• Les Associations francophones

         En France

    AFD
    Association Française des Diabétiques.
    Présentation de l'association, information et prévention, aide et solidarité, défense et protection juridique.
    Voir le document

    Alfediam
    Association de langue française pour l'étude du diabète et des maladies métaboliques.
    C'est une société savante visant à favoriser la recherche diabétologique, améliorer la qualité des soins délivrés aux diabétiques et diffuser les connaissances sur le diabète. Le site s'articule autour de différentes rubriques : présentation de l'association, services, actualités, carrefours, forum.
    Voir le document

    LDIF
    La ligue des diabétiques de l'Ile-de-France (anciennement AMPEM - Association des Malades Pour l'Endocrinologie et les Maladies Métaboliques) est une association qui a pour but de permettre à toutes les personnes qui en ont besoin de bénéficier des techniques les plus récentes de traitement, améliorer les conditions de traitement, informer les nouveaux diabétiques, défendre dans tous les cas les structures de soins prenant en charge le diabète.
    Voir le document

    Diabcare francophone
    Association dont le but est mettre en place la Déclaration de St Vincent, résolution de l'OMS visant à améliorer la qualité des soins et la recherche diabétologique.
    Rubriques du site : Actualités, DiabCare, St Vincent, Dossiers, Archives, Liens, Eudip.
    Voir le document

    AJD
    Aide aux Jeunes Diabétiques est une association qui a pour but d'aider les jeunes et leur famille à vivre mieux leur diabète. Sur le site : qu'est-ce que le diabète ? Le traitement du diabète, les situations d'urgence, l'alimentation, le sport, la vie quotidienne, la vie sociale, le suivi, la sexualité, les soins médicaux, maladies associées, la recherche.
    Voir le document
    Voir le document

    FADB
    Fédération des Associations de Diabétiques en Bourgogne. Voir le document
    - Association des Diabétiques de Côte d'Or
    Voir le document
    - Association Nivernaise des Diabétiques
    Voir le document
    - Diabète 71
    Voir le document
    - Yonne Diabète
    Voir le document
    - Adresses autres associations
    Voir le document

    AD77
    Association des diabétiques de Seine et Marne.
    Les nouvelles, le diabète, les services, le forum, les connexions, les associations.
    Voir le document

    Association Havraise des Diabétiques
    Les objectifs de l'association sont centrés sur l'aide aux patients, insulino- dépendant (DID ou diabétique de type 1) ou non-insulino-dépendant (DNID ou diabétique de type 2) avec tout ce qui s'y rapporte directement ou indirectement.
    Présentation de l'association, généralités sur le diabète, l'insuline, complications, le sport, les voyages, la féminité, nouveautés, recettes, tarifs, liens.
    Voir le document

    Adar
    Association des diabétiques d'Angers et sa région. Mission : aider les diabétiques dans leurs démarches administratives et sociales, les informer sur les moyens de vivre le diabète ainsi que les soutenir dans leur intégration dans la société. La maladie, actions de l'association et rencontres.
    Voir le document

    Association des diabétiques de l'Hérault
    Fédérée à l'Association Française des Diabétiques, elle a pour but d'informer, d'aider, de prévenir et défendre les diabétiques, faire connaître la maladie et les traitements.
    Présentation, actions, informations, contacts.
    Voir le document

    ADMR
    Association des diabétiques du Mans et de la région, filiale de l'AFD. Buts : réunir les diabétiques pour créer entre eux des liens d'amitié et d'entraide, informer et conseiller les diabétiques et leur famille, sensibiliser l'opinion et les Pouvoirs Publics, agir pour que tous les diabétiques soient reconnus comme citoyens à part entière et pour défendre leurs intérêts. Accueil, objectifs, actions, antennes, contacts...
    Voir le document

    Association Metz Diabète
    Jeune association messine, MEtz DIAbète regroupe actuellement une centaine de membres. Affiliée à l'AFD, MEDIA est née dans "le giron" de l'Hôpital Sainte-Blandine où, sous la responsabilité médicale du Docteur Jacques Louis, ont été regroupés les services de diabétologie de plusieurs hôpitaux messins. Cette association s'adresse à tous les diabétiques de la région messine, traités ou non par l'insuline, qui désirent s'informer sur leur affection et leurs droits, ou simplement échanger leur expérience avec d'autres patients. Présentation de l'association, activités, informations générales sur la maladie, actualités.
    Voir le document

