• L'épidémie mondiale de diabète gagne du terrain et pourrait avoir des conséquences désastreuses. Les pays en développement seront les plus touchés. L'Organisation mondiale de la Santé et la Fédération internationale du diabète soutiennent conjointement les initiatives qui visent à prévenir et combattre le diabète et ses complications, et s'emploient à améliorer autant que possible la qualité de vie des diabétiques partout dans le monde. Ensemble, nous aidons les pays à se doter des moyens de surmonter les difficultés à venir.

    Une déclaration conjointe du Dr Robert Beaglehole de l'Organisation Mondiale de la Santé et du Professeur Pierre Lefèbvre de la Fédération Internationale du Diabète.

    est une initiative conjointe de l'Organisation Mondiale de la Santé et de la Fédération Internationale du diabète. Il a pour objectif d'encourager et de soutenir l'adoption de mesures efficaces concernant la surveillance, la prévention et la maîtrise du diabète et de sensibiliser davantage l'opinion mondiale au diabète et à ses complications. Le programme s'adresse aux communautés au revenu faible ou intermédiaire, en particulier dans les pays en développement. Il est financé par une subvention de la World Diabetes Foundation à la FID et par des fonds de l'OMS.

    Diabetes Action Now : l'OMS et la FID collaborent pour augmenter la sensibilisation à travers le monde (article publié dans Volume 49 numéro 2 de Diabetes Voice)

    Cliquez ici pour décharger le brochure de presentation du programme (pdf, 79kb) 

    Au cours de ces trois prochaines années, le programme s'emploiera à:

    • renforcer nettement la sensibilisation au problème du diabète et de ses complications et aux moyens de le prévenir, en particulier parmi les responsables des politiques de santé des pays et des communautés au revenu faible ou intermédiaire.
    • créer et soutenir des projets pour générer et diffuser sur une grande échelle les connaissances nouvelles sur le degré de sensibilisation au diabète et ses incidences économiques sur les communautés au revenu faible ou intermédiaire.
    • publier et diffuser largement une nouvelle étude scientifique sur la prévention du diabète et les complications du diabète.
    • formuler des guides pratiques actualisés à l'intention des décideurs des pays au revenu faible ou intermédiaire sur le contenu, la structure et l'application des programmes nationaux de lutte contre le diabète.
    • établir et maintenir un site d'information sur Internet pour aider les décideurs à appliquer les programmes nationaux de lutte contre le diabète.

    Quatre messages clefs concernant le diabète

    Le DIABÈTE est une maladie potentiellement mortelle

    • Chaque année dans le monde, quelque 3,2 millions de décès sont imputables au diabète. 
    • Un décès sur 20 est imputable au diabète, soit 8700 décès par jour et six décès par minute.
    • Au moins un décès d'adulte de 35 à 64 ans sur dix est imputable au diabète.
    • Les trois quarts des décès de diabétiques de moins de 35 ans sont dus à leur maladie.

    Le DIABÈTE est une affection courante et sa fréquence accuse une hausse sensible partout dans le monde

    • Au moins 171 millions de personnes dans le monde sont atteintes de diabète. Ce chiffre pourrait plus que doubler d'ici à 2030. 
    • Dans les pays en développement, le nombre des diabétiques augmentera de 150% ces 25 prochaines années. 
    • La progression mondiale du diabète résultera du vieillissement de la population et de l'accroissement démographique, ainsi que de la tendance croissante à l'obésité, à une mauvaise alimentation et à la sédentarité.
    • Dans les pays industrialisés, la plupart des personnes atteintes de diabète ont dépassé l'âge de la retraite tandis que, dans les pays en développement, les plus touchées sont les personnes de 35 à 64 ans.

    Le DIABÈTE n'empêche pas de mener une existence saine et bien remplie

    • Des études ont montré que, par les mesures voulues, on pouvait prévenir ou différer de nombreuses complications du diabète. 
    • Une prise en charge efficace inclut des mesures liées au mode de vie comme une bonne alimentation, de l'exercice physique, un poids approprié et l'absence de tabagisme.
    • Les médicaments jouent souvent un rôle important, notamment pour réguler la glycémie, la pression artérielle et le taux de lipides sanguins.
    • Des soins optimaux peuvent réduire sensiblement le risque de complications du diabète.
    • Il est important d'aider les personnes atteintes de diabète à acquérir les connaissances et les compétences voulues pour prendre en charge leur maladie afin de leur permettre de mener une existence saine et bien remplie.

    Le plus souvent, le DIABÈTE peut être évité

    • La prévention du diabète de type 1, encore impossible, reste un objectif à atteindre. Le diabète de type 2 peut être prévenu et des mesures à cet effet doivent être prises. 
    • Des essais ont montré qu'une modification durable du mode de vie, au niveau de l'alimentation et de l'exercice physique, pouvait réduire le risque d'apparition du diabète de type 2. Une étude finlandaise sur la prévention du diabète a ainsi montré que les adultes d'âge moyen à haut risque, en améliorant leur alimentation, en faisant davantage d'exercice physique et en perdant un peu de poids, pouvaient se protéger contre le diabète de type 2.
    • Toutes les études réalisées à ce jour ont montré que l'amélioration du mode de vie était nettement plus efficace que la prise de médicaments pour les personnes à haut risque.
    • L'ampleur du problème nécessite des mesures à l'échelle de la population pour réduire les niveaux de surcharge pondérale et d'obésité, et la sédentarité.
    • La prise des décisions en connaissance de cause par les responsables des transports, de l'urbanisme et des prix et de la publicité dans le domaine de l'alimentation peut largement contribuer à réduire le risque de diabète de type 2 à l'échelle de la population.
    http://www.idf.org/DAN_fr
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  • Chers Membres,


    Certains commencent l'année par prendre de bonnes résolutions...

    L'association «Dextro en Fête» a décidé de commencer cette nouvelle année 2010 par une Surprise !

    Nous sommes heureux de vous convier à la présentation de cette grande nouveauté :


    Mardi 2 Février à partir de 21 heures (Heure Française) Découverte du Nouvel Espace Dextro !


    Et, dans le souci de toujours mieux vous satisfaire, nous ferons un premier point sur vos impressions, vos questions et vos propositions d'amélioration :


    Vendredi 5 Février à partir de 21 heures (Heure Française) Premier Bilan après découverte !

    Cette surprise est très complémentaire du tchat audio-vidéo !

    Nous espérons qu'elle vous séduira et qu'elle saura vous apporter «un plus» dans vos échanges...

    Nous avons mis tout notre cœur à la réalisation de cet espace...qui, toujours dans un esprit associatif et de partage, est le votre !

    Merci par avance de votre participation,
    Au plaisir de vous retrouver sur
    http://www.dextro.fr

    Pour adhérer à l'association Dextro en Fête :
    http://www.dextro.fr/<wbr>documents/Formulaire.pdf
    Pour se procurer le livre d'André Positif, "Le diabète, un nouveau mode de vie à découvrir" http://dextro.fr/

    L'auteur de ce message est un serveur informatique. L'adresse d'expédition ne peut pas recevoir de messages.
    Ne pas utiliser cette adresse mail : Pour nous écrire ou nous répondre veuillez utiliser dextroenfete@free.fr

    La rencontre du Premier Type organisée par l'association "Il nous pompe ce diabète" aura lieu à TAGNON (08) le 17 Avril 2010.



    -http://blogs.dextro.fr/hugues/index.php/-
    http://andrepositif.blogspot.com/2009/09/soirees-venir-sur-le-tchat-vocal-de.html
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  • 9782257000286-traite-diabetologie.jpg

     http://www.unitheque.com/medecine/Traite_de_diabetologie-5111.html

    Lipoatrophie, lipodystrophie

    • Anglais : lipoatrophy
    • Terme issu du : grec lipos : graisse, a (privatif) et trophê : nourriture. Synonyme : lipodystrophie (au sens large). Diminution de la quantité et du poids du tissu graisseux due à une fonte et se situant au niveau de la peau (lipoatrophie) et/ou dans le reste de l'organ

    Définition



    Terme issu du grec lipos : graisse, a (privatif) et trophê : nourriture.

    Synonyme : lipodystrophie (au sens large).

    Diminution de la quantité et du poids du tissu graisseux due à une fonte et se situant au niveau de la peau (lipoatrophie) et/ou dans le reste de l'organisme (lipodystrophie) comme les intestins par exemple. Ce phénomène a plusieurs causes (liste non exhaustive) :

    Zone d'injection de l'insuline chez le diabétique c'est le cas du syndrome de Lawrence.

    Zone d'injection de corticoïdes (cortisone).

    Cicatrices d'anciens traumatismes à l'origine d'une inflammation cutanée.

    Syndrome de Köbberling-Dunnigan. Appelé également lipodystrophie familiale partielle, il s'agit d'une pathologie très rare dont la transmission se fait suivant le mode dominant liée à l'X. C'est-à-dire qu'il suffit que l'un des deux parents porte l'anomalie génétique sur le chromosome sexuel X pour que la descendance ait la maladie. Ce syndrome se caractérise par une diminution de la quantité de graisse (atrophie adipeuse) aux membres et au tronc. Le reste du corps n'est pas concerné par ce phénomène.

    Syndrome de lipodystrophie intestinale de la maladie de Whipple. Il s' agit d'une maladie rare, appelée également lipodystrophie intestinale, se caractérisant par l'infiltration de certains tissus de l'organisme par des globules blancs chargés de germes. Elle atteint plus particulièrement les ganglions lymphatiques de l'intestin et du mésentère (repli du péritoine unissant l'intestin grêle à la paroi de l'abdomen). L'infiltration (l'envahissement) est constituée par des globules blancs contenant des débris de bactéries, de lipides (graisses) et des fragments de lipides (acides gras).

    Diabète lipoatrophique, maladie rare, qui apparaît chez le nouveau-né dans l'enfance, se caractérisant par un diabète résistant à l'insuline (insulinorésistant) et s'accompagnant d'une disparition de la graisse de l'organisme, d'une hépatomégalie (gros foie) et d'une augmentation du taux de lipides (graisses) circulant dans le sang. Cette pathologie est à l'origine de complications hépatiques à type de cirrhose (perte d'élasticité et de fonctionnement normal du foie) avec des complications touchant le système cardiaque et vasculaire survenant précocement.

    Le terme de lipodystrophie, proprement dit, correspond plutôt à une mauvaise disposition, répartition de la graisse sous la peau. Il se rapporte plus à celui de mauvaise répartition. Quand les injections d'insuline sont effectuées régulièrement au même endroit, cela entraîne une lipohypertrophie à l'origine d'une perturbation et donc une diminution de la résorption (pénétration) d'insuline. La lipodystrophie progressive survient par exemple au cours de la maladie de Barraquer-Simons et se caractérise par une fonte progressive et complète de la graisse située en dessous de la peau, au niveau des régions supérieures du corps et en dessous de l'ombilic (nombril). Au cours de ce syndrome on remarque également une croissance exagérée des os.

    Symptômes
    Localement, apparition d'une dépression sous la forme d'une cuvette pouvant atteindre quelquefois un diamètre de plusieurs centimètres.

    Traitement
    Préventif pour le diabétique insulinodépendant (nécessitant de l'insuline pour régulariser son taux de sucre dans le sang). Dans ce cas le patient doit s'astreindre à ne piquer que des zones différentes d'une injection sur l'autre.
    En cas de perte importante de tissu graisseux, la mise en place de matériaux synthétiques sous la peau est pratiquée chez certains patients.
    http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/lipoatrophie-lipodystrophie-2812.html



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  • 51Z2YfdqOUL._SL160_.jpg http://www.wikio.fr/livres/complications-et-echecs-en-implantologie-9782902896660-530714,b.html

    427482430_M.jpg.gif 9782294050138.jpg 51TM32BPG1L._SL160_.jpg
    http://www.elsevier-masson.fr/livres-reussir-les-implants-dentaires-p-4348.html
    http://www.wikio.fr/livres/prophylaxie-et-traitement-conservateur-des-caries-dentaires-9782257101891-9319580,b.html



    Les conséquences du diabète sur la denture sont sous-estimées. Pourtant, elles peuvent aller jusqu’à la perte des dents ! Voici les signes qui doivent alerter et les solutions pour prévenir.

    Quelles sont les complications dentaires du diabète ?

    Trois types de lésions dentaires sont souvent observés chez les personnes diabétiques.
    - La carie (destruction de l’émail de la dent par la plaque dentaire). L’hyperglycémie augmente le taux de glucose (sucre) présent dans la salive, ce qui favorise son apparition.
    - La gingivite (inflammation de la gencive par dépôt de bactéries au niveau du collet de la dent).
    - La parodontite (inflammation en profondeur des gencives et de l’os qui soutient la dent), qui



    entraîne la prolifération de germes le long de la racine dentaire. Les dents bougent, se déchaussent et risquent de tomber.

    2. Les signes d’alerte des complications dentaires

    Les complications dentaires sévissent parfois sans bruit, et ne présentent pas de symptômes particuliers (on dit qu’elles sont "asymptomatiques").
    Cependant, des rougeurs, gonflements ou saignements au niveau des gencives, ainsi que des déchaussements des dents, ne doivent pas être négligés.





    3. Les risques des complications dentaires

    Les complications dentaires peuvent perturber l’équilibre du diabète et augmenter le risque de maladies cardio-vasculaires.
    Or, aujourd’hui, un tiers seulement des diabétiques consultent un dentiste chaque année.



    4. Comment prévenir les complications dentaires ?

    Pour prévenir efficacement les complications dentaires dues au diabète, il faut se brosser les dents méticuleusement après chaque repas (au moins pendant trois minutes) et utiliser de préférence un dentifrice au fluor et du fil dentaire pour les zones interdentaires (non accessibles avec la brosse).
    Ensuite, il faut consulter un dentiste au moins deux fois par an (même en l’absence de symptômes), en l’avertissant que l’on a du diabète et en lui faisant part de ses dernières analyses d’hémoglobine glyquée.
    Enfin, il faut veiller à l’équilibre de son taux de glycémie.


    5. Sources

    - - Dossier sur les complications du diabète consultable sur le site Internet de l’Association française des diabétiques

    Vous avez des problèmes dentaires depuis que vous avez du diabète, ou vous craignez d’être bientôt concerné ? Parlez-en sur le forum.

    http://www.medisite.fr/medisite/-Diabete-les-complications-.html
    carie7.jpg plaque2.jpg
    http://www.teteamodeler.com/sante/dent/carie1.asp



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  • Pied diabétique

    Le diabète est une affection fréquente qui touche près de trois millions de personnes en France. Le pied est le siège principal des complications qu’engendre cette maladie puisque 90% des patients diabétiques hospitalisés le sont pour traiter une pathologie du pied.

    Malgré une politique de santé publique fortement axée sur l’information et la prévention, 10 à 15% des patients diabétiques doivent encore aujourd’hui subir une amputation quand tous les recours thérapeutiques ont échoué à stopper les effets dévastateurs de cette maladie. Il est donc très important de poursuivre les efforts de prévention individuelle, qui constituent la meilleure chance d’optimiser la qualité de vie des patients, en parallèle avec la recherche fondamentale sur la maladie elle-même.

     

    I. Complications générales du diabète

    Les modifications métaboliques engendrées par le diabète génèrent schématiquement trois types de complications majeures :

    Complications neurologiques

    L’atteinte des nerfs périphériques provoque des déficits sensitifs et moteurs qui touchent principalement les nerfs des membres inférieurs (jambe), avec une prédominance distale : la lésion du nerf est d’autant plus importante que l’on est proche des extrémités.

    Complications vasculaires

    Les dépôts de cholestérol entraînent une obstruction progressive des gros troncs artériels (macro-angiopathie) ainsi qu’une altération des petits vaisseaux (micro-angiopathie). Ces deux phénomènes provoquent une artérite prédominant au niveau des membres inférieurs ainsi qu’une déficience de la cicatrisation. Les lésions cutanées cicatrisent mal, créant autant de portes d’entrée pour les germes responsables de pathologies infectieuses.

    Complications infectieuses

    Le système immunitaire du patient diabétique est fragilisé. Les diabétiques vont plus facilement contracter des infections bactériennes et sont également plus vulnérables aux mycoses de la peau et des ongles. En outre, les altérations métaboliques observées diminuent l’efficacité des traitements antibiotiques et antimycotiques chez ces patients.

    II. Répercussions de ces complications sur le pied

    Conséquences des atteintes neurologiques

    La quasi-totalité des pathologies rencontrées sur le pied diabétique a pour origine l’atteinte neurologique. Il faut distinguer deux types de lésions du système nerveux :

    1. Les atteintes sensitivo-motrices

    Ces atteintes des nerfs périphériques, prédominant au niveau des membres inférieurs, constituent la neuropathie diabétique, principalement de type polynévrite, responsable de troubles moteurs et sensitifs. Les troubles moteurs se caractérisent par une diminution de la force musculaire, principalement au-dessous du genou. Le plus souvent, le patient éprouve des difficultés à relever la pointe du pied. Dans les cas les plus sévères, il y a apparition d’un steppage à la marche. Ce tableau révèle alors une atteinte du nerf sciatique poplité externe par la neuropathie diabétique.

    Les troubles sensitifs se traduisent quant à eux par une atteinte progressive des divers modes de la sensibilité : épicritique, nociceptif, thermique ou pallesthésique. On trouve ainsi, plus ou moins combinés, des déficits de la perception au toucher, des douleurs, des paresthésies ou une hypoesthésie. On note également des troubles de la sensibilité profonde mis en évidence par le test du diapason ou le test de position des orteils yeux fermés.

    L’apparition de ces troubles de la sensibilité est souvent redoutable car le pied n’étant plus aussi bien informé
    des agressions externes ou des paramètres spatiaux nécessaires aux ajustements fins requis par l’action complexe que représente la marche, encourt davantage de risques traumatiques dont on a dit combien ils étaient spécialement dangereux chez le diabétique de par sa cicatrisation défaillante et sa vulnérabilité aux infections.

    2. Les atteintes neuro-végétatives :

    Au niveau du pied, le système nerveux végétatif (SNV) véhiculé par les nerfs moteurs et sensitifs est lui aussi atteint par la maladie.

    Au lieu de répartir uniformément le sang artériel entre le squelette osseux et la peau, il va privilégier la vascularisation des tissus cutanés au détriment du squelette. Ce dysfonctionnement va entraîner un dérèglement du système d’apposition/résorption osseuse responsable des arthropathies diabétiques.

    3. Les atteintes ostéo-articulaires et cutanées induites par les dégénérescences neurologiques :

    Les Arthropathies diabétiques

    Le pied est particulièrement touché par ce processus de résorption osseuse car ce dernier est maximal au niveau du cou de pied (tarse) et du gros orteil, tous deux vitaux pour la marche. Les articulations deviennent rouges, gonflées, chaudes mais ne sont jamais douloureuses. On parle d’atteintes pseudo-inflammatoires.

    Apparaissent ensuite des déformations telles que l’effondrement de la voûte plantaire par atteinte du tarse ou des luxations des orteils (pied cubique de Charcot).

    Signes radiologiques :

    Mise en évidence de zones d’ostéoporose et de lyse osseuse, mais aussi d’images d’ossifications (ostéophytes) telles que les épines calcanéennes car la résorption s’associe à une construction de structures aberrantes en marge de toute fonctionnalité.

    Empreinte podomètrique mettant en évidence une hyperpression sous l'avant du pied droit

    Conséquences cutanées de l’atteinte neurologique et osseuse sur le pied

    Les différentes déformations osseuses vont modifier la forme du pied et l’uniformité de ses appuis plantaires ; On va voir apparaître des appuis pathologiques à la marche avec formation de zones cornées (hyperkératose) en regard des zones de plus forte pression. L’absence de sensibilité à la douleur souvent présente a ce stade de la maladie ainsi que le manque de prévention sont souvent responsables de la transformation de ces durillons en maux perforants plantaires (MPP).

    En l’absence de prise en charge rapide, ces lésions cutanées évoluent vers la chronicité car la cicatrisation ne se fait pas et des ostéites (atteinte du squelette) sont souvent à craindre.

    Les ampoules qui peuvent apparaître suite à un conflit avec la chaussure, bien que d’apparence banale, doivent être traitées rapidement dans de bonnes conditions d’asepsie car elles sont source d’infection avec les conséquences dramatiques que l’on sait dans un contexte de diabète.

    La plupart de ces pathologies surviennent à un stade de la maladie diabétique où le patient ne rencontre pas de symptomatologie douloureuse et peut, si sa vigilance n’est pas éduquée par les personnels soignants, laisser passer une lésion bénigne qui risque à terme d’avoir des effets catastrophiques, alors que des soins simples mais rigoureux auraient suffi à la traiter au début.

    Conséquences des troubles artériels ostéo-articulaires et cutanées

    Lésions cutanées liées :

    Ces lésions graves sont causées par l’atteinte ischémique des artères des membres inférieurs, dans le cadre de la macro-angiopathie diabétique. Ils se traduisent par une diminution du flux sanguin artériel dans le pied avec diminution ou abolition des pouls artériels, refroidissement des téguments. On assiste à terme à la survenue d’ulcères qui peuvent entraîner la nécrose des orteils et se compliquer parfois d’une gangrène.

    Lésion cutanée du gros orteil avec inflammation périphérique

    Autres infections cutanées

    • Crevasses surinfectées par des bactéries pyogènes nécessitant un prélèvement avec établissement d’un antibiogramme.
    • Mycoses.

    Les altérations tégumentaires, immunitaires et vasculaires du diabète ont aussi pour effet de favoriser l’apparition de mycoses qui prennent la forme d’infections au niveau des orteils ou des espaces interdigitaux. Il faut là encore insister sur la nécessité de traiter avec rigueur en gardant à l’esprit que l’évolution sous traitement sera plus longue que chez un sujet non-diabétique.

    Le pied du diabétique est fragile, constamment en danger, il peut se compliquer sur les plans vasculaire, neurologique, osseux et cutané, et avoir des conséquences dramatiques pour l’autonomie et la survie du patient.

    Un suivi régulier et une prévention efficace permettent heureusement d’éviter biens des maux. Le diabète touchant l’ensemble du corps, les patients sont souvent préoccupés par les répercussions de leur maladie sur plusieurs organes à la fois : ils doivent surveiller leurs yeux, leur cœur, leurs reins, ajuster avec soin leurs niveaux de glycémie plusieurs fois par jour. Comment leur reprocher de ne pas apporter la même rigueur à la sauvegarde de leur pied ? Car si les praticiens sont bien formés à prévenir les complications des grands appareils, on ne peut nier qu’il est rare de les voir examiner les pieds de leurs patients ou prendre le temps de leur expliquer comment en prendre soin, alors que nous avons vu combien c’est un organe qui joue un rôle majeur dans la qualité de vie et la santé d’un diabétique.

    Ce sujet est l’exemple même de la nécessité d’informer pour mieux prévenir et de mieux prévenir pour mieux soulager.

    Docteur Jean-Christophe MARCHAND
    Pierre LAPEGUE, pédicure-podologue

    http://www.podologue-sport.com/pied-diabetique/

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  • http://www.lavoisier.fr/notice/fr609795.html

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    http://www.priceminister.com/offer/buy/74095425/Les-Douleurs-Neuropathiques-En-Pratique-Quotidienne---1cederom-Livre.html

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    http://www.decitre.fr/livres/La-douleur-neuropathique-et-ses-frontieres.aspx/9782846780858

     

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  • Ne plus ignorer les douleurs neuropathiques

    Après des opérations pour hernies discales, une lésion de la moelle épinière, un zona, des maladies neuronales… entre 1,5 et 3 millions de Français souffrent de douleurs neuropathiques, rebelles aux antalgiques classiques. Mais d’autres solutions existent. Le point avec le Pr. Serge Blond chef du service de neurochirurgie de l’hôpital de Lille.

    Alors que la prise en charge de la douleur constitue une priorité de santé publique en France, le bilan n’apparaît pas toujours à la hauteur… Parmi les Français en souffrance, les patients atteints de douleurs neuropathiques sont bien souvent en situation de profonde détresse.

    Des symptômes très handicapants

    Douleurs neuropathiques"Altérant considérablement la qualité de vie des patients, les douleurs neuropathiques se caractérisent par un fond douloureux permanent à type de brûlure avec parfois des sensations de coups de poignard, des brûlures ou de chocs électriques. Ces paroxysmes douloureux peuvent être spontanés ou induits par le froid, l’effleurement, les émotions, la fatigue…" précise le Pr. Serge Blond, chef du service de neurochirurgie, coordonnateur du Centre d’évaluation et de traitement de la douleur du C.H.R.U. de Lille. Ces sensations s’accompagnent généralement de fourmillements ou de démangeaisons. Autant de symptômes qui résultent d’une lésion ou un dysfonctionnement du système nerveux :

     Au niveau du système nerveux périphérique : On distingue des lésions secondaires au diabète, au sida ou aux cancers et des lésions traumatiques : sections nerveuses, douleurs post-chirurgicales (après des opérations pour hernies discales le plus souvent), secondaires à un zona ou à une amputation (la douleur est alors située au niveau du moignon ou dans le "membre fantôme", on parle d’algohallucinose) et enfin faisant suite à certaines chimiothérapies.

     Au niveau du système nerveux central (cerveau) : Ces douleurs peuvent être consécutives à un accident vasculaire cérébral, ou à une poussée de sclérose en plaques entraînant des lésions au niveau de zones intervenant dans la transmission et le contrôle de la douleur.

    Ces douleurs ont la mauvaise habitude de résister aux traitements standards. Ainsi, il n’est pas rare de voir des patients en échec thérapeutique pendant des années avant de bénéficier d’un diagnostic correct... "Le diagnostic repose avant tout sur l’interrogatoire et l’examen clinique (symptômes évoqués, recherche d’une lésion du système nerveux - condition "sine qua none" d’une douleur neuropathique). Des examens plus poussés confirmeront la nature et la sévérité de la lésion nerveuse surtout si une chirurgie est envisagée" nous précise le Pr. Blond.

    Les traitements des douleurs neuropathiques

    La prise en charge de ces cas difficiles se fait généralement dans des centres spécialisés dans le traitement de la douleur. On distingue trois grands types de prise en charge qui peuvent dans certains cas être associés :

     Médicaments : Le traitement médicamenteux1 peut s’articuler autour d’antidépresseurs (en particulier les antidépresseurs tricycliques) et des antiépileptiques (également appelés anticonvulsivants). "Il va sans dire que la prescription de tels composés nécessite une explication de la prescription au patient. L’utilisation d’antalgiques opioïdes (dérivés de la morphine) reste controversée car les fortes doses habituellement nécessaires ne sont pas sans effets secondaires, tout en n’occasionnant pas un effet antalgique spectaculaire" nous précise le Pr. Blond. Des anesthésiques locaux administrés par voie intraveineuse sont parfois proposés dans le cadre d’une hospitalisation ;

     Traitements non-médicamenteux : D’autres traitements locaux comme la neurostimulation transcutanée peuvent apporter un soulagement. De haute fréquence et de basse intensité, le courant (envoyé via des électrodes collées sur la peau) active les nerfs du toucher qui vont du dos au cerveau, ce qui bloque partiellement le message des fibres de la douleur. "Mais l’efficacité de ce système est trop souvent temporaire. De plus, son utilisation fastidieuse peut décourager à tort certains patients" avoue le Pr. Blond, avant de souligner que "le recours à des techniques de relaxation, les thérapies cognitivo-comportementales ou l’acupuncture peuvent également soulager le patient, lui permettant de mieux gérer les douleurs persistantes" ;

     Solutions chirurgicales : Les solutions chirurgicales2 sont réservées aux douleurs résistantes aux autres prises en charges. Des injections de substances pharmacologiques dans le liquide céphalo-rachidien ou la section hyper sélective des fibres nerveuses qui conduisent l’information douloureuse (drézotomie) sont des techniques réservés à quelques cas. C’est une autre solution qui a parfois la faveur des neurochirurgiens : la stimulation médullaire


    Zoom sur la stimulation médullaire

    L’origine des douleurs neuropathiques est expliquée par la théorie du portillon (ou "Gate control") proposé en 1965 par les chercheurs Melzak et Wall. Au niveau de la moelle épinière, on distingue :

    • Des fibres nerveuses de petit diamètre qui transmettent le message douloureux au cerveau ;
    • Des fibres nerveuses de gros calibre qui transmettent des informations non douloureuses liées au toucher et à la pression et qui ont une vitesse de conduction beaucoup plus rapide que les fibres véhiculant la douleur

    Selon cette théorie, une porte à l’entrée de la moelle épinière contrôle le flux de signaux douloureux en direction du cerveau. L’organisme ferme la porte à ces signaux par l’action inhibitrice d’autres signaux inoffensifs. On pratique cette contre-stimulation sans le savoir, quand pour atténuer la douleur, on frotte le genou que l’on vient de cogner. Mais lorsqu’il y a déséquilibre au profit des fibres de petit calibre et que les messages douloureux deviennent prédominants, on peut faire face notamment à des douleurs neuropathiques. La stimulation médullaire a donc pour objectif de délivrer des impulsions électriques aux fibres nerveuses de gros calibres responsables des sensations tactiles et ainsi bloquer les sensations douloureuses (sans supprimer pour autant la cause). La pose du système composé d’une électrode et d’un stimulateur se fait en deux temps. Premièrement, l’électrode est implantée sous anesthésie locale pour que le patient confirme son bon positionnement. Ce dispositif est alors testé avec un stimulateur externe portable pendant 10 jours à trois semaines, dans le contexte de vie habituelle du patient. Dans un deuxième temps, la mise en place définitive du stimulateur peut être réalisée sous anesthésie générale. La durée de vie de la batterie est de 3 à 5 ans.

    Les résultats de cette technique sont étroitement liés à la bonne sélection des patients (douleurs neuropathiques chroniques évoluant par crises, rebelles aux autres traitements, confirmation d’une lésion nerveuse par des examens plus poussés, absence de contre-indications comme des troubles psychiatriques, une septicémie, une conduite toxicomaniaque ou des troubles de la coagulation…). "Une telle sélection se fait dans des centres de prise en charge de la douleur et nécessite dans le meilleur des cas un délai de 3 à 4 mois entre la première consultation et la mise en place d’un système de stimulation" tempère le Pr. Blond. Si les conditions sont réunies, le bénéfice de cette technique3,4,5,6,7 est un soulagement durable de la douleur (dans 55 à 60 % des cas), une diminution de la consommation d’antalgiques et une reprise fréquente des activités socio-professionnelles. Depuis le 20 septembre 2002, la stimulation médullaire est prise en charge par la sécurité sociale8.

    "En fonction de la localisation de la douleur neuropathique, la stimulation médullaire n’est pas toujours utilisable. Une nouvelle technique encore expérimentale pourrait constituer une alternative : la stimulation centrale (au niveau de la zone motrice du cerveau)" nous précise le Pr. Blond avant d’insister sur la nécessité d’une prise en charge réellement pluridisciplinaire "Quels que soient les progrès techniques, la prise en charge des douleurs neuropathiques doit inclure une évaluation et un soutien psychologiques. En ce sens, le climat de confiance entre le médecin et le patient est en grande partie une garantie du succès de ces traitements très spécialisés".

    David Bême

    1 - CNS Drugs, 2003. 17(14) :1031-43.
    2 - Stereotact Funct Neurosurg. 2000;75(2-3):76-80. Review
    3 - Neurochirurgie. 2000 Nov;46(5):466-82. Review. French.
    4 - Neurosurgery. 1993 Mar;32(3):384-94; discussion 394-5. Review.
    5 - Surg Neurol. 1998 Aug;50(2):110-20; discussion 120-1.
    6 - Pain. 1993 Jan;52(1):55-61.
    7 - Neurochirurgie. 1995;41(2):73-86; discussion 87-8.
    8 - Arrêté du 16 septembre 2002 relatif à l'inscription du neurostimulateur Itrel 3 de la société Medtronic au titre III de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l'article L. 165-1 du code de la sécurité sociale



     Forum Douleur

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/douleur/articles/9027-douleurs-neuropathiques.htm
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    51kHuTlSmpL._SL160_.jpg type1_defi-copie-1.jpg

    http://www.priceminister.com/offer/buy/3248355/Collectif-Neuropathies-Peripherique-T-2-Polyneuropathies-Et-Mononeuropathies-Multiples-Livre.html

    http://superieur.deboeck.com/titres?id=27758_

    htt://diabete-abd.be
    http://www.lavoisier.fr/notice/fr603463.html

    http://www.livrespourtous.com/e-books/detail/Traitement-du-diabete-de-type-2/onecat/Ebooks-gratuits+Medecine-et-Sante+Metabolisme/0/all_items.html

    http://www.editions-chu-sainte-justine.org/livres/diabete-chez-enfant-adolescent-10.html
    http://www.priceminister.com/offer/buy/52016208/Les-Analogues-De-L-insuline-Livre.html

    http://www.futura-sciences.com/fr/services/livre/livre-detail/9782896191536-le-diabete-chez-lenfant/

    http://livre.fnac.com/a2622564/Monique-Gonthier-Le-diabete-chez-l-enfant?PID=1
    http://www.diabsurf.com/diabete/FEnft.php

    http://www.france5.fr/sante/maladie/W00488/7/
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  • SOURCE: International Diabetes Federation (IDF)

     
    Jan 18, 2010 12:19 ET

    Livraison urgente pour les personnes atteintes de diabète en Haïti

    Environ 300 000 haïtiens ont besoin d'une aide de toute urgence

    BRUSSELS, BELGIUM--(Marketwire - January 18, 2010) - La Fédération Internationale du Diabète (FID) ainsi qu'une organisation non gouvernementale basée en Australie, Insulin for Life, ont lancé une action humanitaire afin de porter secours aux personnes atteintes de diabète dans la région de Haïti qui a été touchée par le tremblement de terre.

    Une cargaison d'insuline, d'instruments de mesure, de bandelettes réactives et d'autres fournitures a été très rapidement envoyée à la Fondation Haïtienne de Diabète et de Maladies Cardio-vasculaires.

    La fondation abrite la seule clinique dédiée au diabète en Haïti. D'après nos informations, celle-ci n'a pas été détruite.

    Dans un courrier électronique, le vice-président de la fondation, Philippe Larco, a déclaré ceci : " Nous avons survécu au tremblement de terre qui a touché près de 3 millions de haïtiens, faisant des centaines de milliers de morts ".

    " Nous sommes prêts à recevoir des fournitures et à les distribuer du mieux possible aux personnes atteintes de diabète via notre réseau ", a ajouté M. Larco.

    D'autres fournitures destinées aux personnes atteintes de diabète ont été envoyées au chef de projet de la Fondation du Diabète d'Haïti, le docteur Nancy Larco, à Washington, aux Etats-Unis. Dimanche, le docteur Larco s'est rendu en Haïti avec une cargaison d'insuline de secours et a commencé à en distribuer aux personnes qui en avaient besoin.

    La Fédération Internationale du Diabète est également en train de constituer un Fonds au profit des personnes atteintes de diabète en Haïti, auquel les 200 et quelques membres de l'association peuvent contribuer pour que des services puissent être rendus aux personnes atteintes de diabète dans ce pays.

    " Nous pensons à tous ceux qui ont été touchés par cette terrible tragédie et nous prions pour eux. Suite aux opérations de secours, les survivants ont besoin de soins. La FID va continuer à mener des actions auprès de la communauté internationale du diabète afin de s'assurer que les personnes atteintes de diabète reçoivent l'aide qui leur est nécessaire ", a déclaré le président de la FID, Jean Claude Mbanya.

    " Il ne faut pas que les haïtiens qui ont survécu au tremblement de terre meurent à présent du diabète ", a ajouté le professeur Mbanya.

    Conformément à l'Atlas du diabète de la FID, plus de 300 000 milliers de haïtiens sont atteints de diabète.

    " Il est primordial que les personnes atteintes de diabète reçoivent rapidement des soins en cette période où les prestations de services de santé sont rendues particulièrement difficiles ", a affirmé Ron Raab, le président d'Insulin for Life.

    " Nous avons été directement en contact avec les spécialistes du diabète en Haïti qui recevront et distribueront l'insuline de secours. Nous sommes donc confiants et nous pensons que les personnes atteintes de diabète recevront rapidement l'insuline dont elles ont besoin pour survivre ", a-t-il ajouté.

    Pour plus d'informations, veuillez contacter :

    Fédération Internationale du Diabète
    Rahul Venkit
    Directeur Multimédia
    +32 26795582
    Téléphone portable +32 492721913
    Rahul.Venkit@idf.org

    Insulin For life
    Ron Raab
    Président d'Insulin for Life en Australie
    + 61 39 525 8842.
    Téléphone portable +61 411389608
    ronraab@bigpond.net.au

    Fondation Haïtienne de Diabète et de Maladies Cardio-vasculaires
    Philippe Larco
    Vice-président
    Avenue John Brown No 208
    Port-au-Prince, Haïti
    philippel@hotmail.com

    Docteur Nancy Larco
    Chef de projet
    Washington, téléphone portable: +1 240 271 2882
    nlarco@yahoo.fr

    http://www.marketwire.com/press-release/Livraison-urgente-pour-les-personnes-atteintes-de-diabete-en-Haiti-1103134.htm
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    http://www.diabete.qc.ca/html/materiel_publications/livres_dia_sante.html dr_fortin.jpg
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    http://www.phpshopxml.com/bookin.shop/CID/a4247f02a2f5e320b4b7dd005f9247d1/function/itemPageDisplay/shopItemCode/CI0100

    http://www.decitre.fr/livres/L-hypertension-arterielle.aspx/9782883534261
    http://www.eyrolles.com/Loisirs/Livre/la-dietetique-anti-diabete-9782916878188
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    http://www.amazon.fr/gp/product/2803448181/ref=pd_lpo_k2_dp_sr_1?pf_rd_p=471061593&pf_rd_s=lpo-top-stripe&pf_rd_t=201&pf_rd_i=2914923139&pf_rd_m=A1X6FK5RDHNB96&pf_rd_r=0S3XS3KHXB8S2JKYYWG1

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    http://www.twenga.fr/dir-Livres,Sante-et-Bien-etre,Maladies-et-dependances,Diabete




    http://www.amazon.fr/Jai-du-Diab%C3%A8te-Martine-Andr%C3%A9/dp/2754001611/ref=pd_sim_b_4


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  • Définition

    La polynévrite diabétique appelée également neuropathie diabétique fait partie des complications dégénératives neurologiques dues au diabète. Il s'agit plus précisément d'une atteinte des nerfs périphériques (système nerveux excepté le cerveau et la moelle épinière), s'accompagnant d'une dégénérescence avec inflammation et entraînant une dégradation de la myéline (substance grasse formant la gaine des cellules nerveuses : neurones).

    La fréquence de survenue des neuropathies diabétiques est variable selon que l'on tient compte des formes mineures se caractérisant par une abolition des réflexes (achilléen : du tendon d'Achille) ou d'autres signes mis en évidence lors de l'examen neurologique tels que celui de la sensibilité vibratoire (voir plus loin).
    Parfois il s'agit de ce que l'on appelle une neuropathie latente qui est mise en évidence par la mesure de la vitesse de conduction de l'influx nerveux qui est ralenti.

    Causes
    Elles ne sont pas connues avec précision mais il y a sans discussion une atteinte de la gaine de myéline et plus précisément des cellules de Schwann.

    Symptômes
    La neuropathie sensitive se manifeste par des troubles des réflexes, plus précisément les réflexes achilléens (absence du réflexe à partir du tendon d'Achille : aréflexie achilléenne) associés à une hypoesthésie distale des membres inférieurs c'est-à-dire une diminution de la perception des sensations au toucher. On constate également une atteinte de la sensibilité vibratoire (la perception des vibrations ne se fait pas convenablement), des troubles de la sensibilité thermique et des troubles concernant la perception de la douleur. La perception thermique s'obtient en déposant sur la peau du sujet, sur les membres inférieurs, alternativement un corps chaud et un corps froid.
    Le patient ressent quelquefois des douleurs de manière très intense de façon continue et pendant la nuit, une recrudescence qui apparaît comme intolérable. Certains patients décrivent également des impressions de douleurs à type de brûlure ou de décharge électrique (douleur fulgurante).

    Certains patients présentent un syndrome neurotrophique qui se caractérise par la présence entre autres, de maux performants plantaires. Le syndrome neurotrophique comporte quelquefois ce que l'on appelle une arthropathie (atteinte des articulations) nerveuse touchant les articulations de la cheville et une autre zone anatomique du pied située entre le tarse et le métatarse (environ au milieu).

    La neuropathie motrice amyotrophiante se caractérise par la survenue de paralysie et une diminution de la trophicité musculaire, survenue rapidement le plus souvent à la suite d'une décompensation du diabète. La trophicité se définissant comme étant l'ensemble des phénomènes qui conditionnent la nutrition et le développement d'un tissu (ensemble de cellules), d'une partie de l'organisme ou d'un organe. Une autre caractéristique de cette neuropathie motrice amyotrophiante est la survenue asymétrique c'est-à-dire que cette affection touche un membre inférieur sur deux et plus spécifiquement les muscles proximaux c'est-à-dire situés à la racine de la jambe. Les conséquences de cette pathologie qui s'associe à une amyotrophie précoce et rapide sont bien entendues une diminution des capacités à la marche et un dérobement des membres inférieurs (les jambes ne portent plus).

    La neuropathie végétative (perturbation de fonctionnement du système nerveux autonome) est particulièrement fréquente et se déclare essentiellement par une hypotension orthostatique c'est-à-dire une chute de la tension artérielle quand le patient passe de la position allongée à la position debout et ceci rapidement. On constate quelquefois des troubles liés à la sécrétion de la sueur, chez les hommes : une impuissance, dans les deux sexes des troubles du fonctionnement de l'appareil digestif et plus précisément des intestins, de la vessie et moins fréquemment des troubles liés à la fonction pupillaire (ouverture et fermeture des pupilles).

    Les paralysies des muscles oculaires avec ou pas une atteinte de la pupille sont quelquefois visibles d'un côté ou des deux côtés à la fois. À cela s'associe parfois à des douleurs des orbites où des tempes ou encore une paralysie faciale plus spécifiquement une paralysie faciale qui récidive et qui alterne. À ce moment-là le diabète n'est pas encore connu du patient et ce sont ces symptômes qui permettent de découvrir.

    Diagnostic différentiel
    Quelques patients présentent, plus rarement, une atteinte ressemblant à une sciatique ou à une névralgie de type crural. Il s'agit de forme limitée qui sont quelquefois confondues si l'examen neurologique n'est pas effectué consciencieusement.

    L'aréflexie (absence de réflexe) est quelquefois trompeuse également, pouvant orienter faussement vers une autre étiologie (origine).

    Le labo
    La mesure de la vitesse de la conduction nerveuse permet de faire la différence entre une atteinte des neurones avec ou sans altération de la myéline. Le prélèvement d'un échantillon de liquide rachidien montre la présence d'une hyperalbuminorachie (excès d'albumine). Signalons que cette hyperalbuminorachie est quelquefois décelée chez des patients diabétiques alors qu'ils ne présentent aucune neuropathie. L'électromyographie permet d'enregistrer l'activité électrique des muscles.
    La biopsie (prélèvement au niveau d'un organe ou d'un tissu) musculaire apporte quelques renseignements.

    Traitement et pronostic
    La polynévrite régresse parfois spontanément ou avec un traitement bien adapté qui est essentiellement celui de la cause.
    Bien entendu les contrôles glycémiques réguliers (dosage du sucre dans le sang) sont incontournables.
    En ce qui concerne la douleur, les analgésiques c'est-à-dire les antidouleurs ayant une action au niveau du système nerveux central, sont inefficaces. Il est nécessaire d'avoir recours à un antidépresseur de nature tricyclique comme par exemple l'imipramine, la clomipramine, l' amitriptyline ou encore les antiépileptiques comme la carbamazépines, la gabapentine. Le clonazépam est quelquefois utilisé.

    Parfois est nécessaire d'avoir recours à un neurostimulateur électrique transcutané quand on constate une atteinte localisée à un territoire en particulier

    http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/polynevrite-diabetique-3769.html
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  • L’hyperglycémie

    L'hyperglycémie aiguë, souvent appelée "l'hyper", survient quand le niveau de glycémie est franchement trop élevé, typiquement au-dessus de 2,7 g/l (15 mmol/l). Ce chapitre décrit les symptômes de l'hyperglycémie et les précautions à prendre pour l'éviter.

    Qu'est-ce que l'hyperglycémie?
    L'hyperglycémie aiguë survient quand la glycémie s'élève au-dessus du niveau normal. Cela peut vous arriver après avoir fait un gros repas ou si vous êtes malade (infection, fièvre, gastro-entérite,…). L'hyperglycémie aiguë n'est généralement pas grave si la hausse de glycémie est de courte durée, mais des niveaux de glycémie très élevés peuvent représenter une urgence médicale s'ils ne sont pas identifiés et traités comme il se doit. En outre, des périodes prolongées de glycémie élevée, même modérément, peuvent entraîner de graves complications du diabète.  

    Les effets d'une glycémie élevée
    En cas de glycémie élevée, vous aurez davantage soif et ressentirez un besoin d'uriner plus fréquent. Vous pourrez aussi avoir plus faim que d'habitude. Vous vous sentirez plus fatigué et endormi. Votre vision peut être trouble et vous pourrez avoir des crampes dans les jambes.  Ces symptômes sont identiques aux signes précurseurs les plus fréquents d'un diabète. Peut-être avez-vous ressenti certains de ces symptômes avant que votre diabète ne soit diagnostiqué. Toutefois, en cas de glycémie modérément élevée, il se peut que vous ne ressentiez aucun de ces symptômes, mais ces niveaux élevés de glycémie s’ils persistent sur une longue durée de temps (plusieurs années) peuvent endommager vos vaisseaux sanguins et entraîner de graves complications du diabète. 

    Si votre niveau de glycémie est souvent élevé
    Testez votre glycémie. Si elle est souvent trop élevée, votre médecin et vous-même pourrez envisager de modifier le traitement. Il est extrêmement important pour votre santé à long terme de maintenir vos niveaux de glycémie dans les limites 'normales' > 1,20 – 1,60 g/l à jeun (6,6 - 8,8 mmol/l).
    En cas de glycémie très élevée (> 2,70 g/l, équivalent à 15 mmol/l) persistante, il est conseillé de tester vos urines. Vous y trouverez du sucre mais il faut rechercher la présence de corps cétoniques dans les urines (cétonurie) témoignant d’un manque d’insuline important.
    Dans ce cas, un avis médical est nécessaire rapidement !

    Votre glycémie augmente dans les cas suivants
    Votre glycémie peut aisément s'élever si vous oubliez de prendre vos médicaments, si vous êtes traités par insuline à une dose insuffisante, ou si vous mangez trop au cours des repas, en particulier si vous mangez des aliments riches en hydrates de carbone. La glycémie s'élève également si vous êtes malade avec de la fièvre, si vous faites moins d'exercice que d'habitude ou si vous êtes confronté à un stress physique ou émotionnel. Chez les femmes, la glycémie peut aussi augmenter à l'approche des règles. Enfin, certains médicaments en particulier à base de cortisone peuvent entraîner une hyperglycémie. 

    Pour éviter l'hyperglycémie
    Suivre quelques mesures quotidiennes contribue à éviter l'hyperglycémie. Vous pouvez souvent équilibrer la glycémie tout simplement en prenant vos repas et vos médicaments à heures fixes et en pratiquant régulièrement une activité physique. Certains traitements cependant permettent davantage de souplesse dans la vie quotidienne. Si votre glycémie est souvent élevée, votre médecin vous recommandera d'ajuster le traitement pour pouvoir à nouveau la contrôler.

    En cas de maladie « surajoutée » (angine, fièvre, …)
    Le stress de la maladie tend à provoquer une augmentation de la glycémie; il est par conséquent très important de continuer à prendre vos médicaments pendant tout le temps que dure la maladie. Vous pourrez avoir besoin d'ajuster votre traitement. Vous devez discuter avec votre médecin. 

    Aurai-je besoin d'insuline en cas de maladie ?
    Il est possible que vous vous rendiez compte que, bien que maîtrisant très bien votre diabète au moyen d'un régime et/ou de comprimés, votre traitement habituel est temporairement inadapté pour faire face à l’élévation supplémentaire de la glycémie provoquée par une maladie. Des injections d'insuline sont parfois nécessaires. Ce n'est pas le cas pour tout le monde mais c'est une possibilité dont vous pourrez discuter avec votre médecin si besoin était. S'il vous faut vraiment de l'insuline dans de telles circonstances, vous serez ensuite en mesure de reprendre votre traitement habituel dès que vous serez rétabli.

    La règle en cas de maladie - liquide et sucre
    Si vous êtes malade, vous avez besoin de liquide et de sucre, et de quelqu'un pour prendre soin de vous. Buvez 2 à 3 litres d'eau par 24 heures. Buvez davantage si vous avez encore soif. Si vous ne pouvez pas faire de repas normaux, prenez des liquides nourrissants. La plupart des gens peuvent avaler des boissons sucrées ou des potages mêmes s'ils sont trop nauséeux pour manger des aliments solides. Si vous ne pouvez même pas avaler de liquides, vous devrez alors consulter votre médecin.  

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  • Obésité… du nouveau !
    Le problème touche tous les pays industrialisés. Aussi, la découverte du professeur Nathalie Delzenne et du docteur Patrice Cani de l'Université catholique de Louvain (UCL)intéressera plus d'un. En effet, l'issue de leurs travaux a révélé le rôle essentiel de la flore intestinale dans le développement de l'obésité et du diabète de type 2, ouvrant la route à de nouvelles pistes thérapeutiques.

    Concrètement, l'étude montre que les souris obèses, présentent une flore intestinale particulière, perturbant le rôle protecteur de l'intestin et provoquant une inflammation à l'origine de l'obésité et de la résistance à l'insuline qui mène au diabète. La même équipe avait déjà démontré qu'une alimentation riche en graisse modifiait la composition de la flore intestinale et qu'elle pouvait être à la base de mécanisme inflammatoire. Alors que chez un individu normal, l'intestin joue un rôle protecteur contre le passage de bactéries vers le sang, les travaux achevés aujourd'hui montrent que la flore intestinale particulière des animaux obèses peut altérer cette barrière protectrice et provoquer des micro-perforations de l'intestin le rendant perméable.

    «Avec ces découvertes, nous espérons disposer à moyen terme d'outils thérapeutiques capables de restaurer une barrière intestinale normale chez l'homme. L'hypothèse est lancée que la modulation de notre flore intestinale par des prébiotiques peut diminuer l'inflammation et les désordres métaboliques liés à l'obésité et au diabète de type 2», expliquent le professeur Nathalie Delzenne et le docteur Patrice Cani.
    http://recherche-technologie.wallonie.be/fr/particulier/menu/revue-athena/par-numero/n-250-avril-2009/actualites/les-breves-les-breves.html
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  • Obésité… du nouveau !
    Le problème touche tous les pays industrialisés. Aussi, la découverte du professeur Nathalie Delzenne et du docteur Patrice Cani de l'Université catholique de Louvain (UCL)intéressera plus d'un. En effet, l'issue de leurs travaux a révélé le rôle essentiel de la flore intestinale dans le développement de l'obésité et du diabète de type 2, ouvrant la route à de nouvelles pistes thérapeutiques.

    Concrètement, l'étude montre que les souris obèses, présentent une flore intestinale particulière, perturbant le rôle protecteur de l'intestin et provoquant une inflammation à l'origine de l'obésité et de la résistance à l'insuline qui mène au diabète. La même équipe avait déjà démontré qu'une alimentation riche en graisse modifiait la composition de la flore intestinale et qu'elle pouvait être à la base de mécanisme inflammatoire. Alors que chez un individu normal, l'intestin joue un rôle protecteur contre le passage de bactéries vers le sang, les travaux achevés aujourd'hui montrent que la flore intestinale particulière des animaux obèses peut altérer cette barrière protectrice et provoquer des micro-perforations de l'intestin le rendant perméable.

    «Avec ces découvertes, nous espérons disposer à moyen terme d'outils thérapeutiques capables de restaurer une barrière intestinale normale chez l'homme. L'hypothèse est lancée que la modulation de notre flore intestinale par des prébiotiques peut diminuer l'inflammation et les désordres métaboliques liés à l'obésité et au diabète de type 2», expliquent le professeur Nathalie Delzenne et le docteur Patrice Cani.
    http://recherche-technologie.wallonie.be/fr/particulier/menu/revue-athena/par-numero/n-250-avril-2009/actualites/les-breves-les-breves.html
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  • La pompe à insuline, un gage de sécurité pour les futures mamans

    Pour de nombreuses jeunes femmes diabétiques, la grossesse est envisagée avec appréhension. Et pour cause, le contrôle de cette maladie est  capital durant cette période. Heureusement,  certains traitements permettent de réduire considérablement les risques. Zoom sur la pompe à insuline une approche thérapeutique éprouvée, parfaitement adaptée, notamment,  à la femme enceinte.

    La grossesse est une période redoutée par les jeunes femmes diabétique car cette maladie doit être prise en charge avec la plus grande rigueur sous peine d'augmenter le risque d’avortements spontanés et de malformations congénitales du fœtus dès les premières semaines.  Aujourd’hui, grâce à un suivi  renforcé, les femmes diabétiques peuvent mener à bien une grossesse en toute sécurité.

    Les risques d’un diabète non équilibré

    Diabète grossesseLa clef d’une grossesse épanouie et sûre pour le bébé et la maman est un contrôle strict et rigoureux de la glycémie avant, pendant et après la grossesse. Lorsque le diabète n'est pas traité durant cette période, les risques de complications, notamment cardiaques, sont  majeurs pour la future maman.  Le bébé n’est pas non plus en sécurité. En effet, les menaces qui pèsent sur le foetus sont plus importantes encore et les malformations nerveuses ou cardiaques toujours redoutées. 

    Aussi, il est impératif pour une jeune femme diabétique de programmer sa grossesse pour limiter au maximum ces risques. La mise en place d’un traitement efficace par le diabétologue permettra de contrôler parfaitement sa glycémie. Les médecins diabétologues suggèrent de planifier la grossesse au minimum 6 mois avant le début afin de débuter les contrôles adaptés. La prescription d’antidiabétiques oraux sera abandonnée et remplacée par l’injection d’insuline pour les diabètes de type 2. Afin de contrôler avec la plus grande précision la glycémie, les professionnels de santé proposent de plus en plus fréquemment l’usage d’une pompe à insuline qui, grâce à sa précision et sa modulation, permet de réduire considérablement le risque de malformation.

    L’avantage d’une pompe à insuline pour les femmes enceintes

    La pompe à insuline externe permet de mimer au plus près ce qui se passe réellement dans le corps. Elle délivre  de l’insuline en continu qu’on appelle débit basal, mais également à la demande, en fonction de l’activité physique et des repas : les bolus. Elle est constituée d’un petit boîtier discret de la taille d’un téléphone portable et d’un    tube très fin inséré sous la peau, souvent placé au niveau du ventre. Sa principale qualité est la réduction des grands écarts de glycémie (taux de sucre dans le sang). Au final, cela permet de réduire les nombreuses complications dues aux pics d’hyper ou d’hypoglycémie d’un  diabète mal contrôlé. .

    Pour envisager sa grossesse en toute sérénité, l’insulinothérapie par pompe est une excellente solution. Elle a déjà démontré d’importants bénéfices1 dans la prise en charge du diabète pendant la grossesse. A l’idéal, on la met en place quelques temps avant le désir de grossesse et la conception.   Durant la grossesse, il est toujours possible d’y recourir en toute sécurité et, elle est même recommandée, si l’on se rend compte que le contrôle de la glycémie est défaillant.

    Une solution également adaptée aux enfants

    La pompe à insuline n’est pas réservée aux femmes enceintes. Aujourd’hui 15 000 personnes sont porteuses de pompe2 alors que 40 000 pourraient en bénéficier3. Parmi eux les enfants sont les premiers concernés. Le diagnostic d’un diabète chez un enfant représente un changement radical dans son mode de vie et les multiples piqures quotidiennes sont, on s’en doute, difficile à vivre. La pompe à insuline permet d’oublier ces épisodes douloureux même s’il faut continuer à contrôler sa glycémie au bout du doigt. On dénombre de nombreux avantages : la facilité d’utilisation de la pompe permet de confier aisément son enfant pour la nuit à des amis ou de le laisser partir en vacances l’esprit plus léger, la flexibilité permet aux enfants de faire la grasse matinée, de participer à des repas aux heures décalées ou à des goûters d’anniversaire. Une étude réalisée au CHU de Reims4 a permis de constater d’une part qu’il y a moins d’épisodes d’hypoglycémies sévères, moins d’acido-cétoses et moins d’hospitalisations avec le traitement par pompe et d’autre part,   un gain en qualité de vie pour l’enfant et sa famille.

    Femmes enceintes et enfants sont deux groupes de patients pour qui l’usage de la pompe à insuline  est largement préconisé. Reste à harmoniser les pratiques médicales pour que le plus grand nombre de personnes diabétiques puisse en bénéficier

    Anne-Aurélie Epis de Fleurian

    1: Jornsay, D. "Continuous Subcutaneous Insulin Infusion (CSII) Therapy during Pregnancy” ; Diabetes Spectrum, Volume 11, Number 1, 1998
    2 : Enquête sur les traitements du diabète de type 1 en France – communiqué AFD – AJD – Medtronic – 18 janvier 2007
    3 AFSSAPS Recommandations du groupe d’experts interrogés par le CEPP - 2005
    4 : C. Gouillard, PF. Souchon, V. Sulmont, J. Motte, "Equilibre glycémique et qualité de vie de l’enfant de moins de 6 ans présentant un diabète de type I traité en première intention par pompe à insuline" American Memorial Hospital Service de Pédiatrie A. CHU Reims France 2004

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/10334-diabete-grossesse-pompe-insuline-02.htm

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  • Le test de la microalbumine aide à protéger les reins!
    Le dépistage précoce des affections rénales dues au diabète sucré.

    Une catastrophe annoncée

    L´apparition d´une micro-albuminurie marque un tournant dans la vie d´un diabétique. Dès ce moment, la mortalité cardiovasculaire est nettement plus élevée, et de récentes études ont montré que des lésions rénales sont déjà présentes à ce stade. En l´absence de mesures adéquates, la perte pathologique de protéines par les reins prend de plus en plus d´ampleur. Après quelques années, le patient présente généralement une « protéinurie » marquée. Il faut désormais compter avec une perte rapide de la fonction rénale. La défaillance rénale est complète après sept ans en moyenne. Les diabétiques forment aujourd´hui la majeure partie des patients dialysés dans les pays occidentaux, et aucun indice ne permet de prévoir un renversement de cette tendance.

    Le risque d´affection cardiovasculaire est de quatre à six fois plus élevé chez les diabétiques que chez les non-diabétiques. Conjointement avec les limitations de la fonction rénale, les affections cardiovasculaires provoquent la majeure partie des problèmes et jusqu´à plus de 80% des décès lors de diabète sucré.

    La protéine la plus connue : l´albumine

    L´albumine est une protéine produite par le foie. Elle joue un rôle essentiel dans le transport de substances dans le sang et dans le réglage de la liaison de liquide dans les vaisseaux. Normalement, la quantité d´albumine éliminée par les reins est minime. Dans un rein sain, les protéines, si elles sont présentes dans l´urine primaire, sont réabsorbées par les cellules tubulaires et rapidement dégradées à l´intérieur de celles-ci.

    Les causes de l´affection rénale chez le diabétique

    Plusieurs facteurs interviennent dans l´élimination de protéines suite à un diabète sucré :

    • Prédisposition familiale
    • Augmentation de la pression artérielle avec lésion des vaisseaux
    • Liaison de sucre aux protéines avec dépôt dans les glomérules
    • Modification de l´équilibre hormonal, p. ex. de l´angiotensine ou de certaines substances favorisant la croissance.
    • Ces différents facteurs sont étroitement liés. Un cercle vicieux est formé !

    Avec le temps, la quantité de protéines devient si importante que les cellules tubulaires ne parviennent plus à l´absorber entièrement. Des quantités de plus en plus importantes de protéines peuvent ensuite être détectées dans l´urine. Les corpuscules rénaux restants essaient ensuite de compenser cette déficience, mais y arrivent de moins en moins bien. L´épaississement et la cicatrisation d'un nombre de plus en plus élevé de corpuscules rénaux entraînent des troubles de la fonction de filtration.

    D´abord une micro-albuminurie, puis une macro-albuminurie ?

    Une micro-albuminurie, donc une faible quantité d´albumine dans l´urine, se transforme progressivement en macro-albuminurie, donc une grande quantité d´albumine dans l´urine. Cette perte fonctionnelle des reins peut être stoppée à condition que des traitements efficaces soient instaurés à temps !

    En fait partie le réglage de la glycémie à des taux proches de la norme par des médicaments qui protègent particulièrement la fonction rénale.

    Si aucune mesure n´est prise, la lésion de la fonction rénale continue à progresser. La quantité de protéines atteignant les tubes rénaux est telle que les protéines ne peuvent plus être réabsorbées et qu´une lésion irréversible des reins apparaît, pouvant conduire à une défaillance rénale.

    D´autres complications typiques du diabète apparaissent souvent en même temps : des modifications du fond de l´oeil, des vaisseaux coronaires ou des vaisseaux du reste de l´organisme. Le déficit de globules rouges se manifeste plus vite et est plus marqué que chez d´autres personnes souffrant d´affections rénales. Ce déficit permanent d´oxygène représente une charge supplémentaire pour le coeur, en plus de l´hypertension artérielle et des modifications vasculaires.

    Le facteur décisif pour le maintien à long terme d´une fonction rénale normale : le diagnostic précoce

    Près d´un tiers des diabétiques souffrent d´un trouble de la fonction rénale au cours de leur vie, généralement en l´espace de 5 à 15 ans après le diagnostic, indépendamment du type de diabète. C´est pourquoi le taux de microalbumine devrait être déterminé une fois par année chez tous les diabétiques, et pour la première fois 5 ans après le diagnostic chez les diabétiques du type 1 jeunes !

    Etant donné que le diabétique ne ressent généralement aucun symptôme particulier, la micro-albuminurie n´est souvent pas diagnostiquée, ou alors très tard. Depuis quelques années, les diabétologues les plus renommés demandent des examens réguliers et un traitement particulier, ce qui permettrait une nette diminution du nombre de cas de défaillances rénales dues à un diabète sucré.

    Une reconnaissance à un stade précoce sur la base de l´élimination de protéines dans l´urine (micro-albuminurie) et un traitement adéquat permettent de maintenir la fonction restante des reins durant de nombreuses années et de retarder, voire d´éviter la nécessité de dialyser. Le processus peut être stoppé ou inversé même longtemps après l´apparition des premières traces de protéines dans l´urine!

    Un simple test permet de trancher

    Un diabétique souffre de néphropathie diabétique lorsqu´il présente un taux supérieur à 30 microgrammes de microalbumine par milligramme de créatinine dans deux échantillons d´urine (prélevés à des intervalles de quelques jours) sur trois (ou 30 à 300 milligrammes de microalbumine en 24 heures). Des appareils de laboratoire modernes permettent aujourd´hui de renoncer à l´ancienne méthode si pénible, la collecte d´urine, et d´obtenir un résultat fiable à partir d´un échantillon d´urine prélevé à n´importe quel moment!

    Le test de dépistage : une première indication !

    Les bandelettes-test pour le test de la micro-albuminurie permettent de déterminer de très faibles quantités de protéines dans l´urine. On parle d´une méthode semi-quantitative ou qualitative. Les bandelettes normales pour les tests urinaires rapides ne conviennent pas pour ces déterminations, car le résultat ne devient positif qu´avec des quantités trop élevées.

    Une réponse sûre grâce à des appareils de laboratoire de haute précision

    Les appareils de laboratoire de haute précision permettent de déterminer la valeur exacte en l´espace de quelques minutes. On parle d´une détermination quantitative. Quasiment tous les spécialistes en diabétologie et de nombreux médecins de famille disposent aujourd´hui de tels appareils. D´autres médecins envoient un échantillon d´urine au laboratoire et discutent des résultats avec vous dans les jours qui suivent! Demandez conseil à votre médecin ! Il vous renseignera volontiers et discutera avec vous des implications des résultats.

    La bandelette urinaire habituelle informe trop tard !

    Les bandelettes-test urinaires « normales » ne permettent de déterminer que très tard l´élimination de grandes molécules de protéines dans l´urine.

    Ne vous affolez pas trop vite : les reins ne sont pas toujours atteints

    La détection isolée d´une micro-albuminurie ne signifie pas forcément que des lésions rénales sont apparues. Les reins éliminent également de l´albumine lors d´efforts physiques intenses comme lors d´infections des voies urinaires, d´hypertension artérielle, de diabète mal équilibré ou de fièvre. Lorsque ces troubles ont disparu, l´albumine disparaît elle aussi généralement de l´urine. C´est pourquoi on recommande absolument de répéter après quelques jours un test de micro-albuminurie positif. S´il est à nouveau positif et si les facteurs perturbateurs ci-dessus peuvent être exclus, cela est probablement le signe d´une lésion rénale débutante.

    Le facteur décisif pour la protection de la fonction rénale : le traitement adéquat!

    Des mesures thérapeutiques adaptées permettent de réduire de manière impressionnante le nombre de cas d´affections rénales, de ralentir la progression de cette maladie et d´améliorer l´espérance de vie. Même la défaillance rénale, qui est considérée comme un « point final » du diabète dans les études sur l´évolution, ne représente aujourd´hui plus un point final pour le patient. Le pronostic s´est nettement amélioré, même lors d´une affection organique avancée, grâce à un traitement néphrologique adapté et instauré à temps, impliquant entre autres une hémodialyse, la DPCA ou la transplantation rénale.

    Le passeport diabète

    Pour documenter la présence de protéines dans l´urine (micro-albuminurie), vous pouvez utiliser le passeport diabète. Le passeport a été conçu dans le but de permettre au médecin qui traite votre diabète d´inscrire avec vous les résultats des examens et de discuter de la suite du traitement. Il donnera à votre médecin et à vous-même une vue d´ensemble de l´évolution de la maladie

    http://www.bayerdiabetes.ch/pub/fr/patients/microalbumine.asp?act=15&op=10
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  • Noms communs : quinoa, ansérine quinoa, riz du Pérou, petit riz du Pérou.
    Nom scientifique :
    Chenopodium quinoa.
    Famille :
    chénopodiacées.

    POURQUOI METTRE LE QUINOA AU MENU?

    • On le trouve souvent moins lourd que les autres grains.
    • Il resplendit dans les salades.
    • Il se prépare en deux temps trois mouvements.

    • Sa teneur en protéines est particulièrement élevée.
    • Il est riche en manganèse, en fer et en cuivre.

    Profil santé

    Contrairement au riz et au blé, le quinoa n’est pas une graminée. Il est plutôt considéré comme une « pseudo-céréale ». Le quinoa gagne à être connu, car il contient une grande quantité de protéines de haute qualité, des acides gras polyinsaturés et de nombreux micronutriments. Grâce à sa composition nutritionnelle, quelque peu différente de celle des autres céréales, et son goût unique, son inclusion au régime alimentaire permet d’apporter de la variété au menu.

    Principes actifs et propriétés

    Les produits céréaliers sont d’une grande importance pour notre alimentation. L’une des recommandations alimentaires de Santé Canada pour la santé des Canadiens conseille de donner « la plus grande part aux céréales, pains et autres produits céréaliers ainsi qu’aux légumes et aux fruits »1. Le Guide alimentaire canadien pour manger sainement tient compte de cette recommandation et insiste sur le choix de produits céréaliers à grains entiers ou enrichis2. Les autorités américaines, de leur côté, recommandent qu’au moins la moitié des produits céréaliers consommés soient à grains entiers3.

    Ces recommandations sont basées sur les résultats de certaines études épidémiologiques qui indiquent que la consommation de grains entiers serait reliée à un risque moindre de maladies cardiovasculaires et de diabète4, de certains cancers5,6 et d’obésité7,8. Ces effets bénéfiques seraient reliés à la synergie entre les nombreux composés contenus dans les produits céréaliers à grains entiers, tels les fibres, les antioxydants, les vitamines et les minéraux. Comme la majorité de ces composés sont contenus dans le son et le germe9, on a avantage à consommer les céréales les moins raffinées possible.

    Fibres alimentaires. Une portion de 125 ml de quinoa contient une quantité de fibres qui se rapproche de celle d’une tranche de pain de blé entier ou de celle de 125 ml de riz brun cuit. Les types de fibres retrouvés dans la farine de quinoa pourraient améliorer la digestibilité et l’absorption de cette « pseudo-céréale » dans le gros intestin10,11. De façon générale, une alimentation riche en fibres solubles peut aider au traitement des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2 en normalisant les taux sanguins de cholestérol, de glucose et d'insuline12. Les fibres insolubles, quant à elles, permettraient de maintenir une fonction intestinale adéquate. Une alimentation riche en fibres serait aussi associée à un plus faible risque de cancer du côlon12. Finalement, même si elles ne contiennent pas de calories, un apport élevé en fibres totales apporterait une plus grande sensation de satiété12.

    Protéines. Le quinoa contient environ 15 % de protéines et sa composition en acides aminés est mieux balancée que celle de la majorité des autres céréales, telles que le millet, le sorgho, le riz, le blé et le maïs10,13-15. Les protéines servent surtout à former, à réparer et à maintenir en bon état les tissus, comme la peau, les muscles et les os. Elles servent aussi à la formation des enzymes digestives ainsi que des hormones. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (OAA) a observé que les protéines du quinoa, avec ou sans saponines16 (voir plus bas pour la définition des saponines), seraient équivalentes, en ce qui a trait à la qualité, à celles contenues dans le lait en poudre entier14,17. Cependant, ceci ne signifie pas que le quinoa peut remplacer le lait et les produits laitiers dans une alimentation équilibrée. Le quinoa et le lait proviennent de deux groupes alimentaires différents, chacun apportant des nutriments essentiels à l’organisme. Le quinoa est riche en acides aminés essentiels. On dit d’un acide aminé qu’il est essentiel lorsque l’organisme ne peut le fabriquer lui-même et qu’il doit être fourni par l’alimentation. Le quinoa a une teneur élevée en lysine, un acide aminé souvent manquant dans les produits céréaliers comme le blé et le maïs. Le quinoa a aussi un bon contenu en méthionine, en cystine, en arginine, en histidine et en isoleucine, ce qui en ferait un complément parfait pour les légumineuses, qui ont une faible proportion de certains de ces acides aminés essentiels15,17,18. Le quinoa a un faible pourcentage de prolamines (sorte de protéines), ce qui indique qu’il est sans gluten et donc intéressant pour les gens qui souffrent de la maladie coeliaque15. Dans une étude portant sur la satiété, la consommation de quinoa avant un repas n’a pas produit d’effet plus rassasiant que la consommation d’une quantité semblable de riz, malgré un contenu plus élevé en protéines (ainsi qu’en fibres)19. Certains macronutriments dont les protéines ont un effet rassasiant plus important que d’autres20-23. Le quinoa, vu son contenu élevé en protéines, pourrait donc potentiellement avoir un effet sur la satiété et donc sur la prise alimentaire comparativement à d’autres céréales. Cette hypothèse mérite d’être étudiée davantage.

    Nutriments les plus importants

    Voir la signification des symboles de classification des sources des nutriments

    Excellente source Manganèse. Le quinoa est une excellente source de manganèse pour la femme et une bonne source pour l’homme, leurs besoins étant différents. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

    Bonne source Fer. Le quinoa est une bonne source de fer pour l’homme et une source pour la femme, leurs besoins étant différents. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux).

    Bonne source Cuivre. Le quinoa est une bonne source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

    Source Phosphore. Le quinoa est une source de phosphore (voir notre fiche Palmarès des nutriments Phosphore). Deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium, le phosphore joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le pH du sang. Finalement, le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.

    Source Magnésium. Le quinoa est une source de magnésium. Le magnésium participe au développement osseux, à la construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la santé dentaire et au fonctionnement du système immunitaire. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme de l’énergie et dans la transmission de l’influx nerveux.

    Source Zinc. Le quinoa est une source de zinc. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du foetus. Il interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.

    Source Vitamine B2. Le quinoa est une source de vitamine B2. Cette vitamine est aussi connue sous le nom de riboflavine. Tout comme la vitamine B1, elle joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges.

    Que vaut une « portion » de quinoa?

    Poids/volume

    Quinoa cru, 20 g (donne environ ½ tasse (125 ml) de quinoa cuit)

    Calories

    75

    Protéines

    2,6 g

    Glucides

    13,8 g

    Lipides

    1,2 g

    Fibres alimentaires

    1,4 g

    Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.

    http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=quinoa_nu

    Conseil voir la suite sur le site

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  • Diabétologue : le professionnel du diabète

    Le diabète est une maladie complexe, et sa prise en charge l’est tout autant… Médecins généralistes, diabétologues, diététiciens et autres spécialistes forment un réseau primordial pour appréhender efficacement cette pathologie et en prévenir les complications.

    Aujourd’hui, près de trois millions de Français sont diabétiques. Si le médecin généraliste et le diabétologue sont les interlocuteurs privilégiés, cette maladie requiert souvent l’attention de plusieurs spécialistes. C’est cette approche plurisdisciplinaire qui garantie une prise en charge de qualité.

    Le médecin généraliste : le premier interlocuteur

    Diabète diabétologueAu centre de la prise en charge, le médecin généraliste a l’avantage de connaître l’histoire personnelle du patient ainsi que son contexte familial. Prenant connaissance des éléments recueillis par le patient diabétique, il est généralement le véritable chef d’orchestre de la prise en charge en coordonnant l’ensemble des intervenants concernés par la maladie (des spécialistes aux paramédicaux).

    Il demande des examens réguliers justifiés (surveillance de tension, examen, podologique, dosages de l’hémoglobine glycolysée, de la micro-albuminurie, du cholestérol et des triglycérides…). Son rôle est ainsi loin de se limiter à la rédaction d’une ordonnance, il peut, grâce à des examens réguliers, faire le point sur les organes potentiellement atteints par le diabète. Il est également en première ligne pour toutes les pathologies (infections, accident…) qui peuvent interférer avec le diabète. Le médecin généraliste peut apporter les premiers conseils en matière de diététique et de lutte contre le surpoids. En cas de besoin, il peut rapidement orienter le patient vers le bon spécialiste (cardiologue, neurologue, dentiste, podologue…) et bien sûr le diabétologue. La collaboration entre diabétologue et généraliste est essentielle à une prise en charge adéquate.

    Le diabétologue : le grand spécialiste

    Le plus souvent endocrinologue, le diabétologue peut exercer à l’hôpital ou en ville. C’est l’expert qui est capable d’assurer la prise en charge intiale comme le suivi régulier des patients diabétiques en relation avec le médecin généraliste. Travaillant en étroite collaboration avec ce dernier, ce spécialiste répond aux problèmes qui peuvent survenir, permet d’orienter le traitement, voire d’en combler les lacunes. Toujours informé des plus récentes découvertes, c’est lui qui pourra faire bénéficier son patient des nouveautés en matière d’autosurveillance glycémique, de matériel injecteur d’insuline ou de nouveaux médicaments. Une consultation annuelle pour tous les diabétiques est un minimum, ces rendez-vous seront plus rapprochés en cas d’insulinothérapie. En plus de cette relation directe avec le patient, les diabétologues sont de plus en plus souvent les instigateurs de réseaux de soins qui permettent d’offrir au patient une prise en charge multidisciplinaire.

    Infirmière, podologue, ophtalmo… Chacun sa spécialité

    La pluridisciplinarité est bien la clé du traitement du diabète qui peut atteindre différents organes et contre lequel les armes sont multiples. Parmi ces autres spécialistes et paramédicaux luttant contre le diabète, on peut citer :

     

     Le diététicien : Ce spécialiste est capable d’apporter des informations essentielles sur l’alimentation (choix des aliments pour composer un repas équilibré, évaluation de la quantité de glucides dans un repas, modes de cuisson, lecture des étiquettes des produits industriels…), corriger certaines erreurs. L’alimentation est l’une des principales armes de la prise en charge du diabète.

     L’infirmier : Proche du patient diabétique, l’infirmier apporte de précieux renseignements dans la réalisation pratique des examens d’autosurveillance glycémique, en fonction des différents appareils. Il peut également conseille le malade dans les règles d’hygiène indispensables. C’est également le partenaire fondamental en cas de lésion (pied et jambes).

     L’ophtalmologiste : Le rôle de l’ophtalmologue n’est plus à démontrer. Il permettra comme pour tous les patients d’adapter les lunettes de vue si nécessaire mais surtout de réaliser un fond de l’oeil au moins une fois par an. Cet examen permet de détecter des lésions précoces de la rétine qui peuvent conduire à une cécité. Le diabète est ainsi la première cause de cécité chez les personnes de moins 50 ans. Dans un contexte de pénurie d’ophtalmologue, l’utilisation de rétinographes par des paramédicaux apparaît comme une alternative intéressante, pour en savoir plus, lire notre article "Diabète : halte aux complications !".

     Le podologue : Suite à un dépistage de sensibilité ou l’apparition de durillons ou des lésions au niveau des pieds, certains patients doivent bénéficier d’une prise en charge spécifique. Le podologue peut intervenir grâce à des semelles adaptées. Dans le cas de lésions importantes, le suivi doit être effectué tous les deux mois par un podologue formé

     Le cardiologue : Les diabétiques ont un risque cardiovasculaire plus que doublé chez l’homme et triplé chez la femme. Du fait de ce risque particulier, une consultation annuelle avec bilan complet du coeur est recommandée. Pour en savoir plus, lire notre article "Le cardiologue, le spécialiste du coeur".

    Mais le patient est également acteur à part entière de son traitement. Il se surveille quotidiennement, procède à ses injections d’insuline, surveille son alimentation et effectue les contrôles glycémiques. Son carnet de surveillance dans lequel il notera les manifestations singulières (malaises, écarts de régime en plus ou en moins, activité physique inhabituelle, événement intercurrent…), est un outil qui permettra d’adapter son traitement, en accord avec son médecin.

    David Bême

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/9045-diabetologue-02.htm

       
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  • Le malaise diabétique

    Le diabète est une maladie au cours de laquelle le corps ne parvient pas à réguler la concentration de sucre dans le sang. Les diabétiques dont le pancréas (qui sécrète normalement l’insuline) est malade, sont dans l'impossibilité de réguler leur taux de sucre, et sont dans l'obligation de s'injecter régulièrement des quantités d'insuline qui remplacent la sécrétion naturelle de notre corps.

    Les accidents les plus fréquents chez les diabétiques sont : l'hyperglycémie et l'hypoglycémie.

    Comment réagir ?

    L'hyperglycémie

    Il s'agit d'un taux élevé de sucre dans le sang, qui correspond souvent à l'épisode de découverte du diabète, mais qui peut survenir aussi en cas d'excès de table, chez un diabétique traité, ou à la suite du mauvais suivi du traitement.

    Comment la reconnaître ?

     

    • Le patient dit avoir un diabète ;
    • Il présente une respiration ample et difficile ;
    • Son pouls est en général rapide ;
    • Son haleine à une discrète odeur d'acétone (odeur proche de celle du vernis à ongles) ;
    • Il a beaucoup soif et urine fréquemment.
    Conduite à tenir ?
    • Après avoir recueilli l'ensemble des signes, appelez le médecin traitant ou en son absence le SAMU (15) ;
    • En cas de troubles de la conscience, mettez la victime en position latérale de sécurité et surveiller sa respiration ;
    • Dans tous les cas conformez-vous aux indications transmises par le médecin.
    L'hypoglycémie

    Comment la reconnaître ?

    Il s'agit d'une diminution du taux de sucre dans le sang qui peut survenir chez un diabétique traité qui s'est trompé dans ses doses d'insuline ou bien qui n'a pas assez mangé.

    La victime ressent une sensation de faiblesse, transpire, est pâle. Parfois elle présente des troubles du comportement (désorientation, agressivité ), qui peuvent faire croire à un état d'agitation psychiatrique.

    Conduite à tenir ?

    Y-penser systématiquement devant tout diabétique traité.

    Le plus souvent, les diabétiques sont préparés à de tels incidents, et corrigent par eux-mêmes en absorbant du sucre.

    Si la victime ne peut subvenir à ses besoins :

    • Aidez-la à s'asseoir ou à s'allonger ;
    • Administrer lui une boisson sucrée.

    Si le malaise cesse, laissez-la se reposer et conseillez-lui de consulter son médecin

    Si le malaise se poursuit, rassurez la victime et demandez-lui :

    • Quel est sont traitement ? Est-ce le premier épisode de ce type ?
    • Depuis quand est apparu ce malaise ?

    En cas de trouble de la conscience, mettre la victime en Position Latérale de Sécurité.

    Après avoir recueilli ces informations, alertez immédiatement le SAMU (15).

    Donnez alors les indications suivantes :

    • Le "pourquoi" de votre appel : "une personne    diabétique qui a un malaise" ;
    • Le numéro de téléphone d'où vous appelez.
    • La localisation précise du lieu où vous êtes : N°, rue, escalier, appartement, villa, digicode, etc ;
    • Répondez aux questions qui vous seront posées par le médecin :
      • Que ressent la victime ?
      • La victime présente-t-elle des sueurs, des vomissements ?
      • Quel est son état de santé habituel ?
      • Quels sont les premiers gestes que vous avez effectués ?
    • Le message d'alerte achevé, attendez que le médecin vous demande de raccrocher.
    • En attendant les secours, surveillez la victime.

    Pour éviter ça…

    Pour mémoire, l'hypoglycémie peut survenir après un effort physique à jeun, sans aucun trouble diabétique, dans ce cas il est nécessaire d'absorber du sucre ou un aliment sucré.

    La meilleure prévention est bien sûr d'absorber des sucres lents et des sucres rapides avant tout effort physique.

    Concernant les diabétiques, un suivi régulier par son médecin traitant est indispensable.

    Dr Pascal Cassan

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/urgence/sa_902_diab_02.htm


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