• Syndrome métabolique : Qui est concerné ?

    Tour de taille élevé, anomalies de la tension artérielle, du sucre et des graisses… Le syndrome métabolique avance masqué, sans aucun symptôme. Mais il est loin d’être anodin et augmente le risque de complications cardiovasculaires et de diabète. Qui est concerné ? Comment dépister cette maladie insidieuse ?… Toutes les réponses avec Beverley Balkau, chercheuse à l’Inserm.

    Selon les études les plus alarmantes, le syndrome métabolique augmente le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète. Face à de telles menaces, un dépistage précoce de ce nouvel ennemi apparaît un véritable enjeu de santé publique.

    Un phénomène en augmentation

    Syndrome métaboliqueLe syndrome métabolique se caractérise par un tour de taille élevé, un excès de graisses et de sucre dans le sang et une tension artérielle trop élevée. Bien que l’hérédité semble jouer un rôle, c’est surtout un style de vie trop sédentaire et une alimentation déséquilibrée qui sont en cause. Dans les pays occidentaux, la malbouffe et l’absence d’activité physique gangrènent le capital santé de plus en plus de personnes. Aux Etats-Unis, le syndrome X ou syndrome métabolique toucherait un Américain sur quatre. Chez les plus de 60 ans, la situation serait encore plus préoccupante puisque plus de 40 % des seniors seraient concernés. Les Afro-américains et les Hispaniques seraient plus souvent touchés. Au total, le syndrome métabolique frappe près de 47 millions d’Américains1.

    En Europe, il semblerait que la situation soit moins alarmante, avec 15 % atteints par le syndrome métabolique2. Mais ces chiffres varient en fonction de la définition du syndrome métabolique. Ainsi une autre étude européenne basée sur les critères de l'Organisation mondiale de la santé estime que "Chez les sujets non-diabétiques, la fréquence du syndrome OMS a varié selon l'étude de 7 % à 36 % chez les hommes de 40 à 55 ans ; chez les femmes du même âge, de 5 % à 22 %".

    Responsable de l'étude française DESIR (Données Epidémiologiques sur le Syndrome d'Insulino-Résistance), Beverley Balkau nous précise la situation nationale : "Le syndrome métabolique concernerait en France 9 % des hommes et 6 % des femmes, contre respectivement 24 % et 23 % aux Etats-Unis"3.

    Une bombe à retardement

    De part et d’autre de l’Atlantique, le profil des patients est sensiblement le même. Parmi les facteurs de risque non modifiables, on retrouve l’âge, les antécédents familiaux de diabète ou de maladies cardiovasculaires. Mais on peut néanmoins agir sur les principaux qui sont le manque d’activité physique, l’alimentation déséquilibré, le tabagisme et le stress. Mais face à l’américanisation de nos habitudes alimentaires, nous pouvons nous attendre à une montée en puissance du syndrome métabolique en Europe et en France.

    Et les conséquences ne seront pas uniquement esthétiques, cette maladie augmente le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète, deux des principaux fléaux du monde occidental. "Selon les résultats français, le risque de maladie cardiovasculaire est quasi-doublé (multiplié par 1,4 pour les hommes et par 1,7 pour les femmes) et celui de diabète triplé (multiplié par 2,4 pour les hommes et par 3,4 pour les femmes)" souligne Mme Balkau. Aux Etats-Unis, cet ennemi silencieux détrônerait bientôt le tabagisme comme première cause de maladies cardiovasculaires4. L’enjeu d’un dépistage et d’une prise en charge précoce apparaît ainsi comme une priorité.

    Mesurer le tour de taille comme on prend la tension

    Selon la définition la plus utilisée, le syndrome métabolique se caractérise par la présence de trois facteurs parmi les 5 suivants :

    • Tour de taille > 102 cm chez les hommes et > 88 cm chez les femmes – ces chiffres pourraient être modulés selon le groupe ethnique ;
    • Cholestérol HDL (bon cholestérol) < 40 mg/dl chez les hommes et < 50 mg/dl chez les femmes ;
    • Triglycérides > 150 mg/dl (1,7 mmol/L) ;
    • Glycémie à jeun > 1 g/dl ;
    • Tension artérielle > 130-85 mm Hg.
    • Le traitement de ces anomalies (cholestérol, hypertension, excès de triglycérides) peut également être inclus dans certaines définitions du syndrome métabolique. Si l’on s’en tient à la définition clinique du syndrome métabolique, on comprend que le dépistage via des analyses médicales apparaît trop coûteux et trop difficile à réaliser. Mais la détection des patients peut être largement simplifiée. Il suffit de mesurer le tour de taille et le taux de triglycérides (supérieur à 1,7 mmol/l)5, y compris chez les enfants6. Cette méthode aurait permis de détecter 80 %7 des personnes atteintes du syndrome métabolique dans des études canadiennes. Plus anecdotiques, d’autres études recommandent même de mesurer le tour du cou8.

      "En pratique, l’idéal serait que le mètre de couturière fasse son apparition dans les cabinets des généralistes et que la mesure du tour de taille devienne un geste anodin. Cela devient petit à petit le cas" estime Mme Balkau. Une adiposité abdominale excessive, identifiée par un tour de taille supérieur à 88 cm chez la femme et à 102 chez l’homme, devrait ainsi alerter et conduire à des analyses supplémentaires (prise de tension, bilan des graisses et des sucres notamment). La prise en charge repose ainsi principalement sur une modification de l’hygiène de vie et dans quelques cas, des traitements médicamenteux.

      David Bême - Mis à jour le 23 février 2011

      1 - JAMA 2002;287:356-9.
      2 - Arch Intern Med. 2004 May 24;164(10):1066-76.
      3 - Diabetes Metab. 2003 Nov;29(5):526-32.
      4 - Am Fam Physician. 2004 Jun 15;69(12):2875-82.
      5 – JAMA 2002 Dec 4;288(21):2709-16
      6 - Acta Paediatr 2002;91(12):1307-12
      7 - Ann Med 2001 Nov;33(8):534-41
      8 - Obes Res 2003 Feb;11(2):226-31

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  • Allergies alimentaires: des thérapies plus ciblées

    voedsallergie
    Susceptibles de surgir à tous les âges, les allergies alimentaires sont en nette augmentation. A tel point qu'elles démangent aussi... l'intérêt des scientifiques, qui, bonne nouvelle, parviennent à en guérir certaines.

    Il y a vingt ans, les allergies alimentaires représentaient une simple curiosité en médecine, explique le Dr Xavier Van der Brempt, pneumo-allergologue. Aujourd'hui, elles sont devenues un véritable fléau dans les pays développés. Les causes de cette rapide évolution ne sont toujours pas très claires et font encore l'objet d'hypothèses variées. « Les spécialistes considèrent que ces manifestations concernent jusqu'à 8 % des enfants et 3 à 5 % des adultes. Chez les premiers, on repère essentiellement des allergies à l'oeuf, aux cacahuètes, au lait de vache, aux céréales, aux fruits à coque (amandes, noisettes, noix, pistaches...), aux légumineuses (lentilles, pois chiches, petits pois, lupin, soja...), au poisson, etc.

    Chez les aînés, les responsables les plus souvent incriminés sont les fruits et légumes (cerise, avocat, banane, céleri, kiwi, pomme, poire, prune, persil, fenouil, etc), les fruits à coque, la cacahuète, les légumineuses, la farine de blé, l'oeuf, le poisson, les crustacés, le lait de vache, etc.

    Les limites de l'autodiagnostic

    Nous avons fréquemment tendance à autodiagnostiquer une allergie là où il y a souvent une « simple » intolérance. Dans le premier cas, notre système immunitaire réagit à une substance inoffensive qu'il considère comme dangereuse. Il produit alors des anticorps de type IgE (immunoglobulines E) entraînant une réaction allergique. Ces anticorps sont décelables via une prise de sang mais, si vous vous plaignez de manifestations bizarres après avoir plongé la main dans le bol de cacahuètes, le praticien ne va pas se limiter à cet examen.

    Des symptomes variés

    Une allergie alimentaire ne se traduit pas forcément par des désordres gastro-intestinaux. Les symptômes, déroutants, sont variables en fonction de l'âge. « Chez les enfants et les adolescents, on observe de l'eczéma, des dermatites atopiques, de l'urticaire, de l'asthme et des troubles digestifs, note le Pr Anne-Denise Monneret-Vautrin, allergologue à l'Hôpital universitaire de Nancy, en France. Chez les adultes, on repère plutôt des oedèmes du larynx, des gonflements du visage, des paupières et les lèvres, de l'urticaire, des gênes abdominales, de la diarrhée, de l'asthme, des syncopes, des vertiges, une chute de tension... » Attention, plus on avance en âge, plus le risque de choc anaphylactique s'aggrave. Et une allergie alimentaire peut apparaître la première fois à toute période de l'existence. « Voilà de bonnes raisons de consulter un spécialiste afin d'organiser un dépistage et ce, dès qu'il y a des signes évocateurs, rappelle le Dr Van der Brempt. En allergologie alimentaire, les tests cutanés tiennent la première place. Ensuite, on prévoit des analyses de sang afin de confirmer, préciser, chiffrer ou exclure une allergie. »

    De nouveaux moyens diagnostiques

    Les tests cutanés vont tenter d'identifier l'allergène. Des bandelettes contenant des produits allergisants sont appliqués sur le dos ou sur l'avant-bras et introduits, de manière indolore, dans les couches superficielles de l'épiderme. Après quelques minutes, les éventuelles réactions, sous forme de papules, sont observées et analysées. « Je propose parfois au patient d'amener de petits échantillons suspects, surtout s'il s'agit de mets moins courants, souligne le Pr Monneret-Vautrin. La prise de sang, elle, mesure les anticorps spécifiques de l'allergie (les IgE). Nous disposons également de nouveaux moyens diagnostiques qui permettent d'établir une distinction entre une sensibilisation bénigne et une allergie sévère. Ils identifient les IgE spécifiques dirigés contre les allergènes majeurs, et ce, grâce aux allergènes recombinants (ces derniers, fabriqués par génie génétique, sont moins chers et offrent une qualité constante). Cette avancée scientifique offre la possibilité de différencier une sensibilisation bénigne d'un risque d'allergie sévère aux suites parfois graves. Ces tests permettent alors au praticien de proposer une thérapie plus adéquate. Attention, néanmoins, ils ne sont pas encore valables pour tous les allergènes et les moyens diagnostiques à prévoir se déterminent encore au cas par cas... »

    La réintroduction orale

    « Jusqu'à présent, l'unique traitement consistait à ne plus manger l'aliment responsable d'allergies, note le Pr Monneret-Vautrin. Hélas, on a remarqué qu'après un tel régime d'éviction, les allergiques ne supportaient plus du tout l'allergène. » Les allergologues proposent désormais le « protocole de tolérance orale » ou les « essais de réintroduction orale ». «On donne de minuscules quantités croissantes de l'allergène tous les jours et ce, sous surveillance médicale. Après 18 mois de ce protocole, on observe une guérison avec les allergies aux lait, oeufs, farine de blé, poisson... Nous pensons qu'il sera bientôt possible de traiter également les allergies à l'arachide. »

    Une réglementation plus stricte

    Désormais, partout en Europe, les étiquetages des denrées alimentaires doivent mentionner la présence des 14 allergènes les plus fréquents (voir encadré). «Les références doivent être mentionnées de manière claire pour le consommateur, explique Jean Pottier, expert en denrées alimentaires au Service public fédéral Santé publique. L'industriel ne peut pas se contenter d'indiquer « céréales » ou « fruits à coque »: il doit indiquer exactement ceux qu'il a utilisés. S'il mentionne « lactosérum », il est obligé de préciser qu'il s'agit de lait. Enfin, l'ensemble des ingrédients, y compris ceux présents en quantités infimes, est repris sur l'emballage. »

    Noix, noten, nuts

    En réalité, cet étiquetage n'est pas toujours complet et/ou figure en lettres minuscules. Les portions individuelles et les produits en vrac échappent encore à cette obligation. « Quant aux mentions « Peut contenir des traces de... » ou « Fabriqué dans un atelier où on utilise... », elles empoisonnent le quotidien de l'allergique en mettant les industriels à l'abri », s'insurge le Dr Van der Brempt. Sans oublier les problèmes de traduction, fréquemment observés : « Nuts » en anglais, c'est un fruit à coques qui se transforme souvent en « noten » dans la version néerlandaise ou en « noix » en français... « Si vous êtes allergique aux amandes mais pas aux noix, vous pensez donc pouvoir grignoter sans crainte. Voici comment les crises d'allergie surgissent parfois malgré toutes les précautions prises par le consommateur... »

     

    Les aliments les plus allergènes

    Céréales contenant du gluten (blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut) et produits à base de ces céréales

    Crustacés et produits à base de crustacés

    îufs et produits à base d'oeufs

    Poisson et produits à base de poisson

    Arachides et produits à base d'arachides

    Soja et produits à base de soja

    Lait et produits à base de lait

    Fruits à coque (amandes, noisettes, noix, noix de cajou, noix de pécan, noix du Brésil, pistaches, noix de Macadamia, etc.) et produits à base de fruits à coque

    Céleri et produits à base de céleri

    Moutarde et produits à base de moutarde

    Graines de sésame et produits à base de sésame

    Anhydride sulfureux et sulfites

    Lupin et produits à base de lupin

    Mollusques et produits à base de mollusques


    Auteur: Michèle Rager | Mise en ligne: 31-03-2010 | Mise à jour: 30-03-2010
    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/alimentation/artikel/852/allergies-alimentaires-des-therapies-plus-ciblees
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    afficher les détails 10:26 (Il y a 2 heures)
     
    Association de diabétiques "Dextro en Fête".
    15, chemin des Bouchers
    51450 Betheny
    Tél. 09 51 92 18 82
     
     
    Vidéo-conférence
    Le Vendredi 4 Mars à partir de 21h sur
    La lecture de glycémie en continu.
    sur le tchat Audio-vidéo de l'association.
      
     
    Parents d'enfant diabétique :
     
    Venez échanger avec d'autres parents ... pour partager nos inquiétudes, nos astuces et nos sourires tous les mardis soir à partir de 20h45 dans la salle "Parents de DID".
     
    Diabétiques de Type 2 :
     
    Venez positiver votre diabète avec André Positif Gaudreau auteur du livre "Le diabète, un nouveau mode de vie à découvrir " tous les mercredis de 10h30 à 11h30 (Salle "Positivons T2")
     
    Témoignages de passage à la pompe à insuline :
     
    Tous les premiers Lundis du mois à partir de 21h
     
    T'chat Audio-vidéo pour diabétiques, leurs familles et amis sur www.dextro.fr
    Réseau de diabétiques avec Blogs, Photos, Vidéos, Musiques, Forum, messenger, sur www.lasdepic.fr
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  • CELERI

     
    Saison Printemps
    Automne
    Hiver

    Catégorie Légume


    Mieux connaître Bien que classée parmi les légumes-racines, la pomme du céleri rave est en fait constituée par la base de la tige de la plante qui aurait gonflé, se serait tubérisée. Longtemps considéré comme une curiosité botanique, le céleri-rave est aujourd’hui un légume à part entière dont les variétés modernes fournissent de grosses pommes pouvant peser 1,5 kg. Produit en France de juin à novembre (la pleine saison est en août-septembre), ce légume est importé de Belgique et de Hollande le reste de l’année.
    Quant au céleri branche, ce sont les pétioles (les attaches) des feuilles, charnus et croquants, en forme de gouttière finement cannelée, que nous consommons. Ces côtes protégent en leur centre un bourgeon, enveloppé de feuilles, qui forme le coeur du céleri, tendre, pâle et parfumé. Essentiellement cultivé dans la vallée de la Loire, on trouve ce légume sur les étals de mai à octobre et, le reste de l’année, en provenance du Languedoc, d’Espagne, d’Italie ou de Belgique.


    Connaissances nutritionnelles Le céleri, que l'on cantonne trop souvent à une préparation "à la rémoulade", est aussi un excellent légume frais à servir cuit, à la vapeur ou à l'étuvée.
    Sa densité minérale est particulièrement élevée, il renferme de nombreux oligo-éléments rares (molybdéne, sélénium, chrome...), ses fibres sont abondantes (5 g aux 100 g), et il n'apporte pas plus de 18 kcalories aux 100 g ! Autant de caractéristiques qui devraient lui permettre d'ètre plus souvent présent dans les menus des consommateurs soucieux de leur équilibre nutritionnel et de leur forme.

    La saveur et l'odeur si particulières du céleri-rave sont dues à la présence de différentes substances appartenant au groupe des lactones (sédanolide et anhydride sédanonique notamment). Les fruits de la plante sont riches en essences aromatiques volatiles renfermant des terpénes (limonéne, silinéne), et servent à la préparation du "sel de céleri" (en fait, du sel - chlorure de sodium - additionné d'extrait des fruits ou graines de céleri).


     
     
    Comment choisir Ferme et lourd, le céleri-rave ne résonne pas creux lorsqu’on le tapote. Prévoyez 300 g de ce légume par personne pour le cuire, 150 g pour le servir cru.
    Les feuilles du céleri branche sont un très bon indicateur de sa fraîcheur. Les côtes seront fermes et turgescentes.

    Comment conserver
    Enveloppé dans un linge humide, le céleri branche se conserve 3-4 jours au réfrigérateur, dans le bac à légumes. Le céleri-rave non pelé peut se conserver quelques jours de plus dans le même bac.


    Comment préparer Lavé, le céleri branche sera ensuite débité en bâtonnets (pour la croque au sel !), en barquettes ou en fines tranches.
    Le céleri-rave est pelé puis râpé ou débité en morceaux, cubes, tranches...

    Comment cuire
    Le céleri branche se croque et la rave du céleri s’apprête en rémoulade mais vous pouvez également faire cuire ces deux légumes : à la poêle, à l’étouffée, à l’eau bouillante (20 min. environ pour le céleri-rave)...


    Trucs et astuces Conserver les feuilles de céleri branche pour aromatiser vos soupes et sauces. De même, les rondelles de ce légume fournissent un fond intéressant aux sauces, notamment à la bolognaise.
    Le céleri-rave râpé doit être citronné pour ne pas noircir.
    Dans la confection d’une purée de céleri, ajouter un quartier de pomme apportera une agréable pointe d’acidité.


    Suggestions d'utilisation Des amuse-bouches
    Au céleri-rave : fines lamelles de rave, citronnées puis tartinées de tarama, de saumon fumé ou de beurre d’anchois.
    Au céleri-branche : côtes farcies de roquefort (mélangé à du beurre ou de la crème fraîche) ou encore de tapenade.
    Des veloutés
    Tout simple : pommes de céleri coupées en cubes, citronnées puis cuites 20 min dans du bouillon de volaille, mixées avec de la crème fraîche parfumée à la noix de muscade.
    Raffiné : blanc de poireau et fenouil émincés, revenus au beurre, additionnés de dés de céleri-rave et de pommes de terre, de bouillon de volaille, de lait, de cannelle et de gingembre, de zestes de citron, le tout est mitonné, mixé puis mêlé de crème.
    Des gratins
    4 cœurs de céleri-branche, blanchis à l’eau salée 10 min., enveloppés dans une tranche de jambon cru, nappés de crème fraîche épaisse, recouverts de mimolette râpée.
    Le céleri-rave cuit avec des pommes de terre, réduit en purée avec du lait, mis à gratiner au four avec du fromage râpé.
    Des frites
    Le céleri-rave se débite en frites. Celles-ci, cuites une 1ére fois, 3 min dans un bain de friture sont égouttées. Elles sont dorées dans un 2 éme bain au moment de passer à table. Il suffisait d’y penser !
    Des salades
    Le céleri-branche cru fait merveille avec les mollusques notamment le poulpe et les calamars. Les Italiens en raffolent.
    Sel de céleri
    Une méthode pour utiliser les épluchures de céleri-rave : broyez au mixeur une poignée d’écorces de céleri-rave séchées et une poignée de gros sel marin bien sec. À conserver dans une bouteille fermée ou une boîte en fer.


    Histoire Plante médicinale reconnue par les Anciens pour ses vertus diurétiques et son action stimulante sur le système nerveux, le céleri-rave ne fut considéré comme plante potagère qu'à la Renaissance.
    Au Moyen Age, l'ache des marais - ancêtre sauvage du céleri - était l'un des simples (plantes médicinales) les plus employés. Les croyances populaires lui atribuaient mille vertus : elle était sensée prévenir la mélancolie, déterminer le sexe d'un enfant à naître, soigner les maux de dents.
    Domestiquée puis améliorée, l'ache des marais donna naissance à trois sous-espèces : le céleri à couper, le celeri-rave et le céleri-branche.
    D'abord limité au rôle de condiment, le céleri-rave prit peu à peu place dans notre cuisine en tant que légume à part entière. Mais ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que, perfectionné en Allemagne, il devint un légume courant sur les tables de France.


     


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  • Programme anti-froid :
    7 astuces pour garder votre tonus tout l'hiver !

    Quand le thermomètre entame une chute vertigineuse, il vaut mieux se réchauffer fissa, sous peine de se transformer en glaçon. Notre programme auto-chauffant en 7 points-clés fera circuler l'énergie dans l'ensemble de votre corps. Résultat : vous résistez aux coups de froid.

    Programme anti-froidEn hiver, rien n'est plus désagréable que la sensation d'avoir froid. Pour y remédier, il faut chouchouter nos extrémités, les plus exposées aux frimas. Notre visage est en première ligne, nos mains et nos pieds aussi souffrent des écarts de température. Enfin, il faut réchauffer notre ventre, qui encaisse les tensions nées du froid. Et on n'oublie pas nos reins, sous peine de refroidissement à la clé.

    Au réveil : auto-massage du visage

    Notre pire ennemi ? Les variations de température. En massant notre visage, on stimule la micro circulation pour offrir à notre peau un effet doudoune avant de sortir :

    1. Frottez tout d'abord vos deux mains l'une contre l'autre, pour les réchauffer. Placez-les sur les joues, de part et d'autre du nez, frictionnez en douceur avant de remonter vers le dessus du crâne. Passez derrière les oreilles, descendez le long du cou. Recommencez 5 fois.
    2. Massez les ailes du nez, en effectuant de petites frictions de chaque côté, à l'aide du majeur. De bas en haut. Puis terminez, en suivant la ligne des sourcils. Recommencez 5 fois.
    3. Massez les oreilles entre le pouce et l'index avec 6 mouvements circulaires et redescendez en lissage ferme avec le pouce. Recommencez 5 fois.

    Dehors : Couvrez-vous la tête, plus de la moitié de notre chaleur corporelle s'échappe par le haut du crâne.

    Notre coup de coeur : Initiation au massage indien du visage, Maxam, 180 € la journée.

    Dans la journée : faites des pieds et des mains !

    Le brusque passage du chaud au froid perturbe la micro-circulation. Or, le sang irrigue en priorité les parties vitales au détriment des extrémités... qui se refroidissent en premier. Pour s'acclimater au froid et permettre à notre organisme de mieux passer du couvert au découvert, on les chouchoute :

    4. Réchauffez vos pieds par un rapide auto-massage. La chaleur va se répandre dans tout votre corps. Chaussettes ou collant peu importe. Une, voire deux fois dans la journée, l'essentiel est de relancer l'énergie. Il faut commencer par les orteils, dans l'idéal. Puis massez fermement l'ensemble de la plante des pieds à l'aide de vos deux pouces et de votre paume. Effectuez un mouvement qui part de la naissance des orteils et se termine au talon. Vous améliorez le retour veineux et soulagez les tensions successives au grand froid.

    Notre coup de coeur réflexologie plantaire : Themae, Massage des zones réflexes du pied, 90 € pour une heure

    5. Croisez vos mains et frottez vos deux paumes, l'une contre l'autre. Quand vous sentez des fourmillements, indicateurs d'une meilleure circulation du sang, attrapez chacun de vos doigts et passez au lissage, entre votre pouce et votre index. Le mouvement part de la base de la main vers l'ongle. Pour finir, pincez chaque côté de la base de l'ongle.

    Notre coup de coeur : Massage mains d'Ange, Rituel de Beijing, 90 € pour une heure

    Le soir : ventre et reins au chaud !

    Même s'il est protégé par les vêtements, notre corps à besoin d'être réchauffé. Il existe deux points stratégiques à privilégier en fin de journée, le ventre et les reins qui peuvent réagir fortement. L'objectif est d'éviter un coup de froid.

    6. Notre ventre (ou chaudron originel, en médecine énergétique chinoise) a grand besoin d'être réchauffé, d'autant plus que c'est lui qui accuse le stress du froid, entraînant divers maux de ventre. C'est tout simple, au-dessus de votre pull, posez les mains l'une sur l'autre, sous le nombril, et tournez dans le sens des aiguilles d'une montre. Recommencez 5 fois.
    7. Pour réchauffer nos reins, siège de notre énergie vitale, on peut faire de petites percussions avec les poings fermés dans le bas du dos. Une dizaine suffit, vous devriez sentir la chaleur qui envahit tout le bassin. C'est gagné, le froid ne passera pas par vous !

    Notre coup de coeur : Cours de Qi Gong aux "Temps du corps" dont les cours débutent par des auto-massages

    Catherine Maillard - le 16 janvier 2009
    Mis à jour le 3 janvier 2011

    www.maxam.com
    www.tempsducorps.asso.fr
    www.themae.fr
    www.cinqmondes.com

     Forum Massage
     Forum Mon job au quotidien

    http://www.doctissimo.fr/html/forme/remise-en-forme/articles/13083-programme-anti-froid.htm


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  • La choucroute : un aliment minceur aux multiples vertus

    Quel plaisir de manger une bonne choucroute en cette saison. De plus, contrairement aux idées reçues, c'est un aliment minceur et intéressant nutritionnellement. À condition bien sûr, de ne pas l'accompagner de charcuterie mais plutôt d'aliments légers comme le poisson ou les coquillages. Il existe de nombreuses façons savoureuses de l'accommoder pour bénéficier de ses atouts sans alourdir sa silhouette !

    Aliment bon marché, la choucroute, c'est-à-dire du chou fermenté coupé en lanières, comporte de multiples qualités nutritionnelles, une fois transformé. Ce légume particulier est à la fois peu calorique, riche en vitamine C et en fibres. Mais son intérêt majeur est qu'il s'agit d'un probiotique au même titre que les laits fermentés ! En somme l'idéal pour prévenir les infections de l'hiver.

    Un aliment léger et diététique

    ChoucrouteComme tout légume, elle contient beaucoup d'eau (90%) ce qui la rend légère. Mais la choucroute sait être satiétogène grâce à une teneur en fibres exceptionnelle de 4,4g par portion ! Présente au XVIIIe siècle à bord des bateaux de traversées, elle a permis de lutter contre le scorbut grâce à sa teneur exceptionnelle en vitamine C. Une portion couvre quasiment les 2/3 de nos besoins quotidiens en cette précieuse vitamine. Mais surtout, une portion de 200 g de choucroute c'est seulement 40 kcalories !

    C'est dire sa légèreté ! Et si parfois on la soupçonne d'être un peu lourde, c'est uniquement à cause de la charcuterie qui l'accompagne comme les saucisses et la palette. Et pourtant elle s'accompagne très bien des poissons fumés comme le haddock ou le saumon  fumé riche en acides gras oméga 3. Idéal également avec des coquillages comme les palourdes ou les moules particulièrement bien fournies en fer et en oligo-éléments. Des plats qui renforcent nos défenses immunitaires et contribuent à l'équilibre nerveux. Les plus audacieux la consommeront aussi en entrée avec des quartiers de pomme, une vinaigrette, à l'orange et des pignons de pin.

    Un probiotique naturel

    La choucroute est cependant un légume à part. En effet, elle permet de renforcer nos défenses grâce à ses "bactéries amies" qui agissent sur la flore intestinale. Cette action est due à la "lactofermentation", c'est-à-dire la transformation du sucre du chou en acide lactique. C'est ce mécanisme qui permet de la mettre au rang des probiotiques.

    Cette action se déroule lorsque le chou coupé en lanières est mis au sec à l'abri de la lumière et de l'air dans une saumure. C'est ce procédé de lactofermentation qui modifie le goût mais aussi les qualités nutritionnelles du chou.

    Les vertus de la choucroute crue

    La choucroute n'a pas besoin d'être cuite pour être cuisinée. Elle peut très bien être servie en salade avec des endives. Sa fermentation a lieu avant sa commercialisation ce qui a permis de ramollir ses fibres et d'évacuer le soufre parfois mal supporté dans le chou. En cela, la choucroute crue ou cuite est très digeste.

    Par ailleurs, la vitamine C est nécessairement plus élevée que cuite. Enfin, elle se conserve une semaine (contre 3 jours cuite) au réfrigérateur. Blanchie, elle peut très bien se congeler.

    Alors crue ou cuite, plus d'hésitations, redécouvrez la choucroute et profitez de ces bienfaits tout en réchauffant vos froides soirées hivernales !

    Nadine Ker Armel, le 2 février 2011

    La choucroute a des idées

    Les fruits et légumes
    Toutes les vertus des fruits et légumes

     Forum Fruits et légumes
     Forum alimentation et santé

    Venez découvrir nos recettes de cuisine.

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/equilibre_plaisir/articles/14910-choucroute-aliment-minceur.htm

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  • Agir et réagir pour le bien de tous !
    Une pétition a été mise en ligne pour favoriser le remboursement du lecteur de glucose en continu par les caisses d'assurance maladie.
    Nous vous invitons à en prendre connaissance, à la signer et à diffuser cette information auprès de vos contacts. pétition



    Qu’est-ce-que le lecteur de glucose en continu ?
    La mesure du glucose en continu (CGM) permet de vérifier les taux de glucose enregistrés 24heures/24.
    Associée au capteur de glucose et au transmetteur cela mesure la glycémie et actualise les relevés affichés à l'écran toutes les cinq minutes.
    Cette actualisation régulière vous offre une vision claire de l’évolution de votre taux de glucose et vous évite de dépendre seulement des mesures capillaires.
    Avantage de son utilisation :
    Les avantages de la mesure du glucose en continu par rapport aux mesures capillaires traditionnelles et au dosage de l’HbA1c sont bien documentés.
    Les études menées ont démontré que :
    - 60% des hypoglycémies ne sont pas détectées par les mesures capillaires seules.
    - La mesure du glucose en continu identifie quatre fois plus d’excursions glycémiques graves que l’auto surveillance glycémique (ASG).
    - La mesure du glucose en continu réduit le taux d’HbA1c de façon significative par rapport aux mesures capillaires seules.
    - De nombreuses publications ont démontré la précision de la mesure du glucose en continu, ce qui permet des ajustements thérapeutiques sur la base de données fiables.
    Pour le patient :
    On ne compte plus les exemples de patients qui utilisent la mesure du glucose en continu:
    - Les parents ne doivent plus surveiller leur enfant la nuit !
    - Les sportifs assidus et les étudiants peuvent se concentrer sur leurs compétitions ou leurs examens sans s'inquiéter car ils peuvent consulter les informations dont ils ont besoin sur leur glycémie.
    - Les patients de tous types, comme vous, possèdent désormais une maîtrise inégalée de leur diabète et de leur traitement.

    Pour plus de renseignements, nous organisons, sur internet, une soirée à thème, en vidéo conférence, sur le lecteur de glucose en continu.
    Site : www.dextro.fr , www.dextro.frà partir de 21h, le vendredi 4 mars 2011.


    Pour la caisse d’assurance maladie :
    Les études prouvent que les soins liés aux complications du diabète sont beaucoup plus coûteux que le traitement en lui-même.
    Réduire les hypoglycémies sévères, c’est réduire les coûts d’intervention et d’hospitalisation en urgence.
    Agir et anticiper les variations de la glycémie, c’est pouvoir adapter son traitement, stabiliser son diabète et en réduire les conséquences !
    Concrètement, c’est réduire la prise en charge des soins liés aux complications :
    En France, le diabète reste la première cause médicale de cécité avant 50 ans. Il représente 2.5% de la population dont : 10 à
    15 % de diabétiques insulinodépendants et 85 à 90 % de diabétiques non insulinodépendants.
    On estime à 2% le pourcentage des diabétiques qui deviendront aveugles et à 10 % le taux de ceux qui seront malvoyants.
    5 à 10 % des diabétiques subiront un jour une amputation d’orteils, de pied ou de jambe.
    En France, on compte environ 3 000 à 5 000 amputés par an.
    Le quart des journées d’hospitalisation pour le diabète sont dues à cette complication avec des durées moyennes d’hospitalisation de 30 jours !
    Environ 13% des dialysés sont diabétiques !
    Les pathologies cardio-vasculaires ont contribué pour plus de la moitié à l’accroissement global des admissions devant notamment des cas de diabète …

    Il est important de faire remonter cette volonté auprès des autorités concernées afin que tous les diabétiques puissent en bénéficier.
    Les avancées technologiques telles que le lecteur de glucose en continu n'est pas à considérer comme un luxe mais une nécessité !
    Regroupons-nous pour mettre en commun nos moyens d’action et aboutir ensemble à une amélioration dans la prise en charge des soins du patient diabétique !

    Nous comptons donc sur vous, pour faire de cette action une action commune pour le bien de tous. pétition

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  • Réflexologie palmaire: prendre son bien-être en mains

    reflexologie
    Nos mains sont souvent mises à rude épreuve au quotidien, et pourtant selon le principe de la réflexologie palmaire, la globalité de notre corps est représentée dans les mains. Toutes les parties de notre corps y sont projetées en miniature. 

     Le réflexologue peut donc grâce à un toucher spécifique sur telle ou telle partie de la main, soulager une partie précise du corps ou détecter un déséquilibre énergétique dans certaines parties du corps.

    Les avantages de la réflexologie palmaire

    Le toucher spécifique sur les mains a l’avantage de pouvoir être pratiqué n’importe quand et n’importe où (contrairement à la réflexologie plantaire qui demandera de pouvoir au moins se déchausser). Par contre, il est très facile de se masser les mains dans les transports en commun ou en attendant dans la file du supermarché. Ces massages peuvent être administrés de la plus tendre enfance aux derniers instants de la vie. De plus, la réflexologie palmaire peut être prodiguée en auto-traitement et surtout c’est simple et sans danger.   


    Mais attention la réflexologie n’est pas la panacée et les bons réflexologues ne se présenteront jamais en médecin. Ils ne prétendent pas poser de diagnostic. Par contre, explique Marcel Waterschoot, président du Centre d’étude de Réflexologie depuis 5 ans, les réflexologues peuvent agir sur les symptômes d’une maladie comme la douleur, le stress et l‘anxiété. Le réflexologue ne soigne pas un cancer mais peut soulager les effets de ce cancer.

    En règle générale, la réflexologie permet de se calmer en cas de stress ou de se stimuler en cas de fatigue. L’idéal étant toujours d’atteindre l’homéostasie, soit l’équilibre du corps, des énergies et des liquides. La réflexologie palmaire est également particulièrement indiquée pour soulager les maux liés à la tête comme les névralgies du trijumeau, les maux de dents, etc. Cette technique peut également  prévenir les problèmes liés au canal carpien et au syndrome de Dupuytrens (recroquevillement des doigts).

    En pratique

    Il est bon de toujours commencer par s'échauffer les poignets en s'appuyant sur une surface plane (table, bureau) sur le bout des doigts, exercer une pression des paumes ou du dos de la main toujours sur une surface plane en utilisant le poids du corps.

    Pratiquement, si l’on se réfère à la médecine chinoise (utilisée également en acupuncture) six méridiens passent au niveau des poignets et se terminent dans le bout des doigts (le méridien du poumon, du cœur, de l’intestin grêle, le triple réchauffeur et le maître du cœur). Il est donc important de se masser jusqu’au bout des doigts. Les touchers spécifiques des mains peuvent se faire par pressions, pétrissages, pincements, torsions, secouements circulaires, étirements, frottements ou frictions.

    Le centre d'étude de réflexologie propose des formations de base et des formations professionnelles.

    Centre d'étude de réflexologie

    Avenue Léopold Wiener,115

    B- 1170 Bruxelles

    Téléphone : +32(0)476 28 10 04

    Email: cer.reflexologie@gmail.com

     http://www.cer-reflexologie.be/ 

     


    Auteur: V.M. | Mise en ligne: 24-11-2010 | Mise à jour: 25-11-2010

     

    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/bien-etre/artikel/1155/reflexologie-palmaire-prendre-son-bien-etre-en-mains

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  • Février 2011

    Janvier en un coup d'oeil

    L'année a commencé sur les chapeaux de roue; neuf mois nous séparent du sommet de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et nous redoublons d'efforts pour influencer les leaders mondiaux. Exaltés par le succès de l'indispensable résolution sur les modalités en décembre, la Fédération Internationale du Diabète (FID) travaille en étroite collaboration avec nos partenaires de l'alliance contre les Maladies Non Transmissibles (MNT) pour développer l'étape suivante de notre campagne. Le mois dernier, nous avons vivement défendu notre cause auprès du Conseil d'administration de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et nous avons réuni un groupe de travail d'experts pour développer une Charte de la FID s'agissant des droits pour les personnes atteintes de diabète.

    Naturellement, nous avons écouté avec attention vos points de vue sur les priorités en matière de diabète en vue du sommet. Nous vous remercions tous pour votre contribution à notre récente consultation – votre aide nous est très précieuse pour garantir une représentation des véritables besoins de nos membres alors que nous approchons d'un tournant pour le diabète.

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    Les Principales Mesures de Sensiblisation que vous pouvez prendre dès à present pour garantir la rèussite du Sommet de l'ONU sur les MNT

    • Agissez pour faire entendre votre voix. Entre aujourd'hui et la réunion de haut niveau, les missions nationales auprès de l'ONU à New York négocieront un document de conclusion aux fins de présentation et d'approbation lors du sommet en septembre. Continuez de nouer des relations avec les Organisation Non Gouvernementales (ONG) qui partagent un même état d'esprit et avec votre ministère des Affaires étrangères pour contribuer à influencer le processus de négociation au cours des six prochains mois. La société civile a un rôle essentiel à jouer dans l'élaboration des conclusions du sommet de l'ONU.
    • Exigez le plus haut niveau de représentation officielle au sommet de l'ONU. Il s'agit d'une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement, et leur présence est essentielle pour garantir que le sommet concrétise le plus haut niveau de soutien politique et attire l'attention de la planète entière.
    • Priez votre gouvernement de prévoir des représentants de la société civile au sein de leurs délégations au sommet de l'ONU tel que le suggère la résolution sur les modalités. Vous pouvez contacter d'autres organisations dans votre pays pour développer une stratégie commune s'agissant de cet effort de sensibilisation. 
    • Influencez la participation de votre gouvernement lors du sommet de l'ONU en préparant ses déclarations préalablement à la réunion. Il s'avère capital que les perspectives et l'expérience du secteur de la société civile soient reprises dans ces préparatifs et délibérations.
    • Soutenez-nous dans notre appel à:
      • La création d'une task-force de la société civile sous les auspices du président de l'Assemblée générale afin d'assurer l'implication active de la société civile en vue du sommet de l'ONU;
      • La désignation d'un point de mire de haut niveau au sein de l'ONU pour diriger le processus, comme ce fut le cas lors du sommet sur le VIH/SIDA en 2001;
      • Une Décennie d'action de l'ONU contre les MNT comme résultat clé du sommet de l'ONU. Les précédentes Décennies d'action de l'ONU ont été lancées pour promouvoir les efforts visant à satisfaire aux engagements internationaux pris lors des sommets de l'ONU, et concentrer l'attention sur des activités orientées vers l'action et des politiques qui garantissent un changement durable à long terme.

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    La Sensiblisation en Pratique: Une Décennie d'Action de l'ONU contre les MNT

    Le sommet de l'ONU sur les MNT est une occasion unique de soulever le profil politique du diabète et des MNT qui s'y rapportent, mais il ne s'agira que d'une première étape vers une solution globale. Les MNT sont un problème à long terme, l'élan doit donc se poursuivre en 2012 et au-delà. Et nous devons veiller à ce que les engagements pris à New York se concrétisent à travers le monde. Des sommets précédents ont résulté en une Décennie d'action de l'ONU, qui concentre l'attention sur des activités et des politiques qui garantissent un changement durable à long terme. C'est ce que la FID et l'alliance contre les MNT appellent de leurs vœux comme résultat clé du sommet de l'ONU. 

    Nous tenons à reproduire le niveau d'énergie et d'attention internationales développé par la Décennie d'action « L'eau, source de vie » qui a débuté le 22 mars 2005 et qui durera jusqu'en 2015. Coordonnée par ONU-Eau, l'objectif est de réaliser des progrès importants aux fins d'un meilleur accès à une eau potable de bonne qualité et à des installations sanitaires – une aspiration des Objectifs du Millénaire pour le développement. Le défi est de concentrer l'attention sur des activités et des politiques qui assurent une gestion durable à long terme des ressources en eau. La Décennie « L'eau, source de vie » offre une chance que chacun soit impliqué à travers le monde.

    La FID et l'alliance contre les MNT appellent à une Décennie d'action de l'ONU contre les MNT qui nous offrirait une occasion unique de:

    • Instiller un sentiment d'urgence et garantir l'accélération des efforts de la part de toutes les parties prenantes à la suite du sommet de l'ONU;
    • Promouvoir une prise de conscience plus importante du problème dans son ensemble, à savoir comment les MNT nuisent sérieusement aux efforts visant à concrétiser les OMD;
    • Catalyser et augmenter la portée des programmes internationaux de coopération en matière de MNT;
    • Permettre une responsabilité plus importante par le biais de réunions de contrôle périodiques au cours de la décennie où les progrès s'agissant des objectifs pourront être mesurés.

    Rejoignez-nous dans cet appel aux fins d'une Décennie d'action de l'ONU contre les MNT!

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    Consultation des Associations Membres de la FID sur les Priorités en Matière de Diabéte en vue du Sommet de l'ONU - Principaux Résultats

    À la fin du mois de février, la FID communiquera le rapport de consultation sur les priorités des associations membres en matière de diabète en vue du sommet de l'ONU. Le rapport exposera les principales priorités mondiales et régionales en vue du sommet de l'ONU, ainsi que les besoins des associations membres du Bureau exécutif de la FID dans la période qui précède et celle qui suit directement le sommet de l'ONU. Une analyse détaillée des résultats est en cours, mais nous sommes heureux d'annoncer que nous avons reçu des réponses de 63% des pays représentés par la FID. Ce pourcentage élevé prouve l'importance du sommet de l'ONU pour nos membres, celui-ci garantit également que la FID parle légitimement au nom de toutes les régions et de tous les membres.

    Pour vous donner un aperçu des résultats, voici les principaux thèmes communs qui sont apparus s'agissant de la manière dont le Bureau exécutif de la FID peut vous soutenir davantage en vue du sommet de l'ONU:

    • Communiquer régulièrement avec les associations membres sur les évolutions du sommet de l'ONU;
    • Aider les associations membres à se mettre en relation avec leurs gouvernements en vue du sommet de l'ONU;
    • Fournir une aide technique et du matériel de sensibilisation pour soutenir efficacement le lobby des associations membres aux niveaux national et régional.

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    Charte de la FID s'agissant des Droits pour les Personnes Atteintes de Diabéte

    La protection des droits des personnes atteintes de diabète est une des priorités stratégiques de la FID de longue date. Nous profitons de l'occasion du sommet de l'ONU pour attirer davantage l'attention sur ce travail et produisons une Charte des droits pour les personnes atteintes de diabète. La Charte établira des droits et des responsabilités pour toutes les parties prenantes dans la lutte contre le diabète et mettra en évidence des moyens grâce auxquels les personnes atteintes de diabète, les communautés, les professionnels des soins de santé et les gouvernements pourront travailler en partenariat pour améliorer les services sanitaires. La FID a réuni un groupe de travail d'experts le 13 janvier pour entamer le travail sur la Charte, et les présidents régionaux de la FID sont consultés pour garantir que le résultat final réponde aux besoins de toutes les régions. La Charte des droits sera un moyen puissant et opportun de mobiliser les partenariats et de soulever la question des droits et de la discrimination en vue du sommet de l'ONU sur les MNT en septembre 2011 et au-delà.

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    La Sensibilisation en Pratique: Le Conseil d'Administration de l'OMS

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    La 128e Session du Conseil d'administration de l'OMS s'est tenue à Genève du 17 au 25 janvier 2011. Le point 4.14 de l'ordre du jour portait sur la prévention et le contrôle des MNT et sur le rôle de l'OMS dans la préparation, la mise en œuvre et le suivi du sommet de l'ONU. Au cours du traitement de ce point de l'ordre du jour, une déclaration a été prononcée au nom de l'alliance contre les MNT réaffirmant notre engagement à aider les Etats membres et l'OMS à catalyser le processus du sommet de l'ONU et inviter tous les Etats membres à garantir que l'OMS dispose des ressources nécessaires pour coordonner un sommet abouti.

    L'alliance contre les MNT était très visible au Conseil d'administration de l'OMS. Nous nous sommes concentrés sur l'élaboration du soutien en vue du sommet avec les membres du Conseil d'administration, nous avons distribué du matériel et des informations de fond, et nous avons établi des connexions avec des ONG extérieures au domaine des MNT pour accroître la sensibilisation au sommet.

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    Sensibilisation en Pratique: L'Alliance Norvégienne des MNT

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    Mr. Bjørnar Allgot, Secrétaire Général de l’Association norvégienne du Diabète et Mr. Bjørn-Inge Larsen, Directeur général de la Direction norvégienne de la santé et Membre du Conseil de l'OMS pour l’Europe, sont interviewés par la télévision norvégienne après la consultation européenne de l'OMS sur le sommet de l'ONU à Oslo en novembre 2010.

    La création d'une alliance Norvégienne des MNT a été inspirée par l'alliance Internationale des MNT fondée par FID. L'Association du Diabète Norvégienne  a invité les autres grandes organisations représentant les MNT en Norvège (l'Union Norvégienne contre le Cancer, l’Organisation Norvégienne du Cœur et du Poumon et l'Association Norvégienne de la Santé) à s’unir afin de créer une alliance de travail pouvant attirer l’attention tant sur le plan national qu’international. Notre objectif aujourd’hui est  le Sommet des Nations Unies sur les MNT qui se tiendra en septembre, mais nous devons aussi travailler ensemble en tant qu'alliance sur l’après Sommet afin de faire pression sur notre propre gouvernement pour qu’il en suive les exigences.

    Le Ministère Norvégien de la Santé est très favorable à l'alliance de MNT Norvégienne. Le Ministre Norvégien de la santé, Mme Anne-Grete Strøm-Erichsen a souligné l'importance du rôle de la société civile dans la lutte contre les MNT dans son discours d'ouverture des consultations de l’OMS, et nous croyons que la coopération entre le Ministère de la Santé et de l’alliance nationale des MNT sera primordiale dans les mois à venir.

    Nos principales demandes sont les mêmes que celles énoncées par l'alliance internationale des MNT :

    • une responsabilisation des Gouvernements  concernant les plans sur les MNT
    • une mise en œuvre complète  de la Convention-cadre pour la lutte antitabac de l’OMS
    • un engagement global  pour prévenir les MNT
    • des accords à l'échelle mondiale pour le traitement et les soins des  MNT
    • des ressources pour offrir des interventions sur les MNT
    • une intégration des MNT dans les objectifs qui succèderont aux objectifs du Millénaire pour le Développement actuellement en place

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    Diffuser la bonne parole

    La première édition de ce nouveau bulletin d'information a suscité l'intérêt des associations membres de la FID et d'un plus large public. Nous publierons tous les bulletins d'information sur le site de la FID, et nous vous encourageons à les transmettre à votre ministère de la Santé, aux ONG qui partagent un même état d'esprit, aux associations membres des autres fédérations de l'alliance contre les MNT pour développer une approche commune auprès de votre gouvernement et des institutions académiques susceptibles de soutenir le sommet de l'ONU. Plus de gens recevront et liront ce bulletin d'information, plus le sommet de l'ONU aura de chances de produire un véritable changement pour des millions de personnes atteintes de diabète.

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    Rejoignez le Group d'Interêt Commun (GIC) de l'Alliance contre les MNT

    Le GIC regroupe plus de 200 organisations travaillant de concert en vue du sommet de l'ONU. Il a été mis sur pied pour créer un réseau puissant d'ONG partageant un même état d'esprit qui souhaitent travailler de concert pour concrétiser les objectifs clés de l'alliance contre les MNT et développer le soutien en vue de la réunion du sommet de l'ONU. Pour vous joindre aux téléconférences mensuelles via Internet, envoyez une demande à info@ncdalliance.org , y compris les coordonnées et les informations sur votre organisation.

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    Votre avis nous intresse

    Veuillez envoyer un courriel à Sara Carrillo, Coordinatrice des communications de la FID (Sara.carrillo@idf.org) avec:

    • Mises à jour des activités locales de sensibilisation;
    • Evénements régionaux à venir.

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    Evenements a venir

    4 février Journée mondiale contre le cancer
    du 9 au 18 février 49e Session de la Commission de l'ONU pour le développement social, New York
    du 14 au 17 février Consultation des Etats membres du Bureau régional d'Asie du Sud Est de l'OMS relative au sommet de l'ONU, Bangladesh
    22 février Appel du Groupe d'intérêt commun de l'alliance contre les MNT (de 15 h 30 à 16 h 45 HEC)
    du 23 au 25 février Consultation des Etats membres du Bureau régional des Amériques de l'OMS relative au sommet de l'ONU, Mexique
    25 février 55e Session de la Commission de l'ONU sur le statut des femmes, New York
     

    Evénement annexe de l'alliance contre les MNT – Maladies non transmissibles: une dimension négligée en matière de santé des femmes et de développement

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    166 Chaussée de la Hulpe, B-1170 Brussels, Belgium
    tel +32-2-538 55 11 - fax +32-2-5

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  • La télé-médecine se déchaîne

    Une première mondiale vient d’être réalisée dans le domaine de la médecine. Une patiente hospitalisée à Strasbourg a été opérée par un chirurgien… situé à New York ! Mais les blocs opératoires ne sont pas les seuls à s’ouvrir à la télé-médecine. Quels en sont les enjeux ? Pour en savoir plus, Doctissimo revient sur les dernières innovations.

    Après l’exploit technique de cette première opération transatlantique, il semble que la télé-médecine ne soit plus du domaine de la science fiction.

    La première opération transatlantique

    Une femme de 68 ans doit subir une ablation de la vésicule biliaire à Strasbourg. Jusque-là, rien de bien étonnant. Ce qui l’est moins, c’est que cette opération a été menée par un chirurgien située à plus de 7 500 kilomètres.

    Situé à New York, le Pr. Jacques Marescaux télécommande un robot chirurgien composé de deux parties, l’une en France et l’autre aux Etats-Unis. La partie située à Strasbourg comprend trois bras télécommandés : deux munis d’instruments chirurgicaux et un équipé d’une caméra. Ces trois parties ont été introduites dans l’abdomen de la patiente à l’aide de canules.

    Le réseau des réseaux au service des médecins

    A New York, le médecin dispose de deux manettes, chacune commandant l’un des bras. Il dirige la caméra à l’aide de commandes vocales. Et bien sûr, il dispose sur un écran d’une image haute définition. L’opération, qui a duré 54 minutes, a été un succès total. La patiente est sortie de l’hôpital au bout de 48 heures. Menée le 7 septembre 2001, cette première n’a été annoncée que le 19 septembre à cause des attentats qui ont endeuillé les Etats-Unis.

    Si le fait de mener une opération par l’intermédiaire d’un robot est déjà une prouesse, la véritable réussite est d’avoir aboli les distances. Le délai entre le geste du médecin et ses effets devaient être quasiment instantané. Le chirurgien doit pouvoir réagir rapidement, en cas de problème. Cette prouesse a été possible uniquement grâce à une connexion transatlantique haut-débit par fibres optiques. Les liaisons par satellite restent pour le moment trop lentes.

    La télé-échographie robotisée

    Moins époustouflante, la télé-échographie robotisée (TER) a pu bénéficier des dernières innovations en matière de transmission des données.

    Le principe de la TER est sensiblement le même : le médecin contrôle à distance une sonde échographique pour réaliser un examen. Il déplace une réplique de la vraie sonde, dont il peut suivre la position grâce à un système de localisation adéquat. Sur l’autre site distant où se trouve le patient, la sonde est portée par un robot qui se déplace en fonction des consignes données par le médecin. Le professionnel bénéficie même d’un retour d’effort pour remplacer les sensations réelles du toucher et ainsi percevoir la pression qu’il exerce sur le corps du malade.

    Ces techniques pourraient à l’avenir permettre d’opérer ou de pratiquer des examens sur des lieux à risque (en cas de conflits). Pour les pays en voie de développement, ces progrès pourraient-ils pallier le manque de chirurgien ou aider à la formation ? Pour le moment, le prix de telles technologies ne permet pas de faciliter leur diffusion. Mais les liaisons à très haut débit devraient prochainement transformer ce rêve en réalité.

    David Bême et Alain Sousa

    1 - Nature 413, 379–380 (2001)
    2 - CNRS Info, n°397, Octobre-Novembre 2001

     
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  • Peut-on être diabétique sans le savoir ?

    Silencieux et discret, le diabète est une maladie qui peut longtemps passer inaperçue. Ainsi, cinq ou dix ans peuvent s’écouler entre son apparition et son diagnostic, qui peut être fait à l’occasion d’une complication. Pouvez-vous être diabétique sans le savoir ? Comment améliorer le dépistage ?

     

    Lors de la digestion, nos aliments sont transformés en sucre, carburant indispensable aux cellules de l'organisme. Hormone produite par le pancréas, l’insuline régule la quantité de sucre stockée ou "brûlée" dans les cellules. Le diabète est ainsi lié à une insuffisance de sécrétion ou d’action de l’insuline.

    Priorité au dépistage

    Dépister le diabèteSe caractérisant par un excès permanent de sucre dans le sang, le diabète résulte de facteurs génétiques et environnementaux. Mais peut-on être diabétique sans le savoir ? Oui, car longtemps le diabète est indolore et insidieux. Il est en général diagnostiqué seulement cinq à dix ans après son démarrage. Selon les spécialistes, entre 300 000 et 800 000 personnes souffriraient de diabète sans le savoir en France.

    Dans cette population, on note plus facilement une surcharge pondérale dans plus de la moitié des cas, une sensibilité génétique (l’existence d’un père ou d’une mère diabétique multiplierait le risque de maladie par deux), une sédentarité, une hypertension et un stress. Certains experts américains de l’American Diabetes Association recommandent ainsi un dépistage chez ces sujets à risque :

    • Individus de plus de 45 ans ;
    • Plus tôt chez des patients qui :
      • sont obèses ;
      • Ont un parent diabétique de premier degré ;
      • Sont membres d’une origine ethnique particulièrement à risque (afro-américains, hispaniques, indiens, asiatiques…) ;
      • Ont donné naissance à un bébé de plus de 4 kg ou qui a été diagnostiqué avec du diabète gestationnel ;
      • Sont hypertendus ;
      • Ont un taux de cholestérol de plus de 35 mg/dl ou de triglycérides de plus de 250 mg/dl ;
      • présentent une intolérance au glucose ou une glycémie à jeun anormale.

    Le dépistage peut se faire grâce à une simple prise de sang ou une petite piqûre au bout du doigt (glycémie capillaire). Une glycémie supérieure à 1,26 g/l (mesurée à deux reprises) est synonyme de diabète. Quelques signes peuvent alerter le médecin : fatigue constante, bouche sèche, infections récidivantes et durables, soif et envie d’uriner importantes

    rop souvent encore, le diabète est diagnostiqué à l’occasion d’une complication : artérite, infarctus, atteinte rénale, ophtalmologique ou neurologique. Cette identification tardive nécessite alors un traitement urgent.

    Le diabète : ça ne se voit pas

    Durant tout le mois de novembre 2002, le groupe Giropharm regroupant 900 pharmacies adhérentes et l’Association française des diabétiques (AFD) organise l’opération de dépistage, d’information et d’accompagnement des patients "Le diabète, ça ne se voit pas".

    Dans toutes les pharmacies du groupe, seront ainsi proposés aux patients diabétiques :

    • Bilan du suivi de leur traitement ;
    • "Carte d’identité" du diabétique ;
    • Espace de dialogue et de documentation sur la maladie, ses conséquences et sa gestion au quotidien ;
    • Mise en place d’un système de retraitement des déchets de soins avec la remise gratuite de containers de récupération des aiguilles et lancettes usagées. Cette dernière opération se poursuivra au-delà du mois de novembre 2002.

    De plus, toute personne se présentant dans une pharmacie Giropharm pourra bénéficier d’un dépistage gratuit. Cette campagne s’est ainsi fixé trois objectifs : sensibiliser et dépister les personnes à risques, accompagner les patients diabétiques dans la gestion de leur maladie et faciliter la récupération des déchets de soins.

    Les adresses des pharmacies Giropharm sont accessibles par téléphone au 01 49 79 98 58 ou sur le site internet du groupement.

    Source : Communiqué de Giropharm

    Gare au pré-diabète !

    Vous êtes peut-être un futur diabétique qui s’ignore ! Et si vous ne faites rien, vous allez devenir diabétique à part entière et menacer directement votre santé ! C’est en ces termes que le gouvernement américain a décidé de s’attaquer à un véritable problème de santé publique. L’initiative est assez innovante. Les autorités sanitaires d’Outre-atlantique* ont en effet décidé de sensibiliser les américains sur une condition particulière : le pré-diabète, c’est-à-dire lorsque le taux de glucose dans le sang est légèrement supérieur à la normale. Egalement appelée intolérance au glucose, ce problème à toutes les chances d’évoluer vers un véritable diabète si la personne ne change rien à ses habitudes. De plus, le pré-diabétique voit son risque d’attaque cérébrale ou cardiaque augmenté de 50 % ! Seize millions d’américains seraient concernés, et risquent ainsi de venir

    Pour le gouvernement américain il est donc essentiel pour ces malades potentiels de faire attention à leur alimentation et de pratiquer une activité physique régulière. Beaucoup sont en surpoids, et une perte de 7 petits kilos serait extrêmement bénéfique. Mais le problème est que la plupart ignorent leur condition… C’est pourquoi les autorités encouragent les généralistes à pratiquer un dépistage en prescrivant la mesure de la glycémie de manière plus courante…

    En France, la question du "pré-diabète" n’est pas d’actualité, mais le modèle américain pourrait inspirer le gouvernement… En attendant, vous pouvez demander à votre médecin de mesurer votre glycémie.

    David Bême

    * BMJ USA Volume 1, june 2001,
      Communiqué du National Institute of Health et BMJ Volume325,
      21 august 2002

    De l’embonpoint à l’obésité

    Le lien génétique entre diabète et obésité trouvé par une équipe franco-japonaise

    Des chercheurs français et japonais viennent de découvrir que des anomalies du gène AMP1 favorise l’apparition de la forme la plus répandue de diabète (type 2). Ce gène est responsable de la fabrication d’une hormone, l’adiponectine. Produite dans les tissus graisseux, elle aurait plusieurs rôles :

    • Celui de normaliser les taux de graisse sanguin dans les muscles et le foie ;
    • Mais également de réguler l’action de l’insuline.

    Cette découverte pourrait déboucher sur la mise au point de nouveaux traitements du diabète et de l’obésité. Selon les chercheurs, 30 % du risque génétique du diabète est lié à des mutations de ce gène AMP1.

    Alain Sousa

    Source : Nature Medicine, august 2001, vol7, n°8, pp 941-946

    Forum Diabète

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/6084-diabete-prediabete-savoir-03.htm

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  • Les bons réflexes pour augmenter sa consommation d’oméga 3

    Consommer suffisamment d’oméga 3 n’est pas si compliqué. Il suffit de bien choisir ses sources de matières grasses, de manger du poisson 2 fois par semaine, et de miser plus souvent sur certains végétaux, comme les noix ou les épinards. Suivez le guide pour faire le plein sans vous tromper.

    Réflexes Oméga 3Toutes les enquêtes alimentaires le montrent : notre consommation d’oméga 3 est bien loin des apports conseillés. Et pourtant, ces bonnes graisses sont essentielles à la santé. Elles contribuent à la prévention cardiovasculaire, à la vision, au bon fonctionnement du système nerveux, elles protégeraient même du surpoids.
    Trois oméga 3 sont particulièrement importants :

    • L’acide alpha-linolénique (ALA), totalement indispensable car le corps humain ne peut pas le fabriquer.
    • Les acides eicosapentaénoïque (EPA) et docosahéxaénoïque (DHA), qui peuvent être synthétisés par notre organisme en quantité limitée, et qu’il est donc souhaitable de trouver directement dans les aliments.

    Les apports conseillés quotidiens sont les suivants1 :

     

    ALA

    DHA

    Femmes

    2000 mg

    250 mg

    Hommes

    2500 mg

    250 mg

    Femmes enceintes
    ou allaitantes

    2000 mg

    250 mg

    Il n’existe pas d’apport conseillé pour l’EPA, mais le besoin d’un adulte est de l’ordre de 100 à 200 mg par jour.

    Faire le plein d’ALA avec les végétaux

    L’acide alpha-linolénique est présent dans les végétaux. Il se retrouve dans la viande des animaux qui s’en nourrissent.
    Les huiles de colza, noix, soja, et germe de blé, sont les aliments les plus concentrés en ALA : 10 000 mg pour 100 g. Avec 2 cuillères à soupe (20 g) quotidiennes, on atteint l’apport conseillé de 2000 mg.
    L’huile de colza convient aux assaisonnements (vinaigrette, mayonnaise), et aux cuissons à la poêle, elle ne frit pas. Sa saveur est neutre. On peut la relever par un vinaigre parfumé (balsamique, de framboise), des herbes et des aromates, ou en la mélangeant à une huile fruitée d’olive ou de noisette.
    Les huiles de noix, soja, et germe de blé (en diététique) ne s’utilisent qu’à froid. Comme elles rancissent facilement, il est préférable de les conserver dans la porte du réfrigérateur.
    Si l'on consomme peu d’huile, on peut se rattraper avec une margarine ou une matière grasse allégée élaborée à partir de ces huiles. La teneur en ALA atteint 3000 mg pour 100 g, il en faut donc 30 g (3 cuillères à café) pour remplacer 1 cuillère à soupe d’huile. On peut s’en servir sur le pain du petit-déjeuner, avec les légumes et les pâtes, ou en cuisson douce à la poêle.

    En complément des huiles et margarines, on peut avoir recours aux graines de lin (en magasin bio), à griller et saupoudrer sur une salade, ou à incorporer dans du pain ou un gâteau, au germe de blé, à ajouter dans un potage, un yaourt, ou une compote, ainsi qu’à certains légumes et fruits.
    Les noix sont également très riches en ALA : 7000 mg pour 100 g : une quinzaine (30 g) fournit la totalité de l’apport conseillé.

    Teneur en ALA, en mg pour 100 g2 :

    Graine de lin

    24000

    Germe de blé

    500

    Pourpier

    400

    Epinard

    200

    Pistache

    300

    Amande

    270

    Mâche

    180

    Coeur de palmier

    170

    Cresson

    100

    Avocat

    80

    Laitue, frisée

    80

    Châtaigne

    70

    Choux

    50

    Fenouil

    50

    Kiwi

    50

    Mûre

    40

    Les viandes qui contiennent des ALA

    Enfin, le gibier, le lapin, et l’escargot, qui se nourrissent de plantes riches en oméga 3, peuvent contribuer aux apports d’ALA : biches et chevreuils cuits contiennent 300 mg d’ALA pour 100 g, le faisan, le lièvre ou le lapin sont à 100 mg pour 100 g et l’escargot est à 50 mg d’ALA pour 100 g2.
    Par exemple, on atteint l’apport conseillé en ALA en consommant dans une journée :
    3 cuillères à café d’une matière grasse allégée (900 mg d’ALA) + 5 (10 g) noix (700 mg) + 1 assiette d’épinards de 200 g (400) + 1 râble de lapin (100) = 2100 mg d’ALA.

    Du poisson pour riche en EPA et DHA
    L’EPA et le DHA se trouvent dans les algues et le plancton. Au final, ils sont présents dans les fruits de mer et les poissons. Ils se concentrent dans les plus gras : thon, saumon, anchois, hareng, sardine, maquereau, anguille, dont il faut au moins manger 2 fois par semaine pour avoir des apports corrects.

    Teneur en EPA ET DHA, en mg pour 100 g2 :

     

    EPA

    DHA

    Anguille (cuite)

    400

    315

    Saumon

    700

    200

    Thon rouge (cuit)

    360

    160

    Maquereau (conserve)

    700

    100

    Sardine

    850

    80

    Hareng

    920

    80

    Anchois

    500

    50

    Roussette

    350

    50

    Moule

    200

    50

    Huître

    120

    20

    Crevettes et autres crustacés

    200

    15

    Bien choisir ses poissons

    Attention toutefois, il faut bien choisir vos poissons :

    • Tous les saumons ne se valent pas. Sauvages, ils sont moins gras, autour de 6 % de lipides, et les oméga 3 EPA et DHA représentent un bon tiers de leurs graisses. D’élevage (c’est la majorité des saumons consommés en France) ils sont plus gras, avec 10 à 12 % de lipides, dont environ un quart sont des oméga 33. L’EPA et le DHA s’altérant par oxydation (au contact de l’oxygène de l’air), le saumon fumé n’est pas une très bonne source d’oméga 3. Le saumon surgelé est intéressant s’il est consommé dans les 3 mois suivant sa congélation. Le saumon en conserve garde intacts ses oméga 34.
    • Les sardines, maquereaux, anchois, harengs, en conserve, sont pratiques, économiques, et ont de très bonnes teneurs en oméga 3.
    • Si le thon est d’un bon apport d’oméga 3, il est susceptible de contenir davantage de méthylmercure, un polluant toxique pour le système nerveux. C’est en effet un poisson prédateur, qui se nourrit d’autres poissons : il concentre les produits toxiques. Sa consommation doit être limitée à 150 g par semaine pour les femmes enceintes ou allaitantes, et à 30 g par semaine pour les enfants de moins de 30 mois5.

    En suivant ces conseils, vous ferez le plein d’oméga 3 sans vous tromper !

    Florence Daine - Mis à jour le 29 mars 2010

    (1) Avis de l'Afssa relatif à l’actualisation des apports nutritionnels conseillés pour les
    acides gras, 1er mars 2010

    (2)Hercberg S et al. Table de composition SUVIMAX. Economica. 2003.
    (3)Fauconneau B. La qualité des poissons d’élevage, un concept multifactoriel polymorphe . Cahiers de Nutrition et de Diététique, vol 38, n°1, 53-57. Février 2003.
    (4)Médale F, Lefebvre F, Conaze G. Qualité nutritionnelle et diététique des poissons. Cahiers de Nutrition et de Diététique, vol 38, n°1, 37-44. Février 2003.
    (5)Avis de l’AFSSA, Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, du 25 juillet 2006.

     Forum Oméga 3
     Forum Alimentation et santé
     Forum Maladies cardiovasculaires

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/omega-3/articles/11491-reflexes-omega3.htm

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  •  

    Glucifer: des serious games pour vivre avec le diabète

     

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    Description

    Touchant désormais plus de 150 millions de personnes dans le monde, le diabète est une maladie en croissance qui a des impacts sérieux sur la vie de ceux qui en sont atteints.

    Pour informer les nouveaux (et surtout jeunes) diabétiques et - pourquoi pas - sensibiliser sur la question, les Diablotines, association développant des supports éducatifs pour les diabétiques, proposent deux serious games sur la question du diabète.

    Voici d'abord Méli-Mélo glucidique: une section de mini-jeux sur la valeur en glucides des aliments. Il y en a 4:

    1. Cuisine du monde: on doit trouver la quantité de glucides dans 4 plats traditionnels.
    2. Les sucres rapides: il faut choisir parmi des aliments suggérés celui qui serait idéal pour remonter rapidement une glycémie basse.
    3. Le plus, le moins: Deux plats nous sont présentés. Lequel contient le plus de glucides ?
    4. Les courses: Mini-jeu en 2 parties. La première partie consiste à sélectionner dans une épicerie les aliments les plus glucidiques. Par la suite, une fois le panier vidé, il faut les retrouver.

    Pour vous aider dans ces mini-jeux, il est possible de consulter à tous moments une petite section indiquée par l'icône figurant un point d'interrogation entouré d'aliments. On trouve, dans celle-ci, le nombre de glucides dans des aliments utilisés dans les jeux. Divertissements corrects mais qui manquent un peu d'informations supplémentaires sur la glycémie.

    Deuxième serious game, plus consistant cette fois : L'Affaire Birman. Ce jeu plus lourd (on conseille même pour les connexions Internet de bas débit de le télécharger) aborde le thème du diabète de façon plus subtile. Le joueur se retrouve dans le rôle d'un ou d'une journaliste, atteint(e) de la maladie en question, qui enquête sur un gros scandale. Il devra donc effectuer plusieurs mini-jeux qui ne sont pas liées au diabète mais à l'enquête journalistique.

    Or, à chaque repas, il devra - comme tous les diabétiques - vérifier le taux de glucides de son repas, son taux de glycémie personnel et s'administrer de l'insuline en fonction de toutes ces informations. Il devra aussi prendre en compte son éventuelle activité physique. Il est possible de se faire aider par le petit diablotin qui nous accompagne tout au long de l'aventure, mais ses interventions coûtent des points.

    Un jeu très intéressant qui rappelle l'importance et la difficulté de bien gérer sa glycémie en tant que malade, mais qui envoie également un message positif et optimiste aux jeunes diabétiques, leur suggérant qu'il est possible de surpasser les difficultés, d'avoir une vie pleine de rebondissements et d'exercer un métier intéressant.

    Des jeux essentiels pour les plus jeunes atteints du diabète et leur famille, mais aussi une belle façon pour le citoyen de se familiariser à cette maladie qui touche un nombre croissant d'habitants des pays du Nord, victimes d'une alimentation trop riche.

    http://www.cursus.edu/?module=directory&subMod=PROD&action=get&uid=14195&pclass=4

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  • Potimarron

    Le potimarron est une variété de potiron qui gagne à être connue. Son goût sucré proche de celui de la châtaigne se prête à de nombreuses recettes gourmandes et originales, et il est riche en pro-vitamine A, avec un apport calorique réduit. Voilà de bonnes raisons de découvrir ce légume d'automne !
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    Entre potiron et châtaigne

    PotimarronsLe potimarron est un légume appartenant à la famille des cucurbitacées. Potimarron, courge et potiron font partie de la même espèce, Cucurbita maxima, dont le potimarron est une variété. C'est un légume d'automne et d'hiver : on le récolte entre septembre et novembre, et on le trouve sur les étals jusqu'en mars.

    Le potimarron fait généralement l'unanimité, grâce à sa saveur douce et sucrée, sa texture finement farineuse et plus ferme que celle du potiron, et surtout, son goût de châtaigne si caractéristique. Selon les variétés, son poids varie entre 1 et 4 kg, et sa peau fine, le plus souvent de couleur rouge brique (parfois être grise, verte ou bronze), cache une chair jaune orangé. On le reconnaît facilement à sa forme en toupie.

    Origine et histoire

    Le potimarron est sans doute originaire d'Amérique du Sud. Il aurait été introduit au Japon par des navigateurs portugais, d'où il aurait gagné l'Europe très tardivement (une famille japonaise aurait apporté ce légume en France en 1957). Le potimarron était d'ailleurs appelé autrefois "potiron doux d'Hokkaido". Une autre version veut que ce soient les Japonais qui aient créé une nouvelle variété à partir d'une courge chinoise, hypothèse corroborée par l'autre nom du potimarron : courge de Chine. Une chose est sûre : ce fabuleux légume n'a fait son apparition que récemment sur nos tables.

    Cultivars

    Il existe différents cultivars de potimarron, certains étant des hybrides. Citons :

    • 'Red Kuri', le plus courant, à peau rouge brique et chair jaune orangé ;
    • 'Blue Kuri', à peau bleutée et chair jaune orangé ;
    • 'Chestnut Bush', à peau gris ardoise et chair jaune orangé ;
    • 'Galeux d'Eysines', cultivar ancien portant des excroissances liégeuses, à peau rose et chair jaune ;
    • 'Golden Delicious', à peau jaune et chair jaune orangé ;
    • 'F1 Bonbon', de forme ronde, à peu vert foncé et chair jaune orangé ;
    • 'F1 Tex 2110', de petite taille et à peau orange...

    Atouts nutritionnels

    PotimarronMalgré sa saveur sucrée et sa texture ferme, le potimarron est un légume relativement peu calorique (31kCal pour 100g), qui renferme seulement 5,6g de glucides aux 100g. Il contient 2,4g de fibres aux 100g, qui stimulent en douceur le transit intestinal. Le potimarron présente un taux record en béta-carotène ou pro-vitamine A (deux fois plus que la carotte), et il est source de vitamines C, D et E. Il apporte aussi des minéraux et oligo-éléments (phosphore, calcium, magnésium, fer, potassium, silice...).

    Achat et conservation

    Choisissez un potimarron lourd, dont la peau ne présente pas de taches. En matière de conservation, le potimarron est vraiment un légume facile à vivre : il se garde durant plusieurs mois, à condition de le placer dans un endroit sec, frais et à l'abri de la lumière. Avec le temps, sa concentration en sucre et en vitamines augmente : il est ainsi l'un des rares légumes à se bonifier après la récolte. La congélation du potimarron cuit est bien sûr possible.

    En cuisine

    Le potimarron ne s'épluche généralement pas (sauf s'il a été conservé durant de longues semaines, auquel cas la peau durcit) : une fois cuit à la vapeur ou rôti au four, sa peau devient tendre. Il s'accommode de multiples manières : gratin, soupe, purée, risotto, quiche, farci, parmentier, ou, en version sucrée, en confiture, gâteaux ou flan.

    A lire aussi : Courges et coloquintes : plantation, culture et récolte

    Crédit photo : flickr.com / Jean Morand

    Clémentine Desfemmes

    .

    Xavier Gerbeaud

    SUJETS :
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  • Les comprimés


    Il existe cinq types d'antidiabétiques oraux commercialisés en France : les sulfamides hypoglycémiants, les glinides, les biguanides et les inhibiteurs des alphaglucosidases, ainsi que les glitazones qui peuvent être prescrites dans certaines situations.


    Les sulfamides hypoglycémiants

    Ces médicaments sont nombreux : Amarel (Glimepiride), Daonil (Glibenclamide), Diamicron (Gliclazide), Euglucan (Glibenclamide), Glibénèse (Glipizide), Glucidoral (Carbutamide), Glutril (Glybornuride), HémiDaonil (Glibenclamide), Miglucan (Glibenclamide), Minidiab (Glipizide), Ozidia (Glipizide).

    Leur lieu d'action est le pancréas : pour un même niveau de glycémie, ils obligent le pancréas à fabriquer plus d'insuline qu'il n'en fabriquait avant traitement. On parle de «potentialisation de l'effet insulinosécréteur du glucose».

    La fonction «thermostat» du pancréas est conservée : lorsque la glycémie s'élève la sécrétion d'insuline augmente, lorsque la glycémie revient à la normale la sécrétion d'insuline baisse, et la quantité d'insuline fabriquée est donc plus ou moins grande selon le niveau de glycémie.

    Très schématiquement :
    • l'utilisation du médicament augmente la production d'insuline suite à un repas et dans l'intervalle des repas,
    • ce qui permet un meilleur stockage du sucre dans le foie et les muscles après les repas, un freinage de la production de sucre par le foie dans l'intervalle des repas, et une utilisation facilitée du sucre par les cellules,
    • l'amélioration des glycémies qui en résulte, facilite la sécrétion de l'insuline et diminue l'insulinorésistance (inversion du cercle vicieux autoaggravant en un cercle vertueux qui s'autoaméliore) et ces deux effets indirects renforcent l'efficacité du médicament.

    Leur puissance d'action est différente selon les produits, mais quel que soit le médicament, à un niveau donné de comprimés (lors du début du traitement, ou lors d'une modification du nombre de comprimés pendant le traitement) il faut une quinzaine de jours pour obtenir les pleins effets de la nouvelle dose.

    Ils sont pratiquement toujours bien tolérés, et peuvent être pris avant ou après les repas sans que cela influence de façon notable leur efficacité.

    Si plusieurs antidiabétiques oraux sont utilisés, la survenue d'hypoglycémies doit conduire à réduire prioritairement la dose des sulfamides hypoglycémiants plutôt que celle des autres antidiabétiques oraux.

    Si la capacité du pancréas à produire de l'insuline n'est pas trop altérée et si l'insulinorésistance n'est pas trop importante, les sulfamides permettent de ramener la glycémie à la normale à jeun et après les repas.

    Mais il faut absolument souligner que si l'alimentation conduit à des élévations glycémiques importantes, ces élévations glycémiques favorisent le cercle vicieux autoaggravant, avec finalement une faible efficacité des comprimés, ou plus exactement une impossibilité d'efficacité optimale des comprimés causée par l'absence d'alimentation équilibrée.

    De même, l'absence d'activité physique laisse persister un certain degré d'insulinorésistance qui entraîne une impossibilité d'efficacité optimale des comprimés, tandis qu'une activité physique régulière entraîne une meilleure sensibilité des muscles à l'insuline, et augmente l'efficacité du médicament même en dehors des moments où l'activité physique est pratiquée.

     

    Les comprimés ne peuvent pas avoir un effet optimal en l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière

    Par contre, si la capacité du pancréas à produire de l'insuline est trop altérée, les sulfamides hypoglycémiants ne peuvent pas normaliser les glycémies : «il ne sert à rien de fouetter un cheval épuisé». De même, ils n'ont aucun effet chez les diabétiques insulinodépendants dont le pancréas est totalement détruit.


    Les glinides

    Ce groupe de médicaments est récent, et n'a pour le moment qu'un seul représentant commercialisé, appelé Novonorm (Répaglinide), qui est disponible depuis le 30/03/00, sous forme de comprimés à 0,5 mg, 1 mg et 2 mg.

    Comme les sulfamides hypoglycémiants, leur lieu d'action est le pancréas et ce sont des insulinosécréteurs, c'est-à-dire qu'ils augmentent la production d'insuline par le pancréas s'il est encore capable d'en produire (diabète de type 2), mais leur mode d'action n'est pas identique. Alors que les sulfamides hypoglycémiants obligent le pancréas à fabriquer plus d'insuline principalement lorsque la glycémie s'élève, les glinides obligent le pancréas à fabriquer de l'insuline indépendamment d'une élévation de la glycémie.

    Les comprimés agissent dans le quart d'heure qui suit leur absorption avant les repas, leur effet ne dure que le temps de la digestion, et cet effet dépend beaucoup plus de la dose prise avant le repas que du contenu en glucides du repas.

    Les comprimés n'agissent donc que pour le repas avant lequel ils ont été pris, et avec un effet qui dépend de la dose absorbée. Les doses utilisables sont de 0,5 à 4 mg avant les repas, sans dépasser 16 mg par jour. Les doses sont à adapter individuellement (de 0,5 à 4 mg c'est-à-dire dans un rapport de 1 à 8) selon les données de l'autosurveillance glycémique avant et 1h30 après les repas. Il est possible que des doses initialement suffisantes doivent être secondairement majorées après une quinzaine de jours.

    Leur tolérance est excellente, et leur action rapide et brève permet de diminuer le risque d'hypoglycémie dans l'intervalle des repas, notamment en cas d'activité physique.

    Les particularités de ce groupe sont donc une prise obligatoirement avant les repas, à une dose qui dépend de chaque individu, et dont le caractère suffisant ou non des doses utilisées est jugé au mieux sur les données de l'autosurveillance glycémique.


    Les biguanides

    Ces médicaments sont moins nombreux que les sulfamides hypoglycémiants : Glucinan (Chlorophénoxyacétate de metformine), Glucophage 500 mg, Glucophage 850 mg, Glucophage 1000 mg (Chlorhydrate de metformine), Stagid (Embonate de metformine), et Médiator (Chlorhydrate de benfluorex) qui est apparenté à ce groupe.

    Contrairement aux sulfamides hypoglycémiants, ils n'agissent pas en obligeant le pancréas à fabriquer plus d'insuline, mais en réduisant l'insulinorésistance, c'est-à-dire en favorisant l'action de l'insuline au niveau du foie, des muscles et des cellules.

    Très schématiquement :
    • l'utilisation du médicament augmente la sensibilité à l'insuline du foie, des muscles et des cellules,
    • ce qui permet une moindre production de sucre par le foie, un meilleur stockage du sucre après les repas, et une utilisation facilitée du sucre par les cellules dans l'intervalle des repas,
    • l'amélioration des glycémies qui en résulte, accentue la diminution de l'insulinorésistance induite par le médicament, et augmente un peu la capacité de sécrétion de l'insuline (inversion du cercle vicieux autoaggravant en un cercle vertueux qui s'autoaméliore).

    Comme pour les sulfamides hypoglycémiants, leur puissance d'action est différente selon les produits, mais quel que soit le médicament, à un niveau donné de comprimés il faut plusieurs semaines pour obtenir les pleins effets de la nouvelle dose.

    Les biguanides peuvent entraîner des troubles digestifs (nausées, ballonnements, diarrhées), surtout en début d'utilisation, mais ces effets secondaires peuvent être souvent évités en augmentant progressivement le traitement et en prenant les comprimés en fin de repas. Par exemple, un comprimé à la fin du repas de midi pendant une semaine, puis ajout d'un comprimé à la fin du repas du soir pendant une semaine, puis ajout d'un comprimé à la fin du petit déjeuner, puis en l'absence de troubles digestifs, prise des comprimés en début de repas si on le souhaite (le médicament n'est pas plus, ni moins, efficace lorsqu'il est pris avant, ou après, les repas ; ce sont les effets secondaires qui sont moins fréquents lorsqu'il est pris en fin de repas).

    Si un essai des biguanides avait entraîné des troubles digestifs, il est souhaitable d'essayer de recommencer de les utiliser de façon très progressive, lorsque le profil des glycémies permet de penser qu'ils seraient intéressants (différence élevée entre les glycémies avant repas et les glycémies après repas).

    Comme pour les sulfamides hypoglycémiants, il faut souligner qu'une alimentation équilibrée et une activité physique régulière renforcent l'efficacité des biguanides, tandis que leur utilisation sans alimentation équilibrée ni activité physique régulière entraîne une faible efficacité, ou plus exactement une impossibilité d'efficacité optimale causée par l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière (cercle vicieux autoaggravant qui est favorisé).

     

    Les comprimés ne peuvent pas avoir un effet optimal en l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière


    Les inhibiteurs des alphaglucosidases

    Ce groupe de médicaments récents a deux représentants appelés Diastabol (Miglitol) et Glucor (Acarbose).

    Leur lieu d'action n'est pas le pancréas, ni la sensibilité vis à vis de l'insuline, mais le passage de l'intestin vers le sang, du sucre présent dans les aliments.

    Très schématiquement, la plupart des glucides alimentaires sont constitués par des chaînes plus ou moins longues de particules élémentaires (structure de même type que le glycogène) et le passage de l'intestin vers le sang n'est possible que si ces chaînes sont préalablement découpées en particules élémentaires.

    Il existe donc au niveau des cellules intestinales de très nombreux «lieux de découpage», appelés alphaglucosidases, dont le rôle est de permettre le passage dans le sang de la plupart des particules élémentaires constituant les chaînes glucidiques.

    Le mode d'action du médicament est le suivant : lorsqu'il est avalé avant les aliments, il se fixe sur les lieux de découpage des chaînes et «occupe la place». Il en résulte que les glucides alimentaires constitués par des chaînes ne peuvent pas se fixer sur les lieux de découpage. Les glucides alimentaires poursuivent alors leur progression dans l'intestin jusqu'à ce qu'ils trouvent des lieux de découpage qui ne soient pas occupés par le médicament, ou jusqu'à ce qu'ils arrivent dans la dernière partie de l'intestin où il n'y a pas de lieux de découpage de chaînes.

    Ce mécanisme d'action, appelé «inhibition compétitive» car le médicament est en compétition avec les glucides alimentaires, a deux effets :

    • D'une part, le passage du sucre dans le sang est ralenti car les glucides alimentaires doivent parcourir une plus grande distance avant de pouvoir trouver des lieux de découpage des chaînes inoccupés leur permettant de passer dans le sang. La montée de la glycémie après le repas est donc plus lente et moins importante qu'en l'absence du médicament.

    • D'autre part, une petite quantité des glucides alimentaires ne passe pas dans le sang, et progresse dans l'intestin jusqu'à un niveau où habituellement les glucides alimentaires n'arrivent que rarement car ils ont pu passer dans le sang avant d'arriver à ce niveau de l'intestin. A ce niveau, les glucides alimentaires sont utilisés par des bactéries (l'intestin est en effet peuplé de milliards de bactéries qui sont indispensables au fonctionnement du corps) et l'utilisation des glucides alimentaires par ces bactéries conduit à la fabrication de gaz intestinaux. Le phénomène est strictement identique à celui que l'on constate lorsque l'on avale des glucides d'absorption lente comme les légumes secs «les fayots ça fait péter» mais comme pour les légumes secs, les bactéries intestinales ont la capacité de s'adapter à des apports répétés de glucides, avec après six à huit semaines, une diminution de la fabrication de gaz intestinaux.

    Le médicament entraîne donc un ralentissement du passage dans le sang de la plus grande partie des glucides alimentaires, et un non-passage dans le sang d'une petite partie avec formation de gaz intestinaux qui s'estompe progressivement lorsque le corps s'est adapté à cette nouvelle situation. Par ailleurs, la moindre élévation des glycémies après les repas, facilite la sécrétion de l'insuline et diminue l'insulinorésistance (inversion du cercle vicieux autoaggravant en un cercle vertueux qui s'autoaméliore) et ces deux effets indirects renforcent l'efficacité du médicament.

    Comme pour les autres types de comprimés, il faut souligner qu'une alimentation équilibrée et une activité physique régulière renforcent l'efficacité des inhibiteurs des alphaglucosidases, tandis que leur utilisation sans alimentation équilibrée ni activité physique régulière entraîne une faible efficacité, ou plus exactement une impossibilité d'efficacité optimale causée par l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière (cercle vicieux autoaggravant qui est favorisé).

     

    Les comprimés ne peuvent pas avoir un effet optimal en l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière

    Enfin, du fait de son mode d'action :
    • Le médicament doit être avalé avant le repas ou en début de repas pour être efficace.
    • Il ralentit le passage dans le sang du sucre des aliments dès le premier comprimé.
    • Il n'a un effet que sur les glucides alimentaires qui doivent être découpés par les alphaglucosidases pour passer dans le sang. Le passage dans le sang des glucides qui ne nécessitent pas d'être découpés par les alphaglucosidases n'est en effet pas influencé. Il s'agit essentiellement du lactose (présent dans le lait) dont le passage dans le sang passe par un découpage par des bêtaglucosidases, et des glucides qui sont déjà des particules élémentaires, notamment le glucose (qui existe rarement dans les aliments naturels mais qui est présent dans un certain nombre de préparations industrielles : bonbons, sodas...) et le fructose (présent dans les fruits et certaines préparations industrielles).
    • Le médicament ne peut pas induire d'hypoglycémie, mais en cas d'hypoglycémie induite par un autre traitement antidiabétique, la prise de «sucre de cuisine» (saccharose) dans les 4 heures qui suivent la prise du médicament, ne pourra pas faire remonter la glycémie aussi rapidement que normalement, car c'est un disaccharide dont l'absorption est ralentie par le médicament. Par contre, les comprimés de glucose (Dextrosanté, Dextrose, Vitasport) ou le glucose en poudre (Glucose en poudre, Nergisport), disponibles dans les magasins d'articles de sport ou en pharmacie, ont le même effet qu'en l'absence de traitement par les inhibiteurs des alphaglucosidases.


    Les glitazones

    La commercialisation des médicaments de ce groupe, Actos (pioglitazone), Avandia (rosiglitazone), qui agissent essentiellement sur les glycémies après repas, a été autorisée en France en 2002 dans un cadre restrictif :
    • Médicament non indiqué en première intention, ni en monothérapie.
    • Médicament indiqué dans le traitement du diabète de type 2, uniquement en association avec la metformine ou avec un sulfamide hypoglycémiant lorsque le contrôle glycémique est insuffisant en dépit d'une monothérapie orale conduite à la dose maximale tolérée :
    - en association avec la metformine uniquement chez les malades obèses,
    - en association avec un sulfamide hypoglycémiant uniquement chez les malades intolérants à la metformine ou pour lesquels la metformine est contre-indiquée.
    • Prescription initiale réservée aux spécialistes en endocrinologie et maladies métaboliques, ou en médecine interne. Ordonnance de médicaments d'exception.

    En 2003, la limitation de prescription par les spécialistes en endocrinologie et maladies métaboliques, ou en médecine interne, a été supprimée. Par contre, l'utilisation d'ordonnances de médicaments d'exception reste nécessaire.

    Depuis octobre 2004, la pioglitazone et la rosiglitazone sont indiquées en monothérapie lorsque le diabète est insuffisamment contrôlé par le régime ou l'exercice physique, et que la metformine est contre-indiquée ou non tolérée. Elles sont également indiquées en association orale lorsqu'une dose maximale tolérée d'une monothérapie orale par metformine ou sulfamide hypoglycémiant ne permet pas d'obtenir un contrôle glycémique suffisant :
    - en association avec la metformine, en particulier chez les patients en surpoids ;
    - en association avec un sulfamide hypoglycémiant, uniquement chez les patients intolérants à la metformine ou pour lesquels la metformine est contre-indiquée.

    Contrairement aux autres antidiabétiques oraux, les glitazones ont de multiples points d'impacts : surtout le tissu adipeux, mais aussi les muscles et le foie, ainsi que l'insulinosécrétion de façon indirecte.

    Le mécanisme principal de leur action est la différenciation de nouveaux adipocytes métaboliquement actifs, plus sensibles à l'insuline que les adipocytes existants, ce qui a pour effet de favoriser, d'une part la captation du glucose par le tissu adipeux, ce qui abaisse la glycémie après repas, et d'autre part la captation des acides gras par le tissu adipeux, ce qui abaisse le niveau des acides gras libres dans le sang. Or comme un excès d'acides gras libres gêne l'utilisation du glucose par les muscles, leur diminution permet aux muscles de mieux capter le glucose, ce qui est un autre facteur d'abaissement de la glycémie après repas. Par ailleurs, comme les acides gras libres sont des molécules à partir desquelles le foie fabrique du glucose (néoglucogenèse), leur diminution conduit à une diminution de la production de glucose par le foie, ce qui abaisse la glycémie à jeun.

    Ils agissent cependant aussi directement sur les muscles et le foie : la diminution de l'insulinorésistance musculaire favorise le captage du glucose par les muscles, et l'augmentation de l'insulinosensibilité hépatique favorise la baisse de la production de glucose par le foie. Et ces deux actions directes potentialisent celles liées à la baisse des acides gras libres sanguins.

    De plus, il semble que la baisse des acides gras libres sanguins soit de nature à améliorer la sécrétion d'insuline par le pancréas, voire éventuellement de prolonger la durée de vie des cellules pancréatiques productrices d'insuline.

    Enfin, comme pour les autres comprimés, l'amélioration des glycémies accentue la diminution l'insulinorésistance induite par le médicament, et augmente la capacité de sécrétion de l'insuline (inversion du cercle vicieux autoaggravant en un cercle vertueux qui s'autoaméliore) ce qui améliore aussi un peu la glycémie à jeun.

    La différenciation de nouveaux adipocytes métaboliquement actifs conduit à une redistribution des graisses de l'organisme avec diminution de la masse grasse viscérale (favorisant les complications vasculaires) et augmentation de la masse grasse sous-cutanée abdominale (ne favorisant pas les complications vasculaires). Une prise de poids de 1 à 4 kg peut être notée, en relation avec cet effet du traitement ainsi que parfois avec une tendance à la rétention d'eau.

    Les comprimés peuvent être pris avant, pendant ou dans l'intervalle des repas, sans que cela influence leur efficacité, et ils ne provoquent pas de troubles digestifs. Les deux molécules commercialisées ne semblent pas avoir de toxicité hépatique contrairement à la première molécule qui avait été utilisée chez l'homme.

    De tous les antidiabétiques oraux, ce sont ceux dont le plein effet est le plus long à obtenir : il faut 8 à 12 semaines pour obtenir le plein effet du traitement.

    Comme pour les autres antidiabétiques oraux, il faut souligner qu'une alimentation équilibrée et une activité physique régulière renforcent l'efficacité des glitazones, tandis que leur utilisation sans alimentation équilibrée ni activité physique régulière entraîne une faible efficacité, ou plus exactement une impossibilité d'efficacité optimale causée par l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière (cercle vicieux autoaggravant qui est favorisé).

     

    Les comprimés ne peuvent pas avoir un effet optimal en l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière

    L'utilisation des glitazones étant très récente et leur points d'impacts étant multiples, il reste à voir si ces molécules confirmeront les espoirs qu'elles suscitent, tant en ce qui concerne leur efficacité que leur tolérance.


    On peut retenir

     

    Les glinides et les inhibiteurs
    des alphaglucosidases doivent
    être pris avant
     les repas

     

    Les biguanides sont mieux tolérés
    lorsqu'ils sont pris après
     les repas

     

    Les glinides, les biguanides,
    les inhibiteurs des alphaglucosidases
    et les glitazones
    agissent essentiellement
    sur les glycémies après
     repas

     

    Il faut deux à trois mois
    pour obtenir le plein effet
    des glitazones

     

    Pour les autres médicaments,
    il faut une dizaine voire une quinzaine
    de jours pour obtenir les pleins effets
    d'une nouvelle
     dose

     

    Les comprimés ne peuvent pas avoir un effet optimal en l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière

     

    http://www.diabsurf.com/diabete/FHypoSy.php

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  •  

    Association Dextro en Fête

    15, chemin des Bouchers

    51450 BETHENY

    Tél. 09 51 92 18 82

      

    Agir et réagir pour le bien de tous !

    Une pétition a été mise en ligne pour favoriser le remboursement du lecteur de glucose en continu par les caisses d'assurance maladie.
    Nous vous invitons à en prendre connaissance,  à la signer et à diffuser cette information auprès de vos contacts.

    Qu’est-ce-que le lecteur de glucose en continu ?

    La mesure du glucose en continu (CGM) permet de vérifier les taux de glucose enregistrés 24heures/24.

    Associée au capteur de glucose et au transmetteur cela mesure la glycémie et actualise les relevés affichés à l'écran toutes les cinq minutes.

    Cette actualisation régulière vous offre une vision claire de l’évolution de votre taux de glucose et vous évite de dépendre seulement des mesures capillaires.

    Avantage de son utilisation :
    Les avantages de la mesure du glucose en continu par rapport aux mesures capillaires traditionnelles et au dosage de l’HbA1c sont bien documentés.

     Les études menées ont démontré que :
    - 60% des hypoglycémies ne sont pas détectées par les mesures capillaires seules.
    - La mesure du glucose en continu identifie quatre fois plus d’excursions glycémiques graves que l’auto surveillance glycémique (ASG).
    - La mesure du glucose en continu réduit le taux d’HbA1c de façon significative par rapport aux mesures capillaires seules.
    - De nombreuses publications ont démontré la précision de la mesure du glucose en continu, ce qui permet des ajustements thérapeutiques sur la base de données fiables.

    Pour le patient :
    On ne compte plus les exemples de patients qui utilisent la mesure du glucose en continu:
    - Les parents ne doivent plus surveiller leur enfant la nuit !
    - Les sportifs assidus et les étudiants  peuvent se concentrer sur leurs compétitions ou leurs examens sans s'inquiéter car ils peuvent consulter les informations dont ils ont besoin sur leur glycémie.
    - Les patients de tous types, comme vous, possèdent désormais une maîtrise inégalée de leur diabète et de leur traitement.

    Pour plus de renseignements, nous organisons, sur internet, une soirée à thème, en vidéo conférence, sur le lecteur de glucose en continu.

     Site : http://www.dextro.fr  , à partir de 21h, le vendredi 4 mars 2011.

    Pour la caisse d’assurance maladie :

    Les études prouvent que les soins liés aux complications du diabète sont beaucoup plus coûteux que le traitement en lui-même.

    Réduire les hypoglycémies sévères, c’est réduire les coûts d’intervention et d’hospitalisation en urgence.

    Agir et anticiper les variations de la glycémie,  c’est pouvoir adapter son traitement, stabiliser son diabète et en réduire les conséquences !

    Concrètement, c’est réduire la prise en charge des soins liés aux complications :

    En France, le diabète reste la première cause médicale de cécité avant 50 ans. Il représente 2.5% de la population dont : 10 à 15 % de diabétiques insulinodépendants et 85 à 90 % de diabétiques non insulinodépendants.

    On estime à 2% le pourcentage des diabétiques qui deviendront aveugles et à 10 % le taux de ceux qui seront malvoyants.

     5 à 10 %  des diabétiques subiront un jour une amputation d’orteils, de pied ou de jambe.                  

    En France, on compte environ 3 000 à 5 000 amputés par an.                           <wbr>                              <wbr>            

    Le quart des journées d’hospitalisation pour le diabète sont dues à cette complication avec des durées moyennes d’hospitalisation de 30 jours !

    Environ 13% des dialysés sont diabétiques !

    Les pathologies cardio-vasculaires ont contribué pour plus de la moitié à l’accroissement global des admissions devant notamment des cas de diabète …       

          

    Il est important de faire remonter cette volonté auprès des autorités concernées afin que tous les diabétiques puissent en bénéficier.
    Les avancées technologiques telles que le lecteur de glucose en continu n'est pas à considérer comme un luxe mais une nécessité !                             <wbr>
                                  <wbr>
                    

    Regroupons-nous pour mettre en commun nos moyens d’action et aboutir ensemble à une amélioration dans la prise en charge des soins du patient diabétique !

    Nous comptons donc sur vous, pour faire de cette action une action commune pour le bien de tous.

    Pour signer la pétition : http://diabetefrance.free.fr/<wbr>petition2/

     
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  • Boissons énergisantes : Halte aux idées reçues !

    Red Bull, Burn, Dark Dog ou encore Monster, les boissons énergisantes ou "Energy drink" connaissent un véritable succès depuis leur apparition en France en 2008. Mais quels sont les effets réels de ces boissons ? Sont-elles sans danger pour la santé ? Améliorent-elles vraiment les performances sportives ? Distinguez le vrai du faux avec Doctissimo.

      

    1. Les boissons énergisantes améliorent les performances sportives.

    Faux. A ce jour, aucune étude n'a permis de démontrer que les boissons énergisantes augmentent les performances physiques et sportives.

    Boissons énergisantes2. Les boissons énergisantes ont un réel intérêt nutritionnel.

    Faux. L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a émis à plusieurs reprises1 des avis scientifiques confirmant que les boissons énergisantes ne présentent aucun intérêt nutritionnel.

    3. Les boissons énergisantes ne sont pas considérées comme des produits dopants.

    Vrai. Aucun des constituants des boissons énergisantes n'est considéré comme produit dopant. Il est vrai qu'elles contiennent de la caféine, un produit qui était considéré auparavant comme dopant à certaines doses. Mais depuis 2004, l'Agence mondiale anti-dopage (AMA), l'a retirée de la liste des substances interdites.

    4. On peut boire des boissons énergisantes à tout âge.

    Faux.  La consommation de ces boissons est déconseillée aux enfants de moins de 16 ans. Ces restrictions de consommation figurent d'ailleurs sur les canettes sous l'appellation "ne convient pas aux enfants de moins de 16 ans" ou "déconseillé aux enfants".

    5. Il est déconseillé aux sportifs de consommer des boissons énergisantes pendant l'exercice.

    Vrai.  La Société Française de Nutrition du Sport (SFNS) a émis des recommandations très strictes sur ce point. Les médecins nutritionnistes déconseillent ainsi fortement la consommation de ces boissons aux sportifs, avant, pendant ou après l'effort. Le cocktail des différents ingrédients peut en effet modifier les capacités d'adaptation à l'effort. Par extension, cette recommandation est également valable pour les jeunes qui consomment ces boissons avant d'aller se "dépenser" en discothèque.

    6. La consommation de boissons énergisantes est déconseillée dans le cas de certaines pathologies.

    Vrai. Contenant de la caféine et d'autres produits excitants, les boissons énergisantes peuvent modifier le rythme cardiaque et la tension. Ainsi, elles sont déconseillées aux personnes souffrant de troubles cardiovasculaires ou d'hypertension. Par ailleurs, les boissons énergisantes sont également déconseillées aux femmes enceintes et aux personnes ayant une sensibilité accrue à la caféine.

    7. Les boissons énergisantes permettent de lutter contre la fatigue.

    Vrai mais... Les boissons énergisantes contiennent des substances excitantes (caféine, guarana) qui permettent en effet de lutter momentanément contre la fatigue. Et le danger, c'est justement de lutter de façon artificielle contre la fatigue. Le seul vrai "remède" à la fatigue, c'est le sommeil !

    8. La consommation régulière de boissons énergisantes chez les sportifs peut entraîner des risques de blessures.

    Vrai.  Les risques de blessures liées à la composition des boissons énergisantes sont bien réels et très documentés2. Comme ces boissons sont très concentrées et acides, elles favorisent la déshydratation, propice aux blessures sportives. Elles présentent également des risques de troubles du rythme cardiaque. Enfin, leur concentration trop élevée en sucres peut provoquer des troubles dige



     

    9. Il n'y a pas de différences entre boissons énergétiques et boissons énergisantes

    Faux.  Contrairement aux boissons énergisantes, la composition des boissons énergétiques ou "boissons d'effort" est régie par un cadre législatif européen strict. Spécialement conçues pour répondre aux besoins des sportifs pendant l'effort, les boissons énergétiques contiennent principalement des sucres et des minéraux. 

    10. La durée des effets des boissons énergisantes varie selon les individus.

    Vrai. Les effets de ces boissons ne sont pas ressentis de la même façon en fonction des personnes. Quand certains tiennent jusqu'au bout de la nuit, d'autres ne ressentent les effets que quelques heures. En tous cas, comme ces boissons contiennent de la caféine, il est déconseillé d'en consommer avant d'aller se coucher.

    Sarah Laîné, avec l'aide de la Société Française de Nutrition du Sport (SFNS), 7 septembre 2010
    Mis à jour le 17 novembre 2010

    Sources :

    1. Afssa, Saisines n°2002-SA-0260, n° 2005-SA-011, n°2006-SA-0236 et n°2009-SA-0153
    2. Recommandations de la Société Française de Nutrition du Sport sur la consommation de boissons énergisantes chez le sportif, juin 2008.
    - GUELFI JD. et al. DMS IV American Psychiatric Association, 4éme édition, Washington DC2000
    - BASSINI-CAMERON A et al. Effect of caffeine supplementation on haematological and biochemical variables in elite soccer players under physical stress conditions. Brit J Sport Med, 2007, Vol 41, Iss8, 523-30, étude accessible en ligne
    - AFSSA - Saisine n° 2006-SA-0236. Evaluation des risques liés à la consommation d'une boisson présentée comme "énergisante" additionnée de substances autres qu'additifs technologiques : taurine, D-glucuronolactone, inositol, vitamines B2, B3, B5, B6 et B12, téléchargeable en ligne
    - AFSSA - Saisine n° 2002-SA-0260 Evaluation de l'emploi de taurine, D-gucuronolactone, de diverses vitamines et de caféine (à dose supérieure à celle actuellement admise dans les boissons) dans une boisson dite "énergisante", téléchargeable en ligne
    - KITCHENS M., OWENS BM. Effect of carbonated beverages, coffee, sports and high energy drinks, and bottled water on the in vitro erosion characteristics of dental enamel. J Clin Pediatr Dent. 2007 Spring;31(3):153-9, résumé accessible en ligne
    - FRAUNHOFER JA., ROGERS MM. Effects of sports drinks and other beverages on dental enamel. Gen Dent. 2005 Jan-Feb;53(1):28-31, résumé accessible en ligne

    - Le site de la SFNS : http://www.nutritiondusport.fr/sfns/
    - Les recommandations de la SFNS sur la consommation de boissons énergisantes chez les sportifs : http://www.nutritiondusport.fr/sfns/wp-content/uploads/2009/04/boissons-energisantes-sfns-juin-2008.pdf

    Forum Alimentation et santé
    Forum Sport et nutrition

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  • Huit fruits sur dix contiennent des résidus de pesticides

    fruits
    Huit fruits testés sur dix contiennent des résidus de pesticides, révèle une étude de Test-Achats publiée dans l'édition avril-mai de Test-Santé, portant sur l'analyse de résidus de pesticides dans 52 échantillons de fruits.

    Test-Achats a prélevé, dans 22 points de vente différents, 14 échantillons d'oranges, 14 de raisins, 8 de mangues et 8 de fruits de la passion. Pour chacun de ces fruits, 2 échantillons de fruits issus de l'agriculture biologique ont été prélevés.

    L'objectif était de contrôler si les fruits provenant de pays du Sud ou hors de l'Union européenne respectaient les normes. Des limites maximales de résidus (LMR) sont fixées pour établir la quantité de résidus de chaque pesticide pouvant être présente dans l'alimentation. Ces LMR sont déterminées depuis septembre 2008 par un règlement européen qui s'applique à tous les Etats membres. L'analyse a révélé que 40 fois sur 52, les fruits contenaient des résidus de pesticides.

    "Ces résultats sont interpellants même si les LMR n'ont été dépassées que dans deux cas", relève l'association de défense des consommateurs. Les substances les plus souvent détectées appartenaient à la famille des fongicides "dont certains ne sont pas sans risques", souligne Test-Achats. L'étude montre aussi que sept échantillons sur huit de fruits biologiques ne contenaient pas de résidus de pesticides. L'association explique ne pas vouloir une interdiction totale des pesticides mais plaide notamment pour un usage judicieux et raisonnable, ainsi qu'un contrôle régulier et des sanctions en cas de dépassement des LMR.


    Auteur: Belga | Mise en ligne: 18-03-2010 | Mise à jour: 18-03-2010
    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/alimentation/artikel/826/huit-fruits-sur-dix-contiennent-des-residus-de-pesticides-
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  • III. Une influence importante de l'environnement

    L'environnement joue un rôle majeure dans le phénotype diabétique. Tout d'abords, la consommation de glucose alimentaire a une incidence importante sur le phénotype observé : une consommation importante de sucre conduit tout naturellement à un fort taux de glucose sanguin. Les diabétiques doivent donc suivre un régime alimentaire strict, afin de contrôler leur taux de glucose sanguin.

    Deux grandes causes sont connues dans la révélation d'un diabète de type II : le surpoids (obésité) et un comportement sédentaire. Ces deux facteurs interviennent aussi probablement dans le déclenchement des processus de résistance à l'insuline. On évoque souvent un choc émotionnel comme ayant "déclenché" un diabète. En fait, dans le cas du diabète de type II, un choc émotionnel peut conduire à de mauvaises habitudes alimentaires et à un forte sédentarité. Ce sont ces excès alimentaires et cette sédentarité qui, ensuite, engendreraient l'insulino-résistance, puis déclenchent le diabète proprement dit (hyperglycémie révélée).

    Mais on ne peut se limiter à ces simples facteurs extérieurs. En effet, on remarque que l'on retrouve souvent des individus diabétiques dans une même famille, alors que d'autres familles semblent totalement épargnées par la maladie. L'existence de "familles de diabétiques" permet de mettre en cause une origine génétique du diabète de type II.

    Avec autorisation de : Pr. Lafleur
    Correspondant virtuel du site "Vie"
    http://www.snv.jussieu.fr/vie

    http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/diabete/type_II/type_II.htm

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  • Diabète de type 1 : en finir avec les injections d'insuline ?


    Mercredi 09 février 2011

    Transformer le diabète de type 1 en une maladie asymptomatique ? La découverte d'une équipe de l'UT Southwestern Medical Center pourrait bien révolutionner la prise en charge de cette maladie qui conduit des millions de patients à s'injecter quotidiennement de l'insuline. En effet selon les travaux de ces chercheurs, l'inhibition d'une hormone, le Glucagon, pourrait permettre de s'affranchir un jour de cette prise en charge fastidieuse.

    Diabète de type 1, une prise en charge fastidieuse
    Dans le diabète de type 1, les cellules pancréatiques qui produisent normalement de l'insuline sont détruites. Pour contrecarrer cette destruction, les diabétiques de type 1 doivent s'injecter de l'insuline plusieurs fois par jour afin de pouvoir métaboliser le glucose sanguin, réguler son taux et éviter le coma diabétique. Les injections par insuline constitue le principal traitement du diabète de type 1 depuis sa découverte en 1922. Mais cette prise en charge ne permet pas de guérir de la maladie ni de restaurer une tolérance normale au sucre. La prise en charge s'appuie également sur un régime diététique strict.

    Mais des chercheurs américains ont réussi à démontrer chez la souris que l'absence d'une autre hormone, le glucagon, pourrait rendre inutile le traitement par insuline.

     

    Sans glucagon, plus besoin d'insuline
    Normalement, le glucagon est libéré par le pancréas, lorsque la glycémie (taux de glucose dans le sang) est trop faible chez les individus en bonne santé. Mais chez les diabétiques dénués d'insuline, cette hormone est trop importante et incite le foie à libérer des quantités excessive de glucose dans le sang. Résultat : la glycémie trop importante.

    Les chercheurs ont montré que des souris génétiquement modifiées pour ne pas avoir de récepteurs au glucagon (et pas de cellules productrices d'insuline comme dans le cas du diabète de type 1) ne développent pas de diabète. "Ces résultats suggèrent que si vous n'avez pas de glucagon, vous n'avez pas besoin d'insuline. Cela ne veut pas dire que l'insuline est sans importance. Elle est indispensable à la croissance et au développement depuis le stade néonatal jusqu'à l'âge adulte. Mais une fois adulte, en accord avec le métabolisme du glucose, le rôle de l'insuline est de contrôler le glucagon. Si vous n'avez pas de glucagon, vous n'avez pas besoin d'insuline" déclare le Dr Unger, du Dallas VA Medical Center.

    Vers un traitement du diabète ?
    "Nous espérons que ces résultats pourront un jour aider les personnes atteintes de diabète de type 1. Si nous pouvons trouver un moyen, de bloquer l'action du glucagon chez l'homme, alors nous pourrions minimiser le besoin des injections d'insuline" déclare le Dr Lee, co-auteur de l'étude. Un enthousiasme partagé par le Dr Roger Unger, qui évoque même la possibilité d'un traitement de cette maladie en constante augmentation.

    Selon les résultats d'un rapport consacré au diabète de l'enfant datant de 2007, l'incidence du diabète de type 1 chez l'enfant a quasiment doublé ces 20 dernières années en France (15 cas pour 100 000 enfants de moins de 15 ans versus 8 cas pour 100 000 en 1988). Une augmentation qui pourrait reposer sur une interaction entre des facteurs environnementaux et une prédisposition génétique, mais dont les causes exactes restent à déterminer.

    David Bême

    Sources :
    - Glucagon Receptor Knockout Prevents Insulin-Deficient Type 1 Diabetes in Mice - Diabetes January 26, 2011 vol. 60 no. 2 391-397 (abstract accessible en ligne)

    - Surveillance épidémiologique du diabète de l'enfant - Rapport InVS/Inserm - novembre 2007 (accessible en ligne)

    Photo : Dr Roger Unger (à gauche) et Dr Young Lee - Southwestern Medical Center

    http://news.doctissimo.fr/diabete-de-type-1-en-finir-avec-les-injections-d-insuline-_article7717.html

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