    ALAD
    Association lorraine d'aide aux diabétiques : présentation de l'association, informations sur le diabète, le diabète et le droit, actualités, le diabète en ligne, coin jeune, contacts.
    Voir le document

         Au Canada

    Association canadienne du diabète
    L'Association canadienne du diabète est un organisme national indépendant et auto-financé qui vise l'amélioration de la qualité de vie des Canadiens atteints du diabète, en assumant un rôle prédominant dans la recherche des services, de la revendication et de la sensibilisation. Objectif : promouvoir la santé auprès de la population canadienne par le biais de la recherche, de l'éducation, des services et de la défense des droits. Informations sur la maladie : qu'est-ce que le diabète? Le diabète et vous. Site en français et en anglais.
    http://www.diabetes.ca/franc/index.htm

    Association Diabète Québec
    Sa mission : informer, sensibiliser, former, favoriser la recherche, assurer des services, défendre les intérêts socio-économiques des personnes diabétiques. Vous trouverez de nombreuses informations sur le diabète. L'ADQ , c'est aussi près de 40 associations affiliées à travers le Québec, de nombreuses réunions d'information, la publication d'une revue trimestrielle sur le diabète "Plein Soleil", un service d'enseignement Diabétaide, un conseil réunissant les professionnels de la santé, dépôts de mémoires et lobbying.
    Voir le document

    La Fondation pour enfants diabétiques
    Seul organisme dévoué aux enfants atteints de diabète et leur famille. La recherche, le camp Carowanis situé à Ste-Agathe-des-Monts dans les Laurentides et spécialisé pour les jeunes diabétiques âgés de 8 à 15 ans, le comité des parents.
    Voir le document

    Association du diabète Laval-Laurentides
    Mission : Informer, sensibiliser et former afin de mettre une mise à jour les connaissances sur le diabète, et ce, autant pour vous les diabétiques que pour le reste de la population. Profil corporatif, services, mission, membres du conseil d'administration.
    Voir le document

    Fondation de la recherche sur les diabète juvénile
    La Fondation de la recherche sur le diabète juvénile Canada est affiliée à la Fondation internationale de la recherche sur le diabète juvénile, fondée en 1970 par les parents d’enfants diabétiques déterminés à découvrir un remède à cette maladie dévastatrice et convaincus que le seul moyen d’y arriver serait par l’appui à la recherche. Des nombreuses informations : articles, recherche, évènements...
    Voir le document

         En Belgique

    ABD
    L’Association belge du diabète a pour but de défendre les intérêts moraux et sociaux des hommes et des femmes atteints de diabète quelle que soit sa cause. Elle offre à ses membres une information scientifique actualisée : revues bimestrielles, guide, conférences. Elle organise des camps sportifs et des formations à l’auto-traitement pour des enfants et adolescents à Engreux (province du Luxembourg). L’Association anime des séminaires pour médecins et paramédicaux et a rédigé un ouvrage intitulé : « Prévention, dépistage et prise en charge du diabète et de ses complications � Recommandations au médecin praticien».
    Voir le document

         En Suisse

    ASD
    Association suisse du diabète.
    Vous trouverez sur ce site des informations utiles pour les diabétiques, leur entourage ainsi que pour le personnel soignant. Pour accéder aux différentes rubriques, cliquez sur les titres a gauche de l'écran. Chaque association cantonale possède sa propre rubrique. Vous pouvez accéder aux informations régionales en cliquant sur "Associations cantonales" a gauche de l'écran.
    Voir le site

    imgQuelques associations anglophones

    British Diabetic Association
    Institution anglaise basée à Londres aidant les gens diabétiques et soutenant la recherche contre la maladie. De nombreux liens.
    Voir le document

    American Diabetes Association
    Site très riche en informations : présentation de l'association, informations sur le diabète de type I et type II, news, la vie du diabétique au quotidien, accès pour les professionnels de santé.
    Voir le document

    The Diabetes Association of Greater Cleveland
    L'association a plusieurs missions : services pour les patients atteints de diabète, prévention et détection du diabète, enseignements adaptés à la fois pour les diabétiques et les professionnels en ce qui concerne les méthodes courantes de traitement du diabète, trouver des fonds pour la recherche contre le diabète.
    Association aussi à l'origine d'un camp d'été pour les enfants diabétiques.
    Voir le document

