• Par Dominique Imbeau et Josée Audet, psychologues

    Les émotions et le deuil

    Chaque deuil, qu'il concerne des personnes chères, un travail ou un état de santé, comporte plusieurs étapes. Chaque individu a sa façon propre et unique de réagir. Il le fera plus ou moins intensément et traversera chaque étape plus ou moins rapidement. Il est important de connaître ces étapes pour comprendre nos réactions et s'adapter à la nouvelle situation.

    Étape 1: La tristesse

    La tristesse est présente à chaque perte vécue. Dans le cas du diabète, il y a perte d'une santé "parfaite", la tristesse est donc une émotion normale, saine et prévisible à l'annonce du diagnostic.

    Cependant, si celle-ci s'installe pour plusieurs semaines, nuit au fonctionnement habituel et s'accompagne de différents symptômes tels que:

    • Détresse et désespoir
    • Perte d'intérêt pour les occupations et tâches quotidiennes
    • Baisse d'énergie
    • Difficultés de concentration
    • Modifications du sommeil et de l'appétit
    • Idées suicidaires

    Il ne s'agit plus de la tristesse d'un deuil mais d'une dépression qui s'installe. A ce moment, une consultation auprès de votre médecin de famille devrait s'effectuer sans tarder.

    Étape 2: La colère

    Accompagnant la tristesse ou lui succédant, l'émotion de colère apparaîtra très souvent. Encore là, il s'agit d'une émotion normale et saine. La colère devant ce qu'on aurait
    voulu autrement est bien compréhensible et constitue une autre étape du processus
    de deuil.

    Cependant cette émotion peut s'installer, s'incruster, s'amplifier et amener des attitudes d'opposition, de refus, de négation. La maladie est alors niée, on fait "comme si" ça n'était dpas là, on adhère plus au traitement, on vit contre le diabète. Il s'agit d'une attitude angereuse si elle s'installe longtemps. Elle peut entraîner des conséquences sérieuses si le diabète est mal contrôlé.

    Il faut accueillir la colère pour qu'elle s'atténue mais il faut demeurer attentif à ce qu'elle ne se transforme pas en révolte.

    Étape 3: Le marchandage ou magasinage

    Bien souvent dans un processus de deuil, l'individu tente, par tous les moyens, de rétablir la situation antérieure. Dans le cas du diabète, la personne diabétique consultera d'autres médecins espérant pouvoir changer le diagnostic. Espérera aussi qu'avec le sport, la volonté qu'elle pourra vaincre la maladie.

    Il s'agit d'une attitude louable mais qui retarde l'adhérence au traitement pouvant aider la personne diabétique à contrôler son diabète.

    Étape 4: L'adaptation

    Il s'agit de l'étape ultime du processus de deuil. Elle est atteinte quand l'individu a appris à modifier ses habitudes de vie, à être confortable avec celles-ci, à exprimer les émotions associées à son nouvel état.

    Différents facteurs peuvent influencer l'adaptation:

    Facteurs extérieurs:

    • Comment on apprend le diagnostic
    • Le type de diabète
    • Le traitement
    • La sévérité du diabète

    Facteurs personnels:

    • L'âge
    • La capacité à exprimer ses émotions
    • Le support de l'entourage

    Trucs pour faciliter l'adaptation:

    • En parler
    • S'informer
    • Informer nos proches du traitement

    Plus on connaît le diabète, moins on le craint. Moins on le craint, mieux on s'adapte à cette nouvelle réalité et plus facilement on accepte les modifications de nos habitudes de vie.

    Autres émotions associées

    La peur et l'anxiété

    La peur, l'anxiété font souvent partie des émotions présentes chez la personne diabétique. Bien sûr, il y a des craintes normales. Peur de l'aiguille, peur de l'hypoglycémie, peur des complications. sIl est important cependant de savoir qu'une information adéquate et un support de votre infirmière et de votre médecin suffiront à vaincre ces craintes qui nuisent quelquefois au traitement et à la qualité de vie.

    Cependant, si la peur s'installe et prend des proportions élevées, nous retrouvons avec un individu qui vit pour son diabète. La maladie occupe ses pensées, devient un sujet de préoccupations important. Habituellement, un impact négatif est observé sur le contrôle
    du diabète.

    Une peur modérée peut amener des attitudes de sagesse et une motivation à s'impliquer dans le traitement et prévenir les complications. Un manque de prudence conduit à l'insouciance, à la négation, à l'imprudence. Cependant une peur irraisonnée et des craintes incontrôlées sont également nuisibles et à ce moment une consultation auprès de l'infirmière, de votre médecin ou d'un psychologue peut aider à surmonter ces craintes.

    La honte

    Quelquefois, malheureusement, la personne diabétique a honte de sa maladie, a de la difficulté à en parler à son entourage et perçoit le diabète comme une atteinte de son image et de l'estime de soi.

    La participation aux activités de l'Association du diabète de votre région, l'inscription aux cliniques d'enseignement et d'information organisées dans les différents centres hospitaliers, permettront à l'individu d'ouvrir sur cet aspect avec d'autres personnes atteintes de la même maladie.

    Conclusion

    Les émotions font partie intrinsèque de l'individu. Il n'existe pas véritablement d'émotions négatives. Celles-ci sont présentes afin de nous indiquer un conflit, une difficulté. Il est important de les écouter, de leur faire une place, d'en parler pour qu'elles puissent nous amener plus loin.

                                                                 Avertissement

    Les textes présentés ci-haut ont pour unique but
    de fournir une information générale sur le diabète.
    Vous devez obligatoirement vous référer à votre médecin
    si vous désirez obtenir un avis médical sur votre état
    de santé ou savoir si une action proposée dans le présent site vous convient



    http://www.chbc.qc.ca/diabete/psychologie/emotion.htm
    .

     
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  • Hypoglycémie à jeun

     

    L’hypoglycémie à jeun provient d’une période de jeûne trop longue, par exemple le matin au réveil ou après avoir sauté un repas, ou d’une consommation insuffisante de glucose avant un effort physique. En revanche, l’hypoglycémie dite « réactive » survient après un repas à teneur élevée en glucides, dont le passage trop rapide dans le sang peut stimuler une sécrétion excessive d’insuline. Il faut donc synchroniser les injections d’insuline avec le moment où la glycémie augmente, et ajuster le dosage en fonction de l’apport et des dépenses caloriques.

    D’autres substances, en particulier l’alcool, peuvent bloquer la libération de glucose dans le sang et provoquer une grave hypoglycémie, y compris chez les non diabétiques : c’est pourquoi il est vivement déconseillé d’absorber de l’alcool sans manger en même temps...
    d’origine médicamenteuse

     

    L’hypoglycémie d’origine médicamenteuse est fréquente :
    l’administration de doses exagérées ou prolongées du traitement hypoglycémiant (insuline, sulfamides hypoglycémiant) stimule la libération d’insuline en trop grande quantité. Elle est responsable de la survenue d’hypoglycémies répétées, notamment pendant la nuit, qui se caractérisent par des malaises au réveil, en fin de matinée ou en début de soirée. De plus, certains médicaments non hypoglycémiants peuvent faire chuter le taux de sucre dans l’organisme quand on les associe aux traitements prescrits contre le diabète.

    Quatre astuces contre l’hypoglycémie : les conseils du Dr Philippe Bernard

     

    Récemment retraité, le Dr Philippe Bernard exerçait en région parisienne. Lui-même diabétique, il a vécu plusieurs épisodes d’hypoglycémie légère à modérée. Il donne ses « trucs » et ses conseils pour limiter les risques de survenue d’une hypoglycémie et pour réagir en cas de malaise.

    Prévention : «Je prends le temps de manger régulièrement, même si j’ai beaucoup de travail, et je ne saute aucun repas. Je vérifie ma glycémie avant de faire un effort physique ou intellectuel : prendre le volant de ma voiture ou faire du sport. En cas de crise, j’ai toujours ma carte de diabétique et quelques comprimés de glucose à portée de mains.»

    Pendant la crise : «Je n’attends pas que les symptômes s’aggravent pour cesser mon activité. Après m’être resucré, si possible, je m’allonge quelques minutes pour faciliter la disparition des symptômes dus à l’excès d’adrénaline. Je prends ensuite une collation, ou un repas si c’est l’heure, et je contrôle ma glycémie pour vérifier qu’elle est stabilisée à un niveau normal.»

    L’entourage : «Mon assistante savait que je suis diabétique, et je lui avais appris à réagir au cas où je ferais un malaise et ne serais pas capable de me resucrer seul. D’ailleurs, je n’ai jamais eu de crise au travail. En revanche, j’en ai eu quelques-unes le soir, chez moi, après une journée difficile. Dans ce cas, c’est ma femme qui m’aide à faire remonter ma glycémie.»

    L’astuce en plus : «N’ayez pas honte de dire que vous êtes diabétique et de communiquer autour de cette maladie et de ses manifestations. Plus votre entourage sera informé, mieux il saura vous aider de manière efficace en cas de malaise hypoglycémique.»


    http://www.diabete.fr/website/content/dossiers_thematiques/hypoglycemie_1a.aspx

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  • Les comprimés


    Il existe cinq types d'antidiabétiques oraux commercialisés en France : les sulfamides hypoglycémiants, les glinides, les biguanides et les inhibiteurs des alphaglucosidases, ainsi que les glitazones qui peuvent être prescrites dans certaines situations.


    Les sulfamides hypoglycémiants

    Ces médicaments sont nombreux : Amarel (Glimepiride), Daonil (Glibenclamide), Diamicron (Gliclazide), Euglucan (Glibenclamide), Glibénèse (Glipizide), Glucidoral (Carbutamide), Glutril (Glybornuride), HémiDaonil (Glibenclamide), Miglucan (Glibenclamide), Minidiab (Glipizide), Ozidia (Glipizide).

    Leur lieu d'action est le pancréas : pour un même niveau de glycémie, ils obligent le pancréas à fabriquer plus d'insuline qu'il n'en fabriquait avant traitement. On parle de «potentialisation de l'effet insulinosécréteur du glucose».

    La fonction «thermostat» du pancréas est conservée : lorsque la glycémie s'élève la sécrétion d'insuline augmente, lorsque la glycémie revient à la normale la sécrétion d'insuline baisse, et la quantité d'insuline fabriquée est donc plus ou moins grande selon le niveau de glycémie.

     

    Très schématiquement :
    • l'utilisation du médicament augmente la production d'insuline suite à un repas et dans l'intervalle des repas,
    • ce qui permet un meilleur stockage du sucre dans le foie et les muscles après les repas, un freinage de la production de sucre par le foie dans l'intervalle des repas, et une utilisation facilitée du sucre par les cellules,
    • l'amélioration des glycémies qui en résulte, facilite la sécrétion de l'insuline et diminue l'insulinorésistance (inversion du cercle vicieux autoaggravant en un cercle vertueux qui s'autoaméliore) et ces deux effets indirects renforcent l'efficacité du médicament.

    Leur puissance d'action est différente selon les produits, mais quel que soit le médicament, à un niveau donné de comprimés (lors du début du traitement, ou lors d'une modification du nombre de comprimés pendant le traitement) il faut une quinzaine de jours pour obtenir les pleins effets de la nouvelle dose.

    Ils sont pratiquement toujours bien tolérés, et peuvent être pris avant ou après les repas sans que cela influence de façon notable leur efficacité.

    Si plusieurs antidiabétiques oraux sont utilisés, la survenue d'hypoglycémies doit conduire à réduire prioritairement la dose des sulfamides hypoglycémiants plutôt que celle des autres antidiabétiques oraux.

    Si la capacité du pancréas à produire de l'insuline n'est pas trop altérée et si l'insulinorésistance n'est pas trop importante, les sulfamides permettent de ramener la glycémie à la normale à jeun et après les repas.

    Mais il faut absolument souligner que si l'alimentation conduit à des élévations glycémiques importantes, ces élévations glycémiques favorisent le cercle vicieux autoaggravant, avec finalement une faible efficacité des comprimés, ou plus exactement une impossibilité d'efficacité optimale des comprimés causée par l'absence d'alimentation équilibrée.

    De même, l'absence d'activité physique laisse persister un certain degré d'insulinorésistance qui entraîne une impossibilité d'efficacité optimale des comprimés, tandis qu'une activité physique régulière entraîne une meilleure sensibilité des muscles à l'insuline, et augmente l'efficacité du médicament même en dehors des moments où l'activité physique est pratiquée.

    Les comprimés ne peuvent pas avoir un effet optimal en l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière

    Par contre, si la capacité du pancréas à produire de l'insuline est trop altérée, les sulfamides hypoglycémiants ne peuvent pas normaliser les glycémies : «il ne sert à rien de fouetter un cheval épuisé». De même, ils n'ont aucun effet chez les diabétiques insulinodépendants dont le pancréas est totalement détruit.


    Les glinides

    Ce groupe de médicaments est récent, et n'a pour le moment qu'un seul représentant commercialisé, appelé Novonorm (Répaglinide), qui est disponible depuis le 30/03/00, sous forme de comprimés à 0,5 mg, 1 mg et 2 mg.

    Comme les sulfamides hypoglycémiants, leur lieu d'action est le pancréas et ce sont des insulinosécréteurs, c'est-à-dire qu'ils augmentent la production d'insuline par le pancréas s'il est encore capable d'en produire (diabète de type 2), mais leur mode d'action n'est pas identique. Alors que les sulfamides hypoglycémiants obligent le pancréas à fabriquer plus d'insuline principalement lorsque la glycémie s'élève, les glinides obligent le pancréas à fabriquer de l'insuline indépendamment d'une élévation de la glycémie.

     

    Les comprimés agissent dans le quart d'heure qui suit leur absorption avant les repas, leur effet ne dure que le temps de la digestion, et cet effet dépend beaucoup plus de la dose prise avant le repas que du contenu en glucides du repas.

    Les comprimés n'agissent donc que pour le repas avant lequel ils ont été pris, et avec un effet qui dépend de la dose absorbée. Les doses utilisables sont de 0,5 à 4 mg avant les repas, sans dépasser 16 mg par jour. Les doses sont à adapter individuellement (de 0,5 à 4 mg c'est-à-dire dans un rapport de 1 à 8) selon les données de l'autosurveillance glycémique avant et 1h30 après les repas. Il est possible que des doses initialement suffisantes doivent être secondairement majorées après une quinzaine de jours.

    Leur tolérance est excellente, et leur action rapide et brève permet de diminuer le risque d'hypoglycémie dans l'intervalle des repas, notamment en cas d'activité physique.

    Les particularités de ce groupe sont donc une prise obligatoirement avant les repas, à une dose qui dépend de chaque individu, et dont le caractère suffisant ou non des doses utilisées est jugé au mieux sur les données de l'autosurveillance glycémique.


    Les biguanides

    Ces médicaments sont moins nombreux que les sulfamides hypoglycémiants : Glucinan (Chlorophénoxyacétate de metformine), Glucophage 500 mg, Glucophage 850 mg, Glucophage 1000 mg (Chlorhydrate de metformine), Stagid (Embonate de metformine), et Médiator (Chlorhydrate de benfluorex) qui est apparenté à ce groupe.

    Contrairement aux sulfamides hypoglycémiants, ils n'agissent pas en obligeant le pancréas à fabriquer plus d'insuline, mais en réduisant l'insulinorésistance, c'est-à-dire en favorisant l'action de l'insuline au niveau du foie, des muscles et des cellules.

     

    Très schématiquement :
    • l'utilisation du médicament augmente la sensibilité à l'insuline du foie, des muscles et des cellules,
    • ce qui permet une moindre production de sucre par le foie, un meilleur stockage du sucre après les repas, et une utilisation facilitée du sucre par les cellules dans l'intervalle des repas,
    • l'amélioration des glycémies qui en résulte, accentue la diminution de l'insulinorésistance induite par le médicament, et augmente un peu la capacité de sécrétion de l'insuline (inversion du cercle vicieux autoaggravant en un cercle vertueux qui s'autoaméliore).

    Comme pour les sulfamides hypoglycémiants, leur puissance d'action est différente selon les produits, mais quel que soit le médicament, à un niveau donné de comprimés il faut plusieurs semaines pour obtenir les pleins effets de la nouvelle dose.

    Les biguanides peuvent entraîner des troubles digestifs (nausées, ballonnements, diarrhées), surtout en début d'utilisation, mais ces effets secondaires peuvent être souvent évités en augmentant progressivement le traitement et en prenant les comprimés en fin de repas. Par exemple, un comprimé à la fin du repas de midi pendant une semaine, puis ajout d'un comprimé à la fin du repas du soir pendant une semaine, puis ajout d'un comprimé à la fin du petit déjeuner, puis en l'absence de troubles digestifs, prise des comprimés en début de repas si on le souhaite (le médicament n'est pas plus, ni moins, efficace lorsqu'il est pris avant, ou après, les repas ; ce sont les effets secondaires qui sont moins fréquents lorsqu'il est pris en fin de repas).

    Si un essai des biguanides avait entraîné des troubles digestifs, il est souhaitable d'essayer de recommencer de les utiliser de façon très progressive, lorsque le profil des glycémies permet de penser qu'ils seraient intéressants (différence élevée entre les glycémies avant repas et les glycémies après repas).

    Comme pour les sulfamides hypoglycémiants, il faut souligner qu'une alimentation équilibrée et une activité physique régulière renforcent l'efficacité des biguanides, tandis que leur utilisation sans alimentation équilibrée ni activité physique régulière entraîne une faible efficacité, ou plus exactement une impossibilité d'efficacité optimale causée par l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière (cercle vicieux autoaggravant qui est favorisé).

    Les comprimés ne peuvent pas avoir un effet optimal en l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière


    http://www.diabsurf.com/diabete/FIMCG.php

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  • Diabète - Termes à connaître

    Voici une liste de définitions des termes médicaux couramment utilisés en rapport avec le diabète, qui figurent dans les fiches d'information.


    L'acanthosis nigricans est une affection cutanée qui se manifeste par des taches foncées, habituellement observées dans la région du cou, des aisselles ou de l'aine. La maladie est dans la plupart des cas associée à l'obésité et peut survenir à tout âge.


    Les affections vasculaires sont principalement causées par l'athérosclérose, soit le durcissement des artères. Les artères sont les vaisseaux sanguins qui transportent le sang, l'oxygène et les éléments nutritifs du cœur vers le reste du corps.


    Le glucose est la principale forme de sucre que l'on trouve dans le sang, et la première source énergétique de l'organisme. On utilise le test sanguin de l'hémoglobine A1c pour mesurer la glycémie (taux de glucose dans le sang) moyenne d'une personne sur une période de deux à trois mois. Une glycémie à jeun élevée (7,0 millimole/litre [mmol/L] ou plus) est habituellement l'indicateur par lequel le diabète de type 2 est diagnostiqué.


    L'hyperglycémie modérée à jeun est définie comme une glycémie située entre 6,1 et 6,9 mmol/L chez un patient à jeun.


    L'indice de masse corporelle est un rapport entre la taille et le poids. Des études effectuées auprès de vastes groupes ont démontré que l'IMC peut être divisé en intervalles associés au risque pour la santé. Le système canadien de classification du poids comporte quatre catégories correspondant aux divers intervalles de l'IMC, à savoir :

    • poids insuffisant (IMC inférieur à 18,5);
    • poids normal (IMC entre 18,5 et 24,9);
    • excès de poids/pré-obésité; (IMC entre 25 et 29,9);
    • obésité (IMC de 30 et plus).

     


    L'insuline est une hormone responsable de la régulation du captage et du stockage du glucose dans l'organisme. Lorsque nous mangeons, l'insuline envoie aux cellules du foie et des muscles le signal de prendre le glucose excédentaire et de le stocker sous forme de glycogène, et aux cellules adipeuses le signal de prendre le glucose et de l'emmagasiner sous forme de lipides sanguins et de les transformer en triglycérides.


    L'intolérance au glucose est une affection caractérisée par une glycémie supérieure à la normale, mais pas assez élevée pour que le patient soit considéré diabétique. Elle est définie par une glycémie située entre 7,8 et 11,0 mmol/L au test de tolérance au glucose, deux heures après la prise de 75 g de glucose.


    Les lipides sanguins sont les matières grasses que l'on trouve dans la circulation sanguine; on les mesure au moyen d'un profil lipidique. Le profil lipidique mesure le cholestérol total (les matières grasses produites par le foie et présentes dans certains aliments), les triglycérides (les graisses stockées dans l'organisme), les lipoprotéines de haute densité (HDL) (une molécule de graisse qui transporte le cholestérol excédentaire du sang vers le foie pour son élimination) et les lipoprotéines de basse densité (LDL) (une molécule qui est une combinaison de gras et de protéines et qui transporte le cholestérol excédentaire vers les cellules qui en ont besoin; les surplus se fixent toutefois à l'intérieur des parois artérielles).


    Les maladies cardiovasculaires englobent plusieurs affections de l'appareil circulatoire, constitué du cœur et des vaisseaux sanguins; ces problèmes circulatoires peuvent affecter les poumons, le cerveau, les reins ou d'autres parties du corps.


    La néphropathie terminale est une insuffisance rénale pour laquelle le patient a besoin de dialyses ou d'une greffe pour survivre.


    La pression artérielle est la force exercée par le sang à l'intérieur des parois des vaisseaux sanguins. On la mesure en analysant la pression systolique (pression au moment où le cœur propulse le sang dans les artères) et la pression diastolique (pression lorsque le cœur est au repos).


    La résistance à l'insuline survient lorsque les taux d'insuline normaux sont insuffisants pour produire une réaction normale à l'insuline dans les muscles, les graisses et le foie. Elle est associée à l'obésité, notamment à l'obésité abdominale. La résistance à l'insuline entraîne des glycémies et des taux de triglycérides sanguins élevés, et est une caractéristique à la fois du syndrome métabolique et du diabète de type 2.


    La rétinopathie diabétique est une affection oculaire découlant des dommages causés par le diabète aux petits vaisseaux sanguins de la rétine, soit la partie arrière de l'œil où on trouve les cellules qui réagissent à la lumière. Elle peut entraîner la perte de la vue. Le traitement au laser fait partie des options de traitement possibles; il consiste à réparer les vaisseaux sanguins qui fuient à l'intérieur de l'œil au moyen de puissants faisceaux lumineux.


    Le syndrome métabolique est une combinaison de problèmes de santé qui accroît le risque de cardiopathie et de diabète. Les personnes atteintes du syndrome métaboliques présentent les caractéristiques suivantes, en totalité ou en partie : glycémie élevée, hypertension, obésité abdominale, faible taux de cholestérol HDL et taux élevé de triglycérides.


    Le syndrome des ovaires polykystiques, parfois appelé " syndrome de Stein Leventhal ", est un trouble hormonal qui touche entre 6 et 10 % des femmes. Il entraîne une production anormalement élevée d'androgènes (hormones mâles) qui nuit à la production des ovules, l'ovaire produisant un kyste au lieu d'un ovule. Les femmes atteintes de ce syndrome ont tendance à présenter une résistance à l'insuline.


    Le Système national de surveillance du diabète (SNSD) est un réseau de systèmes provinciaux et territoriaux de surveillance du diabète. Il a été mis sur pied afin d'accroître l'information disponible sur le fardeau du diabète au Canada de façon à permettre aux décideurs, aux chercheurs, aux praticiens de la santé et au grand public de prendre des décisions plus éclairées en matière de santé publique et personnelle. Le SNSD réunit de nombreux partenaires, dont le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et territoriaux, des organisations non gouvernementales, des groupes autochtones nationaux et des chercheurs. Dans chaque province et territoire, la base de données du registre d'assurance-maladie est liée aux bases de données sur les honoraires des médecins et sur les hospitalisations, ce qui donne une source précieuse de données sur le diabète au Canada.
    http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/2008/ndfs-fnrd-08/fnrd_termes-ndfs_terms-fra.php

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  • DIABETE TRANSPLANTATION PANCREATIQUE

    Plusieurs milliers de malades dans le monde ont subi une transplantation du pancréas. Lorsque cela réussit, le diabète est corrigé et les injections d'insuline n'ont plus de raison d'être.

    Par ailleurs, cela permet d'agir sur les complications du diabète en freinant leur apparition, voire même en évitant leur installation.

    L'indication principale est la greffe simultanée pancréatique et rénale chez un diabétique de type I (insulino-dépendant) dont l'insuffisance rénale chronique due à son diabète est très sévère.

    Le rein donneur sert en outre de marqueur pour déceler un éventuel rejet, les signes de rejet pancréatique étant difficile à déceler.

    Du point de vue chirurgical, il faut trouver la solution pour que la sécrétion exocrine du pancréas greffé soit tarie. C'est-à-dire qu'il ne faut pas que ce pancréas sécrète ses sucs digestifs. Pour ce faire, on injecte dans le canal de Wirsung (canal du pancréas) du pancréas greffé, du néoprène ; ce qui obture le canal excréteur mais n'a pas d'incidence sur la sécrétion endocrine des ilôts de Langerhans, c'est-à-dire que l'insuline sécrétée par ces ilôts est normalement déversée dans la circulation. D'autres techniques sont également employées.

    Bien entendu avant la transplanation, il faudra mettre en évidence une éventuelle contre-indication, qu'elle soit médicale, chirurgicale ou immunologique, ce qui ferait surseoir à la greffe.

    Les résultats de cette transplantation sont bons. Ils se rapprochent des résultats des autres greffes d'organes.

    La glycémie se régularise dans les 24 ou 48 heures.

    A long terme, la glycémie reste normale.

    Les profils glycémiques à jeun sont normaux.

    La transplantation permet de guérir le malade: elle permet d'éviter le développement des lésions artériolaires sur le rein greffé. Chez les transplantés pancréatiques sans transplantation rénale, la greffe a un effet bénéfique sur la néphropathie initiale (lésion du rein) .

    Les neuropathies diabétiques semblent améliorées par la greffe.

    Les résultats sont moins nets sur la rétinopathie (voir RETINITE DIABETIQUE ) .

    Bien entendu, la surveillance de ces malades doit être stricte pour éviter le rejet. Mais il est certain que la qualité de vie de ces malades est considérablement améliorée car ils n'ont plus la contrainte des injections quotidiennes, voire biquotidiennes, d'insuline.

    Les recherches génétiques, car il semblerait que le diabète de type I ait une connotation héréditaire, permettront peut-être dans l'avenir une approche encore plus efficace pour traiter la maladie.


    Les renseignements fournis par cette encyclopédie médicale rédigée uniquement par des médecins ne sont qu'informatifs et ne peuvent en aucun cas remplacer le diagnostic fait par un médecin après examen du malade. Notre vocation est d'informer et d'expliquer et non de nous substituer au médecin.
    © Dr Ammerich 2004

    http://www.santeguerir.fr/contenu.php?id_guerir=5377
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  • Bien choisir son lecteur de glycémie

    Evaluer le taux de sucre dans son sang, c'est le quotidien des patients diabétiques. Répété plusieurs fois par jour, ce geste permet de mieux gérer sa maladie. Pour minimiser les contraintes de cette autosurveillance, les lecteurs de glycémie sont de plus en plus pratiques. Grâce à nos conseils, choisissez le bon !

    Selon l'Organisation mondiale de la santé, 180 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde et ce chiffre devrait doubler d'ici 2030 ! La France n'est pas épargné avec plus de deux millions de malades. Face à cette maladie chronique caractérisée, le patient est souvent acteur de sa prise en charge en surveillant lui-même son taux de sucre dans le sang. Une auto-surveillance qui a longtemps été perçue comme une contrainte supplémentaire pour le malade. Mais aujourd'hui, des lecteurs de glycémie nouvelle génération facilitent la vie des diabétiques. Encore faut-il choisir le bon !

    L'intérêt de la surveillance glycémique

    L'autosurveillance glycémique (ASG) est apparue dans les années 1970. Elle consiste pour le patient diabétique à mesurer lui-même son taux de sucre dans le sang, à l'aide d'un appareil appelé lecteur de glycémie. C'est un élément central de l'éducation thérapeutique et donc de la prise en charge des personnes diabétiques.
    Pour les diabétiques de type 1, ces résultats sont très importants car ils permettront d'adapter ou d'ajuster le traitement par insuline. Chez les diabétiques de type 2, cette surveillance est recommandée pour tous les patients traités par comprimés, afin d'adapter leurs posologie. La glycémie est également recommandée chez les patients pour lesquels l'insuline est envisagée à court ou moyen terme selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé.
    Indispensable à la prise en charge du diabète, l'autosurveillance glycémique est parfois ressentie comme une contrainte ou un facteur d'angoisse. Au contraire, elle est un outil pour mieux vivre avec son diabète. Encore faut-il pouvoir bénéficier de lecteurs de glycémie fiable et simple associé à un autopiqueur très doux.

    Comment fonctionne cette analyse ?

    C'est le sang déposé sur la bandelette réactive qui va déclencher une réaction chimique proportionnelle à la quantité de sucre dans le sang. Attention, cette valeur peut être affichée dans deux unités différentes sur certains lecteurs. Dans ce cas, choisissez celle que votre médecin aura indiquée et surtout n'en changez pas en cours de suivi. Pour faire l'analyse, le lecteur et la bandelette ne se suffisent pas, il faut l’associer à un autopiqueur utilisant des lancettes. Chaque marque de lecteur et d’autopiqueur est compatible avec un type de consommables.

    Des lecteurs de glycémie de nouvelle génération

    Au-delà des efforts concernant l'éducation thérapeutique du patient, les fabricants ont intégré aux lecteurs de glycémie de très nombreux progrès technologiques. En 1974, le premier lecteur de glycémie pesait près d'un kilo, et le premier lecteur de glycémie "portable" date de 1981, mais il nécessitait une quantité de sang importante, une "grosse" goutte de 15 à 20 microlitres et un délai d'attente de plusieurs minutes pour vérifier le résultat. Aujourd'hui, les lecteurs sont plus petits, plus maniables, faciles à transporter et plus rapides. Certains éléments sont à prendre en compte avant l'achat de votre lecteur de glycémie :

       Le confort : Les derniers lecteurs nécessitent des volumes de sang de plus en plus faibles, ce qui permet des piqûres tout en douceur selon les modèles d’autopiqueur. Vous devrez également vous assurer que le réglage de l'appareil n'est pas trop compliqué ;
       La rapidité et la précision : Le temps de lecture de la glycémie est également à prendre en compte, il est moins contraignant d'attendre quelques secondes que plusieurs minutes... Pensez à vous renseigner sur la précision de l'appareil. Certains modèles peuvent signaler si le volume de sang est insuffisant, prendre en compte les facteurs extérieurs comme l'humidité ou la température ainsi que le taux d'hématocrite (taux de globules rouges, un indice important pour pouvoir suivre la glycémie pendant une grossesse) et même reconnaître les bandelettes périmées pour empêcher leur utilisation ;
       L'ergonomie : Les petits modèles permettent une prise en main rapide. Leur look peut séduire les plus jeunes patients, chez qui la surveillance de glycémie est parfois mal vécue. Du côté pratique, si vous avez des difficultés à lire les petits caractères, vérifiez la taille de l'affichage ;
       La navigation : Certains appareils électroniques permettent une navigation simple entre les analyses récentes ou anciennes. Pensez à vous renseigner sur la compatibilité de l’appareil avec un ordinateur si vous souhaitez tenir un carnet informatique de vos données. Ce sont autant d'atouts pour mieux suivre et ajuster le traitement.

    Dans tous les cas, le lecteur doit répondre à vos attentes. Il n'y a pas de bon choix générique car chaque personne a des désirs et des utilisations différentes. Etablissez une liste de ce qui est important pour vous et voyez avec votre médecin et votre pharmacien pour faire le meilleur choix. Dans tous les cas, n'hésitez pas à poser toutes les questions qui vous viennent à l'esprit aux professionnels de santé. Il est important pour vous de connaître parfaitement votre futur lecteur et son utilisation.


    Bien utiliser son lecteur

    Le bon usage du lecteur est ensuite indispensable. Première recommandation : vérifiez régulièrement que votre lecteur est bien réglé et que les résultats qu'il indique sont fiables. Pour cela, vous pouvez utiliser les solutions de contrôle fournies par les laboratoires. Autre possibilité, utiliser des bandelettes qui permettent un contrôle visuel de la valeur de la glycémie grâce à la couleur.
    Vérifiez également que vos bandelettes ne sont pas périmées, elles risqueraient dans ce cas de vous induire en erreur. Elles ne doivent pas être humides et conservées à une température raisonnable.
    Ne désinfectez pas le bout de votre doigt, ne touchez pas la bandelette sur sa partie réactive, cela pourrait également fausser le résultat. Vérifiez régulièrement les piles ou batteries ainsi que la propreté de votre appareil.

    Et s'il fait trop chaud ou trop froid, prenez des précautions. En effet, les réactifs et bandelettes supportent mal les grandes chaleurs et les grands froids mais également les brusques variations de températures. Si vous devez transporter ces réactifs, conservez-les dans leurs emballages d'origine et choisissez la solution des pochettes isothermes sans y ajouter de glace ou autre.

    Anne-Aurélie Epis de Fleurian et Luc Blanchot

    Sources :

     

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  • Dosage du cholestérol total, des triglycérides et du cholestérol-HDL [Aspect du sérum à jeun]

    Dosage du cholestérol total, des triglycérides et du cholestérol-HDL [Aspect du sérum à jeun]Prélèvement : Prise de sang veineux Bilans : Bilan lipidique - Bilan de santé - Bilan biologique d'une contraception - Bilan d'une fatigue prolongée - Surveillance d’un diabète


    Quelles sont les précautions particulières à prendre ?

    Il est impératif d'effectuer le prélèvement après 12 heures de jeun, en période d'alimentation habituelle, à distance d'une grossesse, d'une maladie aiguë (notamment une infection ou un accident cardiaque) et en dehors de toute médication récente.

    Penser à signaler d'éventuels traitements en cours car certains médicaments peuvent modifier les concentration de HDL-cholestérol et de LDL-cholestérol dans le sang, notamment l'insuline, la vitamine C, les anti-épileptiques, les œstro-progestatifs (contraception) et les médicaments hypolipémiants.

    En quoi consiste le bilan ?

    Ce bilan associe l'étude de l'aspect du sérum à jeun et les dosages respectifs du cholestérol total, des triglycérides et du cholestérol-HDL (ce qui permet de déduire par un calcul le taux de LDL-cholestérol).

    A quoi sert ce bilan ?

    Ce bilan est utile pour affiner le diagnostic de dyslipidémie, lorsqu'une anomalie est détectée au bilan lipidique de base (cholestérol total et triglycérides).

    Ces analyses sont aussi demandées dans une démarche de prévention des maladies cardio-vasculaires. Elles permettent de mieux évaluer le risque cardio-vasculaire d'un individu et ainsi de décider de la mise en oeuvre d'un traitement diététique et médicamenteux visant à normaliser les taux de lipides ou graisses dans le sang (hypolipémiant). Elles en assurent ensuite le contrôle de l'efficacité.

    Des triglycérides élevés sont également reconnus comme un facteur indépendant de risque de maladie cardio-vasculaire.

    Quelles sont les valeurs normales ?

    Elles peuvent varier légèrement d'un laboratoire à l'autre.
    A titre indicatif :

    • Aspect du sérum à jeun : clair
    • Cholestérol total : 4,1 à 6,2 mmol/l soit 1,60 à 2,40 g/l
    • Triglycérides : 0,40 à 1,40 mmol/l soit 0,35 à 1,25 g/l
    • Cholestérol HDL : 0,9 à 2 mmol/l soit 0,35 à 0,75 g/l Chez l'adulte, les valeurs sont systématiquement plus élevées chez les femmes que chez les hommes.
    • Cholestérol LDL : 2,6 à 4,2 mmol/l soit 1 à 1,6 g/l.

     

    Comment est interprété le résultat ?

     

    • Des taux sanguins élevés de cholestérol total, de triglycérides et de LDL-cholestérol sont des facteurs majeurs de risque de maladie cardio-vasculaire, notamment de maladie coronarienne. Une alimentation riche en graisses favorise l'augmentation du taux de cholestérol dans le sang.
    • La baisse du HDL-cholestérol, également considérée comme un facteur de risque de maladie cardio-vasculaire, est souvent observée au cours de certaines dyslipidémies, dans le diabète sucré et chez les obèses.

    • A l'inverse, une élévation de taux de HDL-cholestérol semble être un facteur de protection contre les maladies cardio-vasculaires.

    • Le taux de triglycérides dans le sang varie avec l'âge et le sexe (il augmente avec l'âge et est plus élevé chez l'homme après l'âge de 20 ans). Il augmente au cours de la grossesse et varie d'un jour à l'autre chez un même individu. Une alimentation riche en sucres, la consommation de boissons alcoolisées et l'excès de poids favorisent l'augmentation des triglycérides (l'alcoolisme chronique s'accompagne généralement d'une augmentation des triglycérides dans le sang).
    haut de page


     

    Dr Carole EMILE / Médecin Biologiste


    02/04/2002
    http://www.e-sante.be/dosage-cholesterol-total-triglycerides-cholesterol-hdaspect-serum-jeun/analyses-biologiques-0-345-2232.htm


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  • Description

    L'acidocétose diabétique est un trouble qui se produit généralement chez les personnes atteintes du diabète de type 1 (ou insulinodépendant). Ce trouble consiste en une accumulation de substances toxiques, appelées corps cétoniques, qui rendent le sang trop acide. Une élévation de la concentration sanguine de corps cétoniques est facile à traiter, si elle est décelée et traitée sans délai ; cependant, si rien n'est fait, la personne peut finir par sombrer dans le coma et mourir.

    L'acidocétose diabétique peut survenir chez les personnes chez qui le diabète de type 1 vient tout juste d'être diagnostiqué et qui présentaient déjà une accumulation de corps cétoniques dans leur sang avant le diagnostic ou le début du traitement. Par contre, la plupart du temps, l'acidocétose se produit chez des personnes qui reçoivent déjà un traitement antidiabétique. L'acidocétose diabétique est la principale raison pour laquelle les enfants diabétiques sont hospitalisés d'urgence.

    Causes

    En présence d'un diabète de type 1, le pancréas ne parvient pas à synthétiser l'hormone insuline dont les cellules de l'organisme ont besoin pour retirer le glucose du sang. Le glucose, un sucre simple provenant des aliments consommés, fournit l'énergie nécessaire au fonctionnement des cellules. Les personnes diabétiques ne peuvent fournir de glucose à leurs cellules ; leur organisme recherche donc d'autres sources d'énergie. Le glucose s'accumule dans la circulation sanguine et lorsque l'acidocétose diabétique est constatée, le taux de sucre dans le sang (la glycémie) est souvent très élevé, soit plus de 22 µ/L, tandis que la concentration d'insuline est très faible.

    Puisqu'il n'y pas de glucose, l'organisme dégrade les cellules adipeuses pour se procurer de l'énergie, ce qui libère des corps cétoniques à titre de sous-produit. Lorsque la concentration de corps cétoniques est peu importante, ceux-ci sont normalement éliminées dans l'urine. Par contre, les corps cétoniques sont toxiques en grande quantité, et l'accumulation de corps cétoniques augmente l'acidité du sang. En conséquence, un grand nombre des enzymes qui assurent les processus métaboliques dans l'organisme ne peuvent plus remplir leur rôle correctement. Une augmentation du nombre de corps cétoniques altère donc également les taux de sucre et d'électrolytes ainsi que l'équilibre hydro-électrolytique.

    Une acidocétose diabétique peut survenir en cas de carence en insuline, dans les circonstances suivantes :

    • injection d'insuline oubliée,
    • infection ou maladie,
    • événement stressant ou traumatisme (y compris une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral),
    • oubli involontaire du traitement par l'insuline (par exemple dans un cas non diagnostiqué).

    Symptômes et Complications

    En général, l'accumulation des corps cétoniques dans le sang et l'urine jusqu'à une concentration élevée s'effectue de façon progressive, ce qui fait apparaître les symptômes de l'acidocétose diabétique :

    • confusion,
    • diminution de la transpiration,
    • douleur abdominale (surtout chez les enfants),
    • fatigue,
    • nausées et vomissements,
    • odeur sucrée et fruitée de l'haleine (pouvant ressembler à celle du solvant pour poli à ongles),
    • peau sèche,
    • peau fraîche,
    • perte de poids,
    • présence de corps cétoniques dans l'urine,
    • respiration profonde et rapide (symptôme tardif),
    • soif et besoin d'uriner excessifs,
    • sucre dans le sang (taux élevé).

    Au fur et à mesure que les corps cétoniques s'accumulent dans le sang, ils sont excrétés dans l'urine et emportent avec eux des sels de sodium et de potassium. Après un certain temps, les concentrations de sels de sodium et de potassium dans l'organisme deviennent insuffisantes, ce qui peut provoquer des nausées et des vomissements.

    La déshydratation est une autre complication de l'acidocétose diabétique. Les taux élevés de corps cétoniques sont associés à des taux élevés de sucre dans le sang et l'urine. Une plus grande quantité d'eau est attirée dans l'urine, ce qui entraîne une miction fréquente et une perte de liquide corporel. De plus, lorsque la personne vomit, par exemple à cause d'un dérangement d'estomac, d'une grippe ou d'une autre maladie, l'organisme perd rapidement une quantité excessive d'eau et d'électrolytes. Un état de déshydratation très grave peut survenir rapidement (en quelques heures).

    Diagnostic

    La quantité de corps cétoniques dans l'urine doit être vérifiée lorsqu'une personne diabétique :

    • présente des symptômes d'acidocétose diabétique ;
    • a une glycémie à jeun supérieure à 14 µ/L pendant 24 heures ;
    • est atteinte d'une infection ou d'une maladie.

    Il est facile de mesurer les taux de corps cétoniques à la maison; un résultat positif exige des soins médicaux immédiats. Un médecin ou un autre professionnel de la santé peuvent expliquer la façon de mesurer la concentration des corps cétoniques dans l'urine.

    Traitement et Prévention

    Le traitement de l'acidocétose diabétique doit toujours être réalisé en consultation avec un médecin ou une équipe médicale, la plupart du temps en contexte hospitalier. Dans les cas légers, des injections supplémentaires d'insuline sont nécessaires environ toutes les trois heures, jusqu'à ce que les corps cétoniques aient disparu de l'urine ou que leur taux se soit abaissé. La concentration sanguine de glucose et de corps cétoniques doit également être suivie de façon attentive (toutes les quatre heures environ) au cours de cette période.

    Étant donné que la déshydratation ne fait qu'aggraver l'évolution de l'acidocétose diabétique, il importe donc de maintenir un apport constant en liquide. Il peut être nécessaire de remplacer les aliments solides par des liquides contenant des glucides, par exemple des jus de fruits, des boissons gazeuses contenant du sucre ou des boissons additionnées de comprimés de sucre ou de glucose ; toutefois, cela doit être fait uniquement selon les instructions reçues d'un professionnel de la santé.

    Dans les cas modérés ou graves, une hospitalisation peut s'avérer nécessaire afin de réaliser le remplacement des liquides et des électrolytes. Cela nécessite un contrôle fréquent de la glycémie et de l'acidité sanguine, et le rétablissement de l'équilibre des électrolytes tels que le potassium. Le volume d'urine est mesuré jusqu'au retour à la normale des signes vitaux (température, pouls, respiration, tension artérielle). Si l'épisode d'acidocétose diabétique a été déclenché par une infection, les médicaments appropriés sont administrés.

    Même si le traitement à l'insuline est administré avec soin, la concentration de corps cétoniques peut s'élever de façon occasionnelle. Ce phénomène peut apparaître en cas de maladie, mais le fait d'oublier même une seule injection d'insuline peut entraîner une « carence alimentaire » dans les tissus et provoquer le métabolisme des graisses et l'accumulation des corps cétoniques.

    Les stratégies de prévention les plus importantes font appel au contrôle systématique et au maintien de l'équilibre de la glycémie ainsi qu'au dépistage précoce des corps cétoniques. Lorsque la glycémie dépasse 14 µ/L, ou en cas de maladie, les personnes qui ont un diabète de type 1 doivent contrôler la présence de corps cétoniques dans le sang ou l'urine au moins deux fois par jour, au moyen d'une trousse spéciale. De cette façon, il est possible de corriger rapidement un excès de corps cétoniques, avant l'apparition et l'aggravation des symptômes de l'acidocétose diabétique.


    http://santecheznous.com/channel_condition_info_details.asp?channel_id=143&relation_id=57197&disease_id=154&page_no=1

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  • Les symptômes du diabète de type 1

    Certains symptômes du diabète de type 1 sont plus évidents que d’autres. Il n’est possible de savoir si sa glycémie est haute ou basse que par des examens médicaux. Un taux de sucre élevé dans les urines peut également être mesuré par votre médecin. Beaucoup des symptômes du diabète sont liés à une glycémie élevée.

    Les symptômes les plus apparents du diabète sont les suivants,

    - Une soif excessive et une déshydration
    - Une faiblesse, la fatigue, la somnolence
    - Une miction fréquente
    - Une faim insatiable
    - Une vision trouble
    - Une irritabilité soudaine
    - Des vomissements ou la nausée
    - Une perte de poids
    Les symptômes du diabète peuvent se développer rapidement. Si vous avez le moindre doute, contactez votre médecin traitant.

    Les symptômes du diabète de type 2

    Les symptômes sont les mêmes que pour le diabète de type 1,

    - Une soif intense
    - Une Fatigue, somnolence
    - Une faim exagérée
    - Amaigrissement
    - Une vision embrouillée
    - Cicatrisation lente
    - Des picotements aux doigts ou aux pieds
    - Une infection des organes génitaux
    - Augmentation du volume des urines
    - Un changement de caractère

    Dans bien des cas, les symptômes sont tellement mineurs qu’ils passent inaperçus pendant plusieurs années.
    On estime au Québec, que cela prend 7 ans en moyenne pour qu’un diagnostic soit posé par un médecin. (Source : http://www.diabete.qc.ca/)

    La plupart des personnes atteintes sont asymptomatiques. C’est une maladie qui ne se voit pas.
    Il faut savoir que 50% des patients nouvellement diagnostiqués souffrent déjà de complications au moment du diagnostic.
    Mais il y a des signes à repérer : plaintes de fatigue, d’une mauvaise vue, d’une sensation de bouche sèche, d’uriner souvent, d’avoir davantage faim ou soif, ou d’avoir des picotements dans les pieds, d’infections qui guérissent mal ou de démangeaisons au niveau des organes génitaux

    http://www.danger-sante.org/diabete-symptomes/

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  • Brabant Wallon - ABD

     

    Maison du Brabant Wallon

    Avenue Léon Jourez 37

    1420 Braine l’Alleud
    à partir de 10h jusque 11h30

    Bonjour à tous,

    Nous avons le plaisir de vous inviter à notre prochaine séance d’informations le



    18 AVRIL 2009
    Séance d'information présentée par le Docteur DUCHENE, Diabétologue

    Sujet : « les nouveaux traitements pour le diabète de type 2  non insulinodépendant »


    Ce sera un réel plaisir de vous y revoir nombreux

    Bien à vous

    Le comité

    Permanence infirmière : 0496 781516 – Secrétariat 0485 893709

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  • Visites médicales

     

    Ce chapitre concerne vos visites chez votre médecin traitant, votre diabétologue, au service spécialisé dans le diabète, et chez les différents spécialistes que vous aurez à rencontrer au cours de votre suivi. 
    Le plus souvent votre médecin traitant coordonne vos soins et travaille en collaboration avec un diabétologue en ville ou à l’hôpital, un service hospitalier spécialisé dans la prise en charge du diabète.

    Préparez-vous à la visite
    Votre médecin ou tout professionnel en charge de votre diabète ne seront en mesure de vous prodiguer les meilleurs conseils que si vous vous êtes bien préparé à cette visite. Voici comment vous y préparer : testez votre glycémie comme cela a été convenu avec votre médecin, enregistrez les résultats et notez-les dans votre carnet d’auto-surveillance ; recherchez les profils de glycémie que vous souhaiteriez améliorer ; n'oubliez pas d'emporter votre carnet d’auto-surveillance et vos résultats d’examens si cela a été demandé lors de votre précédente visite.

    Lors de la visite 
    Le but de ces visites est d’apprécier votre état de santé, de vérifier l’équilibre de votre diabète, de réévaluer votre traitement (diététique, médicaments), de s’assurer de l’absence de complications de votre diabète, de rediscuter avec vous des problèmes que vous avez pu rencontrer, et de compléter vos connaissances. Vous pourrez aussi de temps en temps faire vérifier votre lecteur de glycémie.

    Tests et examens
    Afin d'assurer un suivi optimum de votre diabète, vous subirez tous les 3 mois un examen sanguin, l'HbA1c (hémoglobine glyquée). Votre médecin complètera probablement ce bilan par une prise de sang pour surveiller aussi glycémie à jeun et post prandiale une fois par an (sauf en cas de problème), ainsi qu'un dosage de votre cholestérol et triglycérides et une évaluation du fonctionnement de votre rein. Le taux de l'HbA1c indique la façon dont votre diabète a été contrôlé sur les 8 à 12 semaines précédentes. Votre tension artérielle sera aussi mesurée régulièrement. Des tests d'urine seront effectués concernant la recherche de sucre, de cétones et d'albumine. Il est important de faire examiner régulièrement votre cœur, vos yeux, vos pieds et votre système nerveux à raison d'une fois par an, plus souvent si un problème existe, ceci peut être fait en service spécialisé.  

    Les services spécialisés dans le diabète
    Si votre diabète est bien contrôlé et que vous n'avez pas besoin de consulter un spécialiste, votre médecin traitant vous examinera régulièrement, répondra à vos questions et vous conseillera sur la gestion de votre diabète. Si vous avez besoin d'une aide supplémentaire, vous pourrez profiter des soins conjugués de votre médecin traitant et d’un diabétologue ou de l'équipe médicale d'une unité spécialisée dans le diabète. Bien que votre médecin et vous-même soyez les personnes responsables du traitement de votre diabète, prendre soin de votre santé est aussi un travail d'équipe.  L'équipe  de l’unité spécialisée dans le diabète qui comprend outre le diabétologue, des infirmières et diététiciennes spécialisées en diabétologie,  vous y aidera, ainsi que votre famille, et répondra à toutes les questions que vous pouvez vous poser.
    Ce soutien peut être une simple consultation ou une hospitalisation de journée ou une hospitalisation plus longue si nécessaire.

    Les éléments qui peuvent vous aider
    Votre famille et vos amis peuvent vous aider grandement dans la prise en charge de votre diabète. Votre famille doit savoir ce qui se passe lors de la consultation ou l’hospitalisation en service spécialisé. De temps en temps, cela peut être utile de vous faire accompagner par un membre de votre famille, ou par un ami si vous préférez. Celui-ci pourra poser des questions et vous aider à obtenir des informations de la part des spécialistes du diabète.

    Ce qui dépend de vous
    Les spécialistes en charge de votre diabète peuvent vous conseiller, mais, au bout du compte, c'est à vous de mettre en pratique votre traitement. Parfois, même si vous faites tout ce qui vous a été conseillé, il se peut que votre organisme ne réagisse pas comme prévu. Vous pouvez avoir besoin d'ajuster votre traitement. Etant donné que vous serez le premier à détecter quelque problème que ce soit, votre médecin compte sur vous pour lui dire comment fonctionne votre traitement afin qu'il puisse vous aider le mieux possible

    http://www.diabete.fr/website/content/living-with-diabetes/vivre-avec-un-diabete-de-type-2/visites_medicales.aspx

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  • Apprenez à grignoter malin

     
    S'accorder un petit en-cas entre deux repas pour recharger ses batteries ? Bonne idée, cela fait partie de nos besoins journaliers, à condition qu'il soit savoureux et sain, c'est-à-dire ni trop gras ni trop sucré... Ni trop calorique !

    Contenu :

    - Attention aux graisses cachées
    - Vive les fruits
    - Méfiez-vous des miniportions
    - Combien de calories ? Tableau récapitulatif
    - Reconnaître vraie et fausse faim
    - L'ennemi numéro un : l'envie de manger ...

    Selon les nutritionnistes, mieux vaut faire plusieurs repas légers par jour que trois repas copieux. Ceux-ci offrent, en effet, un apport régulier en nutriments essentiels et nous évitent de consommer des snacks riches en graisses et en sucre entre deux repas. La plupart des régimes conseillent d'ailleurs de prendre un en-cas santé deux fois par jour, le premier vers 10h et le second vers 16 h. Pour ne pas se ruer vers le distributeur à friandises en cas de fringale, il suffit d'un peu d'organisation. Nos conseils pour grignoter malin !

     

    Attention aux graisses cachées

    Les apparences sont souvent trompeuses : sous des dehors très sains, certains en-cas sont de véritables bombes caloriques. Une portion de fromage, par exemple, contient deux fois plus de calories qu'un bâton de chocolat. Et un bonbon sans sucre en contient moins qu'un bol de tomates cerise. Mais attention, il n'y a pas que les calories qui comptent ! L'effet coupe-faim d'un en-cas peu calorique mais riche en sucres rapides (barres de céréales et autres) est nettement plus faible que celui d'une collation plus riche en calories, mais contenant des sucres lents. Une banane ou une galette de riz accompagnées d'un verre d'eau rassasient mieux que cinq bonbons ou une poignée d'olives.

    Le choix d'un en-cas repose donc sur d'autres critères que sa seule teneur en graisses ou en sucres. Certains snacks sont riches en sel, ce qui peut faire augmenter la tension, ou riches en acides gras trans, mauvais pour nos artères parce qu'ils augmentent les risques de maladies cardiovasculaires. Ils sont souvent présents dans les biscuits et les viennoiseries, par exemple. Une directive européenne oblige les fabricants à préciser s'il y a eu hydrogénation ou pas. Mais, les industriels ne sont pas tenus de préciser le taux d'acides gras trans, ni de citer le terme d'acide gras trans dans la composition de leur produit. Souvent, ils sont renseignés sous le nom de graisses partiellement hydrogénées.

    Vive les fruits

    Votre snack doit évidemment satisfaire vos papilles gustatives et de préférence vous apporter des nutriments dont vous êtes susceptible de manquer. La meilleure solution ? Croquer un fruit. C'est en effet le meilleur moyen de consommer vos cinq portions quotidiennes de fruits et légumes. Les fruits ne sont pas nos seuls amis. Les noix, par exemple, sont une excellente source de vitamine B. Quelques noix de cajou permettent ainsi de booster la mémoire et la concentration. Faites également le plein de calcium en mangeant régulièrement un pot de yaourt nature maigre.

     

    Méfiez-vous des miniportions

    Consommer un en-cas de temps en temps est une saine habitude. En revanche, grignoter à longueur de journée est loin d'être une bonne idée. Pour éviter de vous suralimenter, pensez à limiter la taille de vos collations. Les snacks présentés sous la forme de mini-portions seraient-ils dès lors la solution miracle ? Pas vraiment ! Outre leur empreinte écologique désastreuse, une récente étude néerlandaise a démontré qu'ils poussaient à la consommation.

    Ceux qui ont testé ce type de snacks avaient en effet tendance à en manger plusieurs, de sorte qu'ils en ont consommé plus que ceux qui avaient reçu un snack de taille normale. Les chercheurs soupçonnent qu'il en va de même avec les repas light et les snacks «naturels», tels que les barres aux céréales et les fruits secs. On se dit qu'ils ne pèsent pas bien lourd en calories et on en consomme plus que de raison.

    Autre idée préconçue : les chewing-gums entretiennent l'envie de grignoter. Des chercheurs écossais viennent en effet de prouver qu'au contraire, ils coupent la faim. La moitié d'un groupe de volontaires a mâché du chewing-gum et l'autre pas. Ceux qui ont consommé un chewing-gum ont moins ressenti la faim et ont moins eu envie de grignoter que les autres.

    Reconnaître  la vraie et fausse faim

    La faim est un signal de survie naturel lancé par notre corps. L'ignorer, c'est passer la journée dans l'obsession de... manger. Lorsqu'on sait que l'on peut manger quand on a faim - et il en va certainement ainsi en cas de vraie faim - cette sensation prend une tout autre signification et elle devient même agréable. On se régale du repas qui s'ensuit. Il est parfaitement normal que l'organisme fasse savoir, toutes les trois à cinq heures, qu'il a faim. Il faut alors manger. Si vous attendez de mourir de faim, vous allez dévorer de façon incontrôlée et c'est une erreur. Pour ne pas être gagné par une fringale nocturne et donc accorder à son système digestif le repos dont il a besoin, on peut privilégier les sucres lents lors du repas du soir et continuer à boire suffisamment d'eau après celui-ci.

    La vraie faim s'observe dans cinq situations ou une combinaison de celles-ci :

    • un estomac vide, qui donne localement une véritable sensation de gargouillement 
    • une hypoglycémie. On se sent faible, on manque d'énergie et on est incapable de se concentrer. Il faut prévenir ces faiblesses ou y remédier le plus rapidement possible 
    • une carence en acides aminés, que nous absorbons en mangeant des protéines. Pour décomposer facilement les protéines en acides aminés, il est important de bien mastiquer (environ 15 fois chaque bouchée). Une alimentation variée permet généralement d'éviter une carence en acides aminés. Si cela se produit malgré tout, vous aurez plutôt envie de manger du salé 
    • un estomac trop grand. À partir du moment où l'estomac est à moitié rempli, il commence à envoyer des signaux de satiété. Si vous n'en tenez pas compte, vous pouvez très facilement étirer votre estomac. Conséquence : vous devez manger davantage avant que votre estomac n'envoie des signaux de satiété. Mais il est également possible de réduire son estomac. Pour y parvenir, procédez comme suit. Pendant un certain temps, lors du repas principal, arrêtez de manger alors que vous avez encore un peu faim. Vous réglez une minuterie sur vingt minutes et vous vous occupez agréablement pendant ce laps de temps, de manière à vous changer les idées : écouter de la musique, lire, faire un somme, une promenade. Passé ce délai, vous remarquerez que la sensation de faim a disparu. 
    • Moins de tissus graisseux. Malheureusement, une diminution de votre masse grasse entraîne un renforcement du signal de faim. Mais c'est passager. Il faut donner à l'organisme le temps de régler son thermostat.

      L'ennemi numéro un : l'envie de manger

      Attention, la principale cause du surpoids reste l'envie de manger. Les causes les plus fréquentes de cette envie sont le stress, les émotions, l'envie suscitée, le conditionnement, le froid et la fatigue.

      • Établissez une liste des facteurs de stress qui vous poussent à manger et essayez d'y remédier. Ou essayez de recadrer les facteurs de stress. Si vous êtes stressé, par exemple, par l'humeur exécrable d'un collègue, concentrez-vous sur les aspects agréables de votre travail.
      • Traitez vos émotions autrement qu'en les compensant par un plaisir éphémère (= manger). Utilisez votre force de pensée pour les maîtriser. C'est notamment possible en faisant appel à des affirmations positives, également appelées mantras. 
      • Renoncez à certaines idées ou habitudes telles que se dire fraises = sucre et TV = grignotage. 
      • L'envie suscitée, c'est céder aux tentations qui nous entourent. On voit partout de la nourriture : à la télévision, dans les magazines,... Vous résisterez d'autant plus facilement à ces tentations que votre organisme ressentira moins une vraie faim. 
      • Il est prouvé que l'on mange jusqu'à 15 % de plus quand on est fatigué. La fatigue est en effet un signal de carence énergétique, que l'on peut interpréter erronément comme de la faim. Vous voulez maigrir ? Dormez donc un peu plus. 
      • Le froid incite l'organisme à brûler davantage d'énergie, lequel envoie donc un signal de carence énergétique. La bonne réponse dans ce cas consiste à s'habiller plus chaudement ou à faire de l'exercice.

      Quoiqu'il en soit, on ne répétera jamais assez que même si vous vous écartez du droit chemin, ne désespérez pas. Mais repartez immédiatement du bon pied !


      http://www.plusmagazine.be/fr/sante/dossier_maigrir/artikel/516/apprenez-a-grignoter-malin/5

    Merci Dan

     

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  • L'éducation thérapeutique des patients
    Pour ces patients, l'éducation pour la santé vise plus à apprendre la maladie que la santé, l'un n'excluant pas l'autre.
    L'éducation du patient peut s'inscrire dans le cadre de mesures thérapeutiques, c'est à dire du traitement prescrit.
    Elle vise donc plus particulièrement à aider le patient à prendre en charge son traitement (adaptation des doses de médicaments,)

    Dans ce cas, l'appellation « éducation thérapeutique du patient » est utilisée et l'action considérée comme une part de la pratique clinique (OMS, 1998).
    Elle a pour but de former les patients à l'autogestion, à l'adaptation du traitement à leur maladie chronique, et à leur permettre de faire face au suivi quotidien. Elle est essentielle dans le cadre des maladies de longue durée, mais on précise toutefois que les patients souffrant de maladies aiguës ne doivent pas en être exclus.
    L'éducation thérapeutique du patient doit être conçue pour permettre au patient (ou à un groupe de patients et aux familles) de gérer le traitement de leur maladie et de prévenir les complications, tout en maintenant ou en améliorant leur qualité de vie.

     

    Interventions à tous les niveaux du psychologue, environnement – comportement :

    -Estime de soi

    -Confiance en soi

    -Satisfaction en soi

    -Sur de soi

    -Persévérance

    -Ne pas douter de ses capacités, de ses comportements

    -Amour de soi

    -Amour propre

    Plusieurs concepts :

    r  Comportement de soi

    r Affirmation de soi

    r Acceptation de soi

    r Croire en soi

    r Avoir une bonne idée de soi

    r Etre fier de soi – fière de soi

    r Image de son comportement

    DÉFINITION DE L'ESTIME DE SOI

    L'estime de soi est une attitude intérieure qui consiste à se dire qu’on a de la valeur, qu'on est unique et important. C'est se connaître et s'aimer comme on est avec ses qualités et ses limites. C'est s'apprécier et s'accepter comme on est.

    ·    Education

    ·    Réaction

    ·    Service militaire

    ·    Maman l’enfance

    ·    Environnement significatif : nourrisson – maman – papa – frère – copains –

    ·    Ne pas devenir comme lui

    Education

    Les personnes de 40 ans ne sont pas éducables – souplesse mentale à partir de 80 ans – Alzheimer -  style parentale – Freud

    Sigmund Freud (6 mai 1856 à Freiberg, Moravie (actuelle République tchèque) - 23 septembre 1939 à Londres) est l'inventeur de la psychanalyse et, à ce titre, l’un des grands penseurs du XXe siècle. Médecin neurologiste, Sigmund Freud s'est intéressé à l'hystérie après avoir suivi à Paris les cours de Jean-Martin Charcot et utilisa, en collaboration avec celui-ci, l'hypnose en tant que méthode de soin des troubles psychiques. C'est enfin et surtout la découverte de la psychanalyse comme cure par la parole ainsi que la découverte de l'inconscient qui ont contribué à sa notoriété.

    ·    Tempérament et future personnelle

    ·    Voie de l’autoroute : Peur sur la voie express et sur l'autoroute -  ligne droite – phobie de ne pouvoir quitter son habitation et de ne pouvoir arriver au point précis.

    ·    Persistance  de l’estime de soi et soutiens sociaux

    ·    Estime de soi est une expression qui désigne le jugement ou l'évaluation que l'on fait de soi-même en rapport avec nos propres valeurs. Lorsque nous accomplissons quelque chose que nous pensons valable, nous ressentons une valorisation et lorsque nous évaluons nos actions comme étant en opposition à nos valeurs, nous "baissons dans notre estime". Selon certains psychologues, l'expression est à distinguer de la confiance en soi qui, bien que liée à la première, est en rapport avec des capacités plus qu'avec des valeurs.

    Amour conditionnel

    Pas de Soutien

    Soutien Inconditionnel à la personne

    Pas de soutien inconditionnel

    Oui

    Non

    Estime de soi

    Basse estime de soi

    Haute opinion de soi

     

    Epanouissement

    Pas d’épanouissement

     

    Comment ne plus s'auto saboter sans arrêt?

     

    la moindre erreur est grossie 10 fois et la mauvaise estime de soi qui en découle dure longtemps...

     

    tant de souffrance

     

    sous estime

     

    sentiment de culpabilité

     

    Sentiment de destruction

    Le rang de naissance  (l’ainé)

    Les jumeaux

     

    Avantages

    Inconvénients

    Persévérance

    Prise de risque

    Optimisme

    Sous estime les dangers

    Bien vu par autrui (occident)

    Hyperactivité

     

    Pas bien vu dans certaines occasions

    Trop haute opinion de soi

    Narcissique exacerbée

    Mégalomanie

    Type de phase maniac dans les troubles bipolaires (dépressives – maniaqueries)

    Basse estime de soi

    Inconvénients

    Avantages

    Dévalorisation

    Sécurité

    Trop timide

    Bien vu dans certaines conditions

    Apathie

    Prise d’information

    Peu de renforcements positifs

    Action réussie - tempérament

    Répétition de l’échec

    Modestie

    Trop basse Estime de Soi

    r     Moutonnisme :    Agir comme un mouton

    r      Dysthymie     :    En psychiatrie, la dysthymie est un trouble chronique de l’humeur moins intense que la dépression mais suffisant pour causer des perturbations significatives chez le patient

    r     Dépression  phase maniac : il y a donc deux phases distinctes : la phase maniac avec une ...  phase d'excitation euphorique et de dépression mélancolique

    r     Souffrance voilée : Le seul moyen de cesser de souffrir est de trouver et

    d’éliminer la cause de la souffrance. Voir la cause, la comprendre et guérir la

    blessure laissée par cette cause sont les seules façons efficaces, directes et certaines de passer à un autre état et de libérer.

    r     Introspection :   En psychologie, l'introspection est une méthode d'observation et d'analyse de soi en vue d'étudier sa propre personne.

     

    Amélioration de son Estime de Soi

    Les 9 clefs à long terme

    1.      Se connaître (Socrate)  en grec Σωκράτης Sōkrátē

    2.    S’accepter (avoir des défauts)

    3.   Etre honnête avec soi-même

    4.   Agir

    5.   Faire taire l’autocritique permanente et inutile

    6.   Accepter l’échec (et l’idée de l’échec)

    7.   S’affirmer  (dominer)

    8.    Etre empathique

    9.   S’appuyer sur le soutien social 

    Livre : 

    http://petille.midiblogs.com/archive/2008/10/08/l-estime-de-soi-c-andre-et-f-lelord.html

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  • Psychologie et Diabète

    Estime de soi entre les différents diabètes et quelques pistes de réflexion

    Le diabète est devenu en quelques années une véritable épidémie touchant plus de 350 millions de personnes dans le monde.

    Cette maladie, avec laquelle on apprend à vivre tout au long de sa vie, fait encore peur aujourd’hui.
    Pourtant, un diabétique pris en charge correctement peut réussir à vivre sereinement avec sa maladie.

    Le diabète correspond à une élévation anormale de la glycémie, définie par le taux de sucre dans le sang.

    Cette augmentation de la glycémie peut provoquer à plus ou moins long terme des lésions de différents organes, comme par exemple les yeux, les reins, les nerfs et les vaisseaux.

    Près de 90 % des diabétiques vivent pendant des années avec cette maladie sans le savoir car le diabète ne provoque en général pas de manifestations pendant une très longue période.

    Le diagnostic du diabète s’effectue le plus souvent lorsque les premières complications surviennent.

    Les chiffres « normaux » de la glycémie

    ·    Glycémie à jeun comprise entre à 0,70 g/l à 1,10 g/L.

    ·    Glycémie après un repas : entre 1 et 1,4 g/l deux heures après un repas

    ·    Selon l’OMS, le diabète est évoqué lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 1,26.g/l.

    ·    L’hémoglobine glyquée ou HbA1C évalue la glycémie moyenne des 3 à 4 mois précédents son dosage sanguin ; Elle représente un indice rétrospectif et cumulatif de la glycémie de cette période.  L’hémoglobine glyquée se définit également comme la mémoire du contrôle glycémique alors que la glycémie apporte une information à un instant donné.

    -          L’hémoglobine glyquée est un indice permettant d’évaluer l’efficacité du traitement du diabète ainsi que les risques de voir apparaître des complications.

    -          Le dosage sanguin de l’hémoglobine glyquée doit être effectué 3 à 4 fois par an environ.

    -          Plus le taux de sucre dans le sang est élevé au cours des 3 derniers mois et plus la valeur de l’hémoglobine glyquée sera élevée.

    -          Le taux normal de l’hémoglobine glyquée se situe entre 4% et 6% de l’hémoglobine totale.

    -          Pour les personnes diabétiques, le taux de l’hémoglobine glyquée doit être inférieur à 7%.  Un taux inférieur à 7% témoigne du bon équilibre du diabète. Un taux supérieur à 7% signifie que les risques de complications sont importants

    r Le diabète de type I, encore appelé diabète insulinodépendant, concerne environ 10 % des diabétiques.

    r Au cours du diabète de type I, des cellules du pancréas sont détruites entrainant alors une diminution voire une absence totale de sécrétion d’insuline.

    r Le diabète de type I touche plutôt les enfants et adolescents ainsi que les adultes âgés de moins de 40 ans.

    r Le diabète de type I est une maladie auto-immune, pathologie provoquant une hyper réactivité du système immunitaire contre certaines cellules ou tissus de l’organisme : dans le cas du diabète, les cellules du pancréas produisant l’insuline sont dans ce cas détruites par certains globules blancs, appelés lymphocytes T.

    r Le diabète de type II est une maladie qui reste très longtemps silencieuse. II ne ressent aucune gêne pendant de nombreuses années

    r Diabète de type 1

    r Diabète de type 2

    -Sujet jeune

    - +tard

    -Besoin d’uriner fréquemment,  

    -Problème de sensibilité à l’insuline

    -Soif intense

    -Diminution de la quantité produite par l’insuline

    -Sensation de faim intense

    -La maladie évolue sournoisement

    -Perte de poids

    -50 % des diabétiques diagnostiqués en tant que tels présentent des complications.

     

    1. Fatigue intense
    2. somnolence,
    3. fatigue
    4. langue sèche
    5. nausée, mal de ventre

    1-Sédentarité

    2-augmentation du poids

    3-mauvaise hygiène de vie

    4-acteur héréditaire

    5-alimentation déséquilibrée

    Selon l’OMS, ce chiffre pourrait être doublé en 2025 et atteindre 380 millions de personnes.

    1.       Elle est causée par une déficience de la production d’insuline, une insensibilité à l’action de l’insuline ou une combinaison des deux

    2.     Inadaptation à l’insuline

    3.     Handicap

    4.     Ce n’est pas le mot qui fait mal c’est l’interprétation

    Psychologie : science humaine, humeur, comportement

    Le diabète est une maladie chronique, incurable, souvent silencieuse et sérieuse qui entraîne donc le deuil brusque de la santé et nécessite, de la part de l'individu, de puiser dans ses ressources d'adaptation.

    En effet, la personne diabétique doit, plus souvent qu'autrement, modifier des habitudes de vie, particulièrement au niveau de la diète, de la régularité des repas, de l'exercice physique.

    Mais, aussi, la maladie vient confronter l'individu à ce mythe de l'invulnérabilité que beaucoup porte en eux. On sait que la maladie existe, qu'elle risque de se présenter dans notre parcours de vie mais on croit souvent que ce sera pour les autres. C'est quand cela arrive qu'on le vit véritablement de l'intérieur.

    "La vraie connaissance vient de l'expérience, le reste c'est de l'information"

    On devient une personne malade, on devient une personne diabétique. Il s'agit d'un changement important dans notre identité. Donc, une maladie ne se vit pas seulement dans le corps, mais elle touche également nos émotions, nos habitudes de vie, nos perceptions de nous et de l'autre. Elle sollicite nos capacités d'adaptation pour que s'enclenche le processus de deuil qui nous permettra d'apprendre à vivre avec le diabète.

    La tristesse

    La tristesse est présente à chaque perte vécue. Dans le cas du diabète, il y a perte d'une santé "parfaite", la tristesse est donc une émotion normale, saine et prévisible à l'annonce du diagnostic.

    Cependant, si celle-ci s'installe pour plusieurs semaines, nuit au fonctionnement habituel et s'accompagne de différents symptômes tels que:

    • Détresse et désespoir
    • Perte d'intérêt pour les occupations et tâches quotidiennes
    • Baisse d'énergie
    • Difficultés de concentration
    • Modifications du sommeil et de l'appétit
    • Idées suicidaires

    Accompagnant la tristesse ou lui succédant, l'émotion de colère apparaîtra très souvent. Encore là, il s'agit d'une émotion normale et saine. La colère devant ce qu'on aurait voulu autrement est bien compréhensible et constitue une autre étape du processus de deuil.

    Cependant cette émotion peut s'installer, s'incruster, s'amplifier et amener des attitudes d'opposition, de refus, de négation. La maladie est alors niée, on fait "comme si" ça n'était pas là, on adhère plus au traitement, on vit contre le diabète. Il s'agit d'une attitude dangereuse si elle s'installe longtemps. Elle peut entraîner des conséquences sérieuses si le diabète est mal contrôlé.

    Il faut accueillir la colère pour qu'elle s'atténue mais il faut demeurer attentif à ce qu'elle ne se transforme pas en révolte.

    L’humeur : Cela définit en médecine ainsi qu’en psychologie la disposition d’esprit et l’état émotionnel. Elle caractérise un ressenti dominant (subjectivité interne), se traduit par une expression affective et comportementale dominante : l’humeur est plutôt gaie, plutôt triste, plutôt colérique, plutôt mélancolique… Elle peut être stable ou oscillante.

     

    Modifications des habitudes de vie

     Le diabète est une maladie qui nécessite des modifications de plusieurs habitudes de vie, notamment au niveau de la diète, de la régularité des repas, de l'activité physique. Pour la plupart d'entre nous il s'avère ardu d'effectuer ces changements et surtout de les maintenir. Il ne s'agit pas seulement d'un manque de volonté, d'un manque de motivation ou d'une réaction négative devant la maladie. Nos habitudes de vie sont souvent très résistantes au changement.

    De plus la nourriture et les repas jouent un rôle social, familial et émotif important dans notre société. Les manquements à la diète surviennent lors de repas comme activité sociale, lors de bouleversements émotifs ou tout simplement pour calmer l'ennui ou pour se "récompenser" après une dure semaine! Ces manquements à la diète peuvent vous entraîner dans un cercle vicieux: on mange pour se calmer ou se faire plaisir, on se sent coupable, on mange de nouveau pour se punir ou se consoler, etc.

    Il est important d'identifier les moments où vous êtes plus à risque de ne pas respecter votre diète et les raisons qui amènent cette modification de vos habitudes alimentaires. Il devient plus facile ensuite de corriger la situation. Chacun développera sa façon de résister à la tentation.

    Vous pourriez, par exemple:

    • En parler à vos proches afin qu'ils vous soutiennent lors de repas comme activité sociale
    • Vous parler ("Si je mange ce morceau de tarte je risque une hausse de ma glycémie")
    • Retardez le moment de manger (Par exemple en prenant toujours le temps de sortir un napperon, une assiette, des ustensiles à chaque fois que vous vous préparez à manger)
    • Remplacer l'activité de grignoter par une autre (Par exemple en allant marcher)
    • Tenir un journal alimentaire
    • Se fixer des objectifs graduels et réalistes (Perdre 20lbs en un mois ou se mettre à marcher une heure par soir ne sont pas des objectifs réalistes et atteignables facilement)
    • Éviter de manger devant la télévision ou en lisant

    Vous récompensez des acquis réalisés


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  •  

    Comprendre les résultats d'une prise de sang ?

    Il est ainsi parfois difficile de comprendre les résultats d'examens biologiques. Des noms savants, des initiales et des chiffres. Difficile de décrypter la feuille de résultats de votre prise de sang. Vous trouverez ici des informations pratiques pour vous aider à vous y retrouver. Comme vous l'avez pu constater, il existe deux feuilles séparées : la première concerne les résultats sur l'hématologie et l'autre, les résultats concernant l'analyse biochimie.

    Analyse Résultats sur l'hématologie : Elle explore les différentes cellules présentes dans le sang. À savoir : les globules rouges (hématies), toutes les familles de globules blancs (leucocytes), et les plaquettes, ou d'éventuelles cellules anormales.
    Hématites : Normalement compris entre 4 et 5,5 millions/ mm 3 (nombre un peu plus élevé chez l'homme que chez la femme). En plus de leur nombre, d'autres paramètres (VGM, TCMH, CCMH) donnent des renseignements spécifiques sur le volume, la densité et la concentration des globules rouges. Par exemple, un VGM inférieur à sa valeur normale traduit une anémie par manque de fer.
    HB (Hémoglobine) : C'est une substance contenue dans chaque globule rouge qui permet de transporter l'oxygène des poumons à tous les tissus de l'organisme, et le gaz carbonique des tissus aux poumons. Normalement : de 12 à 16 g/100 ml (souvent légèrement supérieur chez l'homme par rapport à la femme). Le taux d'hémoglobine permet de juger une éventuelle anémie : l'hémoglobine diminue alors de manière importante. On se sent très fatigué, essoufflé... En dessous d'un certain seuil, une transfusion sanguine est nécessaire. Car un taux d'hémoglobine trop bas peut avoir de graves conséquences vitales (par défaut d'oxygénation de certains organes et bien sûr le cœur). En cas d'anémie, le médecin demandera d'autres examens pour en connaître la cause.

    Leucocytes ou globules blanc : Ils interviennent dans les défenses de l'organisme. Normalement entre 4 000 et 10 000/mm 3. Il est surtout important de connaître le nombre de cellules dans chacune des familles de globules blancs. Les polynucléaires neutrophiles, normalement les plus nombreux chez l'adulte, peuvent augmenter en cas d'infection bactérienne. Les lymphocytes, deuxième famille la plus importante, peuvent croître en cas d'infection virale. Les éosinophiles augmentent lors de certaines allergies.
    Plaquettes : Elles sont fabriquées par la moelle osseuse et jouent un rôle important dans la coagulation. Normalement : entre 150 000 et 400 000/mm 3. En dessous d'un certain seuil, il existe des risques de saignements. Dans certaines circonstances (après ablation de la rate, certains cancers...), leur nombre peut augmenter.
    VS ou vitesse de sédimentation : Elle indique, en cas de valeur élevée, l'existence d'une inflammation (lors d'une infection, d'une maladie auto-immune, d'un cancer...). Normalement : 4 à 10 mm au bout d'une heure. CRP (C Réactive Protéine) : En la mesurant, on peut identifier une éventuelle inflammation. Aujourd'hui, ce dosage remplace généralement la VS. Normalement : inférieure à 6 mg/1. Au-dessus, il existe un syndrome inflammatoire plus ou moins important. Cette partie d'analyse est peut être d'information comme la vitesse de segmentation en heure.

    Analyse Résultats Biochimiques :
    Glucose : C'est le taux de sucre dans le sang. Normalement entre 0,7 et 1,10 g/1. Cet examen va permettre de diagnostiquer un éventuel diabète. On souffre de cette maladie si, à l'occasion de deux prises de sang réalisées à jeun, la glycémie est supérieure à 1,26 g/1 (ou 7 mmol/1).
    Créatinine : Elle est un témoin du fonctionnement des reins. La créatinine provient normalement du métabolisme des muscles, et est éliminée par voie urinaire. À partir de ce chiffre, on peut calculer (en fonction de l'âge, du sexe et du poids) la clairance de créatinine, une valeur plus fiable du fonctionnement rénal. Normalement : inférieur à 13 mg/l. Au-dessus de cette valeur, il peut exister une insuffisance rénale.
    Cholestérol : Son dosage est très souvent demandé et nécessite d'être à jeun. En cas d'augmentation exagérée, il existe un risque pour la santé du cœur et des vaisseaux, favorisant la survenue d'angine de poitrine, d'infarctus, d'un accident vasculaire cérébral... On mesure aussi le HDL cholestérol (le bon) et le LDL cholestérol (le mauvais). Le plus important est la valeur du LDL cholestérol. Sa valeur normale prend en compte les éventuels facteurs de risque individuels (tabac, surpoids, diabète...).
    Triglycérides : Il s'agit d'acides gras aussi importants à doser dans le cadre d'un bilan cardiovasculaire. Un excès de triglycérides nécessite un régime sans sucre et sans alcool. Normal si les TG sont inférieurs à 1,5 g/1 ou 1,7 mmol/1.
    Potassium : Sa formule chimique est K+. Normalement : 3,5 à 5 mmol/1 ou m Eq/1. Une variation trop importante dans un sens comme dans l'autre est à risque pour le fonctionnement cardiaque (rythme). Le potassium doit souvent être contrôlé si l'on prend certains médicaments (les diurétiques ont tendance à faire varier le potassium).


    http://www.toobusiness.com/portail/conseil/sante/comprendre-resultat.htm
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  • L'adaptation prévisionnelle des doses d'insuline


    L'adaptation prévisionnelle est la méthode de base de l'adaptation des doses d'insuline.

    Elle consiste à regarder quel a été l'effet de la dose injectée la veille à la même heure, pour prévoir l'effet qu'elle aura aujourd'hui.

    On en déduit :
    • soit qu'il faut garder la même dose si la glycémie de fin d'action de cette dose avait été correcte,
    • soit qu'il faut la modifier, en plus ou en moins, si la glycémie de fin d'action avait été trop élevée ou trop basse.

    L'adaptation prévisionnelle doit toujours être utilisée même si on adapte également les doses de façon anticipatrice (modification la dose que l'on va s'injecter en fonction des événements prévus pour les heures suivantes) ou de façon correctrice (modification la dose que l'on va s'injecter en fonction de la glycémie que l'on vient de faire).


    Pourquoi l'adaptation prévisionnelle est-elle indispensable ?

    L'adaptation prévisionnelle est indispensable car les adaptations anticipatrice et correctrice ne permettent pas d'obtenir un bon contrôle glycémique lorsqu'elles sont utilisées seules, quels que soient le nombre d'injections et les insulines utilisées.

    Premier exemple : traitement par deux injections

    Avec une injection, le matin à jeun et le soir avant le dîner, d'une insuline agissant 12 heures :
    • la glycémie le matin à jeun est le témoin de l'action de l'insuline du soir,
    • la glycémie avant le dîner est le témoin de l'action de l'insuline du matin.

    Par conséquent :
    • si la glycémie le matin à jeun est élevée, c'est que la dose du soir n'était pas suffisante, et c'est donc la dose du soir qui doit être augmentée, et non la dose du matin,
    • si la glycémie avant le dîner est élevée, c'est que la dose du matin n'était pas suffisante, et c'est donc la dose du matin qui doit être augmentée, et non la dose du soir.

    En effet :
    • si on augmentait la dose d'insuline retard du matin parce que la glycémie à jeun que l'on vient de faire est élevée, cela entraînerait une glycémie avant le repas du soir qui serait plus basse, et alors de deux choses l'une :
    - soit on baissera la dose d'insuline retard du soir pour ne pas risquer une hypoglycémie nocturne, ce qui conduira à une glycémie à jeun encore plus élevée,
    - soit on ne baissera pas la dose d'insuline retard du soir, et il y aura alors toutes chances de se retrouver dans la même situation que la veille avec une glycémie à jeun toujours élevée,
    • si on augmentait la dose d'insuline retard du soir parce que la glycémie avant dîner que l'on vient de faire est élevée, cela entraînerait une glycémie le lendemain à jeun qui serait plus basse, et alors de deux choses l'une :
    - soit on baissera la dose d'insuline retard du matin pour ne pas risquer une hypoglycémie, ce qui conduira à une glycémie avant dîner encore plus élevée,
    - soit on ne baissera pas la dose d'insuline retard du matin, et il y aura alors toutes chances de se retrouver dans la même situation que la veille avec une glycémie avant dîner toujours élevée.

    Par contre :
    • si on augmente la dose d'insuline retard du matin parce que la glycémie de la veille au soir était élevée, cela entraînera une glycémie avant le repas du soir qui sera moins élevée,
    • si on augmente la dose d'insuline retard du soir parce que la glycémie du matin à jeun était élevée, cela entraînera une glycémie le lendemain matin qui sera moins élevée.

    Les mêmes raisonnements peuvent être faits pour les diminutions des doses.

    Autrement dit, la glycémie qui sert à adapter la dose d'insuline que l'on va s'injecter est la glycémie de fin d'action de cette insuline :
    • la dose du matin à jeun d'une insuline agissant 12 heures doit être adaptée selon la glycémie de la veille au soir avant le dîner,
    • la dose du soir avant le dîner d'une insuline agissant 12 heures doit être adaptée selon la glycémie du matin à jeun.

    Deuxième exemple : traitement par quatre injections

    Avec une injection d'insuline rapide faite avant les trois repas et une injection d'insuline retard faite le soir au coucher :
    • la glycémie avant le petit déjeuner est le témoin de l'action de l'insuline retard du soir,
    • la glycémie avant le déjeuner est le témoin de l'action de l'insuline rapide du matin,
    • la glycémie avant le dîner est le témoin de l'action de l'insuline rapide de midi,
    • la glycémie avant le coucher est le témoin de l'action de l'insuline rapide du soir.

    Par conséquent :
    • si la glycémie avant le petit déjeuner est élevée, c'est que la dose d'insuline retard du coucher n'était pas suffisante, et la dose du coucher devra donc être augmentée,
    • si la glycémie à midi est élevée, c'est que la dose du matin n'était pas suffisante, et la dose du lendemain matin devra donc être augmentée,
    • si la glycémie avant le dîner est élevée, c'est que la dose de midi n'était pas suffisante, et la dose du lendemain midi devra donc être augmentée,
    • si la glycémie au coucher est élevée, c'est que la dose d'insuline rapide du soir n'était pas suffisante, et la dose du lendemain soir avant dîner devra donc être augmentée.

    Bien entendu, dans un schéma comme celui-ci, utilisant de l'insuline rapide, on peut aussi augmenter la dose d'insuline rapide que l'on va s'injecter si la glycémie que l'on vient de mesurer est élevée (et il s'agit alors d'une adaptation correctrice) mais il faut bien comprendre que cette augmentation correctrice de la dose d'insuline ne dispense aucunement de l'adaptation prévisionnelle des doses d'insuline.

    En effet :
    • si partant du principe que la glycémie du matin à jeun est élevée, on augmente seulement la dose d'insuline rapide du matin, on corrigera l'hyperglycémie du moment, mais on se retrouvera à nouveau le lendemain avec une glycémie élevée le matin à jeun, faute d'avoir augmenté l'insuline retard du soir,
    • si partant du principe que la glycémie de midi est élevée, on augmente seulement la dose d'insuline rapide de midi, on corrigera l'hyperglycémie du moment, mais on se retrouvera à nouveau le lendemain avec une glycémie élevée avant le repas de midi, faute d'avoir augmenté l'insuline rapide du matin,
    • si partant du principe que la glycémie avant le dîner est élevée, on augmente seulement la dose d'insuline rapide avant le dîner, on corrigera l'hyperglycémie du moment, mais on se retrouvera à nouveau le lendemain avec une glycémie élevée avant le dîner, faute d'avoir augmenté l'insuline rapide de midi,
    • si partant du principe que la glycémie avant le coucher est élevée, on augmente seulement la dose d'insuline retard avant le coucher, on corrigera l'hyperglycémie du moment, mais on se retrouvera à nouveau le lendemain avec une glycémie élevée avant le coucher, faute d'avoir augmenté l'insuline rapide du soir.

    Le principe général, énoncé à propos du premier exemple, est donc à nouveau vérifié ici : la glycémie qui sert à adapter la dose d'insuline que l'on va s'injecter est la glycémie de fin d'action de cette insuline :
    • la dose d'une insuline rapide avant le petit déjeuner doit être adaptée selon la glycémie de la veille avant le déjeuner,
    • la dose d'une insuline rapide avant le déjeuner doit être adaptée selon la glycémie de la veille avant le dîner,
    • la dose d'une insuline rapide avant le dîner doit être adaptée selon la glycémie de la veille avant le coucher,
    • la dose d'une insuline retard avant le coucher doit être adaptée selon la glycémie du matin à jeun.

    Et ceci, même si on réalise également une modification de la dose d'insuline que l'on s'injecte en fonction de la glycémie que l'on vient de mesurer (adaptation correctrice).


    La dose d'insuline que l'on va s'injecter est à adapter selon la glycémie de fin d'action de cette insuline


    Faut-il adapter chaque dose chaque jour ?

    C'est-à-dire, faut-il modifier chaque dose d'insuline, chaque jour, si les glycémies de fin d'action de chaque dose n'avaient pas été satisfaisantes la veille ?

    Cette question mérite légitimement d'être posée car les variations glycémiques d'un jour sur l'autre, surtout en fin de journée, sont assez fréquentes :
    • du fait de l'imprécision de la richesse en glucides des repas, de la variabilité de l'activité physique, du contexte émotionnel chez certaines personnes, de la possible variabilité de la libération de l'insuline injectée sous la peau...
    • et non pas obligatoirement du fait d'une modification des besoins en insuline.

    D'autre part, certaines journées peuvent avoir été tout à fait particulières du fait, par exemple, d'un repas de fêtes, d'une collation inhabituelle, d'une activité physique inopinée, de contrariétés...

    La stratégie à adopter est très simple, et peut être résumée en trois points :

    Si la journée d'hier avait comporté une cause aisément identifiable comme un repas de fêtes, la prise inhabituelle d'un goûter en fin d'après-midi, une activité physique inopinée, une forte contrariété... il est facile d'identifier que les glycémies ne traduisent pas une modification des besoins en insuline et qu'elles ne doivent donc pas entraîner une modification des doses d'insuline étant donné que cet événement inhabituel ne se reproduira pas le lendemain.

    Par exemple :
    • Si la glycémie avant le dîner était élevée hier par suite d'un repas de fêtes à midi, la dose d'insuline couvrant le repas de midi (insuline retard du matin ou insuline rapide de midi) ne doit pas être majorée si on aura aujourd'hui un repas de midi habituel.
    • Même raisonnement si la glycémie avant dîner était élevée hier par la prise inhabituelle d'un goûter en fin d'après-midi, qui ne se reproduira pas aujourd'hui.
    • Si on a fait une hypoglycémie hier en fin d'après-midi après une activité physique inopinée, il ne faut pas baisser la dose d'insuline couvrant l'après-midi si on n'aura pas d'activité physique cet après-midi.
    • Si on a fait une hypoglycémie pendant la nuit après une activité physique inopinée dans l'après-midi ou en soirée, il ne faut pas baisser la dose d'insuline couvrant la nuit si on n'a pas eu d'activité physique cet après-midi et si on n'en aura pas en soirée.

    Par contre, il y a lieu de réfléchir à ce qu'il aurait éventuellement été possible de faire, de façon préventive, pour que l'événement responsable n'entraîne pas de répercussions glycémiques fâcheuses. Par exemple, lors d'un prochain repas de fêtes, petite majoration de la dose d'insuline retard, ou petit supplément d'insuline rapide avant ce repas (adaptation anticipatrice).

    En cas d'hyperglycémie ou d'hypoglycémie explicables par une cause aisément identifiable il n'y a pas lieu de modifier la dose


    S'il y a eu un malaise hypoglycémique non expliqué hier (repas comme à l'accoutumée, pas d'activité physique particulière, pas de problème au niveau de l'injection d'insuline couvrant la période où s'est produite l'hypoglycémie...) il est par contre nécessaire de baisser la dose d'insuline qui couvrira la période où le malaise hypoglycémique est survenu hier.

    Remarque : En cas de malaise hypoglycémique franc, il est normal qu'il y ait une hyperglycémie réactionnelle dans les heures suivantes. Il faut alors tenir compte du malaise hypoglycémique dans l'adaptation des doses, et non de cette hyperglycémie réactionnelle.

    En cas d'hypoglycémie inexpliquée
    on diminue la
     dose


    Si la glycémie de fin d'action de l'insuline n'était pas satisfaisante et que la journée d'hier n'apporte pas d'explications, il faut alors regarder comment était la glycémie de fin d'action de l'insuline d'avant-hier :
    • si cette glycémie était satisfaisante, il ne faut pas modifier la dose d'insuline,
    • par contre, si cette glycémie n'était déjà pas satisfaisante, il n'y a pas de doute, la tendance est à la hausse, et il faut alors augmenter la dose d'insuline.

    Autrement dit :
    • si la glycémie de fin d'action de l'insuline de la veille confirme la tendance à la hausse, il faut augmenter la dose,
    • si la glycémie de fin d'action de l'insuline de la veille n'est pas satisfaisante mais ne confirme pas une tendance à la hausse, il est préférable de ne pas augmenter la dose.

    Par exemple :
    • Le matin pour une injection d'une insuline agissant 12 heures, si la glycémie était à 1,75 g/l hier avant le dîner et à 1,68 g/l avant-hier avant le dîner, il faut majorer ce matin la dose de 2 unités. Par contre, si la glycémie était à 1,75 g/l hier avant le dîner et à 0,82 g/l avant-hier avant le dîner, le plus sage est d'attendre demain matin pour éventuellement majorer la dose du matin si la glycémie ce soir avant le dîner confirme la tendance à la hausse.
    • Le matin pour une injection d'insuline rapide, si la glycémie était à 1,45 g/l hier avant le déjeuner et à 1,53 g/l avant-hier avant le déjeuner, il faut majorer ce matin la dose de 2 unités. Par contre, si la glycémie était à 1,45 g/l hier avant le déjeuner et à 0,76 g/l avant-hier avant le déjeuner, le plus sage est d'attendre demain matin pour éventuellement majorer la dose du matin si la glycémie aujourd'hui avant le déjeuner confirme la tendance à la hausse.
    • Le soir pour une injection d'insuline rapide avant le dîner, si la glycémie était à 1,45 g/l hier avant le coucher et à 1,53 g/l avant-hier avant le coucher, il faut majorer ce soir la dose de 2 unités. Par contre, si la glycémie était à 1,45 g/l hier avant le coucher et à 0,76 g/l avant-hier avant le coucher, le plus sage est d'attendre demain soir pour éventuellement majorer la dose d'insuline rapide du soir si la glycémie aujourd'hui avant le coucher confirme la tendance à la hausse.
    • Le soir pour une injection d'une insuline agissant 12 heures, si la glycémie était à 1,53 g/l ce matin et à 1,42 g/l hier matin, il faut majorer ce soir la dose de 2 unités. Par contre, si la glycémie était à 1,53 g/l ce matin et à 0,93 g/l hier matin, le plus sage est d'attendre demain soir pour éventuellement majorer la dose du soir si la glycémie demain matin confirme la tendance à la hausse.

    En cas d'hyperglycémie inexpliquée on augmente la dose s'il y a confirmation de la tendance


    Comment faire en pratique ?


    Avant de faire chaque injection

    On regarde quel a été l'effet de l'injection réalisée la veille à la même heure :

       
    si la glycémie de fin d'action de l'insuline était normale c'est que la dose était bonne, et il faut donc refaire la même dose,
       

    si la glycémie de fin d'action de l'insuline était trop basse, ou si on a fait un malaise hypoglycémique :
    - on ne change pas la dose si cette hypoglycémie avait été due à une cause aisément identifiable qui ne se reproduira pas aujourd'hui,
    - on baisse la dose si l'hypoglycémie est inexpliquée,
       

    si la glycémie de fin d'action de l'insuline était trop élevée :
    - on ne change pas la dose si cette glycémie élevée avait été due à une cause aisément identifiable qui ne se reproduira pas aujourd'hui,
    - on augmente la dose si la glycémie de l'avant-veille à la même heure était également élevée, car il y a confirmation de la tendance.


    L'énoncé de ces règles d'adaptation peut paraître fastidieux, mais en fait c'est beaucoup plus long à lire qu'à comprendre et à retenir, car ces règles relèvent du simple bon sens :

    On regarde quel a été l'effet de l'injection réalisée la veille à la même heure

    Si cause particulière qui ne se reproduira pas : même dose
     
    Si hypoglycémie : diminution de la dose
     
    Si hyperglycémie : augmentation de la dose si confirmation de la tendance



    Dans les pages suivantes se trouvent des exemples d'adaptation prévisionnelle avec un traitement par deux injections ou quatre injections, mais l'adaptation des traitements comportant un nombre différent d'injections, ou des mélanges d'insulines, repose sur les mêmes principes.

     


     

     http://www.diabsurf.com/diabete/FRegul.php

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  • Le jeudi 02 avril 2009 au siège de l'ABD à 14H30

    Conférence «Gastroparésie diabétique, qu'est-ce que c'est? »

    par Mme Isabelle Mathieu, infirmière d'éducation en diabétologie


    Le jeudi 16 avril 2009 au siège de l'ABD à 14H30

    Table ronde « Les petits bobos »

    par Mme Michèle Transon, infirmière d'éducation en diabétologie



    Au siège de l'Association Belge du Diabète
    Place Homère Goossens 1
    1180 Bruxelles
    Tél. : 02 374 31 95
    Fax : 02 374 81 74

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