• Les nouveaux cours de Fitness

    A la rentrée, c’est décidé, on se met au sport ! Bonne nouvelle, cette année les clubs proposent des activités originales et ludiques. Au programme : des cours ultra tendances. Pour se dépenser, en s’amusant.

    Les centres de remise en forme misent sur la nouveauté et l’innovation pour séduire toujours plus d’adeptes. Fitness aquatique, danse ou relaxation, tous les choix sont permis.

    L’aqua gym, nouvelle vague

    Pour retrouver la pêche, affiner sa silhouette ou simplement se maintenir en forme, de nombreux clubs ont cette année choisi de développer des cours en piscine.

    L’aquagym classique se décline désormais en plusieurs disciplines :

     L'Aqua Slim est basé sur des exercices d’endurance pour renforcer le travail cardiovasculaire et galber les muscles. Des mouvements spécifiques sont utilisés en rythme pour intensifier l’hydro massage, favoriser le drainage et gommer les imperfections du corps. Pour une silhouette plus harmonieuse.

     L'Aqua Punching, version aquatique du Body Combat utilise la technique pieds-poings des arts martiaux et de la boxe anglaise. Le "plus" de cette activité : les mouvements effectués dans l’eau ne sont pas violents et permettent de drainer activement l’ensemble du corps. Bonne humeur, vitalité et maîtrise de soi sont de rigueur.

     L'Aqua Power est réservé aux sportifs confirmés puisqu’il s’agit de simuler la marche en suspension et la course avec des flotteurs sous les bras. Le tout dans un bassin profond. Le but est principalement de faire travailler de façon intensive les jambes. Excellent également pour l’endurance et la pugnacité.

    Danse et fitness

    Pour ceux qui préfèrent rester au sec, il y a aussi du nouveau.

     A découvrir le Polar Own Zone, un cours collectif personnalisé. Pratiqué en exclusivité au club Fitness First, cela ressemble à des séances de fitness traditionnels (aérobic, abdo-fessiers, step, cycling) avec ambiance garantie. Le plus : guidé par un coach, chaque participant dispose d’un cardiofréquencemètre Polar qui permet d’analyser sa fréquence cardiaque. Un outil qui permet de responsabiliser davantage les "élèves" sur leur rythme d’activité optimum. Idéal pour trouver ses propres limites dans une dynamique de groupe.

     Côté danse, la dernière en vogue est le Ragga Jam. Une nouvelle technique d’expression corporelle sensuelle et joyeuse qui permet de travailler sa souplesse et de mieux situer son corps dans l’espace. Qu’importe le niveau de danse initial, cette activité est accessible à toutes les femmes en cours collectifs. Et de plus en plus, elle s’adapte dans les salles de sport à la gent masculine dont la demande est croissante.

    Délassement intensif

    Si les facteurs "santé" et "plaisir" arrivent en tête des motivations des pratiquants de fitness, il semble que nombre d’entre eux montrent un intérêt certain pour le bien-être et la détente. En plus des traditionnels hammams, jacuzzi et sauna, on trouve de plus en plus d’espaces de balnéothérapie : jets hydromasseurs, douches déferlantes, massages relaxants, remodelage… Les pratiquants de fitness en salle peuvent aujourd’hui concilier sport et bien-être sans avoir besoin de courir dans des instituts spécialisés.


     

    Les nouveaux cours de Fitness

    Ambiance conviviale, décoration soignée, équipement de pointe, entraînement sur mesure et soins corporels…tout est désormais possible dans les salles de sport pour se refaire une santé ou modeler son corps !

    Emilie Lefèvre

     Club Med Gym et Waou Club Med Gym : www.clubmedgym.fr
    Fitness First : fitnessfirst.fr
    Full Time Fitness : www.fulltimefitness.com
    Moving : www.moving.fr
    Forest Hill : www.aquaboulevard.com

     Forum Clubs de gym et salle de sport
     Forum Fitness et Aérobic
     Forum Cardiotraining
     

    http://www.doctissimo.fr/html/forme/fitness/8905-salle-sport-nouveautes.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •    

    Diabète

    • Le diabète le plus préoccupant en matière de risque cardiovasculaire est le diabète de type 2. Ce diabète frappe avec prédilection les adultes d'âge mûr qualifiés de bons vivants en raison de leur embonpoint. Au-delà de 65 ans un Belge sur 10 présente un diabète de type 2, mais un sur deux n'a pas été dépisté.
    • Le nombre de diabétiques de type 2 connaîtra une croissance exponentielle au cours des prochaines années, en raison de notre mode de vie de plus en plus sédentaire, de l'augmentation de l'obésité et de nos mauvaises habitudes alimentaires.
    • Les complications cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité des diabétiques. La probabilité de décéder d'un infarctus est 2 à 3 fois plus élevée chez les diabétiques.
    • Le risque cardiovasculaire des diabétiques est lié à la fois à leur taux trop élevé de sucre dans le sang et à la présence quasi systématique d'autres facteurs de risque, notamment l'obésité et un mode de vie sédentaire.

    Diabète, champion toute catégorie du risque cardiovasculaire

    Les deux types de diabète

    Le diabète correspond à une incapacité de l'organisme à gérer les sucres correctement, ce qui se traduit par un taux de sucre sanguin trop élevé. On distingue deux types de diabète.
    Le diabète de type 1 qui se révèle tôt dans la vie et qui est en rapport avec une insuffisance de sécrétion d'insuline, une hormone sécrétée par le pancréas qui permet au sucre du sang de pénétrer dans les cellules pour les nourrir. Le traitement de cette forme de diabète consiste notamment à apporter l'insuline qui manque.
    L'autre forme, le diabète de type 2, concerne les sujets qui présentent un excès de poids. Chez ces sujets, l'anomalie est une résistance des cellules de l'organisme à l'insuline, ce qui signifie qu'il faut plus d'insuline pour faire pénétrer une même quantité de sucre dans les cellules. Au départ le pancréas est capable de fournir la quantité d'insuline supplémentaire nécessaire et il même possible de l'y aider avec certains médicaments, mais il s'épuise progressivement et, dans la majorité des cas, il faut aussi fournir de l'insuline extérieure. Pendant très longtemps ce type de diabète ne se rencontrait que chez les sujets adultes d'âge mûr présentant un degré certain d'embonpoint, mais l'épidémie actuelle d'obésité fait qu'on le rencontre désormais de plus en plus tôt, y compris chez des enfants.
    Selon les estimations les plus récentes, il y aurait quelque 500 000 diabétiques de type 2 en Belgique, mais seuls 50% d'entre eux sont connus. Une situation dramatique eu égard au risque cardiovasculaire lié au diabète.

    Le diabète et le système cardiovasculaire

    La fragilité cardiovasculaire du diabétique s'explique de deux façons.
    D'une part, l'excès de glucose dans le sang favorise le dépôt de produits anormaux dans pratiquement tous les vaisseaux, aussi bien les grosses artères, celles qui irriguent le cerveau, le coeur ou encore les membres inférieurs, dont les toutes petites artères qui irriguent par exemple la rétine ou les glomérules des reins. Ces dépôts anormaux fragilisent les vaisseaux et les rendent plus sensibles aux effets du tabac, du cholestérol et de l'hypertension artérielle.
    D'autre part, le diabète augmente le risque d'hypertension artérielle, d'athérosclérose, de maladies coronariennes et d'accident vasculaire cérébral. Le risque est d'autant plus élevé que les niveaux de sucre dans le sang sont mal contrôlés par le traitement.
    Chez le diabétique, le risque d'artérite (qui peut conduire à la gangrène) est multiplié par 4 à 6 et le risque d'accident vasculaire cérébral par 2 à 3.
    Pour ce qui concerne l'infarctus, le danger est double, non seulement le risque de faire un infarctus est plus élevé, mais le risque de décès par infarctus est également plus important, 2 à 3 fois plus élevé que chez le non-diabétique. Et même si le sujet s'en tire, le risque ultérieur de mortalité restera plus élevé, environ le double de celui observé dans la population générale!
    Il faut en plus savoir que les atteintes cardiovasculaires du diabétique sont volontiers silencieuses, ce qui fait que l'infarctus du myocarde peut être la première et parfois hélas la dernière manifestation de l'atteinte des coronaires. Cela explique pourquoi la recherche d'une atteinte coronaire doit être systématique chez tous les diabétiques.

    Décès cardiovasculaire pour plus de 4 diabétiques sur 5

    Ce triste constat explique pourquoi le traitement des diabétiques ne doit pas se limiter à la seule correction des anomalies du sucre sanguin. Le traitement doit être global et s'intéresser de très près à l'ensemble des facteurs de risque cardiovasculaires. Il est clairement démontré que le contrôle de toutes les anomalies cardiovasculaires et de tous les facteurs de risque est au moins aussi important, voire plus important, que le contrôle de la glycémie pour le pronostic à long terme des diabétiques. Une mention particulière doit être faite pour la tension artérielle qui, chez le diabétique, doit être ramenée et maintenue à des valeurs encore plus basses que chez les non-diabétiques en raison de l'impact particulièrement nocif d'une pression élevée sur la fonction du rein. Chez le diabétique 130/80 mmHg est le maximum acceptable. Il en va de même pour le LDL-c qui doit être maintenu en-deça de 1 g/l.
    Le diabète doit être considéré comme un facteur de risque majeur de maladies cardiovasculaires et tout doit être mis en oeuvre pour minimiser le risque. Mais comme toujours en médecine, mieux vaut prévenir que guérir. En matière de diabète de type 2, une bonne hygiène de vie, c'est-à-dire une alimentation saine, variée et pas trop abondante combinée avec un degré raisonnable d'activités physiques, est le meilleur moyen de conserver un poids sain et de prévenir l'apparition du diabète. Aucun médicament n'est capable de faire aussi bien.
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks


  •   Bien manger  

    Les herbes aromatiques et les épices au quotidien

    Les herbes et les épices révèlent des propriétés nutritionnelles insoupçonnables. Riches en vitamines, véritables garantes de la bonne santé digestive, toutes se révèlent très efficaces. Indispensables pour assaisonner et parfumer les plats, elles n'ont pas fini de sublimer votre cuisine. Petit tour d'horizon épice par épice pour savourer leur richesse au quotidien.

     

    Piquantes, douces, anisées ou citronnées, les épices et herbes aromatiques dévoilent leurs saveurs subtiles pour le plus grand plaisir de nos palais... et de notre santé.

    Anis étoilé

    Herbes aromatiques et épicesAussi nommée badiane de Chine, l'anis étoilé est le fruit du badianier. Appréciée pour ses propriétés diurétiques, cette épice est réputée pour  soulager les migraines et les vomissements. Son odeur, proche de l'anis et sa saveur apparentée à celle de la réglisse permettent de parfumer les marinades, les pâtisseries et les salades de fruits. Autour d'une viande rouge, elle rehausse le goût des sauces.

    Baies roses

    Aussi appelées faux-poivrier ou poivre rose, les baies roses sont originaires du Pérou et d'Amérique du Sud. Cueillies à maturité, puis séchées, les baies roses sont à la fois anti-inflammatoires, antiseptiques et purgatives. Grâce à leur goût poivré et légèrement anisé, elles se dégustent avec une viande ou un poisson. Elles révèlent toute leur saveur dans les farces et les sauces au vin.