    American Association of Diabetes Educator (AADE)
    L'AADE, basée à Chicago, a été créée par des professionnels de la santé qui se sont pleinement impliqués dans l'enseignement des gens diabétiques au moyen de conférences. Cette association est à l'origine du CDE (certification program for diabetes educators). Nouvelles de la semaine, la recherche, les thérapies alternatives, les dernières technologies, les complications. Mais aussi un moteur de recherche interne, de nombreux liens et une boutique spécialisée.
    Voir le document

    imgFédération internationale

    Fédération internationale du diabète
    L'IDF a pour mission de travailler avec les associations membres afin de mettre en valeur les personnes vivant avec le diabète. L'IDF est une organisation non gouvernementale en relation officielle avec l'organisation mondiale de la santé et la Pan American Health Organization. Qu'est-ce que le diabète, la journée mondiale du diabète, les publications de l'IDF, la presse, liens utiles.
    Voir le document

    imgAssociations sport et diabète

    Diabète et Exercice
    L'association diabète, exercice et sport, DESA (Diabetes Exercise and Sports Association ), anciennement IDAA, a pour objectif de favoriser la pratique de l'activité physique, sous toutes ses formes et à tout niveau, chez les personnes touchées par le diabète. Elle contribue aussi à la formation des professionnels de la santé dans le domaine de l'exercice et du diabète.
    Voir le document

    International Diabetic Athletes Association (IDAA)

    Section de langue anglaise. L'association IDAA regroupe des personnes diabétiques qui participent à des activités physiques à tous les niveaux, des professionnels de la santé ainsi que toutes les personnes intéressées par le rapport entre le sport et le diabète. Les autres associations régionales et internationales d'IDAA, catalogue de produits en ligne.
    Voir le document

    Association Diabète et Montagne
    Précautions initiales, adaptations du traitement, glucides et sport, collations et sport, conservation du matériel, hydratation et sport, conseil pêle-mêle, rétinopathie et altitude, lecteurs de glycémie, stages diabète et sports, déroulement d'un stage, liens.
    Voir le document

     
    http://www.caducee.net/DossierSpecialises/endocrinologie/diabete-associations.asp#anglophone
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Pas de kilos sans feu…

    De mauvaises habitudes alimentaires et un excès de poids peuvent avoir un effet sournois : provoquer une inflammation chronique au coeur de l’organisme. Un feu intérieur qui va favoriser la survenue de maladies, notamment cardiovasculaires. Un bon moyen pour éteindre la flamme : perdre quelques kilos… et mettre de l’huile ! Mais pas n’importe laquelle : il faut privilégier les fameux Oméga 3. A lire pour ne pas regarder ailleurs quand la maison brûle…

    Le surpoids menace notre santé. Et différents phénomènes sont à l’oeuvre derrière les kilos superflus…

    Le feu intérieur

    Obésité surpoidsVous connaissez l’inflammation : c’est le mécanisme de défense de l’organisme, qui permet de lutter contre les infections (rougeur, chaleur, gonflement…). Mais le problème c’est lorsque cet état devient permanent, chronique. Nos vaisseaux ne sont pas faits pour subir sur à long terme cette inflammation : la réaction naturelle devient une menace, et les risques de complications vasculaires sont alors importants. Dans notre corps, on trouve de nombreux "marqueurs" de l’inflammation, qui sont toutes les substances secrétées par notre organisme pour maintenir cet état : interleukines, cytokines et surtout la protéine C réactive (CRP). Cette dernière est un véritable témoin de l’inflammation, sorte de fumée qui indique qu’il y a le feu ! C’est d’ailleurs un indicateur de référence pour prévoir les risques d’infarctus (lire à ce propos notre article Demain, mieux prévoir le risque d'infarctus).

    Les kilos mettent le feu aux poudres

    Cette inflammation est souvent associé au syndrome métabolique. Ce trouble se caractérise par la présence d’au moins trois des facteurs de risque parmi les cinq suivants : graisse abdominale en excès (tour de taille supérieur à 102 chez l’homme et 88 chez la femme), glycémie élevée (taux de sucre dans le sang), faible taux de bon cholestérol, triglycérides augmentés, hypertension artérielle. Or le syndrome métabolique est un véritable fléau, qui touche de 24 à 40 % des Américains de plus de 60 ans. En France, il affecte selon les études de 17 à 25 % des hommes et de 10 à 19 % des femmes. Chez les personnes concernées par le syndrome métabolique, les phénomènes inflammatoires sont importants. Une autre maladie peut provoquer une inflammation importante : l’obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30).

    De l’huile sur le feu !

    Mais comment éteindre l’inflammation ? D’abord en éliminant les maladies associées : syndrome métabolique et obésité notamment. Or cela tombe bien, ces deux troubles ont souvent des causes proches : l’alimentation déséquilibrée et le manque d’activité physique. Perdre du poids est ainsi la première étape pour calmer l’incendie.

    Autre pompier de l’organisme : les fameux Oméga 3 Ces acides gras essentiels, que l’organisme ne sait pas fabriquer, sont en effet des alliés de choix contre l’inflammation. Le but est de retrouver un équilibre entre deux types d’acides gras apportés par l’alimentation : les Oméga 3 et les Oméga 6 : l’optimal est un rapport de 5 (cinq fois plus d’Oméga 6 que d’Oméga 3). S’il est inutile de chercher à avaler plus d’Oméga 6 (on en mange déjà suffisamment…) il faut augmenter la part des Oméga 3 dans les repas. La solution ? Des matières grasses végétales riches en Oméga 3 tous les jours (l’équivalent de deux cuillères d’huile de colza par exemple) et du poisson une à deux fois par semaines.

    Un peu de gras en moins sur le ventre, un peu d’huile en plus dans l’assiette devraient ainsi vous aider à éteindre les braises… pour ne pas jouer avec le feu !

    Alain Sousa

    Source : Présentation des Drs Serge Dard et Patrick Serog, dans le cadre des Questions Santé Plaisir organisées par Nestlé Nutrition et Lesieur, MEDEC 2005.

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/poids/8603-obesite-surpoids-inflammation.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • La décompensation du diabète : l'acidocétose


    Mécanisme de l'acidocétose

    Lorsqu'il n'y a pas assez d'insuline, le sucre ne peut pas entrer correctement dans les cellules ce qui entraîne une hyperglycémie, et l'organisme utilise les graisses de réserve ce qui conduit à la production d'acétone.

    La glycémie s'élève de façon importante ce qui entraîne une élimination de sucre dans les urines dont le volume devient important (polyurie), avec pour conséquence une diminution de la quantité en eau et en sel de l'organisme (déshydratation) avec une soif et une baisse de la tension artérielle (hypotension).

    D'autre part, la production d'acétone en quantité importante s'accompagne de l'accumulation de déchets acides dans le sang (acidose), ce qui entraîne une fatigue physique et intellectuelle, une perte de l'appétit, puis des nausées et des vomissements.

    Si la situation n'est pas corrigée rapidement, cela peut aboutir à un coma avec une respiration rapide car les poumons essaient d'évacuer l'acidité présente dans le sang.

    Autrement dit, le diabète peut passer par plusieurs stades : glycémie normale, puis hyperglycémie sans cétose, puis hyperglycémie avec cétose mais sans acidose, puis hyperglycémie avec cétose et acidose.

    On parle de décompensation du diabète ou d'acidocétose mais le terme de cétoacidose serait plus approprié car il y a d'abord cétose (production d'acétone) et ensuite seulement acidose (production de déchets acides). On parle aussi parfois de coma cétosique ou de coma hyperglycémique, mais ce terme n'est pas très approprié car dans ce type de coma, l'hyperglycémie est associée à une cétose et à une acidose.

    Remarque : Contrairement au diabète insulinodépendant (DID, DT1) le diabétique non insulinodépendant (DNID, DT2) est plus rarement concerné par ce type de décompensation avec présence d'acétone, mais il peut décompenser son diabète sous forme de coma hyperosmolaire où la glycémie est très élevée, mais sans cétose.


    Symptômes

    Avant qu'il y ait décompensation, l'hyperglycémie sans acétonurie n'entraîne guère de symptômes hormis un volume urinaire plus important (polyurie) sans obligatoirement des mictions plus fréquentes, ainsi qu'une soif (polydipsie), et éventuellement une fatigabilité, notamment à l'effort, liée au fait qu'une partie de la ration alimentaire en glucides passe dans les urines et n'est donc pas utilisable par l'organisme qui se trouve alors en déficit énergétique. D'autre part, il faut souligner que bien souvent l'idée première du diabétique est qu'il urine beaucoup ou plus fréquemment parce qu'il a soif, alors qu'en fait c'est le volume urinaire plus important qui entraîne la déshydratation et la soif.

    Certains diabétiques pensent «ressentir» leur niveau d'hyperglycémie, mais ce n'est pas le niveau de glycémie qui est ressenti, mais les signes de déshydratation (bouche sèche avec parfois «goût métallique», picotements des paupières, fatigue, engourdissement ou crampes musculaires) qui sont reconnus avec plus ou moins d'acuité, et qui sont mis en relation avec des épisodes antérieurs similaires où la glycémie avait été constatée très élevée. D'autre part, le niveau d'hyperglycémie «ressenti» procède aussi d'une intégration plus ou moins consciente des événements récents (dernière glycémie réalisée, alimentation et activité physique depuis cette dernière glycémie, mictions abondantes ou fréquentes) qui amènent le diabétique à faire une projection de ce que doit probablement être la glycémie compte tenu de ces événements. Il ne s'agit donc pas d'un niveau d'hyperglycémie ressenti, mais d'une hypothèse de ce qu'elle pourrait être.

    Lorsque débute la décompensation, c'est-à-dire lorsqu'apparaît l'acétone dans les urines sans qu'il y ait déjà acidification du sang, les symptômes de déshydratation sont présents, la fatigabilité est un peu plus prononcée, et assez souvent apparaissent un manque d'appétit, des nausées ou un dégoût vis-à-vis de certaines odeurs ou aliments, ou même simplement à leur évocation. Il peut s'y ajouter un «embarras abdominal» mal définissable qui est parfois interprété comme une digestion difficile du dernier repas ou un début de gastroentérite.

    Mais surtout, la cause de la décompensation, lorsqu'il en existe une (fièvre, angine, bronchite, infection urinaire, abcès dentaire...), entraîne des symptômes qui peuvent prendre le devant de la scène.

    Lorsque la décompensation est installée, avec acidocétose, les nausées et vomissements sont très fréquents. Il existe une fatigue physique et intellectuelle qui s'accentue, parfois de la diarrhée et des crampes musculaires, puis il y a progressivement un coma calme avec respiration rapide.

    Ici également la cause de la décompensation peut avoir initialement plus d'expression que la décompensation du diabète, qui entraîne essentiellement un état de torpeur progressif dans un contexte de troubles digestifs.

    Il n'est d'ailleurs pas rare que le diabétique pense avoir une gastroentérite ou une «indigestion», alors qu'en fait il ne s'agit pas d'une gastroentérite qui décompense le diabète, mais une décompensation du diabète qui se manifeste par des symptômes digestifs. Et le problème est alors que bien souvent le diabétique ne mesure pas sa glycémie car il pense savoir ce qu'il a, ou pense à tort qu'elle ne peut pas être élevée car il ne mange pas ou peu, et ne fait pas son injection d'insuline car il n'a pas envie de manger en raison de ses troubles digestifs, ce qui contribue à accélérer la décompensation par suite du manque en insuline.

    Les troubles digestifs entraînent habituellement des douleurs abdominales mineures, mais chez l'enfant la décompensation du diabète, surtout s'il s'agit de l'apparition du diabète, peut entraîner des symptômes amenant à envisager le diagnostic d'appendicite aiguë dont le tableau clinique serait incomplet.


    Causes de l'acidocétose

    L'acidocétose peut être due à un manque d'insuline, par exemple quand on devient diabétique insulinodépendant, ou à une diminution des doses d'insuline, ou à un arrêt des injections.

    Mais cela peut également s'observer quand l'insuline que l'on s'injecte devient moins efficace par suite d'une infection (angine, bronchite, infection urinaire, abcès dentaire...) ou d'une agression physique ou psychique (traumatisme, accident, intervention chirurgicale, choc émotif, problèmes psychologiques, contrariétés...).

    Ce phénomène est appelé insulinorésistance, ce qui signifie que l'organisme est devenu transitoirement résistant à l'insuline, c'est-à-dire moins sensible à l'insuline, et qu'il faut plus d'insuline pour obtenir les effets que l'on obtenait auparavant avec sa dose habituelle d'insuline.


    Quand rechercher s'il y a de l'acétone ?

    • Dans les situations que l'on sait être cause d'insulinorésistance : fièvre, infection, agression physique ou psychique...
    • Lorsque la glycémie est supérieure à 3 g/l, même si on ne pense pas être en situation d'insulinorésistance.
    • En cas de symptômes tels que fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements, troubles digestifs mal définis...

     

    Rechercher la présence d'acétone si :

     

    •  glycémie très élevée ou glycémies croissantes
    •  symptômes tels que fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements...
    •  circonstances telles que fièvre, infection, traumatismes...

     


    Comment rechercher la présence d'acétone ?

    De préférence avec des bandelettes réactives à tremper dans l'urine, qui permettent la recherche simultanée de sucre et d'acétone (Kéto-Diabur Test 5000 ou Kéto-Diastix par exemple). En effet, la présence d'acétonurie avec glycosurie n'a pas du tout la même signification que la présence d'acétonurie sans glycosurie.


    Attention aux conditions de prélèvement

    Il n'est peut-être pas inutile de rappeler ici les conditions d'une analyse d'urine fiable :
    • Comme l'urine est émise par le rein en continu et est stockée dans la vessie, la composition de l'urine que l'on récupère dans un bocal est le témoin de ce qui s'est passé depuis la dernière fois que l'on a uriné.
    • Autrement dit, pour savoir qu'elle est la situation du moment, il faut tout d'abord uriner pour vider sa vessie, puis boire un peu d'eau, et ensuite seulement les urines que l'on recueillera dans un bocal pourront être le témoin de la situation du moment.


    Que faire s'il y a de l'acétone ?

    Schématiquement, deux cas peuvent se présenter :

    • Soit la glycémie n'est pas élevée, il n'y a pas de glycosurie, et l'acétonurie est inférieure ou égale à une croix : il s'agit d'une cétose de jeûne.

    Cette situation est le plus souvent rencontrée le matin à jeun ; il faut alors prendre une collation supplémentaire le soir au coucher, ou augmenter la ration en glucides des 24 heures.

    • Soit la glycémie est élevée, ainsi que la glycosurie, et l'acétonurie est franche (plus de deux croix) : il s'agit d'un début de décompensation que l'on appelle aussi parfois stade de «précoma».

    Il faut alors s'injecter un ou plusieurs petits suppléments d'insuline à action rapide et brève toutes les trois heures, augmenter les doses habituelles d'insuline, et continuer à s'alimenter sinon l'acétone ne pourra pas disparaître.

    Remarques :
    - Au besoin, si on n'a pas très faim, on peut avaler des glucides facilement digestibles : jus de fruits, compotes de pommes, confitures, glaces... afin de fournir l'apport de glucides qui permettra la disparition de l'acétone.
    - Même si on est dans l'impossibilité d'avaler quelque chose, il faut augmenter l'insuline si les glycémies sont élevées car «ce sont les glycémies qui commandent».


    Quand doit-on consulter son médecin ?

    Tout dépend de la connaissance et de la maîtrise que l'on a de son diabète.

    Si vous pouvez faire des glycémies au doigt toutes les trois heures, que vous comprenez ce qui se passe, que vous ne vomissez pas (ce point est très important) et que vous en avez déjà discuté avec votre médecin, vous pouvez faire des suppléments d'insuline à action rapide et brève pendant un jour ou deux, ainsi que majorer vos doses d'insuline retard, et veiller à continuer à vous alimenter sinon l'acétone ne pourra pas disparaître. Par ailleurs, même si vous avez déjà discuté de cette éventualité avec votre médecin, vous pouvez néanmoins lui téléphoner pour qu'il vous conseille sur la meilleure façon de faire face à la situation.

    Il faut absolument garder en mémoire :

    • Qu'il faut consulter rapidement votre médecin, si celui-ci n'a pas encore eu l'occasion de discuter en détail de ce problème avec vous.

    • Que si vous avez des vomissements, vous n'arriverez pas seul à redresser la situation car il faut des perfusions pour corriger la déshydratation et apporter le sucre et l'insuline nécessaires pour réorienter le fonctionnement du corps vers une utilisation du sucre au lieu des graisses de réserve => consultation indispensable en cas de vomissements ou de toute autre impossibilité de s'alimenter.

    • Qu'en cas de fièvre, il y a probablement une infection à l'origine de la décompensation, et il faut traiter cette infection pour que la situation puisse s'arranger => consultation indispensable en cas de fièvre.

    • Qu'en l'absence de fièvre, il peut néanmoins y avoir une cause de décompensation qu'il faut traiter pour que la situation puisse évoluer favorablement => consultation si la situation ne s'arrange pas rapidement.

    • Qu'il ne faut jamais arrêter l'insuline même si on ne mange pas.

    En effet, d'une part l'organisme a besoin d'insuline pour fonctionner correctement même si on ne mange pas (environ la moitié de la dose d'insuline quotidienne est nécessaire au fonctionnement du corps, et l'autre moitié est nécessaire pour la prise en charge des repas), et d'autre part lorsqu'il y a de l'acétone, le corps devient moins sensible à l'insuline (insulinorésistance).

    Par conséquent, il y a trois facteurs qui interviennent :
    - le fait que l'on ne mange pas (ce qui diminue les besoins en insuline),
    - le fait que le corps a besoin d'insuline même si on ne mange pas (ce qui placerait schématiquement les besoins en insuline à la moitié de la dose habituelle, s'il n'y avait pas de décompensation en cours),
    - et le fait que l'insuline soit moins efficace dans cette situation (ce qui augmente les besoins en insuline).

    Le résultat de ces trois facteurs, peut être soit la nécessité de diminuer les doses, soit de poursuivre les mêmes doses, soit bien souvent de les augmenter.

    On ne peut donc pas donner de règle générale autre que :
    - «ce sont les glycémies qui commandent»,
    - il faut «suivre les glycémies» et diminuer les doses d'insuline, ou plus souvent les augmenter, même si on ne mange pas.

     

    Ne jamais arrêter l'insuline, même si on ne mange pas, mais adapter les doses d'insuline selon les glycémies


    Selon les cas, il peut être nécessaire de diminuer les doses, ou de les augmenter.

    Ce sont les glycémies qui commandent et non ce que l'on avale.


    Consultation médicale indispensable :

     

    •  si vomissements ou autre impossibilité de s'alimenter
    •  si fièvre (car cause à traiter)
    •  si la situation ne s'arrange pas rapidement (car cause à traiter)

     


    Si la situation ne s'arrange pas

    Une hospitalisation peut être nécessaire, et la durée d'hospitalisation sera d'autant plus courte que le problème aura été pris en charge précocement (ceci sans parler de la gravité extrême des situations où le diabétique est hospitalisé très tardivement).

     

    Il vaut mieux être hospitalisé tôt et ne rester à l'hôpital qu'un jour ou deux

    que d'être hospitalisé tard, risquer des complications, et devoir rester plus longtemps à
     l'hôpital.

     


    Lorsque cela va mieux

    Lorsque le diabète est à nouveau bien contrôlé et que la cause de la décompensation a disparu, il ne faut pas oublier que l'insulinorésistance va régresser et qu'il faudra alors probablement progressivement revenir à des doses d'insuline voisines de celles qui étaient antérieurement utilisées.

     


    Copyright DiabSurf

     

    http://www.diabsurf.com/diabete/FDecomp.php 

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  

    Le DIABÈTE DE TYPE 2, était encore appelé il y a peu de temps DIABÈTE NON INSULINODÉPENDANT (DNID pour les intimes). On a préféré le nouveau terme parce qu'un certain nombre de ces TYPE 2 échappent régulièrement aux autres traitements - régime et médicaments - et doivent impérativement être traités par l'insuline. De plus, est considéré comme type 2...tout ce qui n'est pas un TYPE 1.
     
      Diabétique de type 2, moi ? Comment se fait-ce ?

    Êtes-vous vraiment un type 2 ? Suivez le guide. Votre voisine, votre chauffeur de taxi ou même votre concierge vous le diront : c'est la faute à la " bouffe sucrée. " Eh bien non ! Ces braves personnes se trompent.
    Vous êtes diabétique parce que vous êtes né comme ça, avec la capacité de devenir diabétique. D'ailleurs vous retrouverez probablement dans votre famille un grand-père, un parent, un tonton, un petit-cousin qui lui aussi a le diabète. Même si vous ne trouvez pas il (ou elle) existe ou a existé.
    question  Les généticiens cherchent à savoir comment ce diabète de type 2 se transmet . Il faut chercher, évidemment, mais cela ne changera rien pour vous. Plus vous avancez en âge et en sagesse plus le diabète a de chances d'apparaître.

    Mais il n'apparaîtra pas forcément : le surpoids, les maladies associées et certains médicaments jouent un rôle majeur dans le déclenchement du diabète.
     
      Je ne sens rien ; êtes-vous sûr de vous Docteur ?

    Votre diabète est le plus souvent reconnu lors d'une prise de sang. C'est à votre travail, lors d'une demande d'assurance et chez votre médecin qu'on découvre votre problème : votre glycémie, à jeun, dépasse 1,26 g/L. Vous ne ressentez rien de particulier et c'est tant mieux. Un diabétique de type 2 ne ressent des symptômes que lorsque le diabète se complique. Votre vrai problème est de demander à votre médecin :
    - une évaluation de vos risques : complications artérielles, oculaires, rénales, métaboliques.

    - quel type de traitement devez-vous suivre ? régime, médicaments.

    - quelle va être votre surveillance ? Examens à faire et à quel rythme

     mis à jour le 17/02/2009


    http://www.diabetenet.com/index.php?Rubrique=24
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • (Neuropathie périphérique)
    Fiche d'information :

    Description

    La neuropathie, également appelée neuropathie périphérique, désigne un trouble qui endommage les nerfs périphériques, c'est-à-dire ceux qui transportent l'information entre le système nerveux central (le cerveau et la moelle épinière) et le reste du corps. Elle peut être causée par différents troubles comme le diabète sucré et le cancer, et entraver les sens, les mouvements ou la fonction des organes internes. Les dommages provoqués à un seul nerf sont appelés mononeuropathie et ceux à un grand nombre de nerfs simultanément, polyneuropathie.

    Causes

    Les mononeuropathies sont généralement provoquées par une pression exercée sur un nerf situé immédiatement sous la peau, à proximité du genou, du coude, de l'épaule ou du poignet. Certains nerfs situés à proximité de la surface du corps, par exemple le nerf médian du poignet, le nerf cubital du coude, le nerf radial du bras et le nerf tibial du jarret, sont plus facilement blessés que les autres. Les lésions entraînent les mononeuropathies suivantes : syndrome du canal carpien, paralysie du nerf cubital, paralysie du nerf radial et paralysie du nerf tibial. Par exemple, la répétition à de multiples reprises du même mouvement du poignet peut entraîner une pression sur le nerf médian du poignet et provoquer un syndrome du canal carpien.

    La neuropathie peut s'expliquer par de nombreuses causes, dont l'alcoolisme, diverses maladies comme le diabète sucré, le cancer et une défaillance rénale terminale ainsi que des expositions à des produits chimiques dangereux comme le plomb.

    L'hypothyroïdisme, trouble hormonal provoqué par le fonctionnement anormal de la glande thyroïde, peut également entraîner une neuropathie. Certaines neuropathies s'expliquent par des troubles médicaux héréditaires qui s'aggravent avec le temps, et d'autres par certains médicaments. Des carences vitaminiques peuvent également susciter une polyneuropathie.

    Le syndrome de Guillain-Barré est un type très sérieux de polyneuropathie. Parfois, les personnes qui en sont atteintes deviennent paralysées. Il est probablement provoqué par une réaction auto-immunitaire. Le système immunitaire du corps s'attaque à la gaine de myéline des nerfs, c'est-à-dire à la membrane protectrice qui contribue à transmettre le signal le long des nerfs. Le syndrome de Guillain-Barré peut apparaître de façon soudaine de cinq jours à trois semaines après qu'une personne a subi une infection ou reçu un vaccin ou une chirurgie.

    Symptômes et Complications

    Les symptômes de la neuropathie dépendent du lieu et de la gravité des lésions nerveuses. Le premier symptôme de la neuropathie est un léger picotement qui s'aggrave avec le temps jusqu'à ce que la région touchée soit insensible. Les diabétiques présentent souvent une neuropathie des pieds. Il s'agit d'un trouble grave, étant donné qu'une infection ou une blessure peut survenir à un pied sans que la personne touchée puisse la ressentir.

    En plus des picotements et de l'insensibilisation, les personnes qui souffrent d'une polyneuropathie chronique éprouvent des douleurs de brûlure ou une douleur fulgurante. Comme elles ne peuvent ressentir les changements de température ni la douleur, souvent elles se brûlent ou sont atteintes d'ulcérations ouvertes provoquées par des blessures qu'elles ont subies de façon inconsciente. Elles peuvent également avoir de la difficulté à marcher ou à se tenir debout, étant donné qu'elles ne peuvent déterminer la position de leurs articulations.

    Souvent, les nerfs qui commandent les fonctions automatiques du corps, par exemple la fonction intestinale, la fonction urinaire et la tension artérielle, sont touchés par une neuropathie. La personne atteinte peut alors présenter de la constipation, des diarrhées, des difficultés d'érection, des troubles de la vessie et une hypertension ou une hypotension artérielle.

    Le principal symptôme du syndrome de Guillain-Barré est un état de faiblesse qui s'aggrave progressivement sur une période de deux ou trois semaines. La faiblesse commence dans les jambes, puis atteint les bras. La respiration et les muscles de la déglutition peuvent également s'affaiblir. De 5 % à 10 % des personnes atteintes doivent utiliser un respirateur, et 10 % ne peuvent avaler. Dans les cas graves, le cœur peut battre selon un rythme anormal, et la tension artérielle peut s'élever et s'abaisser de façon irrégulière et imprévisible

    http://santecheznous.com/condition_info_details.asp?channel_id=0&relation_id=0&disease_id=186&page_no=2&article_rating=5#ratings

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks