• Diabète insulinodépendant, stress et troubles psychiatriques

    S Friedman, C.M.M.E, Hôpital Sainte-Anne, Paris

     

    Le diabète insulinodépendant (DID) est l'une des maladies chroniques les plus fréquentes touchant en France environ 100 000 personnes. La très grande majorité des cas débute avant 45 ans dont 50% sont diagnostiqués avant 21 ans (27). Si les facteurs étiologiques de la maladies sont multiples: héréditaires, auto-immuns, infectieux, la part des troubles psychologiques ne saurait être négligée. Deux axes seront abordés dans cet exposé:

    - psychosomatique d'une part avec l'influence du stress et des évènements de vie sur la maladie

    - somatopsychique d'autre part avec les relations entre DID et certaines pathologies psychiatriques comme les troubles dépressifs, la pathologie anxieuse et les troubles des conduites alimentaires.

     

    A) Diabète Insulinodépendant et stress

    1) Rôle du Stress dans la survenue du DID

    Le stress peut potentiellement participer au développement d'une hyperglycémie: mise en jeu du système sympathique, activation de la fonction corticotrope, sécrétion d'hormone de croissance avec augmentation de la production hépatique de glucose et diminution de sa clairance périphérique, libération d'endorphines inhibant la sécrétion d'insuline (47).

    La responsabilité des émotions dans la survenue du diabète avait déjà été évoquée dés 1684 par Willis (55). Des études animales ont mis en évidence une action hyperglycémiante des catécholamines libérées suite à des stresseurs expérimentaux: "réponse de combat" (4, 5).

    Chez le " BB Wistar rat", animal connu pour développer une insulite auto-immune au bout de quelques mois, il a été démontré qu'un stress expérimental permettait de raccourcir le délai de survenue de la maladie (47).

    Des évènements de vie qualifiés de"stressants" (décès, chômage chez l'adulte; familles dysfonctionnelles chez l' enfant) sont rapportés en plus grand nombre que des populations contrôles dans les trois années précédant le début de la maladie (40,41,50) pour l'adulte ou chez des enfants diabétiques au cours des deux premières années de la vie (48).

    Ces résultats posent donc la question soit d'un rôle précipitant du stress dans le déclenchement de la maladie (40,41,50) soit d'une interaction plus directe de type psycho-immunologique dans l'étiopathogénie du DID (48). Cependant en l'absence d'études prospectives chez l'adultes sur de large effectifs, on ne peut à ce jour valider ces hypothèses.

     

    2) Stress et équilibre métabolique

    Les études expérimentales animales ont montré, chez des rats ayant un diabète chimiquement induit, que le stress entraînait une hyperglycémie (1). Cependant, les modèles animaux ne sont pas satisfaisants (conditions expérimentales de stress, hyperglycémies induites non contrôlées par l'insuline) . Ainsi, de façon paradoxale, il a été rapporté chez le rat que des chocs électriques pouvaient inhiber le développement d'un diabète chimiquement induit (streptozocine) (47).

    Les résultats des études expérimentales ayant évalué chez l'homme le retentissement du stress sur l'équilibre métabolique sont aussi contradictoires: hyperglycémie après un entretien psychiatrique stressant (20), absence d'influence sur la glycémie d'épreuves de calcul mental (23), augmentation de la glycémie après un haut niveau de nuisance sonore chez des sujets initialement en hyperglycémie et diminution de la glycémie chez des sujets initialement en hypoglycémie (3). Les patients présentant un diabète instable (plus de 10 hypoglycémies par mois, hyperglycémies fréquentes) sont plus sensibles à l'action d'une bande vidéo stressante (augmentation du cortisol, de l'ACTH, de la fréquence cardiaque) que des sujets bien équilibrés sur le plan métabolique (9)

     

    Chez des diabétiques adultes ou juvéniles, des évènements de vie tels que des :difficultés socioprofessionnelles ou conjugales, des problèmes somatiques (sans lien avec le diabète) (9, 36, 43, 57), des stress familiaux à type de familles dysfonctionnelles (6,53) ont été associés au déséquilibre métabolique à court terme (hyperglycémie) mais aussi à moyen terme (élévation de l'HBA1C). Cependant, ce lien entre évènements de vie stressants et déséquilibre métabolique passe plus probablement par une mauvaise compliance impliquant en outre des stratégies de "coping" inefficaces (36,45) que par une action directe type neurobiologique des "stresseurs" sur la glycémie.

     

     

    3) Stress, DID et troubles psychiatriques

    L'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien est sous contrôle des systèmes monoaminergiques du tronc cérébral dont la sérotonine. Celle-ci exerce son action via les récepteurs 5HT1A, 5HT2C, 5HT4. Dans le cadre de cette interaction étroite entre fonction corticotrope et transmission sérotoninergique, il est probable que des stress répétés puisse induire, chez certains patients diabétiques, un dysfonctionnement de la fonction corticotrope en favorisant ainsi l'apparition des pathologies psychiatriques tels que dépression (21) ou perturbations alimentaires (26)

     

     

    B) Diabète Insulinodépendant et Trouble de l'humeur

    1) Prévalence et description des troubles de l'humeur

    Willis, 10 ans après avoir individualisé le diabète, indiquait comme étiologie possible de la maladie, avec le "vin fort et le suc nerveux": une "tristesse prolongée" (55). A l'opposé pour Pike, le diabète pouvait favoriser une symptomatologie dépressive (37). Les travaux actuels semble valider ces hypothèses.

    En effet le DID se présente comme un facteur de risque de troubles de l'humeur avec une prévalence au cours de la vie d'un Episode Dépressif Majeur (EDM) plus élevée qu'en population générale: de 8,5% à 27,3% (16). Cette impression est confirmée par une étude prospective sur des jeunes diabétiques initialement âgés de 8 à 13 ans qui retrouve une fréquence de 27,5% d'EDM au cours d'une période de 10 ans (24).

     

    Il n'y a pas de lien entre la durée de la maladie et la dépression (29,38) qui survient plus volontiers dans la première année de l'annonce du diagnostic (25). La dépression est d'autant plus probable que le sujet (29,24) ou sa mère, s'il s'agit d'un enfant (25) a des antécédents dépressifs. L'évolution longitudinale des troubles de l'humeur chez le diabétique par rapport à des contrôles non diabétiques est marquée par une fréquence plus élevée de récidives (29). Les jeunes femmes présentent volontiers des récurrences dépressives plus prolongées (25). Les idées suicidaires, dans une population de jeunes diabétiques suivis pendant 12 ans, sont liées à la sévérité de la symptomatologie dépressive mais les patients passent finalement peu à l' acte (17).

     

     

    2) Relations avec l'équilibre métabolique et les complications somatiques

    Les relations entre dépression et équilibre métabolique sont contradictoires. Certains utilisant divers auto-questionnaires de dépression (questionnaire de Zung (56); BDI (12,43) ne montrent pas de corrélations entre les scores à ces questionnaires et l'hémoglobine glycosylée. D'autres observent au contraire une association entre déséquilibre métabolique et symptomatologie dépressive actuelle appréciée par hétéro-évaluation (30, 32) ou autoquestionnaires (32,33).Toutefois en l'absence d'études prospectives, on ne peut conclure sur le sens de cette relation (14). La notion de durée de la symptomatologie dépressive (de quelques mois à plusieurs années) est aussi un facteur important à prendre en compte comme le montre l' association entre dépression mineure chronique (de type dysthymique selon la classification DSM) et un mauvais équilibre glycémique dans une étude française récente (12)

     

    Les relations entre dépression et complications somatiques sont aussi contradictoires: la dépression favorisant, pour les uns, la survenue de rétinopathie sévère (7), pour d'autres, les troubles de l'humeurs sont indépendants de l'apparition de complications somatiques à type de neuropathie ou rétinopathie (12,32,33) qui restent mieux expliquées par la durée du diabète et le déséquilibre métabolique (12).

     

    Les hypothèses sous-tendant cette association entre dépression et DID passent plus certainement par une mauvaise compliance sous-tendue par la dépression, des facteurs de stress psychosociaux ou des stratégies de "coping" inadaptées (36) que par un lien direct de de type neuroendocrinien: insulinorésistance cortisol induite (35,39) ou génétique: bras court du chromosome 11 (22).

     

     http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/colloques/cr/stressimmunite/Friedman/friedman.html

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  • La Journée Mondiale du Diabète - 2 semaines après
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        1. Les photos témoignent du succès mondial
        2. Les résultats à ce jour
        3. Donnez votre avis, remplissez l'enquête
        4. La campagne de la Journée Mondiale du Diabète continue...


      1. Les photos témoignent du succès mondial
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      Plus de 1.500 photos ont été envoyées sur le site cette année - trois fois plus que l'an dernier. Ces photos des quatre coins du monde témoignent du succès de la Journée.

      Nous avez-vous déjà fait parvenir les photos de vos activités? Voyez toutes ces photos de la Journée Mondiale du Diabète 2009 sur: http://bit.ly/8GLZ3x (Musée virtuel de la Journée Mondiale du Diabète) ou http://bit.ly/4I9gGi (Flickr).

      Vous êtes-vous habillé de bleu, ou avez-vous participé à une activité? Nous voulons voir comment vous avez célébré cette journée.  Mettez le diabète en lumière sur: http://bit.ly/8Q5dLt (Musée virtuel de la Journée Mondiale du Diabète) ou ajoutez vos photos sur Flickr.

      Nous vous remercions pour tout le travail que vous avez accompli et qui a fait de la Journée Mondiale du Diabète 2009 un succès à l'échelle mondiale. Nous espérons que toutes vos activités se sont bien déroulées.

      Si vous avez connaissance d'une émission de radio, de télévision qui a eu lieu ou si vous avez lu un article sur la Journée Mondiale, faites le nous savoir. Si vous avez une copie d'un article paru dans un journal ou dans un magazine, ou si vous avez enregistré une émission, merci de nous en faire parvenir un exemplaire par email à media@idf.org ou par courrier:

        Kerrita McClaughlyn
        Fédération Internationale du Diabète (FID)
        166 Chaussée de la Hulpe
        B-1170 Bruxelles
        Belgique


      2. Les résultats à ce jour
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      Tout nous indique que la Journée Mondiale du Diabète 2008 fut un réel succès. Nous publierons les résultats définitifs sur le site, dès que nous aurons rassemblé et analysé toutes les informations. Nous pouvons déjà vous annoncer que:

              1.015 - le nombre d'édifices qui ont mis le diabète en lumière cette année.
                603 - le nombre d'activités enregistrées cette année.
                113 - le nombre de pays ayant organisé une activité cette année.
                             
        1.700 photos - le nombre de photos envoyées sur le site de la campagne
                               
            225.000 - le nombre de bougies virtuelles qui ont été allumées
                             
          11.000.000 - le nombre de bannières de la Journée Mondiale du Diabète qui ont été visualisées
                             
              4.500 - le nombre de sites ayant générés des visiteurs sur www.journeemondialedudiabete.org.


        Incalculable - notre gratitude envers les millions de personnes ayant participé aux activités.
                           


      3. Donnez votre avis, remplissez l'enquête
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      Auriez-vous 10 minutes à nous consacrer? Dites-nous comment nous améliorer. Remplissez le questionnaire de la Journée Mondiale du Diabète.

        http://bit.ly/6dDTNA

      Chaque année nous voulons nous améliorer afin de mieux vous servir. Quelle est l'étape suivante de la Journée Mondiale du Diabète? Quels sont les changements que vous souhaiteriez? Quels sont les éléments qui pourraient être améliorés? Quel que soit votre sentiment, faites le nous savoir.

      Nous prenons vos commentaires au sérieux. Votre avis nous aidera.


      4. La campagne de la Journée Mondiale du Diabète continue...
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      La Journée Mondiale du Diabète ne se termine pas le 14 novembre. La campagne actuelle s'étale sur une période de cinq ans, jusqu'en 2013. Nous voulons améliorer l'accès au soin et à l'éducation, intensifier les initiatives pour prévenir le diabète et ses complications et encourager la participation dans des activités de sensibilisation au diabète dans le monde entier. Faites-nous savoir ce que vous et votre organisation faites pour soutenir ces objectifs. Nous parlerons de vos campagnes sur notre site internet.

      Vous pouvez communiquer avec l'équipe de la Journée Mondiale du Diabète grâce aux Groupes Facebook: Journée Mondiale du Diabète 2009-2013.  Envoyez-nous vos idées pour 2010 sur http://bit.ly/7DDb3Z

      La Résolution 61/225 des Nations Unies invite: "tous les Etats Membres, organismes des nations Unies concernés et autres organisations internationales, ainsi que la société civile, y compris les organisations non gouvernementales et le secteur privé, à observer la Journée Mondiale du Diabète de manière appropriées, afin de mieux sensibiliser le public au diabète et à ses complications, ainsi qu'à sa prévention et à son traitement, notamment au moyen de l'éducation et des médias."

      Rappelez à vos élus au niveau local et national qu'il leur reste 350 jours pour se préparer à la Journée Mondiale du Diabète 2010.  Téléchargez la Résolution de la Journée Mondiale du Diabète sur http://bit.ly/8A7Bli.

      Un tout grand merci à tous ceux qui ont participé à la Journée Mondiale du Diabète 2009.  Nous espérons retravailler avec vous en 2010 et faire à nouveau de cette Journée Mondiale un réel succès.

      Bien à vous

      Phil Riley au nom de l'équipe de la Journée Mondiale du Diabète

      International Diabetes Federation
      166 Chaussée de la Hulpe, B-1170 Brussels, Belgium
      tel +32-2-5385511 | fax +32-2-5385114
      info@idf.org | www.idf.org

      IDF | Promoting diabetes care, prevention and a cure worldwide

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  • HUDERFGénéralités sur le diabète des enfants et des adolescents & prise en charge à l’HUDERF

    1. Le diabète des enfants et des adolescents en Belgique : une maladie chronique assez rareMolécule d'insuline
    2. Centres de diabétologie pédiatrique reconnus par l'INAMI
    3. Diagnostic du diabète chez les enfants
    4. Buts du traitement et marqueurs objectifs de qualité
    5. Traitement du diabète des enfants et des adolescents
    6. Alimentation des jeunes diabétiques
    7. Hospitalisation au début du diabète
    8. Meilleurs résultats à l'HUDERF

    HUDERFClinique de Diabétologie.


    I. Le diabète des enfants et des adolescents en Belgique : une maladie chronique assez rare

    • En Belgique, on estime à près de 2,5 % le nombre total des sujets diabétiques, ce qui fait près de 250.000 personnes dont à peu près 1/5 sont insulino-dépendantes (qui doivent faire des piqûres d'insuline) et ont donc ce qu'on appelle maintenant le diabète de type 1, la majorité des sujets diabétiques étant non-insulinodépendantes soit de type 2. On estime à 200.000 le nombre de sujets qui ignorent être diabétiques (de type 2 obligatoirement).
    • Les enfants et les adolescents diabétiques ne représentent que moins d'1% de l'ensemble de tous les diabétiques belges, soit un peu plus de 2.000 en dessous de l'âge de 18 ans.
    • Ils sont, dans plus de 97 % des cas, tous de type 1. Il y a quelques exemples de diabètes associés à d'autres maladies. Le diabète de type 2 chez les adolescents obèses, dont on parle de plus en plus, ne représente actuellement en Belgique qu'une extrême minorité. A titre personnel, sur près de 700 jeunes patients diabétiques suivis à la Clinique de l'HUDERF, je n'ai rencontré que 3 cas de diabète de type 2 chez des enfants très obèses. Toutefois, en regard de ce qui se passe aux Etats-Unis, on peut craindre que la fréquence du diabète de type 2 ne s'élève parallèlement au développement de l'obésité dans une couche de plus en plus large de la population, même pédiatrique.
    • S'il y a en Belgique un peu plus de 2.000 enfants et adolescents diabétiques, on comptabilise 1.200 pédiatres, 18.000 médecins généralistes et 2.000 internistes éventuellement endocrinologues qui peuvent suivre le jeune diabétique. Il est donc évident que la plupart des médecins n'ont jamais rencontré un enfant diabétique dans leur carrière.

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    II. Centres de diabétologie pédiatrique reconnus par l'INAMI

    • Il est évident que pour avoir l'expérience suffisante pour traiter les jeunes diabétiques, il faut disposer d'une masse suffisante d'enfants et d'adolescents avec une équipe pluridisciplinaire spécialisée.
    • Depuis  1997, l'INAMI a reconnu, indépendamment des centres de diabétologie pour adultes, des centres de diabétologie pédiatrique. Pour obtenir cette reconnaissance, il faut suivre plus de 60 enfants et adolescents diabétiques de moins de 18 ans, avec une équipe pluridisciplinaire composée au moins d'un pédiatre diabétologue, d'une infirmière spécialisée en diabétologie (qui peut se rendre sur les lieux de vie à l'école, au domicile), d'une diététicienne, d'une assistante sociale et d'une psychologue ou d'une pédopsychiatre. De facto, en Belgique, il y a 13 centres de diabétologie pédiatrique (4 francophones – à l'HUDERF, à l'UCL et deux à Liège – et 7 néerlandophones) contre plus de 130 centres de diabétologie pour adultes.

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    III. Diagnostic du diabète chez les enfants

    • A condition d'y penser, le diabète est extrêmement facile à diagnostiquer chez les jeunes enfants car le début est stéréotypé : cela commence toujours par le fait qu'on urine beaucoup, ce qui se remarque plus facilement la nuit,  qu'on boit beaucoup, qu'on maigrit et qu'on est fatigué. Ceci se déroule en quelques jours. Si le diagnostic de diabète n'est pas évoqué, l'évolution va se faire vers l'apparition de nausées, de vomissements, de douleurs abdominales, de troubles de la respiration pour arriver finalement à un coma en quelques semaines. Actuellement, en Belgique, la symptomatologie dure en moyenne 3 semaines avant que le diagnostic ne soit posé.
    • Le diagnostic de certitude peut être établi de façon très simple, au cabinet de n'importe quel médecin à l'aide de deux bandelettes, l'une qui recherchera la présence de sucre et de corps cétoniques dans les urines et l'autre qui mesurera le taux de sucre dans le sang. Si c'est anormal, il s'agit d'une diabète, le plus probablement de type 1, et il faut hospitaliser immédiatement l'enfant diabétique dans un centre de diabétologie pédiatrique conventionné afin de commencer le traitement à l'insuline le plus vite possible et de pouvoir répondre aux multiples questions que les parents vont se poser sur les causes du diabète, les espoirs de guérison, l'hérédité, les complications potentiellement invalidantes, etc….
      Il est donc très important qu'un pédiatre diabétologue expérimenté puisse recevoir les parents au début du diabète pour calmer les angoisses des parents et de l'enfant diabétique en répondant clairement à leurs questions.

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    IV. Buts du traitement et marqueurs objectifs de qualité

    • Le traitement du diabète doit permettre au jeune diabétique de mener une vie aussi compétitive que possible aux points de vue intellectuel et physique et de la qualité de vie. L'objectif à long terme est d'empêcher le développement de complications vasculaires, rénales, neurologiques, etc…
    • Un bon "contrôle" du diabète, c'est-à-dire le maintien de glycémies proches de la zone normale, peut empêcher ou en tous cas freiner radicalement l'installation et l'évolution de ces complications potentiellement invalidantes. Il existe un marqueur sanguin qui permet d'objectiver si le patient diabétique (quel qu'il soit) est bien soigné. C'est le dosage de l'hémoglobine glyquée. Celle-ci reflète le taux moyen de sucre dans le sang pendant une période de deux mois. Si on la mesure 6 fois par an et que sa valeur reste inférieure à 7%, on est sûr que le patient diabétique échappera aux complications à moyen et à long termes. A 9%, le risque augmente dangereusement.
    • Bien soigné, un patient diabétique est aussi performant sur les plans physique et intellectuel que les patients non diabétiques. Il est stimulant pour les jeunes diabétique de leur citer des champions sportifs diabétiques, le plus connu en Belgique étant Pär ZetterbergFichier au format PDF, excellent joueur de football de 1ère division suivi à l'HUDERF, « retraité » en mai 2006. Il a 9 titres personnels, en Belgique avec Anderlecht (1991, 1994, 1995, 2000, 2004, 2006) et en Grèce avec l’Olympiakos (2001, 2002, 2003). Il a été 2 fois Soulier d’or en 1993 et 1997, a été élu 3 fois Professionnel de l’année en 1993, 1997 et 1998, a été 4 fois champion du fair-play (1998, 2000, 2004, 2006), etc. Il a marqué 99 buts en 481 matchs.

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    V. Traitement du diabète des enfants et des adolescents

    • Il n'existe pas une seule manière d'atteindre les buts du traitement (taux de sucre sanguin proche des valeurs normales). S'il y avait une seule vérité, on ne pourrait pas faire 100 toiles sur le même thème comme l'écrivait Pablo Picasso. Le "bon" traitement du diabète n'est pas nécessairement exportable sans ajustement aux caractéristiques locales, aux modes de vie et aux habitudes alimentaires. Pas de dogmatisme : seul le résultat compte. En revanche, avant de proposer tel type de traitement ou tel mode de suivi au patient diabétique, il faut prouver son efficacité, c'est-à-dire l'obtention d'une hémoglobine glyquée protectrice vis-à-vis des complications et d'un meilleur bien-être. Sinon, c'est le patient qui "paiera" des années plus tard le prix moral et physique des complications s'il a, malheureusement, suivi à la lettre des conseils inadéquats.
    • Il a été largement démontré, chez les enfants et les adolescents diabétiques, dans des études internationales que ce n'est pas le nombre d'injections d'insuline (2 ou 4 voire plus), voire l’usage de pompes à insuline, qui compte pour l'obtention d'une bonne hémoglobine glyquée. Les injections d'insuline se font avec des seringues qui permettent de mélanger des insulines et/ou avec des stylos-injecteurs. Il est inexact d'assimiler un traitement insulinique en 4 injections à un traitement "intensifié" et une insulinothérapie à 2 injections à un "traitement conventionnel non intensifié". En effet, le choix de multiples injections d'insuline non associé à une éducation intensive correcte et l'application des recommandations n'a pas d'effet favorable sur l'hémoglobine glyquée. Le système à 2 injections fonctionne bien chez les enfants d'âge scolaire : la première injection est faite avant de partir à l'école et la seconde après l'école, avec l'aide éventuelle des parents. L'intérêt du système en 4 injections ou plus est de permettre une plus grande liberté dans l'horaire et les quantités des repas mais l'adaptation des doses est plus compliquée et ne peut pas se faire uniquement d'après la glycémie du moment qui précède l'injection d'insuline. Les doses d'insulines sont adaptées par les parents ou les enfants diabétiques d'après 4 mesures quotidiennes des taux de sucre dans le sang (on pique le bout des doigts ou le bras, par exemple, avec une petite lancette placée dans un appareil auto-piqueurs; la goutte de sang recueillie est placée sur uen bandelette introduite dans un appareil qui lit le taux de sucre en quelques secondes), voire dans les urines (grâce à des bandelettes qui se colorent).
    • Si un patient diabétique n'obtient pas de bons résultats d'hémoglobine glyquée protecteurs, il faut se poser 2 questions :
       
      1. Est-ce que je suis les bonnes recommandations ; sinon, pourquoi ?
      2. Je suis les recommandations, sans bons résultats : sont elles valables ?
       
      La réponse doit conduire à changer de comportement ou de conseiller en diabétologie. La langue de bois ne doit pas faire partie de la médecine scientifique. La déontologie médicale doit être surtout au service des patients et non pas des médecins. Tous les artistes-peintres disposent des mêmes toiles, des mêmes pinceaux, des mêmes tubes de couleur, mais les tableaux peints peuvent être très différents…. Malheureusement, ni les patients, ni les médecins ne disposent du "guide Michelin" ou du "Gault-Millau" de la Médecine. Est-ce que la liberté médicale totale, sans information objective sur les performances des hôpitaux quant à la qualité des soins ne devient pas un jeu de hasard dans lequel les malades risquent d'être perdants ? Dans les hôpitaux, lorsqu'on parle de rentabilité, on sous-entend toujours rentabilité financière et jamais la qualité du traitement !

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    VI. Alimentation des jeunes diabétiques

    • Il n'existe plus de régime pour enfant ou adolescent  diabétique. Il doit recevoir une alimentation strictement normale en calories, en lipides (en graisses), en glucides (en sucres) et en protéines. Si on restreint la quantité de sucre dans l'alimentation, on augmente automatiquement la proportion de graisses, ce qui est préjudiciable pour les vaisseaux sanguins qui risquent de s'obstruer comme chez les non-diabétiques. Comme en Belgique, on a tendance à manger trop "gras" en général, l'enfant diabétique, et toute sa famille d'ailleurs, doivent diminuer la consommation de mauvaises graisses et augmenter celle des sucres qui pénètrent lentement dans le sang. Le nombre de calories, donc la quantité d'aliments, varie d'un jour à l'autre en fonction de l'activité physique. Il est aberrant de donner un régime fixe voire pesé.
    • En cas de traitement à l'insuline en 4 injections ou plus, on peut manger à peu près ce qu'on veut quand on veut, à condition de maîtriser l'adaptation des doses d'insuline qui est assez complexe dans ce cas-là et difficilement maîtrisable avant l'adolescence.
    • Dans un système à 2 injections  par jour d'un mélange d'insuline qui se font avant le petit déjeuner et avant le souper, ce qui est pratique chez les jeunes enfants qui vont à l'école, il faut répartir l'alimentation en 6 repas en fonction du profil d'action des insulines. Si on veut s'offrir un extra sucré, ce n'est pas interdit grâce aux nouvelles insulines ultrarapides qu'on peut injecter même après avoir mangé. Si on mange 6 fois par jour, dans le système d’insulinothérapie basale-prandiale, il faudrait 7 injections par jour…

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    VII. Hospitalisation au début du diabète

    • A l'HUDERF, on hospitalise les enfants qui viennent de développer un diabète pendant une petite dizaine de jours si possible avec un des parents, soit pour des raisons psychologiques, soit pour des raisons de distance par rapport au domicile car l'enfant et les parents recevront, chaque jour, un "cours", dont la durée varie entre ¾ h et 1 h, par les membres de l'équipe pluridisciplinaire.
      Dans certains hôpitaux, la mise au point et l'initiation au traitement se fait de façon purement ambulatoire mais on arrive moins rapidement à un bon équilibre et les parents risquent d'être stressés car ils ne connaissent pas encore les signes, ni le traitement des hypoglycémies.
    • A l'HUDERF, ce sont les pédiatres diabétologues qui donnent les leçons sur la régulation du taux de sucre dans le sang chez l'enfant non diabétique, sur le dérèglement du système chez l'enfant diabétique, sur les causes du diabète chez les enfants, sur les objectifs du traitement (avoir des taux de sucre dans le sang les plus proches de la normale possibles), sur les types de traitement et l'adaptation des doses d'insuline, sur l'attitude à avoir lors de l'exercice physique, sur l'attitude à avoir dans les circonstances spéciales (stress, maladie, vaccinations, soins dentaires, fêtes, tabac, alcool, drogue, etc….), sur l'adaptation en période de vacances, sur le rejet du traitement qui se produit fréquemment à l'adolescence, sur la contraception et la grossesse pour les adolescentes diabétiques, sur le dépistage des complications à un stade subclinique, c'est-à-dire avant qu'elles ne se manifestent cliniquement. Trop de pédiatres diabétologues éludent ce problème. Or, le diabète reste la principale cause de cécité dans le monde occidental, la principale cause d'insuffisance rénale dans le monde occidental, la principale cause d'amputation des jambes dans le monde occidental, etc…
      Ceci n'est vrai que chez les patients qui ont été mal soignés, c'est-à-dire qui ont maintenu des taux trop élevés de sucre dans leur sang pendant des années (voir les causes de mauvais traitement plus haut). En revanche, si on maintient des taux de sucre proches des valeurs normales, il n'y a aucune complication. Les complications ne sont pas liées au diabète lui-même mais à l'excès de sucre dans le sang pendant des années.
      Le pédiatre diabétologue parle aussi des perspectives d'avenir ; c'est souvent lors du premier entretien que ce sujet est abordé. On est capable d'effectuer des greffes de pancréas, voire même des cellules qui fabriquent l'insuline mais les taux de succès sont mitigés et il faut prendre à vie des médicaments anti-rejet qui ont des effets secondaires bien plus nocifs que l'insuline. Il faudra donc se diriger vers une solution qui permettrait une greffe de cellules productrices d'insuline, sans devoir donner des médicaments anti-rejet (cellules souches, clonage thérapeutique, thérapie génique, etc).
    • L'infirmière en diabétologie expliquera la technique des injections d'insuline avec une seringue ou un stylo-injecteur, expliquera l'emploi de l'appareil qui permettra de lire la glycémie à domicile, l'utilisation des analyses d'urine, ce qui n'est pas totalement obsolète, expliquera les signes d'hypoglycémie et leur correction (sucre, solution sucrée, glucagon à injecter par voie intramusculaire, etc…). Elle apprendra à utiliser les différents endroits d'injection.
    • La diététicienne interrogera la famille sur ses habitudes alimentaires et les modifiera éventuellement pour les rendre normales. Comme écrit plus haut, il n'y a plus de régimes pour enfants diabétiques. Dans les systèmes à deux injections, il faut répartir l'alimentation en 6 repas avec des collations. Dans le système basal-prandial à multiples injections, une injection d'insuline rapide ou ultrarapide est faite lors de chaque repas. Ce système donne beaucoup plus de liberté mais l'adaptation des doses est plus compliquée et difficilement maîtrisable avant l'adolescence.
    • La psychologue de l'équipe sera peut-être amenée à prendre contact avec la famille si c'est nécessaire et s'il y a une demande.
    • L'assistante sociale essayera de résoudre les problèmes sociaux et financiers si nécessaire.
    • Une mise au point est faite avec des prises de sang, des analyses d'urine et d'autres examens (E.E.G., E.C.G., mesure des vitesses de conduction dans les jambes, mesure de filtration des reins, etc…). Un fond d'œil n'est pas nécessaire car il n'y a jamais aucune anomalie avant 3 ans de diabète et l'âge de 13 ans. Après ce délai, on réalisera d'ailleurs mieux qu'un fond d'œil, une angiofluororétinographie qui permet de voir des anomalies débutantes 4 ans plus tôt qu'avec un simple fond d'œil.
    • Une demande de convention est adressée à l'INAMI pour permettre d'obtenir la gratuité du matériel nécessaire à l'autosurveillance du taux de sucre dans le sang et dans les urines. Ce matériel sera délivré gratuitement lors de chaque consultation.
    • Grâce à la convention de diabétologie pédiatrique, un des membres de l'équipe, le plus souvent l'infirmière spécialisée en diabétologie, peut se rendre sur les lieux de vie (école, domicile, classes vertes) pour expliquer au personnel de l'école, par exemple, comment diagnostiquer une hypoglycémie, éventuellement en mesurant le taux de sucre du sang, comment corriger une hypoglycémie par du sucre, voire par l'injection intramusculaire de glucagon qui peut être faite par n'importe qui.
    • Une prise de sang est faite non seulement chez l'enfant diabétique mais chez les apparentés au premier degré de moins de 40 ans et envoyée au Registre Belge du Diabète qui recherchera les marqueurs génétiques et immunologiques de prédiabète. Au cas où on diagnostiquerait une attaque des cellules productrices d'insuline chez les apparentés au premier degré, on peut leur proposer des essais de prévention, en précisant bien qu'il s'agit d'expérimentation et que la prévention absolue n'existe pas encore.
    • C'est le patient et les parents qui décident eux-même de la sortie de l'HUDERF qui peut se faire lorsqu'ils ont réalisé sans faute tous les exercices de simulation d'adaptation des doses d'insuline qu'on rencontre dans la vie quotidienne : correction d'une hypoglycémie ou d'une hyperglycémie, attitude lors d'un sport prévu ou imprévu, souper au restaurant à l'heure habituelle, souper au restaurant à une heure tardive, gâteau d'anniversaire, etc… Si c'est réalisé sur papier, ils pourront le faire dans la vie réelle et il est très rare que les parents doivent me téléphoner ensuite. Garder son patient avec un fil téléphonique ou électronique à la patte signe l'échec de l'éducation à l'autogestion.

    ^

    VIII. Meilleurs résultats à l'HUDERF

    • Aussi bien la revue de la littérature pédiatrique diabétologique scientifique que les comparaisons internationales faites dans les grands centres de diabétologie des pays industrialisés montrent que les meilleurs taux d'hémoglobine glyquée sont obtenus à l'HUDERF, ce qui signifie qu'il s'agit des taux de sucre les plus proches de la normale, ce qui constitue la meilleure protection vis-à-vis des complications potentiellement invalidantes à moyen et à long termes.
    • Les "recettes" de l'HUDERF ont été publiées dans des revues scientifiques et présentées dans des congrès internationaux (voir quelques articles en français et en anglais sur ce site)
    • Voir notre revue de presse.

    Auteur : Prof. Harry DORCHY

    http://www.huderf.be/FR/med/diabeto/diabeto.asp

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  • Les neuropathies périphériques

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    Une neuropathie ou neuropathie périphérique est une maladie des nerfs périphériques. Un nerf est périphérique par opposition au système nerveux central qui comprend l'encéphale (cerveau, cervelet, bulbe rachidien) et la moelle épinière.

    Le nerf périphérique est constitué en réalité d'une racine nerveuse qui est issue de la moelle (corne antérieure de la substance grise) et d'un ou plusieurs troncs nerveux ou nerfs proprement dits.

    Les neuropathies périphériques comprennent toutes les atteintes des nerfs périphériques, atteintes qui peuvent être isolées ou diffuses, tronculaires (nerfs) ou radiculaires (racines), symétriques ou non.

    [?] Les signes de la maladie

    Une racine nerveuse émerge de la moelle et se divise en plusieurs nerfs. Un nerf comprend schématiquement plusieurs fibres nerveuses entourées dans une gaine de myéline:

    - Des fibres motrices qui vont aux muscles ;

    - Des fibres sensitives qui remontent les informations sensitives vers les centres nerveux ;

    - Des fibres sensitives qui forment un arc réflexe avec des fibres motrices ;

    - Des fibres du système neurovégétatif.

    L'atteinte d'un nerf aura donc pour conséquence :

    - Des troubles moteurs : parésie ou paralysie

    - Des troubles sensitifs subjectifs (douleurs, paresthésies) et objectifs (hypoesthésie, anesthésie etc.)

    - Une abolition des réflexes ostéotendineux

    - Des troubles neurovégétatifs.

    Lorsqu'un nerf est touché par un processus pathologique, il s'agit d'une atteinte tronculaire.

    Lorsqu'une racine est touchée, il s'agit d'une atteinte radiculaire.

    Lorsque l'atteinte nerveuse est symétrique, elle peut être tronculaire, bilatérale, et à prédominance distale (aux extrémités des membres), il s'agit alors d'une polynévrite.

    Lorsque l'atteinte tronculaire est diffuse mais non symétrique dans son mode d'installation ni dans la topographie du déficit sensitivomoteur, il s'agit d'une multinévrite.

    Lorsque l'atteinte diffuse et symétrique est radiculaire et tronculaire, il s'agit d'une polyradiculonévrite .

    Quand un seul nerf périphérique est atteint, on parle de mononévrite .

    [?] Causes et facteurs de risque

    Les causes des neuropathies périphériques sont multiples. Il peut s'agir :

    - D'un processus diffus, métabolique ou toxique, qui va léser certaines fibres des différents nerfs, généralement les plus longues car les plus fragiles et provoquer une polynévrite;

    - D'un processus diffus inflammatoire touchant les racines et les nerfs périphériques et provoquer une polyradiculonévrite;

    - D'un processus local.

    Les neuropathies périphériques symétriques

    • Les polynévrites
    • Les polyradiculonévrites (PRN)

      Elles provoquent des troubles sensitifs et moteurs très généralement symétriques mais se distinguent des polynévrites par le fait qu'il y a d'une part une atteinte de l'ensemble de la racine et du nerf périphérique, et que d'autre part, cette atteinte est plus extensive, intéressant les 4 membres et les nerfs crâniens.

      - La polyradiculonévrite aiguë inflammatoire de Guillain-Barré est la plus typique.
      Le début survient très souvent après un syndrome grippal ou une vaccination. Il est marqué par des paresthésies (fourmillements) des extrémités sans trouble sensitif objectif net. L'abolition des réflexes ostéotendineux est précoce. Les troubles moteurs s'installent progressivement. Une paralysie faciale est fréquente. L'atteinte de la déglutition et de la respiration impose le transfert en milieu de réanimation. La ponction lombaire est fondamentale : le liquide céphalorachidien montre une hyperprotéinorachie avec dissociation albumino-cytologique. L'évolution se fait vers la stabilisation des troubles en 1 à 3 semaines, puis vers la régression en plusieurs semaines ou mois. Des séquelles à type d'aréflexie persistent souvent.

      - Il existe d'autres formes de polyradiculonévrite à évolution prolongée dont les causes sont diverses : sarcoïdose, dysprotéinémies, maladie de Hodgkin, collagénoses, envahissement néoplasique...

    • Le syndrome de la queue de cheval constitue une neuropathie périphérique particulière parfois symétrique mais le plus souvent asymétrique. Il associe :

      - Une paralysie flasque des membres inférieurs avec amyotrophie (fonte musculaire);

      - Une abolition des réflexes ostéo-tendineux ;

      - Des troubles sensitifs objectifs et subjectifs touchant le périnée, les organes génitaux externes et la face postérieure des cuisses (anesthésie en selle);

      - Des troubles génitaux (impuissance);

      - Des troubles sphinctériens.

      Les causes sont celles des compressions médullaires : hernie discale, tumeurs locales, etc.

    Les neuropathies périphériques non symétriques

    • Les multinévrites

    Le tableau typique est asymétrique avec plusieurs atteintes tronculaires. Mais si ces atteintes sont multiples, le tableau clinique tend à devenir symétrique. C'est alors l'asymétrie dans l'installation des troubles qui permet le diagnostic de multinévrite. Les principales causes sont :

    - Le diabète

    - La périartérite noueuse (PAN)

    - La lèpre

    - La porphyrie aiguë intermittente : dans la porphyrie aiguë intermittente, les troubles neurologiques s'installent brutalement après la prise de certains médicaments (barbituriques notamment ). Il s'agit de paralysies avec abolition des réflexes ostéotendineux et paresthésies. Il y a peu de déficit sensitif objectif. Les troubles psychiques sont fréquents et une atteinte respiratoire possible à la période aiguë. Les douleurs abdominales aiguës font évoquer le diagnostic qui est confirmé par l'examen des urines. Celles-ci sont de couleur rouge et deviennent noires à la lumière. Elles contiennent de l'uroporphyrine III et du porphobilinogène.

    - L'amylose

    - Les collagénoses (sarcoidose, lupus)

    - Plusieurs maladies infectieuses provoquent des multinévrites :

    - La brucellose

    - La typhoïde

    - La listériose

    - Les infections à mycoplasma pneumoniae

    Les souffrances radiculaires (racines nerveuses)

    Les troubles sensitifs, moteurs et réflexes sont de topographie radiculaire et les douleurs sont augmentées à la toux. Il s'agit en général de compression des racines par un disque intervertébral ou une tumeur (moelle, rachis, neurinome). Le zona peut également être en cause.

    Les souffrances des plexus nerveux

    Les plexus nerveux (carrefour de plusieurs racines) peuvent être atteints par un traumatisme, un envahissement cancéreux (tumeur du cou, du poumon, du sein), une radiothérapie, une compression locale (côte cervicale).

    Le syndrome de Parsonage-Turner est particulier. D'origine inconnue, il se caractérise par une douleur aiguë de l'épaule pendant quelques jours suivie d'une paralysie provoquant une amyotrophie marquée des muscles innervés par les nerfs provenant des 5° et 6° racines cervicales (plexus brachial). Le syndrome régresse en quelques mois. Il n'y a pas de traitement.

    Les mononévrites

    La paralysie d'un seul nerf périphérique peut être secondaire à un traumatisme ou très souvent liée à une compression de ce nerf pendant plusieurs heures. Cette compression peut être :

    - D'origine interne : fragment osseux, cal vicieux, tumeur osseuse, synovite tendineuse (atteinte du nerf médian dans le syndrome du canal carpien )

    - D'origine externe : sommeil, anesthésie, coma;

    - Due au diabète...

    Auteurs : :Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1074_neuropathies_peri.htm

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  • les lecteurs de glycémie sont frileux

    Diabète : les lecteurs de glycémie sont frileuxDiabétiques attention, vos lecteurs de glycémie sont extrêmement sensibles au froid et peuvent vous annoncer des valeurs erronées. En cas de doute, n'hésitez pas à prendre conseil auprès d'un professionnel de santé avant de modifier vos doses d'insuline...


    En dessous d'une certaine température, les lecteurs de glycémie, les bandelettes ou électrodes et les solutions de contrôle sont susceptibles de devenir défaillants et d'annoncer de faux résultats. Ainsi, en cas de doute sur l'équilibre d'un diabète, il est préférable de demander conseil à un professionnel de santé (médecin, pharmacien ou laboratoire d'analyses de biologie médicale).

    La première chose à faire en cas de grand froid est de lire la notice des appareils et des produits afin de connaître les limites de températures pour leur stockage et leur bon fonctionnement. Le cas échéant, il est possible de téléphoner au fournisseur, dont le numéro figure sur la notice.

    En règle générale, il convient de protéger le matériel des températures basses, des fortes variations de température et de l'humidité. Attention par exemple aux coffres des voitures.
    À savoir également que les bandelettes ou électrodes et les solutions de contrôle ne doivent pas être congelées. Il ne faut non plus les utiliser si elles ont été exposées au gel.
    Pour les transporter, l'idéal est de les placer dans une pochette isotherme, en plus de leur emballage d'origine.

    Et enfin, le grand froid provoquant une vasoconstriction des extrémités du corps, en particulier du bout des doigts, précisément là ou la glycémie capillaire est réalisée, il est parfois difficile d'obtenir une goutte de sang de bonne qualité. Dans ces conditions, il est préférable de réaliser sa glycémie dans une ambiance protégée du froid et de l'humidité (à l'intérieur d'une habitation ou dans l'habitacle d'une voiture par exemple), et au préalable de se laver les mains au savon et à l'eau chaude afin de lutter contre la vasoconstriction et d'aider le sang à circuler aux extrémités.

    L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afsspas) rappelle également que " tout résultat qui entraînerait une modification thérapeutique inhabituelle doit être contrôlé dans des conditions optimales ou auprès d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale. Il en est de même pour tout résultat normal alors que vous ressentez des symptômes inhabituels ".


    Dr Philippe Presles
    02/01/2006
    Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), " Vous et votre suivi glycémique à l'aide d'un lecteur de glycémie en cas de grand froid ", 17 décembre 2005.

    http://www.e-sante.fr/diabete-diabete-lecteurs-glycemie-frileux-NN_9587-34-3.htm


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  • Par Marcel Legrain

    Professeur Honoraire, Faculté de Médecine Pitié-Salpêtrière

    37 Boulevard Lannes

    75116 Paris

     

    Interne (1949) puis Assistant (1959­1965) dans le Service du Pr M. Dérot, Hôtel Dieu, Paris. Chef du Service de Néphrologie, C.M.C. Foch, Suresnes (1965-1972) puis C.H.U. Pitié­Salpêtrière (1972-1986). Président de l'European Dialysis and Transplant Association (1979-1981).

     

    Les premiers pas

    La place du rein a toujours été importante, voire dominante dans la très longue histoire du diabète sucré.

    L'existence d'une polyurie "diabétique" est signalée dans des papyrus égyptiens datant d'environ 1500 ans avant J.C. Le goût sucré de l'urine est noté par Susrutha aux Indes, 400 ans avant notre ère. La première description clinique fiable du diabète (du mot grec qui signifie "passe à travers") est attribuée à Aretée de Capadoce qui, frappé par la polydipsie, localise l'origine des troubles au niveau de l'estomac. Galien, vers 130 de notre ère, fait du diabète une "diarrhée urinaire". Maladie rénale du fait de la polyurie, maladie digestive du fait de la polydipsie et de la polyphagie tel sera le débat pendant plusieurs siècles. En 1808, Dupuytren et Thenard écrivent: "la cause du diabète sucré paraît être dans une exaltation avec perversion de l'action des reins..." (8, 12, 19, 23).

     

    La relation entre polyurie, glycosurie, hyperglycémie et désordres pancréatiques s'établit pas à pas. En 1674, Thomas Willis note la saveur mielleuse de l'urine de certains malades polyuriques et isole ainsi, au sein des diabètes, le diabète dit sucré. En 1775, M. Dobson rattache la saveur particulière de l'urine du diabétique à la présence d'un sucre qui serait également présent dans le sang. Chevrel, en 1815, assimile le sucre à celui du raisin ! J. Rollo, en 1800, puis A. Bouchard, en 1829, établissent, les premiers, les relations entre l'importance de la glycosurie et la teneur de l'alimentation en hydrates de carbone (12, 23). Cette relation s'éclaire avec les travaux de Claude Bernard concernant la fonction glycogénique du foie et ceux de A. Bouchardat (2) sur le rôle du pancréas dans la genèse du diabète. Celui-ci est définitivement établi en 1889 par les expériences de J. Von Mering et O. Minkowski qui induisent chez l'animal un diabète par pancréatectomie totale puis partielle (28). En 1922, juste avant l'ère de l'insulinothérapie, F. Rathery (16) définit le diabète sucré comme "un syndrome de pathogénie encore insuffisamment connue, dont la manifestation clinique la plus apparente, mais non la plus importante, est la glycosurie, syndrome relevant d'un trouble permanent de la nutrition portant plus spécialement, mais non exclusivement, sur le métabolisme des hydrates de carbone" (23). Avec quelles conséquences pour le rein ?

     

    P. Rayer attribue à Cotugno le fait de signaler, pour la première fois à Vienne en 1770, la présence dans les urines d'un patient diabétique d'une protéine coagulable par la chaleur. Lui-même signale l'existence d'une albuminurie chez les diabétiques porteurs d'oedèmes (24) et, dans l'esprit de la description princeps de R. Bright (3) au Guy's hospital à Londres, il intègre cette atteinte rénale dans le cadre général des néphrites avec "hydropisie". L'aventure conjointe diabète et rein commence et ne s'arrêtera plus. Les paradoxes cliniques apparents ne manquent pas. Ils appellent l'étonnement des cliniciens. Ainsi, M. Lancereaux, en 1905 écrit dans le Bulletin de l'Académie de Médecine : "il existe des diabètes multiples relevant de conditions pathogéniques diverses :

    • le diabète constitutionnel et héréditaire,
    • le diabète nerveux de Claude Bernard,
    • le diabète pancréatique.

    Or, de ces trois diabètes, le premier est fréquemment accompagné d'albuminurie, le second exceptionnellement et le troisième jamais" (17). A l'époque, l'évolution rapidement mortelle du diabète pancréatique insulinodépendant ne laissait pas à la protéinurie le temps nécessaire pour apparaître... Protéinurie chez les diabétiques pourquoi ?

       

    Diabète et tube rénal, une aventure passagère

    Vers 1880, les travaux d'Armanni puis d'Ebstein mettent en évidence chez les patients décédés de diabète des lésions rénales spécifiques, essentiellement tubulaires, caractérisées par l'existence d'une nécrose hyaline du tube rénal et de l'anse de Henle. Quelques années plus tard, Ehrlich démontre, dans la même situation clinique, l'infiltration glycogénique des cellules épithéliales de l'anse. De nombreuses discussions eurent lieu ultérieurement concernant le siège électif ou prédominant des atteintes tubulaires, avec certitudes non généralisées. L'étude exhaustive de S. Ritchie et D. Waugh en 1957 (25), associant études histologiques traditionnelles et dissection néphronique, semble clore le débat. Les auteurs confirment la prédominance des lésions dans la partie terminale droite du tube contourné proximal, avec parfois extension au niveau de la partie initiale de l'anse. Ils démontrent que la vacuolisation glycogénique de l'épithélium tubulaire siège essentiellement dans le cortex profond et la partie externe de la médullaire. Les lésions tubulaires d'Armanni-Ebstein sont imputables à de gros troubles de la glycorégulation avec glycosurie massive. Elles deviendront exceptionnelles avec l'ère de l'insulinothérapie. Les lésions tubulaires avec dépôts de glycogène et de graisse, qui sont encore parfois signalées sur les biopsies rénales de patients diabétiques sont habituellement très discrètes et n'ont pas de signification clinique. Vers 1930, le diabète s'éloigne de son premier partenaire, le tube, pour rejoindre le glomérule et l'assurer de sa fidélité... Cette période coïncide avec celle des travaux qui assurent la victoire du glomérule sur le tube dans la genèse de l'albuminurie. (Voir article de P.P. Lambert dans le n°2 de Néphrologie d'hier et d'aujourd'hui.)

               

    Diabète et glomérule, le lien permanent

    Les lésions histologiques

    En 1936, Kimmelstiel et Wilson, à partir de huit autopsies dont sept concernant avec certitude des malades atteints de diabète, décrivent des lésions glomérulaires très particulières (14). La lésion, de nature dégénérative, consiste en une glomérulo­sclérose intercapillaire plus ou moins diffuse avec des dépôts hyalins qui révèlent une topographie très spécifiquement nodulaire (voir figure). La technique de la biopsie rénale, introduite par P. Iversen et C. Brun en 1951, va permettre de confirmer la valeur de la description princeps de Kimmelstiel et Wilson et de préciser la fréquence, le type anatomique et l'évolution des lésions glomérulaires dans les diabètes insulino et non insulinodépendants. L'un des cinq premiers malades biopsiés était atteint d'une glomérulopathie diabétique et C. Brun et coll. feront de la néphropathie diabétique étudiée par biopsie le thème d'un article publié en 1953 (4). La glomérulosclérose diffuse est la lésion la plus courante, la forme nodulaire est plus rare mais hautement spécifique du diabète. Il sera démontré que l'accumulation de substance hyaline entre les capillaires trouve son origine dans les cellules mésangiales avec épaississement secondaire de la membrane basale et formation de nodules.

     

     

    La relation anatomo-clinique

    L'importance du travail original de Kimmelstiel et Wilson ne sera perçue qu'avec un certain retard par les cliniciens. A. Fishberg dans la 4ème édition de son traité consacré à l'hypertension et aux néphrites, publié en 1939 (9), insiste sur la fréquence du syndrome néphrotique chez le diabétique mais ne fait pas référence aux lésions anatomiques glomérulaires qui lui sont souvent associées. Cette relation anatomo-clinique sera par contre largement soulignée en 1941 dans le travail de S. Siegal et A. Allen (26). En 1946, semble-t-il pour la première fois dans la littérature française, M. Dérot et J. Canivet (6) font allusion au "syndrôme de Kimmelstiel" et citent la thèse de G. Dupuy, consacrée à ce sujet et soutenue à Paris en 1945 (7). Il faudra attendre les années 50 pour que les lésions glomérulaires deviennent la clef de voûte de ce qui sera désormais la "néphropathie diabétique", concept magistralement introduit dans la littérature médicale en 1951 par J. Wilson, H. Root et A. Marble (29). Si le glomérule fut et demeure le partenaire privilégié de la liaison rein-diabète, il n'est pas le seul.

     

    Diabète et rein, le voyage en commun

    Données anatomiques

    La diversité des lésions anatomiques rénales chez les diabétiques est soulignée par tous les auteurs dès le 19e siècle. En 1885, I. Straus dans un article synthétique (27) écrit : "nous ne sommes plus au temps relativement peu éloigné de nous où l'on considérait la lésion rénale anatomique ou fonctionnelle comme étant la cause du diabète...". Il insiste sur le fait que les lésions rénales chez le diabétique sont "aussi nombreuses que disparates. C'est ainsi que l'hypertrophie simple des reins, la stéatose des épithéliums, la néphrite parenchymateuse, la dégénérescence amyloïde, les abcès du rein, la gangrène même de cet organe ont été noté tour à tour". Une telle analyse reste schématiquement valable pendant plus de 50 ans.

     

    A partir de 1950, le meilleur contrôle du diabète, la large prescription des antibiotiques en cas d'infection vont avoir un effet direct sur le profil de la néphropathie diabétique. La fréquence des lésions infectieuses à type de pyélonéphrite aiguë et chronique diminue régulièrement. Les complications rares telles que la pneumaturie urinaire, l'emphysème rénal par fermentation urinaire d'origine bactérienne disparaissent ainsi que les nécroses papillaires. A l'inverse l'allongement spectaculaire de l'espérance de vie et l'âge moyen régulièrement croissant des diabétiques insulino et non insulino-dépendants vont faire jouer une place importante au rôle de l'hypertension artérielle dans la genèse des lésions vasculaires non spécifiques chez le diabétique. Enfin, et surtout progressivement, les lésions artériolo-glomérulaires vont s'imposer comme les plus caractéristiques de la relation diabète et rein. Elles s'inscrivent dans le cadre plus général de la microangiopathie diabétique avec ses deux cibles majeures : l'oeil et le rein, touchés souvent, mais non toujours, de façon parallèle.

     

    L'histoire clinique

    L'albuminurie fut la première manifestation biologique décrite, elle demeure le signe biologique majeur de l'atteinte rénale du diabète. Sa fréquence est élevée et, en 1905, Jeanselme note sa présence chez 10 % des sujets diabétiques (14). Très tôt les auteurs soulignent les multiples formes évolutives de l'anomalie biologique. On distingue l'albuminurie fonctionnelle rythmée par l'alimentation et qui peut disparaître sous l'influence du régime et l'albuminurie permanente d'importance variable, parfois massive, qui peut-être le prélude à la survenue d'une insuffisance rénale. Beaucoup d'auteurs notent un parallélisme entre le taux de la glycosurie et celui de l'albuminurie, mais signalent également l'évolution inverse des deux anomalies. L'association albuminurie oedèmes est signalée dès les premiers travaux consacrés aux manifestations rénales du diabète. Elle est présente dans l'observation princeps de R. Bright (3) et 6 sur 8 patients étudiés par Kimmelstiel et Wilson avaient des oedèmes. La pathogénie de l'albuminurie est à l'origine d'un long débat. En 1892 Lancereaux (17) parle de "diabète albumineux". Vers 1920, le concept d'une "auto-intoxication secondaire aux troubles nutritifs" suivant l'expression de F. Rathery (23), est largement répandu. En 1939, A. Fishberg (9) insiste sur la survenue chez certains malades d'un véritable syndrome néphrotique dont l'installation peut coïncider avec la mise en route de l'insulinothérapie qui "neutralise l'effet diurétique de la glycosurie et de l'acidose"...

     

    En 1941, S. Siegal et A. Allen établissent pour toujours le rapport entre le syndrome néphrotique et les lésions décrites par Kimmelstiel et Wilson (26). Au cours des années 50, les études anatomocliniques en série vont permettre de préciser définitivement l'épidémiologie, la séméiologie et l'évolution de la liaison diabète et rein (20, 21, 22). Pourtant, la route continue mais change de cap. A partir de 1960, les recherches se concentrent sur les manifestations rénales précoces du diabète et l'analyse des facteurs impliqués dans la genèse de la glomérulopathie diabétique. Les voies de la microalbuminurie et de l'hyperfiltration glomérulaire s'ouvrent. Ce sujet fait l'objet d'un article distinct de C.E. Mogensen auquel nous renvoyons le lecteur.

     

    Diabète et insuffisance rénale chronique, le prix à payer

    Au début du 20e siècle la néphrite chronique azotémique est encore considérée comme rare chez le diabétique. A. Laffitte en 1909, dans le chapitre de son traité consacré aux maladies des reins, note la survenue possible chez les diabétiques d'une néphrite chronique diffuse qui "aggrave toujours le pronostic de la maladie initiale" (16). Les relations entre le diabète et le développement d'une néphrite chronique compliquée d'insuffisance rénale resteront très longtemps mal perçues. En 1949 Pasteur Vallery-Radot et coll. soulignent la fréquence des néphrites chroniques chez les diabétiques mais indiquent qu'il ne s'agit souvent que "d'une relation de coïncidence : c'est une néphrohypertension bénigne de la cinquantaine ou une néphrite hypertensive et azotémique chez un diabète sans dénutrition" (22). Les études anatomocliniques et les données statistiques des années 50 vont bouleverser cette analyse
    http://www.soc-nephrologie.org/enephro/publications/hier/4_4.htm

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  • Bonjour à tous
     
    Je prends ma plume aujourd'hui pour vous écrire personnellement, à vous DID, pour vous remercier de vos emails et posts sur le Blog. C'est toujours un réel plaisir de vous lire.  
     
    Je souhaiterais prochainement faire un article sur "les DID vous parlent".  
    Nous sommes différents, c'est ce qui fait que nous sommes uniques (!) mais sommes aussi très proches du fait de la présence dans notre vie de ce DID, compagnon de route pour certains, passager clandestin non désiré pour d'autres ...  
    Ci dessous 5 questions. Une fois reçues vos réponses, je ferai une synthèse avec vos mots afin que nous "parlions" aux non DID. Eux qui vivent à nos côtés, et qui essayent de nous comprendre, de nous accompagner au mieux ... pour les autres, aussi, qui parfois oublient que nous sommes DID.  
    Je suis intimement convaincue que la communication aide énormément dans les relations humaines. Mieux comprendre l'Autre, sa vie, pour mieux l'accepter tel qu'il est.  
    1ère question : Quel(s) obstacle(s)/difficulté(s), lié(s) à votre DID, avez-vous rencontré ? Vous a-t-il empêché de réaliser des projets, des rêves ?  
    2ème question : Quelle(s) est/sont votre/vos plus belle(s) réussite(s) en tant que DID ?  
    3ème question: Votre DID ... est-il plus souvent un moteur ou un frein à la réalisation de vos projets ? Pour faciliter la réponse à cette question, sur une échelle de 0 à 10:  
                    - de 0 à 4= FREIN (0: frein très important - vous ne faites rien, et avez tout arrêté à cause du DID)
                    - 5 = autant frein que moteur
                    - de 6 à 10 = MOTEUR (10: moteur: votre DID n'est en aucun cas un obstacle, même au contraire il vous donne des ailes)
    4ème question: Qu'est ce que vous souhaiteriez dire aux DID ?  
    5ème question: Qu'est ce que vous souhaiteriez dire aux non DID ?
    Toutes les réponses seront anonymes, faites parler votre coeur. Le but ici est de voir que nous ne sommes pas seuls: d'autres DID pensent la même chose que nous, d'autres DID vivent la même chose ... de l'Autre, de son expérience, nous pouvons apprendre. Nous sommes tous moteur.
    Par ailleurs, j'espère que cet article pourra aider notre entourage, famille, amis, collègues, medecins à mieux nous comprendre. Ils ne vivront jamais comme nous ; mais avec nous.... et ça c'est déjà très important !
     
    Enfin, pour cet article je souhaite également faire une mozaique de nos bouilles de DID. Pour ceux qui le souhaitent, n'hésitez pas à m'envoyer une photo (portrait) de votre plus joli sourire. ;-)
     
    J'espère publier cet article avant Noel ... à vos crayons.
    Si vous connaissez des DID, n'hésitez pas à leur faire suivre ce mail ; plus nous serons, mieux ce sera ! ;-)
     
    Merci pour tout !
    Bien à vous,  
    Et @ très vite,  
    Delphine
     
    http://worlddiabetestour.over-blog.com/
     
    Delphine Arduini <delphine_arduini@yahoo.fr>
     
     :hello:  
     
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  • Equivalences glucidiques

     

    Vous trouverez dans cette rubrique les équivalences glucidiques des boissons, fruits, desserts, cocktails, etc. 

    Aliments ne contenant pas de glucides :
    - Fromages
    -  Viandes, poissons, abats et charcuteries
    - Tous les corps gras : huile, margarine, crème fraîche, saindoux, vinaigrette
    - Boissons : vins rouge et blanc, alcools forts, thé, café, tisane, eaux minérales et gazeuses 

    Nature et quantité d'aliments salés qui vous apportent 30 g de glucides :
    - 3 pommes de terre moyennes
    - 7 cuillères à soupe de riz ou de lentilles
    - 5 cuillères à soupe de pâtes, de semoules, ou de haricots secs
    - 3 cuillères à soupe de purée
    - environ 15 frites
    - 1 part de raviolis, cannelloni, lasagnes
    - 1 quiche individuelle
    - 1 pizza individuelle ou 1/4 de pizza surgelée
    - 1 croque-monsieur
    - 1 hot-dog
    - 3 fines crêpes nature
    - 1 feuilleté
    - 1 hamburger ou cheeseburger
    - 1 beignet de poulet 
    - 1 salade de taboulé

    Nature et quantité d'aliments sucrés qui vous apportent 30 g de glucides :
    -
    1 éclair
    - 1 tartelette
    - 1 gaufre sans sucre 
    - 3 crêpes fines
    - 1 pain au chocolat
    - 1 tranche de cake ou de quatre quarts

    Connaître la nature et quantité de fruits qui vous apportent 20 g de glucides : 
    - 250 g de fraises ou de framboises
    -1 pamplemousse ou 1 orange
    - 1 pomme ou une poire
    - 3 kiwis
    - 3 mandarines
    - 1 petit melon
    - 1/4 ananas
    - 1 mangue
    - 3 abricots frais ou secs
    - 1 petite banane
    - 1 grappe de raisins (une quinzaine de grains)
    - 4 pruneaux 
    - 1 petite poignée de cerises

    Nature et quantité de desserts qui vous apportent 20 g de glucides :
    - 2 boules de glace ou de sorbets
    - 1 mousse au chocolat
    - 1 île flottante
    - 1 crème caramel
    - 1 yahourt sucré ou aux fruits
    - 1 part de semoule ou de riz au lait
    - 4 biscuits secs
    - 1/3 de tablette de chocolat
    - 2 madeleines
    - 1 croissant, 1 brioche ou 1 pain au lait
    - 2 crêpes fines

    Boissons :
    - Bière normale : 1 canette = 10 g de glucides 
    - Vins cuits : 1 dose = 10 g de glucides
    - Pétillants au fruit : 1 flûte = 10 g de glucides 
    - Cocktail alcoolisé à base de fruits : 10 à  15 g de glucides
    - Vin blanc doux : 1 verre = 15 g de glucides 
    - Cidre doux : 1 bolée = 15 g de glucides
    - Bière sans alcool : 1 canette = 20 g de glucides

    Cocktail salé (équivalences pour un apport de 20 g de glucides) :
    -
    Mini feuilleté =10 pièces
    - Mini pizza = 6 pièces
    - Mini quiche = 6 pièces
    - Mini tartelette = 5 pièces
    - Nems = 5 pièces
    - Rouleau de printemps = 1 pièce

    Cocktail sucré : 
    - Mini éclair = 4 pièces
    - Mini chou = 4 pièces
    - Mini opéra = 4 pièces
    - Mini foêt noire = 4 pièces
    - Mini tartelette = 3 pièces
    - Fruits déguisés = 2 pièces

    Gâteaux apéritifs :
    - Cacahuètes : paquet de 75 g = 5 g de glucides
    - Chips : paquet de 30 g = 15 g de glucides
    - Noix de cajou : paquet de 125 g = 25 g de glucides
    - Soufflés aromatisés : paquet de 50 g = 30 g de glucides
    - Biscuits au fromage : paquet de 100 g = 50 g de glucides 
    - Triangles : paquets de 100 g = 60 g de glucides

    http://www.diabete.fr/WebSite/Content/Living-With-Diabetes/Vivre-avec-un-diabete-de-type-1/Equivalences_glucidiques.aspx

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  • Bonjour,

     

    En cette journée mondiale du diabète, j’ai le plaisir de vous informer du lancement d’une étude sur le diabète de type I intitulée "MONDIAB: Comment je vis MON DIABète", réalisée par l’Université Paul Verlaine de Metz et l’Université du Luxembourg.

     

    Le but principal de cette étude est de mieux comprendre comment les personnes vivent avec le diabète de type I. Toutes les personnes diabétiques de type I âgées de plus de douze ans peuvent participer à cette étude en remplissant un questionnaire sur la page Internet www.mondiab.com.

     

    En vue de faire connaître cette étude aux patients atteints de diabète de type I, je me permets de faire appel à vous.

     

    Dans la mesure du possible, je souhaiterai savoir s’il est possible de diffuser l’information concernant l’étude MONDIAB sur votre site Internet et/ou bien via Email à vos membres. Bien entendu, nous serions heureux d’ajouter l’adresse de votre site à nos liens, si vous le souhaitez.

     

    En fichier attaché vous trouverez un fichier pdf avec des documents concernant notre étude (affiche, appels à participer, flyer) ainsi que notre communiqué de presse. Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire et sur simple demande il est possible d’obtenir des documents via voie postale.

     

    En espérant avoir attiré votre intérêt pour l'étude MONDIAB, je vous prie d'agréer, l'expression de mes salutations distinguées.

     

    Au nom de nos deux équipes,

     

    Sophie Recchia

     

    Sophie Recchia

     

    Université du Luxembourg

    Unité de recherche: INSIDE

    Route de Diekirch

    L-7220 Walferdange

    Tél: +352 46 66 44 6256

    Fax: +352 46 66 44 9257

     

     

     www.mondiab.com/

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  • Photos prise par Nadine Quinn le 14 novembre 2008


    Manneken-Pis contre le Diabète

    Le samedi 14 november 2009 le Manneken-Pis participe à la Journée mondiale du Diabète.

    Manneken-Pis est le symbole du folklore bruxellois. Lors de certains événements, il reçoit un costume particulier, lui d'habitude, nu comme un ver...

    Nom du lieu : Manneken-Pis

    Coordonnées : Croisement de la rue du Chêne et de la rue de l'Etuve - 1000 Bruxelles

    [plan]
    Ouvert :
    14/11/2009
    Samedi
    Langue de la manifestation: NL FR EN
    Public: Tous

    Gratuit
    Téléphone pour renseignements :                     02 279 43 50         
    Nom de l'organisateur : Musée de la Ville de Bruxelles - Museum van de Stad Brussel
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  •  Dans 1 jour, la Journée Mondiale du Diabète!
      =======================================

        1. Plus de 1000 édifices devraient participer à la campagne d'illumination
        2. Aidez-nous à faire partager votre expérience de la Journée Mondiale du Diabète
        3. Comment pouvez-vous participer ?
        4. Arrêtez-vous un instant et pensez aux personnes derrière ces chiffres
        5. La JMD et les medias.  Nous avons besoin de votre aide!
        6. Merci aux Partenaires Officiels de la Journée Mondiale du Diabète


      1. Plus de 1000 édifices devraient participer à la campagne d'illumination
      -------------------------------------------------- 
      Le nombre total d'édifice ayant confirmé leur participation à la campagne 2009 d'illuminations de la Journée Mondiale du Diabète ne cesse d'augmenter de minute en minute. On notera la participation de l'Opéra de Sydney en Australie et la Place de la Concorde à Paris, en France. Tout nous indique que la participation mondiale dépassera 1.000 édifices.  Pour suivre les dernières confirmations, rendez-vous sur http://bit.ly/1v5J41.


      2. Aidez-nous à faire partager votre expérience de la Journée Mondiale du Diabète
      --------------------------------------------------
      Quelle que soit l'activité à laquelle vous participez, partagez votre expérience avec la communauté mondiale du diabète. Envoyez des photos en haute résolution de votre activité sur http://bit.ly/3IyFkO.

      Où que vous vous trouviez, de Fiji au Canada, nous sommes prêts à mettre vos photos en ligne. Essayez d'envoyer vos images en temps réel, ou le plus rapidement possible. Plus vite nous recevons vos photos, plus vite elles seront disponibles pour la presse internationale et elles souligneront ce que vous avez fait pour célébrer cette journée.

      Si vous photographiez une illumination, assurez-vous que vous avez le matériel nécessaire pour prendre des images de nuit. N'oubliez pas d'emporter votre trépied.

      Avant d'envoyer vos photos, merci de leur donner un nom qui nous aidera à identifier l'événement ainsi que la ville et le pays.

      Vous pouvez suivre la campagne minute par minute sur http://www.worlddiabetesday.org.


      3. Comment pouvez-vous participer ?
      -------------------------------------------
      Il ne reste qu'un jour avant la Journée Mondiale du Diabète.  Voici quelques suggestions si vous voulez participer à la campagne. Voici dans le désordre nos 10 idées principales.

      >> Trouvez une activité, allez sur place et participez.

      Visitez notre calendrier des activités http://bit.ly/4iAtEY et trouvez une activité à laquelle vous pourriez participer. Vous ne trouvez rien près de chez vous sur le site? Contactez votre association du diabète et demandez-leur ce qu'ils ont programmé. Suivez ce lien pour obtenir la liste de toutes les Associations membres de la FID: http://bit.ly/3XSVpD. Vous pouvez également organiser une activité avec des amis, votre famille ou même tout seul. Poursuivez votre lecture pour d'autres idées. . .

      >> Regardez notre vidéo et portez le pin's.

      Prenez le temps de regarder cette vidéo (uniquement disponible en anglais pour l'instant): http://bit.ly/1AW8CV.

      Qui que vous soyez et quel que soit votre lien avec le diabète, envoyez-nous une photo de vous-même, portant le symbole du diabète. Si vous n'avez pas le pin's, pas de problème - tout autre cercle bleu peut faire l'affaire. Aidez-nous à mettre le diabète en images en demandant à des personnes de porter le pin's, symbole du diabète, le 14 novembre. Immortalisez cet instant et postez la photo sur le site de la Journée Mondiale du Diabète sur: http://bit.ly/4An5Lw. Nous nous occupons du reste. Nous afficherons votre photo sur le mur des célébrités du musée de la Journée Mondiale du Diabète.

      >> Soyez les premiers à ouvrir les portes du musée de la JMD.

      Le musée de la Journée Mondiale du Diabète vient d'ouvrir ses portes.  Soyez un des premiers visiteurs de http://www.worlddiabetesday.org/museum.

      Le musée en ligne nous permettra de vous montrer toutes les activités organisées pour célébrer la campagne 2009, ainsi que celles des années précédentes. Dans le futur, nous créerons différentes salles et galeries, qui nous l'espérons, deviendront une source très utile pour toute personne souhaitant sensibiliser et engager le public dans la cause du diabète. Si vous avez des suggestions d'exposition, envoyez un message au curateur, wdd@idf.org. Si vous avez du matériel à partager, vous pouvez l'envoyer dès à présent sur http://bit.ly/3IyFkO.

      >> Allumez la bougie virtuelle

      La bannière de la bougie virtuelle est de retour. Vous pouvez allumer la bougie et mettre le diabète en lumière en un simple clic. Chaque bougie allumée est comptée, augmentant ainsi le nombre total de personnes participant à la campagne. L'an dernier, plus de 200.000 personnes ont allumé la bougie virtuelle. Allumez-la sur la page d'accueil du site http://www.worlddiabetesday.org et téléchargez-la pour la placer sur votre propre site sur http://bit.ly/IbiTt. Une version est également disponible pour les pages Facebook sur http://apps.facebook.com/wdd-virtualcandle/

      >> Participez au méga-test

      Les champions de la Journée Mondiale du Diabète aux Etats-Unis mobilisent à nouveau la communauté du diabète. Le 14 novembre à 14h00 (heure locale - quel que soit votre fuseau horaire), des milliers de personnes atteintes de diabète contrôleront leur taux de glycémie, feront 14 minutes d'exercice (si leur santé le leur permet), et referont à nouveau le test. Les résultats seront publiés en ligne pour un'"méga-test" de l'histoire du diabète!

      Si vous voulez participez à ce test, il vous suffit de tester votre taux de glycémie le 14 novembre; ensuite, courrez, faites du jogging, allez promener votre chien, ou faites vos exercices quotidiens pendant 14 minutes. Après votre exercice physique, testez à nouveau votre taux de glycémie et rendez-vous sur http://bigbluetest.org (ou le réseau social de votre choix parmi la liste ci-dessous) et inscrivez vos résultats. Si vous avez un compte Twitter, vous pouvez publier vos résultats sur Twitter (en utilisant #14KPWD) et renvoyer à http://bigbluetest.org. Pour en savoir plus, voyez  http://bigbluetest.org. Les communautés américaines qui participent sont: TuDiabetes, DiabeticConnect, DiabetesDaily, JuveNation, ChildrenwithDiabetes, Diabetic Rockstar, dLife, and MyDiabetesCentral.

      Si vous décidez de participer, pensez pendant quelques instants aux personnes pour qui le contrôle de leur glycémie n'est pas possible ou trop coûteux. Ces gestes qui peuvent nous sembler normaux sont malheureusement inaccessibles pour beaucoup d'adultes et d'enfants atteints de diabète. Voyez ce que vous pouvez faire pour aider les enfants atteints de diabète et vivant dans des circonstances désastreuses sur http://www.lifeforachild.idf.org/.

      >> Habillez-vous de bleu
    Le samedi 14 est le jour pour s'habiller en bleu. Expliquez aux autres pourquoi vous êtes habillé de bleu et vous participerez à sensibiliser le public tout au long de la journée.

      >> Mettez une bannière sur votre site ou votre blog
    Faites le décompte jusqu'à la Journée Mondiale du Diabète et placez une de nos bannières sur votre site ou votre blog. Le 14 novembre, nous remplacerons les bannières par les photos des monuments illuminés de bleu pour la Journée Mondiale du Diabète 2009. Voyez comment placer une bannière sur votre site sur http://bit.ly/mNDLX.

      >> Changez votre avatar en bleu
    En Grande-Bretagne, FRDJ propose aux utilisateurs de Facebook et Myspace the montrer leur soutien à la Journée Mondiale du Diabète en mettant leur avatar en bleu.  Voyez http://www.jdrfaware.com/goBlue.aspx

      >> Ajoutez un cercle bleu sur votre profil Twitter
    Montrez votre soutien pour le diabète en ajoutant le cercle bleu de la JMD 2009 sur votre profil Twitter. Allez sur http://twibbon.com/join/Diabetes-3 et suivez les instructions.

      >> Consultez le matériel disponible sur notre site
    Grâce aux efforts de volontaires à travers le monde, les posters de la Journée Mondiale du Diabète sont disponibles dans les langues suivantes: amharique, arabe, bengali, bulgare, néerlandais, estonien, farsi, français, allemand, hongrois, islandais, italien, letton, monténégrin, polonais, portugais, slovène, slovaque, espagnol, suédois, tamil, thaï et turc.

      Nous remercions vivement tous ceux qui ont rendu ces traductions possibles. Vous pouvez télécharger ce matériel sur http://bit.ly/12fVgn.


      4. Arrêtez-vous un instant et pensez aux personnes derrière ces chiffres
      --------------------------------------
      Prenez un moment durant la journée pour réfléchir à l'impact du diabète sur les nombreuses personnes atteintes de diabète et leurs familles.

      Les nouvelles données du Diabetes Atlas de la FID montrent que le diabète touche 285 millions de personnes à travers le monde. Si la prévalence continue d'augmenter à la même vitesse, 435 millions de personnes pourraient être atteintes de diabète d'ici 2030. Combien de personnes sont atteintes de diabète dans votre pays ?  Allez sur http://www.diabetesatlas.org/map pour le découvrir.


      5. La JMD et les medias.  Nous avons besoin de votre aide!
      -------------------------------------------------
      La Journée Mondiale du Diabète est un tel succès grâce à vous qui menez des actions locales, nationales et régionales. Répertorier toutes les couvertures de la presse est un gigantesque défi. C'est pourquoi, nous avons besoin de votre aide. Envoyez-nous vos communiqués de presse. Nous voulons rassembler tout ce qui parait de la presse dans différentes langues à l'occasion de la Journée Mondiale du Diabète. Envoyez-nous tout ce qui parait à la télévision, dans les journaux, à la radio, en ligne, à media@idf.org.

      Nous les publieront sur http://bit.ly/40udPF.

      Si vous ne pouvez pas l'envoyer électroniquement, vous pouvez l'adresser à :

      Kerrita McClaughlyn 
      Media Relations Manager
      Fédération Internationale du Diabète (FID)
      166 Chaussée de la Hulpe
      B-1170 Bruxelles
      Belgique

      6. Merci aux Partenaires Officiels de la Journée Mondiale du Diabète
      -----------------------------------------------
      Nous voulons profiter de l'occasion pour remercier les Partenaires Officiels de la Journée Mondiale du Diabète pour leur formidable soutien à cette campagne.

      Les Partenaires Officiels de la Journée Mondiale du Diabète ont permis à cette Journée Mondiale d'atteindre ses objectifs. Les Partenaires Officiels de la Journée Mondiale du Diabète 2009 sont:

      Abbott Diabetes Care
      AstraZeneca
      Boston Scientific
      Bristol Myers-Squibb
      LifeScan
      Lilly
      Medtronic
      Merck Sharp & Dohme
      Novartis
      Novo Nordisk
      Pfizer
      Roche
      Sanofi Aventis
      Takeda


      Le prochain bulletin d'information sera envoyé dans les 2 prochaines semaines. Nous attendons vos réactions et vos suggestions. Nous vous souhaitons à tous tout le succès possible dans l'organisation de vos activités et nous vous remercions de faire de la campagne 2009 un réel succès.

      Bien à vous

      Phil Riley au nom de l'équipe de la Journée Mondiale du Diabète

      International Diabetes Federation
      166 Chaussée de la Hulpe, B-1170 Brussels, Belgium
      tel +32-2-5385511 | fax +32-2-5385114
      info@idf.org | www.idf.org

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  • A1c : l'alliée indispensable du diabétique

    Face à l'augmentation du nombre de diabétiques, les experts s'inquiètent des nombreuses complications que peut entraîner cette maladie. Cécité, amputation, infarctus. Pour les prévenir, une nouvelle campagne d'information a été lancée.

    Sédentarité, obésité, vieillissement de la population… on assiste aujourd’hui à une véritable épidémie de diabète. En France, cette pathologie touche 2,2 millions de personnes, 600 000 d’entre elles ignorant être malade. Le diabète est pourtant loin d'être anodin : c'est la première cause de cécité et d'amputation chez les adultes occidentaux notamment. Mais un bon équilibre du diabète permet de prévenir de telles complications.

    De nombreux risques de complications

    Quel que soit le type de diabète, l'augmentation du taux de sucre dans le sang s'accompagne de lésions diverses. L'hyperglycémie peut ainsi entraîner des complications qui peuvent être très graves :

    • Affections cardiovasculaires : les personnes atteintes de diabète présentent les mêmes risques cardiovasculaires que les non-diabétiques ayant déjà eu une crise cardiaque et les accidents vasculaires cérébraux frappent deux fois plus les diabétiques hypertendus que les hypertendus ;
    • Au niveau de la rétine : on observe des hémorragies et la prolifération de nouveaux vaisseaux avec un risque majeur de cécité ;
    • Au niveau des reins : l'hyperglycémie entraîne une perturbation de leurs capacités de filtration et une atteinte rénale pouvant entraîner la nécessité de dialyse (rein artificiel) ou de greffe ;
    • Des lésions nerveuses peuvent diminuer la sensibilité au niveau des pieds, favorisant les plaies et les infections. Le diabète est la première cause d'amputation, non consécutive à un accident.

    Equilibrer son diabète permet d'éviter la survenue de ces complications redoutables. Pour contrôler la bonne gestion de sa maladie, le patient dispose de deux indicateurs : la mesure de la glycémie et surtout le taux d'hémoglobine glycosylée ou HbA1c ou A1c. Pourtant en France, un diabétique sur trois seulement bénéficie d’un bon contrôle glycémique.

    L'A1c corrélée au risque de complications

    Diabète a1cEn laboratoire ou à l'aide d'un lecteur portatif dans le cadre d’une auto-surveillance, la mesure de la glycémie peut se faire à jeun ou avant les repas dans la journée. Elle doit être comprise entre 0,80 et 1g/l. On peut aussi la mesurer 1h30 après le début du repas (glycémie postprandiale) et sa valeur normale est inférieure à 1,40 g/l. Mais cette lecture donne une image instantanée du taux de sucre dans le sang, ce qui est inadapté pour "mesurer le bon contrôle du diabète" dans le temps.
    La mesure du taux d'hémoglobine glycosylée ou A1c est le dosage le plus adapté à l'évaluation de l'équilibre glycémique total. Il permet d'évaluer le taux de glucose sur une période de trois mois. Sa valeur doit être inférieure à 7 % afin de réduire au mieux les risques de complications. Selon l'étude menée au Royaume-Uni baptisée UKPDS, chaque réduction d'1 % de l'hémoglobine A1c réduisait le risque d'apparition des complications de 35 %.

    Pour comprendre comment l'A1c peut traduire trois mois de contrôle glycémique, découvrez le mécanisme en jeu :

    • Le glucose peut adhérer aux protéines si le temps de contact entre le glucose et la protéine est suffisamment long ;
    • Si toutes les protéines ont cette particularité, l'hémoglobine A1c des globules rouges permet de mieux traduire le taux de sucre dans le sang ;
    • La durée de vie d'un globule rouge étant de 120 jours, la mesure de l'A1c est le témoin du niveau moyen du taux de sucre dans le sang pendant cette période ;
    • Sa valeur est exprimée en pourcentage de l'hémoglobine totale. La valeur normale est comprise habituellement entre 4 et 6 %. Au-delà de 8 % relevés avec deux contrôles successifs, le traitement doit être revu et adapté.

    Un taux d'hémoglobine A1c situé en dessous de 7 % permet de prévenir les complications liées au diabète.

    Retenez 7 et soyez en dessous… pour mieux vivre aujourd’hui et demain

    L'Association française des diabétiques (AFD), l'Association de langue française pour l'étude du diabète et des maladies métaboliques (Alfediam) et Sanofi-Aventis ont donc lancé une vaste campagne nationale d'information du public autour du thème "Vous avez du diabète ? Comme moi, vivez pleinement vos passions sous le 7". Au-delà de la volonté d'informer et de sensibiliser les patients à un meilleur suivi de leurs traitements, une vaste enquête est également lancée dans le cadre de cette campagne. Cette enquête appelée "Diabète, équilibre et perceptions" a pour objectif de mieux appréhender le vécu du diabétique et les répercussions de la maladie sur sa qualité de vie. La parole est donnée aux diabétiques à travers une trentaine de questions, chacun pourra exprimer son anxiété, sa fatigue, sa difficulté ou non à suivre son traitement. toutes ces données étant mises en perspective avec le taux d'hémoglobine A1c. Les résultats de cette enquête lancée en 2005 ont permis de mieux comprendre le vécu de cette maladie :
    En 2005, 64 % des patients diabétiques interrogés connaissaient ainsi la limite du taux d'hémoglobine glyquée HbA1c à ne pas dépasser, signe de l'équilibre de leur diabète, ce qui n'était pas le cas en 2003 (seulement 21 %). Il reste cependant des progrès à accomplir, puisque la même enquête a révélé que parmi les 76 % des patients connaissant bien leur taux d'hémoglobine glyquée HbA1c, plus de la moitié d'entres-eux demeuraient au-delà du seuil des 7 %. Quoi qu'il en soit, dans plus de 8 cas sur 10, les patients diabétiques interrogés ont jugé la campagne d'information 2005 "intéressante". Respectivement, 7 et 8 % des patients diabétiques ont déclaré avoir parlé de la campagne d'information 2005 avec leur diabétologue ou leur médecin généraliste ; 20 et 30 % avec d'autres patients diabétiques ou leur entourage.

    Un numéro de téléphone Allo Diabète 3260 est mis à disposition des diabétiques et des professionnels de santé pour répondre à toutes les questions sur le diabète. Un site http://www.sousle7.com/ permet également d'en savoir plus.

    Luc Blanchot

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/8630-diabete-complications-02.htm

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  • Que faire et ne pas faire
    Conseils pratiques


    Un certain nombre de conseils pratiques peuvent être donnés aux diabétiques ayant des pieds à haut risque de plaie, pour maintenir leurs pieds en bon état.


    La toilette des pieds

    Elle doit être quotidienne, et respecter certaines conditions :

    • Avec de l'eau tiède à 36-37° en contrôlant la température avec le coude et non la main qui a tendance à sous-estimer la température (même chez les non diabétiques) et qui de plus peut aussi avoir une sensibilité à la chaleur diminuée (chez les diabétiques). En cas de perception erronée, l'utilisation d'un thermomètre de bain est recommandée. Une eau trop chaude peut brûler la peau (sans douleur en cas d'atteinte des nerfs) ou favoriser la gangrène (en cas d'atteinte des artères) même si la température de l'eau n'est trop élevée que de quelques degrés.
    • Avec un gant de toilette et un savon non irritant (le mieux est le savon de Marseille). Ne pas utiliser brosses, gant de crin, et tous produits irritants ou agressifs. Ils peuvent entamer la peau sans que vous vous en rendiez compte.
    • Lavez tout le pied, sans oublier les espaces entre les orteils.
    Le bain de pieds ne doit pas durer plus de 5 minutes. Les bains de pieds de plus de 5 minutes ramollissent la peau saine et les callosités, facilitent la macération entre les orteils et favorisent la pénétration des microbes de la peau dans les fissures et sous les callosités (=> mal perforant).
    Rincez bien tout le pied dans une bassine d'eau propre, ou sous une douchette mais en contrôlant bien la température de l'eau (la plupart des brûlures pendant la toilette proviennent de l'utilisation d'une douchette non équipée d'un robinet thermostatique).
    Séchez bien tout le pied et particulièrement entre les orteils, avec une serviette ou même un sèche-cheveux réglé sur air froid s'il n'y a que deux réglages possibles, ou sur air tiède s'il y a plus de deux réglages possibles. L'absence de séchage soigneux entre les orteils est source de macération et d'infection.
    • N'utilisez pas de spray déodorant, ni de talc. Ils sont irritants pour la peau ou favorisent la macération.


    Comment examiner vos pieds

    Après avoir lavé vos pieds, il faut les examiner : dessus, dessous et entre les orteils.

    Pour cela, il faut être bien assis, disposer d'un bon éclairage, et si vous n'êtes plus très souple, utiliser un miroir pour mieux voir la plante de vos pieds.

    Le plus pratique est de prévoir un endroit réunissant les éléments nécessaires : par exemple, siège confortable près d'une commode sur laquelle est posée une lampe de chevet munie d'une ampoule de 60 ou 75 w, et dans le tiroir de laquelle est rangé un miroir d'une vingtaine de centimètres, de préférence grossissant et muni d'une lampe interne (miroir que l'on utilise pour se raser la barbe).

    Si votre vue n'est pas bonne, demandez à quelqu'un de regarder régulièrement vos pieds en lui expliquant ce qui doit être recherché.

    Que faut-il rechercher ?

    • Des lésions entre les orteils, dues le plus souvent à des champignons (mycose) et favorisées par la macération.
    • Des callosités sous les pieds et des cors (durillons, «oeil de perdrix») sur les orteils. Ils sont le résultat d'une compression ou d'un frottement de la peau contre la chaussure. Ils fragilisent la peau et favorisent l'infection.
    • Des fissures ou des crevasses dans les callosités ou les cors.
    • Une plaie que vous n'avez pas sentie.

    Les mycoses, les callosités et les plaies nécessitent des soins particuliers (voir paragraphes suivants).

    Si vous trouvez une petite plaie, examinez immédiatement vos chaussures à l'endroit correspondant, à la recherche d'une cause de plaie.


    Faites attention aux ongles

    Des ongles trop longs, trop courts, ou mal coupés peuvent vous blesser et s'infecter.

    • Coupez vos ongles avec des ciseaux à bout rond, ou avec un coupe-ongle, en restant à distance de la peau. Les ongles doivent être assez longs pour protéger les orteils.
    • N'utilisez jamais : ciseaux pointus, pinces coupantes en tout genre, lames de rasoir, couteaux, limes métalliques... Ces objets peuvent vous blesser.
    Coupez le bord «au carré» mais arrondissez les angles de l'ongle avec une lime en carton (éviter les limes métalliques qui peuvent vous blesser si vous appuyez trop fort).
    • Si vous ne voyez pas bien, faites vous aider pour la coupe des ongles.
    • Si vos ongles sont cassants, friables, épais, ou si leur pourtour est infecté, consultez votre médecin.


    Comment choisir de bonnes chaussures

    Les chaussures du commerce suffisent le plus souvent, mais vous devez observer les précautions suivantes :

    Achetez-les en fin de journée car c'est à ce moment que le pied a tendance à être le plus «gonflé», et avec des chaussettes bien adaptées à votre pied et au type de chaussures que vous voulez acheter : chaussettes ou bas épais pour des chaussures d'hiver ou de marche, chaussettes ou bas fins pour des chaussures de ville.
    • Une bonne chaussure doit être souple et légère. Elle doit être en cuir sauf pour la semelle qui doit être antidérapante et pas trop épaisse (il faut sentir le sol). Seule la semelle ne doit pas être en cuir.
    Evitez les chaussures en matières synthétiques (genre chaussures de tennis) car elles favorisent la transpiration et la macération, et n'ont habituellement pas une semelle assez rigide pour bien maintenir le pied.
    • L'avant de la chaussure doit être suffisamment large et haut pour que l'avant-pied ne soit ni serré ni trop à l'aise.
    • L'avant de la semelle doit être souple, mais la partie moyenne de la semelle doit être suffisamment rigide pour ne pas se tordre lorsque l'on effectue une torsion entre entre l'avant de la chaussure et le talon, ni s'enrouler lorsque l'on essaye de plier l'avant de la chaussure sur le talon.
    • Le talon doit être compris entre 20 et 25 mm pour les hommes et 30 à 50 mm pour les femmes. L'absence de talon ou un talon trop haut déséquilibrent la marche.
    • La partie enveloppant l'arrière du talon ne devrait idéalement pas comporter de couture interne médiane, mais deux coutures latérales.
    • De même, moins il y aura de coutures internes, mieux ce sera.
    • Si vous avez des supports plantaires (semelles), il est nécessaire de les placer dans chaque chaussure que vous essayez.
    Vous devez être «tout de suite bien dans vos chaussures». Il ne faut pas compter que la chaussure se fera progressivement à votre pied lorsqu'elle sera moins neuve. Le plus souvent, c'est votre pied qui va s'abîmer, et non la chaussure qui va se faire à votre pied.
    Au début ne gardez pas vos chaussures neuves plus de deux heures par jour. Les chaussures doivent être «brisées» progressivement, sinon ce sont vos pieds qui seront blessés. Après quelques jours, examinez attentivement vos pieds à la recherche d'une rougeur témoignant d'un conflit entre le pied et la chaussure.


    Un examen régulier des chaussures est indispensable

    Vérifiez tous les jours l'intérieur des chaussures avec la main à la recherche d'aspérités, de décollements du revêtement interne, d'une usure anormale du cuir, de corps étrangers... :

    avec la pulpe de l'index à l'intérieur de la chaussure, suivez le trajet des coutures et les bords de la semelle interne,
    avec la pulpe des quatre doigts, «ratissez» le fond de la chaussure, mais aussi le toit de l'avant-pied et la partie enveloppant l'arrière du talon.

    Lorsqu'on a des pieds à risque de complications «il faut mettre la main dans sa chaussure avant d'y mettre le pied» ;-)

    Si vous avez des supports plantaires (semelles) :

    • Ils doivent également être contrôlés régulièrement. Le cuir peut être endommagé par la transpiration : il apparaît presque noir, très dur et craquelé.
    • La durée de vie d'un support plantaire porté tous les jours est en moyenne de 6 mois.
    Il faut sortir tous les soirs les supports plantaires des chaussures, pour qu'ils s'aèrent.
    • Si leur surface est en cuir, il faut les enduire d'une très légère couche de crème transparente une fois par mois (moins il y aura de crème mieux ce sera, mais il en faut quand même un peu).


    Un entretien régulier des chaussures est essentiel

    • Cirez-les régulièrement pour nourrir le cuir et pour qu'il reste souple.
    • Surveillez l'usure du talon. Normalement la pose du talon sur le sol se fait par le bord postéro-externe du talon, et il est normal que le talon s'use progressivement à ce niveau. Par contre, une usure du bord externe du talon témoigne souvent d'une altération de la statique du pied (varus talonnier) de même qu'une usure trop postérieure ou postéro-interne (valgus talonnier).
    • Toutes déformations ou usures anormales d'une chaussure peuvent être la conséquence d'un trouble de la statique du pied ou d'un trouble de la marche, et cette usure anormale contribue à accentuer le trouble qui l'a provoquée. Si vous avez une paire de chaussures dans lesquelles vous vous sentez bien, et qu'elles sont de qualité, il est le plus souvent possible de faire ressemeler les parties usées, et c'est d'ailleurs souvent préférable plutôt que d'acheter une nouvelle paire de chaussures de mauvaise qualité. Ne faites pas mettre de fers, ils déséquilibrent la marche.
    • Consultez votre médecin avec vos chaussures habituelles «de tous les jours» afin qu'il puisse les examiner et confronter les constatations de l'examen de vos pieds avec les constatations de l'examen de vos chaussures.
    Il est fortement conseillé d'avoir au moins deux paires de chaussures et d'alterner chaque paire chaque jour :
    . d'une part, pour les laisser reposer et s'aérer un jour sur deux,
    . d'autre part, car cela permet d'alterner les points de pression de la voûte plantaire (=> évite le mal perforant) ; cette alternance des points de pression est bien évidemment réalisée au mieux si les deux paires de chaussures ne sont pas du même modèle.


    voir paragraphe

    Que faire si la peau est sèche

    Si la peau est sèche (par suite d'une diminution de la sécrétion sudorale normale des pieds), elle devient moins souple et il y a un risque d'apparition de fissures qui peuvent être le point de départ d'une infection sous la peau.

    • Utilisez une crème simple en application très fine, avec très peu de crème, en massant légèrement (lanoline, vaseline simple ou crème à base d'eau de type cold cream).
    • Attention :
    - Mettez le moins de crème possible (moins il y aura de crème mieux ce sera, mais il en faut quand même un peu).
    - Ne mettez jamais de pommade entre ou sous les orteils, et n'utilisez jamais de talc ou toute autre poudre, cela favoriserait une macération de la peau et le développement d'une mycose.


    Que faire en cas de transpiration excessive

    Si vous transpirez beaucoup, il faut éviter toute macération :

    • Lavez vos pieds plusieurs fois par jour si besoin, et surtout séchez les bien en n'oubliant pas entre et sous les orteils.
    • Utilisez au moins une paire de chaussettes par jour.
    • Examinez particulièrement les espaces entre les orteils, et sous les orteils, notamment dans les plis plantaires des orteils déformés «en marteau», à la recherche d'une mycose.
    • Evitez tout produit agressif ou allergisant : talc, poudres, spray, déodorants...
    • Placez des semelles anti-transpiration dans vos chaussures (par exemple Semelles Sikoped commercialisées par Tracy).

    Que faire contre les mycoses

    Les mycoses des pieds sont une infection superficielle de la peau dues à des champignons. Elles sont courantes lorsqu'il y a macération ou lorsque le pied n'a pas été bien séché après lavage. Elles sont dangereuses parce qu'elles créent un point d'entrée pour l'infection sous la peau.

    Les mycoses sont plus fréquentes de nos jours à cause de l'utilisation de chaussettes et de bas en matière synthétique que l'on lave à une température inférieure à celle nécessaire pour détruire les spores de ces champignons.

    Pour soigner les mycoses, il existe de nombreux produits, mais il faut éviter les pommades (qui favorisent la macération) et préférer les aérosols de poudre qui ont l'avantage de pouvoir être utilisés au niveau de la peau, mais aussi dans les chaussettes et dans les chaussures. Pendant le traitement, il faut continuer à laver, rincer et sécher soigneusement la peau pour éviter la macération. D'autre part, il faut laver les chaussettes à 60°, ou mieux à plus haute température si le tissu le permet, afin de détruire les spores.

    Pour éviter les mycoses, il faut :

    • une bonne hygiène quotidienne, en veillant à bien sécher la peau entre et sous les orteils après rinçage (éventuellement avec un sèche-cheveux réglé sur air froid ou tiède),
    • lutter contre la transpiration et la macération,
    • éviter les chaussettes en matière synthétique.

    Gardez en mémoire qu'«un pli reste sain s'il reste sec».

    Maintenir la peau aussi sèche que possible entre et sous les orteils est beaucoup plus efficace que l'utilisation préventive quotidienne de crèmes, pommades ou poudre contre les mycoses.


    Que faire en cas de pieds froids

    Si vous avez les pieds froids, il faut faire très attention à la peau :

    • Portez des chaussettes de laine (même au lit) et placez éventuellement des peaux de mouton dans vos chaussures.
    • Veillez bien à ce que les chaussettes ne comportent pas un ruban élastique qui va trop serrer le mollet, et gêner la circulation du sang, sans entraîner de douleurs en cas de neuropathie. Une chaussette doit tenir en place par sa surface de contact élastique avec la jambe, et non par une zone élastique à l'extrémité de la chaussette.
    • Ne marchez jamais pieds nus, même chez vous : utilisez des pantoufles ou des chaussures d'intérieur légères, offrant une protection suffisante des orteils en cas de chute d'un objet sur le pied.
    • N'essayez jamais de vous réchauffer les pieds devant un radiateur, une cheminée, avec des bouillottes, coussins, chaufferettes ou couvertures chauffantes.


    Que faire en cas de callosités

    Il ne faut jamais négliger les callosités, parce que tôt ou tard elles conduisent à un mal perforant qui n'aura aucune tendance à cicatriser.

    Les callosités ont toujours une cause qu'il faut rechercher

    • Atteinte des artères, ou surtout des nerfs (diminution de la sensibilité profonde),
    • Mauvaise position du pied : pied plat, pied creux, orteil «en marteau», «en griffe»...
    • Chaussure ou support plantaire mal adaptés ou détériorés (examinez vos chaussures avec la vue et les doigts à l'endroit correspondant à la callosité).

    Pour préciser cette cause, consultez votre médecin avec vos chaussures habituelles «de tous les jours» afin qu'il puisse les examiner et confronter les constatations de l'examen de vos pieds avec les constatations de l'examen de vos chaussures. Ce n'est qu'en traitant cette cause que la callosité ne se reformera pas.

    S'il n'y a pas de cause évidente liée à la chaussure, la prescription de supports plantaires de décharge pour mieux répartir le poids du corps sur la voûte plantaire, peut être nécessaire afin de limiter l'hyperpression qui favorise la callosité.

    Attention, pour décharger la callosité, il faut charger une autre zone du pied avec risque de créer une autre callosité. Dans les cas où les pieds sont très abîmés ou très fragiles, il peut être indiqué de faire confectionner deux paires de supports plantaires avec des points d'appui légèrement différents, à porter à tour de rôle chaque jour, comme pour les chaussures.

    Il est absolument nécessaire de préciser au technicien qui fabriquera vos supports plantaires, que vous êtes diabétique et quel est le degré d'insensibilité de vos pieds.

    Chez les diabétiques :
    • Les supports plantaires en matière plastique ou contenant du métal ne doivent pas être utilisés.
    • Le conseil habituel «Voilà vos supports plantaires, portez-les pendant quelques jours et revenez me voir si cela vous fait mal» est une erreur professionnelle qui peut conduire rapidement à une plaie étant donné la diminution de la sensibilité à la douleur.
    • Après quelques jours, le technicien qui a fabriqué vos supports, ou votre médecin, doivent examiner soigneusement vos pieds pour vérifier qu'il n'y a pas de conflit pied/chaussure et notamment pas de point d'appui excessif.

    Rappelez-vous que la durée de vie normale des supports plantaires portés tous les jours est en moyenne de six mois. Les porter plus longtemps vous expose à l'apparition de nouvelles callosités ou de plaies.

    Les callosités doivent être soignées

    La résolution du conflit pied/chaussure permet de réduire le risque de mal perforant mais ne parvient souvent pas à empêcher l'apparition de toute callosité.

    Dans les mains d'un spécialiste averti de l'insensibilité du pied du diabétique, les callosités peuvent être meulées ou coupées avec précaution. Si une meuleuse électrique est utilisée, il faut faire très attention à l'échauffement de la peau, tout particulièrement chez les diabétiques dont la sensibilité des pieds est diminuée.

    Le gros du travail doit être fait par quelqu'un de compétent, et le seul instrument que le diabétique puisse utiliser lui-même est la pierre ponce pour éviter que la callosité se reforme.

    Dans tous les cas n'utilisez jamais vous-même des instruments pouvant vous blesser (lames de rasoir, couteaux, ciseaux, râpes, meuleuse électrique...) ni de pommades coricides qui sont très agressives.

    N'utilisez pas non plus des bains de pieds prolongés pour ramollir les callosités. L'idée apparemment correcte est cependant fausse. En effet, la plupart des callosités sous souvent fissurées, et les bains de pieds prolongés créent une macération au fond de ces fissures, qui favorise la pénétration en profondeur, dans les tissus sains, des microbes qui se trouvent dans le fond de ces fissures.

    Réduire très régulièrement l'épaisseur des callosités avec une pierre ponce est fondamental pour prévenir l'apparition du mal perforant.

    Il est de loin préférable d'utiliser la pierre ponce une fois par semaine, ou plusieurs fois par semaine si cela est nécessaire, que d'aller tous les mois chez un pédicure.


    Que faire en cas de plaie

    Si vous avez une plaie, il faut la désinfecter, la protéger et consulter votre médecin.

    • Désinfectez avec une compresse stérile et un produit antiseptique incolore (Hexomédine par exemple).
    • Ne mettez jamais de pommade, d'antibiotiques locaux, ni de produits colorés. Ils risquent d'aggraver ou de masquer la plaie.
    • L'alcool ne doit pas être utilisé car il est caustique et dessèche la peau.
    • Faites un pansement sec avec une compresse stérile sèche maintenue avec un sparadrap en papier. N'utilisez pas de sparadraps autocollants en matière plastique (type Urgo ou Hansaplast). Ils favorisent la macération.
    • Pour toute plaie du pied, même minime, consultez votre médecin.
    • A propos : Etes-vous correctement vacciné contre le tétanos ? Le diabète ne contre-indique absolument pas cette vaccination, bien au contraire. D'autre part, elle peut être réalisée en même temps que la vaccination contre la grippe.

     

    Pour toute plaie du pied, même minime, consultez votre médecin

     


    Derniers conseils

    • Mis à part les cas de mal perforant plantaire en cours de traitement, la marche est fortement conseillée, car elle améliore la circulation sanguine.
    • Si vous ne voyez pas bien, si vous n'êtes pas assez souple pour laver vous-même vos pieds et les examiner correctement, ou si la sensibilité de vos mains est également atteinte, faites-vous aider par un de vos proches en lui expliquant bien ce qu'il doit voir et faire. Faites-lui également lire ce document.

    http://www.diabsurf.com/diabete/FPied2.php

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  • Dans 5 jours, la Journée Mondiale du Diabète!
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        1. Suivez la campagne sur le site
        2. Vous idées suscitent l'action. Enregistrez vos activités
        3. Le diabète sous les projecteurs en Inde
        4. FRDJ contribue aux activités de la Journée Mondiale du Diabète
        5. Austin émet en bleu pour la Journée Mondiale du Diabète
        6. Lancement de la vidéo de la Journée Mondiale du Diabète


      1. Suivez la campagne sur le site
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      Le compte à rebours s'accélère et nous recevons un flot continu de confirmations d'illuminations et événements planifiés.  Il y en a trop que pour tous les reprendre dans ce bulletin. Lors de la rédaction de ce bulletin, 576 illuminations sont confirmées et plus de 320 activités.

      Suivez la campagne minute par minute sur notre site internet (http://www.journeemondialedudiabete.org) et sur Twitter  (http://www.twitter.com/WDD).


      2. Vous idées suscitent l'action Enregistrez vos activités
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      Chaque année, des personnes du monde entier trouvent différentes façons d'engager la communauté  locale, les médias, sensibiliser le public et les décisionnaires aux principaux problèmes liés au diabète.

      En général des éléments communs se retrouvent dans toutes les activités:

        1. Promotion du cercle bleu – le symbole mondial du diabète
        2. Utilisation de la couleur bleue (pantone 279 ou le plus proche possible)
        3. Un élément fun

      Vous idées suscitent l'action.  Enregistrez vos activités sur le site de la Journée Mondiale du Diabète http://bit.ly/1IDuXG.


      3. Le diabète sous les projecteurs en Inde
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      En Inde, la chaine CNN-IBN va diffuser pendant une semaine une série de programmes mettant l'accent sur l'épidémie de diabète, ainsi qu'une demi-heure spéciale le 14 novembre.

      Les présentateurs de la chaine CNN-BBN lanceront un appel pour porter le pin's du diabète le 14 novembre.

      Un des épisodes de la série présentera le Président de la FID, Jean Claude Mbanya, qui parlera des défis auxquels sont confrontés les pays en développement comme l'Inde et la Chine en raison de l'explosion de l'épidémie du diabète dans toute l'Asie.

      Les précédents programmes de la chaîne sur l'Atlas du diabète de la FID et son Congrès Mondial du Diabète  de Montréal peuvent être consultés sur ce lien  http://tinyurl.com/ibndiabetes.

      L'Inde compte parmi les pays ayant le plus haut taux de prévalence de diabète, avec 50,8 millions de personnes vivant actuellement avec le diabète.


      4. FRDJ contribue aux activités de la Journée Mondiale du Diabète
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      La Fondation de la recherche sur le diabète juvénile (FRDJ), le plus important récolteur de fonds et défenseur de la recherche sur le diabète de type 1 au niveau mondial, encourage le public à s'informer sur le diabète de type 1 et ses complications en rejoignant la communauté mondiale du diabète à l'occasion de la Journée Mondiale du Diabète le 14 novembre 2009.

      > FRDJ lance un appel aux illuminations aux Etats-Unis et confirme l'illumination de l'Empire State Building
        Aux Etats-Unis, FRDJ organise plusieurs événements, comme la sensibilisation des medias, des concours de dissertation sur le thème "que représente pour moi la guérison?" et des activités de récoltes de fonds.  FRDJ met le diabète en lumière en demandant à ses membres de placer des bougies bleues aux fenêtres. Ils sont également à l'origine de plus illuminations de monuments et bâtiments aux Etats-Unis, dont l'Empire State Building de New York, l'Hotel Le Cirque à la Nouvelle Orléans et le Sun Trust Financial Center à Tampa en Floride.

      > FRDJ aide les utilisateurs des réseaux sociaux à mettre leurs avatars en bleu
        En Grande-Bretagne, FRDJ propose aux utilisateurs de Facebook et Myspace the montrer leur soutien à la Journée Mondiale du Diabète en mettant leur avatar en bleu. Voyez http://www.jdrfaware.com/goBlue.aspx.


      5. Austin émet en bleu pour la Journée Mondiale du Diabète
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      Pour sensibiliser les medias à la Journée Mondiale du Diabète, l'équipe dynamique organisant les activités et les illuminations à Austin, ay Texas, s'est associée à la radio locale, 103.5 BOB FM, pour diffuser des annonces publicitaires toute la semaine précédant le 14 novembre.

      BOB FM souhaitait en faire plus et a lancé une nouvelle façon de s'associer à la campagne mondiale visant à mettre le diabète en lumière. Le 14 novembre, BOB FM diffusera toutes les heures une chanson qui contient le mot "bleu" dans son  titre et expliquera aux auditeurs la raison de cet accent sur la couleur bleue. Donc, le 14 novembre de "Blue Moon of Kentucky" à "Blue Bayou", en passant par "Blue Suede shoes", "Blue Velvet",  "Blue Monday" et "Blue Ronda à la Turk", la Radio BOB diffusera de la musique pour tous les goûts, et soutiendra le diabète.


      6. Lancement de la vidéo de la Journée Mondiale du Diabète
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      Nous venons de lancer un film annonce d'une minute à l'occasion de la Journée Mondiale du Diabète du 14 novembre. Vous pouvez voir le clip intitulé "Comprenez le Diabète, impliquez-vous" sur la chaine YouTube de la JMD:  http://www.youtube.com/watch?v=60QEBpFh5Ho

      N'hésitez pas à nous laisser vos commentaires. Vous pouvez également le mettre sur votre site, votre blog, forum de discussion ou page de réseau social. Aidez-nous à sensibiliser le public le plus largement possible.


      Bien à vous

      Phil Riley au nom de l'équipe de la Journée Mondiale du Diabète

      International Diabetes Federation
      166 Chaussée de la Hulpe, B-1170 Brussels, Belgium
      tel +32-2-5385511 | fax +32-2-5385114
      info@idf.org | www.idf.org

      IDF | Promoting diabetes care, prevention and a cure worldwide

      Vous faites partie des quelques 10.000 personnes qui lisent ce bulletin d'information. N'hésitez pas à l'envoyer à toute personne qui pourrait profiter de son contenu et demandez-leur de s'inscrire pour recevoir le prochain, qui sera envoyé le 14 novembre prochain.
    www.idf.org

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  • page couverture imageUne vue positive

    Chers membres de Dextro,

    Permettez-moi de vous faire un petit coucou ce matin... Un petit coucou de réconfort et d’entraide.

    C’est souvent à la suite d’un évènement majeur que nous sommes bousculés par le changement et nous sommes loin d’être prêts !

    L’annonce du diabète n’arrive jamais au bon moment comme toute autre chose.

    C’est pour cela, que j'ai écris ce guide Le diabète : Un nouveau mode de vie à découvrir 2e édition, c’est un guide qui a été écrit en fonction du diabète et pour le diabète, mais qui s’adresse à tout le monde.

    Faire des changements dans sa vie, n’est pas une chose facile.

    En lisant ce guide, tout ce que je souhaite, c'est que tous puissent retrouver le petit bonheur qui sommeille dans leur vie et qui ne demande qu’à se réveiller...

    Parce qu’il est là, je vous l’assure !

    Si vous souhaitez vous procurer mon guide, c’est facile vous n’avez qu’à cliquer sur le lien :
    http://www.dextro.fr/Andre-Positif//.

    Je rappelle qu'une remise est accordée à tous les adhérents de l'association et que, par le biais de la commercialisation de mon guide, je souhaite aider "Dextro en Fête" à poursuivre ce but que nous avons en commun : l'entraide, l'amitié et le réconfort entre diabétiques.

    En terminant, je vous remercie d’avoir pris quelques minutes de votre temps pour me lire et je vous souhaite une bonne journée.

    Au plaisir de vous retrouver sur
    http://www.dextro.fr/.

    Amicalement

    André Positif

    Pour adhérer à l'association :
    http://www.dextro.fr/documents/Formulaire.pdf

    http://www.dextro.fr
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  • Les 20 ans du Registre Belge du Diabète : bienvenu(e)s sur notre site.

    Le 14 novembre 2009, le Registre Belge du Diabète (BDR) organise une journée d'information lors de son 20ème anniversaire en collaboration avec l’Association Belge du Diabète (ABD) et la Vlaamse Diabetes Vereniging (VDV). Cet évènement s’inscrit dans le cadre de la Journée Mondiale du Diabète dont le thème cette année est axé sur la prévention et l’éducation.

    Depuis sa création en 1989, le BDR s’appuie sur un réseau national de cliniciens, de chercheurs et de paramédicaux qui tous collaborent au sein de divers programmes de recherche scientifique afin de contribuer à la prévention et à la guérison du diabète. Pendant ces 20 ans, le BDR y a contribué considérablement !

    Cette manifestation permettra de remercier les patients et leurs familles ainsi que les médecins et leurs équipes pour leur collaboration et leur contribution au succès du BDR. Un résumé des réalisations ainsi que des différents projets du BDR vous seront présentés, le tout dans une atmosphère conviviale.

    Pour marquer l’évènement comme il se doit, le RBD organise cette fête à l’auditoire 2000 situé au Brussels Expo.

    Au programme: des exposés, et des témoignages vidéo de diabétiques connus et moins connus. Il y aura ensuite possibilité de discuter durant le buffet déjeuner. Des jeux et des animations seront prévus pour les tout petits.

    L’inscription peut se faire via le formulaire d’inscription sur ce site.

     http://www.bdr20.be/

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  • La relation soignant-soigné, une relation bien particulière ? Comment se caractérise-t-elle ?

    Observations

    Différentes observations ou études plus ou moins proches de nous ont été menées et permettent de mieux la caractériser.

    Sondage (1985)

    Norman Cousins (1985) a réalisé un sondage par courrier aux USA auprès de 1000 personnes. Les questions étaient les suivantes :

    • Avez-vous changé de médecin durant les 5 dernières années ou pensez-vous changer actuellement ?
    • Pourquoi avez-vous changé de médecin ou pourquoi y pensez-vous ?
    • Avez-vous des suggestions à faire concernant la formation des étudiants en médecine ?

    782 ont signalé avoir changé de médecin généraliste. Les reproches les plus souvent formulés comme motifs de ce changement étaient catégorisés dans la rubrique « relations médecin/malade ».

    Les thèmes dominants étaient le contact difficile, la froideur, la distance, le manque de sympathie, le manque de respect, l'impression pour le patient ne pas être pris au sérieux, etc. (51,7%).

    En second lieu venait l'incompétence du somaticien (40,2%) et en troisième, le manque de disponibilité (27,8%).

    En 1995, une importante enquête internationale a été menée dans 8 pays

    (Norvège, Suède, Danemark, Royaume-Uni, Pays-Bas, Portugal, Allemagne et Israël).

    6464 questionnaires ont été délivrés et 55% de réponses ont été obtenues.

    Peu de différences entre pays apparaissent.

    Il y a un large consensus sur les aspects à privilégier, à savoir, la qualité de la relation médecin-patient, l'information et l'accompagnement, la disponibilité et l'accessibilité. Ces éléments semblent largement universels et indépendants du pays, du système de santé et de la culture.

    Le Mouvement ACIH (en Belgique) a également relevé des difficultés et des attentes de ses membres dans le cadre de la relation de soins.

    Quelques difficultés mentionnées :

    • Les personnes se sentent perdues face à leur médecin parce qu'elles ne comprennent pas certains termes (jargon) ;
    • Elles sont passives ;
    • Elles n'osent pas interpeller leur médecin ;
    • Le médecin leur apparaît comme un « dieu » qui détient le savoir et ne se trompe jamais : autorité, prestige.

    D'autres études montrent que moins d'un tiers des patients expriment leurs préoccupations et leurs questions à leur médecin pendant les consultations. Alors que lorsque les professionnels de la santé parlent de leur pratique, ils estiment en général répondre aux questions posées par les patients. Ceux-ci ne le ressentent pas toujours de cette manière.

    Les attentes mises en évidence

    • Les compétences techniques : un bon diagnostic et un bon traitement
    • La source d'information privilégiée concernant la santé est le médecin (les autres moyens étant des sources complémentaires)
    • Ecoute et compréhension : la qualité de la relation, le sentiment d'être compris, l'utilisation de mots compréhensibles, une attention aux problèmes autres que physiques sont déterminants pour un suivi optimal du traitement par le patient
    • La disponibilité
    • La possibilité de négocier le traitement

    Haut de la page Pour mieux comprendre cette relation

    Plusieurs concepts ou éléments nous semblent importants pour mieux comprendre cette relation particulière :

    • les concepts de relation, la relation soignant-soigné et le modèle de Szasz et Hollender
    • la communication et la métacommunication
    • la situation de fragilité du patient

    Le patient est en situation de fragilité

    Le patient est hypersensibilisé aux rapports à autrui et particulièrement aux soignants parce que la souffrance, l'angoisse font que le vécu s'intensifie et se répercute sur soi et sur l'autre.

    Le patient est dépendant des soignants pour les nécessités du diagnostic, du traitement, des soins.

    La moindre ajoute à la souffrance, à la maladie... si elle semble provenir non de la nature de la situation mais plutôt d'une négligence, d'un manque de considération, d'une agressivité de soignants... fait souffrir terriblement le patient. Il suffit d'une légère atteinte pour que le mal soit extrême.

    Bénédicte: « Il ne m'a jamais dit un mot gentil. Il ne m'a juste rien dit. Quand Aglaë est sortie... il a tout de suite pris le bébé, il ne m'a pas dit que c'était une fille. Il ne m'a pas dit : " Oui, c'est une petite fille " ou "Elle a tous ses membres ", "Il ne m'a pas dit qu'elle allait bien . Alors, je suis restée toute seule avec lui, pendant le temps qu'il me recouse. C'était horrible. »
    ( témoignage tiré d'interviews menés il y a quelques années auprès de jeunes mères )

    Haut de la page Et du côté des professionnels ?

    Il est difficile d'établir des relations patients-professionnels de la santé satisfaisantes.

    Si l'on se focalise souvent sur le vécu et les difficultés des patients, on ne peut nier que des difficultés existent aussi du côté des professionnels. Ils peuvent ressentir, dans la relation avec les patients, malaise, inquiétude, irritation, sentiment d'échec .

    Il n'est pas aisé de rester à tout moment calme, compréhensif, soutenant, accueillant... lorsque l'on se sent soi-même énervé, stressé, découragé, inquiet...

    Un préalable indispensable est de reconnaître la difficulté, pour les deux partenaires, d'établir une relation satisfaisante et équilibrée




    http://www.educationdupatient.be/cep/pages/educationpatient/ep3.htm
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  • Dans 10 jours, la Journée Mondiale du Diabète!
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        1. Portez le pin's!
        2. Plus de 500 confirmations d'illuminations
        3. Le Japon se hisse dans le top 5 des illuminations
        4. De nouvelles bannières sont disponibles!


      1. Portez le pin's!
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      Avez-vous récemment pris une célébrité d'Hollywood portant le pin's du diabète en photo? Une superstar du sport, une star du rock ou un chef d'état ? Si oui, envoyez-nous cette photo pour le "Wall of Fame" de la JMD.  Mais peut-être n'avez-vous pas encore entendu parler de cette opportunité.

      Réfléchissons quelques instants et posons-nous la question suivante: "Où sont toutes les célébrités du diabète"?

      Les nouveaux chiffres publiés dans le "Diabetes Atlas" de la FID montrent que 285 millions de personnes à travers le monde sont atteintes de diabète. Le diabète est l'une des causes principales de perte de vision, d'attaque cardiaque, d'accident vasculaire cérébral, d'insuffisance rénale et d'amputation. Avec quatre millions de décès par an, le diabète est également l'une des principales causes de mortalité. C'est suffisamment grave pour que l'on s'en préoccupe. Quelles sont les célébrités qui se rallient à notre cause? Où qu'elles soient, demandez-leur de se manifester.  Nous avons besoin de leur aide! N'oubliez-pas d'immortaliser ce moment par une photo.

      Toutefois, la Journée Mondiale du Diabète n'est pas qu'une question de célébrités. Ce sont les organisations de la communauté du diabète et les champions individuels qui font la différence. Nous demandons donc à chacun de porter le pin's et de nous faire parvenir des photos. Il ne faut pas être célèbre pour avoir sa place sur notre "Wall of Fame". Qui que vous soyez et quel que soit votre lien avec le diabète, portez le pin's et envoyez-nous votre photo. Et qui sait? Peut-être serez-vous à côté d'une personnalité de la TV sur ce fameux mur!

      Si vous n'avez pas le pin's, pas de problème - tout autre cercle bleu peut faire l'affaire. Nous ne voulons pas freiner votre imagination!

      Mettez le diabète en images et portez le pin's. C'est très simple:

        1. Demandez à un ami, un membre de votre famille ou une célébrité de porter le symbole du diabète. Immortalisez cet instant.
        2. Postez la photo sur le site de la Journée Mondiale du Diabète : http://bit.ly/20Lx9O
        3. Nous nous occupons du reste. Nous afficherons votre photo sur le mur des célébrités du musée de la Journée Mondiale du Diabète.

      Le pin's bleu du diabète est l'accessoire incontournable pour toute personne impliquée dans cette cause. Les pin's peuvent être achetés par 10 (assez pour tous vos amis célèbres!) sur http://bit.ly/4iMtyA. Si vous souhaitez en savoir plus sur le symbole du diabète, voyez http://www.diabetesbluecircle.org.


      2. Plus de 500 confirmations d'illuminations
      --------------------------------------------------

      Il reste 10 jours avant la JMD 2009 et plus de 500 confirmations d'illuminations de sites et de monuments nous sont parvenues. Plus de 40 pays participeront:

      L'Argentine; l'Australie; l'Autriche; la Barbade; la Belgique; la Bolivie; le Brésil; le Canada; les Iles Cayman; la Chine; Chypre; la République Tchèque; la République Dominicaine; la France; Gibraltar; l'Inde; l'Italie; le Japon; le Kazakhstan; le Koweït; le Grand-duché du Luxembourg; Mayotte; la Nouvelle-Zélande; la Norvège; le Paraguay; le Pérou; la Pologne; Sainte-Lucie; Saint Marin; L'Arabie Saoudite; la Slovaquie; la Slovénie: l'Afrique du Sud; l'Espagne; la Suède; la Suisse; Taiwan; les Emirats Arabes Unis; le Royaume-Uni; les Etats-Unis d'Amérique et le Venezuela.

      Parmi les confirmations, notons Table Mountain, le London Eye, la Tokyo Tower, l'Empire State Building, le Burj al Arab, le Christ Rédempteur et la Hofburg.

      Le Japon se hisse dans le top 5 des illuminations.

      La Tokyo Tomer et le Pont Meganebashi de Nagasaki sont parmi les quelques 90 monuments qui s'illumineront de bleu le 14 novembre prochain.

      D'Osaka à Okayama, des temples, pagodes, châteaux et tours s'illumineront de bleu en solidarité avec la lutte contre le diabète. Cet effort incroyable a hissé le pays à la deuxième place, devant le Brésil (avec 64 monuments confirmés) et après l'Argentine (avec 99 confirmations à ce jour). Les pays dans le top 5 au moment de la rédaction de ce bulletin sont:

        > l'Argentine (99)
        > le Japon (86)
        > le Brésil (64)
        > le Kazakhstan (34)
        > les Etats-Unis (33)


      3.  Le Japon se hisse dans le top 5 des illuminations
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      La Tokyo Tomer et le Pont Meganebashi de Nagasaki sont parmi les quelques 90 monuments qui s'illumineront de bleu le 14 novembre prochain.

      D'Osaka à Okayama, des temples, pagodes, châteaux et tours s'illumineront de bleu en solidarité avec la lutte contre le diabète. Cet effort incroyable a hissé le pays à la deuxième place, devant le Brésil (avec 64 monuments confirmés) et après l'Argentine (avec 99 confirmations à ce jour). Les pays dans le top 5 au moment de la rédaction de ce bulletin sont:

        > l'Argentine (99)
        > le Japon (86)
        > le Brésil (64)
        > le Kazakhstan (34)
        > les Etats-Unis (33)

      Les illuminations en bref:
        > L'Argentine prend la tête avec presque 100 confirmations - les villes de Zapala et Rio Cuarto seront toutes bleues avec leurs nombreuses confirmations.

        > Cinq nouveaux monuments se sont récemment ralliés au défi en Australie.

        > Grâce aux efforts de ANAD, SBD et ADJ, 64 monuments sont confirmés au Brésil.

        > En France: de nouvelles confirmations ont été reçues des régions de Strasbourg et Cahors.  17 monuments sont actuellement confirmés.

        > En Italie, nous avons reçu les quatre premières confirmations.

        > Au Japon, 86 confirmations nous ont été communiquées par la "Japanese Association for Diabetes Education & Care".

        > Le Kazakhstan a rejoint la campagne et confirme 34 illuminations.

        > Le Luxembourg compte six confirmations.

        > Gibraltar et Mayotte viennent de rejoindre la campagne.

        > 11 confirmations du côté du Mexique.

        > Nous accueillons la Nouvelle-Zélande et sa première confirmation.

        > D'autres confirmations nous sont parvenues au Paraguay portant à 10 le nombre d'illuminations.

        > Les trois premiers monuments de Pologne sont confirmés.

        > Saint-Marin participe à la campagne d'illuminations pour la seconde année.

        > Quatre monuments sont confirmés en Slovénie.

        > Quatre monuments sont aussi confirmés à Grenade, portant à 10 le total des confirmations pour l'Espagne.

        > Cinq confirmations en Suède.

        > L'impressionnant Burj al Arab s'illuminera à nouveau ainsi que 3 autres bâtiments aux Emirats Arabes Unis

        > Aux Etats-Unis, on compte 34 confirmations dont celle de l'Empire State Building par nos collègues et amis de JDRF.

      Les premières photos proviennent du Canada. Le pays, célèbre pour être le berceau de la découverte de l'insuline, a lancé sa campagne en phase avec le Congrès Mondial du Diabète organisé à Montréal en octobre dernier. Vous pouvez voir les photos sur flickr (http://www.flickr.com/groups/wdd) ou sur la page d'accueil du site http://www.worlddiabetesday.org.

      Envoyez les confirmations d'illuminations à Dominique (dominique.robert@idf.org). Voyez la liste des participants sur http://bit.ly/2ZiOmm.

      Quelle que soit l'activité que organisiez pour la Journée Mondiale du Diabète, tenez-nous informés sur http://bit.ly/1S3GMx. Votre activité apparaitra sur le calendrier des évènements organisés à travers le monde par la communauté du diabète.
     

      4. De nouvelles bannières sont disponibles!
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      Faites le décompte jusqu'à la Journée Mondiale du Diabète et placez une de nos bannières sur votre site ou votre blog. Nous avons 18 nouvelles bannières disponibles. Toutes les bannières sont disponibles en anglais, français et espagnol.

      Le 14 novembre, lorsque les photos nous parviendront des quatre coins du globe, nous remplacerons les bannières avec les photos des illuminations de 2009. Faites le nécessaire pour insérer une bannière sur votre site et consultez: http://bit.ly/3oAQHj.

      Très populaire l'an dernier, la bougie virtuelle est de retour. Cette bannière vous permet d'allumer la bougie de la Journée Mondiale du Diabète et de mettre le diabète en lumière en un simple clic. Chaque bougie allumée est comptée, augmentant ainsi le nombre total de personnes participant à la campagne. L'an dernier, plus de 200.000 personnes ont allumé la bougie virtuelle. Vous pouvez télécharger vos bannières sur: http://bit.ly/bS3e7.
     

      Bien à vous

      Phil Riley au nom de l'équipe de la Journée Mondiale du Diabète

      International Diabetes Federation
      166 Chaussée de la Hulpe, B-1170 Brussels, Belgium
      tel +32-2-5385511 | fax +32-2-5385114
      info@idf.org | www.idf.org

                                                                                 
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  • Premiers gestes d’urgence face à une plaie chez un patient diabétique

     

    Le consensus international sur le pied diabétique rappelle les données suivantes: 85% des personnes diabétiques subissant une amputation ont une plaie dès le départ. Dans 4 cas sur 5, la pâlie est d’origine externe, évitable et unique.

     

    Qu’est-ce qu’un  pied diabétique
    Avoir une plaie alors que vous êtes diabétiques ne signifie pas avoir «  un pied diabétique  ». Un pied diabétique est un pied à risque d’avoir une plaie chronique qui peut, à terme, entraîner une amputation. La plaie chronique a une durée supérieure à 14 jours. Mais avant d’en arriver là que doit-on faire?
    Une plaie est une rupture de la barrière cutanée.

    Les facteurs déclenchants
    Le 1er geste à la découverte d’une plaie, quelle que soit la localisation, est de rechercher le facteur  déclenchant de cette lésion  afin de le supprimer. Difficile à trouver, car lorsque vous êtes atteint d’une neuropathie, c’est à dire la perte de sensibilité du pied, la plaie occasionnée par un morceau de verre, une ampoule, une écharde ou même un caillou, une petite lésion entre les orteils, vous ne le sentirez pas, voilà pourquoi la plaie est si importante chez le patient diabétique.
    Un non diabétique souffre de cette lésion, la douleur le fera consulter et il protègera  la zone blessée : vous non. Voilà pourquoi il faut examiner attentivement ses pieds 1 à 2 fois par semaine afin de détecter la moindre plaie. À la découverte de cette plaie, supprimez de suite  la chaussure qui vous a blessé, regardez dans le chaussant si un objet même non contendant d’est introduit, vérifiez les coutures intérieures de la chaussure, l’environnement du pied.
    Voici danse l’ordre décroissant les facteurs déclenchants d’une plaie chez un diabétique :
                - chaussures
                - statique
                - mycoses
                - pédicurie ( du patient )
                - microtraumatismes

    Premiers soins locaux en attendant un rendez-vous
    Évitez, si la plaie est plantaire, d’appuyez dessus et surtout ne pas marcher. La mettre en décharge le plus rapidement possible, c’est le moyen le plus sûr de débuter une bonne cicatrisation. En cas de plaie dorsale, trouver une chaussure sans compression sur la plaie. En cas de plaie latérale, privilégiez les sandales ( uniquement avec une bande plus une chaussette non serrée ). Soyez attentif aux lanières.

     

     

    Consultez pour votre pied dans les 48H
    Contactez votre médecin généraliste ou votre diabétologue ou votre pédicure-podologue ( ayant suivi une formation  « pied diabétique » si possible ) ou le réseau diabète de votre département. le mieux étant d’avoir un rendez-vous dans un centre  référent «  prise en charge du pied diabétique » le plus rapidement possible.
    En attendant :
                - lavez le pied et la plaie au savon de Marseille. Bien assécher le pied
                - rincez délicatement sans frotter la plaie avec de l’eau stérile ou du sérum physiologique. Ne pas appliquer d’antiseptique locaux coloré comme l’éosine par exemple car ces liquides colorent la peau et le médecin ou le podologue ne pourra évaluer ni le tissu péri lésionnel ni la plaie lors de l’examen.
    - uniquement en cas de plaie souillée par un objet contendant ou en cas de pieds nus dans la chaussure ou le chausson, vous pouvez nettoyer la peau avec un mélange de polyvidone iodée ( c’est un antiseptique ) mélangé à 50% avec de l’eau stérile puis rincez abondamment avec l’eau stérile pure.
    - vous pouvez, si vous en possédez, appliquez directement sur la plaie un pansement type interface : Adaptic ou Jélonet, mais uniquement ces pansements paraffinés. Surtout ne pas appliquer de pommade antibiotique.
    - appliquez une compresse si possible stérile ( emballage individuel ) légèrement plus grande que la plaie.
    - mettez une bande de taille moyenne non serrée ou si la localisation est petite un morceau d’Hypafix ou d’Omnifix en prenant  soin de ne pas mettre la partie collante à même la peau
    - ne pas utiliser sur un pied diabétique un hydrocolloïde  ( type Comfeel )et encore moins un coricide.
    - mettez une chaussure suffisamment  large afin que la lésion ne soit pas comprimée.

     

    Consultation chez le médecin ou le pédicure-podologue
    Elle aura pour objectif d’évaluer la plaie, de supprimer l’appui ou le frottement par des moyens de mise en décharge, de nettoyer puis de débrider la plaie.
    L’évaluation de la plaie permettra de choisir le traitement ( antibiothérapie, choix du pansement), de fixer des objectifs, de suivre l’évolution, de traiter la douleur ( si artérite associée ).
    La mise en décharge est le chapitre le plus important quelle que soit la situation  géographique de la plaie et son stade. Elle doit être stricte et immédiate. Plusieurs dispositifs sont employés :

                - les chaussures de décharge de type «  Barouk  » ou «  Sober  » pour décharger les plaies plantaires de l’avant pied
                - le chaussures de décharge type «  Sanital  » ou «  Tera Heel  » pour   décharger l’arrière pied
                - les bottes amovibles
                - le repos au lit
                - les bottes plâtrées non amovibles
                - la chirurgie de la chaussure lorsqu’il est impossible de prescrire une chaussure de décharge

    Le diagnostic clinique de  la plaie et prescription d’une antibiothérapie surviendra uniquement en cas de signes cliniques. L’évaluation clinique du pied se fera en général avec la recherche d’une neuropathie par le test du filament  et la prise du pouls. Le praticien procèdera à un contrôle de la glycémie, du cholestérolémie de l’hyper tension. Il ne faudra pas omettre l’examen de l’autre pied.

     

    Diriger son patient vers un centre référent «  plaie du pied diabétique  »
    Mais pourquoi allez vous vous dire? Car j’ai déjà vu mon médecin généraliste! Et bien pour :
                - une meilleure prise en charge des complications
                - permettre de réduire de moitié le nombre d’amputations
                - une meilleure coordination entre les différents spécialistes
                - l’amélioration de soins locaux

    Dans les centres de référence, le taux de cicatrisation est excellent ( 80 à 90% ) et 90% si la plaie est traitée moins d’un mois après le début.
    Vous devez suivre et noter à chaque consultation l’évolution de la plaie. Dès le début, notez la date de survenue de la plaie, photographiez la. Vous devez la conserver afin de pouvoir comparer à chaque consultation son évolution. Une discussion pluridisciplinaire s’établira car chacun a son rôle dans le traitement. Le diabétologue, le podologue, l’infirmière seront présents et réévalueront la plaie à chaque consultation.
    On établira un bilan radiologique si nécessaire et un bilan vasculaire. Des prélèvements bactériologiques seront réalisés en cas de signes cliniques d’infection. On vérifiera le mode de décharge. La constitution du pansement  peut également varier. Les prescriptions de soins seront qualitatives et quantitatives afin que le patient soit suivi par son infirmière à domicile entre chaque rendez-vous avec le centre de plaie. Un cahier de «  route  » peut être mis en place afin de créer un pont entre le centre et les soins à domicile.
    Les problèmes nutritionnels sont importants dans la cicatrisation d’un ulcère chez un diabétique : le recours à une diététicienne peut être envisagé. Le centre doit pouvoir correspondre rapidement si nécessaire avec un chirurgien vasculaire et un chirurgien orthopédique.
    Mais le principal est de s’assurer de l’observance stricte du malade à la décharge et de la tolérance cutanée.

    En conclusion, nous pouvons dire que nous devons connaître les 1er gestes lorsque nous sommes atteints d’une plaie, mais le principal est d’éviter cette plaie par une éducation et une prévention primaire. Elle aura pour but de prévenir autant que possible l’apparition des ulcérations et d’assurer une prise en charge thérapeutique optimale si une lésion survenait.

     

    UNE PLAIE DE PIED DIABETIQUE, MEME PETITE, N’EST JAMAIS BENIGNE

    http://www.orthosteda.com/biomecanique/diabete.htm

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