• La prévention du diabète

    Il est actuellement impossible de prévenir le diabète de type 1. Les facteurs environnementaux qui déclencheraient le processus responsable de la destruction des cellules productrices d'insuline du corps humain sont toujours à l'étude. Par contre, le diabète de type 2 peut souvent être évité grâce au maintien d'un poids sain et d'une activité physique; cela a été confirmé par des études menées en Chine, en Finlande et aux Etats-Unis.

    Ces 30 dernières années ont vu une augmentation très prononcée des cas de diabète de type 2. En 1985, on estimait que 30 millions de personnes étaient atteintes de diabète. 10 ans plus tard, ce chiffre atteignait 150 millions. À ce jour, plus de 250 millions de personnes sont atteintes de diabète et, si aucune mesure n'est prise, la FID estime que ce chiffre devrait atteindre 380 millions d'ici 2025. Il est de plus en plus manifeste que cette explosion du diabète submergera les systèmes de soins de santé partout dans le monde et contrebalancera les avantages du développement économique. Il est donc important que la communauté du diabète communique le message clair que des investissements dans des programmes d'éducation et de prévention permettront d’économiser de l’argent sur le long terme, en plus d'améliorer sensiblement la qualité de vie des personnes atteintes de diabète et à haut risque.

    L'approche de la campagne de la Journée Mondiale du Diabète vis-à-vis de la prévention primaire s'appuie sur le Consensus pour la prévention du diabète de type 2 de la FID, qui propose un plan en trois étapes simples en vue de prévenir le développement du diabète de type 2 chez les personnes à haut risque.

    La FID préconise notamment l’identification de toutes les personnes à haut risque de développer un diabète de type 2 par le biais de dépistages opportunistes et autonomes. Les personnes à haut risque peuvent être facilement identifiées au moyen d'un questionnaire simple d'évaluation des facteurs de risque, tels que l'âge, le tour de taille et les antécédents familiaux, cardiovasculaires et gestationnels.

    Une fois ces personnes identifiées, leur glycémie serait ensuite mesurée par un professionnel de la santé afin de détecter tout trouble de la glycémie à jeun ou toute tolérance abaissée au glucose, deux facteurs responsables de l'augmentation du risque de diabète de type 2. Les efforts de prévention doivent cibler les personnes à risque afin de retarder ou prévenir le diabète de type 2.

    De nombreuses preuves indiquent qu'un poids sain et une activité physique modérée peuvent contribuer à prévenir le développement du diabète de type 2. Les éducateurs en diabète ont un rôle important à jouer au niveau de la prévention primaire en aidant les personnes à comprendre les risques et à fixer des objectifs réalistes pour l'amélioration de leur état de santé. La FID recommande au moins 30 minutes d'activité physique par jour (marche soutenue, natation, vélo ou danse). Il a ainsi été démontré que marcher régulièrement au moins 30 minutes par jour réduit le risque de diabète de type 2 de 35 à 40 %.

    La Journée Mondiale du Diabète mettra l'accent sur une plus grande sensibilisation aux facteurs de risque du diabète et encouragera le partage des meilleures pratiques en termes de prévention du diabète. La campagne demandera aux différentes parties prenantes d'inviter les États membres des Nations unies à respecter leurs engagements vis-à-vis de la résolution de l'ONU sur le diabète et de développer des politiques nationales de prévention, de traitement et de soins du diabète en ligne avec le développement durable de leurs systèmes de soins de santé.

    http://www.worlddiabetesday.org/fr/la-campagne/leducation-et-la-prevention-du-diabete/la-prevention-du-diabete

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  • Mycose - Candidose vulvo-vaginale
    A Partir de : A.Valiton-Crusi - Département de gynécologie et d'obstétrique
    Hôpitaux Universitaires de Genève


    Les mycoses- candidoses la grande majorité des cas - sont des Infections extrêmement répandues, banales et bénignes mais leur caractère récidivant peut entrainer une gène importante.

    • 75 % des femmes développent un jour ou l'autre une mycose vaginale
    • 40-50 % des femmes ont au moins 2-3 épisodes de vaginite au cours de leur vie
    • 10 à 20 % des femmes souffrent d'une candidose vaginale récidivante (soit 4 épisodes par an ou plus) [Lire]
    • 20 % des patientes sont des porteuses asymptomatiques (ces patientes ne doivent pas être traitées)

    LES CANDIDA
    Il exoste plus de 35 espèces de Candida mais Candida albicans est le plus souvent isolé (85 % des cas), les autres espèces (C. glabrata = torulopsis glabrata 5 %, C. tropicalis, C. parapsilosis et C. kruseï) plus rarement
    Torulopsis glabrata serait responsable des rares cas de résistance aux imidazolés; traitement par des ovules d'acide borique (600 mg/jour - 14 jours)
    Candida albicans se retrouve en faible concentration au niveau des muqueuses du tube digestif et du vagin : la forme saprophytaire (blastospore) est retrouvée chez environ 20 % des femmes asymptomatiques et peut être considérée comme faisant partie de la flore vaginale physiologique. L'état pathogène se traduisant par la transition et la multiplication en forme de pseudo-filaments.

    SEMIOLOGIE
    Le tableau clinique est trés évocateur pour seulement la moitié des patientes.
    En présence de symptômes typiques le diagnostic de mycose doit être suspecté même si l'examen clinique est négatif

    • Prurit pouvant être intense
    • Sensation de brûlures
    • Erythème vulvaire +/- oedème avec lésions de grattage
    • Ulcérations, fissures Dyspareunie superficielle
    • Dysurie externe sur toute la miction

      A l'examne :
    • Leucorrhée blanchâtre, pâteuse, sèche, "lait caillé", adhérente aux parois vaginales
    • Inodore, voire odeur aigre ( diagnostic différentiel avec une vaginose à Gardenella
    • pH vaginal acide

    On recherchera une notion de récidive, un facteur déclanchant (Antibiothérapie) et des facteurs de risque en otant toutefois que la majorité des patientes souffrant de mycoses récidivantes n'ont aucun facteur de risque !
    Un taux de glycogène augmenté au niveau des cellules vaginales (diabète, antibiothérapie, corticothérapie, pilule) (Glycogène : source alimentaire importante pour le Candida) avec compétition ente le Candida et les lactobacilles pour l'utilisation du glycogène
    A noter enfin qu'une MST soit être évoquée...

    • Le plus classique : Une antibiothérapie à large spectre de plus de 3 jours chez une femme en âge de procréer est suivie dans près de 80 % des cas d'une vaginite à Candida et le traitement doit être instauré à la fin de l'antibiothérapie.
    • Maladies endocriniennes (diabète, hypothyroïdie, insuffisance surrénalienneaffaiblissement de l'immunité locale)
    • Maladies immunitaires
    • Maladies chroniques
    • MST associée [Lire]
    • HIV
    • Contraceptifs oraux fortement dosés en oestrogènes (modification de l'épithélium vaginal)
    • Effet "pingpong" (partenaire) souvent surestimé
    • Grossesse par augmentation des oestrogènes et des progestatifs entraînant une modification de la structure de l'épithélium vaginal, affaiblissement de l'immunité locale
    • Autres situations modifiant l'épithélium vaginal ( postpartum, ménopause, ectropion)
    • Facteurs sociologiques (nombreux partenaires, hygiène, corps étrangers)
    • Rapports sexuels (microtraumatismes, pH du sperme, augmentations des sécrétions : perturbation de la flore vaginale)
    • Stérilet (couper les fils courts) ???
    • Allergènes locaux (douches vaginales, articles de toilette parfumés)
    • Facteurs immunologiques locaux qui font que certaines patientes sont plus facilement et plus fréquemment victimes de mycose
    • Irradiations, traitements cytostatiques

    DIAGNOSTIC
    La sémiologie et l'aspect des leucorrhées est trés souvent suffisant au diagnostic
    Un prélèvement vaginal peut être toutefois utile en particulier en cas d'une autre pathologie associée
    Le diagnostic est confirmé par l'examen direct NaCl 0.9 % (cellules ovales ou rondes de 26 µm parfois bourgeonnantes accompagnées ou non de filaments mycéliens à bout arrondis ), le pH vaginal et une culture sur gélose de Sabouraud (méthode de référence )

    Le mycogramme n'est pas indiqué [Lire]
    Seul, Torulopsis glabrata serait responsable des rares cas de résistance aux imidazolés; traitement par des ovules d'acide borique (600 mg/jour - 14 jours)

    TRAITEMENT

    Episode unique, grossesse : traitement local (Savon basique, créme et ovules ou comprimés )
    Récidives : traitement oral type BEAGYNE ° [Lire]
    Tous les traitements antifongiques sont efficaces localement
    La crème seule n'est jamais suffisante

    http://www.esculape.com/gynecologie/mycoses_vaginales.html

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  • L'artériopathie chronique des membres inférieurs ou artérite des membres inférieurs

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    L'artériopathie des membres inférieurs provoque de manière en général progressive l'occlusion des artères irriguant les membres inférieurs.

    L'aorte se divise en artères iliaques primitives droite et gauche au niveau du carrefour aortique.

    Chaque artère iliaque primitive se divise en artère iliaque externe et artère iliaque interne.

    L'artère iliaque externe se continue par les artères fémorales profonde et superficielle.

    [?] Causes et facteurs de risque

    L'artérite des membres inférieurs est liée à l'athérosclérose le plus souvent.

    Mais d'autres causes sont possibles : maladie de Buerger, homocystinurie…

    [?] Les signes de la maladie

    En général, le premier symptôme apparaît lors d'une marche. Après avoir parcouru 2 à 300 mètres, le patient ressent une gêne progressivement croissante, une sensation de crispation, de lien serré autour du mollet. Si le sujet insiste, s'il continue de marcher, si le chemin monte, cette gêne devient douleur et gagne la cuisse puis la fesse tant et si bien qu'il doit s'arrêter de bouger.

    Après quelques secondes d'arrêt, la douleur disparaît.

    Si le patient repart calmement, si le sol est plat, il peut à nouveau parcourir la même distance avant que ne revienne la sensation identique. S'il fait froid, si le terrain est en pente, si le sujet est ému, s'il doit lutter contre le vent, la distance qu'il peut parcourir sans douleur est plus courte.

    Cette marche en chapelet ou claudication intermittente signe un trouble de l'irrigation sanguine.

    L'examen clinique peut montrer la disparition du pouls, un souffle à l'auscultation au niveau d'une artère.

    Si la claudication intermittente artérielle des membres inférieurs est méconnue ou mal soignée, les lésions vont s'aggraver :

    • Douleurs des membres inférieurs lorsque le sujet est allongé ;
    • Ischémie musculaire puis cutanée (gangrène ) et l'amputation sera le seul traitement possible.

    Cette gangrène peut survenir subitement par embolie distale ou se constituer plus progressivement en dehors d'un syndrome d'ischémie aiguë chez un patient ayant déjà des troubles trophiques importants. Elle survient au niveau des orteils souvent après des soins cutanés intempestifs. Elle se manifeste par une zone noire localisée.

    Des troubles génitaux d'origine artérielle peuvent se produire en cas d'obstruction haut située rendant l'érection impossible (impuissance )

    [?] Causes et facteurs de risque

    Des facteurs favorisants sont presque toujours retrouvés :

    • Le tabac est le facteur majeur puisque 95% des artéritiques consomment plus d'un paquet de cigarettes par jour.
    • La pilule chez la femme, essentiellement si elle ajoute le tabac.

    Les autres facteurs de risque de l'athérosclérose jouent aussi un rôle :

    • L'hypertension artérielle
    • ;
    • L'hypercholestérolémie
    • ;
    • Le diabète ;
    • La sédentarité ;
    • L'excès de poids.

    [?] Examens et analyses complémentaires

    La radiographie simple des membres peut montrer des artères calcifiées.

    • L'exploration Dopple des vaisseaux des membres inférieurs permet de repérer la diminution du débit sanguin à un niveau donné de l'artère atteinte.

    Cette technique d'examen apprécie la vitesse de circulation sanguine du sang grâce à la réflexion du faisceau d'ultrasons, émis par l'appareil, sur les globules rouges en déplacement. La vitesse est évaluée non seulement à partir du signal sonore reçu mais également sur un graphique qui permet la comparaison avec la circulation normale.

    Toutes les artères des membres inférieurs peuvent être explorées : aorte abdominale, artères iliaques, fémorales, poplitées, tibiales, péronières etc...), mais également les artères cérébrales.

    L'échographie directe du vaisseau permet de visualiser l'artère, ainsi que l'artériographie (conventionnelle ou numérisée) qui précise le type des sténoses, la valeur de la circulation collatérale et du réseau artériel d'aval.

    L'électrocardiogramme vérifie l'état du coeur.

    Le bilan général de l'athérosclérose (reins, coeur, cerveau) est systématique.

    [?] Traitement

    Les règles d'hygiène de vie sont primordiales :

    • Entraînement régulier : la marche tous les jours pendant une heure d'une allure lente et régulière est le meilleur traitement possible. Le patient doit s'arrêter dès l'apparition de la douleur et repartir deux minutes après la disparition totale de la douleur. Il peut ensuite augmenter progressivement la durée et la vitesse de sa marche.

    D'autres conseils sont utiles :

    • Ne pas rester accroupi ou assis les jambes croisées car la circulation sanguine se fait mal dans ces positions ;
    • Se laver les pieds tous les jours en insistant entre les orteils. Sécher minutieusement. Changer de chaussettes tous les jours ;
    • Utiliser des chaussures larges et souples pour que les pieds soient à l'aise. Préférer les chaussures de toile par temps chaud ;
    • Utiliser deux paires de chaussures, alternées de jour en jour ;
    • Couper courts et carrés les ongles des orteils. Ne pas hésiter à faire appel à un pédicure compétent en cas de difficultés ;
    • L'arrêt total et définitif du tabac est impératif ;
    • La lutte contre l'obésité, le diabète et la dyslipidémie est associée ;
    • Le patient doit savoir consulter en urgence le médecin en cas de :
    • Douleurs nocturnes ;
    • Ongle incarné ;
    • Cor, verrue plantaire ;
    • Blessure, zone noire sur la peau.
    • [?] Les médicaments

    • Le traitement de l'hypertension artérielle éventuelle est impératif ;
    • Les anticoagulants oraux, les antiagrégants plaquettaires sont utilisés ;
    • La pentoxifylline (Torental ) est un traitement symptomatique de la claudication intermittente des artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs.
    • La crénothérapie constitue un appoint intéressant (Royat etc.).

      Le traitement chirurgical s'impose lorsque le périmètre de marche devient très faible, lorsqu'il existe des douleurs de décubitus ou en cas de gangrène.

      Plusieurs techniques sont possibles.

      La chirurgie des artères a pour but de rétablir une circulation normale. Les différentes méthodes consistent à réparer et à mettre en dérivation le conduit rétréci ou obstrué. Pour intervenir sur une artère malade, il est nécessaire soit de l'ouvrir pour la déboucher, soit de la court-circuiter.

      Le pontage est un conduit artificiel (prothèse en Teflon ou en Dacron) ou un fragment de veine saphène interne prélevé au membre inférieur. Cette veine superficielle de la cuisse peut être enlevée sans inconvénient pour la circulation veineuse car les suppléances sont nombreuses. Ce pontage permet de dévier le flux sanguin et de contourner le segment rétréci de l'artère.

      Les prothèses sont utilisées pour le remplacement des grosses artères (aorte, fémorale). Les veines saphènes sont utilisées pour les artères de petit calibre.

      Le pontage entre l'aorte et les artères de la cuisse (pontage aorto-bifémoral ou carrefour aortique) est pratiqué chez les malades souffrant d'une artérite des deux membres inférieurs et dont les obstacles touchent les artères iliaques ou l'origine des fémorales. Après l'intervention, le tabac est interdit et la marche recommandée.

      Le pontage à la cuisse (pontage fémoro-poplité) est utilisé chez les patients dont l'obstacle siège sur les artères de cuisse ou de jambe.

      L'angioplastie transluminale percutanée corrige par dilatation certaines atteintes.

      Le chirurgien introduit sous anesthésie locale une sonde munie à son extrémité d'un ballonnet dans l'artère fémorale à l'aine et la descend sous contrôle radiologique jusqu'à l'obstacle. Une fois en place, le ballonnet est gonflé et écrase la plaque d'athérome.

      L'endartériectomie percutanée permet d'abraser l'intérieur de l'artère lésée.

      L'endoprothèse métallique ou "stent" est une autre technique qui permet de recanaliser certaines sténoses.

      La thrombolyse locale intra-artérielle donnerait de bons résultats.

      La sympathectomie lombair est la plus fréquente des interventions chirurgicales vasculaires. Le principe est de sectionner au niveau de la colonne vertébrale le nerf sympathique qui assure la tonicité des artères de petit calibre. Il en résulte un relâchement des vaisseaux et une dilatation bénéfique. Cette intervention concerne les patients qui ne peuvent bénéficier du pontage et qui souffrent de douleurs de décubitus sans revascularisation chirurgicale possible.

      L'amputation

      C'est l'intervention de dernière chance qui peut sauver la vie d'un malade dont les artères sont irrémédiablement lésées.

      c'est une intervention fréquente en France.

      Le chirurgien s'efforce d'être le plus conservateur possible.

      L'amputation au dessous du genou permet de reprendre une vie presque normale avec la kinésithérapie et l'appareillage. Une prothèse provisoire est posée dès le 4° jour sans attendre la cicatrisation. La prothèse définitive est mise environ un an plus tard.

      L'amputation de cuisse demande un appareillage plus important.

      La sensation de membre fantôme est fréquente après l'amputation. Le malade a l'impression d'avoir toujours son membre amputé. Ce phénomène est dû à la mémorisation du schéma corporel.

      Des douleurs du moignon peuvent survenir. Ce sont parfois des décharges électriques à l'effleurement de la peau. L'anxiété, la dépression augmentent ces troubles. L'aide du psychologue, le bandage très serré du moignon, la neuro-stimulation péridurale sont parfois utiles.

      Une nouvelle technique de neurostimulation a été récemment mise au point. L'appareil comporte une sonde-électrode qui stimule les nerfs issus de la moelle épinière à destination de la partie inférieure du corps. Le boîtier de stimulation se trouve dans l'abdomen. La stimulation atténue la douleur et favorise l'amélioration de la circulation dans les artères par dilatation de celles-ci.

      Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

      Forum Santé
      Forum Psychologie
      Forum Nutrition

      http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_783_arterite_mi.htm

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  • Sciatique

    Une Sciatique est une douleur dans la jambe le long du nerf sciatique. Celui-ci sort de la colonne vertébrale entre les 4ème et 5ème vertèbres lombaires (L4-L5) et entre la 5ème lombaire et le sacrum (L5-S1).

     

    Le nerf se dirige ensuite dans la fesse, l’arrière de la cuisse, l’arrière du mollet et se termine dans le pied. C’est pourquoi la douleur peut être présente soit dans la totalité de la jambe ou se limiter à un ou deux territoires qui ne se suivent pas toujours : on peut en effet présenter une douleur dans la fesse et dans le mollet sans que la cuisse ou le pied ne soient atteints par exemple…

     

    C’est la compression du nerf sciatique (le plus souvent par une hernie discale L5-S1 ou L4-L5) qui provoque la douleur. Si la compression est importante et/ou ancienne, la douleur peut s’accompagner de troubles sensitifs (fourmillements, anesthésie, engourdissements) ou, plus grave, de troubles moteurs (faiblesse ou paralysie du pied). Il s’agit alors d’une urgence chirurgicale : en effet il faut alors rapidement décomprimer le nerf pour que les symptômes régressent. iatique gauche

    Les symptômes de la sciatique

    La plupart du temps, la sciatique n’est que d’un seul côté. Cependant, il existe des formes dites à « bascule » avec des douleurs passant de la jambe droite à la jambe gauche selon les jours et les positions…

    La douleur est vive et continue. Elle s’étend du bas du dos jusque dans les orteils pour les formes complètes ou se limite à un seul territoire comme la cuisse ou le mollet par exemple.

    Certaines sciatiques sont isolées et ne sont pas accompagnées de lombalgies (douleurs dans le bas du dos).

    La douleur peut être accompagnée de troubles sensitifs : Fourmillements, engourdissements, anesthésie dans la jambe.

    Des troubles moteurs sont également possibles comme faiblesse de la jambe ou du pied voir paralysie ! : il s’agit d’une sciatique paralysante ; c’est une urgence chirurgicale.

    Enfin, dans de très rares cas, il existe des troubles sphinctériens (pertes d’urine ou rétention d’urine, impuissance voir pertes anales et anesthésie du périnée) : on parle du syndrome de la queue de cheval est c’est également une urgence chirurgicale.

    • Les causes de la sciatique

      Dans 8 cas sur 10, la sciatique est due à une compression du nerf sciatique par une hernie discale lombaire (L4-L5 ou L5-S1) : il s’agit d’une saillie anormale du disque situé entre les deux vertèbres lié soit à un effort physique trop violent, soit à une dégénérescence progressive du disque lié à un surpoids, à une mauvaise utilisation de son dos en général (efforts répétés en mauvaise position, port de charges lourdes, sports traumatiques…).

      Les autres causes sont plus rares : il peut s’agir d’un déplacement de vertèbre, d’une fracture de vertèbre, de maladies neurologiques (diabète), d’arthrose, de tumeur rachidienne…

    • Comment éviter une sciatique ?

      L’exercice physique régulier afin d’entretenir sa ceinture abdominale est essentiel pour préserver son dos. Les exercices non violents comme la gymnastique au sol ou les étirements et les exercices d’assouplissement sont également à privilégier. Quel que soit l’activité pratiquée, toujours faire quelques exercices d’échauffement avant de commencer.

      La marche, la natation, le vélo sont parfait pour renforcer la musculature lombaire et la ceinture abdominale.

      Toujours penser à la bonne position de son dos : bien droit, les épaules en arrière et la tête relevée.

      Ne pas garder des positions identiques trop longtemps : en effet la position assise prolongée tout comme la position debout statique peut provoquer une sciatique. Il faut alterner les positions et s’il s’agit d’un long voyage en voiture ou en avion, ne pas hésiter à faire une pose ou se lever pour marcher un peu et changer de position.

      Avoir un petit coussin pour mettre dans le creux du dos pour les positions assises prolongées comme au cinéma, dans la voiture ou un avion…

      Eviter de se pencher en avant pour soulever des charges lourdes : il faut s’accroupir en fléchissant les genoux en gardant le dos aussi droit que possible.

      Essayer de répartir les charges sur les deux bras lorsque l’on porte des sacs de courses ou des valises.

      Eviter les mouvements de torsion de la colonne vertébrale, surtout lorsque l’on porte quelque chose.

      Utiliser des sièges à dossier bien droit et pivotants.

    • Les facteurs de la sciatique

      - Le surpoids

      - Les lombalgies chroniques

      - La grossesse

      - Antécédents familiaux de « mal de dos »

      - Métier « physique » : travail avec port fréquent de charges lourdes

      - Pratique de sports violents

      - Stress

      - L’âge situé entre 35 et 55 ans

      - Sédentarité

    • Les traitements médicaux et chirurgicaux de la sciatique

      Le traitement médical :


      Tout d’abord le repos pendant quelques jours permet en général de diminuer très nettement la douleur sciatique.

      Il faut y associer un traitement anti-douleur et anti-inflammatoire pendant 1 à 3 semaines en fonction de son efficacité.

      Sont également prescrit, des relaxants musculaires qui diminuent les contractures lombaires et donc les lombalgies. Ces médicaments sont à prendre uniquement le soir car ils provoquent une certaine somnolence…

      La kinésithérapie n’est pas conseillée en phase aigüe car elle est souvent mal tolérée. Dans un second temps, lorsque la forte douleur est passée, les massages et la rééducation du rachis lombaire et des membres inférieurs peuvent aider le patient à retrouver une souplesse et une bonne posture dorsale.


      Le traitement chirurgical :


      En cas d’échec du traitement médical bien suivi pendant 3 semaines, et si la sciatique a pour origine une hernie discale lombaire, alors on peu proposer le traitement chirurgical de cette hernie : Celui-ci sera exécuté de préférence par un neurochirurgien et en microchirurgie car l’incision de la peau ne dépasse pas 1 cm, les douleurs après l’intervention sont restreintes et la reprise des activités professionnelles et/ou sportives est très rapide (entre 7 à 30 jours).

    • Prendre rendez-vous avec le Docteur

    • Neurochirurgien qualifié par le conseil national de l'ordre des médecins sous le n
    • http://www.la-sciatique.com/index.html
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  • Les 10 commandements du coeur :
    Journée Mondiale du coeur - 26 septembre 2010

    Alors que les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité dans le monde, avec 17,1 millions de décès chaque année, la Journée Mondiale du coeur fête son 10ème anniversaire. A cette occasion, la Fédération mondiale du cœur propose 10 mesures simples à adopter au quotidien pour prendre soin de son cœur. Particulièrement concernées, les femmes meurent davantage des maladies cardiovasculaires que les hommes

    Les 10 commandements du coeur

    1. Mangez sain

    Suivez la règle simple des "5 fruits et légumes par jour" et évitez les graisses saturées (lait entier, beurre, viandes grasses, charcuteries, etc.). Méfiez-vous également des plats préparés, qui contiennent souvent des niveaux élevés de sel.

    2 . Soyez actifs

    Journée mondiale coeur 201030 minutes seulement d'activité physique au quotidien peuvent aider à prévenir crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux (AVC). Pensez-y !

    3. Dites stop au tabac

    Le risque de maladie cardiovasculaire sera ainsi réduit de 50% en un an et reviendra à un taux normal.

    4. Gardez un poids "santé"

    Essayer de conserver un poids santé et sachez que la perte de poids fait diminuer l'hypertension artérielle, le principal facteur de risque d'accident vasculaire cérébral.

    5. Évaluez votre risque

    Faites un bilan avec votre médecin pour calculer votre risque cardiovasculaire. Cela vous permettra d'élaborer un plan d'action pour prendre soin de votre coeur.

    6. Alcool : attention aux abus

    Essayez de limiter votre consommation d'alcool. Si elle est excessive, elle peut augmenter votre pression artérielle et engendrer une prise de poids.

    7. Travaillez dans un environnement sans fumée

    Votre lieu de travail doit être à 100% sans tabac, n'hésitez pas à le rappeler aux collègues qui rechigneraient à respecter l'interdiction.

    8. Faites de votre lieu de travail un lieu d'exercice

    Prenez les escaliers plutôt que l'ascenseur ou faites une petite promenade pendant l'heure du déjeuner. Encouragez les collègues à vous suivre, c'est toujours plus sympa lorsque l'on est entouré.

    9. Aliments : faites le bon choix !

    Le midi faites le choix d'aliments plus sains. Si la qualité n'est pas au rendez-vous sur votre lieu de travail, trouvez des lieux proches qui servent des repas équilibrés.

    10. Accordez-vous des moments "no-stress"

    Même s'il n'a pas été démontré que le stress est un facteur de risque direct, il est en revanche souvent lié au tabagisme, à une mauvaise alimentation et parfois à une consommation excessive d'alcool. Qui sont quant à eux des facteurs qui aggravent le risque de maladies cardiaques. Pensez à prendre l'air à votre pause déjeuner et profitez de vos pauses pour marcher ou faire des étirements pendant 5 minutes deux fois par jour.

    Les femmes ne prennent pas suffisamment soin de leur cœur

    D'après la Fédération mondiale du coeur, les maladies cardiovasculaires tuent plus de femmes chaque année que le cancer, la tuberculose, le sida et le paludisme réunis.

    "On a trop longtemps dit que les femmes étaient protégées des maladies cardiovasculaires grâce à leurs hormones", regrette le Professeur Bruckert qui dirige le service d'endocrinologie et de prévention des maladies cardiovasculaires, à la Pitié Salpêtrière (Paris).

    En France, contrairement à ce que l'on observe chez les hommes, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes. Près d'un décès féminin sur trois est d'origine cardiovasculaire, ce qui représente près de 80 000 décès par an. Selon le Pr Bruckert, "cette proportion s'explique par le fait que les femmes vivent plus longtemps et sont donc plus à même d'être concernées par ce type de pathologies". Ainsi, chaque année en France, plus de 50 000 femmes sont hospitalisées suite à un accident vasculaire cérébral et près de 20 000 suite à un infarctus du myocarde.

    Diabète, tabac, cholestérol, hypertension, obésité et sédentarité sont les principaux facteurs de risque majeurs des maladies cardiovasculaires. "La diététique constitue également un élément clé de la prévention des risques. A long terme, elle a un impact considérable", ajoute le Pr Bruckert. Il faut donc privilégier un régime alimentaire sain, pauvre en graisses saturées, riche en oméga 3 et en fruits et légumes. Les fruits oléagineux comme les amandes peuvent être intéressants car ils peuvent contribuer à diminuer le taux de cholestérol.

    "De plus en plus de patients sous-évaluent la gravité des maladies cardiovasculaires", déplore le Pr Bruckert. Pourtant, elles sont la première source de handicap en France. De nombreux progrès restent donc à faire dans la prévention, n'hésitez pas à en parler à votre médecin et à lui faire évaluer votre risque.

    Propos recueillis par Sarah Laîné - 3 septembre 2010

    Sources :

    Site internet de la Fédération Mondiale du cœur. 
    La santé des femmes en France, Ministère de la Santé, 2009 (accessible en ligne).
    Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

    Le cœur fragile des femmes
    Garder un cœur en pleine forme

    Maladies cardiovasculaires : les facteurs de risque propres aux femmes

    Forum Problèmes cardiovasculaires

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/maladies_cardiovasculaires/articles/14629-journee-mondiale-coeur-2010.htm

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  • Triglycérides

    Intérêt du dosage

    Les triglycérides font partie comme le cholestérol des composés lipidiques de l'organisme. Ils constituent la principale réserve énergétique de l'organisme et sont stockés dans les tissus adipeux. L'évaluation du taux de triglycérides est important pour évaluer un potentiel risque athérogène avec atteinte cardiovasculaire mais aussi en raison du risque thrombogène (formation de caillots).

    Valeurs normales

    Homme : 0.5 - 2 mmol/l soit 0.45 - 1.75 g/l
    Femme : 0.40 - 1.60 mmol/l soit 0.35 - 1.40 g/l

    Variations physiologiques et pathologiques

    Valeurs plus faibles chez le nouveau-né et chez le sujet âgé

    • Augmentation
      Grossesse (surtout troisième trimestre)
      Contraceptifs oraux
      Tabac
      Alcool
      Alimentation riche en sucre
      Obésité

    Dans les différentes dyslipémies (sauf lla) avec risques de maladies cardiovasculaires et pancréatites aigües

    Diabète
    Goutte
    Insuffisance rénale
    Infarctus du myocarde

    Dr Marie-Françoise Odou

    Connaître son taux de cholestérol
    Cholestérol : comprendre votre feuille d'analyse

    Forum Santé
     Forum Examens médicaux

     

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/analyses/ana_lipidique05.htm

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  • Les Oméga 3 pour vieillir en bonne santé

    Maladies cardiovasculaires, dépression, troubles de l'humeur, diabète… sont des maladies plus fréquentes avec l'âge. Mais face à ces ennemis, les Oméga 3 s'avèrent des alliés très efficaces. Découvrez comment ces acides gras essentiels vous aideront à bien vieillir.

    Les espoirs fondés sur les Oméga 3 semblent infinis. Peuvent-ils nous aider à mieux vieillir ? Des recherches sont encore nécessaires avant de crier victoire ! Mais déjà, plusieurs de ces bienfaits sont aujourd'hui prouvés. Les Oméga 3 sont susceptibles de ralentir certaines maladies liées à la vieillesse. Une petite révolution médicale capable de favoriser encore la longévité.

    Des Oméga 3 contre les maladies du coeur

    Oméga 3 bien vieillirL'histoire des Oméga 3 débute dans les années 1 800, lorsqu'un scientifique français, Michel-Eugène Chevreul, le père de la biochimie des lipides, s'intéresse aux graisses organiques animales. Par la suite, de nombreux chercheurs ne cesseront d'étudier leurs propriétés. Dans les années 90, plusieurs études permettent de découvrir que la prescription d'Oméga 3 favorise la baisse des risques d'infarctus et diminue de façon significative la mortalité cardiovasculaire.

    Les maladies cardiovasculaires sont nombreuses et notre mode de vie ne favorise pas leur baisse. Surconsommation alimentaire, abus d'alcool et sédentarité sont les ennemis du coeur. Une meilleure hygiène de vie associée à la consommation d'acides gras peut modifier profondément son état.

    En effet, les Oméga 3 peuvent diminuer la pression artérielle chez les personnes présentant une prédisposition. Avec l'âge, les graisses s'installent sur les artères du coeur. Mais la prise d'Oméga 3 atténue la quantité de triglycérides dans le sang, un type de lipides qui, en cas d'excès, contribue au développement de maladies du coeur.

    Enfin, les personnes présentant au préalable des pathologies cardiovasculaires, peuvent elles aussi bénéficier de l'utilisation de ces acides gras essentiels, puisqu'ils réduisent la morbidité et la mortalité cardiovasculaires1.

    Veiller au bon équilibre Oméga 3/Oméga 6

    Mais pour assurer le bon fonctionnement des Oméga 3, il est indispensable de consommer aussi des Omega 6, une autre famille d'acides gras essentiels, également très importante. La répartition entre ces deux types d'Omega est primordiale. Ces deux familles d'acides gras sont en effet métabolisées par des enzymes communes, auprès desquelles ils entrent en compétition.

    Un apport excessif en Oméga 6 par exemple, pourrait entraîner une métabolisation moindre des Oméga 3. C'est pourquoi, dans le cadre d'un régime alimentaire global, il est conseillé de consommer ces deux types d'Omega. Les acides gras Oméga 3 se divisent en trois types : l'acide alpha-linoléique, l'acide docosahexanoïque (D.H.A.) et l'acide eicosapentaenoïque (E.P.A.). On trouve le premier acide gras dans certaines huiles végétales (noix, colza, lin, germe de blé) ainsi que dans certaines matières grasses du rayon des matières grasses santé, et les deux derniers acides gras dans les poissons gras. Les Omega 6, que l'on trouve dans les huiles de tournesol, de raisin et de maïs ainsi que dans certaines viandes, doivent être consommés avec parcimonie. En général, nous n'en manquons pas. Notre organisme en dispose même parfois trop.

     


     

    Les Oméga 3 bons pour le moral des seniors

    Vieillir en pleine forme nécessite bien évidemment de disposer d'un bon état psychologique et neurologique. Le stress ronge nos cellules et n'aide pas l'organisme à lutter contre l'usure du temps. L'EPA est un acide gras linoléique poly-insaturé dont l'action sur le fonctionnement du système nerveux est indéniable. Il augmente également le taux de sérotonine, l'hormone du bien-être. Aussi, il existe une corrélation entre la dépression et un taux trop bas d'acides gras Oméga 3 dans l'organisme. Une faible concentration en EPA peut provoquer des symptômes dépressifs sévères. Chercheuse à l'Inserm, Pascale Barberger-Gateau a dirigé une étude montrant l'effet des acides gras Oméga 3, sur les personnes âgées en dépression. Son équipe a constaté une plus faible concentration d'EPA chez les individus souffrant de dépression. D'autre part, les personnes âgées en dépression, souffraient de symptômes moins sévères, lorsqu'ils possédaient un fort taux de cet acide gras2.

    Peut-on soigner la dépression au moyen des Oméga 3 ? En tout cas, cela pourrait sans doute permettre de diminuer la prise d'antidépresseurs, selon le nutritionniste Nicolas Rousseau3. Ce dernier précise que des études ont par ailleurs montré que la supplémentation en Oméga 3, "permettrait à des patients souffrant de troubles bipolaires, de connaître une période plus longue de rémission de la maladie". Le "baby blues" de la femme enceinte pourrait lui-aussi être expliqué par une baisse des Oméga 3, au cours du 3e trimestre de la grossesse.

    Une alimentation suffisamment riche en acides gras saturés serait une solution aux problèmes d'humeur, de façon plus générale. Des chercheurs de l'université de Sydney en Australie, ont constaté que les dépressions étaient peu communes dans certaines populations, chez les Inuits au Groenland, qui consomment beaucoup de poissons gras4.

    Des acides gras bons contre la maladie d'Alzheimer

    Maintenir une jeunesse intellectuelle est l'objectif de tous. Toutefois, l'augmentation de la maladie d'Alzheimer, peut anéantir l'espoir de vivre pleinement sa vieillesse. Combattre cette maladie dégénérative grandissante est un vrai enjeu de notre société. Mais là-encore, les acides gras peuvent nous venir en aide. Des chercheurs de l'Université de Californie Los Angeles (UCLA) ont ainsi démontré que le DHA (acide docosahéxaénoïque), stimule la production d'une protéine anti-Alzheimer.

    Le chercheur Greg Cole a observé que la consommation d'huile de poisson, même à faible dose, stimule la production de la protéine protectrice LR11. Un atout majeur pour les personnes qui, pour des raisons génétiques, fabriquent peu de LR11. Le chercheur travaille sur la dose optimale d'huile de poisson nécessaire. Mais ce dernier suppose que les habitants de certaines régions, dans le Sud de la France par exemple, disposant d'une alimentation dite méditerranéenne, pourraient n'avoir besoin que de toutes petites doses d'huile de poisson5.

    Les Oméga 3 : un espoir pour les diabétiques

    Le diabète de type 2 est une maladie clairement liée au vieillissement prématuré. Elle nécessite un contrôle constant de l'alimentation et une hygiène de vie irréprochable. L'espoir actuel est d'éviter son apparition chez les jeunes enfants, souffrant du diabète de type 1, un véritable fléau. Tout au long de leur vie, ces malades doivent lutter contre l'atteinte de différents organes par le diabète. La maladie leur permet difficilement de connaître une vieillesse sereine. Une étude du Dr Jill Norris de l'Université du Colorado, a permis de montrer que la consommation d'Oméga 3 pourrait diminuer le risque de développer un diabète insulinodépendant chez les enfants à risque. Durant 6 ans, Jill Norris s'est intéressé à l'alimentation de 1770 enfants susceptibles de développer un diabète type I.

    Au terme du suivi, 58 enfants ont déclaré la maladie. Le chercheur s'est alors rendu compte que les enfants qui consommaient le plus d'Oméga 3, réduisaient leur risque de développer le diabète de type I de 55 %. C'est l'action anti-inflammatoire des Oméga 3 qui protègerait les enfants du diabète. L'inflammation contribue en effet à la destruction des cellules qui sécrètent l'insuline6.

    Ces découvertes représentent de grands espoirs pour maintenir une bonne santé avec l'âge. Vieillir en forme, sans être malade, est le souhait de tous. Les Oméga 3 peuvent nous y aider. Mais les chercheurs n'ont pas encore découvert tous les trésors contenus dans ces acides gras. Pour bien vieillir, découvrez les bons réflexes pour booster votre consommation en Oméga 3. La célèbre centenaire Jeanne Calment pourrait bien un jour ne plus être une exception de la nature !

    Véronique Le Saux, le 10 août 2009

    1 - Acides gras de la famille Oméga 3 et système cardiovasculaire - Rapport de l'Afssa
    2 - Barberger-Gateau P, Féart C et al, Plasma eicosapentaenoic acid is inversely associated with severity of depressive symptomatology in the elderly: data from the Bordeaux sample of the Three-City Study, Am J Clin Nutr, mai 2008, Vol. 87, no 5, 1156-62.
    3 - Les oméga-3 gardent la tête froide” par Nicolas Rousseau, nutritionniste, Health & Food, numéro 63
    4 - Nutrition and Dietetics - Volume 63 Issue 4,  Pages 213 - 226 - Published Online: 17 Nov 2006
    5 - J Neurosci. 2007 Dec 26;27(52):14299-307.
    6 - JAMA. 2007 Sep 26;298(12):1420-8.

     Forum Oméga 3
     Forum Alimentation et santé

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/omega-3/articles/13715-omega-3-vieillir-bonne-sante.htm

     

     

     

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  • Gérer son stress et traiter son hypertension
    Novembre 2001

    De nombreuses idées fausses circulent sur l’influence de l’anxiété sur la tension. C’est pourquoi le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle a choisi "Hypertension et stress" comme thème de sa 3ème journée nationale. Pour en savoir plus sur cette maladie et ses réelles causes, nous avons interrogé le Pr. Girerd, Président du CFLHTA.

    Doctissimo : Combien de personnes en France sont concernées par l’hypertension ?

    Comité Français de Lutte contre l'Hypertension ArtériellePr. Girerd : Le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (HTA) a lancé une enquête nationale avec l’aide de la SOFRES pour estimer la prévalence de l’hypertension artérielle dans la population des plus de 35 ans. C’est la première actualisation des données épidémiologiques sur l’hypertension artérielle dans la population générale depuis 10 ans. On estime donc à 10 millions le nombre d’hypertendus (dont la tension est supérieure à 14/9), dont 7 millions sont sous traitement. L’âge joue un rôle important, puisque 4 % des moins de 45 ans sont soignés contre 55 % des plus de 75 ans.

    Doctissimo : Considère-t-on l’hypertension artérielle comme une maladie à part entière ou comme un facteur de risque des maladies cardiovasculaires ?

    Pr. Girerd : C’est un débat de spécialistes. Pour les patients et les médecins, l’hypertension est une véritable maladie, pour laquelle il existe des traitements et des prises en charge spécifiques. Les épidémiologistes peuvent encore considérer l’hypertension comme un facteur de risque de complications cardiovasculaires.

    Doctissimo : Quels sont les facteurs de risques de l’hypertension artérielle ?

    Pr. Girerd : Avec l'âge, les tissus qui constituent la paroi des artères perdent leur élasticité et deviennent rigides. Le vieillissement normal des artères (artériosclérose) est à l’origine d’une augmentation de la pression artérielle systolique. La prise de poids constitue une autre cause favorisant la survenue d’une hypertension artérielle ; comme en témoigne une récente publication parue dans la revue scientifique Lancet1.

    Interviennent aussi d’autres facteurs comme une prédisposition familiale sans que le(s) gène(s) coupable(s) ne puisse(nt) être clairement identifié(s), sauf pour quelques maladies très rares liées à l’anomalie d’un seul gène (hypertension artérielle monogénique).

    Doctissimo : Pourquoi avoir choisi "Stress et HTA" comme thème de la 3ème journée nationale de lutte contre l’hypertension artérielle ?

    Pr. Girerd : Ce thème a été plébiscité par les patients lors d’enquêtes précédemment menées. Les relations entre stress et HTA sont l’objet d’idées variées. Pour les uns, le stress est responsable de leur hypertension. Pour les autres, l’hypertension artérielle est responsable de leur anxiété. Pour faire la lumière sur les liens entre stress et HTA, nous avons réuni des médecins et des experts qui ont fait le point sur les connaissances actuelles. Quelques messages clairs ont été édictés à l’intention des patients hypertendus et stressés.

    Doctissimo : Quels sont ces messages ?

    Pr. Girerd : On peut schématiquement retenir trois points essentiels :

    • Le stress peut entraîner une augmentation transitoire de la tension artérielle, ponctuelle et réversible. Elle ne persiste pas lorsque le stress disparaît ;
    • Le stress n’est pas une conséquence de l’hypertension artérielle, ni l’inverse ;
    • Et surtout, si vous êtes hypertendu, prenez votre traitement tous les jours, ne l’interrompez jamais de votre propre initiative. Même si vous vous sentez protégé de tout stress, n’arrêtez pas votre traitement sous peine de constater invariablement le retour de l’hypertension. Il faut donc, à la fois gérer son stress et traiter son hypertension.

    Propos recueillis par David Bême

    Le site du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle

    Forum Stress
    Forum Hypertension artérielle
    Forum Problèmes cardiovasculaires

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/hypertension_arterielle/sa_4895_hta_stress.htm

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  • La cécité

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    La cécité est l'absence complète de vision d'un ou des deux yeux.

    L'amaurose est la perte totale, généralement soudaine, de la vue sans lésion décelable de l'oeil ni trouble fonctionnel du système optique. Elle peut être d'origine congénitale, toxique ou nerveuse.

    L'amblyopie est la baisse de l'acuité visuelle.

    Un aveugle est au sens administratif du terme une personne ayant une vision centrale des yeux, après correction par des verres, inférieure à 1/20 de la normale.

    [?] Causes et facteurs de risque

    Les causes sont nombreuses et différentes selon les pays.

    Principales causes de cécité dans les pays occidentaux :

    • La micro-angiopathie diabétique ;
    • Le décollement de rétine ;
    • Le glaucome ;
    • La cataracte ;
    • Les accidents de voiture et les accidents du travail sont responsables de traumatismes divers : lésions de la cornée, lésions du globe, hémorragies du vitré, décollement de la rétine...
    • Infection virale de la cornée (kératite herpétique...) ;
    • Kératocônes ;
    • Affections congénitales ;
    • Cancer (rétinoblastome) ;
    • Atrophie du nerf optique ;
    • Sclérose en plaques ;
    • Maladies métaboliques et dégénératives ;
    • Névrite optique rétro-bulbaire (intoxications, alcoolisme...) ;
    • Occlusion des vaisseaux de la rétine ;
    • Oedème papillaire, papillite ;
    • Rubéole congénitale...

    La rétinite pigmentaire fait partie des maladies dont on n'a pas encore trouvé le traitement. Cette affection héréditaire est provoquée par une dégénérescence du tissu de la rétine. Maladie évolutive qui se rencontre assez souvent chez les myopes, elle conduit fréquemment à la cécité.

    Un des premiers symptômes de la rétinite pigmentaire est une difficulté d'accommodation à la lumière ou l'impossibilité de voir dans la pénombre.

    Le kératocône est une affection cornéenne dégénérative caractérisée par une déformation en cône et un amincissement de la cornée. La cause est inconnue : métabolique, hormonale, allergique, traumatique ?

    Le plus souvent l'atteinte est bilatérale. La déformation en cône de la cornée s'accompagne d'une forte myopie et d'un astigmatisme irrégulier justifiant pendant quelque temps le port de lentilles.

    Plusieurs causes de cécité peuvent bénéficier d'un traitement : greffe de cornée dans les kératites et le kératocône, chirurgie de la cataracte et du glaucome, traitement laser ou par colle biologique des décollements de rétine, traitement optimal du diabète, prévention de la rubéole congénitale par le vaccin anti-rubéolique, etc...

    Les principales causes de cécité dans les pays en voie de développement

    Parmi elles, cinq sont des priorités de santé publique car elles peuvent bénéficier d'une intervention et d'un traitement simples :

    • La cataracte ;
    • L'onchocercose ;
    • Le trachome ;
    • La xérophtalmie ;
    • La conjonctivite néonatale.

    La cataracte est un mode de réaction non spécifique à l'agression.

    L'opacification du cristallin se rencontre dans de multiples tableaux (rubéole, diabète, lèpre, traumatismes, vieillesse).

    La perte d'acuité visuelle est progressive mais inexorable. Le traitement est chirurgical.

    L'onchocercose ou cécité des rivières est une filariose transmise par la simulie (qui est un petit moustique d'Afrique et d'Amérique).

    Plus de 30 millions de personnes sont touchées en Amérique Latine, Arabie, Afrique occidentale et équatoriale : plus de 50% de la population dans certaines régions. Cette infection amène une perte de vision chez 30% des sujets et une cécité dans 4 à 10% des cas.

    Les premiers succès contre la maladie ont été obtenus par la lutte systématique contre les vecteurs par l'épandage périodique d'insecticides. Le traitement antifilarien par ivermectine ou Mectizan est actif en prise unique tous les 6 à 12 mois.

    Le trachome est une des plus anciennes maladies de l'oeil connue. Cette chlamydiose provoque une kérato-conjonctivite qui peut dégénerer avec entropion et trichiasis. L'irritation mécanique et la surinfection auront raison de l'oeil soit par fonte purulente soit par kératopathie chronique qui peut aller jusqu'au xérosis (épidermisation de la cornée).

    Le traitement précoce passe par les antibiotiques locaux et généraux (tétracyclines, sulfamides) et la cure chirurgicale de l'entropion.

    La xérophtalmie (atrophie et sécheresse des conjonctives) est la cause majeure de cécité chez l'enfant. Fréquente de la naissance à cinq ans, elle est due à une carence en vitamine A. La lutte à court terme repose sur la supplémentation en vitamine A et un enrichissement des produits nutritionnels de base (sel, sucre, lait). A long terme, il s'agit de promouvoir la culture d'aliments riches en vitamine A (potagers).

    [?] Vie quotidienne

    Emploi

    Sur 15 000 aveugles de 20 à 60 ans, 5 000 ont des responsabilités professionnelles : 900 masseurs-kinésithérapeutes, 1 300 standardistes, 1 500 sténo-dactylos, 1 000 musiciens professionnels. Les aveugles peuvent embrasser les carrières intellectuelles ou de l'informatique, être accordeurs de piano, ouvriers manuels ou agricoles…

    Cependant, plus de la moitié des aveugles ne peuvent trouver du travail du fait de leur handicap.

    Alphabet Braille

    Lettres, chiffres et signes sont formés de groupes de points en relief. La lecture se fait avec les doigts (150 mots/mn). L'alphabet est adopté dans presque toutes les langues.

    L'emploi des ordinateurs permet de produire automatiquement du Braille.

    On peut stocker les informations sur une bande magnétique et les restituer en Braille sur un tableau d'affichage en relief.

    Les déficients visuels graves peuvent bénéficier d'une caméra et d'un écran de télévision qui grossit de 4 à 30 fois un texte.

    Il existe des machines à calculer parlantes avec synthétiseur de parole ou affichage Braille.

    De nombreuses recherches sont en cours : machines à lire parlantes (reconnaissance de caractères et synthèse de la parole ou produisant le texte en Braille), machines pour transcrire automatiquement en Braille, perception d'images en implantant des électrodes dans le cerveau, instruments d'aide pour circuler utilisant les ultrasons…

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

    Forum Santé
    Forum Psychologie
    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1571_cecite.htm

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  • Les stylos et aiguilles disponibles en France
     

    Stylos et injecteurs préremplis jetables

     

    Lilly

    Humalog

    Humalog Pen

    1

    60

    Umuline NPH

    Umuline
    NPH Pen

    1

    60

     Humalog Mix 25

     

    Humalog
    Mix 25 Pen

    1

    60

     Humalog Mix 50

     

    Humalog
    Mix 50 Pen

    1

    60

    Umuline Profil 30

    Umuline
    Profil 30 Pen

    1

    60

     

    Novo
    Nordisk

    NovoRapid

    NovoRapid
    FlexPen

    1

    60

    NovoMix 30

    NovoMix 30
    FlexPen

    1

    60

    NovoMix 50

    NovoMix 50
    FlexPen

    1

    60

    Insulatard NPH

    Insulatard NPH
    FlexPen

    1

    60

    Insulatard NPH
    Innolet

    1

    50

    Mixtard 30

    Mixtard 30
    Innolet

    1

    50

    Levemir

    Levemir
    Flexpen

    1

    60

     

    Sanofi

    Apidra

    Apidra
    Optiset

    2

    40

    Insuman Rapid

    Insuman Rapid
    Optiset

    2

    40

    Insuman Basal

    Insuman Basal
    Optiset

    2

    40

    Insuman Comb 15

    Insuman Comb 15
    Optiset

    2

    40

    Insuman Comb 25

    Insuman Comb 25
    Optiset

    2

    40

    Insuman Comb 50

    Insuman Comb 50
    Optiset

    2

    40

    Lantus

    Lantus Optiset

    2

    40

     

    Stylos et injecteurs rechargeables avec des cartouches de 3 ml

     

     

     

    Lilly

     

     

     

     
     

    Sanofi

     

     

    Humalog

     Humalog Mix 25

     

     Humalog Mix 50

     

    Umuline Rapide

    Umuline NPH

    Umuline Profil 30


     

     

    Apidra

    Lantus

     

     

    Omnican Pen 31
    (BBraun)

    1

    20

    Omnican Pen 32
    (BBraun)

    2

    40

    Optipen Pro 1
    (Sanofi)

    1

    60

    Optipen Pro 2
    (Sanofi)

    2

    60

    Humapen Ergo
    (Lilly)
    bleu/bordeaux
    bleu/bleu pétrole

    1

    60

    Humapen Luxura
    (Lilly)
    bordeaux
    beige

    1

    60

    Autopen 1
    (Classic, Techno,
    Junior pour Lilly
    et Autopen 24 vert
    pour Sanofi)
    (Owen Mumford)

    1

    21

    Autopen 2
    (Classic, Techno,
    Junior pour Lilly
    et Autopen 24 bleu
    pour Sanofi)
    (Owen Mumford)

    2

    42

    Sanofi

    Lantus Opticlik

    Opticlik
    (Sanofi)

    1

    80

     

    Novo
    Nordisk

    NovoRapid Penfill

    NovoMix 30 Penfill

    Novomix 50 Penfill

    Actrapid Penfill

     Insulatard NPH Penfill 

    Mixtard 10 Penfill

    Mixtard 20 Penfill

    Mixtard 30 Penfill

    Mixtard 40 Penfill

    Mixtard 50 Penfill

    Levemir Penfill

    Novopen 3
    (Novo-Nordisk)
    bleu, bleu marine,
    métal, rouge, vert

    1

    70

    Innovo
    (Novo-Nordisk)
    bleu+vert
    bleu+orange

    1

    70

    Novopen 3 Demi
    (Novo-Nordisk)

     0,5 

     35 

     

    • Les chiffres dans l'avant-dernière colonne correspondent à la dose minimale administrable. Le Novopen 3 Demi permet l'administration de demi-unités.
    • Les chiffres de la dernière colonne correspondent à la dose maximale administrable.
    • Les stylos Optiset mémorisent la dernière dose injectée (si la dose nécessaire pour l'injection suivante est identique, il n'est pas nécessaire de reparamétrer la dose, ce qui peut être utile chez les personnes âgées).
    • Les couleurs apparaissant sur votre écran sont données à titre indicatif et dépendent des réglages de votre moniteur.

    • Il n'y a plus d'insulines commercialisées en France en cartouches de 1,5 ml.

    • Chaque fabricant d'insuline recommande l'utilisation d'un stylo particulier mais :
    - Les cartouches Sanofi et Lilly ont le même format, et sont utilisables dans les mêmes stylos (Autopen, Humapen, Omnican, Optipen Pro). Pour les cartouches Sanofi, avec certains stylos, avant d'assembler le stylo dans lequel on vient de placer une cartouche neuve, il faut visser une aiguille sur le stylo avant de le fermer afin que quelques unités d'insuline puissent sortir de la cartouche (ceci est nécessaire car le bouchon des cartouches Sanofi est un peu plus long que celui des cartouches Lilly).
    - Les cartouches Novo Nordisk ont un diamètre un peu plus petit, sont un peu plus longues que les autres cartouches, ont un pas de vis encapsulé sur la cartouche et ne sont utilisables que dans les stylos Novo-Nordisk.
    - Les cartouches Lantus Opticlik ne peuvent être utilisées que dans les stylos Opticlik.

    • La commercialisation des insulines Organon a été arrêtée en France le 31/12/02.

    Sauf changements dans les caractéristiques des stylos, erreurs et omissions,
    que vous pouvez signaler à
    DiabSurf

    Avril 2007  


     

    Aiguilles pour stylos préremplis ou rechargeables

    BBraun

    Aiguilles
    Omnican

    Mini 8 mm (0,30 mm / 30G)
    Fine 12 mm (0,33 mm / 29G)

    Becton
    Dickinson

    Aiguilles
    BD Microfine +

    5 mm (0,25 mm / 31G)
    8 mm (0,25 mm / 31G)
    12,7 mm (0,33 mm / 29G)

    Ypsomed

    Aiguilles
    Penfine
    universal click

    6 mm (0,25 mm / 31G)
    8 mm (0,25 mm / 31G)
    10 mm (0,33 mm / 29G)
    12 mm (0,33 mm / 29G)

    Marque Verte

    Aiguilles
    Ultrafine MV

    6 mm (0,25 mm / 31G)
    8 mm (0,25 mm / 31G)
    12 mm (0,33 mm / 29G)

    Novo
    Nordisk

    Aiguilles
    NovoFine

    6 mm (0,30 mm / 30G)
    6 mm (0,30 mm / 31G)
    8 mm (0,30 mm / 30G)
    12 mm (0,36 mm / 28G)

    Owen
    Mumford

    Aiguilles
    Unifine

    6 mm (0,25 mm / 31G)
    8 mm (0,25 mm / 31G)
    12 mm (0,33 mm / 29G)

     

    • Les aiguilles Penfine peuvent être mises en place par «clic». Les autres aiguilles sont à mettre en place par vissage.
    • Les aiguilles NovoFine ne sont pas compatibles avec les stylos Optiset.
    • Les stylos Optipen Pro ne nécessitent plus d'aiguilles spécifiques.

    Sauf changements dans les caractéristiques des aiguilles, erreurs et omissions,
    que vous pouvez signaler à
    DiabSurf

    Avril 2007  



     

    Insuline laiteuse => N'oubliez-pas :



    http://www.diabsurf.com/diabete/FInsAd5.php

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  • Chers Membres,

    L'été est fini, la rentrée est bien entamée ... et le calendrier des soirées à thème se peaufine.

    C'est avec une grande joie que nous faisons l'ouverture des soirées à thème par la présentation de Delphine ARDUINI.

    Ce vendredi 8 octobre, à partir de : 21 heures (heure française).

    Qui est Delphine ... sous le pseudo "Pitchoon" ?
    Un rayon de soleil, une joie de vivre ... un message de combativité tout en douceur !

    Delphine viendra se présenter à vous, alors nous comptons sur votre présence pour en faire de même.

    Au cours de l'année, nous retrouverons "Pitchoon" autour du thème : Voyage et Diabète.
    Une véritable invitation à voyager à travers le monde où rien n'arrête l'envie de découvrir la planète ... rien et surtout pas le diabète !
    Puis autour du thème : Sport et Diabète.
    Sous entendant tous les sports, même les sports extrêmes, avec sa participation à "la Diagonale des Fous" !
    Comme quoi, même le diabète n'est pas forcément un frein à la concrétisation de ses rêves et de ses passions ...

    Au plaisir de vous retrouver sur
    http://www.dextro.fr

    Pour adhérer à l'association Dextro en Fête :
    http://www.dextro.fr/documents/Formulaire.pdf
    Pour se procurer le livre d'André Positif, "Le diabète, un nouveau mode de vie à découvrir" http://www.dextro.fr/
    Réseau de diabétiques avec blogs, photos, vidéos, messenger, musiques, forum, ... sur http://www.lasdepic.fr

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    Bien vivre sa ménopause

    29/09/10

    • Inégales face à la ménopause

    Une histoire d'hormones
    La ménopause marque la fin de l'activité des ovaires. Elle correspond à un arrêt des sécrétions hormonales sexuelles (oestrogènes et progestérone) qui engendre des bouleversements de l'organisme et pas seulement au niveau des organes génitaux ou des seins. Ces bouleversements et l'avancée en âge sont source de troubles aussi divers que les bouffées de chaleur, la baisse de la libido, la sécheresse de la peau et des voies génitales, une prise de poids, de la fatigue, des migraines et une fragilité psychologique.

    Préménopause
    Heureusement, toutes les femmes ne connaissent pas forcément l'ensemble de ces désagréments et leur intensité peut être très variable. La ménopause intervient en général aux alentours de la cinquantaine et s'installe peu à peu. La phase qui la précède appelée préménopause ou périménopause est une période de transition. La périménopause précède la fin du fonctionnement des ovaires (arrêt total et définitif des règles) et est souvent une période difficile à gérer pour les femmes tant d'un point de vue physique que psychologique. La production d'oestrogènes et de progestérone commence à diminuer mais de façon irrégulière, le fragile équilibre hormonal est rompu et les premiers désagréments apparaissent.
    Trois ans avant la ménopause, irrégularité des cycles, des bouffées de chaleur intempestives, irritabilité, fatigue, prise de poids et tendance à prendre du ventre ne sont pas rares. Plus de la moitié des femmes environ voient leur qualité de vie altérée de façon notable au moment de la périménopause. Elle dure en moyenne trois ans mais peut aussi être beaucoup plus longue ou plus courte.

    Ménopause
    De même que celui de la puberté, l'âge de la périménopause et celui de la ménopause varient en fonction de chacune. En France, l'âge moyen de la ménopause se situe entre 50 et 51 ans. 80% des Françaises sont ménopausées entre 45 et 55 ans, 10% avant 45 ans et 10% après 55 ans. L'hérédité peut jouer un rôle : une femme dont la mère a été ménopausée très tôt risque fort de l'être tôt aussi. Quant au tabagisme, il avance légèrement d'une ou deux années l'âge de la ménopause. 

    • Périménopause : les premiers désagréments

    - Saignements abondants et/ou irréguliers
    Premier signe annonciateur des changements hormonaux, l'arrêt des règles est rarement brutal. Elles deviennent irrégulières dans leur fréquence, dans leur durée et dans leur intensité. La ménopause est installée seulement au bout d'une année sans règles.

    - Bouffées de chaleur
    75% des femmes connaissent des bouffées de chaleur. Ces dernières engendrent toutefois des désagréments d'intensité variable. La prise d'un progestatif, complété éventuellement d'un estrogène à dose faible, permet d'en diminuer les effets.

    - Prise de poids et silhouette
    Les bouleversements hormonaux ont une conséquence non seulement sur le poids mais aussi et indépendamment, sur la silhouette et la taille de vêtement car les graisses ont tendance à se répartir autour du ventre. En tout, cela représente en moyenne une petite dizaine de kilos pris entre 20 et 50 ans. Une bonne raison d'être vigilante dès la périménopause.

    - Douleurs et tension des seins en périménopause
    Celles qui ont connu ce type de désagrément au cours des cycles menstruels présentent généralement ces symptômes plus fréquemment que les autres femmes à la périménopause. La tension des seins peut aussi être plus importante, nécessitant parfois le changement de taille de soutien-gorge et surtout ne pas cesser avec la survenue des règles.

    - Fatigue et/ou insomnie
    Elles sont souvent le corollaire des bouffées de chaleur. Traiter ces dernières permet donc souvent de rétablir un meilleur sommeil et de diminuer la fatigue. Attention à votre alimentation : éviter en fin de soirée l'alcool et les aliments tels que la viande, les fromages à pâte molle, le chocolat, les œufs, le pain, le soja, les tomates.
    Préférez le lait chaud au coucher, la banane ou le beurre de cacahuètes. Une activité physique régulière dans la journée et non le soir aide aussi à rétablir un meilleur sommeil.  Pensez enfin à aérer votre chambre et éviter de monter le chauffage. L'idéal : une chambre à 18° ou 19°.

    - Stress et troubles psychologiques
    Le lien n'est pas avéré entre la chute hormonale et les troubles psychologiques tels que le stress ou la déprime. Mais ces baisses de moral sont fréquentes et compréhensibles à cette période charnière de la vie. N'hésitez pas à en parler à votre médecin.

    • Les troubles de la ménopause

    On les appelle aussi "troubles climatériques"

    - Les bouffées de chaleur
    En général elles s'espacent avec le temps mais certaines en souffrent durant de nombreuses années. Dans la moitié des cas, elles durent plus de 5 années et dans un quart des cas, elles persistent au-delà de 10 ans. À la ménopause, c'est le Traitement hormonal de substitution (THS), le traitement hormonal substitutif -appelé maintenant THM, traitement hormonal de la ménopause- qui est le plus efficace pour combattre ces troubles lorsqu'ils affectent la qualité de vie. D'autres traitements existent, moins efficaces, ils peuvent pourtant soulager certaines femmes.

    - Irritation, sécheresse vaginale et baisse de la libido
    L'arrêt du flux d'hormones féminines entraîne un défaut de lubrification du vagin. Le délai d’apparition de la sécheresse vaginale varie beaucoup d’une femme à l’autre, de quelques mois à quelques années. Elle peut d'une part favoriser les cystites et d'autre part rendre les rapports sexuels douloureux. La sécheresse vaginale, qui prédomine d’abord à l’entrée du vagin, engendre une douleur au moment de la pénétration.
    Elle peut être traitée par des traitements hormonaux locaux : crème aux oestrogènes à appliquer deux ou trois soirs par semaine à l'entrée du vagin, ovules aux œstrogènes à introduire dans la cavité vaginale. Le THS, combiné ou non aux traitements locaux, permet aussi d'améliorer la situation. L'usage d'un lubrifiant intime, en vente libre en pharmacie, peut constituer un précieux appoint.

    - Les fuites urinaires et nycturie
    Les fuites urinaires à l'occasion d'un effort notamment (éternuement, éclat de rire, quinte de toux) sont plus fréquentes.
    Les femmes ménopausées sont aussi plus nombreuses à se réveiller la nuit pour aller aux toilettes. Des solutions existent : exercices de rééducation pour raffermir les muscles du périnée, à faire après un apprentissage auprès d’un kinésithérapeute, médicaments... Ou encore les bandelettes TVT : posées par un chirurgien elles soutiennent l'urètre et évitent les fuites.

    - L'ostéoporose
    Les carences hormonales ont une conséquence directe sur l'activité des cellules osseuses. En raison du manque d’oestrogènes, la perte de masse osseuse s’accélère à la ménopause. L’os devient plus fragile et il est exposé au risque de fracture. On estime qu’une femme ménopausée sur trois sera concernée par l’ostéoporose, ce risque augmentant avec l’âge.
    L’alcool, le tabac, la prise de corticoïdes, une trop grande minceur (IMC inférieur à 20), une mère ayant eu une fracture du col du fémur, certaines maladies comme la polyarthrite rhumatoïde… sont autant de facteurs de risques supplémentaires.
    L’ostéodensitométrie permet de mesurer la densité minérale osseuse (DMO), témoin de l’ostéoporose. Depuis le 1er juillet 2006, cet examen est pris en charge par l'Assurance Maladie pour les femmes à risques. Il est remboursé à 70% sur la base d'un tarif fixé à 39,96€ (voir le site de l’assurance maladie)

    - Les maladies cardiovasculaires
    Les femmes sont touchées plus tard que les hommes, mais dès que la production hormonale cesse, le risque augmente. Il faut alors être vigilante et lutter contre les facteurs de risque bien connus que sont : l'hypertension, un taux de cholestérol trop élevé, le diabète, l'obésité, le tabac et la sédentarité.

    - Les risques de cancers
    Certains cancers comme le cancer du sein, de l'utérus ou de l'ovaire sont plus fréquents après la cinquantaine. Dans les trois cas, un suivi régulier chez le gynécologue au moins une fois par an avec examen clinique, frottis du col une fois par an ou tous les deux ans et mammographie tous les deux ans permettent de les traiter tôt et de mieux les soigner. Depuis 2004, l’assurance maladie offre à toute femme de 50 à 75 ans une mammographie de dépistage gratuite, dans des cabinets agréés, avec l’avantage d’une double lecture des clichés.
    Voir LA SUITE DE CET EXCELLENT ARTICLE SUR LA MENOPAUSE SUR LE SITE
    http://www.notretemps.com/sante/2275108-bien-vivre-sa-menopause/4-faut-il-prendre-un-traitement-hormonal-.html#nledito_90
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  • Des nouveaux composés brûle-graisses... dans les fruits et légumes !

    Les fruits et légumes sont des alliés de choix pour éviter la prise de poids. A tel point que certains régimes n'hésitent pas à proposer une diète "Ananas" ou "Pamplemousse". Si ces méthodes farfelues ne sont pas recommandées, il semble que certains végétaux possèdent effectivement un avantage : ils contiennent des molécules brûle-graisse !

    Fruits et légumesOn connaît les vertus des fruits et légumes pour lutter contre le surpoids. Ils apportent notamment beaucoup de fibres et d'eau, et relativement peu d'énergie. Résultat : on est rassasié sans risquer d'avaler trop de calories. Ils sont ainsi incontournables pour garder la ligne. Mais leurs vertus ne s'arrêteraient pas là. Certains contiennent en effet des composés particuliers, véritables brûle-graisse pour l'organisme. Tour d'horizon des molécules qui se cachent entre les fibres.

     L'osmotine pour déstocker

    L'osmotine est un composé que l'on trouve dans de nombreuses plantes, qui les protège des agressions par des champignons. Or les chercheurs ont remarqué que cette protéine a une structure très proche d'une  hormone humaine : l'adiponectine.  Cette dernière est produite par le tissu adipeux, et stimule le stockage du glucose dans les muscles, et l'oxydation des graisses par les muscles et le foie. Elle fait ainsi disparaître les réserves de graisse stockées...

     Le kaempferol pour brûler les réserves

    Le kaempferol fait partie des flavonols, composés présents dans de nombreux fruits et légumes. Il permet d'augmenter la consommation d'oxygène des cellules et leur consommation d'énergie. Le mécanisme pourrait passer par une activation des hormones thyroïdiennes. Le kaempferol agirait ainsi en brûlant les calories.

     Le resveratrol pour résister aux kilos

    Ce composé, que l'on trouve en grandes quantités dans le raisin, commence à faire parler de lui. A tel point qu'il est déjà utilisé comme ingrédient dans des compléments alimentaires. Dans le détail, le resveratrol semble augmenter le métabolisme de base de l'organisme, c'est-à-dire la consommation d'énergie au repos. Chez des souris auxquelles on donne un régime alimentaire très gras avec du resveratrol, on créé une sorte de résistance à la prise de poids.

     Les polyphénols pour limiter les entrées

    Les polyphénols sont des composés extrêmement présents dans les fruits et légumes. Ils sont connus pour leurs vertus antioxydantes.  Mais ils permettent aussi de limiter  l'absorption des graisses au niveau intestinal. Un moyen d'alléger ses repas en matières grasses.

    Certes, il faut néanmoins nuancer ces vertus brûle-graisse des fruits et légumes qui doivent être confirmées par d'autres études. Un bénéfice éventuel qui s'ajouterait alors à la longue liste des bénéfices santé de ces végétaux, à consommer sans modération !

    Alain Sousa

    D'après une intervention du Dr Martine Laville, Conférence EGEA 4, Le rôle des fruits et légumes contre l'obésité, avril 2007.

     Forum Diététique et régimes
     Forum Maigrir

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/fruits-legumes/articles/10632-fruits-legumes-brule-graisse.htm

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  • Quand l'insuline fait de la résistance !

    "Mon docteur me dit que je fais du sucre", "Mon pancréas marche moins bien". Avant l'apparition du diabète de type 2, différents mécanismes sont en marche. Le principal est la survenue de la résistance à l'insuline. Découvrez plus en détails cet état de "prédiabète" et les solutions pour y faire face.

    Le diabète de type 2 associe une résistance à l'insuline et une anomalie de sa sécrétion à des degrés variables. Ce problème est fréquemment associé à d'autres problèmes de métabolisme regroupés sous le terme "syndrome métabolique".

    Comment apparaît l'insulino-résistance ?

    insulino résistanceProduite par le pancréas, l'insuline a pour mission de réguler le taux de glucose (de sucre) dans le sang, en favorisant son entrée dans les cellules et sa conversion en énergie. Mais une mauvaise hygiène de vie (sédentarité, mauvaise habitudes alimentaires.) vont favoriser l'augmentation du cholestérol, le surpoids et l'obésité. Une accumulation de gras autour de la taille (adiposité abdominale) va perturber le rôle de l'insuline. Ce phénomène dit de « résistance à l'insuline » se traduit par une moins bonne utilisation du sucre par l'organisme et donc un taux de sucre dans le sang (glycémie) plus important. Cette augmentation du taux de sucre dans le sang hyper-stimule le pancréas, qui augmente la sécrétion d'insuline pour compenser. Au bout d'un certain nombre d'années d'évolution, le pancréas s'épuise, l'intolérance au glucose apparaît, puis le diabète de type 2. Pour en savoir plus sur ce phénomène, n'hésitez pas à découvrir notre animation "Le diabète de type 2 en images".

    Cette résistance à l'insuline peut se diagnostiquer par une augmentation du tour de taille. Un simple mètre de couturière permettrait ainsi de détecter précocement une nouvelle entité ennemie de vos artères et de votre pancréas : le syndrome X ou syndrome métabolique.

    Le syndrome métabolique, qu'est-ce que c'est ?

    On parle de syndrome métabolique (encore appelé syndrome X, syndrome d'insulino-résistance, syndrome pluri-métabolique ou encore "the deadly quartet", le quartet mortel) lorsqu'une personne présente au moins trois des cinq paramètres suivants :

    • Tour de taille > 102 cm chez les hommes et > 88 cm chez les femmes - à moduler selon le groupe ethnique ;
    • Cholestérol HDL (bon cholestérol) < 40 mg/dl chez les hommes et < 50 mg/dl chez les femmes (ou sous traitement pour un excès de cholestérol) ;
    • Triglycérides > 150 mg/dl (1,7 mmol/L) (ou sous traitement pour un excès de triglycérides) ;
    • Glycémie à jeun > 1 g/dl (ou sous traitement pour un diabète) ;
    • Tension artérielle > 130-85 mm Hg (ou sous traitement pour une hypertension).

    Ce phénomène devient plus fréquent avec l'âge, en cas d'antécédents cardiovasculaires, de surpoids, de manque d'activité physique, de tabagisme. Aux Etats-Unis, 22 % des américains de plus de 20 ans présentent ce syndrome*. Ce chiffre est encore plus élevé chez les Américains d'origine mexicaine

    Vers une nouvelle prise en charge plus globale

    Insulino-résistance, hypertension, excès de cholestérol, surpoids. Ces phénomènes sont étroitement liés. Il y a ainsi deux fois plus d'anomalies du bilan lipidique et de cas d'hypertension chez les patients diabétiques que dans la population générale américaine. A ce titre, le syndrome métabolique reflète l'installation d'une insulino-résistance qui se répercute sur tout l'organisme, avec notamment une accélération de l'athérosclérose et des complications cardiovasculaires. Loin d'être anodin, la mortalité globale à 7 ans atteint 18 % en cas de syndrome métabolique associé au diabète type 2, contre 4,6 % s'il est absent*.

    Selon le Dr Sachs, endocrinologue à l'hôpital Avicenne, Bobigny, ces définitions ne sont pas encore consensuelles, mais il apparaît dès maintenant de dépister l'insulino-résistance chez les personnes obèses (10 % des français) ou en surpoids (30 %).

    Selon le Pr. Valensi, de l'hôpital Jean Verdier, Bondy, "les mesures hygiéno-diététiques, avec une réduction pondérale modérée (de 5 à 10 %) améliorent régulièrement les composantes du syndrome d'insulino-résistance". Certains traitements oraux (comprimés) peuvent compléter cette action, seuls ou en association, notamment en cas de surpoids, d'excès de cholestérol, d'hypertension artérielle. Le diabète de type 2 s'intègre donc souvent dans une prise en charge pluridisciplinaire basée sur l'insulino-résistance dans son ensemble, et non uniquement sur le contrôle glycémique.

    Dr Jean-Philippe Rivière et David Bême

    Source : Medec 2003

    * Diabetes Care, volume 24, avril 2001

     Diabète
     Problèmes cardiovasculaires
     Surpoids et obésité

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/6593-diabete-insulino-resistant.htm

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  • Acide urique

    Conditions de prélèvement

    Prélèvement de sang veineux (en général au pli du coude).
    Le tube de prélèvement peut contenir un anticoagulant.
    Etre à jeun et au repos (pas d'effort physique avant le prélèvement).
    Indiquer d'éventuels traitements en cours.

    Intérêt du dosage

    Dans le sang, l'acide urique est sous forme de sel soluble (urate) ; lorsque son taux s'élève trop, l'acide urique en excès redevient insoluble et peut précipiter, en particulier au niveau articulaire. Il peut alors entraîner des crises de goutte.

    Valeurs normales

    Homme : 210 - 420 µmol /l soit 35 - 70 mg /l
    Femme : 150 - 360 µmol /l soit 25 - 60 mg /l

    Variations physiologiques et pathologiques

    • Diminution :
      Valeurs plus basses chez les enfants
      Grossesse (jusqu'au 6ieme mois)
      Insuffisance hépatique sévère
      Augmentation importante de l'élimination urinaire dans certaines tumeurs ou en cas de sécrétion inappropriée d'ADH.
      Médicaments hypo-uricémiants
    • Augmentation : 
      Obésité
      Goutte
      Syndrome de Lesh Nyhan
      Régime trop riche en purines
      Certains cancers, hémopathies et certains anti-cancéreux
      Psoriasis
      Glycogènoses
      Hypoxie
      Alcoolisme
      Insuffisance rénale chronique
      Déshydratation, diabète insipide
      Acidocétose diabétique
      Jeûne prolongé
      Certains médicaments : diurétiques, salicylés, b-bloquants

    Dr Marie-Françoise Odou

    Forum Santé
     Forum Examens médicaux

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/analyses/ana_equil_ions14.htm

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