• Les légumineuses

    Partir à la découverte des légumineuses constitue une merveilleuse aventure santé.
    Il suffit de les introduire graduellement à notre alimentation: une fois par mois, une fois par quinze jours ou, pourquoi pas, une fois par semaine… Les légumineuses s’intègrent facilement à plusieurs plats: soupes, salades, plats cuisinés, etc.

    Les Québécois connaissent déjà certains mets à base de légumineuses. On pense à la traditionnelle soupe aux pois (pois secs) ou aux juteuses fèves au lard (haricots blancs) de nos grands-mères. La vaste famille des légumineuses compte plusieurs autres variétés moins connues et tout aussi nutritives. Excellentes pour la santé, elles ne coûtent pas cher. Voilà un avantage intéressant à considérer.

    Les légumineuses, désignées également sous l’appellation de « légumes secs » sont, en réalité, des graines séchées provenant de plantes à gousses. Elles se présentent sous différentes formes et couleurs et on les divise en trois catégories:

    Les fèves ou haricots secs: haricots rouges (fèves rognons), haricots blancs, haricots noirs, fèves de soja, haricots de Lima, gourganes, etc.
    Les pois: entiers, cassés, chiches, etc.
    Les lentilles: vertes, rouges, brunes, etc.

    Une valeur nutritive élevée

    Les légumineuses regorgent de vitamines, de minéraux, de protéines et de fibres alimentaires. Du côté de leur apport vitaminique, elles constituent une très bonne source de thiamine, de riboflavine et de niacine. Les minéraux ne sont pas en reste: magnésium et phosphore s’y retrouvent en quantité. Elles contiennent aussi du calcium, du fer, du manganèse et du cuivre.

    Les légumineuses sont riches en glucides complexes. Elles représentent donc une excellente source d’énergie. Elles renferment très peu et souvent aucun gras: le coeur ne s’en porte que mieux. Elles se distinguent aussi par leur forte teneur en fibres alimentaires, ce qui augmente leur effet de satiété. En effet, une tasse de légumineuses cuites satisfait l'appétit autant, sinon plus, que soixante grammes (deux onces) de viande, de poulet ou de poisson cuits.

    Les aliments riches en fibres s’avèrent bénéfiques pour le contrôle métabolique du diabète et pour la prévention des maladies cardiovasculaires. Les fibres peuvent régulariser la glycémie et retarder la progression des aliments hors de l’estomac, ralentissant, du coup, l’absorption du glucose. Les fibres contribuent à augmenter les HDL ou les bons transporteurs de cholestérol et sont pauvres en matières grasses favorisant par le fait même la santé de nos artères.

    Les protéines végétales que l’on retrouve dans les légumineuses ont une moins bonne qualité nutritive que les protéines animales contenues dans la viande, la volaille, le poisson, les oeufs ou les produits laitiers. Les protéines animales sont des protéines complètes, c’est-à-dire qu’elles contiennent les huit acides aminés essentiels au bon fonctionnement du corps humain.

    Les protéines végétales sont des protéines incomplètes, c’est-à-dire que l’on observe, dans leur composition, une absence ou une quantité insuffisante d’un ou plusieurs acides aminés essentiels. Voilà pourquoi on conseille de les combiner ou de les compléter avec une autre source de protéines végétales. Ce qui manque à l’un est présent chez l’autre… et le tour est joué! Les légumineuses peuvent aussi être complétées par une source de protéines animales. Voici quelques exemples de combinaisons judicieuses:

    Légumineuses + produits céréaliers : spaghetti sauce aux lentilles ou soupe aux pois et pain
    Légumineuses + noix ou graines : salade de haricots rouges et noix de Grenoble ou salade de lentilles et amandes
    Légumineuses + protéines animales : Chili avec haricots et boeuf ou poulet

    Durant la croissance (enfance-adolescence), la grossesse et en période d’allaitement, l’association de protéines incomplètes doit toujours se faire à l’intérieur du même repas afin de favoriser une efficacité maximale des équipes d’acides aminés. Les adultes, eux, peuvent combiner des protéines complémentaires soit au cours d’un même repas, soit au cours d’une même journée.

    Achat et cuisson

    Choisir les légumineuses fermes, brillantes et bien colorées. Elles se conservent très longtemps à l’abri de la chaleur, de la lumière et de l’humidité. Avant de faire cuire les légumineuses, il faut respecter les règles suivantes:

    1. Les laver à l’eau froide et les trier: enlever les débris ainsi que les légumineuses qui sont craquelées, ridées, blessées.
    2. Les tremper dans une eau fraîche (sauf pour les lentilles et les pois cassés) durant 12 heures ou toute la nuit dans 3 à 4 fois leur quantité d’eau. Le trempage réduit le temps de cuisson.
    3. Les rincer puis les faire cuire dans une eau fraîche. Amener à ébullition, couvrir et faire mijoter sur feux doux.
    4. Faire cuire jusqu’à tendreté, elles doivent s’écraser facilement avec le dos d’une fourchette.
    5. Dans la plupart des recettes on peut remplacer une sorte de légumineuses par une autre. Il suffit d’ajuster le temps de cuisson à celle choisie.

    Une fois cuites et égouttées les légumineuses se gardent dans un contenant hermétiquement fermé pour une période de trois à cinq jours au réfrigérateur et jusqu’à 6 mois au congélateur.

    Pour une préparation et une cuisson rapides: on retrouve, sur les tablettes des épiceries, des légumineuses déjà cuites qui sont offertes en conserve. Leur eau de conservation est salée, il suffit simplement de les rincer.

    Tableau de cuisson
    Espèce Durée de cuisson normale
    pour 250 mL (1 tasse)
    Rendement
    fèves mungo 1 1/2 heure 500 ml (2 tasses)
    haricots blancs 1 1/2 heure 500 ml (2 tasses)
    haricots de Lima 1 1/2 heure 300 ml (1 1/2 tasse)
    haricots rouges 1 heure 500 ml (2 tasses)
    haricots noirs 1 1/2 heure 500 ml (2 tasses)
    lentilles 45 minutes 550 ml (2 1/4 tasses)
    pois cassés 45 à 60 minutes 550 ml (2 1/4 tasses)
    pois chiches 2 1/2 à 3 heures 500 ml (2 tasses)
    pois entiers 1 1/2 heure 550 ml (2 1/4 tasses)
    soja 3 heures 500 ml (2 tasses)

    Flatulence – gaz

    Certaines personnes disent avoir des gaz ou des flatulences après avoir consommé des légumineuses. Voici quelques conseils qui réduiront ou élimineront ces conséquences gênantes :

    1. Faites tremper les légumineuses dans le réfrigérateur plutôt que dans un endroit chaud.
    2. Jeter l’eau de trempage: elle contient des sucres fermentescibles. Faire cuire les légumineuses dans une eau fraîche. Si vous utilisez des légumineuses en conserve, jetez l'eau et bien rincer les légumineuses.
    3. Prolonger la cuisson: les légumineuses doivent s’écraser facilement à la fourchette.
    4. Le sucre augmente la fermentation : l’éviter ou le diminuer dans les recettes et éliminer les desserts très sucrés.
    5. Servir les légumineuses en purée.
    6. Débuter avec de petites quantités. L’organisme s’adapte graduellement au surplus de fibres alimentaires. Les flatulences et les gaz s’atténuent avec l’usage.
    7. Lors d’un repas de légumineuses, il ne faut pas servir un aliment susceptible de donner plus de flatulences: brocoli, chou, etc.
    8. Il existe sur le marché des gouttes qui aident à prévenir la formation de gaz. On les retrouve facilement sur les tablettes des pharmacies.

    Légumineuses et fer : attention!

    Pour mieux absorber le fer des légumineuses, il est recommandé de consommer un aliment riche en vitamine C au même repas : orange, cantaloup, tomate, jus de tomates, fraises, poivron, kiwi, etc. Il faut aussi éviter de boire du thé, café ou boissons gazeuses brunes (cola) au cours d’un repas où les légumineuses sont inscrites au menu: ces breuvages diminuent l’absorption du fer.

    Source : Plein Soleil - Automne 94, Danielle Lévesque, diététiste en collaboration avec Lysanne Trudeau, diététiste à la Fondation des maladies du cœur du Québec. Révisé en décembre 2006, Élyse Dion, diététiste-nutritionniste


    http://www.diabete.qc.ca/html/alimentation/bien_alimenter/html/legumineuse.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Information : Gastroparésie
    Cette section traite de la gastroparésie (digestion lente), de son diagnostic et de son traitement.

    Cette page a été répartie selon les catégories suivantes :

    Qu’est-ce que la gastroparésie?
    Symptômes de la gastroparésie
    Complications de la gastroparésie
    Principales causes de la gastroparésie
    Diagnostic
    Traitement
    Vidange gastrique rapide


    Qu’est-ce que la gastroparésie?

    La gastroparésie est un trouble dans lequel l’estomac prend trop de temps à se vider. La gastroparésie est souvent une complication du diabète de type 1. Au moins 20 % des personnes atteintes de diabète de type 1 souffrent de gastroparésie. Elle se manifeste également chez les personnes atteintes de diabète de type 2, mais
    moins souvent.

    La gastroparésie se produit lorsque des nerfs de l’estomac sont lésés ou cessent de fonctionner. Le nerf vague régule le mouvement des aliments dans le tube digestif. Une lésion du nerf vague empêche les muscles de l’estomac et de l’intestin de fonctionner normalement, et le mouvement des aliments est ralenti ou stoppé.

    Le diabète peut provoquer des lésions du nerf vague si le taux de glucose dans le sang (glycémie) demeure élevé pendant une longue période. Une glycémie élevée entraîne des modifications chimiques dans les nerfs ainsi que des lésions dans les vaisseaux sanguins qui fournissent l’oxygène et les nutriments aux nerfs.


    Symptômes de la gastroparésie

    • Nausées
    • Vomissements
    • Sensation d'être plein très vite en mangeant
    • Perte de poids
    • Ballonnements abdominaux
    • Malaises abdominaux
    Ces symptômes peuvent être légers ou graves selon la personne.


    Complications de la gastroparésie

    Si les aliments demeurent trop longtemps dans l’estomac, il peut s’ensuivre des problèmes tels qu’une prolifération de bactéries résultant de la fermentation des aliments. De même, les aliments peuvent former des amas solides appelés bézoards, qui peuvent provoquer des nausées, des vomissements et une obstruction de l’estomac. Les bézoards peuvent être dangereux s’ils bloquent le passage des aliments dans
    l’intestin grêle.

    La gastroparésie peut aggraver le diabète parce qu’elle rend la maîtrise de la glycémie plus difficile. Lorsque les aliments qui sont restés longtemps dans l’estomac finissent par passer dans l’intestin grêle et être absorbés, la glycémie peut augmenter. Étant donné que la gastroparésie rend l’évacuation de l’estomac imprévisible, la glycémie peut être erratique et difficile à maîtriser.


    Principales causes de la gastroparésie

    • Diabète
    • Syndromes postviraux (suivant une infection virale)
    • Anorexie mentale
    • Opération à l’estomac ou au nerf vague
    • Médicaments, en particulier les anticholinergiques et les narcotiques (médicaments qui ralentissent les contractions intestinales)
    • Reflux gastro-œsophagien pathologique (rarement)
    • Troubles du muscle lisse tels que l’amylose et la sclérodermie
    • Maladies du système nerveux, y compris la migraine abdominale et la maladie de Parkinson
    • Troubles métaboliques, y compris l’hypothyroïdie

    Diagnostic

    Un diagnostic de gastroparésie est confirmé au moyen d’un ou de plusieurs des
    examens suivants :

    Radiographie au baryum

    Après être demeuré à jeun pendant 12 heures, vous boirez un liquide épais contenant une substance appelée baryum, qui recouvrira l’intérieur de l’estomac, ce qui permettra de le visualiser sur les clichés radiographiques. Normalement, l’estomac ne devrait plus contenir d’aliments après un jeûne de 12 heures. Si la radiographie révèle la présence d’aliments dans l’estomac, une gastroparésie est probable. Si l’estomac est vide à la radiographie, mais que le médecin soupçonne tout de même que l’évacuation de l’estomac est ralentie, il pourrait vous faire repasser l’examen en une autre occasion. Les personnes souffrant de gastroparésie digèrent parfois leur repas normalement et peuvent donc obtenir un résultat faussement négatif à cet examen. Si vous souffrez de diabète, votre médecin pourrait vous donner des directives spéciales sur la période de jeûne.

    Repas de baryum et de viande

    Vous prendrez des aliments contenant du baryum, ce qui permettra au radiologue de visualiser votre estomac pendant la digestion. Le temps nécessaire à la digestion du repas baryté et à son évacuation de l’estomac permet au médecin de se faire une idée du fonctionnement de l’estomac. Cet examen peut aider à déceler des problèmes d’évacuation qui ne sont pas apparents sur les radiographies obtenues après ingestion de baryum liquide. En fait, il arrive souvent que les personnes atteintes de gastroparésie liée au diabète digèrent les liquides normalement; par conséquent, le repas de baryum et de viande peut donner plus d’information.

    Étude de la vidange gastrique par scintigraphie

    Vous prendrez des aliments contenant un radio-isotope, c’est-à-dire une substance légèrement radioactive qui pourra être visualisée sur le scintigramme. La dose de radiation provenant du radio-isotope est faible et sans danger. Après avoir mangé, vous vous allongerez sous un appareil qui détecte le radio-isotope, produit une image des aliments dans l’estomac et montre à quelle vitesse ils en sont évacués. Un diagnostic de gastroparésie est posé si plus de la moitié des aliments sont encore dans l’estomac après deux heures.

    Manométrie gastrique

    Cet examen mesure l’activité électrique et musculaire de l’estomac. Le médecin introduit un mince tube dans l’estomac en passant par la gorge. Le tube renferme un fil qui prend des mesures de l’activité électrique et musculaire de l’estomac pendant la digestion des aliments solides et liquides. Les mesures permettent de vérifier le fonctionnement de l’estomac et de savoir si la digestion est ralentie.

    Épreuves sanguines

    Le médecin peut également demander des analyses de laboratoire pour vérifier le nombre de globules sanguins et pour mesurer les taux de certaines substances et
    des électrolytes.

    Pour écarter les causes de gastroparésie autres que le diabète, le médecin peut effectuer une endoscopie des voies digestives hautes ou une échographie.

    Endoscopie des voies digestives hautes

    Après vous avoir administré un sédatif, le médecin introduit doucement un long tube mince appelé un endoscope dans votre estomac en passant par la bouche et l’œsophage. L’endoscope permet au médecin d’examiner la muqueuse de l’estomac et d’y déceler les anomalies qui pourraient s’y trouver.

    Échographie

    Pour écarter la possibilité que la source du problème soit une maladie de la vésicule biliaire ou une pancréatite, vous pourriez subir une échographie, un examen qui fait appel à des ondes sonores inoffensives pour visualiser les contours et la forme de la vésicule biliaire et du pancréas.


    Traitement

    Le premier objectif du traitement de la gastroparésie liée au diabète est de reprendre la maîtrise de l’équilibre glycémique. Les traitements comprennent l’insuline, des médicaments par voie orale, des modifications de l’alimentation et de l’horaire des repas et, dans les cas graves, l’alimentation au moyen d’une sonde ou par voie intraveineuse.

    Il est important de noter que dans la plupart des cas, le traitement ne guérit pas la gastroparésie; il s’agit habituellement d’une atteinte chronique. Le traitement vous aide plutôt à prendre en charge la maladie afin de vous assurer le meilleur état de santé et le meilleur niveau de confort possible.

    Insuline pour la maîtrise de la glycémie chez les personnes atteintes de diabète

    Si vous souffrez de gastroparésie, vos aliments sont absorbés plus lentement et de manière imprévisible. Pour maîtriser votre glycémie, il est possible que vous deviez :
    • prendre de l’insuline plus souvent
    • prendre votre insuline après avoir mangé plutôt qu’avant
    • vérifier votre glycémie fréquemment après avoir mangé et vous administrer de l’insuline au besoin.
    Certains médecins recommandent deux injections d’insuline semi-retard chaque jour et autant d’injections d’insuline rapide que nécessaire selon les lectures de la glycémie. La plus récente insuline, l’insuline lispro (Humalog), est une insuline rapide qui pourrait être avantageuse pour les personnes atteintes de gastroparésie. Elle commence à agir de 5 à 15 minutes après l’injection et atteint son maximum après 1 à 2 heures, abaissant la glycémie après un repas environ deux fois plus rapidement que l’insuline régulière à action plus lente. Votre médecin vous fournira des directives précises en fonction de vos besoins particuliers.

    Médicaments

    Plusieurs médicaments sont utilisés dans le traitement de la gastroparésie. Votre médecin peut essayer différents médicaments ou associations de médicaments pour trouver le traitement le plus efficace.

    Métoclopramide (Reglan)

    Ce médicament stimule les contractions musculaires de l’estomac pour favoriser l’évacuation des aliments. Il contribue également à réduire les nausées et les vomissements. Le métoclopramide se prend 20 à 30 minutes avant les repas et au coucher. Les effets secondaires de ce médicament sont la fatigue, la somnolence et, parfois, la dépression, l’anxiété et des problèmes dans les mouvements physiques.

    Érythromycine

    Cet antibiotique améliore également la vidange de l’estomac. Il agit en augmentant les contractions qui déplacent les aliments dans l’estomac. Ses effets secondaires sont les nausées, les vomissements et les crampes abdominales.

    Dompéridone

    La FDA (Food and Drug Administration des États-Unis) examine actuellement la dompéridone, un médicament utilisé ailleurs dans le monde pour le traitement de la gastroparésie. Il s’agit d’une substance qui stimule la motilité, comme le cisapride et le métoclopramide. La dompéridone aide également à réduire les nausées.

    Autres médicaments

    D’autres médicaments peuvent être utilisés dans le traitement des symptômes de gastroparésie et des problèmes qui lui sont associés. Par exemple, un antiémétique peut aider à réduire les nausées et les vomissements, et un antibiotique pourra éliminer une infection bactérienne. En présence d’un bézoard, le médecin peut utiliser un endoscope pour injecter des médicaments qui le dissoudront.

    Modifications de l’alimentation et de l’horaire des repas

    Le changement dans les habitudes alimentaires peut aider à maîtriser la gastroparésie. Votre médecin ou votre diététicien vous donnera des directives précises; par exemple, on pourrait vous demander de prendre six petits repas par jour au lieu de trois plus gros. S’il entre moins d’aliments dans l’estomac à chaque repas, l’estomac ne devrait pas trop se remplir. Le médecin ou le diététicien pourrait également suggérer que vous preniez plusieurs repas liquides par jour jusqu’à ce que votre glycémie se soit stabilisée et que la gastroparésie ait été corrigée. Les repas liquides procurent tous les nutriments des aliments solides, mais passent dans l’estomac plus facilement et plus rapidement.

    Le médecin peut également recommander d’éviter les repas riches en graisses et en fibres. Les graisses ralentissent naturellement la digestion — un problème dont vous pouvez vous passer si vous souffrez de gastroparésie — et les fibres sont difficiles à digérer. Certains aliments riches en fibres, tels que les oranges et le brocoli, contiennent des substances qui ne peuvent pas être digérées. Evitez ces aliments car la partie non digestible demeurera dans l’estomac trop longtemps et pourrait former des bézoards.

    Sonde d’alimentation

    Si les autres approches ne fonctionnent pas, vous pourriez devoir subir une opération visant à insérer une sonde alimentaire. Celle-ci, une sonde à jéjunostomie, est insérée à travers la peau de l’abdomen jusque dans l’intestin grêle. La sonde permet d’envoyer des nutriments directement dans l’intestin grêle, contournant ainsi l’estomac. Vous recevrez un aliment liquide spécial pour prendre avec la sonde. Une jéjunostomie est particulièrement utile lorsque la gastroparésie empêche les nutriments et les médicaments nécessaires à la maîtrise de la glycémie d’être absorbés. En évitant la source du problème, l’estomac, et en plaçant les nutriments et les médicaments directement dans l’intestin grêle, vous vous assurez que ces produits seront digérés et acheminés vers la circulation sanguine rapidement. Une sonde à jéjunostomie peut être une mesure temporaire, utilisée seulement au besoin lorsque la gastroparésie est grave.

    Nutrition parentérale

    La nutrition parentérale consiste à acheminer les nutriments directement dans la circulation sanguine sans passer par le tube digestif. Pour ce faire, le médecin insère un mince tube appelé cathéter dans une veine du thorax en laissant une ouverture accessible à l’extérieur. Pour vous nourrir, vous fixez un sac contenant un liquide nutritif ou des médicaments au cathéter. Le liquide entre dans votre circulation par la veine. Votre médecin vous dira quel type de liquide nutritif utiliser. Cette approche est une solution de rechange à la jéjunostomie et constitue habituellement une mesure temporaire destinée à vous aider à traverser un épisode difficile de gastroparésie. La nutrition parentérale n’est utilisée que lorsque la gastroparésie est grave et ne peut être traitée par d’autres moyens. 



    Vidange gastrique rapide

    La vidange gastrique rapide ou syndrome de chasse se produit lorsque la partie inférieure de l’intestin grêle (jéjunum) se remplit trop rapidement d’aliments non digérés de l’estomac. Le syndrome de chasse « précoce » commence durant le repas ou juste après. Les symptômes du syndrome de chasse précoce comprennent les nausées, les vomissements, les ballonnements, la diarrhée et l’essoufflement. Le syndrome de chasse « tardive » commence 1 à 3 heures après le repas. Les symptômes du syndrome de chasse tardive comprennent la faiblesse, la sudation et les étourdissements. Un grand nombre de personnes souffrent des deux types.

    Les interventions chirurgicales à l’estomac, qui peuvent laisser des lésions dans le système qui contrôle la digestion, sont la cause principale du syndrome de chasse. Les patients atteints du syndrome de Zollinger-Ellison peuvent également souffrir du syndrome de chasse. (Le syndrome de Zollinger-Ellison est un trouble rare caractérisé par des ulcères gastro-duodénaux très graves et des tumeurs produisant de la gastrine dans le pancréas.)

    Les médecins diagnostiquent le syndrome de chasse au moyen d’épreuves sanguines. Le traitement comprend la modification des habitudes alimentaires et l’administration de médicaments. Les personnes souffrant du syndrome de chasse doivent prendre plusieurs petits repas faibles en glucides et consommer des liquides entre les repas, et non aux repas. Dans les cas graves, des médicaments ralentissant la digestion
    sont administrés.
    http://www.mydyspepsia.com/French/InfoGastroparesis.asp
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Les différentes formes de neuropathie


    Le système nerveux

    Le système nerveux est composé de plusieurs éléments :

    • Le système nerveux central, constitué par le cerveau et la moelle épinière.
    • Le système nerveux périphérique, constitué par des nerfs sensitifs qui amènent à la moelle épinière puis au cerveau les informations des organes des sens, et des nerfs moteurs qui transmettent aux muscles les mouvements commandés par le cerveau.
    • Le système nerveux végétatif, constitué par nerfs dont les terminaisons sont situées au niveau des organes, des tissus et des vaisseaux, et il existe deux types de fibres (système sympathique et système parasympathique) dont les effets sont opposés. Par exemple : accélération / ralentissement du coeur, des intestins ; dilatation / contraction des bronches, de la pupille de l'oeil, des sphincters ; stimulation de la sécrétion / diminution de la sécrétion des intestins, des bronches ; dilatation des vaisseaux...

    La neuropathie diabétique peut perturber le fonctionnement du système nerveux périphérique et du système nerveux végétatif.

    Le système nerveux périphérique est un système nerveux volontaire car la volonté doit intervenir pour déclencher une activité motrice (parler, se nourrir, marcher, courir...). Par contre, le système nerveux végétatif est un système nerveux «involontaire», également appelé système nerveux autonome, car son fonctionnement se fait automatiquement, sans faire appel à notre volonté.


    Fréquence de la neuropathie

    L'atteinte des nerfs est une complication précoce et fréquente du diabète, mais sa fréquence est difficile à exprimer de façon simple car elle varie selon les études et les critères utilisés :

    • On estime que 1 à 2 % des diabétiques sont atteints de manifestations neuropathiques sévères, 20 à 30 % de manifestations modérées, et 40 à 60 % de manifestations mineures, mais 90 % des diabétiques ont des perturbations du fonctionnement des fibres nerveuses lors des explorations les plus spécialisées (étude des vitesses de conduction nerveuse et électromyogramme).
    • La neuropathie diabétique est d'autant plus fréquente que le diabétique est âgé ou que le diabète est ancien. Des symptômes de neuropathie sont présents chez 30 % des diabétiques après 15 ans de diabète, chez 35 à 40 % des diabétiques après 20 ans de diabète, et chez 75 % après 40 ans de diabète.

    La neuropathie diabétique est également d'autant plus fréquente que le diabète est mal contrôlé. Dans l'étude DCCT, qui a étudié l'influence du contrôle glycémique sur les complications, un bon contrôle glycémique a réduit de 69 % l'apparition de la neuropathie et a ralenti dans 57 % des cas l'évolution d'une neuropathie déjà présente, par rapport à la fréquence notée chez les diabétiques ayant un moins bon contrôle glycémique. Le meilleur contrôle possible du diabète permet donc de réduire l'apparition de la neuropathie, ainsi que de limiter son évolution.

    A l'inverse, certains diabétiques insulinodépendants peuvent avoir des symptômes invalidants de neuropathie peu de temps après l'éclosion de leur diabète, tandis que d'autres diabétiques n'ont que des signes de neuropathie aux explorations les plus spécialisées après une vingtaine de d'années de diabète négligé, ce qui suggère l'existence de facteurs indépendants de la glycémie, probablement d'ordre génétique.

    Le diabète n'est cependant pas responsable de toutes les neuropathies chez le diabétique, et d'autres causes doivent être envisagées si le diabète est récent ou si les symptômes ne sont pas typiquement ceux que l'on observe habituellement en cas de neuropathie diabétique.


    Les différentes formes de neuropathie

    L'atteinte du système nerveux périphérique peut entraîner des douleurs, des troubles sensitifs ou des troubles moteurs (paralysie ou faiblesse musculaire), soit sous forme d'une polynévrite (atteinte diffuse des nerfs des extrémités des membres) soit sous forme de mononévrites (atteinte d'un nerf bien précis).

    L'atteinte du système nerveux végétatif, appelée neuropathie végétative ou neuropathie viscérale, entraîne des symptômes qui dépendent de l'organe concerné.

    Mais l'atteinte la plus importante en fréquence et en ce qui concerne la nécessité d'une vigilance quotidienne de la part du diabétique, est constituée par l'atteinte des nerfs des pieds dont l'aboutissement est le mal perforant.

     



    http://www.diabsurf.com/diabete/FNeurop1.php

    Copyright DiabSurf
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • PAIN RICHE EN MICRONUTRIMENTS " PROTECTEURS"

    Avis de la diététicienne

    Nous choisissons une farine complète pour les apports en fibres alimentaires, principalement insolubles, qui assurent un bon encombrement du colon et de ce fait, favorisent un bon transit intestinal.

    De plus, la farine de froment complète est riche en vitamines du groupe B, en minéraux et oligoéléments.

    L'ajout de graines de lin, pourquoi?

    Les graines de lin sont de petites graines ovoïdes, luisantes, brun clair parfois rougeâtres que vous achetez dans des magasins diététiques ou spécialisés en denrées biologiques.

    Elles proviennent de la plante herbacée, élancée et gracieuse couverte de petites fleurs bleu ciel en été.

    Les graines de lin sont très intéressantes d'un point de vue nutritionnel.

    Nous retiendrons principalement les points suivants

    la richesse en bonnes graisses:

    pour 30% de lipides, pas moins de la moitié se trouve sous forme d'acide alpha-linolénique, qui est un acide gras essentiel indispensable, faisant partie de la famille des "oméga 3", peu représenté dans l'alimentation des belges.

    Cent grammes de notre pain contient 1.268 d'oméga 3 alors que le pain blanc n'en contient que des traces.

    Ces oméga3 protègent des dégâts de l'athéromatose, ils réduisent l'hypertriglycéridémie, ils diminuent l'hypercholestérolémie, ils inhiberaient la croissance tumorale.

     

    la richesse en fibres,

     

    38%, principalement sous forme de mucilages qui ont la capacité d'absorber beaucoup d'eau et d'augmenter la teneur en eau des selles, ce qui explique qu'elles constituent un laxatif doux à effet de lest.

    Les scientifiques leurs reconnaissent des propriétés anti-cancers ( cancers du sein, de la prostate, du colon).

    Les graines de lin contiennent également des minéraux, des oligo-éléments, des vitamines dont la vitamine E ou tocophérol qui jouit de propriétés antioxydantes.

     

    Ces propriétés aident à réduire le risque cardio-vasculaire et à ralentir le processus de vieillissement.

    Pour bénéficier de toutes ces vertus, n'oubliez pas de bien mâcher le pain.

     

    Nous vous proposons une recette de pain riche en micronutriments protecteurs dont voici la liste des ingrédients et la préparation pour un pain, qui nécessite lh55 de cuisson dans une machine à pain électrique (Panasonic ®), déposer dans le moule

     

    1 sachet de levure sèche de 7g (Oetker®)

    500g de farine do froment complet(Pani®)

    2 mesures de sucre soit 25g

    2 mesures de sel iodé,soit 8g

    2 càs d'huile d'olive extra vierge soit 20-22g

    50 g de graines de lin dorées (Priméal®, Lima®)

    50g de cernaux de noix cassés

    350g d'eau du robinet

     

    Le pain bien doré, sans effort, pèse +/- 945g lorsqu'il est refroidi.

     

    Le pain que nous proposons apporte, pour 100g :

    267 kcal 8.6g de protéines

    8.6g de lipides dont 3.458 de polyinsaturés

    2.6g de monoinsaturés absence de cholestérol

    39g de glucides

    7.8g de fibres

    iode: 13.4mcg ce qui correspond à

    8.9% des ANR de 150mcg/jour pour adultes

    fer: 2.38mg ce qui correspond à

    26% des ANR de 9mg/jour pour un homme

    12% des ANR de 20mg/jour pour une femme

    vitamines B(B1,B3,B9): 3.lmg ce qui correspond à 18% en moyenne

    vitamine E : 0.9mg ce qui correspond à 9% des ANR de 10mg/jour des adultes

    magnésium: 92 mg ce qui correspond à 24% des ANR de 375mg/j des adultes

     

    Il n'est pas très salé: 0.86g de sel pour 100g (344mg de sodium), un pain de boulanger peut contenir: 1.5g de sel pour 100g (600mg de sodium).

     

    1-antioxydants: composés naturels protégeant les parois des cellules de l'agressivité de l'oxygène et dérivés

     

    2-ANR ou apports nutritionnels conseillés: quantités définies par les scientifiques pour chaque nutriment essentiel pour tous les membrés de la population afin que celle-ci garde la santé.

     

    Revue ABD n° 46/1 Janvier - Février 2003

    http://www.diabete-abd.be/le_pain_riche.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Diabète

    Hélène Baribeau
    Nutritionniste


     

    Le diabète et l’alimentation

      

     

    L'alimentation joue un rôle majeur dans le bien-être et la santé des diabétiques, car elle permet de combler ses besoins nutritionnels, de contrôler le glucose sanguin, d'atteindre un poids et des taux de lipides sanguins adéquats, de contrôler la pression artérielle et de prévenir les complications de la maladie. Chez un diabétique, tout programme alimentaire doit être ajusté selon le degré d’activité physique et les médicaments.

    Cette fiche sert à donner les lignes directrices en matière d’alimentation pour les diabétiques, mais ne remplace en aucun cas une consultation avec une diététiste-nutritionniste formée pour réaliser un plan d’alimentation sur mesure. Plusieurs facteurs tels le type de diabète (type 1, type 2, gestationnel), l’âge, le sexe, le poids, le genre et la dose de médicaments prescrits, ainsi que le degré d’activité physique influencent les recommandations alimentaires.

    Les conseils qui suivent visent à :

    • Contrôler la glycémie
    • Prévenir les maladies cardiovasculaires
    • Réduire l’oxydation
    • Prévenir l’hypoglycémie
    • Savoir ajuster son alimentation en fonction de l’activité physique
    • Repérer rapidement à l’aide du tableau d’information nutritionnelle si le produit alimentaire convient aux diabétiques.

    Contrôler la glycémie

    Contrôler l’apport en glucides. Chez un diabétique, le contrôle de l’apport en glucides est de toute première importance. Les glucides sont présents soit naturellement (fruits, produits laitiers, féculents, légumineuses) ou sont ajoutés aux aliments (sucre, glucose, fructose, dextrose, miel, sirop d’érable, etc.). Il faut privilégier les aliments contenant des glucides présents naturellement. Les sucres qu’on ajoute doivent être consommés avec modération. Ces derniers, peu nutritifs, se cachent dans les céréales à déjeuner, les yogourts aux fruits, les vinaigrettes, les condiments, les barres tendres, les muffins, les confitures et gelées, les gâteaux, etc. On suggère de ne pas consommer plus de 10 % de ses calories totales sous forme de glucides ajoutés. Chez une personne diabétique, que les glucides soient présents naturellement ou ajoutés, ils doivent tous être calculés sur un même pied d’égalité.

    Voici un tableau très pratique sur le nombre d’équivalents de glucides par groupe d’aliments. À titre informatif, un équivalent de glucides vaut environ 5 g de glucides.

    Groupe d’aliments

    Portions

    Équivalent de glucides

    Fruits

    • ½ tasse (125 ml) d’ananas, de compote de pommes, de pêche, de poire
    • ½ banane
    • 15 gros raisins
    • 1 petite pomme
    • 1/3 tasse (80 ml) de jus de raisin
    • ½ tasse (125 ml) de jus d’orange

    3

    Féculents

    • 1 tranche de pain
    • ½ bagel
    • 2 biscottes de seigle
    • 4 biscottes rectangulaires
    • ½ tasse (80 ml) de pâtes cuites
    • 1/3 tasse (80 ml) de riz, millet, quinoa, orge, couscous (cuits)
    • 2/3 tasse (180 ml) de céréales de son
    • 1 petite pomme de terre

    3

    Lait et yogourt nature

    • ½ tasse (125 ml) de lait écrémé
    • ½ tasse (125 ml) de yogourt nature écrémé

    1

    Légumes riches en glucides

    • 1 carotte crue (20 cm long)
    • ½ tasse (125 ml) de betteraves cuites
    • ½ tasse (125 ml) de pois verts cuits

    2

    Autres légumes

    • ½ tasse (125 ml) de brocoli, chou-fleur, chou de Bruxelles, etc.

    0

    Viande, volaille, poisson, fruits de mer, oeufs, fromage, beurre d’arachide naturel

    • 30 g (1 oz) de viande, volaille, poisson, fruits de mer, fromage
    • 1 c. à table de beurre d’arachide
    • 1 oeuf

    0

    Légumineuses

    • ½ tasse (125 ml) de pois, haricots ou lentilles cuites

    3

    Noix et graines

    • 1 c. à table (15 ml) de noix et graines diverses

    0

    Huile, beurre, corps gras en général

    • 1 c. à thé (5 ml)

    0

    Sucres concentrés

    • 1 c. à thé de sucre, miel, sirop d’érable, cassonade, glucose, fructose, mélasse, confiture

    1

    Les glucides totaux doivent représenter environ 55 % des calories de la journée. Par exemple, une femme diabétique avec un besoin calorique quotidien de 1 800 calories a besoin d’environ 248 g de glucides par jour ((1800 calories X 0,55)/4=248).

    Quantités approximatives des différents groupes d’aliments à consommer chaque jour pour combler ses besoins en glucides. (Pour bien comprendre le calcul des quantités, vous référer au tableau ci-dessus.) Les personnes diabétiques traitées avec un régime insulinique à quatre injections par jour (insuline rapide avant chaque repas et insuline lente au coucher) peuvent ajuster leur insuline en fonction du contenu glucidique des repas. En moyenne, une à deux unités d’insuline rapide couvriront 15 g de glucides (3 équivalents).

    Pour un besoin de 248 g de glucides par jour :

    • 5 portions de fruits : 15 équivalents (75 g de glucides)
    • 7 portions de féculents (riche en fibres alimentaires idéalement) : 21 équivalents (105 g de glucides)
    • 6 portions de produits laitiers : 6 équivalents (30 g de glucides)
    • 2 portions de légumes riches en glucides : 4 équivalents (20 g de glucides)
    • + 3 équivalents maximum de sucres ajoutés ou concentrés (15 g de glucides) (lire le tableau d’information nutritionnel sur les produits alimentaires pour les retrouver)

     

    Que penser des succédanés de sucre?

    Une controverse existe au sujet de l’utilisation de l’aspartame par les diabétiques. Il est donc préférable de s’abstenir d’aspartame pour le moment. Le stévia, un sucre naturel issu d'une plante brésilienne, n'est pas recommandé non plus, car son innocuité n'est pas encore confirmée par Santé Canada. Pour ce qui est du sucralose, de la saccharine, des cyclamates et de l’acésulfame-potassium, ils peuvent être consommés, mais avec modération. Toutefois, n’oubliez pas que même si les succédanés de sucre n’affectent pas la glycémie, ils entretiennent votre goût pour le sucre.

    Comment considérer les sucres alcool?

    Les sucres alcool, nommés plus précisément polyols comprennent le xylitol, le sorbitol, le maltitol, le lactitol, l’isomalt et le mannitol. Ils ont un pouvoir sucrant plus élevé que le sucrose et apportent moins de calories parce qu’ils ne sont pas complètement absorbés. Consommés à des doses excessives, le sorbitol, l’isomalt et le mannitol peuvent causer des malaises gastro-intestinaux (diarrhées).

    Répartir les différents groupes d’aliments assez également dans la journée. Pour maintenir une bonne glycémie, l’apport en glucides doit être bien réparti dans la journée. Il ne serait pas souhaitable, par exemple, de manger ses cinq portions de fruits au déjeuner, ni de prendre toutes ses portions de viandes et substituts au souper.