    Basilic

    Consommé frais ou déshydraté, le basilic recèle de la vitamine C et de la vitamine A. Source intéressante de calcium et de phosphore, on l'apprécie pour son arôme citronné et légèrement anisé. La cuisine provençale et italienne en ont fait leur aromate préféré. Il parfume les salades et les plats chauds et se marie parfaitement avec de nombreux légumes : tomates, aubergines, carottes, épinards, courgettes... mais aussi avec certains fruits comme la fraise. Ajoutez du basilic à des dés de tomates pour obtenir une sauce légère et savoureuse pour les pâtes ou servez-vous en comme garniture pour bruschetta. Tentez l'originalité avec un carpaccio de fraises au basilic et au vinaigre balsamique. Égayez un saumon en ajoutant une pincée de basilic à une sauce légère à la crème.

    Cannelle

    Prélevée sur l'écorce intérieure du cannelier de Ceylan, la cannelle est séchée et triée avant d'être commercialisé en poudre, en bâtonnets ou en huile essentielle. On l'apprécie pour stimuler la digestion. À la fois sucrée et épicée, elle se marie aussi bien avec des fruits qu'avec des plats à base de viande. En ajoutant une pincée de cannelle sur un fruit ou un dessert, cela permet de mettre moins de sucre. Dans les plats salés, la cannelle permet de limiter l'apporte en graisse et en sel. Ajoutez une pincée de cannelle dans un chocolat chaud, dans des compotes maison ou dans la pâte des crumbles, ou dans la sauce bolognaise pour une saveur inédite.

    Cardamome

    Fruit séché de couleur verte, la cardamome est reconnue pour ses propriétés antispasmodiques, elle est l'un des plus puissants stimulants digestifs. Utilisée en Inde et au Moyen-Orient pour son goût légèrement citronné, elle est écrasée avant d'entrer dans la composition de currys de viande. En Afrique du Nord, elle aromatise le thé et le café. En Europe, on la mélange aux pâtisseries et desserts sucrés comme les crèmes ou les glaces.

    Clous de girofle

    Provenant du giroflier, les clous de girofle dévoilent une saveur tenace, âcre et piquante. Reconnus comme analgésiques, ils sont utilisés depuis des siècles pour l'hygiène dentaire. Idéal pour parfumer les bouillons, marinades et vinaigrettes, on peut aussi le piquer dans un oignon pour parfumer des viandes pochées.

    Cumin

    Fruit d'une herbacée, le cumin est vendu entier ou en poudre. Digestif et diurétique, il est souvent utilisé en tisane. Néanmoins, il se prête volontiers à la cuisine pour aromatiser les soupes, les plats de légumes, les fromages, les pains mais aussi les sauces accompagnant les viandes. On le retrouve également dans la préparation des tajines et des couscous.

    Curcuma

    Aussi nommé safran des Indes en raison de son pouvoir colorant, le curcuma provient du rhizome d'une plante ornementale. Nettoyée, cuite, grattée et séchée, cette partie de la plante est ensuite commercialisée en poudre ou en morceaux. Cuisiné pour son piquant et son légèrement amer, il a longtemps été utilisé comme contrefaçon du safran. Puissant antioxydant, il traite les troubles digestifs et des ulcères gastriques. Idéal pour parfumer le riz, la pomme de terre ou les plats de légumes, il assaisonne les soupes et entre dans la composition de sauces à viandes.

    Curry

    Mélange d'épices, le mot « curry » désigne également des plats à base de viandes, de poissons ou de légumes que l'on assaisonne de ce mélange. Originaire d'Inde, il constitue la base de la cuisine indienne. Variable en fonction des régions, ce mélange n'a jamais le même goût. Composé de cannelle, coriandre, cumin, curcuma, poivre, cardamome, gingembre, muscade et clou de girofle, il est doux, semi-piquant, fort ou brûlant et vendu en pâte ou en poudre. Mélangez-le avec un peu de crème fraîche pour des œufs cocotte savoureux. Mixez-le avec du yaourt pour une marinade épicée à déguster avec du saumon ou du maquereau, saupoudrez-le sur une salade de pommes de terre pour imiter les saveurs indiennes.

    Estragon

    Plante herbacée cultivée pour ses feuilles, l'estragon est utilisé frais, séché ou en poudre. Connu pour ses propriétés antioxydantes et sa forte teneur en fer, il serait efficace pour lutter contre le diabète. Idéal pour parfumer les soupes, il rehausse la saveur des omelettes et des salades. En sauce, il accompagne les viandes et poissons.

    Gingembre

    Rhizome d'une vivace, le gingembre est connu pour ses propriétés soi-disant aphrodisiaques. Antioxydant puissant, efficace pour lutter contre les nausées et vomissements, il facilite la digestion. Consommé frais et râpé ou séché en poudre, il se marie parfaitement avec la volaille, le poisson, mais aussi les salades de fruits. On peut également l'intégrer dans de nombreuses préparations : pain d'épice, biscuits, curry. Mélangez-le avec des légumes comme la carotte pour stimuler le goût, avec des jus de fruits ou des smoothies pour une boisson originale. Mariné et confit, il accompagne le poisson cru dans la cuisine japonaise.

    Moutarde

    Condiment obtenu après avoir broyé les graines de la moutarde, cette épice stimule la digestion et l'appétit. Riche en calcium, fer, vitamine A et C, on l'incorpore à la mayonnaise ou à la vinaigrette. La moutarde est indispensable pour relever le goût des sauces accompagnant les viandes grillées comme le lapin et le gibier.

    Muscade

    Fruit du muscadier, la muscade renferme une noix que l'on utilise comme épice. Chaude et piquante, poivrée, la noix de muscade est dite digestive et stimulante. Agréable pour assaisonner des plats de légumes et des gratins de pomme de terre, elle se révèle succulente dans des soupes, sauces, sur des tartes ou dans des cakes. En pâtisserie, c'est avec le potiron qu'on l'apprécie le plus souvent.

    Origan

    Souvent confondu avec la marjolaine, l'origan se révèle pourtant beaucoup plus efficace pour stimuler la digestion. À consommer de préférence lorsqu'il est frais, l'origan est l'aromate idéal des grillades, des salades vertes et des crudités auxquelles il donne un goût subtil. Essayez-le en salade avec des tomates, avec des légumes grillées au four ou mixez-le avec de l'huile d'olive et du citron pour une authentique marinade grecque pour les viandes et poissons.

    Paprika

    Obtenu par déshydratation du piment rouge, le paprika est moulu et réduit en poudre. Véritable stimulant digestif, il est riche en vitamine C. Si le paprika dévoile un parfum légèrement âcre, il n'en reste pas moins appréciable en cuisine. Il est particulièrement utilisé dans des plats complets comme le couscous. Mélangez-le avec de l'huile et de l'ail pour une sauce épicée à déguster avec des pommes de terre. A essayer aussi dans une sauce ou dans des œufs mayonnaise pour mettre de la couleur et de la saveur.

    Persil

    Plat ou frisé, frais ou déshydraté, le persil est extrêmement diurétique. Riche en vitamine A et C, il constitue le condiment idéal des plats les plus simples. Dans une sauce à poisson, sur des pommes de terre vapeur ou bien encore avec de la chapelure et du fromage pour constituer une farce à champignon, il est incontournable.

    Piment de Cayenne

    Aussi appelé poivre de Cayenne en raison de sa saveur particulièrement piquante, il est recommandé pour lutter contre les affections rhumatismales. Il relève le goût de nombreux plats et s'utilise aussi bien en remplacement du sel que dans des plats sucrés. Il se marie notamment avec le chocolat dont il souligne le goût sucré tout en renforçant le goût amer du cacao. Saupoudrez-le par exemple dans une sauce pour pâtes, ajoutez-le dans une marinade pour viandes grillées ou avec des tomates ou des oignons, pour une sauce salsa minute.

    Poivre

    Il existe différentes sortes de poivres. Le poivre vert cueilli à maturité, peu piquant et très fruité, le poivre noir, le plus piquant de tous, le poivre blanc, débarrassé de sa coque et légèrement amer, et celui qu'on appelle de poivre rose qui est en réalité une baie provenant d'un arbre d'Amérique du sud au goût légèrement résineux. Moins connu, le poivre du Sichuan fait partie de la famille des agrumes, d'où son arôme piquant et citronné. Beaucoup plus rare, le poivre sarawak dévoile une saveur plus fraîche et légèrement boisée. Tous rehaussent le goût des plats les plus simples et subliment les saveurs des mets les plus fins, comme le foie gras poêlé ou le magret de canard.

    Romarin

    Appelé aussi « l'herbe aux couronnes », le romarin est une plante aromatique appréciée pour ses vertus antispasmodiques et stimulantes. Véritable allié pour lutter contre les problèmes digestifs, le romarin se consomme séché ou frais. Ciselé, il accompagne à merveille les grillades et les salades. En assaisonnement de plats chauds, il relève le goût des légumes cuits à la vapeur. Ajoutez-le à un gigot d'agneau avant la cuisson, disposez-le sur des pommes de terre vapeur ou au four, ou servez-le en marinade d'huile d'olive et d'ail pour des côtes d'agneau.

    Safran

    Le safran est l'épice la plus coûteuse du marché. Caractérisé par son goût amer et prononcé, et son pouvoir colorant, le safran est un stimulant digestif. Largement utilisé dans la paëlla espagnole ou encore le risotto italien, il est incontournable dans la bouillabaisse marseillaise et les tajines marocains.

    Thym

    Plante rampante, le thym est utilisé en tisane depuis des siècles. Apprécié pour ses propriétés médicinales sur les affections respiratoires, on le conseille aujourd'hui pour soulager les digestions difficiles. Comme le romarin, il fait partie des bouquets garnis et accompagne volontiers les légumes, ratatouilles, viandes, poissons, œufs, riz. Ajoutez-le par exemple à des légumes grillés au four pour apporter une saveur provençale, utilisez-le dans une marinade pour le poulet grillé et testez le sorbet au thym pour accompagner des sablés au chocolat.

    Il ne vous reste plus qu'à tester ! Et à découvrir les dizaines d'autres épices et plantes qui enchantent la cuisine.

    Laurie Fourcade, 13 mars 2009

    Sources : 

    - Épices de Fabienne Gambrelle, éd. Flammarion, 2008
    - Dossier de presse Ducros, « à la découverte du secret des herbes et des épices », mars 2009

    Recettes de cuisine

     Forum alimentation et santé
     Forum astuces de cuisine et recettes

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/bien_manger/13301-herbes-aromatiques-epices.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks





  • Régulation de la glycémie


    Chez les personnes qui ne sont pas diabétiques :
    � la glycémie à jeun et avant les repas est comprise entre 0,70 et 0,90 g/l,
    � la glycémie après les repas est inférieure à 1,50 g/l.

    Cette régulation de la glycémie est le résultat de l'action de l'insuline sur toutes les cellules du corps, ainsi que sur le foie et les muscles qui ont un rôle particulier.

    Après avoir fait connaissance avec chacun des acteurs, nous envisagerons le rôle de chacun d'eux.


    Les différents acteurs

    Pendant le repas, les aliments arrivent dans l'estomac qui commence le travail de digestion.

    Ils passent ensuite dans le duodénum où sont déversées la bile provenant de la vésicule biliaire et du foie, ainsi que les enzymes digestives produites par le pancréas. Les aliments poursuivent ensuite leur chemin dans l'intestin et c'est à ce niveau que le sucre passe dans le sang de la veine porte (VP).

    Parallèlement à la digestion des aliments, le pancréas fabrique de l'insuline qu'il déverse également dans la veine porte.

    La totalité du sucre des aliments, ainsi que la totalité de l'insuline produite par le pancréas, se retouvent donc dans la veine porte à l'entrée du foie.

    Le foie utilise la moitié de l'insuline produite par le pancréas pour stocker un peu moins de la moitié du sucre du repas. Le reste de l'insuline et du sucre sortent du foie et sont déversés dans la circulation générale.

    Le sang qui circule dans tout le corps apporte donc sucre et insuline à toutes les cellules de l'organisme, et plus particulièrement aux muscles où est stockée la plus grande partie du sucre qui n'avait pas été stockée lors de son passage dans le foie.

    Au niveau des cellules, la présence d'insuline est nécessaire pour permettre l'entrée du sucre dans les cellules. Le sucre et l'insuline entrent tous les deux dans les cellules, et disparaissent donc du sang.

    Les reins interviennent interviennent également. Si le taux de sucre dans le sang s'élève à plus de 1,80 g/l, cela entraîne le passage de sucre dans les urines. Par ailleurs, indépendamment de cela, environ la moitié de l'insuline arrivée dans la circulation générale (c'est-à-dire le quart de l'insuline produite par le pancréas) est inactivée par les reins.

    Dans l'intervalle des repas, la baisse de l'insuline conduit le foie à libérer dans le sang le sucre dont les cellules du corps ont besoin pour fonctionner.


    Le rôle des différents acteurs

    Le pancréas fabrique l'insuline, qui est en quelque sorte une clef qui permet l'ouverture des portes des cellules pour le sucre.

    Il y a une régulation un peu à la manière d'un thermostat :
    � Si la glycémie s'élève, le pancréas fabrique davantage d'insuline pour permettre l'utilisation du sucre.
    � Si la glycémie s'abaisse, le pancréas diminue sa fabrication d'insuline, pour éviter que la glycémie s'abaisse de façon trop importante.


    Le foie a un rôle important dans la régulation de la glycémie.

    En effet, les cellules du corps ont besoin d'énergie, et notamment de sucre, 24 heures sur 24, bien que l'on ne mange que trois fois par jour.

    Un des rôles du foie est donc de servir de réserve en sucre :

    � Pendant la digestion, le sucre est mis en réserve dans le foie sous l'influence de l'insuline, sous forme d'un assemblage de sucre appelé glycogène. Autrement dit, à la suite d'un repas :
    - la glycémie s'élève,
    - le pancréas perçoit cette élévation de la glycémie et fabrique de l'insuline,
    - l'insuline ainsi produite permet au sucre qui passe par le foie d'être stocké sous forme de glycogène,
    - et permet à la glycémie de ne pas trop s'élever (puisque le sucre est retiré du sang pour être stocké dans le foie).

    � Dans l'intervalle des repas, le sucre qui avait été mis en réserve dans le foie au cours du repas précédent, est libéré pour fournir de l'énergie aux cellules du corps. Autrement dit, dans l'intervalle des repas :
    - les cellules du corps utilisent le sucre qui se trouve dans le sang comme source d'énergie,
    - la glycémie a tendance à baisser,
    - ce qui entraîne une baisse de la fabrication de l'insuline par le pancréas,
    - cette baisse de l'insuline entraîne au niveau du foie une libération du sucre qui avait été mis en réserve,
    - ce qui permet aux cellules du corps de disposer de sucre 24 heures sur 24 pour fonctionner normalement.

    Ici encore il y a une régulation :
    � Pendant la digestion, la glycémie s'élève, et le pancréas fabrique davantage d'insuline, ce qui permet le stockage du sucre dans le foie.
    � Après la digestion, le pancréas fabrique moins d'insuline, ce qui permet la libération dans le sang du sucre qui avait été mis en réserve dans le foie.

    Le foie intervient également d'une autre manière dans la régulation de la glycémie en dehors des repas et pendant la nuit. En effet, il est capable de fabriquer du sucre, non pas à partir de la réserve en sucre qui s'y trouve stockée, mais à partir d'autres produits qui circulent dans le sang (notamment acides aminés et lactates).

    Ici également, c'est l'insuline qui contrôle cette fabrication de sucre : l'élévation de l'insuline diminue la fabrication de sucre, tandis que la baisse de l'insuline conduit à une augmentation de la fabrication de sucre.


    Les muscles interviennent aussi dans la régulation de la glycémie.

    Le rôle de l'insuline au niveau des muscles est comparable à celui au niveau du foie pendant la digestion, mais contrairement au foie, le sucre qui a été mis en réserve dans le muscle ne peut être utilisé que par le muscle lui-même, et il ne peut pas être libéré dans le sang.

    Comparaison du rôle du foie et du rôle des muscles

    Le foie et les muscles permettent de stocker le sucre des repas dans les meilleurs délais, ce qui évite une élévation anormale de la glycémie après les repas.

    � Le rôle des muscles est normalement prédominant pour le stockage du sucre apporté par un repas : les muscles assurent le stockage d'environ 70 % du sucre apporté par un repas, tandis que le foie n'assure le stockage que d'environ 30 % du sucre apporté par ce repas.

    Toutefois, chez certains diabétiques, et plus particulièrement lorsqu'existent un excès de poids ou une activité physique trop faible, la capacité de stockage dans les muscles peut être plus sévèrement perturbée que la capacité de stockage dans le foie (on parle d'«insulinorésistance»). Dans ces cas on peut constater une plus forte tendance à l'élévation de la glycémie après le repas, et la restauration d'une capacité normale de stockage dans les muscles passe par une réduction du poids s'il est excessif et par une augmentation de l'activité physique.

    � Le sucre stocké ou fabriqué dans le foie est libéré dans le sang dans l'intervalle des repas et pendant la nuit, ce que ne permettent pas les muscles qui utilisent pour eux-mêmes le sucre qu'ils ont stocké.


    Les reins interviennent également dans la régulation de la glycémie, mais de façon indirecte :

    � Lorsque le taux de sucre dans le sang dépasse 1,80 g/l, le sucre commence à passer dans les urines (on parle de seuil rénal du glucose). Ce passage de sucre dans les urines entraîne une augmentation du volume des urines, et plus il passe de sucre dans les urines, plus le volume des urines devient important.

    Ceci n'a pas d'incidence chez les personnes non diabétiques car leur niveau de sucre dans le sang n'atteint jamais 1,80 g/l (=> il n'y a jamais de sucre dans les urines chez les personnes non diabétiques).

    Par contre, si la glycémie d'un diabétique dépasse 1,80 g/l, une partie du sucre présent dans le sang passe dans les urines, ce qui abaisse un peu la glycémie, mais cela constitue en fait beaucoup plus un inconvénient qu'un avantage.

    En effet, outre le fait que cela entraîne une augmentation du volume des urines, il en résulte :
    - d'une part, qu'une partie des glucides d'un repas est un apport calorique perdu pouvant être à l'origine d'une faim précoce, d'un état de fatigue, ou d'une moindre résistance à l'effort,
    - d'autre part, il y a également un plus grand risque d'hypoglycémie à distance du repas.

    Pour éviter cela, il est nécessaire de chercher à obtenir une absorption digestive la plus lente possible des glucides alimentaires en les choisissant parmi ceux qui ont la digestion la plus lente et en les associant avec d'autres aliments, notamment des fibres, de façon à ralentir leur passage dans le sang.

    Remarques :
    - Le seuil rénal du glucose augmente si la fonction rénale se dégrade.
    - Chez certaines personnes, diabétiques ou non, le seuil rénal du glucose peut être plus bas que la normale (1,30 g/l par exemple). Il en résulte alors un passage, après les repas, du sucre du sang vers les urines, mais, bien que l'on parle parfois improprement de «diabète rénal», il ne s'agit absolument pas d'un diabète (car les glycémies sont normales) mais simplement d'un seuil rénal du glucose abaissé, et ceci n'est pas une maladie.

    � La moitié de l'insuline qui circule dans la circulation générale, est inactivée par les reins. En cas d'insuffisance rénale, qu'elle soit ou non en relation avec le diabète, le rein inactive moins l'insuline présente dans le sang, et il est nécessaire d'adapter en conséquence le traitement par les comprimés ou les doses d'insuline.


    En résumé

    A la suite d'un repas

    � les aliments sont digérés et le sucre des aliments passe dans le sang,
    � le pancréas perçoit une élévation de la glycémie et fabrique de l'insuline,
    � l'élévation de l'insuline oriente le sucre vers un stockage dans le foie et dans les muscles, ce qui fait que la glycémie s'élève très peu après les repas (moins de 1,50 g/l).

     

    La glycémie après les repas dépend du stockage dans le foie et dans les muscles


    Lorsque la digestion est terminée et à distance des repas

    � la fabrication d'insuline par le pancréas diminue, mais ne s'arrête pas complètement, car un peu d'insuline est nécessaire pour permettre l'entrée du sucre dans les cellules,
    � les cellules du corps consomment le sucre qui se trouve dans le sang,
    � et pour éviter que la glycémie ne s'abaisse de façon anormale, le foie libère le sucre qui y avait été mis en réserve, et éventuellement fabrique du sucre à partir d'autres composés qui se trouvent dans le sang, ce qui maintient la glycémie entre 0,70 et 0,90 g/l,
    � en ce qui concerne les muscles, le sucre qui y avait été mis en réserve est consommé sur place, et en cas de besoin c'est le foie qui fournit le supplément de sucre nécessaire au fonctionnement des muscles.

     

    La glycémie dans l'intervalle des repas est assurée par la libération de sucre par le foie

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • La maladie et ses conséquences


    1Qu'est-ce que le diabète ?

    Le diabète se rencontre à tous les âges de la vie, même chez les enfants, et sa fréquence augmente avec l'âge.

    Il atteint 3 à 4 % de la population, soit environ deux à trois millions de personnes en France.

    Dans un cas sur dix, un traitement par des injections d'insuline est nécessaire.

    Le sucre présent dans le sang a du mal à être utilisé car il a des difficultés à entrer dans les cellules du corps, par suite d'un manque en insuline ou d'une difficulté d'action de l'insuline.

    Ceci est gênant car le sucre est la principale source d'énergie de l'organisme, et parce que son élévation dans le sang entraîne une altération des artères «un peu comme le calcaire dans les canalisations d'eau».


    2Rôle de l'insuline

    Quand des personnes qui ne sont pas diabétiques avalent du sucre, ou des aliments qui sont transformés en sucre par la digestion, comme le pain, les pommes de terre, les pâtes, le riz... le pancréas, qui est un organe situé dans l'abdomen en arrière de l'estomac, fabrique immédiatement de l'insuline pour permettre l'utilisation de ce sucre et éviter qu'il ne reste trop longtemps dans le sang. En dehors des repas, et pendant la nuit, le pancréas continue de fabriquer de l'insuline, mais de façon beaucoup moins importante.

    Pendant la digestion, le sucre est mis en réserve au niveau du foie et des muscles.

    Cette réserve est appelée glycogène. Il s'agit d'un assemblage de sucre. Cette mise en réserve est favorisée par l'élévation de l'insuline.

     

    L'augmentation de l'insuline permet la mise en réserve du sucre dans le foie et les muscles à la suite d'un repas


    En dehors des repas
    , le sucre nécessaire au fonctionnement des cellules de l'organisme est fourni par le glycogène du foie dont la quantité diminue. Cette libération de sucre à partir du glycogène est favorisée par la baisse de l'insuline.

     

    La diminution de l'insuline permet la libération du sucre dans l'intervalle des repas


    Au repas suivant, la réserve en glycogène est reconstituée.


    L'insuline permet donc la mise en réserve du sucre dans le foie et les muscles à la suite d'un repas. Mais elle a aussi un rôle au niveau de toutes les cellules du corps : sa présence est nécessaire pour que le sucre puisse entrer dans les cellules.

    On peut schématiser le rôle de l'insuline de la façon suivante :

    � Si le pancréas fabrique de l'insuline en quantité normale, le sucre peut entrer normalement dans les cellules et la glycémie est normale :

    � Si le pancréas ne fabrique plus assez d'insuline, ou s'il existe une difficulté d'action de l'insuline, le sucre ne peut plus entrer normalement dans les cellules et s'élève de façon anormale dans le sang :



    L'insuline agit au niveau de toutes les cellules

    C'est une clef qui permet l'ouverture des portes des
     cellules pour le sucre


    En résumé, en cas de diabète :


    � Après un repas, le sucre est difficilement mis en réserve dans le foie et les muscles, ce qui entraîne une glycémie beaucoup plus élevée après le repas qu'avant le repas.

    � Entre les repas, le foie fabrique du sucre en quantité excessive, et ce sucre peut difficilement être utilisé par les cellules de l'organisme.


    3Il existe deux sortes de diabète

    Deux mécanismes conduisent à l'élévation du sucre dans le sang : le pancréas ne fabrique plus assez d'insuline, ou les cellules sont moins sensibles à l'insuline.

    Autrement dit, en reprenant la comparaison «clés/serrures» : «il y a un manque de clés pour ouvrir les portes des cellules pour le sucre» ou «ce sont les serrures des portes des cellules qui fonctionnent mal».

    � Si le pancréas ne fabrique plus du tout, ou presque plus, d'insuline, il s'agit d'un diabète qui doit être traité par de l'insuline dès son apparition, car dans ce cas les comprimés ne parviennent pas à obliger le pancréas à fabriquer davantage d'insuline. Ce diabète est appelé diabète de type 1 ou diabète insulinodépendant car la vie du diabétique dépend d'injections d'insuline. Comme malheureusement l'insuline est digérée lorsqu'on l'avale, il faut utiliser des injections sous la peau de manière à éviter le passage par l'estomac. Le nom de ce diabète est souvent abrégé «DT1» ou «DID». Il a pendant longtemps été appelé «diabète maigre» car le manque sévère en insuline conduit à un amaigrissement.

    � S'il existe une difficulté d'action de l'insuline, il s'agit d'un diabète qui peut être traité pendant un certain temps par des médicaments qui rendent les cellules plus sensibles à l'action de l'insuline, ou qui obligent le pancréas à fabriquer plus d'insuline. Ce diabète est appelé diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant car la vie du diabétique ne dépend pas d'injections d'insuline. Le nom de ce diabète est souvent abrégé «DT2» ou «DNID». Il a pendant longtemps été appelé «diabète gras» car l'excès de poids le favorise, et parce qu'il s'accompagne souvent d'un excès de poids.

    Mais après une dizaine d'années d'évolution de diabète de type 2, un traitement par l'insuline peut devenir nécessaire pour parvenir à maîtriser les glycémies (diabète insulinorequérant, diabète insulinonécessitant). En effet, l'insuline n'est qu'un outil qui doit être utilisé lorsque les comprimés ne parviennent plus à normaliser les glycémies, et bien que la survie du diabétique de type 2 ne dépende pas des injections d'insuline, l'insuline devient indispensable pour éviter les complications du diabète.


    4Conséquences de la difficulté d'action de l'insuline ou du manque en insuline

    A court terme

    Lorsque le taux de sucre dans le sang s'élève à plus de 1,80 g/l, cela entraîne un passage de sucre dans les urines car les reins sont des filtres qui n'arrivent à retenir le sucre que s'il ne dépasse pas 1,80 g/l dans le sang. Ce passage de sucre dans les urines entraîne une perte obligatoire d'eau, ce qui fait que les urines deviennent plus abondantes.

    D'autre part, le corps qui n'arrive pas à utiliser correctement le sucre, va se mettre à utiliser ses graisses de réserve, avec pour conséquence un amaigrissement et la production d'acétone et de déchets acides qui vont perturber le fonctionnement des cellules avec risque de coma.

    Autrement dit, si l'insuline n'est pas en quantité suffisante, il peut se produire la succession des événements suivants :
    � augmentation de la glycémie,
    � passage de sucre dans les urines => augmentation du volume des urines => déshydratation => soif => augmentation des boissons absorbées,
    � déficit énergétique => utilisation des graisses de réserve => amaigrissement et fatigue,
    � production de déchets acides => nausées, vomissements => coma.

    Remarque : le mécanisme de l'augmentation du volume des urines est : passage de sucre dans les urines => augmentation du volume des urines => déshydratation => soif, et non : soif => augmentation des boissons absorbées => augmentation du volume des urines => élimination plus importante de sucre.

    A long terme

    L'hyperglycémie entraîne une altération des artères un peu comme l'excès de calcaire entraîne un encrassement des conduites d'eau.

    Les grosses et surtout les petites artères peuvent être atteintes, avec pour conséquence un risque d'atteinte des jambes (artérite), des reins (néphropathie), des yeux (rétinopathie) et des nerfs (neuropathie).

    Cette atteinte des artères est plus fréquente si on fume. Il faut donc cesser de fumer, pour ne pas avoir deux causes pouvant abîmer les artères.

    Il faut également savoir que l'atteinte des artères est d'autant plus fréquente que les glycémies sont élevées, et que, lorsque les complications se sont installées, il n'y a guère de traitement pour les faire disparaître (les traitements dont on dispose ne permettent le plus souvent que de stabiliser certaines d'entre elles).

    Il est donc absolument nécessaire de tout faire pour éviter l'apparition de ces complications.

    C'est une grossière erreur que de croire que l'on peut se soigner «seulement un peu» lorsque l'on n'a pas encore de complications, et qu'il sera toujours temps de mieux se soigner lorsque les complications auront débuté.


    But du traitement

    Le but du traitement est de ramener les glycémies à la normale :
    � pour se sentir en forme et obtenir ou garder un poids normal,
    � pour éviter les malaises et les comas,
    � pour éviter que les artères et les nerfs s'abîment.

    Le traitement doit associer :
    � une alimentation équilibrée,
    � une activité physique régulière,
    � la suppression du tabac,
    � des comprimés ou des injections d'insuline.

    Une surveillance régulière est nécessaire :
    � des glycémies,
    � de la tension artérielle, des artères et du coeur,
    � du fonctionnement des reins (analyses de sang et d'urine),
    � des pieds (au moins une fois par an par votre médecin),
    � des yeux (consultation chez un ophtalmologiste même s'il n'y a pas de baisse de la vue).


    Facteurs influençant la glycémie

    La glycémie varie en fonction de différents facteurs :
    � l'alimentation,
    � l'activité physique,
    � le niveau de l'insuline (nombre et type de comprimés, ou doses d'insuline).

    Elle peut également être influencée par des circonstances inhabituelles :
    � une maladie (angine, grippe, bronchite, abcès dentaire...),
    � un choc émotif, des problèmes psychologiques ou des contrariétés,
    � un traumatisme, un accident...

    http://www.diabsurf.com/Mnl/AccMnl/FrMnl.php

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Hygiène de vie

    Une bonne hygiène de vie, ça n’est pas forcément un régime de privation ! Surveiller son alimentation au quotidien, savoir quoi manger au bon moment, adapter son alimentation en fonction des occasions… Pas la peine de trop se restreindre, ni de s’adonner à un exercice physique impossible ! Quelques règles simples de diététique vous aideront à compenser certains écarts, et à mieux vivre votre diabète.


    L’alimentation au quotidien

    Outre l’hérédité, le surpoids joue un rôle majeur dans la survenue du diabète de type 2. Plus il y a de graisses dans l'organisme, surtout au niveau abdominal, plus l’insuline a du mal à faire rentrer le sucre dans les cellules. Le sucre reste donc dans le sang, d’où le diabète. Environ 70 % des diabétiques de type 2 sont en surpoids. Et pour améliorer sa glycémie, perdre 10 % de son poids est bénéfique.

     

    Pour que des diabétiques puissent maigrir durablement, les diabétologues recommandent les régimes équilibrés à restriction calorique modérée. L’objectif étant d’obtenir une vitesse de perte pondérale comprise entre 2 et 4 kg par mois.

     

    Maigrir ne rime pas forcément avec régime draconien. En modifiant un peu sa façon de s’alimenter, il est possible de perdre quelques kilos, qui sont souvent un encouragement pour continuer à faire des efforts. Le mieux, c’est d’y aller doucement. Une perte de poids même modérée peut réduire, voire faire disparaître, certaines manifestations liées à l’insulinorésistance comme l’hypertension et les anomalies des graisses du sang.

     

    Quelques règles d’or à respecter pour maigrir ou, au moins, ne pas grossir

    • Se faire aider par son diabétologue ou un diététicien.
    • Manger assez de protéines (viande, poisson, laitages…)
    • Manger suffisamment de glucides (féculents, fruits, légumes secs), en quantités fractionnées dans la journée.
    • Manger le moins de graisses animales possible.
    • Ne pas sauter de repas.
    • S’autoriser occasionnellement un écart en utilisant les équivalences.
    • Avoir une activité physique quotidienne et adaptée à chacun.

    Pour équilibrer le diabète sur le long terme, il est indispensable de manger mieux, tous les jours. Ce sont les excès répétés dans la semaine qui empêchent de perdre du poids, voire font grossir.

    Que manger ?

    Une personne diabétique devrait en théorie composer son alimentation avec 55 % de l'apport énergétique total sous forme de glucides, 30 % sous forme de lipides et 15 % sous forme de protéines. C’est en effet l’équilibre alimentaire recommandé que l’on soit diabétique ou non.

    Loin de devoir faire des calculs compliqués à chaque repas, voici une ligne de conduite autour de laquelle vous pourrez composer vos menus :

    • Féculents et pain : à chaque repas. Pâtes, riz, lentilles, pommes de terre, pain… Ils apportent de l’énergie et calment la faim.
    • Légumes verts: à chaque repas (déjeuner, dîner bien entendu). Crus ou cuits, mais sans matière grasse ajoutée, ou très peu. Source de fibres, ils permettent le rassasiement et ralentissent la digestion.
    • Fruits frais : deux à trois par jour. Source de glucides, ils sont aussi riches en vitamines, minéraux, et fibres.
    • Viande, poisson et oeufs : une à deux fois par jour, en privilégiant les poissons même gras. Attention aux charcuteries, viandes en sauce et produits panés.
    • Laitages : trois par jour. Evitez les produits trop gras comme le fromage et les laitages au lait entier. Optez plutôt pour des produits allégés en matière grasse, comme le lait demi-écrémé, les yaourts à 0 % et les fromages blancs à 20 % de matière grasse.
    • Huile et graisses : une cuillère à soupe maximum par repas. Préférez les matières grasses d’origine végétale (margarines et huiles).
    • Boisson : 1,5 litre d’eau par jour. Café, thé sans sucre ou avec de l’édulcorant. Eventuellement, un à deux verres de vin par jour.

    Adapter son alimentation

    Fast-food le midi, dîner au restaurant, pique-nique un week-end… la vie moderne et active ne permet pas toujours de pouvoir prendre les repas chez soi.

     

    Quoiqu’il en soit, les patients diabétiques de type 2 doivent veiller à équilibrer leur diabète et à limiter la quantité de sucres rapides et de graisses des aliments qu’ils consomment, tous les jours.
    A chaque restaurant son « bon » et son « mauvais » plat, voici un guide pour vous aider à choisir.

    • Fast food : un cheeseburger, une salade de crudités, une salade de fruits frais, une boisson « light » ou de l’eau.
    • Pizzeria : Crudités, une pizza aux légumes (champignons…) et jambon ou œuf.
    • Boulangerie, sandwicherie : un sandwich jambon-crudités, un yaourt, un fruit.
    • Restaurant asiatique : un rouleau de printemps, des crevettes sautées, du riz blanc, des litchis.
    • Couscous : évitez l’entrée, couscous poulet, carpaccio d’orange.
    • Crêperie : A base de lait, de farine et d’oeufs, les crêpes constituent la base d’un repas complet. Limitez-vous à deux crêpes : une salée et une sucrée, ou deux salées. Une crêpe jambon, œuf, tomate, champignon et une crêpe au sucre ou à la compote.
    • Un apéritif : l’alcool est très calorique et peut perturber votre glycémie s’il est consommé à jeun ou en excès. Optez plutôt pour un apéritif non alcoolisé et non sucré. Ou alors contentez-vous d’un verre d’alcool à déduire des 2 verres de vin autorisés par jour, sans oublier de grignoter quelques biscuits d’apéritif et légumes crus pour ne pas rester à jeun.

     http://www.diabete2-patients.com/c1_1.php

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  

     

    L'évolution de l'environnement alimentaire, notamment par le biais de la taille des portions, semble jouer un rôle clé dans l'adoption d'un comportement alimentaire inadéquat. Il constitue désormais un poste de plus en plus solide pour contribuer à expliquer l'évolution alarmante de l'obésité.

    Leptine, ghréline, insuline, CCK, PYY... les nombreuses hormones ou neuropeptides impliqués dans la régulation du poids corporel tissent une toile extrêmement complexe dont la connaissance devrait aider à mieux comprendre, voire traiter, l'obésité.

    Ces voyages métaboliques au coeur des systèmes de régulation interne sont certes enrichissants, mais ils n'ont pas, jusqu'à présent, permis de percer le mystère de l'obésité et d'expliquer un de ses paradoxes : les Français sont friands de denrées grasses, les Américains sont plus portés sur les aliments allégés.

    Et pourtant les premiers sont sensiblement plus minces que les seconds (BMI moyen des adultes français = 24,4, contre 26,6 pour les adultes américains).

    C'est précisément pour tenter d'expliquer cette différence que le psychologue Paul Rozin (Université de Pennsylvanie, Philadelphie), le sociologue Claude Fischler (CNRS, Paris) et leurs collègues ont mené une étude transatlantique portant sur le paysage des portions dans deux grandes villes Philadelphie et Paris (1).

     

    En moyenne, le poids de la portion est 25 % plus élevé à Philadelphie que dans la Ville Lumière

    MANGER À LA CARTE

    L'équipe franco-américaine s'est d'abord intéressée au poids des portions servies au restaurant incluant fast-food,

    pizzeria, glaciers, bistros locaux et restaurants ethniques.

    Sur les 36 paires de plats et boissons pesées, 26 ont un poids significativement inférieur à Paris. En moyenne, le poids de la portion est 25 % plus élevé à Philadelphie que dans la Ville Lumière.

    Des différences apparaissent aussi au sein d'une chaîne de fast-food : si le poids du hamburger et des " chicken nuggets », est comparable, les portions de frites ainsi que les sodas sont plus grands de l'autre côté de l'Atlantique.

    SUIVEZ LE GUIDE

    Pour compléter leurs investigations sur les restaurants, les auteurs ont dépouillé le guide Zagat (édition 2000) consacré à Paris (891 restaurants) et celui portant sur Philadelphie (637 restaurants).

    L'analyse rapporte que l'on fait trois fois plus souvent référence à la taille des portions dans l'ouvrage américain. Ces références mettent en avant des grandes portions dans 88 % pour Philadelphie, contre 52 % des cas pour Paris. Les auteurs relèvent aussi que les formules de « buffet à volonté I, sont plus fréquentes outre-Atlantique.

    L'équipe a procédé ensuite à la comparaison de deux livres de cuisine, un français et un américain. Ils relèvent que les recettes comparables à base de viande sont en moyenne 53 % plus copieuses Outre-Atlantique, alors que celles à base de légumes contiennent près de 25 % de végétaux en moins.

    DANS LES RAYONS AUSSI

    L'équipe a encore comparé une série d'aliments proposés en portions individuelles dans une grande surface française et une autre, américaine. Dans 14 cas sur 17, les portions d'aliments s'avèrent plus importantes au pays de l'Oncle Sam (en moyenne 37 % de plus).

    Enfin, les auteurs ont estimé le temps consacré au repas dans un restaurant Mc Donald's à Paris et dans un autre à Philadelphie. Compte tenu des différences déjà observées dans la taille des portions, ont pourrait s'attendre à ce que le temps du repas soit plus long aux Etats-Unis.

    Il n'en est rien : celui-ci est en moyenne de 22,2 minutes à Paris, contre seulement 14,4 minutes à Philadelphie !

     

    PORTION À LA HAUSSE

    La piste de la taille des portions semble aussi contribuer à expliquer pourquoi l'obésité a connu une progression

    fulgurante aux Etats Unis lors du dernier quart de siècle. Sur base des données de consommation recueillies entre 1977 et 1998 auprès de plus de 60 000 personnes, des chercheurs ont déterminé l'évolution de la taille des portions d'aliments (2).

    Les snacks voient leur contenu calorique moyen augmenter de 93 kcal, les limonades de 49 kcal, les hamburgers de 97 kcal et la portion de frites de 68 kcal.

    Les snacks occupent une place de plus en plus grande : leur contribution à l'apport énergétique total est passée de 11,3% en 1977 à 17,7 % en 1996, soit une majoration de plus de 60 %.

    Même avec une alimentation  riche , les Français mangent tout simplement moins que les Américains

    L'ensemble de ces données suggère que la taille plus petite des portions et le temps plus important consacré au repas    

    contribuent à expliquer les différences de la prévalence de l'obésité entre ces deux pays : même avec une alimentation

    « riche », les Français mangent tout simplement moins que les Américains.

    A l'avenir, le traitement de l'obésité ne devrait probablement pas porter uniquement sur les tentatives visant à changer l'individu, mais aussi tenir compte de l'environnement.

    Et redonner notamment à l'acte de manger toutes ses lettres de noblesse. Small is beautiful!

    Nicolas Guggenbübl Diététicien Nutritionniste

     

    Réf

    (1) Rozin P et al. Tbe Ecology Of Eating. Smaller Portion Sizes in France

    Than in the United States Help Explain the French Paradox. Psycbological

    Science 2003;14(5): 450-454.

    (2) Nielsen SJ et al. Patterns and trends in Jbod portion size, 1977-1998

    JAMA 2003;289(4)/450-3.

    (3) Matthiessen J et al. Size makes a difference. Public Health Nutr 20Q3;6(1):65-72.

    http://www.diabete-abd.be/obesite_la_folie.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • ALIMENTATION, NUTRITION ET SANTE > Propriétés des aliments

    L’amande : une aide précieuse pour éviter de grossir ?

    L'amande pourrait être une aide précieuse pour stabiliser notre poids... Ce sujet a été abordé en mai 2008 lors du 16ème Congrès Européen de l'Obésité (ECO), se déroulant à Genève en Suisse. Cette manifestation associait pour l'occasion la Collective des amandes de Californie réunissant des experts de renom, sous l'égide du Pr. Eric Bruckert*.

    L’amande : une aide précieuse pour éviter de grossir ?

     

    Consommer des amandes quotidiennement peut nous aider à ne pas grossir ! Cette affirmation, issue d'une étude réalisée en 2007 (1), bouscule les idées reçues sur les en cas et la place de l'amande dans un régime sain et équilibré.

    Ainsi, consommer quotidiennement des amandes n'entraînerait pas de prise de poids. « Beaucoup d'acteurs de santé hésitent à recommander les amandes comme en-cas quotidien car elles sont relativement riches en calories et pourraient contribuer à une prise de poids. Cette étude remet en cause cette assertion », estime le Dr Richard Mattes l'un des orateurs, Professeur de nutrition à l'université de Purdue (USA).

    344 calories sous forme d'amande
    Lors de cette étude, la moitié des participants ont consommé quotidiennement 344 calories sous forme d'amandes (environ 56 grammes) pendant 10 semaines, puis ils ont repris leur régime normal pendant les 10 semaines suivantes. L'autre moitié des participants ont suivi le schéma inverse. Aucune prise de poids n'a été observée pendant la période où les sujets ont consommé des amandes.

    Trois constats
    La conclusion des chercheurs est triple. Les sujets de l'étude se sentaient rassasiés en consommant des amandes et ont naturellement compensé la plupart de l'apport calorique supplémentaire, constitué par les amandes, en réduisant la consommation d'autres aliments.
    La diminution de la prise totale de glucides suggère que les amandes ont remplacé certains aliments riches en glucides que les participants absorbaient habituellement. Et enfin, la structure cellulaire et la haute teneur en fibres des amandes semblent bloquer la digestion et l'absorption d'une partie des lipides qu'elles contiennent. Ainsi, les amandes pourraient apporter moins de calories que prévu.

    La mastication agirait sur la satiété
    Des études présentées par le Dr Richard Mattes indiquent que le nombre de mastications d'une bouchée influe sur la satiété -sensation de plénitude- et l'absorption des nutriments -de graisses par exemple- qu'elle contient dans le corps. Ceci peut influer sur une éventuelle prise de poids (2). La mastication perturbe l'intégrité des parois cellulaires des amandes, ce qui détermine la quantité de lipides (graisses qui sont réellement absorbées lors de la digestion) (3).

    Toutes les calories sont-elles équivalentes ?
    De plus, le Pr. Arne Astrup -chef du service de nutrition humaine de la faculté des sciences de la vie à Copenhague- s'interroge sur le fait que l'effet satiétogène d'un aliment pourrait être plus important à prendre en compte que le simple nombre de calories qu'il apporte. A cet effet, il présente plusieurs travaux permettant d'expliquer les échecs des régimes prônant des aliments énergétiquement riches au profit des fruits et légumes (4).

    Une information sur les calories... insuffisante
    Le Pr Arne Astrup démontre également que l'information habituellement délivrée sur les nutriments et les calories contenus dans les aliments est insuffisante pour évaluer leur impact sur la balance énergétique, puisque d'autres caractéristiques des aliments doivent être prises en compte (5). Les protéines contenues dans les aliments comme les amandes en sont un bon exemple. Avec un apport calorique égal, les protéines ont un effet satiétogène supérieur à celui des glucides qui aide à résister à la tentation de manger. (6)
    *Professeur d'Endocrinologie -Département Endocrinologie et Métabolisme, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris-.

    Article original – Hippocratus le Magazine 02/06/2008 par Annie Tourrasse –

    En savoir plus :
    La Collective des amandes de Californie
    La Collective des Amandes de Californie administre l'Office Fédéral des Producteurs d'Amandes (Federal Marketing Order), sous la supervision du Ministère de l'Agriculture des États-Unis. Fondée en 1950, son but est de promouvoir les amandes de la plus haute qualité, qui constituent la première production de fruits à coque en Californie.
    www.AlmondsAreIn.com
    Les études scientifiques, citées ci-dessus, sont accessibles sur ce site.

    Source :
    Résumé de la conférence de presse du Professeur A. ASTRUP et du Docteur R. MATTES dans le cadre du congrès ECO (16ème Congrès Européen de l'Obésité)
    1. Hollis J. Mattes, R. Effect of chronic almond consumption on body weight in healthy humans. Br. J. Nutr. 2007, 98, 651-656.
    2. Albert. C et al. Nut Consumption and Decreased Risk of Sudden Cardiac Death in the Physicians' Health Study.Arch Intern Med. 2002; 162:1382-1387.
    3. Martin S.J.Wickham et al, Release of Protein, Lipid, and Vitamin E from Almond seeds during digestion. ASAP J.Agric.Food Chem,ASAP Article, 10.1021/jf07339v
    4. Astrup A, Nielsen CM, Jebb SA. Are we getting fat from the foods we do not eat? The International Association for the Study of Obesity 2004; obesity reviews 5, 89-90.
    5. Astrup A, Hill JO, Rössner S. The cause of obesity: are we barking up the wrong tree? Obes Rev 2004; 5:125-7.
    6. Astrup A. The satiating power of protein * a key to obesity prevention? Am J Clin Nutr 2005; 82:1-2

     Article original – Hippocratus le Magazine 02/06/2008 par Annie Tourrasse

    www.hippocratus.com 

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Place de l'entourage du patient diabétique de type 1

    Titre d'un mémoire effectué par Mme Marie Hélène PICHAVANT, infirmière en endocrinologie au CHR de Nantes depuis 1979, ce thème apparaît suffisamment important pour qu'Equilibre accorde une place à quelques extraits de ce travail. Il a été réalisé dans le cadre de l'Institut de perfectionnement en communication et éducation médicales. Au début du travail la situation présente est rappelée.

    "En Hôpital traditionnel, lors de la primo-éducation (premier enseignement donné au patient lors de la découverte de diabète), il peut être proposé à la famille d'assister aux différentes interventions, mais les interventions seront programmées en fonction du programme hospitalier et non de celui de la famille ou des proches qui ne se sentent aucune obligation s'ils ne sont pas sollicités, qui ont souvent une grande bonne volonté, qui sauraient se rendre disponibles mais qui n'osent pas le proposer. En Hôpital de semaine (hospitalisation d'une semaine pour rééquilibrage, etc.), il en est de même. Le diabète reste le domaine du diabétique. En consultation, le conjoint, le voisin est rarement intégré à la consultation."

    Et pourtant

    "Les diabétiques ont une forte demande d'aide, de soutien, qui ne peut pas être assuré par le corps médical déployant tout la bonne volonté possible, mais par l'entourage qui connaît le patient, qui vit avec lui et qui a le droit, lui aussi, d'accepter ou de ne pas accepter de partager ce handicap. L'éducation d'une personne diabétique insulino-dépendante, peut-elle se faire sans l'aide et la participation de son entourage ?"

    Travaillant depuis 15 ans au sein du Service de Diabétologie, Marie Hélène Pichavant a rencontré de nombreux diabétiques mais aussi leur entourage. Au début du mémoire elle rappelle que "L'éducation du diabétique insulino-dépendant a pour objet de rendre autonome une personne face à une pathologie afin qu'elle vive mieux cette maladie en comprenant son mécanisme et en intégrant cette pathologie à sa vie, tout ceci afin d'éviter les complications de la maladie. Mais, au nom de l'autonomie du malade, nous avons oublié qu'il vit avec un entourage qui supporte, qui vit aussi ce diabète."

    L'éducation au seul malade n'a-t-elle pas pour résultat que nous l'isolions de ses proches ?

    Sensible au vécu du malade et à la solitude lors d'une hospitalisation, elle constate que lors d'une hospitalisation due au diabète insulino-dépendant.

    "une grande solitude chez le diabétique face aux problèmes posés par son équilibre de vie (alimentaire, sportif,..) et les contraintes (auto-surveillance, injections), une grande crainte de la part de l'entourage vis-à-vis du malade, des manifestations et des obligations causées par ce diabète. Les diabétiques ne se sentent pas uniquement isolés par les problèmes que pose une hypoglycémie. A l'extrême, et peut-être bien plus encore, l'hyperglycémie les isole.

    Quand une personne diabétique fait son contrôle glycémique, une appréhension face aux résultats est souvent vécue. Si elle a une hyperglycémie, si l'entourage ne peut pas écouter, comprendre et interpréter un chiffre, elle se retrouve seule, quelquefois angoissée, parfois en plein désarroi. Le résultat d'une glycémie devrait pouvoir être un élément d'échange entre le malade et son entourage."

    La crainte de l'entourage

    L'entourage devrait jouer un rôle d'aide et de réconfort dans le traitement du diabète, pourtant souvent il est perçu comme une crainte. L'auteur rappelle le manque de connaissance et la crainte des proches.

    "L'entourage du diabétique ne nous parlait que très peu de la surveillance du diabétique, n'était pas au courant nécessairement (surtout chez les hommes) du type d'insuline utilisé par leur conjoint, ou leur parent ou leur ami. Par contre, l'entourage trahit une crainte de tous les instants : crainte qu'il arrive quelque chose à l'autre, crainte majorée car il avoue ne pas savoir ce qu'il peut advenir, ce qu'il faut faire. Cette crainte au quotidien, mal contrôlée, peut même aller jusqu'à l'agressivité."

    La diminution de la socialisation

    A plusieurs reprises l'isolement du diabétique est souligné, et confirmé par d'autres travaux "Le diabète est une maladie difficile à vivre et à penser; elle entraîne des réaménagements au niveau des relations avec les autres. Dans une étude faite par le Ministère de la Culture et de la Communication sur l'impact socio-économique des complications du diabète, il est dénoncé le constat de l'isolement social du diabétique qui est immense et un constat de pauvreté des relations sociales."

    Dans un service hospitalier, l'ensemble des soins est assuré par une équipe qui doit travailler en parfaite collaboration et prendre en charge cet entourage souvent délaissé. Après avoir réalisé son travail d'analyse, Marie Hélène Pichavant rappelle que

    "Chacun reconnaît l'importance, l'impact de l'entourage pour un meilleur équilibre de la maladie et du moral du diabétique, mais cet entourage est oublié lors de l'éducation. Pour qu'il ne soit plus oublié, il m'a semblé important de mettre en place avec le personnel, au sein des différentes structures qui existent pour l'éducation du diabétique (primo-éducation - semaine d'éducation - rendez-vous personnel), une place pour l'entourage du diabétique.

    Je pose donc comme hypothèse que si l'entourage du diabétique est informé, éduqué, cela pourra permettre:

    - que le diabétique vive mieux son diabète,

    - qu'il respecte mieux les règles de vie,

    - que l'entourage ne le surprotège plus ou n'ignore plus ce diabète,

    - que le diabète ne fasse plus peur,

    - en un mot, de démystifier le diabète. "

    A la suite d'un nombre important d'entretiens réalisés auprès de diabétiques hospitalisés, l'auteur note que

    "Beaucoup de diabétiques ont insisté sur le fait qu'ils sont incapables de parler de leur maladie et de ses conséquences. Ils souhaitent que l'information soit faite par des "gens extérieurs" et pouvoir, ensuite, en parler avec leur entourage. Le fait de donner une éducation seulement à la personne atteinte d'une pathologie, la marginalise, l'oblige à vivre sa maladie seule, elle ne peut en discuter puisque, dans la majorité des cas, l'entourage n'a l'information qu'à travers le diabétique, donc une information sélective et subjective. Sélective car l'information sera selon ce que veut ou peut faire passer le patient diabétique (rassurer, envie d'être materné, etc.), subjective puisque le diabétique se trouve être le sujet. "

    Le vécu du diabétique apparaît le plus souvent sous une lumière révélatrice de problèmes à résoudre, d'isolement et d'incompréhension

    "Le diabétique se heurte à deux reproches contradictoires de la part de l'entourage : s'il est "comme tout le monde", pourquoi fait-il tant de chichis avec ses heures de repas, ses piqûres, ses contrôles glycémiques, ses malaises qui troublent le travail et les loisirs de tous.., et s'il n'est "pas comme tout le monde", s'il est malade, alors qu'il se soigne et qu'il ne nous embête plus tant qu'il n'est pas guéri.., et s'il ne peut pas guérir, qu'il reste dans son rôle de handicapé et qu'il ne vienne plus faire le poids mort dans les sorties... Que d'injustice et de cruauté dans ces remarques ! et comme on comprend le diabétique qui veut rester clandestin ! "

    La demande de l'entourage

    Plusieurs questionnaires ont été remis à l'entourage de diabétiques hospitalisés. Si l'entourage semble moins demandeur d'information que le diabétique lui-même, la demande reste importante. La plupart ont reçu une brève information de la part des médecins, et font apparaître plusieurs lacunes. Pour résumer cette collecte d'informations, Marie Hélène Pichavant souligne que

    "Les réponses me confirment qu'il est indispensable d'informer, d'éduquer l'entourage du diabétique. Le diabétique insulino-dépendant doit pouvoir avoir un répondant face à ses questions journalières; cette personne doit pouvoir chercher avec lui, dialoguer, l'orienter, le soutenir. On demande à l'entourage d'être une écoute, d'être un soutien, d'être efficace en période aigüe"

    Dans le projet d'éducation de l'entourage qui constitue la quatrième partie du mémoire, les différents acteurs sont sollicités pour améliorer la formation de l'entourage. En premier au niveau de la "primo-éducation", c'est à dire au tout départ, ensuite au niveau de la semaine d'éducation, puis la consultation et l'hôpital de jour et enfin quel rôle l'association de patients doit jouer? L'auteur rappelle que

    "L' Association des Diabétiques de NANTES tient une permanence dans le Service actuellement une fois tous les quinze jours. Au cours de mes réflexions sur l'importance de l'entourage du diabétique auprès de la personne diabétique et la mise en place d'un projet d'éducation, je l'ai contactée. Elle m'a confirmé que l'entourage du diabétique insulino-dépendant était souvent mal informé et qu'il était très difficile pour elle, impliquée dans cette difficulté, d'en parler. Dans les prochains mois, le sujet de l"l'hypoglycémie"doit être traité. Nous avons souhaité travailler ensemble et de faire un atelier pour l'entourage du diabétique sur ce thème.

    Il semble important d'avoir une connaissance de la personne diabétique en dehors de l'Hôpital. Les personnes se sentent plus à l'aise à l'extérieur du cadre hospitalier et peuvent mieux exprimer leurs appréhensions, leurs difficultés. "

    Interlocuteur privilégié

    En clôture du chapitre sur le projet plusieurs points importants sont précisés

    "Toutes ces interventions à but éducatif dans les différentes structures sont importantes pour le diabétique et son entourage et apporteront un mieux vivre au patient et à ceux qui partagent son existence. Nous devons toujours garder en mémoire que c'est le diabétique qui est la principale personne et que l'éducation tourne autour de lui, qu'il doit y avoir un langage commun entre les deux parties, que l'entourage doit soutenir, aider, mais éviter de prendre la place, de se substituer au patient dans les décisions, que l'entourage est un interlocuteur privilégié lorsque le diabétique perd son autonomie. "

    La conclusion du mémoire précise les points primordiaux à traiter pour faire évoluer la situation.

    "Si la prise en charge du diabétique repose sur le traitement, la surveillance, l'activité physique et la diététique, rien ne saurait fonctionner sans la participation active du patient lui-même et de son entourage.

    L'évolution des soins a permis une meilleure information, une meilleure éducation pour les diabétiques insulino dépendants, qui ont fait diminuer le nombre de complications dues au diabète et par là même les journées d'hospitalisation. Mais nous ne devons pas oublier qu'un diabétique qui assume, qui accepte sa maladie, aura un diabète mieux équilibré. Le stress, l'angoisse sont des facteurs de non-stabilité de la glycémie.

    Il est donc important qu'une personne diabétique puisse avoir dans le quotidien, quelqu'un qui la soutienne, l'encourage et partage avec elle. Notre structure d'éducation doit être un plus, mais ne peut remplacer le proche. Soyons humbles. L'éducation de l'entourage du diabétique ne pourra empêcher mais modifiera des attitudes telles que la surprotection avec angoisse, l'indulgence excessive, le perfectionnisme, l'indifférence et le rejet, le diabète comme source de conflit. Nos structures doivent aider le diabétique, mais aussi son entourage.

    La mise en place de ce projet s'adresse à des diabétiques insulino-dépendants. Pourtant dans l'étude que j'ai faite sur six mois, (et dans la deuxième partie de l'année, c'était encore plus flagrant), la principale population diabétique hospitalisée est "les non-insulino-dépendants". Actuellement, ils sont très peu informés et se sentent très peu concernés jusqu'à ce qu'ils soient pris en charge pour des complications, et c'est alors trop tard. Cette éducation, qui devient une urgence, ne peut se faire sans l'entourage; dans ce type de diabète, l'entourage est important car cette maladie repose sur un plaisir dont nous pouvons difficilement nous passer (surtout en France), le repas. Comme pour toute pathologie, nous devons apprendre au malade à écouter son entourage, et à l'entourage à écouter le malade. L'entourage peut aider en partageant les responsabilités, en n'isolant pas l'autre par l'alimentation, en étant solidaire de la personne, et surtout, en faisant sentir et même savoir qu'ils sont aimés tels qu'ils sont.

    http://dianantes.free.fr/equi/entourage.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • samedi 30 juillet 2005 par juju
    Surveillance générale
    • Glycémie : Taux de sucre dans le sang.

    -  à jeun par prise de sang ou par le biais des lecteurs de glycémies capillaires,
    -  selon les mêmes méthodes en post-prandial c’est à dire 2 heures après le repas.

    Diagnostic de diabète :
    -  Si la glycémie à jeun est supérieure à 1.26 g/l, des examens complémentaires sont demandés pour vérifier le diagnostic de diabète.
    -  Si la glycémie à jeun est très supérieure à 1.26 g/l, il est recommandé d’aller voir son médecin rapidement.

    • Hémoglobine glycosylée ou HbA1c : Prise de sang réalisée au laboratoire.

    Sa mesure est un indicateur fiable de l’évolution des glycémies sur les 3 mois précédents. Cela permet donc de faire un peu un « état des lieux » de l’équilibre global du diabète et de l’efficacité des traitements.
    -  Personne non diabétique : HbA1c entre 3,5 et 6%
    -  Objectif pour un diabétique de type 1 : HbA1c inférieure à 7% afin de diminuer au maximum les risques de complications
    -  Objectif pour un diabétique de type 2 : HbA1c inférieure à 6,5% afin de diminuer au maximum les risques de complications

    • Peptide C : Prise de sang réalisée au laboratoire.

    Indicateur de la production d’insuline par le pancréas, qui permet éventuellement de déterminer le type de diabète :
    -  un diabétique de type 1 sera en dessous de la norme
    -  un diabétique de type 2 (qui produit encore de l’insuline), aura un résultat proche de la normale voir normal

    Cet examen est rarement pratiqué chez les diabétique de type 1 car il présente peu d’intérêt un fois le diagnostic établi.

    • Bilan lipidique : Prise de sang réalisée au laboratoire.

    Indicateur des risques d’athérosclérose, qui permet de prendre des mesures préventives ou de mettre en place un traitement adapté.

    Surveillance des yeux

    Fond d’œil : Examen qui permet à l’ophtalmologue de visualiser la rétine à la loupe après dilatation des pupilles pour évaluer la présence ou l’absence de lésion.

    Rétinographie : Examen qui permet de prendre des photos de la rétine sans dilatation des pupilles et qui est plus précis que le fond d’oeil. Cette examen remplace le fond d’oeil mais demande un appareillage très couteux et encore assez rare.

    Angiographie : Injection dans une veine d’un produit de contraste qui va colorer toutes les veines et artères même les plus petites afin de mieux les rendre visibles. L’ophtalmologue fait des clichés des yeux avec un microscope pendant que le produit circule dans l’organisme. Après, suivant le type de produit de contraste utilisé, on fait pipi jaune/orange fluo ou presque puisque le produit s’élimine par les urines. Cet examen est souvent prescrit lorsque le fond d’œil à révéler quelque chose d’anormal.

     

     

    Surveillance des reins
    • Micro-albuminurie : Examen urinaire (recueil des urines pendant 24 heures).

    L’albumine est fabriquée par le foie et si les reins fonctionnent bien n’est pas retrouvée dans les urines.

    • Corps cétoniques : Examen urinaire.

    Les corps cétoniques sont des déchets résultant de la transformation des graisses en sucre lors des hyperglycémies et se retrouvant dans les urines. L’un de ces corps cétoniques est l’acétone qui est facilement détectable dans les urines grâce à des bandelettes réactives. Si une glycémie est supérieure à 2.50g/l, il est recommandé de vérifier l’absence d’acétone dans les urines.

    Il faut noter que les non diabétiques ont de l’acétone en petite quantité dans les urines au réveil ou après un jeûne ou un effort sportif de manière tout à fait normale (ils ont consommé de l’énergie qui était contenue dans les graisses).

    • ECBU (Examen cytobactériologique urinaire) : Examen urinaire.

    Les germes adorant le sucre, les diabétiques sont plus sensibles aux infections urinaires aussi est-ce un examen souvent prescrit lors des bilans de santé.

    • Urée et Créatinine : Prise de sang réalisée au laboratoire.

    Ce sont des déchets obtenus après l’utilisation de l’alimentation par certaines nos cellules et qui sont éliminés par les reins. Si on trouve ces déchets en quantité importante dans le sang, c’est un signe de dysfonctionnement rénal.

    Surveillance du coeur


    -  ECG (électrocardiogramme) : Examen qui permet de surveiller le bon fonctionnement du cœur. Des électrodes qui sont placés sur le torse du patient vont enregistrer les impulsions électriques du cœur sous forme graphique.

    -  ECG d’effort : ECG en condition d’effort physique. Il s’agit du même examen que le précedent mais sur un vélo !! Les résultats permettent d’établir la capacité du cœur à l’effort. Bien sur, les résultats fluctuent suivant l’âge et la glycémie.

    -  Tension artérielle : Examen qui permet de mesurer la pression du sang qui circule dans les artères. Cette mesure varie suivant le stress et l’effort et doit donc être refaite plusieurs fois avant de conclure. Les deux chiffres obtenus sont importants et permettent au médecin d’avoir une idée sur le diamètre interne des artères. En effet, si la tension est importante, il peut alors prescrire de nouveaux examens pour vérifier l’existence ou pas un rétrécissement de certaines artères.

    -  Doppler des artères du cou (carotides) et des artères des jambes et du cœur (aorte) : Examen qui permet de visualiser l’état des artères, par exemple un rétrécissement car ceux-ci peuvent entraîner une baisse de l’apport d’oxygène aux cellules. Ce doppler est en fait une échographie des artères : on met un gel sur la peau et le cardiologue peut voir une image des vaisseaux en utilisant un scanner en contact avec le gel.

    On peut aussi voir le cœur selon cette technique et il s’agit alors d’une échographie cardiaque.

    http://www.diabetenaute.net/rubrique.php3?id_rubrique=11

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • La pomme

    Un des plus vieux fruits du monde, la pomme a résisté à quelques périodes glaciaires. Des vestiges de pomme ont été retrouvés dans des villages lacustres néolithiques de Suisse et d'Italie du Nord. Le " malus communis" , le premier pommier, quitta la terre Turque pour le sol égyptien puis, suivit les Hébreux en Palestine. Les Grecs avaient sélectionné plusieurs variétés de pomme et les Romains une bonne trentaine, De la Rome antique, le pommier s'installa en Gaule et y resta.

    Maintenant la France se place parmi les premiers producteurs mondiaux de pomme avec 1 700 000 tonnes par an. La pomme inspire toujours les poètes, les peintres, elle a aussi permis à Newton d'établir les lois sur la "gravitation universelle" par sa chute inopinée. Dans notre langage quotidien, la pomme est là : de la "pomme d'Amour" en passant. par les expressions "être une pomme" ou encore "tomber dans les pommes!...". Une pomme pratiquement toute l'année

    Aujourd'hui il existe plusieurs centaines de variétés de pomme. Sur le marché, nous avons tout de même le choix parmi une trentaine de variétés différentes sélectionnées pour leur résistance, leur qualité gustative, leur rendement et leur aptitude au transport... D'autres variétés, rares et fragiles, sont cultivées et consommées à l'échelon local.

    Qualités nutritionnelles de la pomme

    La pomme est un fruit relativement peu énergétique, riche en vitamines, en minéraux, en eau et ainsi qu'en fibres alimentaires. Elle est pauvre en sodium. Son stockage de plusieurs semaines en atmosphère contrôlée, n'entraîne pas de perte considérable de la vitamine C.

    On constate que la pomme est aussi calorique que l'orange et en fait que la plupart des fruits. Les pommes acides peuvent contenir jusqu'à 60 milligrammes pour 100 grammes de vitamine C, c'est-à-dire bien davantage que la poire, l'abricot, la pêche, la prune, le raisin, la banane, les mûres et presque autant que les agrumes. D'autre part la pomme est un fruit riche en fibres alimentaires (hydrates de carbone indigestibles), dont la pectine et la cellulose. Elle est recommandée à tous ceux qui ont les intestins délicats: sa cellulose tendre en fait un laxatif léger.

    Une pomme moyenne apporte 20g de glucides. Les glucides des fruits sont des sucres simples, des oligosaccharides, glucose, fructose et du saccharose dans certains. Le fructose est le glucide le plus abondant dans la pomme, il représente au moins la moitié des sucres totaux, le reste est constitué par du glucose et du saccharose. La pomme a un index glycémique peu élevé, elle peut, de ce fait, convenir parfaitement en collation pour une personne diabétique. L'index glycémique est la vitesse de passage du glucose dans le sang.

    "Croquer la pomme"

    Sa consistance croquante, lorsqu'on la consomme crue, tonifie les gencives et nettoie l'émail des dents. Elle est facile à digérer à condition de bien la mâcher. Pensez à conserver les pommes au frais, dans le bac à légumes de votre réfrigérateur par exemple. Et pour qu'elles exhalent toutes leur saveur, n'oubliez pas de les sortir une heure avant de les consommer. Les utilisations de la pomme sont multiples: en plat sucré ou salé, crues ou cuites, apéritives (par exemple gruyère et pommes en dés). Cuite, elle accompagne de nombreux plats de viandes. En dessert, on pourra la manger crue ou cuite (en compote ou en tarte). En fonction de leur variété, vous pouvez les préparer comme ci-contre.

    Madame B.Tharreau, Diététicienne, CHU Angers

     

    Tableau de composition comparatif de 2 fruits et de la pomme

    Pour 100 grammes

     

    pomme

    banane

    orange

    glucides(g)

    12,6

    20

    12

    protides(g)

    0,3

    1 , 2

    1

    lipides (g)

    0,4

    0 , 2

    0 , 2

    eau (g )

    85,3

    75

    87

    fibres (g)

    2,5

    3,4

    2

    Kcalories

    55

    90

    54

    sodium (mg)

    3

    2

    1

    calcium (mg)

    7,1

    10

    42

    vit. C (mg)

    2 à 12

    2 à 12

    40 à 80

     

    Filet migon aux golden (pour 4 personnes)

    Préparation 15 minutes environ, Cuisson 25 minutes

    Ingrédients : 4 filets de veau de 125 g chacun environ, 200 g de morilles, 4 belles Golden, 2 cuillérées à café de margarine végétale, sel et poivre

    Peler et vider les pommes Golden, les couper en quartiers. Les disposer dans un plat allant au four, ajouter 1/2 verre d'eau, couvrir d'un papier d'aluminium, et faire cuire au four (thermostat 7) pendant 15 minutes, puis découvrir et laisser cuire encore 5 minutes. Dans une poêle à revêtement antiadhésif, faire fondre la matière grasse, et y faire revenir les morilles pendant quelques instants. Saler, poivrer, puis retirer les champignons de la poêle. Les garder au chaud.  

    Dans la même poêle, faire cuire les filets de veau, à feu doux (6 à 8 minutes par face, selon épaisseur). Saler et poivrer en fin de cuisson. Présenter les filets sur un plat chaud, en les entourant de pommes et de morilles.

    Apport nutritionnel par personne : 240 kcalories et 25 grammes de glucides

    Pintade aux pommes et aux raisins (pour 4 personnes)

    Préparation 10 minutes

    Ingrédients : 1 pintade, 4 pommes (ldared ou Canada préférence), 125 g de raisins de Corinthe, sel et poivre

    Faire rôtir la pintade 1 heure au four, thermostat 7/8 (piquer la peau à mi-cuisson, afin de permettre à la graisse sous-cutanée de s'écouler). Saler et poivrer enfin de cuisson. Par ailleurs peler les pommes, les couper en huit quartiers, et les placer dans un plat allant au four. Verser par dessus un demi-verre d'eau, couvrir de papier d'aluminium et laisser cuire 15 minutes au four (thermostat 7/8).

    Découper la volaille, la placer sur les pommes auxquelles on a ajouté les raisins secs, et mettre une dizaine de minutes à four moyen (thermostat 6). Servir bien chaud, dans le plat de cuisson.

    Apport nutritionnel par personne : 340 kcalories, 35 grammes de glucides

    Mousse légère de pommes (pour 4 personnes)

    Préparation 15 minutes, Cuisson 10 minutes

    Ingrédients : 4 pommes (Canada, Boskoop ou Golden), 3 feuilles de gélatine, 2 cuillerées à soupe d'édulcorant (aspartam) en poudre, quelques gouttes d'extrait de vanille ou 1 cuillerée à café de jus de citron  

    Peler les pommes, les couper en tronçons et les faire cuire à feu doux, dans une casserole couverte, dans très peu d'eau. Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau froide, pendant quelques minutes. Les égoutter, les incorporer aux pommes cuites et bien remuer pour faire fondre entièrement la gélatine. Passer au mixer. Ajouter l'édulcorant et la vanille (ou le jus de citron). Battre le mélange au batteur électrique ou au fouet, pendant 5 minutes, afin d'aérer la préparation et d'augmenter son volume. Répartir dans des ramequins, et garder au frais pendant trois heures au moins avant de servir.

    Apport nutritionnel par personne : 90 kcalories et 19 grammes de glucides

    Pomme farcie (pour 4 personnes)

    Préparation 20 minutes

    Ingrédients : 4 pommes Granny ou Reinette, 2 branches de céleri, 20 noix, 100 g de comté, 1 jus de citron, 150 g de fromage blanc à 20 % mg, sel , poivre, ciboulette

    Laver et essuyer les pommes, couper un "chapeau", le mettre dans l'eau citronnée. Creuser la pomme, pour l'évider largement. Découper de petits dés dans la chair prélevée, les mettre aussi dans l'eau citronnée. Couper le comté et les cerneaux de noix. Garnir avec quelques feuilles tendres de céleri. Battre le fromage blanc avec le jus d'un demi-citron, sel et poivre. Additionner largement de ciboulette émincée, et servir en accompagnement des pommes farcies.

    Apport nutritionnel par personne : 340 kcalories, 22 grammes de glucides

    http://dianantes.free.fr/equi/pomme.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Maladie de Dupuytren

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    C'est une fibrose rétractile irréductible de l'aponévrose palmaire de la main avec rétraction et flexion des doigts, perception de nodules durs et épaississement de l'aponévrose palmaire moyenne.

    L'affection est souvent bilatérale.

    [?] Causes et facteurs de risque

    Une prédisposition héréditaire est souvent retrouvée.

    La cause de la maladie est inconnue mais certaines maladies sont souvent associées :

    • Microtraumatismes professionnels (menuisiers, pelletiers, rameurs, tonneliers...) ;
    • Certaines affections nerveuses : zona, syringomyélie, compressions médullaires, épilepsie, maladie de Parkinson...
    • Diabète ;
    • Alcoolisme ;
    • Syndrome épaule-main (algodystrophie)...

    [?] Les signes de la maladie

    Le début est insidieux. Il se fait par l'apparition dans la paume de la main d'un ou plusieurs nodules siégeant à la base du 4° ou 5° doigt. Le nodule est ferme, adhérent à la peau et aux plans profonds.

    En grandissant, les nodules s'allongent et forment des cordes longitudinales. Peu à peu apparaît une flexion irréductible des doigts intéressant les deux premières phalanges. Le pouce n'est pas touché. Dans les formes graves, la main peut se fermer complètement.

    Il n'y a pas d'autre symptôme; en particulier il n'y a pas de douleur.

    [?] Evolution de la maladie

    Il y a quatre stades évolutifs :

    • Stade I : nodules palmaires sans rétraction des doigts ;
    • Stade II : début de flexion jusqu'à 90° ;
    • Stade III : flexion de plus de 90° ;
    • Stade IV : hyperextension de la 3° phalange sur la 2°, elle-même complètement repliée sur la 1°.

    La maladie peut être associée à une maladie de Ledderhose (fibromatose de l'aponévrose plantaire se traduisant par des nodules douloureux à la marche sans rétraction des orteils) et à une maladie de La Peyronie des corps caverneux (L'induration plastique des corps caverneux se traduit par l'apparition de nodules fibreux dans les enveloppes des corps caverneux, gênant et déformant l'érection.)

    La coexistence des trois affections évoque un diabète.

    [?] Traitement

    Il repose sur les infiltrations sous-aponévrotiques de dérivés cortisonés. L'auto-rééducation est effectuée sous l'eau chaude.

    Des actes spécialisés de chirurgie peuvent être réalisés si nécessaire.

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

    Forum Santé

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_820_en.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Les quatre secrets d’une vie saine

    Quelques conseils d’hygiène de vie permettent de prévenir les complications du diabète, voire d’enrayer l'apparition du diabète de type 2 à un stade ultérieur.

    En un siècle, nos styles de vie ont radicalement changé pour le meilleur mais également pour le pire… L’industrialisation s’est accompagnée de son lot de stress, de fast-food et de sédentarité, qui sont autant de facteurs de risque dans le développement du diabète de type 2 et de complications des diabètes de type 1 et II.

    Diabète et art de vivre au nouveau millénaire

    Que vous soyez atteint ou non, adopter un style de vie sain peut diminuer le risque d’apparition de la maladie ou en limiter les complications. Selon votre état de santé et le type de diabète qui vous affecte, une médication (insuline, comprimés, etc.) peut être utile.

    Toute personne atteinte de diabète peut aujourd’hui mener une vie normale en gérant au mieux sa condition, grâce à quatre points : un régime alimentaire équilibré, de l’exercice physique, des conseils médicaux appropriés et une meilleure gestion du stress.

    Un régime alimentaire équilibré

    Il n’existe pas à proprement parlé de "régime pour personne diabétique" mais plutôt des conseils d’hygiène alimentaire profitables à tous. Grâce à une alimentation équilibrée, vous pourrez contrôler votre glycémie (taux de sucres dans le sang) mais également stabiliser votre poids et servir d’exemple à l’ensemble de votre entourage.

    Pour atteindre cet objectif :

    • Réduisez la quantité de graisses dans votre alimentation en limitant son usage pour cuisiner. Préférez les aliments grillés, bouillis ou cuits à la vapeur aux aliments frits,
    • Evitez les gâteaux, les biscuits ou les bonbons,
    • Manger moins de sel, et préférez d’autres exhausteurs de goût comme les herbes, les épices ou le citron,
    • Limiter votre consommation d’alcool,
    • Ne sautez pas de repas et veillez à manger à heures régulières.

    Le sport, c’est la santé !

    Nos modes de vie moderne ne favorisent pas l’exercice physique. Cédant à une vie trop sédentaire, la balance entre la consommation des sucres contenus dans le sang et leur stockage penche trop souvent du mauvais côté. Une activité physique régulière permet d’abaisser la quantité de sucre dans le sang et d’améliorer l’action de l’insuline.

    Pour tirer un maximum de bénéfices d’une activité sportive :

    • Choisissez une activité sportive qui vous motive et que vous pourriez pratiquer en compagnie,
    • Préférez les escaliers à l’ascenseur,
    • Privilégiez les promenades après les repas,
    • En métro, descendez une station avant votre destination finale et marchez un peu,
    • Faites la même chose en garant votre voiture quelques mètres avant votre rendez-vous.

    Suivez les conseils de votre médecin

    Indispensable au contrôle de la glycémie, l’insuline est essentielle pour le diabète de type 1 . Lorsque le corps ne peut fabriquer cette hormone, les diabétiques ont besoin de plusieurs injections de substitution par jour. Les contrôles sanguins réguliers basés sur une auto surveillance permettent aux malades de contrôler leur glycémie et si nécessaire de s’injecter la dose adéquate d’insuline.

    Chez les diabétiques de type 2, la quantité d’insuline produite est trop faible et peut nécessiter dans près d’un tiers des cas des injections pendant une période donnée ou durant la totalité du traitement. Des conseils médicaux avisés permettront aux diabétiques de maîtriser cette maladie au long cours et de vivre normalement.

    Eviter le stress

    Le stress peut être un facteur important de déclenchement du diabète. Afin de le limiter, veillez à ne pas négliger votre vie sociale et à vous détendre avec des amis ou en famille.

    David Bême

    Restez zen
    Vivez à votre rythme
    Pourquoi gérer son poids ?
    A vos marques : Mangez, buvez, éliminez…

    Le site de la Fédération Internationale du Diabète permet de connaître le programme des prochaines journées mondiale du diabète, les modalités pour y participer ainsi que des informations générales sur la maladie.

    Forum Diabète

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/3617-diabete-vie-saine.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks