vous êtes très fatiguée, et vous avez d'autres choses en tête. Ne vous inquiétez pas, ça reviendra.

    Quelle contraception après un accouchement ?"Inutile de penser à la contraception avant le retour de couches"

    C'est faux... Le retour de couches, c'est la réapparition des règles à la fin d'un cycle, donc il y a déjà eu une ovulation. Il est possible d'ovuler 2 semaines après un accouchement, même si dans la plupart des cas l'ovulation est plus tardive (en moyenne 45 jours après). Donc il peut arriver qu'une femme soit à nouveau enceinte aussitôt après avoir accouché.

    "L'allaitement est un moyen de contraception"

    C'est faux ! Bien sûr, le fait d'allaiter retarde la date de la première ovulation, mais il est impossible de prédire cette date à coup sûr. Il est donc dangereux de se fier à cela. En revanche, il faut prendre en compte l'allaitement pour choisir la bonne méthode contraceptive.

    Quelle méthode utiliser ?

    Dans quelques semaines, vous reviendrez sans doute à votre méthode habituelle. Mais pour l'instant, il faut prendre quelques précautions, surtout si vous allaitez.

    Les méthodes locales

    Le préservatif peut être utilisé sans problème après un accouchement, de même que les spermicides (gels et éponges qui sont à renouveler à chaque rapport, ovules qui sont efficaces 24 heures).

    Le diaphragme n'est plus guère utilisé de nos jours, il est de toute façon à éviter en suite de couches car il risque de bloquer l'écoulement des sécrétions et de favoriser une infection.

    Le stérilet

    Il n'est pas recommandé de l'utiliser tout de suite. Il faut en effet attendre que l'utérus ait bien repris sa taille normale, sinon si le col est encore dilaté et le stérilet risque d'être expulsé. Il faut donc compter 4 à 6 semaines après un accouchement, plus en cas d'allaitement, et 6 mois après une césarienne.

    Les contraceptifs hormonaux

    Vous pourrez reprendre votre contraception hormonale habituelle (pilule, anneau, implant) si vous n'allaitez pas, et si vous ne présentez pas de contre indication. Cependant il vaut mieux l'éviter dans les suites immédiates de l'accouchement, car la coagulation du sang est plus facile et le risque de phlébite est important. Le mieux est d'utiliser une autre méthode jusqu'au retour de couches.

    Si vous allaitez en revanche, tout ce que vous consommez peut passer dans le lait… Aussi, le recours à d'autres modes de contraception devra être envisagé. Demandez conseil à votre médecin.

    Dr Marine Olivier - Mis à jour le 23 février 2011

     Les anneaux contraceptifs
    Les contraceptifs oraux (pilules)
    Les contraceptifs d'urgence
    Les implants contraceptifs

    Les patchs contraceptifs
    Les stérilets
    Les spermicides

     Forum Contraception
     Forum Accouchement
     Forum Baby blues

    http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/mag_2002/0419/gr_5406_contraception_accouchement.htm

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  • La réanimation, avec ou sans bouche-à-bouche ?

    bouche
    « Pour réanimer une personne qui vient de faire un arrêt cardiaque, on m’a toujours dit d’alterner massage cardiaque et bouche-à-bouche. Or, récemment, j’ai entendu dire que le massage cardiaque suffirait. Est-ce exact ? »

    Absolument pas, affirme Didier Corbisier, responsable des projets formation auprès de la Croix Rouge de Belgique. Associer un massage cardiaque efficace (30 pressions sur le tiers inférieur de la cage thoracique) avec le bouche-à-bouche (2 apports d’air) reste encore et toujours la technique offrant le plus de chances de survie après un arrêt cardiaque. Il est vrai qu’un massage seul vaut mieux que rien du tout. Plus on simplifie la procédure, plus elle pourra être pratiquée par des personnes non entraînées. Dans tous les cas, la première chose à faire est d’appeler le n° d’urgence 112. Le préposé enverra immédiatement des secours et pourra donner des instructions afin que la réanimation soit menée au mieux.

    Nous sommes nombreux à craindre de pratiquer le bouche-à-bouche en raison d’une éventuelle contamination. Aucune étude ne vient étayer ce fait et rien n’indique qu’une infection puisse se transmettre par le bouche-àbouche pratiqué sans protection, même si la victime saigne par la bouche ou a vomi. Si on veut sauver une vie, on peut donc pratiquer sans crainte le bouche-à-bouche sans masque protecteur.

    Idéalement, la réanimation doit comprendre trois étapes : le massage cardiaque, le bouche-à-bouche et l’usage d’un défibrillateur externe automatique. C’est leur synergie qui offre les meilleures chances de survie. »


    Auteur: Leen Baekelandt | Mise en ligne: 24-08-2011 | Mise à jour: 24-08-2011

    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/dossier_coeur/artikel/1430/la-reanimation-avec-ou-sans-bouche-a-bouche-
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  • 12 gestes pour ne plus gaspiller la nourriture

    Marre de jeter à la poubelle un pot de crème fraîche à peine entamé ou 500 g de pommes de terre toutes bourgeonnées ? Voici quelques pistes pour consommer juste, malin et économique et écologique !

    Vous aussi êtes excédés de devoir jeter tant de denrées alimentaires ? Quand on sait que le gaspillage alimentaire représente 20 kg par personne et par an, avec des conséquences tant environnementales, que sociales ou économiques, il devient nécessaire d’y remédier ! Et avec un peu de bon sens et de bons réflexes, acheter utile et en bonne quantité devient un jeu d’enfant.


    AVANT LES COURSES
    - Faites l’inventaire de ce qu’il vous manque au frais ou dans les placards. Une ardoise ou un bloc-notes placés stratégiquement dans la cuisine peuvent vous y aider.

    - Faites à l’avance les menus pour la semaine à venir, pour n’acheter que ce dont vous avez besoin et que vous allez utiliser !

    - Ainsi, vous pourrez faire une liste de courses adaptée à vos besoins, sans oublier que vous n’aurez pas à passer chaque jour au supermarché parce qu’il manque de la crème fraîche ou de la farine !

    PENDANT LES COURSES
    - Vérifiez la date limite de consommation : inutile d’acheter un pack de 8 yaourts s’ils périment dans 2 jours…

    - En parlant de pack de 8, est-ce bien nécessaire d’en acheter autant si vous n’êtes que deux? Assurez-vous donc d’adapter les quantités à la taille de votre ménage. D’autant que de plus en plus de produits proposent différents formats, de la portion individuelle au pack famille.

    - Respectez la chaine du froid en finissant vos emplettes par les produits frais et en dernier lieu, le surgelé. Mieux, si vous y pensez, le sac isotherme !

    - Enfin, ne cédez pas aux sirènes de la consommation et essayez de vous limiter au nécessaire. Bien sûr, une petite tablette de chocolat en plus ne peut pas faire de mal... Dans le même ordre d’idée, évitez les opérations du style "deux achetés, un offert", non seulement vous n’y gagnez rien (pire, vous dépensez plus), mais surtout, le produit "offert" a de fortes chances de terminer à la poubelle !

    APRES LES COURSES
    Pour éviter le gaspillage, une bonne conservation des aliments est primordiale.
    - Dans la mesure du possible, rangez les aliments en fonction de leur date de péremption.

    - Inutile de faire cuire 500 g de pâtes si vous n’êtes que deux. Vous l’aurez compris, il s’agit de cuisiner malin et d’adapter les doses au nombre de bouches à nourrir. Et si vous recevez des amis et préférez en faire plus que pas assez, n’hésite pas à leur proposer un petit doggy bag de votre succulent couscous, car ça serait dommage que personne ne le mange.

    - Quant aux aliments cuisinés, ils doivent être consommés, réfrigérés ou congelés dans les deux heures, sous peine de les rendre impropres à la consommation. Par contre, évitez de mettre directement au frigo le gratin tout chaud sortant à peine du four. Attendez qu’il ait refroidi...

    - Les restes sont à ranger dans un boite hermétique fermée, type TupperWare®. Ce type de conservation vaut mieux que de mettre le gratin au frais recouvert de papier aluminium.

    - Et bien sûr, accommodez les restes : le vert du poireau ou des légumes qui ne sont plus de toute fraîcheur pour une soupe, du pain sec pour faire un délicieux pain perdu… De l’art d’accommoder les restes sont nées de délicieuses recettes, comme la paëlla pour ne citer qu’elle.

    Cette liste de conseil n’est pas exhaustive bien évidemment. Si vous aussi avez des astuces à partager pour éviter de gaspiller la nourriture, faites-en profiter la communauté des Doctinautes !

    Yamina Saïdj, le 18 novembre 2010

    Source : Le gaspillage alimentaire – Copidec

    Des sites pour aller plus loin
    Semaine Européenne de réduction des déchets
    Fédération Française des banques alimentaires

    Nos dossiers pour en savoir plus
    Prévenir les risques alimentaires
    Fini les déchets

    En discuter sur nos forums
    Les gestes pour la planète
    Recyclage et tri des déchets

    http://environnement.doctissimo.fr/dechets/tri-et-recyclage/Gestes-contre-gaspillage-alimentaire-.html

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  • Quelles vitamines à quel âge ?

    vitaminen 

    On trouve des complexes de vitamines et de minéraux partout, en pharmacie comme en grandes surfaces. Mais sont-ils vraiment efficaces ? Sont-ils inoffensifs pour notre santé ? Certains compléments sont-ils réellement indispensables à partir d'un certain âge ? Réponses.

    Table des matières:

    Eau enrichie en calcium, jus de fruit enrichi en vitamines, tubes de multivitamines et toutes les combinaisons possibles de minéraux. Difficile de choisir le complément alimentaire qui donnera un coup de pouce à notre santé dans cette pléthore de préparations. En outre, comment savoir si ces produits sont aussi efficaces et inoffensifs qu'ils le paraissent.

    Geert Vergote, docteur en pharmacie, donne des cours de recyclage sur les minéraux et les vitamines aux pharmaciens. Il suit dès lors de très près toutes les études menées en ce domaine. Et la véritable avalanche de suppléments alimentaires qui déferle sur les rayonnages des officines l'inquiète.

    «Beaucoup de gens consomment des comprimés de vitamines et la publicité qui les accompagne, explique-t-il. Le problème, c'est que combiner un comprimé multivitaminé du Aldi avec une tablette énergétique du Delhaize et quelques autres compléments alimentaires n'est pas anodin. A fortiori si ce cocktail s'accompagne de médicaments prescrits par un médecin. »

    Attention à l'effet inverse

    Selon certaines études américaines et canadiennes, la majorité des compléments alimentaires sont absorbés sans avis médical, sur recommandation de parents et d'amis ou sur la base d'informations - commerciales ou non - glanées sur internet. Et de nombreux consommateurs de compléments alimentaires n'informent même pas leur médecin qu'ils prennent des compléments vitaminés et minéraux. Un constat préoccupant...

    « Le calcium, par exemple, est un complément alimentaire très prisé par ceux qui souffrent de décalcification osseuse, précise Geert Vergote. Ils sont convaincus qu'une consommation importante de calcium leur fera du bien. Or, la dose journalière de calcium (alimentation et complémentation) ne peut jamais excéder 2,5 grammes. En outre, on ne peut jamais prendre de compléments de calcium en même temps que des biphosphonates, une classe de médicaments utilisée pour lutter contre l'ostéoporose. En combinant calcium et biphosphonate, l'action du médicament sera réduite, voire inversée. Il est donc très important de demander l'avis d'un médecin ou d'un pharmacien en matière de complémentation en calcium.

    Il n'y a pas de règles générales en la matière. Nous sommes tous différents et nous nous alimentons tous différemment. Les gros consommateurs de fromage et de lait n'auront jamais une overdose de calcium du fait de leur seule alimentation. Le risque est par contre bien réel s'ils y ajoutent de leur propre initiative des compléments de calcium. Et l'excès nuit en tout : une consommation de calcium trop importante aggrave le risque de souffrir de calculs rénaux, de nausées et de constipation. »

    Les compléments de calcium ne sont pas les seuls à faire plus de tort que de bien dans certaines circonstances. « Le betacarotène est un élément constitutif de la vitamine A et donc utile à ce titre, poursuit Geert Vergote. Des études montrent cependant que cette substance augmente le risque de cancer du poumon chez les fumeurs. Bien entendu, cela ne signifie pas que les fumeurs ne peuvent plus manger de carottes. Ils seraient par contre bien inspirés d'éviter les compléments alimentaires contenant du bétacarotène. »

    Combiner différents compléments alimentaires et vitamines sans avis médical n'est pas sans risque. « Les surdoses en certains minéraux et vitamines liposolubles peuvent entraîner de graves problèmes. Ces substances sont stockées dans l'organisme et s'éliminent plus difficilement que les vitamines hydrosolubles. Mais les surdoses en vitamines hydrosolubles peuvent également s'accompagner d'effets secondaires indésirables. Une consommation excessive de vitamine C, par exemple, peut donner la diarrhée, ce qui n'est pas bien grave. En revanche, certaines personnes, hypersensibles à la vitamine B6, peuvent ressentir des fourmillements dans les mains et les pieds dès qu'elles en absorbent une faible dose. Si elles n'arrêtent pas de se supplémenter lors de l'apparition de ces symptômes, elles peuvent subir des dommages nerveux irréversibles. »

    Nécessaires ou superflus ?

    Avons-nous vraiment besoin de ces compléments alimentaires pour rester en bonne santé ? Difficile de trancher. Les adeptes des compléments alimentaires ne sont évidemment pas d'accord avec ceux qui estiment qu'une alimentation saine et équilibrée suffit à fournir à l'organisme tout ce dont il a besoin. « En principe, nous trouvons tout ce dont nous avons besoin dans l'alimentation, explique Geert Vergote. Mais qui mange vraiment sainement ? Qui consomme les 5 portions de fruits et de légumes par jour recommandées par les scientifiques du Fonds mondial de recherche contre le cancer ? On conseille aussi de consommer du poisson gras 3 fois par semaine pour faire le plein d'oméga-3 et d'antioxydants... Cependant, certains scientifiques déconseillent la consommation de poisson gras parce qu'ils contient trop de substances nocives comme les métaux lourds ou les dioxines... »

    Mais faut-il encore se soucier de la pyramide alimentaire dès lors que quelques comprimés pallieraient toute carence éventuelle ?

    « Oui, tout à fait, répond Geert Vergote. Les vitamines et minéraux contenus dans les aliments sont assortis de substances qui renforcent leur action et facilitent leur assimilation. Ce n'est pas le cas des compléments alimentaires, qui ne remplaceront jamais les substances que nous absorbons par le biais de l'alimentation. Pour vivre longtemps et en bonne santé, rien ne vaut une alimentation saine assortie d'un mode de vie sain. On peut également faire régulièrement une prise de sang, afin de contrôler son taux de vitamines et de pouvoir combler les carences éventuelles par une cure temporaire de vitamines ou de minéraux, prescrite par un médecin. Il peut, par exemple, préconiser un complément de vitamines D ou de sélénium pendant l'hiver. Une complémentation en prébiotiques et en probiotiques peut également s'avérer utile, mais sous une forme appropriée. Sans coating (film enrobant), certaines souches ne parviennent même pas dans les intestins ! »

    Des vitamines pour les plus de 50 ans ?

    Certaines minéraux ou vitamines sont-ils bénéfiques pour les 50 + ?

    « Oui, affirme Geert Vergote. Le calcium, la vitamine B12, la vitamine D et l'iode, par exemple. Une carence en ces nutriments peut avoir des conséquences gênantes. Il est donc important de vérifier de temps en temps si on en absorbe suffisamment. Rares sont ceux qui consomment suffisamment d'iode par le biais de l'alimentation. On en trouve notamment dans les algues mais, au contraire des Japonais, les Occidentaux n'en consomment que rarement.

    En outre, les besoins en compléments vitaminés et minéraux sont très individuels. Les 50 + ont tous un mode de vie et d'alimentation différent. Pour savoir si on consomme suffisamment de vitamines et minéraux mieux vaut donc se référer aux recommandations du Conseil supérieur de la santé et demander à son médecin quels suppléments prendre.

    Les rayons de certaines grandes surfaces croulent littéralement sous les compléments alimentaires. En tant que consommateur, comment pouvonsnous juger de leur qualité ?

    « C'est impossible, affirme Geert Vergote. Les critères auxquels doivent répondre les compléments alimentaires sont moins élevés que ceux imposés aux médicaments. La législation se borne à définir un plafond qui exclut les risques de surdose dans des conditions d'emploi normales. Les producteurs peuvent donc déterminer eux-mêmes la quantité minimale de substance active utilisée ainsi que la forme d'administration.

    Contrairement au secteur des médicaments, aucune instance de contrôle ne vérifie la composition des compléments alimentaires, ni si ils contiennent suffisamment de substances actives. »

    N'espérez pas de miracle

    « N'attendez pas de miracle des vitamines et des minéraux, souligne Geert Vergote. Ces compléments peuvent donner un coup de pouce à votre santé ou renforcer l'action d'un traitement médical, mais c'est la dose contenue dans la préparation qui détermine l'éventualité d'un véritable effet thérapeutique. »

    Cependant, on en sait tous les jours un peu plus sur les effets bénéfiques de tel ou tel principe actif. « Les experts sont très divisés sur les effets des compléments alimentaires. C'est logique, car les recherches sont très difficiles à mener puisque, dans la vie réelle, on n'est jamais dans une situation de laboratoire. Les sujets d'expérience continuent à s'alimenter et il y a toujours une interaction entre les aliments et les compléments alimentaires.

    Sans parler de l'influence du mode de préparation des aliments. Il est donc impossible de chiffrer avec précision les nutriments consommés par un individu ou d'établir leur action exacte dans l'organisme. Nous tirons généralement nos connaissances en matière de nutrition de l'étude et de la comparaison des modes alimentaires de certains groupes de sujets et de statistiques. Il en ressort que le régime méditerranéen est sain.

    Mais la santé ne peut pas simplement se résumer à une alimentation saine. Elle dépend aussi, par exemple, de la façon dont nous gérons le stress. C'est aussi important qu'une bonne alimentation si l'on veut vivre longtemps et en bonne santé. »

     

    Quelles vitamines à quel âge ?

     

    La semaine de la soupe

    La soupe assure une part de nos besoins quotidiens en eau et permet de faire manger des légumes à ceux qui n'en raffolent pas. Voici un classement des différentes soupes en fonction de leur valeur nutritive :

    1- Soupe fraîche (légumes très frais, préparée immédiatement, conservée au frigo et pas réchauffée plusieurs fois) 
    2- Soupe industrielle surgelée (qui présente l'avantage d'avoir un processus de congélation très court n'altérant pas les cellules des légumes, contrairement à ce qui se passe quand vous congelez vous-même) 
    3- Soupe UHT en briques (stérilisée à haute température si rapidement que sa composition nutritionnelle reste intacte) 
    4- Soupe en boîte ou en sachet.

    Toutes les infos sur la Semaine de la soupe : www.semainedelasoupe.be ou tél. : 078 15 22 07

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    Les pistes explorées par les scientifiques

    La nutrition en est encore à ses balbutiements et comme la recherche en conditions de laboratoire est pratiquement impossible à mener, elle repose essentiellement sur l'étude comparative de groupes de gens ayant des habitudes alimentaires différentes. Comme il arrive que d'autres facteurs influencent les résultats, il n'est pas rare que les premières conclusions soient contredites, ce qui crée souvent la confusion.

    • Les avis des scientifiques divergent du tout au tout au sujet des vitamines susceptibles d'exercer une incidence positive sur les maladies cardiovasculaires. Certaines études montrent qu'une carence en vitamines C accroît le risque, d'autres qu'une supplémentation en vitamine E le réduit. D'autres études encore indiquent que, sous forme de complément, la vitamine C et la vitamine E n'ont aucun effet.
    • Les acides gras oméga-3 et oméga-6 se parent de vertus magiques. Leurs propriétés et le rapport dans lequel nous devrions les consommer passionnent des milliers de chercheurs à travers le monde.

    En l'état actuel des connaissances, il semblerait que les compléments en oméga ne soient pas inoffensifs. Les grandes quantités de vitamines liposolubles présentes dans l'huile de foie de morue, par exemple, peuvent provoquer une surdose.

    Les compléments en oméga-3 seraient également déconseillés à ceux qui portent un stimulateur cardiaque. La prudence est également de mise quand on combine des anticoagulants avec une forte dose d'acides gras oméga-3.

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    Les apports journaliers recommandés


    Auteur: Ariane De Borger | Mise en ligne: 11-08-2011 | Mise à jour: 29-07-2011

    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/traitements/artikel/236/quelles-vitamines-a-quel-age


     

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