    Repas du matin

    2 portions de féculents

    • 1 rôtie de pain de grain entier
    • 2/3 tasse de céréale de son d’avoine

    1 portion de fruit

    • 1 orange

    1 portion de produit laitier

    • ¾ tasse de yogourt nature

    1 oz (30 g) de protéine

    • 1 c. à table de beurre d’arachide naturel

    Collation du matin : 1 petite pomme et 8 amandes

    Repas du midi

    2 portions de féculents

    • 2/3 tasse d’orge cuite

    3 oz (90 g) de protéine

    • 3 oz (90g) de poulet sans la peau

    1 portion de légumes riches en glucides

    • ½ tasse de carottes cuites

    1 portion de produit laitier

    • 1 tasse de lait écrémé

    Collation d’après-midi : ½ pamplemousse

    Repas du soir

    2 portions de féculents

    • 1 petite pomme de terre
    • 1 tranche de pain de grain entier

    3 oz (90 g) de protéines

    • 3 oz (90 g) de veau haché

    1 portion de légumes riches en glucides

    • ½ tasse de pois verts

    Collation du soir :

    1 portion de substituts au produit laitier

    • 1 tasse de boisson de soya nature (faible en sucre)

    1 portion de féculent

    • ½ muffin au son d’avoine

    Augmenter les fibres alimentaires solubles. Les fibres solubles permettent de réduire le taux de glucose en ralentissant l’absorption des glucides.

     

    Meilleures sources de fibres solubles

     

     

    Avoine, son d’avoine, gruau

     

     

    Sarrasin

     

     

    Orge

     

     

    Psyllium

     

     

    Légumineuses

     

     

    Graines de lin

     

     

    Pomme, poire

     

    Atteindre un poids santé. L’atteinte et le maintien d’un poids santé peuvent faire une bonne différence dans le contrôle de la glycémie. Un poids santé peut influer à la baisse les besoins de médicaments hypoglycémiants et d’insuline.

    En mangeant mieux, en diminuant les portions et en bougeant plus, vous pouvez atteindre votre objectif.

    Prévenir les maladies cardiovasculaires

    Les maladies cardiovasculaires sont l’une des complications les plus fréquentes du diabète.

    Réduire l'apport en lipides et privilégier les bons gras. Il est primordial, lorsque l’on est diabétique, de réduire la quantité totale de gras ingérés. Il est donc très important de réduire les gras ajoutés tels les mayonnaises, les vinaigrettes, le beurre, la margarine, les sauces, l’huile dans la cuisson. Il vaut mieux aussi choisir des fromages et des viandes maigres. Recherchez des produits faibles en gras saturés et trans, en lisant bien les étiquettes.

    Toutefois, il ne serait pas souhaitable de retirer complètement les bons gras de son alimentation, car ils permettent de maintenir un bon taux de cholestérol sanguin. Les aliments riches en acides gras monoinsaturés (oméga-9) sont à privilégier.

    Sources de bons gras

    Sources de mauvais gras

    Huile d’olive extravierge

    Shortening

    Huile de canola

    Huile végétale hydrogénée

    Huile de sésame

    Beurre

    Huile de noisette

    Margarine dure

    Margarine non hydrogénée

    Crème

    Noix et graines (amandes, pistaches, noisettes, pacanes,
    macadamia, graines de lin)

    Fromage gras

    Beurre d’arachide naturel

    Viandes grasses

     

    Vinaigrettes crémeuses

     

    Fritures

     

    Charcuteries grasses, par exemple le saucisson

     

    Peau de volaille

    Augmenter l'apport en oméga-3 d'origine marine. Ces oméga-3 peuvent réduire le risque de maladies cardiovasculaires chez les diabétiques. Ils réduisent notamment les triglycérides sanguins. On recommande de consommer trois repas de 150 g (5 oz) de poisson gras par semaine.

    Teneur en oméga-3 de différents poissons, fruits de mer et suppléments

    Poissons

    Portions

    Oméga-3

    Maquereau bleu

    150 g

    3 450 mg

    Saumon de l'Atlantique (élevage)

    150 g

    2 870 mg

    Truite grise

    150 g

    2 400 mg

    Hareng de l'Atlantique

    150 g

    2 354 mg

    Flétan du Groenland

    150 g

    1 376 mg

    Sardines en conserve (dans l'huile)

    150 g

    980 mg

    Crevettes

    150 g

    717 mg

    Morue

    150 g

    274 mg

    Pétoncles

    150 g

    130 mg

    Capsule d’huile de poisson

    1

    de 300 mg à 600 mg

    Augmenter les fibres alimentaires solubles. Les personnes diabétiques sont sujettes à se retrouver avec des taux de cholestérol et de mauvais cholestérol/LDL trop élevés. Or, les fibres solubles peuvent diminuer ces taux. (Voir plus haut pour connaître les sources de fibres alimentaires solubles.)

    Réduire l’oxydation

    Augmenter l'apport en antioxydants. Le diabète contribue à l’activité des radicaux libres. Les antioxydants, présents majoritairement dans les fruits et les légumes, peuvent inhiber les dommages causés par la glycation (réaction entre le glucose excédentaire et les protéines corporelles), l’un des facteurs de vieillissement accéléré des tissus. Elle peut entraîner des complications (l’artériosclérose, l’insuffisance rénale, la rétinopathie diabétique, etc.).

    Palmarès des 20 fruits et légumes les plus antioxydants

    FRUITS

    LÉGUMES

    • Bleuet sauvage
    • Canneberge
    • Mûre
    • Framboise
    • Fraise
    • Pomme
    • Cerise
    • Prune
    • Avocat
    • Poire
    • Artichaut
    • Pomme de terre (Russet)
    • Chou rouge
    • Asperge
    • Oignon
    • Patate douce
    • Radis
    • Épinard
    • Aubergine
    • Brocoli
    http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?doc=diabete_diete
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  Diabète

    On pense généralement qu'il n'existe qu'une sorte de diabète, le plus connu de tous, le diabète sucré, c'est-à-dire la présence de sucre en trop grande quantité dans le sang. En fait, il existe de nombreuses sortes de diabète.

    Epidémiologie

    Le diabète atteint 4 % de la population des pays industrialisés. Il existe très souvent un terrain familial. Environ 5 à 7 % des enfants qui ont un parent diabétique risquent de développer la maladie. Il semble d'autre part que certains tissus présentent en quelque sorte une résistance à l'action de l'insuline normalement fabriquée par le pancréas.

    Classification

    Il existe deux types de diabète sucré : Le diabète non insulinodépendant et le diabète insulinodépendant (appelé également diabète de type 1), c'est-à-dire dont le traitement ne peut se faire que par administration d'insuline par voie sous cutanée.

    Le diabète insulinodépendant survient entre 40 et 50 ans de façon brutale (dans 80 % des cas). Dans 5% des cas, il est découvert à l'occasion d'un bilan systématique. Le taux d'insuline dans le sang est très bas, voire nul. Le taux de glucagon (hormone) dans le sang est augmenté. Cette hormone, sécrétée par le pancréas, entraîne une augmentation de la concentration de sucre dans le sang. La sécrétion d'insuline, qui devrait être faite par le pancréas, ne peut pas être provoquée par l'administration de médicaments. On retrouve fréquemment chez un malade atteint de diabète de type 1 la présence d'anticorps dirigés contre son propre pancréas : ces anticorps s'appellent anti-îlots circulants. Il existe quelquefois des facteurs génétiques : la recherche dans le sang du malade de certains antigènes comme HLA DR ¾ (entre autres) est positive. L'utilisation d'insuline sous forme médicamenteuse est inévitable : elle aura pour but d'abaisser le taux de glycémie dans le sang mais également de prévenir l'apparition de complications. C'est pour cette raison que ce type de diabète sucré se nomme insulinodépendant (dépendant de l'insuline).

    Causes

    Le diabète insulinodépendant peut avoir une cause virale. Certains sujets auraient une prédisposition génétique, et lorsque les cellules bêta (fabriquant l'insuline) du pancréas sont attaquées par des facteurs extérieurs, comme par exemple le virus des oreillons, le virus de Coxsackie B4 ou un agent toxique (ou cytotoxique : toxique pour les cellules), des mécanismes auto-immunitaires se mettraient en branle et pourraient jouer le rôle de destructeurs.

    Chez l'individu qui n'était pas encore, ou ne se savait pas encore diabétique, il convient de rechercher une cause déclenchante du diabète, comme :

    • une infection
    • un stress intense
    • un infarctus du myocarde
    • un traitement à base de cortisone
    • un phéochromocytome
    • un dérèglement hormonal (autre que celui de l'insuline)
    • une grossesse.

    Mais dans 30 % des cas, il n'y a aucune cause connue.

    Symptômes

    Les symptômes du diabète sucré sont (liste non exhaustive) :

    • Une soif intense (polydipsie) qui correspond à la fuite d'urine
    • Une émission d'urine fréquente (polyurie) et importante : 3 à 4 litres par jour
    • Un amaigrissement correspondant à une fonte de la graisse de l'organisme ainsi que des muscles
    • Une asthénie (fatigue intense)
    • Des douleurs abdominales
    • Une odeur de l'haleine caractéristique de type acétonique
    • Parfois, une faim intense

    Labo

    Élévation du taux du sucre dans le sang (hyperglycémie) supérieur à 2 g par litre.
    Cétosurie, c'est-à-dire la présence de corps cétoniques dans les urines.
    Hypercholestérolémie (excès de cholestérol dans le sang).
    Ionogramme afin de mesurer la quantité dans le sang de certains ions (le potassium, le sodium et le magnésium essentiellement).
    Le dosage du pH constitue un élément important permettant la corrélation avec les corps cétoniques.

    Complications

    Les complications susceptibles survenir au cours du diabète sucré sont (liste non  exhaustive) :

    • L'acidocétose : élévation excessive de l'acidité du sang due à une accumulation d'éléments appelés corps cétoniques. Ces corps cétoniques sont des produits chimiques : l'acétone, l'acide bétaoxydobutyrique et l'acide diacétique. L'acidocétose s'observe quand un individu reste une longue période sans s'alimenter. Elle est observée également lors de vomissements importants et prolongés. Mais l'acidocétose est également une complication du diabète sucré qui se caractérise par le fait que le glucose (sucre) ne rentre pas dans les cellules où il est nécessaire. Les cellules vont devoir utiliser d'autres constituants comme combustible pour fonctionner. Elles s'orientent alors vers les acides gras (qui sont les éléments de base des corps gras contenus dans le sang), dont la dégradation par les cellules va entraîner la formation d'autres éléments chimiques qui vont alors s'accumuler dans le sang, les corps cétoniques. L'acidocétose se caractérise par une odeur de l'haleine caractéristique, des nausées, des vomissements, une anorexie (perte de l'appétit) et des douleurs abdominales. Dans certaines situations, elle se traduit, pour les cas graves, par une déshydratation, accompagnée d'une respiration accélérée (respiration de Kussmaul et Kien) pour permettre l'élimination du gaz carbonique accumulé dans l'organisme, source d'acidité sanguine. Le traitement consiste simplement à administrer des substances basiques destinées à faire monter le pH (diminuer l'acidité) en neutralisant les acides présents dans le sang. Quand la cause de l'acidocétose est un diabète sucré insulinodépendant, il faut faire des injections d'insuline pour rééquilibrer le taux de sucre dans le sang. Dans les cas les plus graves, il peut survenir un coma consécutif à l'accumulation trop importante de corps acides dans l'organisme.
    • Au niveau de la rétine, on observe, grâce à l'examen appelé le fond d'œil ou à l'angiographie à la fluorescéine (qui consiste à visualiser les petites artères du fond de l'œil après avoir injecté au patient un produit permettant de voir celles-ci sur une radio spéciale), les dégâts provoqués par le diabète. Ces dégâts sont directement dépendants de l'ancienneté du diabète. Les vaisseaux de la rétine doivent normalement être imperméables, mais on assiste à une fuite de la fluorescéine pendant l'examen, ce qui traduit une lésion au niveau des petites artères de cet organe. Un œdème se constitue alors, que l'on appelle œdème maculaire, entraînant une baisse de l'acuité visuelle, et nécessitant un traitement particulièrement difficile. Il peut survenir également des petites thromboses (obstruction dans les petits vaisseaux) et des hémorragies rétiniennes. Un glaucome et un décollement de la rétine peuvent également aggraver le pronostic. Le traitement est avant tout préventif, et passe par un bon équilibre du taux de sucre dans le sang (glycémie), que l'on pourra suivre sur de longues périodes grâce à l'utilisation d'un examen appelé dosage de l'hémoglobine glycosylée. La photocoagulation, qui consiste à utiliser le laser pour coaguler certaines zones de la rétine, est également utilisée.
    • Au niveau des reins, le diabète provoque une maladie appelée néphropathie, à l'origine d'une grande mortalité. Celle-ci ne se développe que chez 35 à 45 % des diabétiques insulinodépendants. Elle commence par l'apparition de ce qu'on appelle une microalbuminurie, c'est-à-dire l'apparition dans les urines d'albumine par petites quantités. Celle-ci est comprise entre 30 et 300 mg/24 h, apparaissant au plus tôt 5 ans après la découverte du diabète. Puis survient le stade de macroalbuminurie, c'est-à-dire l'apparition d'une quantité beaucoup plus importante d'albumine dans les urines, de l'ordre de 300mg/24h et donc détectable à la bandelette urinaire. Ensuite apparaît une hypertension artérielle, et la clairance de la créatinine se détériore progressivement jusqu'à ce que le malade soit en insuffisance rénale. La créatinine est une substance constituée d'azote qui provient de la dégradation de la créatine, qui est un constituant du tissu musculaire. Normalement, la créatinine doit être éliminée par les reins dans les urines. Dès que son taux augmente anormalement dans le sang, cela signifie que la fonction rénale (filtration du sang par les reins) n'est plus suffisante. Son taux dans le sang ne doit pas dépasser 115 micromoles par litre, soit 7 à 13 mg par litre. La mortalité des patients avec une insuffisance rénale est liée en partie à la maladie cardiovasculaire, c'est-à-dire touchant le cœur et les vaisseaux, dont le risque est 30 à 40 fois supérieur à celui des diabétiques qui ne sont pas insulinodépendants et qui n'ont pas de maladie rénale. Ici aussi, la prévention passant par un bon équilibre de la glycémie est le meilleur traitement. L'utilisation d'un médicament que l'on appelle inhibiteur de l'enzyme de conversion semble intéressante. Ce médicament abaisse la tension artérielle et donc diminue directement la pression qui règne au niveau des reins, et plus précisément au niveau des glomérules, qui sont la première partie de la cellule de base du rein. Cette cellule de base est constituée par le néphron (unité anatomique et fonctionnelle du rein) où a lieu la formation de l'urine primitive (la première urine) élaborée à partir du sang. Certains médecins ajoutent aux inhibiteurs de l'enzyme de conversion, deux autres médicaments, qui sont les inhibiteurs calciques et les antihypertenseurs (diurétiques).
    • Les neuropathies sont les complications touchant le système nerveux. Elles se traduisent essentiellement par la polynévrite (inflammation des nerfs) touchant surtout les membres inférieurs. Elles se déclarent par des paresthésies (troubles de la sensibilité avec petite anesthésie) et des dysesthésies (impression palpatoire anormale des choses), qui sont parfois douloureuses. Le médecin trouvera des réflexes modifiés et une atteinte des systèmes nerveux, génital et urinaire, mais également du tube digestif et du cœur, pouvant être à l'origine de l'augmentation de la mortalité. D'après une étude appelée la DCCT, un bon équilibre glycémique permet de réduire de 60 % la survenue d'une neuropathie clinique (maladie touchant le système nerveux).
    • Au niveau des artères des membres inférieurs, le tabac aggrave bien évidemment le risque du diabète, et entraîne un durcissement des artères pouvant se manifester par une difficulté à la marche, l'apparition d'un ulcère, la disparition des pouls (la palpation des pouls ne montre plus le passage du sang) dans les artères. L'utilisation de l'écho Doppler artériel des membres inférieurs permet d'apprécier le siège et l'étendue des lésions. Il est alors préférable de passer un examen appelé artériographie qui consiste à visualiser l'état des artères des membres inférieurs en utilisant une substance radio-opaque introduite dans celles-ci. Cet examen aurait d'autre part l'avantage de pouvoir prévoir chirurgicalement, en cas de besoin, ce qu'on appelle une revascularisation, c'est-à-dire la création d'un nouveau système vasculaire pour permettre aux membres inférieurs de retrouver une irrigation normale.
    • Le pied diabétique est une complication grave et fréquente. Elle est due aux troubles vasculaires eux-mêmes liés à l'athérosclérose des grandes artères et à leur durcissement, les petites artères pouvant entraîner une microangiopathie, c'est-à-dire une maladie des artérioles et des capillaires qui aboutit à une ischémie tissulaire (absence d'irrigation par le sang de certains tissus de l'organisme). L'hygiène des pieds prend alors toute son importance chez les diabétiques, sinon la survenue d'ulcères de taille variable est susceptible de creuser en profondeur l'épaisseur de la jambe. L'apparition de ce qu'on appelle le mal perforant plantaire constitué, par une ulcération indolore, peut creuser également jusqu'à l'os. Dans ce cas, il est absolument nécessaire de supprimer le point d'appui, et de pratiquer une désinfection locale avec, si besoin, l'utilisation d'antibiotiques par voie générale.
    • La maladie de Dupuytren est observée chez 15 à 30 % des diabétiques insulinodépendants, alors que cette maladie est observée chez seulement 5 % de la population générale. Elle consiste en une rétraction des tendons de la paume de la main, dont on ne connaît pas l'origine.
    • Un prurit (démangeaisons importantes) et l'apparition de taches brunes sur la jambe au niveau du tibia.
    • Des complications infectieuses d'origine bactériennes, dues essentiellement à la présence de staphylocoque ou de champignons, qui touchent l'appareil génital, l'appareil urinaire, les poumons, la peau.

    Traitement

    Consultations de diététique comprenant des enquêtes alimentaires individuelles.
    Injections d'insuline, dont le nombre et la variété seront adaptés à chaque patient et au régime que celui-ci doit suivre.

     

    Source : vulgaris-medical

     http://www.adulaire.fr/immuno/diabete.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • L'index Glycémique est dépassé !

    Mot clefs : index glycémique, charge glycémique, insuline, équilibre métabolique, épuisement pancréatique

    Pendant des années les spécialistes de la nutrition évoquaient l'index glycémique des aliments sucrés pour évaluer leur influence sur la libération d'insuline (hormone pancréatique qui permet au glucose de pénétrer à l'intérieur de la cellule). Ainsi lorsque vous absorbez 50 grammes de glucose l'index glycémique est de 1, on parle alors de sucre à absorption rapide qui engendre une libération importante d'insuline.

    Les lentilles, les pois chiches ou le fructose à l'inverse ne stimulent que très peu l'insuline. En règle générale les nutritionnistes conseillent aux diabétiques, aux sportifs désireux de maigrir de réduire l'absorption d'aliments dont l'index glycémique est élevé comme le sucre, les pomme de terres, les pâtisseries, les boissons sucrées.... Or il arrive que des sportifs d'endurance souffrent d'un syndrome prémétabolioque qui désigne une perte de sensibilité à l'insuline et qui engendre des fluctuations importantes du taux de sucre au cours de la journée. Le pancréas s'épuise progressivement et perd son efficacité. On recommande alors de réduire de son alimentation la quantité d'aliments insulino-sécréteurs. 

    C'est là que les nutritionnistes se sont aperçu que le fait d'absorber de grandes quantités de féculent provoquait aussi une libération importante d'insuline. Autrement dit les pasta partie emprunte les même voies que le sucre chez les diabétiques. Il faut également surveiller la quantité de glucides absorbés. Dans les sports d'endurance il est fréquent que les glucides représentent 70 % de l'apport énergétique aux dépends des protéines et lipides. Il faut désormais parler de charge glycémique. Il s'agit en fait du produit de l'index glycémique par la quantité de glucides absorbés. Par exemple une pommes de 100 grammes représente une Charge Glucidique de 12g de glucides multipliés par l'index glycémique de 0.5 ce qui fait : 12 * 0.5 = 6. Par contre 100 grammes de Céréales Cheerios de Graham Quaker représente une Charge Glucidique supérieure à 50. La notion d'index glycémique n'est pas totalement dépassée, mais il est important de surveiller la charge glucidique de votre alimentation.

    Les cyclistes, tri athlètes... consomment des grandes quantités de glucides du fait de la dépense d'énergie qu'engendre ces pratiques sportives. Il faut rester prudent et ne pas dépasser 70 % d'énergie apporté par les glucides A long terme ces sportifs rencontrent des problèmes métaboliques d'ordre diabétique qu’ils ne perçoivent pas forcément.

    Pour résumer :

    ·                        L'index glycémique n'est pas suffisant pour mesurer l'impact sur la libération d'insuline.

    ·                        Il faut tenir compte de la quantité de glucides et de l'index glycémique pour bien évaluer l'influence de votre alimentation sur l'insuline.

    ·                        Le pancréas des sportifs s'épuise aussi comme celui des diabétiques a force d'ingérer des grandes quantités de glucides.

    ·                        Évitez de consommer trop de glucides à l'index glycémique élevés (sucrerie, sucre, sirop, boisson sucré, gâteaux)

    ·                        Ne vous alimentez pas exclusivement de pâtes, riz, pain, céréales même si vous vous entraînez beaucoup, pensez aux viandes et aux lipides indispensables à votre équilibre métabolique

    ·                        Vos apports énergétiques doivent rester raisonnables en période intensive, 60 à 65 % de glucide, 15 à 20 % de Protéines, 15 à 20 % de lipides. Ne dépassez pas les 70% de glucides surtout si vous consommez des produits énergétiques.

    Concrètement :

    ·                        A l'entraînement ne manger pas de pâtes de fruit, des tubes de miel ou des boissons énergétiques.... et encore moins en dehors des repas. préférez les barres céréalières ou des petits sandwiches pain confiture, des bananes, des figues sèches...

    ·                        Utilisez des produits céréaliers complets, pâtes complètes, pain complet de seigle, céréales pauvres en sucre comme Spécial K de Kelloggs.

    ·                        Consommez beaucoup de fruit frais.

    L'insuline : Hormone sécrétée par le pancréas dont le rôle est de permettre au glucose d'entrer dans les cellules de l'organisme pour ne pas surcharger le sang. La quantité de sucre dans le sang doit être constante et se trouver autour d'un gramme par litre. Cette hormone est indispensable à la récupération car elle permet d'assurer l'entrée du glucose dans les réserves de glycogène. En cas d'excès de sucre, ce dernier est transformé en graisse. L'insuline est aussi impliquée dans l'anabolisme musculaire. L'insuline a un antagoniste : le glucagon qui à l'inverse permet la libération du glucose dans le sang en cas d'effort ou d'hypoglycémie.

    http://www.velo2max.com/Dietetique/index-glycemique.htm

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Définition



    Atteinte du système nerveux, plus précisément des nerfs périphériques (système nerveux excepté le cerveau et la moelle épinière), s'accompagnant d'une dégénérescence avec inflammation et entraînant une dégradation de la myéline (substance grasse formant la gaine des cellules nerveuses : neurones).

    La polynévrite a diverses origines :
    Intoxication (alcool, produits industriels : plomb, mercure, zinc, cuivre, arsenic, sulfure de carbone, benzène, tétrachlorure de carbone, phosphore, thallium, isoniazide, émétine, sulfamide, etc.)
    Infection (typhoïde, diphtérie, syphilis, tuberculose, scarlatine, paludisme, gonocoque, etc..)
    Carences alimentaires (vitamine B1, B6, B12 et PP)
    Syndrome paranéoplasique : sécrétion par une tumeur cancéreuse dans tout l'organisme, d'un produit dirigé contre le système nerveux Inflammation
    Diabète (complication la plus fréquente)
    Médicamenteuse (isoniazide, perhexiline, almitrine, dapsone, métronidazole, cisplatine, vindésine, didanosine)
    Insuffisance rénale : au stade de dialyse (elle peut s'améliorer après transplantation rénale)
    Sida (observées à un stade tardif de la maladie, elles sont douloureuses et s'accompagnent surtout de signes sensitifs) Héréditaire
    Maladie de Charcot-Marie-Tooth dont la transmission est variable, toutefois dans la plupart des familles elle est autosomique dominante (le chromosome porté par un seul des parents malade est suffisant pour transmettre la maladie).
    Névrite hypertrophique de Dejerine-Sottas (début très précoce, une évolution plus sévère et un mode de transmission autosome récessif, les parents doivent être tous les deux touchés pour transmettre la maladie)
    Neuropathies sensitives héréditaires ( plus rares, dont on distingue deux formes, l'acropathie ulcéro-mutilante décrite par Thevenard débutant chez l'adulte jeune, et la maladie de Riley-Day à transmission autosomique récessive qui s'accompagne d'une sévère dysautonomie (absence totale de larmes, régulation de la tension artérielle et de la température perturbées, troubles digestifs variés, insensibilité généralisée à la douleur, troubles de la vue de l'odorat, troubles de la croissance, instabilité émotionnelle)
    Amylose (envahissement de différents organes et tissus par une substance dite amyloïde, entraînant une hépato-splénomégalie : augmentation du volume de la rate et du foie, oedème présence de protéines dans les urines). Cette maladie est le plus souvent secondaire à la tuberculose ou à la présence de pus de façon prolongée dans l'organisme, ou à un cancer, ou un rhumatisme). La substance intervenant dans la maladie de l'amylose est non pas comment la cruauté par un produit comparable de l'amidon, mais une protéine

    Symptômes
    Début progressif pouvant s'étaler sur quelques semaines suivant l'origine de la polynévrite
    Paresthésies (fourmillements, picotements etc)
    Douleurs à la palpation des masses musculaires
    Sensation plus importante qu'à la normale, au toucher
    Impression de brûlure (essentiellement localisée aux pieds
    accentuée par la marche)
    Troubles de la sensation mais également des mouvements se localisant essentiellement l'extrémité des membres. La dégradation de la myéline (substance grasse formant de la gaine cellules nerveuses) participe également de la pathologie.
    Diminution de la sensibilité aux changements de température et aux vibrations qu'une personne non atteinte de polynévrite doit habituellement ressentir. Ce signe est précoce, et représente parfois la seule manifestation de cette maladie.
    Troubles moteurs (paralysie qui dans le début se situe au niveau des membres inférieurs et qui concerne essentiellement les muscles releveurs c'est-à-dire que pendant la marche les pointes des pieds traînent par terre). Le malade est obligé de soulever très haut les genoux pendant la marche, de façon à ce que la pointe des pieds n'accroche pas le sol.
    Les muscles s'atrophient rapidement et perdent de leur force.
    Les réflexes constatés par le médecin qui examine le patient sont faibles.
    La peau devient plus colorée dans un premier temps et plus sombre par la suite, ceci est dû à la cyanose (déficit d'arrivée du sang oxygéné)
    La trophicité de la peau est amoindrie (les tissus s'abîment progressivement) essentiellement dans les formes prolongées Les signes précédemment décrits commencent généralement à la pointe du membre puis progressent vers la racine

    Le labo
    La mesure de la vitesse de la conduction nerveuse permet de faire la différence entre une atteinte des neurones avec ou sans altération de la myéline. L'électromyographie permet d'enregistrer l'activité électrique des muscles La biopsie (prélèvement au niveau d'un organe ou d'un tissu) musculaire apporte quelques renseignements

    Traitement et pronostic
    La polynévrite régresse parfois spontanément ou avec un traitement bien adapté qui est essentiellement celui de la cause.
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  
    Le diabète de type 2, au même titre que le diabète de type 1, peut se compliquer à la longue. Ces complications, sont en rapport avec la durée du diabète, le déséquilibre du diabète lui- même mais aussi les facteurs de risques associés.
     
      Vos risques et vous : défendez-vous !

    L'hypertension artérielle
    L'hyperlipidémie
    L'alcool
    Le tabac

    Vous êtes déjà averti que les deux facteurs majeurs qui dépendent de vous sont le surpoids et le tabac. Le tabac vous pouvez TOUJOURS arriver à cesser de fumer : question de motivation et de technique (il y a des médecins et des médicaments pour cela). Votre diabète et les médicaments Le surpoids c'est plus difficile (voir plus loin).
     
      Votre diabète et les médicaments

    L'autre problème (après tout il s'agit de diabète !) est de traiter les causes qui provoquent l'hyperglycémie. Votre médecin, et vous- même, vous êtes attachés à surveiller votre alimentation, votre exercice physique mais rien n'y a fait : vos glycémies sont élevées et votre hémoglobine glyquée au delà de 6,5 %, montre que votre diabète devient ennuyeux. Le diabète de type 2 ne vous tuera probablement pas mais il risque, à la longue, s'il est négligé, de vous rendre infirme.
     
    Il existe donc des médicaments pour faire baisser le taux de sucre :

     ceux qui stimulent la sécrétion de l'insuline qui existe encore dans votre pancréas
    (ceux que j'appelle les presse-éponges).

    ceux qui favorisent l'action de l'insuline en diminuant
    "l'insulinorésistance".

    ceux qui empêchent l'absorption de sucre.

    les nouveaux traitements


    Si vous voulez savoir comment ils agissent, lisez plus loin. Mais surtout, rappelez-vous le nom des médicaments que vous prenez ; si votre mémoire flanche, n'hésitez pas : écrivez leur nom, votre médecin vous en saura gré.
     

    Et puis sachez que la période " médicaments " ne durera peut-être pas toute la vie
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • LES HYPERTENSIONS



        On appelle pression artérielle, la pression sanguine qui règne dans les artères principales et que l’on peut mesurer au moyen d’un tensiomètre. La pression artérielle représente la force avec laquelle le sang circule dans notre corps. Une pression trop élevée favorise, à la longue, un épaississement des artères. Peu à peu, le calibre de celles-ci se réduit, les parois sont plus rigides et le sang circule de plus en plus mal et en quantité réduite, avec, à la longue, des conséquences néfastes.
     

    CONSÉQUENCES DE L’HYPERTENSION

    pression s’élève de plus en plus
    s
    Il faut, en effet, une pression croissante pour faire circuler le sang au sein d’artères rétrécies, ce qui enclenche un cercle vicieux: augmentation de la pression augmentation de l'épaississement de la paroi des artères calibre.

    2. Certains organes sont endommagés
    Le sang circule de plus en plus difficile- ment au niveau des artères qui assurent l’apport en oxygène et substances actives nécessaires aux organes de notre corps.
    Ainsi l’hypertension non traitée peut à la longue endommager gravement des organes vitaux tels:

    • Le cœur.
    • Le cerveau.
    • Les reins.
    • Les vaisseaux.

    3. La circulation du sang se ralentit

    Ceci provoque la formation de caillots de sang au sein des artères, lesquelles finissent par se boucher.

    • Au niveau du cœur, cela correspond à l’infarctus.
    • Au niveau du cerveau, cela correspond à la thrombose cérébrale ou accident vasculaire cérébral (AVC).

     

    UN TUEUR SILENCIEUX

    Ces phénomènes de dégradation sont lents, s’étalant sur des dizaines d’années, au cours desquelles le patient est un malade qui s’ignore. Le drame de l’hypertension, c’est qu’elle n’occasionne aucun symptôme… sauf quand il est déjà trop tard.
     

    QU’APPELLE-T-ON “FACTEUR DE RISQUE”

    On appelle “facteur de risque cardio-vasculaire” toute pathologie (hypertension artérielle, diabète, …) ou situation responsable de perturbations métaboliques (tabagisme, sédentarité,…) susceptible d’engendrer des lésions du système vasculaire et de former des caillots sanguins. C’est ce qu’on appelle une thrombose. Suivant l’endroit où elle se situe, les conséquences, toujours graves peuvent être:
    • Au niveau du cœur (vaisseaux coronaires) Þ l’infarctus.
    • Au niveau du cerveau Þ L’attaque ou accident vasculaire cérébral (hémiplégie ou paralysie d’une moitié du corps).

     

    FACTEURS DE RISQUE CARDIO-VASCULAIRES
    Si tout un chacun est à risque pour le développement d’une hypertension, certains le sont plus que d’autres et la prévention et le suivi devront être d’autant plus précoces et sérieux chez ces individus:

    • Hypertension artérielle
    • Tabagisme
    • Excès de sucre (diabète)
    • Age et sexe
    • Hommes ≥ 55 ans
    • Femmes ≥ 65 ans

    Excès de cholestérol (dyslipidémie)

    “Plus il y a de facteurs associés, plus le risque d’avoir un accident cardio-vasculaire est élevé”.

    PRÉVENIR VAUT MIEUX QUE GUÉRIR
    La meilleure prévention:
    mesure régulière de la
    pression artérielle.
    Quand?
    Une à deux fois par an par le
    médecin de famille.
    Qui?
    L’homme:
    A partir de 40 ans voire avant
    si personne à risque.
    La femme:
    Surtout après la ménopause car il y
    a perte de la protection assurée
    jusque là par les oestrogènes.

     

     

    QU’EST-CE QUE LA PRESSION ARTÉRIELLE?

    La pression artérielle est donc la pression exercée par le sang sur la paroi des artères.


    Pourquoi donne-t-on toujours deux chiffres?
    Lorsque le médecin prend votre tension, il vous donne toujours deux chiffres; par exemple 120/80 ou 12/8, les premiers étant exprimés en millimètres de mercure; mmHg, les seconds en centimètres de mercure; cmHg (mesures de pressions).
     

    Le premier chiffre: (ici: 120 mmHg ou 12 cmHg)

    Le plus élevé est celui de la pression systolique. La systole étant la période de contraction du cœur et d’éjection du sang.
     

    Le second chiffre: (ici: 80 mmHg ou 8 cmHg)
    Le plus bas est celui de la pression diastolique. La diastole étant la période de relâchement du cœur et de remplissage du cœur par retour du sang venant des organes.

    En cas de découverte d’une pression élevée, le médecin procède toujours à une seconde voire une troisième prise à quelques jours d’intervalle pour s’assurer que ceci ne constitue pas un accident isolé (stress, anxiété, effort, etc.).
     


    TRAITEMENT


    • Surveillance des chiffres tensionnels.
    La pression doit être inférieure à 14/9. Un suivi régulier par votre médecin est nécessaire. Des examens complémentaires peuvent s’avérer utiles si votre tension reste élevée.
    • Traitement médicamenteux:
    De nombreux médicaments existent, qui ont fait preuve de leur efficacité et de leur sécurité d’emploi. Le choix en revient à votre médecin en fonction des particularités liées à chacun d’entre vous.
    Traitement des risques associés:
    Si besoin est, le traitement du diabète, de l’hypercholestérolémie, sans oublier la prévention des thromboses, compléteront le traitement.

    Amélioration de votre hygiène de vie:

    • Arrêt du tabac,

    • Perte de poids,

    • Modération de la consommation d’alcool, 90

    • Réduction de la consommation de sel, 70

    • Augmentation de l’activité physique.
       

     

    RÈGLE D’OR:
    L’hypertension est un tueur silencieux, sans symptômes gênants. Pour éviter les conséquences regrettables, suivez scrupuleusement votre traitement même si parfois cela vous semble long (plusieurs années), contraignant ou inutile. Votre qualité de vie est à ce prix!!! Consultez votre médecin régulièrement



    http://www.aui.ma/DSA/Health%20website/Themes/hypertension.htm





     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Les différents traitements


    Le traitement du diabète repose sur ce que l'on appelle les «règles hygiénodiététiques» et sur un traitement médicamenteux si les règles hygiénodiététiques ne parviennent pas à ramener les glycémies dans les normes. De plus, il est indispensable de maîtriser aussi une éventuelle hypertension artérielle ou une dysliémie (graisses élevées dans le sang).


    Règles hygiénodiététiques

    Ces règles consistent en une alimentation équilibrée, l'obtention ou le maintien d'un poids le plus proche de la normale, la pratique régulière d'une activité physique et l'arrêt du tabac.

    Alimentation équilibrée => Alimentation

    Alimentation équilibrée ne veut pas dire «régime restrictif, frustrant, culpabilisant et impossible à suivre ! ».

    Alimentation équilibrée signifie simplement «alimentation telle qu'elle devrait l'être chez toute personne soucieuse de se maintenir en bonne santé» :

    • La part des graisses, qui sont déjà consommées de façon excessive par la population générale (la part des graisses a augmenté en moyenne en France de près de 50 % depuis le début du siècle !), doit être réduite même si la tendance spontanée serait plutôt de l'augmenter en réaction à la limitation des apports en glucides.

    • La part des sucres simples, qui sont également consommés de façon excessive par la population générale (la consommation de sucre, qui était de 500 g par an et par habitant il y a deux siècles, est maintenant d'un peu plus de 30 kilos par an et par personne !) doit également être réduite.

    • La part des sucres complexes, qui est insuffisante dans la population générale, doit être augmentée en veillant à associer les aliments, notamment avec des fibres, de façon à ce que l'arrivée du sucre dans le sang après les repas soit la plus progressive possible.

    Poids normal => Maîtrise du poids

    L'existence d'un excès de poids est un facteur d'insulinorésistance c'est-à-dire que l'insuline qui est encore fabriquée par le pancréas du diabétique non insulinodépendant, ou qui est injectée sous la peau par le diabétique insulinodépendant, est d'autant moins efficace que le poids est excessif par rapport à la taille.

    Ceci est vrai aussi bien en cas de diabète non insulinodépendant (lors de la découverte du diabète, une réduction de 5 à 7 kg d'un poids excessif entraîne très souvent une nette amélioration des glycémies ; un traitement par les comprimés est efficace d'autant plus longtemps que le poids n'est pas excessif ; lorsque le diabète échappe à un traitement maximum par des comprimés alors qu'il y a excès de poids, une réduction du poids permet assez souvent de prolonger l'utilisation des comprimés...) qu'en cas de diabète insulinodépendant (une majoration du poids entraîne une majoration des besoins en insuline ; une réduction du poids entraîne une diminution des besoins en insuline...).

    L'obtention ou le maintien du poids au plus proche de la normale sont donc un avantage à ne pas négliger. De plus, un poids conforme à la taille permet de se sentir en bonne forme, de ne pas être essoufflé à l'effort, d'éviter ou de réduire une hypertension artérielle...

    Pratique régulière d'une activité physique
    => Activité physique

    Les muscles utilisent le sucre pour en tirer l'énergie nécessaire à leur fonctionnement. Il y a donc un bénéfice majeur dans l'activité physique, puisqu'elle fait baisser la glycémie. De plus, si l'activité physique est régulière, l'insulinorésistance musculaire est plus faible, et le diabète est plus facile à équilibrer.

    Par ailleurs, la pratique régulière d'une activité physique permet de favoriser la perte de poids en cas d'excès de poids, ou de maintenir un poids satisfaisant, d'entretenir le coeur et les artères pour qu'ils s'abîment moins avec les années, et peut aussi aider à s'arrêter de fumer, ce qui est aussi très bénéfique pour le coeur et les artères.

    Enfin, l'activité physique contribue à un meilleur équilibre psychologique, et la forme physique favorise un style de vie heureux et sain.

    Arrêt du tabac


    Bien qu'il soit d'une importance capitale, ce point est trop souvent négligé.

    Même en l'absence de diabète, fumer nuit à la santé, et pour le rappeler les paquets de cigarettes vendus en France depuis septembre 2003 comportent d'un côté une des deux phrases «Fumer tue» ou «Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage» et de l'autre une des mentions suivantes :
    • Les fumeurs meurent prématurément.
    • Fumer bouche les artères et provoque des crises cardiaques et des attaques cérébrales.
    • Fumer provoque le cancer mortel du poumon.
    • Fumer pendant la grossesse nuit à la santé de votre enfant.
    • Protégez les enfants: ne leur faites pas respirer votre fumée.
    • Votre médecin ou votre pharmacien peuvent vous aider à arrêter de fumer.
    • Fumer crée une forte dépendance, ne commencez pas.
    • Arrêter de fumer réduit les risques de maladies cardiaques et pulmonaires mortelles.
    • Fumer peut entraîner une mort lente et douloureuse.
    • Faites-vous aider pour arrêter de fumer, téléphonez au 0825 309 310 (0,15 EUR/min).
    • Fumer peut diminuer l'afflux sanguin et provoque l'impuissance.
    • Fumer provoque un vieillissement de la peau.
    • Fumer peut nuire aux spermatozoïdes et réduit la fertilité.
    • La fumée contient du benzène, des nitrosamines, du formaldéhyde et du cyanure d'hydrogène.

    Le tabagisme conduit donc, entre autres à une altération des artères, et au fil des années le diabète peut aussi conduire à une altération des artères. Il est donc essentiel d'arrêter tout tabagisme en cas de diabète, sous peine de voir apparaître des complications vasculaires de façon précoce.

    D'autre part, le tabagisme peut modifier la circulation capillaire sous-cutanée et entraîner une variabilité de la diffusion de l'insuline (la façon dont l'insuline injectée sous la peau passe dans le sang est différente lorsque l'on est en train de fumer ou non).

    Le tabagisme est donc à la fois un facteur d'altération des artères et d'instabilité glycémique.

    Mais ce n'est pas tout ! Il semble en effet que le tabac soit un facteur favorisant l'apparition du diabète de type 2 puisqu'une étude réalisée entre 1982 et 2000, avec une moyenne de suivi de 12 années, chez 21.000 hommes, médecins américains, âgés de 40 à 84 ans, a montré l'apparition de 770 cas de diabète de type 2, avec un risque 1,7 fois plus important pour les fumeurs de plus de 20 cigarettes par jour, un risque 1,5 fois plus important pour les fumeurs de moins de 20 cigarettes par jour, et un risque 1,1 fois plus important pour les anciens fumeurs.


    Traitement médicamenteux du diabète

    Lorsque les règles hygiénodiététiques ne parviennent pas à ramener les glycémies dans les normes, il faut s'aider d'un traitement médicamenteux qui peut être des comprimés, de l'insuline ou dans certains cas une association de comprimés et d'insuline.

    Comprimés => Comprimés

    Les comprimés permettent schématiquement d'agir à trois niveaux :

    • obliger le pancréas à fabriquer plus d'insuline => Sulfamides hypoglycémiants et Glinides

    • rendre plus sensible les cellules vis à vis de l'insuline présente dans le sang => Biguanides et Glitazones

    • freiner le passage du sucre des aliments vers le sang => Inhibiteur des alphaglucosidases

    Insuline
    => Insuline

    Il est nécessaire d'apporter de l'insuline à l'organisme lorsque le pancréas ne parvient plus à en fabriquer en quantité suffisante. Or, comme malheureusement l'insuline est digérée lorsqu'on l'avale, il faut utiliser des injections sous la peau de manière à éviter le passage par l'estomac.

    La sécrétion normale d'insuline par le pancréas se faisant de façon très particulière :
    • forte sécrétion au moment des repas, pour permettre le stockage du sucre dans le foie et les muscles,
    • sécrétion faible, mais indispensable, dans l'intervalle des repas, pour permettre d'une part la libération du sucre stocké dans le foie, et d'autre part l'entrée de ce sucre dans les cellules de l'organisme,
    le traitement par l'insuline s'efforcera de reproduire ce que ferait le pancréas si on n'était pas diabétique.

    Traitement mixte


    Dans certains cas, on peut être amené à utiliser un traitement combiné, c'est-à-dire à associer de l'insuline et des comprimés, par exemple :

    • si un traitement par des comprimés aux doses maximales laisse persister une glycémie à jeun élevée alors que les glycémies dans la journée sont presque satisfaisantes, on peut envisager d'utiliser une injection d'insuline lente le soir au coucher pour normaliser la glycémie à jeun en freinant la libération de sucre par le foie pendant la nuit, tout en poursuivant les comprimés dans la journée pour assurer la maîtrise des glycémies avant et après les repas,

    • au tout début d'un diabète insulinodépendant, un traitement avec de l'insuline lente au coucher et des comprimés dans la journée, peut parfois être efficace pendant quelque temps,

    • chez un diabétique insulinodépendant dont la maîtrise des glycémies après repas n'est pas bonne malgré une optimisation de l'alimentation et des injections d'insuline, ainsi que la pratique régulière d'une activité physique, l'association de comprimés permettant d'augmenter la sensibilité des cellules vis à vis de l'insuline, peut éventuellement être utile.


    Autres traitements médicamenteux

    Etant donné que l'hypertension artérielle et les graisses élevées dans le sang (hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie) contribuent également de façon importante à la survenue des complications du diabète, il peut aussi être nécessaire d'utiliser des traitements médicamenteux pour maîtriser ces facteurs de risque vasculaire.

    http://www.diabsurf.com/diabete/FDiffTt.php

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  

     

     

    ATELIERS DE DIÉTÉTIQUE : PROBLÉMES CONCRETS RENCONTRÉS

    PAR LE DIABÉTIQUE

    Ce vendredi 12 octobre, il y avait une quarantaine de personnes rassemblées pour cette conférenceatelier

    de diététique : deux thèmes avaient été choisis à savoir comment lire une étiquette et comment

    agir au restaurant.

    QUE CHOISIR AU RESTAURANT

    Quand une personne diabétique est conduite à fréquenter régulièrement ou irrégulièrement,

    professionnellement ou par plaisir, les restaurants, autant acquérir quelques bons réflexes simples.

    D’une façon générale, éviter la formule « MENU », trop copieuse, et choisir à la carte : un hors d’oeuvre

    et un plat, ou un plat et un dessert, tout en sachant que l’équilibre alimentaire de la journée pourra être

    rétabli au repas suivant pris à la maison, mais que l’apport en glucides doit tout de même être le même.

    D’où l’intérêt de bien connaître les équivalences.

    Tous les restos sont fréquentables, français ou étrangers, mais mieux vaut savoir ce qu’il faut préférer

    ou éviter dans chaque cuisine.


    Conseils
     : si vous mangez plus tard, pensez à prendre une collation afin de ne pas être « affamé » (laitage,

    fruit, petit morceau de pain = jambon ou fromage,…) et buvez un thé, un café, un bouillon ou un potage.

    Vous serez ainsi plus détendu lors de l’apéritif.

    Evitez de prendre systématiquement un apéritif alcoolisé. Optez pour un jus de tomate, un Perrier, un jus

    de fruits frais, un citron pressé, une coupe de champagne.

    Evitez les amuse-gueules tels que les cacahuètes, chips, olives… Demandez si possible des radis, des

    tomates cerise, des pickles,…

    Si l’attente est longue entre les plats, ne prenez pas de pain ni de beurre.

    Dégustez lentement votre verre de vin et buvez, en alternance, l’eau et le vin.

    Mangez lentement, discutez, attendez avant d’entamer le vin.

    Rien ne vous oblige à finir une portion trop copieuse, ni à manger toute la sauce, ni à vous resservir.

    Si les assiettes sont servies garnies, rappelez-vous qu’on ne fait pas partie d’un
    « CLUB DES ASSIETTES NETTOYEES » et soyez attentif à votre sensation de satiété.


    Votre choix
     : l’objectif est de limiter l’apport calorique du repas tout en vous faisant plaisir. Craquez pour

    le foie gras mais renoncez au confit !

    Le principal est de limiter les graisses, même si cela est difficile.


    En entrée
     : privilégiez les entrées à base de crudités, les salades composées en demandant toujours la

    sauce à part.

    Choisissez les entrées à base de coquillages, crustacés, poissons, mais préférez le citron à la sauce

    mayonnaise et limitez les toasts beurrés.


    Suggestions
     : bouillon, consommé, potage écrémé ; caviar ; huîtres ; crevettes ; langoustines ; salade de

    crabe nature ; homard grillé avec un peu de sauce ; plateau de fruits de mer ; saumon belle-vue ; poisson

    fumé (sans les toasts) ; asperges ; jambon de parme et melon ; ris de veau ; crudités nature et jus de

    citron.

     

    Evitez les pâtes feuilletées, les fritures (beignets de scampi, croquettes, fondus) et les pâtés (viandes,

    poissons).


    Le plat principal
     : prenez du poisson (sauf friture) en priorité. Les viandes doivent être sélectionnées en

    fonction de leur teneur en graisses, puis en fonction de leur préparation. Par exemple un lapereau au vin

    blanc peut être moins gras qu’une entrecôte maître d’hôtel.


    Suggestions
     : darne de saumon ou autre poisson avec un peu de sauce ; truite en gelée ; poisson grillé en

    papillote ; hure de poissons ; cassolette de moules ; médaillon de jambon ; viandes grillées ou rôties avec

    un peu de sauce ; grillades au barbecue (évitez saucisse et viande grasse) ; brochettes grillées avec un

    peu de sauce et autres viandes grillées ; toutes les volailles avec un peu de sauce ; toutes les crudités

    « nature » et du jus de citron (attention à la vinaigrette) ; tous les légumes verts nature ou avec une

    noisette de beurre.

    Evitez les préparations déjà saucées, demandez la sauce « à part » et servez-vous avec modération.


    La garniture :
     pas de frites, de pommes de terre sautées, mais pensez au riz créole, aux pâtes fraîches,

    aux pommes de terre au four ou à l’anglaise. Panachez, si possible avec des légumes verts. Evitez le piège

    de la salade verte baignant dans la vinaigrette.

    Evitez le gratin dauphinois, les flans de légumes…


    Le fromage :
     il n’est pas recommandé. Au plateau, c’est très tentant, à l’assiette, les parts sont plutôt

    grosses et servies avec du beurre.


    Le dessert :
     il en existe de peu caloriques : fruits frais de saison ; fraises ; framboises ; fruits

    exotiques ; pamplemousse ; salade de fruits frais ; mousse de fruits miroirs ; sorbet ; entremets (oeufs au

    lait, crème renversée…) ; fromage blanc à la cannelle, à la vanille ; crêpe.

    Evitez les pâtisseries, les digestifs et finissez par un bon café ou une infusion (à la cannelle), sans

    pousse-café.

    QUELQUES EXEMPLES DE RESTAURANTS

    Le resto asiatique

    La cuisine asiatique est une cuisine plutôt maigre par rapport à la nôtre. Tous les plats contiennent des

    légumes et les sauces sont des condiments : sauce Nuoc Man, sauce soya, sauce d’huître…


    En entrée
       : vous avez le choix entre potage, salade de soya aux crevettes, au crabe ou au poulet, rouleaux de printemps crus ou bouchées à la vapeur (également appelés dim sun).

    En plat : vous pouvez choisir de la volaille, du poisson, des fruits de mer, du boeuf, du porc en fonction de

    la préparation. Evitez les fritures, les beignets, les cuissons à l’ail ou au beurre. Accompagnez-les de riz

    blanc. Vous pouvez également vous régaler avec de la fondue chinoise (on trempe la viande ou autre dans

    un bouillon aromatisé).


    En dessert
     : régalez-vous de fruits frais comme les salades de fruits, litchis, mangue, ramboutan,

    mangoustan… Vous pouvez également choisir 2 boules de sorbet.  

     

    Ayant cependant une attention particulière lors de votre choix. Certains termes utilisés dans la carte

    peuvent vous mettre la puce à l’oreille, évitez les termes tels que : nems, riz sauté, nouilles sautées, frits,

    laqué, à l’ail, au beurre, à la crème, en beignets et farcis.

    Le resto oriental

    Vous pouvez choisir le célèbre couscous mais ayez la main légère sur la quantité de semoule. Rappelezvous  le ¼ de l’assiette en féculent. Les légumes sont préparés dans un bouillon et peuvent être consommés à volonté. Préférez un couscous au poulet, au poisson, brochette de boeuf plutôt que mouton, agneau et merguez. Evitez les tajines qui baignent souvent dans l’huile.

    En dessert
     : évitez les pâtisseries et le thé à la menthe car toujours très sucré mais faites-vous plaisir

    avec une salade d’oranges à la cannelle ou avec 2 boules de sorbet.


    Remarque
     : au resto libanais, le midi, il y a toujours de grandes assiettes avec taboulé, caviar

    d’aubergines, poivrons grillés, feuilles de vigne au naturel. Le soir : choisissez une viande grillée avec

    semoule, boulghour et légumes surtout, les taboulés.


    Le resto italien

    La cuisine italienne est assez riche en matières grasses : on doit donc y porter une attention particulière.


    En entrée
     : vous pouvez vous régaler avec une salade caprese, verte ou mixte, une tomate mozzarella, un

    jambon-melon, un carpaccio, une brochette de scampi grillés.

    Les potages sont également intéressants (style minestrone mais sans le parmesan). Demandez toujours

    sauce, huile et vinaigre à part et dosez vous-même dans l’assiette.

    Evitez les fritures (scampi, calamars, croquettes de crevettes, fondus parmesan…) et les cuissons à l’ail

    cela signifie huile plus ail !


    En plat
     : lorsque vous choisissez une pizza, prenez-la garnie de beaucoup de légumes (reginella, 4 saisons, capriciosa, hawaïenne, végétarienne…). Accompagnez d’une salade. Evitez cependant la pizza au salami, aux 4 fromages, au gorgonzola…

    L’avantage, c’est que le descriptif de la garniture est toujours indiqué : prenez donc le temps de choisir !

    Les pâtes peuvent également être intéressantes mais attention à l’accompagnement et à la quantité

    (toujours ¼ d’assiette). Ok pour la sauce à la tomate, pesto, pizzaïola, mexicana, arrabiata, provençale,

    napolitaine mais surtout évitez la crème, les lardons, les sauces blanches, aux 4 fromages, gratinées, la

    carbonara…

    Prenez toujours des crudités en plus (voir entrée).

    Vous avez également un vaste choix de viandes grillées (steak, tournedos, filet d’agneau…).

    Attention à la sauce servie. Toujours la demander à part ! Préférez une sauce de légumes telle que provençale, arrabiata plutôt qu’une sauce à la crème.

    Accompagnez de pâtes, de riz, de pommes de terre (pas de friture) et/ou de crudités.


    En dessert
     : 2 boules de sorbet ou une salade de fruits, par exemple.

     

    Le fast food

    On peut y manger +/- équilibré à condition de bien sélectionner les produits.

    Préférez un hamburger simple + 1 salade composée + eau (sans frite puisqu’il y a déjà du pain !).

    Attention, plus l’hamburger est haut et large, plus il contient de viande, de fromage, du pain et donc, de

    sauce ! Il sera beaucoup plus gras !


    La sandwicherie

    Vous pouvez y trouver du pain gris, multicéréales (sandwiches, pistolets, tartines, baguette, ciabatta…).

    Bien garder les quantités apprises !

    Préférez le filet de poulet ou de dinde, le jambon dégraissé, l’américain nature, le Cobourg, le jambon

    fumé, le fromage blanc maigre…

    Notez que de plus en plus de sandwicheries proposent des garnitures maigres telles que philadelphia light,

    boursin light… A vous de demander…

    A volonté sur le pain : laitue, tomates, carottes râpées, concombres, oignons, cornichons, radis, ciboulette, chou blanc, chou rouge…

    A éviter : toutes les préparations type salade de crabe, poulet curry, thon cocktail, américain préparé…

    qui contiennent de la mayonnaise ainsi que saucisson, salami, pâté…

    Demandez donc sans mayonnaise et sans beurre pour être sûr !

    Remarque : souvent, il est possible d’acheter une salade mixte et/ou une salade de fruits pour agrémenter

    son repas.


    Le petit bistrot du coin

    A éviter hot dog, croque monsieur, macaroni jambon-fromage gratiné, spaghetti bolognaise, carbonara,

    hamburger, quiche, pizza, pain saucisse, friands…

    A préférer : une omelette aux herbes + carottes râpées ; une assiette anglaise (jambon, rosbif, rôti) ; une

    salade composée (niçoise, hawaïenne, océane…) – demander la sauce à part ; une assiette de melon au

    jambon de Bayonne ; une salade tomates mozzarella.

    Toujours demander la mayonnaise et la vinaigrette à part.

     

     

     

    http://www.contacts-diabete.be/infos/infos_0071.pdf

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Prévoyez un avenir en santé

    Dans les pages suivantes, vous trouvez des suggestions pour rester en santé et traiter votre diabète. Lorsque vous prenez bien soin de vous-même, vous évitez de nombreux problèmes causés par le diabète. Et surtout, n’oubliez pas, vous n’êtes pas seul : vous avez l’appui de votre équipe soignante en diabète.

    Le soins des dents et des gencives

    Parce que vous êtes diabétique, vous présentez un risque plus élevé d’affections gingivales et d’infections graves capables de faire monter votre glycémie. Les affections gingivales, telles que la gingivite, qui cause l’inflammation et le saignement des gencives, peuvent causer des problèmes de gencives graves et même la perte de dents. La sécheresse de la bouche est également fréquente chez les diabétiques et peut donner lieu à la carie dentaire ou à des infections à champignons comme le muguet.

    Petits conseils pour la santé des dents et des gencives :

    • Brossez-vous les dents après chaque repas et avant le coucher.
    • Passez la soie dentaire entre vos dents au moins une fois par jour.
    • Ne fumez pas.
    • Allez régulièrement chez le dentiste et dites-lui que vous avez le diabète.

    Le soin des dents vous fera sourire. La santé des dents et des gencives est très importante. Vous devrez intégrer le brossage des dents et la soie dentaire dans votre régime de soins de santé. C’est d’ailleurs très simple. Voici quelques conseils sur la façon correcte de développer de bonnes habitudes de soins dentaires.

    Brossage des dents :
    Choisissez une brosse à dents molle et remplacez-la régulièrement, environ tous les trois mois, ou après avoir eu un rhume. Brossez vos dents délicatement et laissez les poils de votre brosse à dents faire le travail. Utilisez un peu de pâte à dents et placez votre brosse à dents à un angle le long du bord de la gencive. Brossez vos dents de haut en bas en exécutant un mouvement circulaire, sans oublier la surface intérieure et la surface de mastication de chaque dent. Brossez l’arrière des dents du haut et du bas à l’aide de l’extrémité de votre brosse. Tandis que vous y êtes, brossez votre langue.

    Soie dentaire :
    Après avoir brossé vos dents, prenez un morceau de soie dentaire d’environ 40 cm (20 po) et enroulez les extrémités fermement autour de vos majeurs. Glissez doucement la section tendue de la soie entre chacune de vos dents en faisant attention de ne pas l’enfoncer dans la gencive. Remuez la soie dentaire en l’éloignant de la gencive et frottez-la de haut en bas le long de chaque côté de la dent. Utilisez une nouvelle section du morceau de soie dentaire pour chaque dent. N’oubliez pas de passer la soie dentaire à l’arrière de la dernière dent ou derrière toute autre dent qui n’a pas de dent voisine. Faites attention de ne pas endommager vos gencives. Utilisez la soie dentaire au moins une fois par jour, de préférence avant le coucher.

    Le mieux est de vous brosser les dents après chaque repas. Si c’est impossible, mâchez de la gomme sans sucre. C’est un excellent moyen de produire de la salive et d’assurer la propreté des dents et de la bouche. Beaucoup de dentistes recommandent de mâcher de la gomme sans sucre pour favoriser l’hygiène dentaire. Ce conseil est important pour tout le monde, mais encore plus pour les personnes diabétiques.

    Le soin des yeux

    La rétinopathie ne s’accompagne pas toujours de symptômes et, par conséquent, il est important de vous faire examiner la vue régulièrement. Lorsque les problèmes sont décelés dès le début, le traitement peut empêcher les dommages.

    Bien que les problèmes courants de la vue, comme la myopie ou la presbytie, ne soient pas causés par l’hyperglycémie, certains d’entre eux, comme les cataractes, peuvent être aggravés par l’hyperglycémie. Si vous êtes hyperglycémique pendant des semaines ou des mois, vous pouvez avoir la vue embrouillée, mais vous remettre à voir clair quand votre glycémie se replace à un niveau sain. Sinon, consultez votre ophtalmologiste. Le diabète peut causer la cécité, surtout si la glycémie reste élevée pendant des années.

    Quelques conseils pour vous aider à protéger votre vision :

    • Si vous avez le diabète de type 2, faites-vous examiner la vue au moment de votre diagnostic (expliquez à votre spécialiste de la vue que vous êtes diabétique). Après votre évaluation préliminaire, vous devriez vous faire examiner les yeux une fois par année ou tous les deux ans.
    • Faites prendre votre pression artérielle souvent – lorsque la pression artérielle est plus élevée que 130/80, le risque de dommages aux yeux est plus grand.
    • Maintenez votre glycémie et votre taux de lipides à des niveaux sains. (Voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Si vous fumez, consultez votre médecin ou votre pharmacien pour savoir comment cesser.
    • Si votre vue change, par exemple, si vous voyez des cercles autour des lumières, des points noirs ou de la lumière clignotante, dites-le immédiatement à votre médecin.

    La vue est très précieuse. Soyez sensible à tout changement ou tout problème de la vue, et n’attendez pas pour obtenir de l’aide.

    Le soin des pieds

    Les personnes diabétiques doivent prendre bien soin de leurs pieds. Étant donné que le diabète endommage les nerfs et réduit la circulation du sang dans les pieds, il se peut que vous perdiez de la sensation dans vos pieds et que, de ce fait, de nombreux problèmes passent inaperçus. Avec des soins quotidiens et du bon sens, vous pouvez décelez beaucoup de ces petits problèmes avant qu’ils ne dégénèrent en infections graves qui deviennent très difficiles à guérir sans traitement. Tous les problèmes graves aux pieds doivent être traités par un podiatre, qui est un médecin spécialisé dans le soin et la santé des pieds.

    Les chaussures sont de véritables sources d’infections parce que les bactéries se multiplient dans des endroits sombres, chauds et humides. Vos pieds sont très importants. Voici quelques conseils pour les protéger :

    • Lavez-vous les pieds tous les jours, séchez-les toujours à fond et appliquez une crème hydratante, mais non pas entre les orteils.
    • Lorsque vous vous lavez les pieds, évitez les températures extrêmes et vérifiez toujours la température de l’eau avec votre main avant d’y tremper vos pieds.
    • Portez des chaussures et des bas qui vous font bien et qui ne sont pas trop ajustés, et choisissez des bas qui n’ont pas de coutures.
    • Inspectez vos chaussures régulièrement pour voir s’il y a des objets étrangers, des déchirures ou des endroits rugueux.
    • Si vous avez les pieds froids lorsque vous allez au lit, portez des bas chauds. N’utilisez pas de coussins chauffants ou de bouillottes d’eau chaude.
    • Coupez vos ongles d’orteils seulement après avoir pris un bain ou une douche, pendant qu’ils sont encore mous – le podiatre est la personne qui sait le mieux accomplir cette tâche.
    • Ne marchez jamais les pieds nus.
    • Demandez à votre médecin de vous examiner les pieds à chaque visite. Faites examiner la sensation dans vos pieds chaque année.
    • Faites l’examen de vos pieds tous les jours sous un bon éclairage et utilisez un miroir pour voir le dessous de vos pieds. Vérifiez attentivement s’il y a des lésions, des coupures, des callosités, des ampoules et des cors. Vérifiez toujours entre les orteils.
    • Si vous remarquez un problème, téléphonez immédiatement à votre podiatre.
    • Ne faites pas de « chirurgie de salle de bain » : laissez votre podiatre s’occuper des cors et des callosités.
    • N’utilisez pas d’agents chimiques pour enlever les cors ou les callosités.
    • Maintenant un poids santé – c’est plus facile pour vos pieds.
    • Intégrez l’activité physique dans votre vie de tous les jours : l’exercice aide à améliorer votre circulation.
    • Si vous fumez, vous présentez un risque plus élevé de problèmes aux pieds. Consultez votre équipe soignante en diabète pour savoir comment cesser.

    Prenez bien soin de vos pieds : c’est la seule paire que vous ayez.

    Le soin de la peau

    Le diabète affecte la peau. La sécheresse de la peau est courante chez les diabétiques. Si vous maintenez votre glycémie à un niveau sain, vous réduisez les problèmes causés par la sécheresse de la peau.

    • Maintenez votre glycémie et votre pression artérielle le plus près possible de la normale (voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Utilisez les produits pour la peau qui conviennent bien aux diabétiques. Consultez votre pharmacien ou votre équipe soignante en diabète à ce sujet.
    • Prenez des repas équilibrés et limitez votre consommation d’aliments à forte teneur en graisses indésirables.
    • Si vous fumez, demandez à votre équipe soignante en diabète comment cesser.

    Le soin de vos reins

    Le diabète non contrôlé peut provoquer une maladie rénale (néphropathie). Voici ce que vous pouvez faire pour protéger vos reins :

    • Maintenez votre glycémie et votre pression artérielle le plus près de la normale possible (voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Faites vérifier le fonctionnement de vos reins au moment de votre diagnostic de diabète, puis une fois par année par la suite (voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Prenez des repas équilibrés et limitez votre consommation d’aliments à forte teneur en graisses indésirables.
    • Les infections de la vessie et des reins peuvent endommager vos reins. Les signes d’infection rénale sont l’urine trouble, la présence de sang dans l’urine, l’urine qui a mauvaise odeur, la douleur lorsque vous urinez ou le besoin pressant et fréquent d’uriner. Si vous soupçonnez que vous avez une infection, consultez votre médecin.
    • Si vous fumez, vous présentez un risque plus élevé de maladie rénale. Consultez votre équipe soignante en diabète pour savoir comment cesser de fumer : vos reins l’apprécieront.

    Le soin du cœur et des vaisseaux sanguins

    Les diabétiques n’ont pas toujours les symptômes habituels de crise cardiaque, comme des douleurs ou une pression à la poitrine. Les symptômes sont plutôt une fatigue extrême, la sensation d’être à bout de souffle ou même la sueur. Consultez votre éducateur en diabète à ce sujet.

    Voici certaines choses que vous pouvez faire pour prendre soin de vos vaisseaux sanguins :

    • Vérifiez votre glycémie et votre pression artérielle plus souvent. La pression artérielle normale se situe aux alentours de 130/80.
    • Travaillez avec votre médecin pour maintenir votre glycémie, votre pression artérielle et vos taux de cholestérol à des niveaux sains (voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Prenez des repas équilibrés et limitez votre consommation d’aliments à forte teneur en graisses indésirables.
    • Si vous prenez des médicaments pour la pression artérielle, ne manquez pas une seule dose.
    • Limitez votre consommation de sel.
    • Limitez votre consommation d’alcool.
    • Si vous fumez, arrêtez. Vous présentez un risque de maladie cardiaque et de maladie vasculaire plus grand. Consultez votre équipe soignante en diabète pour savoir comment cesser de fumer : votre cœur vous en sera reconnaissant.
    • Intégrez l’exercice dans votre vie de tous les jours. Cherchez à atteindre et à maintenir un poids santé. La perte de 5 à 10 % de votre poids corporel peut faire toute la différence.

    Le soin de votre vie sexuelle

    Le vieillissement, la durée prolongée du diabète, l’hyperglycémie, une pression artérielle élevée, la maladie cardiovasculaire et le tabagisme, voilà autant de facteurs qui accroissent le risque de dysfonction sexuelle. Voici ce que vous pouvez faire pour protéger votre vie sexuelle :

    • Maintenez votre glycémie et votre pression artérielle le plus près possible de la normale (voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Prenez des repas équilibrés et limitez votre consommation d’aliments à forte teneur en graisses indésirables.
    • Si vous fumez, arrêtez, parce que vous présentez un risque plus élevé de dysfonctionnement érectile. Consultez votre équipe soignante en diabète pour savoir comment cesser de fumer.
    • Si vous avez des signes de dysfonctionnement érectile, parlez-en à votre médecin.
    • Les femmes diabétiques sont plus sujettes aux vaginites (inflammation du vagin) et aux infections aux levures, deux problèmes qui nuisent au désir sexuel mais qui peuvent être traités à l’aide d’un certain nombre de médicaments. Parlez-en à votre médecin, à votre éducateur en diabète ou à votre pharmacien.

     http://www.diabetescareguide.com/fr/healthyfuture.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Le vécu du diabète de type 2


    L'annonce du diabète de type 2

    L'annonce d'un diabète de type 2 a rarement les répercussions psychologiques de l'annonce d'un diabète de type 1, ceci pour plusieurs raisons :

    Absence de symptômes

    Il n'y a généralement pas à ce moment de symptômes de maladie, et la découverte, souvent fortuite, d'une glycémie élevée est souvent simplement perçue comme un chiffre anormal sur une feuille de résultats de laboratoire, et non comme un processus conduisant à des conséquences graves.

    Il n'est d'ailleurs pas rare de constater que dans l'esprit du public «Avoir du sucre» et «Avoir du diabète», ce n'est pas la même chose : «J'ai du sucre depuis une vingtaine d'années, mais du diabète seulement depuis trois ou quatre ans» comme si «Avoir du sucre» était une particularité biologique, et «Avoir du diabète» une maladie de par la présence de symptômes.

    Dans le même ordre d'idée, la phrase «Il paraît que j'ai du diabète» qui est initialement beaucoup plus fréquemment utilisée que la phrase «J'ai du diabète» est probablement significative de l'absence de conviction d'être atteint d'un processus conduisant à des conséquences graves.

    Diabète dans la famille

    Assez souvent il y a d'autres cas de diabète dans la famille, et si ces personnes connues comme diabétiques n'ont pas, ou n'avaient pas eu, de conséquences graves du diabète, l'annonce de la découverte du diabète est perçue comme étant «dans la logique des choses de l'hérédité».

    Age

    Le diabète de type 2 est généralement découvert aux alentours de la cinquantaine, c'est-à-dire à un âge où le vécu psychologique des aléas de la vie se fait souvent avec moins d'acuité douloureuse que chez l'adulte jeune.

    Excès de poids

    Pour beaucoup, diabète de la cinquantaine ou diabète gras sont synonymes d'excès alimentaires qu'il suffira de modérer en fréquence ou en abondance pour faire disparaître l'anomalie. D'autre part, en cas d'existence d'un excès de poids, la nécessité de devoir modifier son alimentation avait souvent déjà été antérieurement envisagée.

    Environnement

    La personne à qui on annonce la découverte d'un diabète de type 2 a souvent des amis ou des collègues de travail de même âge, ayant aussi un diabète gras, qui ne s'en portent apparemment pas plus mal même en ne respectant pas les conseils hygiénodiététiques donnés par leur médecin.

    Pas de nécessité d'insuline dans l'immédiat

    Très souvent dans l'esprit du public, un diabète qui ne nécessite pas d'injections d'insuline est un diabète beaucoup moins grave qu'un diabète nécessitant des injections d'insuline.

    Ou même, le mot diabète évoque uniquement deux situations, soit une non-maladie (particularité biologique), soit une maladie qui se traite parfaitement par de l'insuline, sans intermédiaire entre les deux, ni même conscience que la première situation peut conduire aux mêmes complications que la seconde bien avant que l'insuline soit nécessaire.

    Par contre, la perception des choses devient différente lorsqu'un parent ou un ami, également «diabétique aux comprimés», a eu une amputation du pied, est devenu aveugle ou doit subir trois séances de dialyse par semaine.

    Le diabète de type 2 est souvent perçu comme une non-maladie


    Le diabète de type 2 qui échappe au traitement oral maximum

    Le vécu psychologique est différent lorsqu'après un certain temps de traitement par des comprimés, un traitement par l'insuline devient nécessaire pour obtenir un contrôle glycémique satisfaisant.

    Il n'y a pas déni de l'évolution du diabète, ni révolte vis-à-vis de cette évolution, car le diabète existe depuis de nombreuses années et le plus souvent la dégradation glycémique a été progressive, mais il y a souvent opposition «Je sais que j'ai besoin d'insuline, mais je n'en veux pas» et marchandage. Des écarts alimentaires sont mis en avant pour expliquer la dégradation glycémique et l'assurance est donnée d'y mettre bon ordre afin que l'insulinothérapie ne soit pas nécessaire. Dans certains cas l'opposition est très vive, sans marchandage, le refus de l'insuline est catégorique, et le soignant doit faire preuve de beaucoup de psychologie pour convaincre.

    Cette hostilité vis-à-vis de l'insuline dans le diabète de type 2 qui n'est plus maîtrisé par un traitement oral maximal a plusieurs composantes :

    Perception soudaine d'une gravité

    Bien souvent, le diabétique de type 2 s'est peu ou prou réconforté pendant de nombreuses années en se répétant «Ce n'est pas grave» et à ses yeux la meilleure justification a été «D'ailleurs je n'ai pas besoin d'insuline».

    L'absence d'autre solution que l'insulinothérapie pour maîtriser les glycémies vient alors totalement bouleverser les schémas de pensée qui prévalaient depuis de nombreuses années : d'une part il y a sentiment de trahison «Toutes ces années de médicaments et de diététique ... pour en arriver là !», d'autre part il y a soudainement perception de la gravité de la maladie qui avait jusqu'ici pu être relativisée par le fait que l'insulinothérapie n'était pas nécessaire, et le raccourci «Tant que je n'aurai pas d'insuline, mon diabète ne sera pas grave» n'est pas loin.

    Absence de symptômes

    Lorsque l'insulinothérapie devient nécessaire pour maîtriser les glycémies, il n'y a habituellement pas plus de symptômes de maladie que lors de la découverte du diabète une dizaine d'années auparavant, et l'insulinothérapie paraît donc être une réponse théorique à un problème théorique (la correction de chiffres sur une feuille de résultats de laboratoire) et non une nécessité puisqu'il n'y a pas apparition de symptômes à soigner.

    Environnement

    Les parents ou amis, diabétiques de type 2, n'étant pas sous insuline bien qu'ayant des glycémies tout aussi élevées, ou même plus élevées, confortent également dans l'idée que l'insuline n'est pas indispensable.

    Idées fausses sur l'insuline

    Il y a parfois aussi connaissance d'une ou plusieurs personnes chez qui a été débutée une insulinothérapie à l'occasion d'une complication, ou chez qui des complications sont apparues après avoir débuté une insulinothérapie, ce qui conforte également dans l'idée fausse qu'il vaut mieux éviter l'insuline «Tant que je n'aurai pas d'insuline, je n'en serai pas au stade des complications». Ceci sans parler des insulinothérapies mal vécues amenant certains diabétiques à déconseiller l'insulinothérapie «Ne faites pas comme moi, ne vous laissez pas imposer l'insuline. Vous ne pourrez plus l'arrêter, et de toute façon cela ne permet pas d'éviter les complications».

    La notion, communément répandue, d'une impossibilité de pouvoir arrêter une insulinothérapie lorsqu'elle a été débutée, contribue également au refus de l'insulinothérapie. Cette notion est sous-tendue par le fait que l'insulinothérapie ne peut pas être arrêtée en cas de diabète de type 1, et probablement aussi par les similitudes entre l'utilisation quotidienne de seringues et une toxicomanie. Elle est cependant inexacte en cas de diabète de type 2, où l'arrêt de l'insulinothérapie ramène au niveau de contrôle glycémique qui aurait existé si l'insulinothérapie n'avait pas été débutée.

    Les contraintes, souvent supposées majeures, en matière d'horaires d'injection et de repas, de conservation de l'insuline, de contrôles glycémiques capillaires fréquents, ainsi que la crainte de malaises hypoglycémiques, voire d'injections douloureuses, sont également des éléments de réticence.

    Enfin, il y a aussi des aphorismes qui ont la vie dure : «Le diabète gras n'a pas besoin d'insuline», «L'insuline n'est indispensable que si on a fait un coma diabétique». Et le langage médical a été lui-même pendant longtemps le moteur de ces aphorismes en classant les diabètes en DID (diabète insulinodépendant) et DNID (diabète non insulinodépendant) alors que l'insuline n'est qu'un outil permettant de soigner efficacement les deux types de diabète.

    En résumé

    Le diabétique dont les glycémies ne sont plus maîtrisées par un traitement oral n'a habituellement pas de symptômes rendant l'insuline à l'évidence nécessaire, et a par contre un long passé de «diabète vaincu sans insuline» et de nombreuses «bonnes raisons» pour refuser l'insulinothérapie.

    Mais, contrairement au diabète de type 1 dont l'apparition place de fait le diabétique dans un sentiment d'infériorité et de dépendance par rapport aux autres, ainsi que dans un sentiment d'altération de l'image de soi, le diabétique de type 2 dont les glycémies ne sont plus maîtrisées par un traitement oral refuse l'insulinothérapie pour ne pas se laisser envahir par le sentiment d'infériorité et de dépendance par rapport aux autres, et par le sentiment d'altération de l'image de soi.

    Le diabétique de type 2 est réticent vis-à-vis de l'insuline car elle suscite à tort des sentiments d'infériorité, de dépendance, et d'altération de l'image de soi.


     


    http://www.diabsurf.com/diabete/FVecuD2.php
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • l'équipe médicale

    Le diabète de type 2 est par définition une maladie chronique qu’il faut apprendre à maîtriser. Un diabète bien géré permet de mener une vie normale et de retarder l’apparition de complications. Ceci implique l’intervention de médecins généralistes, de médecins spécialistes, et d’autres professionnels de santé. Le médecin généraliste, votre médecin traitant, est au centre de ce système de soins. En accord avec vous, il se doit d’être le gestionnaire du dossier médical « à partager » avec toute l’équipe médicale. Il établit enfin un calendrier des contrôles.

    Le médecin généraliste

    Votre médecin généraliste mesure votre poids

    Monter nu sur une balance est un geste somme toute banal mais indispensable à chaque consultation. L’appréciation régulière du poids permet de vous conforter dans votre bonne alimentation, ou au contraire de mettre en évidence des erreurs diététiques impliquant une révision de votre alimentation, souvent avec l’aide d’un spécialiste. La pesée sera complétée par la mesure du périmètre abdominal pris à l’ombilic avec un mètre de couturière. On n’a pas trouvé plus simple pour apprécier la graisse abdominale.

     

    Votre médecin généraliste prend votre tension artérielle

    L’objectif tensionnel doit être inférieur à 130/80, avec ou sans médicament. Ne pas dépasser cet objectif, c’est mieux protéger ses reins et son cœur, cibles particulièrement vulnérables chez le diabétique de type 2.

     

    Votre médecin généraliste examine vos pieds
    Toute plaie du pied chez un patient diabétique doit être prise très au sérieux. Mieux vaut les éviter et dépister les anomalies très tôt :

    • en utilisant un monofilament, petit fil de nylon que vous devez sentir quand le médecin l’applique à différents endroits de votre plante de pied,
    • en se servant d’un diapason (comme celui des musiciens) dont vous devez sentir les vibrations quand le médecin l’appuie sur les articulations de votre pied,
    • en regardant l’état de la peau, entre les orteils, et la présence de durillon.


    Votre médecin généraliste regarde votre carnet d’autosurveillance
    Les lecteurs de glycémie sont de plus en plus simples à utiliser, de plus en plus petits, donc facilement transportables et surtout de plus en plus
    fiables : pourquoi s’en priver ?
    Ils permettent une surveillance des glycémies à n’importe quel moment de la journée, ou dans n’importe quelle circonstance.
    Ils permettent souvent d’adapter le choix et la dose des médicaments antidiabétiques, de renforcer un traitement ou même de le diminuer en cas d’hypoglycémie, encore faut-il que ce carnet existe, qu’il soit rempli et apporté à la consultation. 

    Votre médecin prescrit les analyses biologiques
    L’HbA1c, hémoglobine A1c, ou hémoglobine glyquée, est mesurée tous les 3 à 4 mois. Ce chiffre reflète l’équilibre de votre diabète des 3 à 4 mois qui viennent de s’écouler. 

    HbA1c : objectif < 7 %, optimal < 6,5 %

     

    Autour de ce chiffre doit s’établir une discussion de la prise en charge de votre diabète.

    • objectif atteint : pas de changement de traitement,
    • objectif non atteint : pourquoi ? Le traitement est-il adapté tant dans le choix des médicaments que dans leur posologie ? Le traitement est-il bien pris ? Sinon pourquoi ? Peut-être est-il mal supporté ? Ou votre médecin vous a mal expliqué ?

     

    Bilan biologique annuel

     

    • le profil lipidique, c’est-à-dire les taux de bon et de mauvais cholestérol, les triglycérides.
    • l’uricémie.
      Là encore, une discussion entre vous et votre médecin permettra de comprendre les anomalies éventuelles, de revoir les erreurs alimentaires qui y participent et d’adjoindre peut-être un médicament.
    • La créatininémie (taux de créatinine dans le sang) et la microalbuminurie (microalbumine dans les urines).
      Ces examens permettent d’apprécier le fonctionnement des reins qui peuvent être déficients au bout d’un certain nombre d’années de diabète. Des anomalies peuvent déboucher sur une consultation spécialisée avec un néphrologue (spécialiste des reins).

     

    Votre généraliste vous oriente vers les spécialistes indispensables au suivi de votre diabète

    • Un diabétologue : quand les objectifs ne sont pas atteints ou pour le bilan clinique annuel.
    • Un cardiologue : pour dépister des anomalies des vaisseaux et du cœur.
    • Un ophtalmologiste : pour dépister chaque année des retentissements du diabète sur les vaisseaux de l’œil (rétinopathie).

     

    Votre médecin généraliste vous aide dans la compréhension de votre diabète
    Comprendre sa maladie, ses répercussions sur les différents organes, ses retentissements socio-professionnels, est un moyen de la dominer et d’en limiter les effets néfastes à long terme. C’est avec votre médecin généraliste que vous pouvez élaborer un projet éducatif et thérapeutique.
    Dans votre vie de diabétique, vous pourrez être confronté à plusieurs intervenants (spécialistes, infirmier, diététicien, podologue) utiles à la surveillance de votre diabète. Il est naturellement indispensable de faire une synthèse régulière de toutes les décisions et informations qui vous concernent. Votre médecin généraliste ou votre diabétologue sont au cœur du système de soins pour effectuer avec vous ce projet thérapeutique.

    http://www.diabete2-patients.com/c2_1.php

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Comment détecter un diabète? Apprenez à reconnaître des signes qui ne trompent pas.

    Plusieurs signes peuvent signaler l'apparition de la maladie. Sachez les reconnaître à temps et surtout ne les sous-estimez pas. Une prise de sang confirmera (ou non) le diagnostic.

     

     

    Les symptômes qui doivent alerter

    Les symptômes du diabète ne se présentent pas tous de la même manière et avec la même intensité. Les 1ers signes de la maladie peuvent être discrets, comme:

    • fatigue accrue;
    • soif intense, même la nuit;
    • augmentation de la fréquence et du volume des urines;
    • amaigrissement involontaire.

    Par ailleurs, d'autres symptômes, beaucoup plus sérieux, peuvent être la preuve d'un diabète déjà déclaré depuis longtemps:

    • cicatrisation lente;
    • diminution de la vision;
    • picotement ou diminution de sensibilité au niveau des pieds.
    • infections urinaires, cutanées répétées ou difficiles à traiter

    Une maladie comme révélateur

    De même, certaines maladies sont les révélateurs d'un diabète inconnu jusqu'alors:

    • infarctus ou angine de poitrine;
    • insuffisance de fonctionnement des reins;
    • thrombose cérébrale (accident vasculaire cérébral);
    • artérite des membres inférieurs (atteinte des artères de gros calibre qui nourrissent les membres inférieurs).

    Comment se révèle un type 1 ou un type 2?

    Même s'ils possèdent quasiment les mêmes signes précurseurs, les deux types de diabète se différencient par l'intensité des symptômes. Le diabète de type 2 s'installe de façon plus graduelle et est souvent asymptomatique (sans symptôme) pendant plusieurs années. C'est pour cela qu'il est souvent non diagnostiqué. Le type 1 se manifeste souvent de manière plus aiguë.

    La preuve irréfutable: le taux de glucose dans le sang

    En cas de doute, vous effectuerez une prise de sang, au cours de laquelle le taux de glucose dans le sang, ou glycémie, sera mesuré à jeun. Trois cas de figure existent:

    • votre glycémie est inférieure à 110 mg/dl, vous êtes «normal»;
    • votre glycémie se situe au-delà de 126 mg/dl, vous êtes diabétique;
    • votre glycémie est comprise entre ces deux valeurs. Alors d'autres tests, comme une mesure de glycémie 2 heures après ingestion de glucose, permettront souvent d'établir un diagnostic.

     

    Document réalisé par ViVio

    http://www.partena-partners.be/jsp/index.jsp?language=Fr&tmplt_folderid=84&id=1512&origin=Common

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Définition

    La dyslipémie ou dyslipidémie est une "modification pathologique primitive ou secondaire des lipides sériques". Dictionnaire de Médecine Flammarion, 7ème édition,2001.

    "La dyslipidémie correspond à une modification qualitative ou quantitative d'un ou plusieurs paramètres des lipides sériques. La dyslipidémie athérogène correspond à une ou plusieurs des anomalies suivantes : hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, diminution du HDL-cholestérol, augmentation du LDL-cholestérol."
    "Modalités et dépistage et diagnostic biologique des dyslipidémies en prévention primaire", Anaes, Octobre 2000.

    "Les patients dyslipidémiques sont définis par une augmentation des taux sériques du cholestérol et/ou des triglycérides. Ils ont de ce fait, le plus souvent, un risque accru de développer une athérosclérose dont les complications chimiques posent de graves problèmes de santé, en particulier lorsque sa localisation est coronaire."
    "Prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémique", Afssaps, Septembre 2000.

    imgClassification des dyslipidémies

    Actuellement, la classification des dyslipidémies utilisée est la classification internationale de Fredrickson dont le principe repose sur les données de l'électrophorèse des lipides sériques.

    Type
    Concentration sérique du cholestérol et des triglycérides
    Lipoprotéines affectées
    Résultats biochimiques
    I cholestérol légèrement élevé ; triglycérides élevés Chylomicrons augmentés ; VLDL normales - Sérum latescent après centrifugation
    - Cholestérol normal et triglycérides augmentés
    IIa cholestérol > 2.50 g/l ; triglycérides normaux LDL augmentées ; apoB, apoA1 élevés - Sérum clair à jeun
    - Cholestérol augmenté
    - Triglycérides normaux
    IIb cholestérol et triglycérides élevés LDL et VLDL élevés - Sérum opalescent à jeun
    - Cholestérol et triglycérides augmentés
    III cholestérol élevé ; triglycérides très élevés excès de IDL - Sérum opalescent à jeun
    - Cholestérol et triglycérides augmentés
    IV cholestérol normal ; triglycérides très élevés VLDL augmentées - Sérum trouble à jeun
    - Cholestérol normal ou modérément élevé et triglycérides augmentés
    V cholestérol un peu augmenté ; triglycérides très élevés   - Sérum opalescent à jeun
    - Cholestérol et triglycérides augmentés

    Dans plus de 90 % des cas, le médecin rencontre des dyslipidémies de type IIa, IIb ou IV. Les autres sont beaucoup plus rares.

    Les Hyperlipidémies

    Les hyperlipidémies se définissent par l'augmentation d'un ou de plusieurs des composants lipidiques plasmatiques. En pratique courante, on s'intéresse surtout au taux de cholestérol, dont l'augmentation au delà de la normale définit une hypercholestérolémie, et au taux des triglycérides, dont l'augmentation du taux au delà de la normale définit une hypertriglycéridémie. Une hyperlipidémie mixte associe hypercholestérolémie et hypertriglycéridémie. Les hyperlipidémies sont des pathologies fréquentes dans les pays industrialisés, elles sont largement associées aux pathologies cardio-vasculaires (pour les hypercholestérolémies).

    Une hyperlipidémie peut être primitive ou secondaire. Les hyperlipidémies primitives (ou essentielles) sont des maladies génétiques, dont la nosologie repose sur la classification de Frederickson (Voir tableau précédent).

    Les hyperlipidémies sont un des facteurs de risque majeur de l’athérosclérose. Elles sont caractérisées par des anomalies du métabolisme des lipoprotéines, les transporteurs de lipides, cholestérol et triglycérides dans le plasma sanguin.

    La relation entre concentration sérique de cholestérol LDL et maladie coronaire a été mise en évidence dans de nombreuses études épidémiologiques.

    Les causes des hyperlipidémies

    - Une obésité,
    - Une consommation d'alcool, parfois même modérée,
    - Un trouble du métabolisme des glucides : diabète et/ou hyperinsulinisme,
    - Une insuffisance rénale,
    - Une hypothyroïdie,
    - Une origine iatrogène (Pilule oestro-progestative, dérives de la vitamine A, Thiazidiques, bétabloquants, corticothérapie),
    - Plus rarement : stress, hépatite virale, HIV, pancréatite.

    Diagnostic des Dyslipidémies

    (Source : "Modalités de dépistage et diagnostic biologique des dyslipidémies en prévention primaire", Anaes, Octobre 2000.)

    Pour adapter au mieux le traitement dans la prise en charge du patient dyslipidémique, le médecin doit être capable de caractériser cette pathologie. Le diagnostic est biologique. Il consiste en un bilan lipidique qui comprend :

    1. Dosage du cholestérol

    On considère que le diagnostic de l'hypercholestérolémie en France correspond à un taux de cholestérol total supérieur ou égal à 2,20 g/l. En raison de l'existence de variations intra-individuelles, il est nécessaire de répéter le dosage en cas de découverte d'une hypercholestérolémie avant de porter un diagnostic définitif.

    2. Dosage des triglycérides

    Les limites de références des triglycérides sont comprises entre 1,50 et 2,00 g/l (1,7 et 2,3 mmol/L) en fonction de l'âge. Les variations analytiques et physiologiques de la triglycéridémie sont très importantes. Elles sont en particulier très dépendantes de la situation ou non de je ûne. C'est pourquoi il est n'est pas nécessaire dans un premier temps, si les triglycérides sont élevées (>4g/L ou 4,6 mmol/L) de réaliser une étude appronfondie des lipoprotéines. Si cette augmentation est confirmée, on recherchera une cause secondaire d'hypertriglycéridémie. Un nouveau contrôle du bilan sera réalisé après une phase d'intervention diététique suffisante en s'assurant qu'une période de je ûne de 12 heures soit respectée.

    3. Dosage du HDL cholestérol

    Il doit être réalisé par des méthodes de précipitation ou par des méthodes directes. Sa valeur idéale est de 0,45 g/L chez l'homme et 0,55 g/L chez la femme.

    4. Dosage du LDL cholestérol

    Il peut être mesuré par des techniques d'ultracentrifugation. En pratique courante, il ne peut être évalué actuellement que par la formule de Friedewald à partir des valeurs du cholestérol total, du HDL cholestérol et des triglycérides.

    En g/L        LDL cholestérol = (cholestérol total) - (HDL cholestérol) - (triglycérides / 5)

    En mmol/L  LDL cholestérol = (cholestérol total) - (HDL cholestérol) - (triglycérides / 2,2)

    Le calcul du LDL cholestérol par la formule de Friedewald n'est possible que si les triglycérides sont inférieurs à 4g/L (4,6 mmol/L) et en l'absence de chylomicrons.

    (Source Tableau : Références Médicales Opposables : "Prise en charge chez l'adulte des Hypercholestérolémies" )

    Catégorie Patients ayant une élévation du LDL Cholestérol Valeur d’instauration traitement diététique Valeur Cible Valeur d’instauration traitement médicamenteux Valeur cible
    Prévention primaire des hommes < 45 ans ou femmes non ménopausées n'ayant aucun autre facteur de risque

    > 2,20 g/L

    (5,7)++ mmol/L

    < 1,60

    (4,1)

    Pas d’indication en première intention
     
    Prévention primaire des hommes de moins de 45 ans ou femmes non ménopausées n'ayant aucun autre facteur de risque après échec diététique.    

    > 2,20

    (5,7)++

    Malgré une diététique suivie pendant 6 mois

    < 1,60

    (4,1)

    Prévention primaire des sujets ayant un autre facteur de risque.

    > 1,60

    (4,1)

    < 1,60

    (4,1)

    > 1,90

    (4,9)

    < 1,60

    (4,1)

    Prévention primaire des sujets ayant au moins deux autres facteurs de risque.

    > 1,30

    (3,4)

    < 1,30

    (3,4)

    < 1,60

    (4,1)

    < 1,30

    (3,4)

    Prévention secondaire des sujets ayant une maladie coronaire patente.

    > 1,30

    (3,4)

    < 1,00

    (2,6)

    > 1,30

    (3,4)

    malgré diététique suivie pendant 3 mois

    < 1,00

    (2,6)

    5. Explorations spécialisées

    - En cas d'hypertriglycéridémie majeure, on peut indiquer une électrophorèse des lipoprotéines sur gel d'agarose.
    - Lors d'hypocholestérolémies majeures, d'hypertriglycéridémies sévères, d'hyper ou hypocholestérolémies HDL importantes (> 1g/L et < 0,25 g/L) ou lorsque la formule de Friedewald n'est pas applicable, on peut réaliser un dosage des apolipoprotéines A1 et B. C'est le seul moyen d'apprécier les lipoprotéines athérogènes (LDL et VLDL) et anti-athérogènes (HDL).

    6. Bilan complémentaire recommandé chez les sujets dyslipidémiques

    - la mesure de la glycémie à jeun
    Les études ont montré l'existence d'une relation entre la glycémie à jeun et la morbidité et mortalité cardio-vasculaires. De plus, le diabète est un facteur de risque cardio-vasculaire majeur et est par ailleurs une cause de dyslipidémie.
    - l'ECG de repos
    Il existe un accord professionnel recommandant ches les patients dyslipidémiques une surveillance cardio-vasculaire annuelle, comportant un interrogatoire et un examen clinique à la recherche de signes évocateurs d'une atteinte coronaire ou vasculaire. Rien ne permet en tout cas de dire si l'ECG de repos doit faire partie de l'examen clinique cardio-vasculaire. Il est indispensable si il existe une symptomatologie évocatrice.
    - L'épreuve d'effort
    La Société française de cardiologie la recommande chez les sujets asymptomatiques de plus de 40 ans ayant un ou plusieurs facteurs de risque d'insuffisance coronaire car elle vise à identifier l'ischémie myocardique à l'effort.
    Le groupe de travail de l'Anaes estime que la réalisation systématique d'une épreuve d'effort n'est pas indiquée chez les sujets asymptomatiques lors du diagnostic d'une hypercholestérolémie (accord professionnel).
    - la mesure de l'épaisseur intima-média
    Elle se fait par échographie-doppler artérielle. C'est une méthode de dépistage et d'évaluation de l'athérosclérose. Il n'existe pas à l'heure actuelle suffisament d'études pour recommander la réalisation systématique d'une mesure échographique de l'épaisseur intima-média ou tout autre examen vasculaire chez le patient dyslipidémique asymptomatique qu'il y ait ou non d'autres facteurs de risque associés (accord professionnel).

    Prise en charge thérapeutique des patients dyslipidémiques

    (Source : "Prise en charge thérapeutique des patients dyslipidémiques", Recommandation de bonne pratique clinique, Afssaps, Septembre 2000)

    1. Prévention cardio-vasculaire

    La prévention cardio-vasculaire ou de la maladie coronaire justifie la prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémique. La responsabilité de l'élévation des taux sanguins du cholestérol total, essentiellement du LDL-cholestérol, et de la baisse du HDL-cholestérol dans l'évolution de la maladie coronaire est largement démontrée.

    Dans la plupart des cas, cette prise en charge n’est qu’une composante d'une stratégie globale de prévention individuelle de la maladie dont le but est de retarder l'apparition (prévention primaire) ou la récidive (prévention secondaire) des complications cliniques (grade A).

    Les facteurs de risque de la maladie coronaire sont :

    • Age et sexe
      - homme de 45 ans ou plus,
      - femme de 55 ans ou plus ou ménopausée.
    • les antécédents familiaux de maladies coronaires
      - infarctus du myocarde ou mort subite avant l'âge de 55 ans chez le père ou chez un parent du premier degré de sexe masculin,
      - infarctus du myocarde ou mort subite avant l'âge de 65 ans chez la mère ou chez un parent du premier degré de sexe féminin.
    • Tabagisme
    • Hypertension artérielle
    • Diabète sucré
    • HDL cholestérol inférieur à 0,35 g/L (0,9 mmol/L) quel que soit le sexe

      2. Schéma de la prise en charge des dyslipidémies

      Ces recommandations de prise en charge (grade A) ne valent que pour des patients de moins de 70 ans.

      Intervention diététique

      La prise en charge diététique est de règle dès que le taux de LDL-cholestérol excède
      - 1,60 g/l (4,1 mmol/L)
      - 1,30 g/l (3,4 mmol/L) pour les sujets ayant plus de deux autres facteurs de risque ou ayant une maladie coronaire.

      Intervention médicamenteuse

      Objectif : abaissement du taux sérique de LDL-cholestérol au-dessous des valeurs seuils d’interventions thérapeutiques (accord professionnel). Le franchissement du seuil doit être observé lors d’au moins deux prélèvements successifs. Il a en effet été démontré qu'un abaissement du taux de LDL-cholestérol conduisait à une réduction proportionnelle du risque de maladie coronaire, c'est à dire à un effet protecteur sur l'individu d'autant plus grand que le risque était élevé.

      * Prévention primaire

      - sujets sans autre facteur de risque : LDL cholestérol > 2,20 g/L (5,7 mmol/L)
      - sujets ayant un autre facteur de risque : LDL cholestérol > 1,90 (4,9)
      - sujets ayant deux autres facteurs de risque : LDL cholestérol> 1,60 (4,1)
      - sujets ayant plus de deux autres facteurs de risque : LDL cholestérol > 1,30 (3,4)

      * Prévention secondaire

      - sujets ayant une maladie coronaire : LDL cholestérol > 1,30 (3,4)

      Recommandations complémentaires

      - Chez les adultes des deux sexes, le traitement diététique doit toujours être proposé en première intention pendant 3 mois (accord professionnel). Il doit être poursuivi quelles que soient les autres modalités de traitement utilisées par la suite. La thérapeutique médicamenteuse visant à obtenir une diminution supplémentaire du LDL cholestérol est instituée en fonction de l’appréciation du risque coronarien global du sujet.
      - Chez les sujets âgés de plus de 70 ans, il est raisonnable de limiter les interventions médicamenteuses à la prévention secondaire lorsque l'espérance de vie n'est pas réduite par une autre pathologie.
      - Les hyperlipidémies secondaires ou iatrogènes ne doivent pas donner lieu à des prescriptions d'hypolipidémiants sans traiter la maladie causale ou arrêter le traitement responsable, dans la mesure du possible.
      - Les hypertriglycéridémies représentent, avec les hypercholestérolémies pures ou mixtes, un type fréquent de dyslipidémie. L'élévation du taux sanguin des triglycérides nécessite avant tout un traitement diététique spécifique pour des valeurs comprises entre 2 et 4 g/l (2,25 et 4,5 mmol/L). Cependant, au-delà de 4 g/l (4,5 mmol/L), si ces mesures ne permettent pas d'obtenir l'abaissement du taux des triglycérides, le recours à la prescription médicamenteuse peut être justifié dans le but de limiter le risque de pancréatite aiguë.
      - L’hypo-HDL-émie est un facteur de risque coronaire le plus souvent associé à une hypertriglycéridémie, un diabète sucré ou une obésité. Elle justifie et nécessite la correction de l’hypertriglycéridémie, l’équilibre du diabète, la correction de la surcharge pondérale. C’est tout particulièrement dans ce contexte que les thérapeutiques diététiques et la reprise d’une activité physique ont montré leur efficacité.

      3. Les traitements

    • Dans de nombreux cas, un traitement diététique bien conduit peut permettre d'éviter l’instauration d'un traitement médicamenteux.

      - diminution de la consommation des graisses d'origine animale (acides gras saturés),
      - correction pondérale si nécessaire,
      - éviter la sédentarité : pratique par exemple d’une heure de marche par jour.
    • Lorsqu'un traitement médicamenteux est nécessaire, trois classes de médicaments sont indiquées selon le type de dyslipidémie :

      - statines : hypercholestérolémies pures ou mixtes,
      - fibrates : hypercholestérolémies pures et hypertriglycéridémies endogènes, isolées ou associées,
      - colestyramine : hypercholestérolémie essentielle.

      Certains hypolipidémiants ont montré un bénéfice sur la morbidité coronaire en prévention primaire (gemfibrozil, colestyramine et pravastatine) ou secondaire (gemfibrozil et pravastatine) (grade A).
      Mais seuls deux principes actifs au sein de la classe des statines ont montré une réduction significative de la mortalité totale, en prévention primaire (pravastatine) ou secondaire (pravastatine et simvastatine) (grade A).

      La grossesse constitue une contre-indication à la prescription des statines et des fibrates. La prescription d'un hypolipidémiant lors de la grossesse relève d'un avis spécialisé.

       

      » Pour en savoir plus

      Généralités

      Les dyslipidémies
      Les types de dyslipidémies - Valeur cible - Les causes des hyperlipidémies - Régime pour l'hypercholestérolémie - Les recommandations spéciales pour l'hypertriglycéridémie - Les médicaments.
      Sur Obnet, site entièrement consacré à l'obésité.
      Voir le document

      Dyslipidémies du Patient Diabétique
      Les anomalies lipidiques chez le diabétique - Bilan initial souhaitable chez tout diabétique - Guide d'intervention - Objectifs lipidiques de traitement - thèmes de recherche - Références.
      Texte de l'ALFEDIAM.
      Voir le document

      Classification des dyslipidémies (Frédrickson)
      Voir le document

      Service d'Endocrinologie-Métabolisme du Professeur Turpin
      Identification des nouveaux facteurs de risque - Physiopathologies des dyslipidémies - Stratégie thérapeutique - Projets thérapeutiques.
      Par le service d'endocrinologie-métabolisme du Pr Turpin, Faculté de Médecine Pitié-Salpêtrière.
      Voir le document

      Hyperlipidémies

      L'hyperlipidémie
      Brochure d'information à l'intention du patient offerte par la Fondation Suisse de Cardiologie.
      Voir le document

      Hyperlipidémies - 50 situations pratiques
      John Libbey Eurotext, Paris, 1995.
      Voir le document

      Diagnostic

      Modalités de dépistage et diagnostic biologique des dyslipidémies en prévention primaire
      Recommandations pour la pratique clinique de l'Anaes, octobre 2000.
      Visualiser le rapport (format pdf)

      Traitement

      Traitement des dyslipidémies au cours de la ménopause
      Introduction - Les études prévention - Etudes de régression - Prise en charge des dyslipidémies de la femme ménopausée - Conclusion.
      Par Anne Marie Guedj, Journées de Techniques Avancées en gynécologie, obstétrique PMA et périnatalogie, 2001.
      Voir le document

      La prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémique
      Recommandations de bonne pratique clinique de l'Afssaps, Septembre 2000.
      Voir le document

      RMO

      RMO Dyslipidémies
      Références médicales opposables. Présentation sous forme de diapositives.
      Voir le document

      RMO
      Hypercholestérolémie : Thème 15 à 48.
      http://www.epidaure.com/rmo/rmo.html

       

     

     
     
     http://www.caducee.net/DossierSpecialises/endocrinologie/dyslipidemies.asp
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Froid ? Attention aux engelures et gelures !

    Les frimas hivernaux nous offrent parfois beaucoup de joies en promenade ou à jouer dans la neige. Malheureusement, le froid nous apporte aussi tout un lot de désagréments. Parmi ceux-ci, les engelures et les gelures sont très désagréables , voire dangereuses.

    Les engelures surviennent essentiellement au bout des mains et des pieds mais aussi aux oreilles et au nez ou encore au talon, après une exposition prolongée au froid humide. Des chaussettes ou des gants mouillés constituent souvent la première étape qui mène aux engelures.


    Comment reconnaître une engelure ?

    La peau apparaît :

    • tuméfiée, gonflée,
    • rose violacée,
    • luisante,
    • froide,
    • comme le siège de démangeaisons.

    A un stade plus avancé, la peau peut se craqueler.



    Traitement des engelures

    Il faut rester prudent quant aux mesures à prendre. Le premier réflexe est en effet de se rapprocher le plus près possible d'une source de chaleur. Or, le réchauffement brutal conduit à l'apparition d'une vive douleur.
    C'est pourquoi on préconise un réchauffement progressif par des bains tièdes de 10 à 15 minutes et des frictions d'alcool camphré. On peut aussi recourir à une alternance de bains chauds et froids. Si les engelures sont ouvertes, il faudra appliquer une crème cicatrisante et appliquer un pansement pendant 24 heures.


    Prévention

    Il est possible de prévenir la survenue de gelures en portant des chaussettes, des gants et un bonnet chaud. Attention, à la transpiration, celle-ci peut rapidement humidifier ces extrémités (les pieds surtout) et créer un pont thermique. Il faut donc veiller à retirer les vêtements humides et à les remplacer rapidement.

    Gelures, pas engelures !

    Il ne faut pas confondre les engelures avec les gelures. Ces dernières proviennent d'une exposition prolongée au froid. Ici, en plus de l'aspect du membre ou de la partie de membre atteint (un doigt, par exemple), la chronologie des faits est tout à fait typique.


    Dans un premier temps, le doigt apparaît blanc, ' mort ', d'aspect cartonné, peu ou pas sensible.

    • Dans un deuxième temps, le réchauffement s'accompagne de vives douleurs
    • Dans un troisième temps, la peau du doigt présente des vésicules ou des bulles (phlyctènes). Elle devient luisante, violacée parfois nécrosée.

      Traitement des gelures

      Si les engelures ne prêtent pas à conséquence, les gelures mettent en revanche le membre ou la section de membre touché en péril. Il ne faut donc pas tarder à consulter un médecin au moindre doute.
      En urgences, et contrairement aux engelures, il ne faut ici pas réaliser de friction et ne pas appliquer de chaleur. Au contraire, le réchauffement doit être progressif, par la chaleur corporelle ou un bain à 36,5°C. De la crème et un pansement stérile peuvent être appliqués.


      Prévention

      Pour éviter les gelures, seul un équipement adapté est efficace. Il faut aussi s'abstenir de boire une boisson alcoolisée. Si on ressent un effet de chaleur dans le tube digestif, c'est exactement l'effet inverse qui se produit au niveau des extrémités.

      Enfin, n'oublions pas que les petits se refroidissent plus vite que les adultes. Des allers et retours fréquents dans une pièce chauffée en retirant à chaque fois les vêtements vous permettront d'évaluer si des engelures n'apparaissent pas.

      30/12/2002

      Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique

      Guide des urgences de médecine du sport, édition Olympic Health Foundation

     

     

    http://www.e-sante.be/sport-sante-sport-sante-froid-attention-engelures-gelures-NN_1020-243-77-4.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Constipation : regardez du côté de votre assiette

    Malgré sa fréquence, la constipation est le plus souvent sans gravité, et la solution se trouve dans notre hygiène de vie, à commencer par notre assiette. Que faut-il manger ? Quels sont les aliments et les boissons à privilégier, à supprimer ? Comment booster sa consommation de fibres ? Et si ça ne marche pas, à quels médicaments recourir ?


    Le traitement dépend toujours de la cause, de la sévérité et de la durée de la constipation. Dans la majorité des cas, des changements dans l'alimentation et les habitudes de vie permettent de soulager et prévenir la constipation.

    Voici la base d'une alimentation anti-constipation : augmenter progressivement sa consommation de fibres jusqu'à 30g par jour, afin d'améliorer la mobilité du côlon, l'élimination et la consistance des selles.


    Malgré sa fréquence, la constipation est le plus souvent sans gravité, et la solution se trouve dans notre hygiène de vie, à commencer par notre assiette. Que faut-il manger ? Quels sont les aliments et les boissons à privilégier, à supprimer ? Comment booster sa consommation de fibres ? Et si ça ne marche pas, à quels médicaments recourir ?



    Comment atteindre cet objectif ?  

    • A la place du pain blanc, choisissez du pain à teneur élevée en fibres alimentaires, du pain de blé entier à 100%, de son, de seigle, de sarrasin, d'avoine…
    • Choisissez judicieusement vos céréales : lisez bien les étiquettes et privilégiez les céréales contenant 4g et plus, de fibres alimentaires par portion.
    • Ajoutez du son à vos potages, salades, viandes hachées, pains de viande, mets en casserole, yaourts, gâteaux maisons, crêpes, céréales, etc.
    • Dans vos recettes, remplacez la farine blanche par de la farine de blé entier.
    • Choisissez des pâtes au blé entier ou enrichies en fibres.
    • Consommez davantage de légumes crus et de fruits frais : ajoutez par exemple des fruits frais à vos yaourts, pudding.
    •  Consommez fruits et légumes avec leur peau, sans les éplucher.
    • Ajoutez des fruits secs aux céréales.
    • Consommez des légumineuses : soupe aux pois, fèves au lard, chili, soupe aux lentilles, salades de pois chiches…
    • Ajoutez des fruits secs et des légumes crus dans vos sandwichs.
    • Choisissez des desserts riches en fruits secs : biscuits aux figues, carrés aux dattes…


    Attention, une telle alimentation doit se mettre en place progressivement et le résultat n'est pas immédiat. De plus, chaque patient doit trouver la dose qui lui convient. Ainsi, certains se plaindront au début d'être ballonnés, d'avoir des gaz. Raison de plus d'y aller en douceur.
    Et enfin, cette alimentation riche en fibres doit impérativement s'accompagner d'un apport important en eau plate, au risque d'augmenter le problème de constipation. Ainsi, buvez beaucoup tout au long de la journée.

     

    Aliments et boissons recommandés ou à supprimer

    Aliments recommandés
    Les aliments riches en fibres : légumes verts indispensables, fruits.
    Les viandes, poissons et œufs ne sont pas interdits.
    Les céréales.

    Les aliments à supprimer
    Le riz blanc.
    Les carottes cuites.
    Les bananes.
    Les coings.
    Les excès de sucre.

    La boisson obligatoire
    L'eau plate.

    Les boissons conseillées
    L'eau glacée.
    Les jus de légumes et de fruits crus.
    Les jus lacto-fermentés.
    Les bouillons de légumes.
    Le lait écrémé (ou demi-écrémé) si vous supportez le lait.

    Les boissons déconseillées
    Les tisanes laxatives à base de séné, de bourdaine ou contenant des résines.
    Les eaux et boissons gazeuses.
    Les alcools dont le vin.
    Les jus de fruits sucrés.

    Les traitements médicamenteux

    Ce sont des laxatifs. L'idéal est bien sûr de les éviter. Toutefois, ils peuvent occasionnellement aider un intestin ' paresseux '.
    Il faut uniquement les utiliser sur de courtes périodes. En effet, ils peuvent diminuer l'absorption de certaines vitamines et autres éléments nutritifs importants, favoriser la perte intestinale en eau, en sodium et en potassium, et enfin, ils peuvent créer une accoutumance et dilater le côlon.
    Il existe de nombreuses formes de laxatifs sur le marché : comprimé, gomme, poudre, granule ou solution buvable.
    Evitez les laxatifs à base séné ou de bourdaine.
    Et pour dépenser moins, pensez aux génériques, même pour des médicaments vendus sans ordonnance.

     

    Isabelle Eustache
    05/12/2008
    ' Manger, éliminer : non à la constipation de 0 à 97 ans ', Dr Bernadette de Gasquet et collaborateurs, Edition Robert Jauze.


     


    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Diabète et alimentation

    Pour le diabète insulino-dépendant (type 1 ), l'alimentation recommandée est la même que pour l'ensemble de la population. On ne peut donc parler de "régime pour diabétique" : seule une alimentation équilibrée est compatible avec le traitement. Mais le patient doit évaluer la quantité de glucides ingérée et s'administrer la dose d'insuline adéquate.

    Des modifications du comportement alimentaire sont souvent nécessaires par rapport aux habitudes ayant conduit à l’excès de poids et au diabète. Il est en effet connu que l’effort diététique augmente la sensibilité des cellules adipeuses à l’action de l’insuline. En conséquence, la perte de poids est le premier traitement pour le diabète de type 2.

    Surveiller son alimentation

    Si vous êtes concerné, un diététicien estimera avec vous (et à l’aide d’un "carnet alimentaire" que vous tiendrez pendant quelques semaines) les quantités et la qualité de votre alimentation. Le diététicien vous aidera à corriger vos erreurs et vous indiquera comment équilibrer vos repas, modifier les modes de préparation des aliments, ou encore déchiffrer une étiquette de produit industriel. Une bonne connaissance des grandes familles d'aliments, de la classification des nutriments et de leurs rôles, des besoins nutritionnels, de l'utilisation des légumes et des fruits dans la lutte contre le surpoids vous permettront alors de maigrir sagement et durablement
    tout en mangeant bien et sans interdits formels.

    Pour le diabète de type 2, le seul vrai problème est de… manger moins que sa faim et de réduire les graisses.

    Les 10 principes de base

     

    • Diminuez l’apport calorique moyen et limitez les apports en graisses (les lipides sont 2 à 3 fois plus caloriques que les glucides) si vous avez un surpoids.
    • Evitez ou limitez les sucres rapides (aliments au goût sucré comme le sucre, le miel, les desserts, les sodas) mais consommez des sucres lents (pain et féculents).
    • Préférez les graisses insaturées (poisson, huiles végétales…) aux graisses saturées.
    • Veillez à la régularité de la prise alimentaire en trois repas.
    • Choisissez des viandes maigres et mangez du poisson 2 à 3 fois par semaine.
    • Sachez quels sont les aliments les plus caloriques et évitez-les.
    • Apprenez les équivalences, car elles permettent de varier les repas en remplaçant un aliment par un autre.
    • Faites attention aux graisses "cachées", apprenez à les reconnaître : une pâtisserie contient du sucre mais aussi des graisses, la viande rouge n’apporte pas que des protéines, mais aussi beaucoup de graisses saturées, etc.
    • Mangez équilibré, planifiez votre alimentation, évitez le grignotage entre les repas, bougez et… servez de modèle à votre famille puisque cette hygiène de vie vaut pour tous !
    • Réduisez la quantité de graisse dans votre alimentation en évitant les aliments frits et réduisez votre consommation d'alcool et de sel, que vous pouvez remplacer par des herbes, des épices ou du jus de citron dans les assaisonnements.

      Simplifiez le suivi de votre alimentation

      En exclusivité sur Doctissimo, suivez votre alimentation avec le programme interactif de SU VI MAX. Calcul des calories, valeur nutritive des aliments et des plats que vous mangez, conseils diététiques... En constituant votre dossier personnalisé dans le Club Doctissimo, vous pourrez suivre votre consommation alimentaire jour après jour sur plusieurs semaines.

      Découvrez la valeur nutritive des aliments
      Composez des repas équilibrés
      Votre régime personnalisé


      Forum Diabète

      Ces fiches ont été réalisées par l'Association Française des Diabétiques (AFD) dont l'objectif est de tout mettre en oeuvre pour aider, défendre et informer les personnes diabétiques

     

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/898-diabete-alimentation-02.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks





    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires