• Les pains du monde

    Le pain est la base même de notre alimentation pour accompagner tous les plats du quotidien ou pour réaliser des sandwichs. Il en existe de nombreuses sortes, de la simple baguette au pain enrichi en vitamine C avec de l'acérola, en passant par les pains multi céréales ou aux olives. Certains ont même passé la frontière, comme le pain Pita, le pain nordique ou le naan… À découvrir pour ravir nos papilles ! 

     

    À base de farine de blé ou de maïs, d'eau et de sel, le pain est un aliment  simple sain et bon marché. En fonction de son pays d'origine, on ajoute de la levure, de l'huile d'olive ou du lait. Chaque pain possède sa propre recette, sa saveur ce qui en fait un aliment différent, mais il est toujours intéressant nutritionnellement. Ensuite, tout est question de garniture ou d'accompagnement pour s'adapter à toutes les circonstances !

    Le pain, c'est…  

    Pains du mondeEn France, il est fait de farine, blé, eau, levure et de sel. Une baguette comptabilise en moyenne 225 Kcal pour 100 g. Avec 20 % de glucides complexes, 8 % de protéines et seulement 1 % de matières grasses, c'est un féculent qui entre dans les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS), à savoir d'augmenter sa consommation en glucides complexes. Il contient également des fibres, des vitamines du groupe B et des minéraux. On peut consommer du pain à chaque repas, petit-déjeuner  et goûter inclus.

    Les pains du monde reposent sur le même principe, avec quelques variantes. On les trouve en grande et moyenne surface (La boulangère…) chez les traiteurs (grecs, libanais…). Ils contiennent parfois des additifs pour une meilleure conservation. Vous pouvez également tenter de les faire vous-même.

    La Tortilla 

    D'origine mexicaine, elle est réalisée avec de farine de maïs ou de blé, de l'eau, du sel de l'huile d'olive. Cuite sur une plaque de métal appelée comal, elle se plie une fois cuite pour réaliser des fajitas de boeuf ou de poulet et des quesadillas.

    Le bon accord : Avec du poulet mariné, des poivrons, de l'ail de l'oignon du citron vert, voire du guacamole. Elle se sert en plat principal accompagné d'une salade verte.

    Ses bienfaits : La farine de maïs est très riche en glucides et apporte du  fer. De par sa garniture, et l'huile d'olive, elle devient un plat énergétique.

    Le Pain pita 

    Pains pitaRépandu en Moyen-Orient et en Grèce, c'est un petit pain rond réalisé avec une farine de blé. La pâte est non levée et cuite au four.

    Le bon accord : Comme un petit sandwich, il se garnit de salade, de tomates, de féta, d'olives ou de ou tzatziki.

    Ses bienfaits : Il n'apporte quasiment aucune graisse mais une belle teneur en glucides complexes. Avec ses 252 kcal pour 100 g, il permet de réaliser des sandwichs minceur.

    Le Naan 

    En provenance d'Inde, c'est un pain à pâte levée à base de farine de blé. La pâte étirée en forme de galette ovale et badigeonnée d'huile est cuite sur une plaque dans un four tandoor. Il peut aussi être fait avec du yaourt ou fromage.

    -Le bon accord : Un curry de légumes, une viande épicée ou en entrée avec une salade de roquette.

    -Ses bienfaits : Des glucides complexes, et du calcium lorsqu'il est fourré au fromage. Attention, il est un peu plus gras que la moyenne. À manger avec parcimonie.

    Le Pain suédois ou polaire 

    Originaire de Laponie, sa texture est moelleuse. Il est réalisé avec de la farine de blé et de seigle. Il est cuit dans un four à pain traditionnel.

    Le bon accord : pour réaliser des sandwichs à base de poisson : thon, saumon, surimi, crevettes. On ajoute du concombre, des radis, de la salade iceberg, et une sauce au yaourt à l'aneth ou au citron.

    Ses bienfaits : Avec une valeur énergétique moyenne de 270 kcal pour 100g, et 3,5g de lipides, il est très raisonnable. La farine de seigle apporte des fibres et  de la vitamine B9 utile pour les futures mamans et la constitution des globules rouges. Il est l'allié des sandwichs équilibrés.

    Le pain lavashou ou wraps 

    Pains pitaD'origine arménienne, le lavashou n'est autre qu'une tortilla de blé. Elle se décline en version mexicaine avec de la farine de maïs et de l'huile. En fait il existe de nombreuses recettes de "wraps" qui signifie "à rouler". Le wrap devient répandu en restauration rapide. Il se consomme coupé en rondelles et en mini-sandwichs.

    Le bon accord : de la salade, du fromage frais, du poulet au curry ou aux oignons. Parfois coupé en petit maki avec du poisson fumé et du concombre

    Ses bienfaits : Tout dépend de sa recette, mais il est généralement un peu plus gras que la moyenne des pains et donc plus énergétique (environ 300 kcal aux 100g). Il a le mérite d'avoir une teneur élevée en protéines (10g pour 100g) et complète ainsi une garniture parfois un peu légère en poulet.

    Le pain libanais ou galette

    Comme son nom l'indique, il provient du Liban. Il est vendu par 10 en sac plastique, pour garder son moelleux. Réaliser avec de la farine de blé, de la levure du sel et de l'huile d'olive, il se présente comme une grande galette. En restauration rapide, il s'appelle galette, et l'huile d'olive est remplacée par de l'huile végétale. Des graines sont parfois ajoutées. 

    Le bon accord : Avec des mezze (entrées libanaises) comme l'houmous, ou les salades de lentilles…  En sandwich avec des falafel (réalisé avec de la farine de pois chiches), de la salade, des oignons, des tomates des oignons ou du kebab (brochettes d'agneau).

    Ses bienfaits : l'huile d'olive le rend moins léger qu'un pain occidental, mais l'acide oléique est intéressant pour les artères. Sa finesse de texture permet de réaliser des sandwichs finalement assez léger légers si on évite l'agneau.

    À faire soi-même 

    Avec une machine à pain, il est facile de faire son pain soi-même.

    Le Naan du Pendjab

    Pour 6 personnes.
    Préparation : 30 mn
    225g de Mon fournil Pain blanc
    60 ml de lait tiède
    15 ml d'huile
    30 ml de yaourt
    1 oeuf
    35g de beurre fondu

    Mélanger tous les ingrédients pour une pâte tendre.

    Pétrir la pâte 10 mn. La placer dans un récipient et la couvrir d'un film. Laisser reposer 45 mn jusqu'à doublement du volume.

    Préchauffer le four à 230°C. Faire chauffer 3 plaques à pâtisserie. Déposer la pâte sur un plan fariné et tasser  avec le poing.

    La diviser en 3 parts. Les couvrir de film légèrement huilé. Les faire cuire 3-4 minutes jusqu'à gonflement. Retirer du four et passer quelques secondes chaque nan sous le grill pour le faire blondir. Badigeonner de beurre fondu. Servir chaud.

    Recette réalisée avec la farine "Mon fournil" pour l'ouvrage "Tous les pains du monde" paru chez Flammarion (épuisé).

    Nadine Ker Armel, le 08 septembre 2010

    Source : L'observatoire du pain

    Idées de recettes sur le site Mon fournil

    Le pain, ça se mange sans fin !

     Forum recettes du monde
     Forum Alimentation et santé

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/articles/14687-pains-monde.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Zoom sur un incroyable réseau

    Veines profondes, veines superficielles, artères, retour veineux… Parfois, ce qui vous paraissait clair devient assez compliqué… Doctissimo remet tout à plat et vous révèle en termes simples tous les secrets de la circulation sanguine, indispensable moteur de la vie.

     

    L'appareil circulatoire s'appuie sur un véritable réseau aussi étendu que précis. Sous l'impulsion du coeur, chef d'orchestre vital, les artères et les veines assurent le transport du sang indispensable à tout notre organisme.

    Veines et artères, chacun sa mission !

    Le coeur doit maintenir un débit sanguin continu au sein de l'appareil circulatoire. Ce dernier doit assurer à tous les tissus de l'organisme un apport continu d'oxygène et de nutriments, mais également se charger de l'élimination du dioxyde de carbone et de tous les déchets. Ce système est composé de veines et d'artères, chacune remplissant des rôles différents :

    • Les artères apportent le sang riche en oxygène et en nutriments à l'ensemble des tissus de notre organisme ;
    • Les veines doivent rapporter le sang appauvri en oxygène vers le coeur puis les poumons. Des poumons, il repasse dans le coeur qui le propulse de nouveau via les artères à tout l'organisme.


     

    Le calibre des veines est plus important que les artères, mais les veines sont moins "musclées" que leurs homologues qui doivent supporter la pression sanguine lors de la contraction du coeur.

    Un tuyau vivant en trois couches

    En charge du retour du sang dépourvu d'oxygène, les veines se composent de trois enveloppes ou tuniques. De l'extérieur vers l'intérieur (en contact avec le sang), on distingue :

    • L'adventice ou tunique externe : Plus mince dans les veines que dans les artères, l'enveloppe externe est appelée adventice ou externa. Ce tissu conjonctif fibreux et élastique, relativement lâche, est parcouru de vaisseaux sanguins, qui nourrissent les parois. Cette enveloppe contient également des fibres du système nerveux autonome en charge de la vasoconstriction et la vasodilatation ;
    • Le media : Plus mince dans les veines que dans les artères, la tunique moyenne, ou media, est composée de fibres élastiques et de fibres musculaires. C'est cette couche musculaire qui donne au vaisseau sa souplesse et sa contractilité, indispensables pour la régulation de la pression et du débit sanguin ;
    • L'intima : La tunique interne, ou intima, est formée d'une seule couche de cellules endothéliales minces et aplaties. Cette couche est couverte de valvules, clapets anti-reflux indispensables au retour-veineux.

    On distingue les veines profondes qui jouxtent les artères et assurent l'essentiel du retour veineux (85 à 90 %) et les veines superficielles. Des veines perforantes constituent des passerelles entre profondes et superficielles. L'insuffisance veineuse (ou un mauvais retour veineux) ne touche heureusement que les veines superficielles, dans la très grande majorité des cas.

    Le retour veineux : comment ça marche ?

    Les veines profondes et superficielles sont équipées de valvules. Ces "clapets anti-reflux" disposés tous les quatre à cinq centimètres empêchent le retour veineux.

    Valvules

    L'aspiration du sang des pieds vers le coeur est le résultat de plusieurs mécanismes. Ainsi, la compression de la voûte plantaire, la contraction des muscles des mollets et des cuisses chassent le sang vers le haut. Les mouvements respiratoires facilitent également le travail en diminuant la pression au sein du thorax lors de chaque inspiration. C'est pourquoi la marche et l'exercice physique permettent de limiter les risques d'insuffisance veineuse.

    David Bême

    Forum Jambes lourdes

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/jambes_lourdes/sa_6916_systeme_veineux.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  

    FOOD TODAY 02/2011

    Légumes : frais, surgelés ou en conserve ?

    Nos légumes frais préférés ne sont pas disponibles toute l’année. Faut-il s’en passer ou opter pour des légumes surgelés et en conserve ?

    Pour bien des consommateurs, l’idéal est de pouvoir manger des légumes frais du jardin et il est vrai que pour certaines denrées alimentaires, la fraîcheur est de première importance. Toutefois, les légumes commencent à perdre de leurs nutriments immédiatement après leur récolte. C’est notamment le cas des petits pois qui peuvent perdre la moitié de leur teneur en vitamine C en l’espace d’un ou deux jours, même avant la cuisson1. Maximiser le bénéfice nutritionnel des légumes ne s’obtient donc qu’au prix d’une véritable course contre la montre.

    Les légumes sont commercialisés sous trois grandes formes : frais, surgelés ou en conserve. Contrairement à la croyance populaire, chaque forme possède ses avantages malgré l’idée largement répandue que les légumes frais soient toujours meilleurs1,2. Les recommandations nutritionnelles préconisent souvent trois portions de légumes par jour. Cet article fait le point sur les moyens d’y parvenir.

    Frais
    Les légumes frais ajoutent goût, texture, couleur et variété aux repas. Mais pour un bénéfice nutritionnel maximal, ils doivent être…frais ! Le délai entre la récolte et l’assiette est souvent d’une importance vitale. Dans la mesure où de nombreux détaillants centralisent la distribution de leurs produits, il n’est pas rare que les légumes soient récoltés longtemps avant qu’ils ne fassent leur apparition sur les rayons des supermarchés. Si l’on ajoute à cela leur temps de séjour dans le réfrigérateur ou dans le cellier, force est de constater qu’un effet négatif sur leur contenu nutritionnel est inévitable. Les pertes peuvent être minimisées en conservant les légumes frais (cultivés localement ou de saison) au réfrigérateur et en les cuisinant le plus rapidement possible.

    Transformés
    Les légumes frais sont surgelés ou mis en conserve pour des raisons pratiques et de sécurité, mais aussi pour pouvoir les acheminer toujours plus loin sur le marché. Si la transformation des légumes n’est pas toujours conforme aux attentes des consommateurs en matière de goût et de texture, leur valeur nutritionnelle n’en reste pas moins intacte. En témoignent les résultats d'une étude prospective menée auprès d'une cohorte de plus de 20 000 Néerlandais de sexe masculin et féminin suivis pendant dix ans, qui ont montré que plus les apports en légumes étaient élevés, plus le risque de maladies cardiovasculaires diminuait, que les légumes soient crus ou transformés (transformés c’est à dire les légumes cuisinés à la maison, y compris les légumes en conserve et surgelés ainsi que la sauce tomate)3.

    Surgelés
    Les légumes surgelés sont surgelés frais, habituellement quelques heures à peine après leur récolte, ce qui permet de préserver toutes les vertus de leur fraîcheur. Mais comme ils sont blanchis avant d’être surgelés, leur teneur en vitamines hydrosolubles moins stables, telles que les vitamines B1 et C, ainsi qu’en antioxydants s’en trouve réduite1. D’autres nutriments se conservent toutefois mieux, comme les vitamines liposolubles A et E, dont la disponibilité est accrue après la transformation. Les légumes surgelés se conservent plus longtemps que les légumes frais et peuvent être consommés à tout moment de l’année, quelle que soit la saison.

    En conserve
    Les légumes en boîte sont ceux qui ont la plus longue durée de conservation et peuvent être consommés sans danger un an, voire plus longtemps, après leur mise en conserve. Ils sont généralement blanchis car cela fait partie du processus de conservation et comme ils sont également soumis à un traitement thermique, ils se comparent étroitement aux légumes cuits. Des processus de conservation sans traitement thermique ont été développés ces dernières années pour préserver leur texture et leur teneur en nutriments dans toute la mesure du possible4.

    Même si, comparé à la congélation, le processus de mise en conserve se solde initialement par la perte d’un plus grand nombre de nutriments, les pertes pendant l’entreposage sont moins importantes que pour les légumes frais et surgelés1. Le lycopène, un antioxydant présent dans les tomates, a notamment retenu l’attention lorsque ses taux se sont révélés supérieurs dans les tomates en conserve que dans les tomates fraîches. Cela peut être dû au fait que la disponibilité du lycopène augmente lors le processus de conservation et confirme par ailleurs sa stabilité. Les minéraux et les fibres restent également stables lors du processus de transformation, si bien que la teneur de ces nutriments est comparable dans les légumes frais, surgelés ou en conserve. L’une des préoccupations liées exclusivement aux légumes en conserve tient davantage à ce que l’on y ajoute lors du processus de transformation. L’ajout de sel sous la forme de saumure fait partie du processus de conservation, ce qui augmente inévitablement la teneur en sodium. Les fabricants recherchent les moyens de réduire la teneur en sel des produits en conserve.

    Tous égaux
    La contribution et l’importance des légumes dans les apports en vitamines, minéraux et fibres sont indiscutables et leurs bienfaits nutritionnels devraient inciter la plupart d’entre nous à en manger plus1. Les légumes sont surgelés et mis en conserve pour répondre aux besoins des consommateurs d’aujourd’hui. Ils nous procurent tout au long de l’année, des alternatives pratiques, sans danger et de bonne qualité aux produits frais. Les directives nutritionnelles européennes recommandent la consommation de tous les types de légumes (frais, surgelés et en conserve) pour satisfaire aux apports recommandés. Ces recommandations devraient être entendues sachant que, quelle que soit l’option choisie, des bénéfices nutritionnels seront au rendez-vous.

    Références

    1. Rickman JC, Barrett DM & Bruhn CM. (2007). Nutritional comparison of fresh, frozen and canned fruits and vegetables. Part I. Vitamins C and B and phenolic compounds. Journal of the Science of Food and Agriculture 87:930-944.
    2. Rickman JC, Barrett DM & Bruhn CM. (2007). Nutritional comparison of fresh, frozen and canned fruits and vegetables. Part II. Vitamin A and carotenoids, vitamin E, minerals and fiber. Journal of the Science of Food and Agriculture 87:1185-1196.
    3. Oude Griep LM et al. (2010). Raw and processed fruit and vegetable consumption and 10-year coronary heart disease incidence in a population-based cohort study in the Netherlands. PLoS One 5(10):e13609.
    4. Sánchez-Moreno C et al. (2009). Nutritional approaches and health-related properties of plant foods processed by high pressure and pulsed electric fields. Critical Reviews in Food Science and Nutrition 49(6):552-576.

    http://www.eufic.org/article/fr/page/FTARCHIVE/artid/Legumes-frais-surgeles-conserve/

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • LES ASPERGES BELGES


    Actuellement, la saison des asperges bat son plein dans notre pays...

    Oui, avec deux à trois semaines de retard, du fait que le froid et les intempéries se sont prolongés cette année durant toute la durée du printemps.

    Si j’en crois Véronique et Michel De Meyer qui font paraître ces jours-ci aux Éditions Standaard à Anvers, sous le titre d’Asperges, recettes originales et variées un bel ouvrage en français fort joliment illustré dans lequel j’ai puisé l’essentiel des informations de cette chronique, il existe, selon les normes fixées par l’Union européenne, quatre variétés de ces liliacées de la famille du lys et du poireau : les asperges blanches, les asperges vertes, les asperges violettes et les asperges vertes et violettes.

    Produites presque exclusivement dans la partie flamande de notre pays, surtout dans les régions de Malines et de Louvain, les asperges belges, en particulier les blanches, ont connu une très grande réputation, depuis le XVIIe siècle jusque dans les années 1960.


    Que s’est-il passé à cette époque ?

    La culture des asperges a connu en Flandre un long déclin, tout à la fois du fait des taxations importantes qui ont frappé ce produit que l’État a considéré comme luxueux, du fait des importations d’asperges moins chères en provenance d’Asie notamment, mais aussi de Grèce et d’Italie, et du fait de l’importance de la charge de travail que nécessite la production d’asperges de qualité.

    Les producteurs ont préféré se tourner vers la production de chicons ou de choux-fleurs, plus rentable et moins fatigante.


    Et qu’en est-il aujourd’hui ?

    Depuis la fin des années 1980, on assiste à un regain d’intérêt des consommateurs pour les produits traditionnels de haute qualité, si bien que la production a repris en Flandre, mais se montre incapable de faire face à la demande. On continue donc de voir sur nos étals des produits importés, d’Espagne, d’Italie, de France, de Grèce et même des États-Unis, et les asperges belges y demeurent fort chères.


    S’agit-il d’un légume originaire de nos contrées ?

    Pas du tout. Certains historiens ont cru voir la représentation d’asperges sur les murs d’une pyramide à Saqqarah en Égypte, ce qui ferait remonter sa culture à plus de 5000 ans avant notre ère. D’autres historiens ont prétendu qu’il s’agissait en réalité de pousses de papyrus…

    Quoi qu’il en soit, il est établi que les Grecs utilisaient l’asperge sauvage à des fins thérapeutiques. Hippocrate, par exemple, soutenait que la racine d’asperge se révélait très efficace contre la dysenterie et le lumbago. De plus, les Grecs reconnaissaient à l’asperge des vertus aphrodisiaques et contraceptives. C’est pourquoi ils avaient dédié cette plante à Aphrodite, la déesse de l’amour.

    Ce sont les Romains qui ont inventé la culture de l’asperge, qu’ils tenaient pour un produit de grand luxe en raison de la finesse de son goût, mais aussi des propriétés diverses qui lui étaient attribuées.

    Ils consommaient les asperges crues, fumées ou cuites.

    Selon Plutarque, Jules César était un grand amateur d’asperges et Cléopâtre, sa célèbre maîtresse, aurait même exploité les propriétés aphrodisiaques de ce légume.

    Le Moyen Âge est une période creuse pour la culture de l’asperge, jugée trop compliquée et aléatoire.

    À la Renaissance, les Médicis lui redonnent ses lettres de noblesse, et à leur suite les rois de France qui ont guerroyé en Italie, et Charles-Quint.

    C’est d’ailleurs ce souverain qui lança la mode des asperges flamandes, moins amères que les asperges espagnoles.

    Une grande tradition était née !

    Mais c’est au XIXe siècle que la culture de l’asperge connaît son apogée, du fait de l’invention de méthodes modernes de culture, ce qui lui permet de se lancer à l’assaut des tables de la bourgeoisie belge à l’époque – c’est bien oublié aujourd’hui – où notre pays était le plus riche du monde…


    Et vous allez terminer par la recette d’asperges la plus célèbre au monde…

    Celles des asperges à la flamande, bien entendu !

    Pour 4 personnes, il vous faut :
    -4 œufs
    -une botte d’asperges de 500gr
    -150 g de beurre
    -8 cuillers à soupe de persil finement haché
    -de la noix muscade

    Et comment faut-il procéder ?

    Faites cuire les œufs durs. Rafraîchissez-les sous un jet d’eau froide. Écalez-les et écrasez-les à la fourchette.

    Épluchez soigneusement les asperges et cuisez-les al dente, dans de l’eau bouillante ou à la vapeur.

    Pendant ce temps, dans un poêlon, faites fondre le beurre à feu moyen.

    Retirez le poêlon du feu et mélangez les œufs et le persil avec le beurre fondu. Assaisonnez de noix muscade.

    Dressez les asperges sur des assiettes chauffées et nappez-les de sauce.

    Servez immédiatement.


    Bon appétit à tous !



    Bernard DELCORD
    Chroniqueur du Guide Delta des hôtels et des restaurants de Belgique
    http://www.deltaweb.be/restaurants-hotels-Les-asperges-belges+238+f
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Le terme acidose désigne l'acidité du sang (dont le pH devient inférieur à 7,40).

     

    Chaque jour l'organisme produit une certaine quantité d'énergie. Cette énergie est contenue dans les corps gras (lipides), les protéines (protides) et des sucres (glucide) qui proviennent de l'alimentation d'une part et des réserves d'autre part. Ces réserves se font sous la forme de glycogène pour le sucre à l'intérieur du foie, d'acides gras pour les graisses à l'intérieur du tissu adipeux et pour les protéines à l'intérieur du muscle.
    On parle de métabolisme énergétique qui est source de calories mais aussi de déchets. L'urée est un exemple de déchets.
    Ces déchets sont acides dans la plupart des cas. Il peut s'agir du gaz carbonique, d'hydrogène ou de toutes les substances provenant d'une dégradation de certaines cellules de l'organisme. L'acétone également provient des cellules quand celles-ci sont en carence glycémique (manque de sucre). Il s'agit d'une autre source de déchets.

    Normalement, c'est-à-dire physiologiquement, l'hydrogène est éliminé par les reins, et le gaz carbonique par les poumons, et ceci au fur et à mesure où ils sont produits. Néanmoins certaines personnes, et plus précisément leurs organes, présentent quelques difficultés à éliminer totalement ces produits de dégradation que sont les déchets.

    On appelle système tampon les moyens que possède un organisme pour neutraliser le pouvoir acidifiant c'est-à-dire l'acidité provenant de ces substances qui ont été préalablement transportées par le sang à l'intérieur du système circulation général.

    Le terme acidose désigne, au final, les situations se caractérisant par une impossibilité, pour un organisme, d'éliminer convenablement l'excès d'acide. Cet excès d'acide provient soit d'un défaut d'élimination soit d'un excès de production comme c'est le cas par exemple au cours du diabète qui se complique d'un coma diabétique ou acidocétose.

    L'acidose peut également être le fruit d'une intoxication par une substance, le plus souvent un médicament. Un des médicaments acide les plus connus du grand public est susceptible d'entraîner une acidose, il s'agit de l'aspirine ou acide acétylsalicylique.

    Une ou plusieurs altérations de l'élimination des déchets et par voie rénale ou par voie pulmonaire entraîne une acidose. Dans le premier car il peut s'agir d'une insuffisance rénale aiguë et dans le deuxième cas d'une insuffisance respiratoire aiguë.
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • SOS ma peau ne supporte plus rien

     
    Rougeurs, démangeaisons, pellicules... Notre épiderme réagit et nous ne savons pas pourquoi. Allergie ? Intolérance ? Heureusement, la plupart des réactions cutanées aux cosmétiques ne sont que passagères.

    Nous avons toutes, de temps en temps, la peau sèche et qui tiraille. Celles d’entre nous qui ont une peau fine, sèche et transparente, et évoluent dans un environnement où l’air est très sec (locaux équipés de l’air conditionné, par exemple) présentent souvent un épiderme sensible. Le problème s’aggrave lorsqu’on change fréquemment de produits de beauté parce que ces derniers comportent également un risque d’irritation.

    Au stade suivant, on parle de peau irritée. Comment peut-on la reconnaître ? Elle rougit, elle est sensible quand on la touche, elle se froisse sous l’effet de la sécheresse et elle peut même peler, sans toutefois causer de démangeaisons. L’usage de cosmétiques, de savons, de produits nettoyants ou de crèmes solaires non adaptés au type de peau sont souvent à l’origine d’irritations. Ils se révèlent trop agressifs pour une peau sensible.

    D’autres éléments, tels que le froid, la chaleur et les brusques variations de température jouent aussi un rôle dans l’apparition d’une irritation. De même que le stress et la consommation d’alcool sont néfastes pour les peaux sensibles. Et si votre peau est facilement irritée, évitez à tout prix les peelings. Les irritations cutanées sont les réactions les plus fréquentes à l’emploi de produits cosmétiques inadaptés (deux tiers des cas). Comment régler le problème ? Apaisez votre épiderme en évitant autant que possible le mélange de produits et donnez la préférence aux cosmétiques spécialement formulés pour votre type de peau. N’oubliez pas non plus de nourrir et hydrater votre peau matin et soir.

    Une hypersensibilité subite

    Il n’est pas rare qu’un produit cosmétique que vous utilisez depuis des mois, voire des années, vous cause soudain des ennuis dépassant la simple irritation passagère. L’hypersensibilité (allergie) survient au bout d’une période d’utilisation répétée d’un soin (dont un composant est allergène) en contact avec la peau. Le mécanisme se déclenche parfois très rapidement, parfois beaucoup moins. Les irritations peuvent jouer un rôle dans l’apparition d’une allergie.Une peau abîmée est, en effet, plus sensible aux allergènes.

    En phase aiguë, l’allergie provoque des rougeurs, des petits boutons et, surtout, de fortes démangeaisons. Dans un deuxième temps, la peau peut se dessécher et se mettre à peler, voire présenter un eczéma de contact (qui démange fortement). L’allergie en elle-même (urticaire ou petites vésicules qui chatouillent) peut exceptionnellement causer une hyperpigmentation ou des taches cutanées.

    À l’endroit précis... ou non

    Supposons que vous mettiez du mascara et que vos paupières commencent à rougir et à démanger. La réaction allergique est survenue par contact direct. C’est le cas le plus courant.Mais les choses sont parfois plus compliquées. Il arrive qu’on réagisse à un produit appliqué ailleurs : un eczéma des paupières, par exemple, peut indiquer une allergie à un produit appliqué ailleurs sur le visage. Pourquoi là ? Tout simplement parce que l’épiderme des paupières est extrêmement fin et sensible.

    Une allergie peut aussi être due au contact des doigts. Exemple fréquent : une réaction allergique du visage ou du cou provoquée par un vernis à ongles. Les allergènes contenus dans un parfum peuvent se déplacer au contact de l’air et faire réagir un endroit de la peau sur lequel on n’a pas appliqué la moindre goutte de produit de parfum...

    Moins évidente encore, et donc rarement prise en compte, l’allergie à un produit utilisé par le conjoint. C’est ce qui explique que certains hommes développent une allergie sur le torse, en raison d’une hypersensibilité au shampooing colorant qu’utilise leur femme.

    Enfin, n’oublions pas qu’un produit parfaitement supporté en temps normal peut, tout à coup, causer une allergie, si on le porte au soleil par exemple. Dans ce cas-ci, l’allergie se limite aux zones exposées directement aux rayons ultraviolets.

    Sur la piste des coupables

    Réussir à identifier avec précision la substance responsable d’une allergie de contact s’apparente souvent au travail d’un détective.Votre dermatologue ou votre allergologue commencera par vous questionner en long et en large sur les circonstances précises dans lesquelles le problème est apparu : où, quand, comment ? Ensuite, il appliquera des patchs de test, soit une série de sparadraps imbibés d’allergènes, que l’on colle dans le dos.On contrôle la peau à différents moments. S’il soupçonne une allergie cosmétique, le médecin procèdera à des tests spécifiques en plus de la panoplie standard.

    En principe, chaque produit que vous utilisez sera passé au crible, des crèmes de soin (jour et nuit, gel hydratant, lotion nettoyante, tonique, lait pour le corps), au make-up (mascara, rouge à lèvres, ombres et blush, vernis), en passant par les fragrances (eau de toilette,parfum,déodorant). Les principaux allergènes cosmétiques sont les parfums, les conservateurs et les matières de charge tels que la résine dans les vernis et durcisseurs d’ongles, certains composants des shampooings colorants, la lanoline (un composant des pommades), les filtres UV et les actifs moussants des shampooings et bains mousse. Si les tests ne donnent aucun résultat probant, mais que vous êtes quasi certaine que votre réaction cutanée est liée à un cosmétique, vous pouvez demander que l’on pratique un test ouvert. On applique alors le produit suspect à la saignée du coude et on surveille la réaction cutanée.

    Solution : fuir l’allergène

    S’il apparaît que vous êtes allergique à un composant de tel ou tel cosmétique, une seule solution : fuir l’allergène incriminé. Ce sont hélas des allergies qui ne passent pas avec le temps. Impossible donc de suivre une cure de désensibilisation. Il vous faudra vérifier systématiquement la composition des produits que vous utilisez.Les médecins disposent de listes reprenant les composants à risque.Opter pour des formules hypoallergéniques est un bon début : le fabricant y a limité, autant que possible, les composants réputés comme étant allergéniques. Mais ne croyez pas que ces produits vous mettent à l’abri de toute réaction allergique. Personne ne peut garantir que vous ne serez pas sensible à l’un des composants. De plus, il n’existe pas de législation déterminant les conditions auxquelles doit satisfaire un produit pour mériter l’appellation hypoallergénique.

    En cas d’allergie de contact, on prescrit le plus souvent une crème locale à base de cortisone ou un antihistaminique. Il est primordial de juguler rapidement les démangeaisons, afin que l’on ne se gratte pas, ce qui ne ferait qu’aggraver l’état de l’épiderme.

     Astuces pour calmer votre peau

    • Evitez de changer trop souvent de produits.
    • Préférez les formules sans parfum ou aux soins légèrement parfumés mais mentionnant «pour peaux sensibles». 
    •  N’utilisez pas de savon, optez pour un lait nettoyant ou un pain dermatologique respectant le film hydrolipidique de la peau.
    • Pour sécher votre visage, tapotez-le avec un kleenex doux.
    • Utilisez une crème de jour non grasse, hydratante et nourrissante.
    • Si après l’application d’un produit votre peau tiraille ou est inconfortable, changez de crème. Et si vos paupières picotent, vous devez cesser momentanément tout usage de cosmétiques.
    • Evitez les peelings.
    • Protégez votre peau des variations subites de température, du soleil et du vent.

    Auteur: Leen Baekelandt | Mise en ligne: 19-08-2010 | Mise à jour: 18-08-2010

    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/bien-etre/artikel/1005/sos-ma-peau-ne-supporte-plus-rien

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • 2848990767.jpg 9782294017780.jpg books_004.jpg

    543114630_ML.jpg.gif 51bxxM7HBSL. SL110 9782828909642

    i 41P1sugJ1iL._SL500_AA300_.jpg savoir-manger.jpg 479002330 M.jpg 51lfhGQwMPL. SL500 AA240 51kC8jdui9L. SL500 AA240 41HekvuXD3L._SL160_.jpg 51jXV-plu0L._SL500_AA300_.jpg 51BjPJWNqJL._SL500_AA300_.jpg 51A6AKt7uZL._SL500_SS100_.jpg diabete reins 41C9ES9FC0L. SL500 SS100

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Comment bien choisir ses verres de lunettes ?

     

    Progressifs ou pas ? Antireflets ou non ? Verre ou matière organique ? Au moment d'acheter ses lunettes, les questions ne manquent pas. Pour vous aider, les éclaircissements d'Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France.

    Faut-il choisir des verres progressifs ?

    "Il s'agit d'une décision qui doit être discutée et adaptée à chacun. Le verre progressif, qui apporte une continuité entre la vision de loin et celle de près, convient à 99% des personnes présentant une presbytie installée", estime Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. Toutefois, la zone correspondant à la vision de près est située en bas du verre. "Pour les libraires, les pilotes d'avion par exemple, et toutes les personnes qui doivent lire en hauteur, il faut intervertir les zones de vision de près et de loin ou trouver une autre solution." Et pour lire au lit, ce n'est pas forcément très confortable.

    Existe-t-il une hauteur de verre minimum pour les progressifs?

    "Plus que la taille de la monture, ce qui est important c'est de respecter une distance de 1,2 à 1,4 centimètre entre la pupille et le bas du verre. La position de la monture par rapport à l'oeil et donc la forme et l'implantation du nez, la position des yeux ou l'inclinaison de la face comptent particulièrement dans le choix des lunettes. De même les hypermétropes dont l'oeil est très mobile mettront plus de temps à s'adapter", souligne Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. "Il convient donc de passer du temps à prendre des mesures, et à adapter les lunettes à la personne."

    Les verres progressifs sont-ils adaptés au travail sur écran ?

    "Pour l'immense majorité des presbytes, les verres progressifs conviennent aux travaux sur écran. A condition qu'ils soient de bonne qualité, c'est-à-dire qu'ils permettent une bonne largeur de champs visuels, et qu'ils soient munis d'un certificat de garantie", estime Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. "Mais souvent, les corrections pour la vision de près sont trop fortes, ce qui rend les lunettes inconfortables. De même, on observe un recul de l'âge de la presbytie alors qu'on continue de prescrire des progressifs à 45 ans. A cet âge, mieux vaut opter pour de nouveaux verres, dits "antifatigue", qui soulagent les petits soucis d'accommodation, la fatigabilité observés entre 45 et 50 ans."

     

    A quoi servent les verres antireflets ?

    "Contrairement à ce qui est trop souvent dit, les antireflets n'ont pas une fonction uniquement esthétique", insiste Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. "Avant de parvenir à l'oeil, le rayon lumineux traverse différents milieux : l'air et les larmes, et à chaque fois il subit une déformation. On en ajoute une en accolant à l'oeil un verre qui contient toujours de minuscules défauts, scories modifiant encore la réfraction. Le traitement antireflets corrige ces défaut en améliorant la transparence. Une bonne expérience consiste à conduire de nuit avec lunettes : avec des verres non traités les phares des voitures paraissent comme irisés, en halo, ce qui n'est pas le cas avec des verres traités."

    Verres en verres ou en matière organique ?

    "Les verres organiques sont fabriqués en résine. Autrefois celle-ci était en effet, moins transparente que le verre et se rayait facilement. Aujourd'hui, il n'y a pas pratiquement pas de différence entre un verre minéral et un verre organique, à condition que celui-ci soit traité antireflet et antirayures", explique Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. "Les verres organiques sont les plus vendus car ils sont légers, incassables."

     

    Les verres qui foncent au soleil : gadget ou nécessité?

    "Tout dépend de votre mode de vie", répond Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. "Les verres photochromatiques peuvent être utiles pour les personnes qui sont souvent dehors, comme les agriculteurs par exemple. Mais si vous êtes un(e) citadin(e) qui passez le plus clair de votre temps à l'intérieur, ce n'est pas forcément utile. De plus, il faut savoir que les propriétés de ces verres dépendent des pigments qu'ils contiennent et qui s'oxydent sous l'effet des rayons lumineux. Or lorsqu'on conduit, le pare-brise filtre ces rayons, ce qui empêche les verres de foncer. En revanche, il faudrait que tout le monde possède au moins une paire de solaires à sa vue pour protéger ses yeux."

    Les verres teintés : pour qui ? Pourquoi ?

    "Les verres teintés sont destinés à certaines pathologies particulières comme la Dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ou la rétinite pigmentaire. Ils filtrent certains rayons lumineux." explique Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. Ainsi, les verres rouges ou bruns filtrent les rayons bleus, réduisent l'éblouissement dans les rétinites pigmentaires, tandis que les verres jaunes améliorent la vision des contrastes, ce qui est utile dans la DMLA. En revanche, ces lunettes ne conviennent pas à la conduite.

    Amincir les verres, à quoi ça sert ?

    "Là encore l'intérêt n'est pas seulement esthétique", insiste Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. "Bien sûr, en affinant le verre, on évite ou atténue l'effet loupe qui peut se remarquer lorsque la correction est très importante, mais cela permet également au verre d'être mieux inséré dans la monture. Par ailleurs, pour certaine corrections, les verres percés doivent obligatoirement être amincis. Il faut donc prendre différents paramètres en ligne de compte."

    Combien coûtent les verres ?

    "En entrée de gamme, il faut compter en moyenne 150€ pour une paire de verres et 350€ pour des progressifs, 600€ si l'on choisit un équipement très haut de gamme que l'on conserve en moyenne 3 à 5 ans, ce qui revient à moins d'1€ par jour. En ce qui concerne les verres de confort type antifatigue, les tarifs sont à moins de 100€. Et pour chaque traitement, qu'il s'agisse des antireflets ou de l'amincissement, on ajoute environ 10 à 15% du prix du verre", évalue Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. "Il faut souligner que nos tarifs ont baissé de 15% ces dernières années."

    http://sante.planet.fr/yeux-problemes-de-vue-comment-bien-choisir-ses-verres-lunettes.44551.59.html?xtor=EPR-26-61054[Medisite-a-la-Une]-20110503

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Il y a probiotiques et probiotiques !

    Les produits laitiers censés renforcer nos défenses ont envahi les linéaires des supermarchés ! Le secret ? Les probiotiques qu’ils renferment, des bactéries aux effets bénéfiques. Mais en la matière, les preuves scientifiques manquent souvent à l’appel, et ce qui est vrai pour un produit ne l’est pas forcément pour l’autre. Le point avec le Pr Philippe Marteau, gastro-entérologue à l’hôpital européen Georges Pompidou (Paris).

     

    Doctissimo : Les probiotiques ont-ils réellement des vertus santé ?

    Pr. Marteau : Certains probiotiques ont prouvé leurs bénéfices, mais on ne peut pas simplifier en affirmant que tous sont bons pour la santé. En effet, les vertus d’un probiotique donné ne seront pas valables pour un autre. Et si une bactérie apporte des bénéfices contre les diarrhées par exemple, elle ne sera pas forcément efficace contre les allergies.

    Probiotique MarteauSi on prend l’exemple du yaourt, les probiotiques (Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus), améliorent les problèmes de digestion du lactose. D’autres souches de probiotiques agissent contre les gastro-entérites chez l’adulte mais surtout chez l’enfant. Ils peuvent prévenir la gastro-entérite du nourrisson notamment. D’autres peuvent agir dans la prévention des diarrhées liées aux antibiotiques. Autre effet prouvé : certains probiotiques permettent diminuer les récidives inflammatoires dans la pouchite et la maladie de Crohn (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin).

    D’autres bénéfices sont attribués aux probiotiques, mais ils reposent souvent sur une seule étude, et demandent donc confirmation. On peut citer notamment les vertus du lactobacille contre l’eczéma atopique.

    Doctissimo : Mais quels sont les probiotiques les plus efficaces ?

    Pr. Marteau : On ne peut pas désigner des probiotiques plus efficaces : il y a de nombreuses différences en fonction des genres, groupes, espèces, souches…. Il est difficile de généraliser. Néanmoins, on peut citer les probiotiques pour lesquels on a le plus de données scientifiques, et un fort niveau de preuve. Les deux probiotiques les plus étudiés sont le Lactobacillus Rhamnosus souche GG (que l’on trouve sans les produits laitiers aux Etats-Unis et en Finlande) et le Saccharomyces Boulardii (l’ultra levure). Trois autres probiotiques sont également très étudiés sont le VSL 3 (un mélange de 8 souches, que l’on ne trouve pas dans le lait), l’Escherichia Coli Nissle 1917 (là encore on ne la trouve pas dans le lait) et le Lactobacillus Plantarum 299, qui se trouve dans certains produits laitiers…

    Viennent ensuite les des probiotiques plus connus du grand public, tel que Lacobacilllus Casei Defensis (que l’on trouve dans Actimel ®), le Bifidus actif regularis (que l’on trouve dans le yaourt Activia ® de Danone) et le Lactobacillus Johnsonii LA1 (que l’on trouve dans LC1 ® de Nestlé).

    Doctissimo : Justement, vous citez Actimel®, or récemment, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments a fait modifier des allégations santé de ce produit, jugées imprécises.

    Pr. Marteau : Les allégations sur les vertus d’un produit sont très réglementées. Il est interdit en France d’affirmer que tel ou tel aliment permet de soigner telle ou telle maladie. On peut uniquement parler des bienfaits pour le transit par exemple. Mais cela ne remet pas en cause les vertus des probiotiques. A ce propos, il faut savoir que peu de micro-organismes sont des  probiotiques. Il faut qu’ils prouvent leur efficacité, c’est-à-dire un effet bénéfique pour la santé.

    Doctissimo : Existe-t-il des contre-indications à la consommation de probiotiques ?

    Pr. Marteau : Non, il n’y a aucune contre-indication à la prise de probiotiques. Ces produits sont très sûrs, et largement consommés. On peut donc les prendre à tout âge.

    Propos recueillis par Alain Sousa

     ACTIMEL
    BA citron au bifidus actif
    ACTIVIA au bifidus actif

    Venez échanger vos conseils alimentation et santé sur notre forum.

    Venez découvrir nos recettes de cuisine.

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/probiotiques/8690-probiotiques-panorama-itw-marteau.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Les lentilles en dix questions

    Vous avez quelques petits problèmes de vue. Lunettes ou lentilles ? Vous hésitez mais on entend tant de choses à propos des lentilles… Quels défauts peuvent-elles corriger ? Mon oeil pourra-t-il respirer ? Doctissimo vous aide à y voir plus clair en dix questions.

     

    1 - Je porte des lunettes, les lentilles sont-elles faites pour moi ?

    Aujourd’hui, les lentilles corrigent tous les défauts de la vue. Elles peuvent corriger la myopie (difficulté à voir de loin), l’hypermétropie (difficulté à voir de près), l’astigmatisme (vision déformée) et enfin la presbytie (vieillissement des yeux). Les lentilles modernes sont même capables de corriger plusieurs troubles à la fois, par exemple si l’on est myope et astigmate.

    2 - J’avais déjà essayé il y a longtemps et je ne les supportais pas. Inutile d’insister ?

    Les lentilles de contactLes lentilles actuelles bénéficient des dernières technologies. Plus fines, plus souples, plus adaptées à la morphologie de votre oeil, elles sont désormais beaucoup plus confortables. Ce qui n’était pas possible hier, l’est sans doute aujourd’hui. Pour le savoir, vous pouvez prendre un rendez-vous avec un ophtalmologiste et vous pourrez tester des lentilles d’essai adaptées à votre vue. Faites ce test, juste pour voir sans vous engager pour autant.

    3 - Les enfants et les adolescents peuvent-ils porter
         des lentilles ?

    Contrairement à une idée reçue, les lentilles peuvent se porter à tout âge. Pour les enfants qui supportent mal le fait de porter des lunettes, elles peuvent même représenter une solution pour éviter les moqueries. Pour les ados, elles leur permettent de préserver leur look, bien que les lunettes soient devenues de véritables accessoires de mode.

    4 - Si je mets des lentilles, mon oeil pourra-t-il "respirer" ?

    Les lentilles sont composées essentiellement d’eau. L’oeil reste bien hydraté toute la journée, il respire car la lentille est faite de matériaux qui respectent le milieu naturel de l’oeil.

    5 - Leur entretien n’est-il pas compliqué ?

    La plupart des personnes ont encore en tête les contraintes liées aux premières générations de lentilles. Il existe désormais des solutions multifonctions qui nettoient et décontaminent les lentilles de contact en un seul geste. Il suffit de plonger les lentilles dans cette solution le soir et de les récupérer le matin. Cela ne prend pas plus de temps que de se brosser les dents ! Et si malgré tout, cela vous semble insurmontable, il existe des lentilles journalières jetables.

    6 - Est-ce difficile de les mettre ?

    Votre ophtalmologiste vous apprendra les gestes simples à connaître. Une fois le tour de main pris, pas besoin d’être un expert. Seule règle d’or : avoir des mains propres et ne jamais porter vos lentilles au-delà du temps de port prescrit


     

    7 - Si je fais du sport, pourrais-je utiliser des lentilles ?

    Les lentilles sont généralement plus confortables lors de la pratique d’un sport. Elles comportent moins de risques : pas de monture cassée, ni de verres brisés. Enfin, elles permettent une meilleure vision panoramique et ont l’avantage de ne pas s’embuer.

    8 - Pourrais-je me maquiller si je mets des lentilles ?

    Maquillez-vous après avoir mis vos lentilles, cela évite qu’au moment de la pose, la lentille frotte sur des particules de maquillage qui pourraient ensuite irriter l’oeil. Un conseil ne vous maquillez pas l’intérieur de l’oeil. Gardez les yeux fermés, lorsque vous vaporisez de la laque ou d’autres aérosols. Retirez-les avant de vous démaquiller.

    9 - Les lentilles de contact sont-elles remboursées ?

    Les lentilles ne sont pas remboursées par la caisse d’assurance maladie, sauf cas médicaux particuliers : myopie importante, kératocône, etc. Elle peuvent toutefois être partiellement ou totalement prises en charge par certaines mutuelles.

    10 - Quelles sont les principales contraintes des lentilles ?

    Les lentilles de contact ont aussi leurs inconvénients. Outre qu’elles exigent un nettoyage régulier, elles peuvent entraîner des petites irritations de l’oeil et déterminer des allergies au produit d’entretien. Plus rarement, elles peuvent déclencher des abrasions voire un oedème de la cornée. Des examens ophtalmologiques réguliers permettent de vérifier que tout va bien.

    David Bême

     FOCUS DAILIES
    PureVision
    PureVision Toric
    SOFLENS 38
    SOFLENS 66 FM
    SOFLENS 66 SM
    SOFLENS 66 Toric

    Forum Myopie, hypermétropie, strabisme, astigmatisme, presbytie. Comment réagir
    face à ces troubles de la vue ? Venez partager vos expériences sur nos forums.

     

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2002/sem01/mag0531/sa_5578_lentilles_10questions.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Comment bien choisir ses œufs ?

     

    Tous les œufs ne sont pas égaux en terme de qualité nutritive... Loin de là ! Couleur, calibre, provenance... Comment bien choisir ses œufs pour qu'ils soient de véritables alliés santé ? Les pièges à éviter avec Médisite.

        

    Les oeufs de batterie moins bons pour la santé

    Le jaune d'œuf est principalement composé de protéines et de lipides, dont le cholestérol. Le jaune contient des vitamines B2 et B12, qui participent à la réparation des tissus et à la formation des globules rouges. Il est une source de sélénium, un minéral qui prévient la formation de radicaux libres de l'organisme et qui joue ainsi un rôle antioxydant. Les aliments antioxydants préviennent certaines maladies comme des cancers et ralentissent le vieillissement cutané.
    Le blanc d'œuf est composé d'eau et de plusieurs protéines, dont la principale est l'ovalbumine.

    L'œuf est un aliment intéressant puisqu'il contient des protéines sans être aussi calorique que la viande de bœuf par exemple (150 kcal pour 100g contre 250 kcal). Il est un des rares aliments qui renferme tous les acides aminés essentiels, c'est-à-dire que l'organisme ne produit pas de lui-même, et dans de bonnes proportions.

    "Toutefois, la composition de l'œuf dépend de l'alimentation de la poule", rappelle le Dr Guy-André Pelouze, chirurgien cardiovasculaire. "Les œufs de poule de batterie sont nutritionnellement moins intéressants que ceux des poules qui ont un parcours herbeux, qui se sont nourries de feuilles de chou, d’insectes, de vers et d’herbes diverses".

    Faites attention aux numéros 1, 2, 3...

     

    Les œufs 'plein air' sont pondus par des poules qui peuvent se déplacer librement à l'extérieur. Elles doivent disposer d'au moins 4m² chacune. Le code indiqué sur la coquille des œufs 'plein air' débute par le chiffre '1'.

    Ces œufs sont vendus plus chers que les œufs pondus par des poules élevées en cage ou au sol (chiffres 3 et 2). Mais sont-ils meilleurs pour la santé? "S'ils ne sont pas testés, on ne peut en être certain, mais on peut supposer qu'ils sont meilleurs", répond le Dr Guy-André Pelouze, chirurgien cardiovasculaire.

    En effet, si la poule est élevée en plein air, elle peut manger des insectes et des végétaux. Cette alimentation contient des substances qui rendront ses œufs plus riches en oméga 3.
    A l'inverse, une poule élevée en batterie, qui ne mange que des tourteaux (résidus de soja, de tournesol, de colza), des farines ou du maïs, produit des œufs dont le rapport oméga 6/ oméga 3, des acides gras poly-insaturés, est élevé et donc moins bon pour la santé.

    L'alimentation occidentale contient trop d'oméga 6 pour ce qu'elle contient d'oméga 3, un fait qui peut avoir de graves conséquences sur le long terme. "Ce déséquilibre accroît les risques de maladies cardiovasculaires, de dépression, de diabète, et favorise la multiplication de cellules cancéreuses", note le spécialiste.

    D'où l'importance de consommer des aliments riches en oméga 3 (poissons gras, huile de colza non chauffée, noix) et de limiter la consommation des aliments riches en oméga 6 (huile de tournesol, beurre).

     

    Les œufs bio sont-ils supérieurs en qualité ?

    Les œufs bio sont pondus par des poules élevées en plein air et nourries avec au moins 90% de produits issus de l'agriculture biologique. Le code indiqué sur la coquille des œufs bio débute par le chiffre '0'.

    Ces principes respectueux de l'environnement sont-ils également bénéfiques pour la santé ?
    A priori, comme pour les poules élevées en plein air, on peut imaginer que l'alimentation des poules est plus variée et naturelle que celles élevées en batterie et donc que leurs œufs sont plus riches en oméga 3.
    "Toutefois, si leur alimentation se résume à du maïs bio, le rapport oméga 6 et 3 peut être défavorable", prévient le Dr Guy-André Pelouze, chirurgien cardiovasculaire.

       

    Les œufs 'oméga 3' sont-ils à privilégier ?

    Les 'œufs oméga 3' sont des œufs de poules nourries en partie avec des graines de lin. La graine de lin est riche en acide alpha-linolénique, un acide gras essentiel qui est le précurseur de tous les acides gras oméga 3. Ces mêmes omégas 3 qui se retrouvent donc en plus grande quantité dans l'œuf pondu.

    "Dans l'idéal, il faudrait vérifier sur l'emballage que la balance entre les oméga 6 et 3 de l'œuf penche du bon côté. Le rapport oméga 6 / oméga 3 doit être inférieur à 3 pour être bénéfique à la santé. Si cette indication n'est pas mentionnée sur l'emballage, on ne peut être sûr", explique le Dr Guy-André Pelouze,

     

    Jamais d'œufs fendus : risque de salmonelles

    Les œufs peuvent être à l'origine d'intoxications alimentaires, notamment dues à des bactéries telles que les salmonelles. Celles-ci provoquent de la fièvre, des diarrhées et des douleurs abdominales. Ces toxi-infections alimentaires ne sont pas mortelles pour les personnes bien portantes mais peuvent être dangereuses pour les plus faibles (enfants, personnes âgées).

    Pour éviter ces infections, il ne faut pas manger un œuf déjà fendu dans sa boîte ou dont la date limite de consommation (28 jours après la ponte) est dépassée. Si la coquille est sale, mieux vaut laver l'œuf avant de le casser. On peut conserver ses œufs au réfrigérateur ou à température ambiante, mais jamais dans un endroit ensoleillé.

    Astuce pour connaître la fraîcheur d'un œuf : les œufs frais plongés dans l'eau ne flottent pas.

    Les oeufs bruns, meilleurs que les blancs?

    La couleur de l'œuf varie avec la race de poule. Par exemple, les œufs de la poule de Marans, une poule française, sont rouge foncé, alors que d'autres sont blancs.

    Mais la couleur de la coquille n'a pas d'influence sur les qualités nutritionnelles de l'intérieur de l'œuf.


     

    Faut-il les conserver au frigidaire ?

    Pour profiter au mieux des nutriments des œufs, faut-il les consommer juste après la ponte ? A priori, ce n'est pas nécessaire. "Les valeurs nutritionnelles ne se dégradent pas avec le temps. Toutefois, il ne faut pas non plus manger un œuf au-delà de sa date limite de conservation", explique le Dr Guy-André Pelouze, chirurgien cardiovasculaire.

    Conservés à température ambiante ou sortis du réfrigérateur une heure avant d'être consommés, les œufs ont meilleur goût.

       

    Une cuisson longue détruit les vitamines

    Mollets, durs, brouillés, à la coque, au plat… Il y a de nombreuses façons de cuisiner ses œufs. Mais quelle est la cuisson qui préserve au mieux leurs vitamines, leurs protéines et toutes leurs qualités nutritionnelles?

    Toute cuisson détruit forcément une partie des nutriments. Pour profiter au mieux des bienfaits des œufs, il faudrait donc les manger crus! Toutefois, gober des œufs crus n'est pas au goût de tout le monde.
    "On peut les manger à la coque, en les faisant cuire 2 m 30 dans de l'eau à 80° de préférence. La cuisson des œufs détruisant progressivement les vitamines qu'ils contiennent, il est préférable de ne pas les faire cuire trop longtemps et à trop forte température", explique le Dr Guy-André Pelouze, chirurgien cardiovasculaire. De plus, la cuisson altère les protéines et transforme le cholestérol en oxy-cholestérol, mal métabolisé par l'organisme.

    La 'pire' façon de cuisiner les œufs est de les faire frire au plat. La matière grasse utilisée chauffée à forte température la transforme en graisse dite 'trans'. Celle-ci fait augmenter le taux de mauvais cholestérol sanguin et augmente le risque de maladies cardiovasculaires.

       

    Œufs de poule, d'oie ou de canard : quelles différences nutritives?

    Œufs de caille, de poule, d'oie, d'autruche, de canard… S'ils ont des allures différentes, les qualités nutritionnelles de tous ces œufs sont très proches.

    L'œuf de cane est cependant un peu plus calorique que l'œuf de poule (environ 190 kcal cotre 150 kcal pour 100g). Et les œufs de caille et de cane contiennent davantage de cholestérol que l'œuf de poule.

     

    Consommer des œufs augmente-il le taux de cholestérol?

    Le jaune d'œuf est riche en cholestérol, avec environ 270 mg par jaune. C'est pourquoi certains médecins, par précaution, déconseillent aux personnes souffrant d'hypercholestérolémie de manger des œufs.

    Mais contrairement aux idées reçues, les études scientifiques ont prouvé que le cholestérol de l'œuf ne faisait pas grimper le taux de "mauvais cholestérol" dans le sang. "Le cholestérol de l'alimentation ne modifie pas les lipoprotéines du sang, qui contiennent du cholestérol et en assurent le transport", explique le Dr Guy-André Pelouze, chirurgien cardiovasculaire.

    Cette affirmation est confirmée par une étude américaine de 2005 (1). Selon elle, la consommation de deux œufs par jour ne modifie pas le cholestérol total et n'est pas associé à une hausse du 'mauvais cholestérol' sanguin (cholestérol LDL).
    D'autre part, une grande étude américaine de 1999 a démontré que la consommation d'œufs, même régulière (un par jour, tous les jours) n'influait pas sur le risque cardiovasculaire (2).

    Il n'y aurait donc aucune raison de s'inquiéter pour son taux de cholestérol lorsque l'on déguste des œufs.

    (1) David L. Katz, Egg consumption and endothelial function: a randomized controlled crossover trial. International Journal of Cardiology 99 (2005) 65–70.
    (2) Hu FB, A prospective study of egg consumption and risk of cardiovascular disease in men and women, JAMA. 1999 Apr 21;281(15):1387-94.

    Toutefois, comme le cholestérol alimentaire n'influe pas sur le taux de cholestérol sanguin, cela n'a pas une grande importance.

    A lire aussi

    - Cholestérol : mangez des oeufs !
    - Coeur : le cholestérol accusé à tort ?
    - Cholestérol : bien choisir les matières grasses

    Sources

    - Blog du Dr Pelouze : Dysnutrition
    - Dr Franck Senninger, Un coeur en forme - Les bonnes règles alimentaires, éd. Jouvence, 2007.

    http://sante.planet.fr/conseils-nutritionnels-comment-bien-choisir-ses-oufs.62909.72.html?xtor=EPR-26-61048[Medisite-a-la-Une]-20110502

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • La respiration : la clé du tonus

    Comment booster sa vitalité sans accessoire aucun ? Quelques exercices de respiration, tout simple, à des moments clés de la journée, peuvent suffire. Inspire, expire, la clé de la forme avec le docteur en physiologie Florence Villien. 

     

    RespirationDans nos sociétés où le mental domine, nous avons pris l'habitude de respirer court, saccadé, quand ce n'est pas petit et tout en retenu. En plus, nous respirons avec la cage thoracique, ce qui fait que l'air rentre dans le haut des poumons et ressort précipitamment. L'apport en oxygène est insuffisant, conséquence : le gaz carbonique et moult toxines restent stockés dans les tissus pulmonaires.

    "Par ailleurs, nous utilisons les muscles dit accessoires qui font bouger la cage thoracique, mais qui ne sont pas endurants, ce qui a pour autre effet de nous épuiser", déplore le Dr Florence Villien. Selon la spécialiste, nous devrions utiliser le diaphragme qui, agissant comme un piston naturel, monte et descend pour faire entrer et sortir l'air des poumons, opérant ainsi un véritable massage des organes internes, sans aucun effort.

    La respiration, ça sert à quoi ?

    Hormis le fait que respirer est la seule fonction du corps dont nous ne pouvons pas nous passer plus de 10 mn (record de Stéphane MIFSUD, apnétiste français), la respiration remplit quantité de fonctions : elle enrichit le sang en oxygène et le débarrasse des déchets gazeux. Son action s'exerce également sur la combustion des graisses inutiles et l'équilibre des centres nerveux. On devine alors aisément que lorsque l'on respire mal, c'est tout l'organisme qui s'encrasse, entraînant de la fatigue et un moral en berne. 

    C'est parti pour une petite gym quotidienne de respiration, inspirée de la méthode Spironess, pour rester tonique !

    La respiration au réveil

    Face à son miroir, au moment de se laver les dents, on se prépare pour une journée resplendissante. Fléchissez les genoux et posez les deux mains sur les cuisses. Commencez par expirer très fort par la bouche, en rentrant le ventre, comme si vous vouliez le rapprocher de votre colonne. Puis, inspirez par le nez en relâchant les abdominaux et en laissant le ventre revenir à sa position initiale. Répétez 3 à 5 fois.

    Pour finir, redressez-vous, inspirez à nouveau en gonflant le ventre puis bloquez en apnée 5 à 10 secondes pour réguler le corps.

    Les bienfaits : Vous faites un véritable nettoyage des poumons, vous replacez le diaphragme, tout le corps se revitalise. Vous devez ressentir comme une sensation de fraîcheur.

    La respiration dans les transports

    L'exaspération vous guette ! Stop, ruminez négatif crame votre belle énergie printanière. Alors, on respire !

    Assis(e) ou debout, peu importe. L'essentiel est de pratiquer une respiration lente, en maîtrisant son rythme. Commencez par poser votre main sur le ventre, pour observer votre respiration naturelle, pendant 2 à 3 secondes.

    C'est parti : inspirez par le nez sur 4 secondes, faites une pause sur 2 secondes, puis expirez (toujours par le nez) sur 6 secondes. Le ventre se gonfle à l'inspire, se relâche à l'expire. Répétez le mouvement 3 à 5 fois ou plus, si c'est agréable.

    Les bienfaits : Vous devez ressentir une sensation de détente et d'apaisement. L'esprit reste vif. Se concentrer sur sa respiration et la ralentir agit comme un véritable anti-stress naturel.

    La respiration au bureau

    Dans l'après-midi, en cas de coup de pompe ou de chute de concentration, respirez ! Assis(e), le dos bien droit contre le dossier du fauteuil si possible. Sinon, mettez-vous à l'avant le dos bien droit. Placez vos mains contre la tranche du plateau.

    C'est parti : Expirez par la bouche sur 4 secondes, en poussant les mains vers l'avant et en rentrant le ventre. Enroulez le dos, en opérant une bascule du bassin de sorte à placer votre regard vers le nombril. Et inspirez sur 4 secondes. Remontez. Répétez le mouvement 4 ou 5 fois.

    Les bienfaits : le cerveau est oxygéné et le plexus détendu. Parfait pour revitaliser le corps, comme si vous aviez fait une sieste-flash.

    La respiration, le soir

    Allongé(e) sur le dos, avant de vous endormir, préparez-vous à plonger dans le sommeil.

    C'est parti : Expirez d'abord à fond, par le nez. Le ventre rentré, les lombaires restent collées au sol. Puis, inspirez en relâchant le ventre. Sans décoller le bas du dos. Sans forcer, laissez le mouvement couler naturellement.

    Conseil : favorisez l'expire, facteur de détente. Vous pouvez induire de la relaxation et sentir votre visage se détendre, les mâchoires qui se desserrent, les épaules qui tombent... À l'inspire appréciez l'air au bord de vos narines.

    Répétez l'exercice 5 ou 6 fois.

    Catherine Maillard - 20 mars 2009
    Mis à jour le 4 mars 2011

    La respiration anti-stress dans la vie quotidienne et au travail, Dr Florence Villien, Editions J. Lyon. Vendu avec un DVD de 30 minutes

    L'art de bien respirer : Les secrets pour développer votre énergie interne, Tony Courthiade, Ed. Jouvence

    Respire ! La respiration totale pour tous, Roger Fiametti, Ed Médicis

    www.spirones


     

    Forum Relaxation

    http://www.doctissimo.fr/html/forme/remise-en-forme/articles/13314-respiration.htm


    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks