• SantéDiabète de type 2

    L'horloge biologique montrée du doigt

    Mise à jour le lundi 8 décembre 2008 à 13 h 24

    Image du cerveau humain
     

    Il existe un lien génétique entre la régulation du rythme circadien par la mélatonine et le diabète de type 2, a montré une équipe internationale de chercheurs.

    Leurs travaux ont permis d'établir que des mutations du gène qui produit le récepteur 2 (MT2) de la mélatonine entraînent une élévation de la glycémie et augmentent ainsi le risque de diabète de type 2.

    Ce lien a pu être mis en évidence grâce à une étude génétique sur 23 000 Européens.

    La mélatonine est l'une des hormones les plus anciennes produites sur Terre. Elle se trouve non seulement chez les animaux, mais aussi chez certaines plantes et champignons.

    Elle participe à diverses fonctions physiologiques qui engendrent le rythme éveil/sommeil, la régulation de la pression sanguine, l'activité du système immunitaire, la désintoxication des radicaux libres et la protection des os.

    Chez l'humain, la mélatonine est principalement sécrétée par la glande pinéale dans le cerveau, en fonction de la perception de la lumière et de l'obscurité par la rétine.

    La molécule-récepteur MT2 est présente dans la rétine, dans le nerf optique, dans le cerveau, ainsi que dans les cellules du pancréas qui sécrètent l'insuline. L'insuline diminue le niveau de sucre sanguin. Dans le diabète, sa fabrication est défaillante.

    Les résultats de cette étude montrent que la glycémie est fortement régulée par un petit nombre de gènes et que les personnes porteuses de plusieurs mutations de ces gènes ont des glycémies de type prédiabétique. Elles sont ainsi à haut risque de développer un diabète ou des maladies cardio-vasculaires.

    Selon les auteurs, leur découverte sur le rôle de la mélatonine contribuera à mieux traiter les maladies chroniques.

    En 2008, les mêmes équipes avaient montré que le gène d'une enzyme du métabolisme du glucose, la glucose-6-phosphatase spécifique du pancréas modulait fortement la glycémie.

    Les résultats complets sont publiés dans le Nature Genetics.

    Environ 2 millions de Canadiens souffrent du diabète. Neuf personnes diabétiques sur dix sont atteintes du diabète de type 2. Le coût du diabète s'élève à près de 9 milliards de dollars chaque année au pays. (Santé Canada)

    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2008/12/08/001-Diabetedetype2.shtml?ref=rss

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  • Chantale Caron : greffée du pancréas et du rein

    « Non, je ne regrette rien à propos de la transplantation. Mon destin aurait été pire, je serais certainement morte avec l'hémodialyse. Je suis sûre que je vais toujours aller de mieux en mieux maintenant. » Chantale Caron a choisi, il y a six ans, que la double transplantation était la seule voie possible pour retrouver une santé qui fuyait tranquillement entre ses doigts au fur et à mesure que les complications du diabète faisaient leurs ravages. Elle avait déjà eu des problèmes de vision, mais ses reins la lâchaient lentement, inexorablement; un jour prochain la dialyse serait nécessaire pour survivre. Les démarches ont alors commencé.

    En décembre 1995, le docteur Pierre Daloze peut pratiquer enfin la double transplantation; depuis ce moment elle n'est plus diabétique, finies les injections, et son nouveau rein fonctionne à merveille. Mais pour en arriver là où elle en est aujourd'hui, il a fallu de la détermination, du courage, de la volonté, un peu de folie, car la transplantation n'est toujours pas la solution à tous les maux du diabète. Il y a une part de risque et une part de concessions à faire quand on a fait ce choix, car il ne s'agit toujours pas d'une rémission sans problème, mais bien d'un nouveau régime de vie où la bonne marche et la survie des nouveaux organes deviennent l'obsession quotidienne.

    Tout se passe si vite

    « C'est durant la nuit du 15 décembre que j'ai eu l'appel téléphonique, se rappelle Chantale. J'étais à Baie-Comeau. On me disait qu'on avait trouvé un donneur et que je devais me rendre le plus rapidement possible à Montréal. J'ai eu dix minutes pour prendre ma décision. J'étais tellement émue que j'ai failli ne pas répondre.

    J'ai pris l'avion pour Montréal et l'après-midi, j'étais sur la table d'opération. L'opération a duré sept heures et demie. Le rein prend une heure à être greffé. Mais le pancréas, c'est plus long. On enlève l'appendice et la vésicule biliaire, et on m'a greffé le pancréas à l'intestin. Le pancréas est un organe très fragile comparé au rein. Mon rein s'est mis tout de suite à fonctionner. On a interrompu l'insuline durant la greffe. Je me suis réveillée rapidement aux soins intensifs.

    J'ai été une semaine complète aux soins intensifs. J'étais intubée. Je ne pouvais pas me lever. Je gardais les yeux fermés. Mon néphrologue, le Dr Gilles Saint-Louis, m'a dit de faire un effort pour me lever. Mais cela m'a pris du temps. Je trouvais cela pénible. Je supportais mal les calmants, même si c'était nécessaire à cause de la douleur de la greffe du pancréas. Je me suis enfin levée après une semaine. Tout fonctionnait à merveille, j'avais passé la première phase critique, la période où les rejets sont le plus grave danger. »

    Les greffes de pancréas, le plus souvent accompagnées d'une greffe de rein, ne sont plus une opération rare. Dans le monde, on fait actuellement 1 500 greffes de ce genre par année, soit au total quelque 12 000 transplantations depuis le début, et si un si grand nombre est possible, c'est que plusieurs éléments rendent cette opération efficace pour certains diabétiques.

    Les risques liés à la transplantation

    L'expérience chirurgicale y contribue. Après avoir cherché pendant plusieurs années les meilleures techniques pour que la greffe prenne, comme on dit dans le milieu, on en est venu à privilégier surtout le raccord du pancréas ou d'un morceau de celui-ci au système digestif, le plus souvent au niveau de l'intestin; le passage de l'insuline s'y fait le mieux et l'oxygénation de l'organe transplanté est facilitée. On calcule actuellement à 85 % le taux de survie du pancréas transplanté, ce qui le situe dans les organes qui offrent les meilleurs succès.

    Mais il n'y a pas que la technique chirurgicale qui compte pour ce succès. Les médicaments anti-rejet ou immunosuppresseurs y sont aussi pour beaucoup. Les transplantations ont vraiment pris un essor depuis que la cyclosporine a été reconnue comme un excellent médicament à la fin des années 70. Depuis lors, comme le dit le Dr Saint-Louis, de nouveaux médicaments ont été mis sur le marché, des médicaments moins toxiques pour l'organisme. Chantale Caron prend d'ailleurs un médicament expérimental dans le but d'améliorer la qualité de vie des transplantés.

    La longue route menant à la transplantation

    Chantale Caron, originaire de Baie-Comeau, est devenue diabétique à l'âge de 13 ans. Elle est la seule de sa famille à avoir eu cette maladie; ni ses parents, ni ses trois frères ne sont atteints. Elle est devenue enseignante en 5e et 6e. Comme elle le dit si bien, elle a commencé à être diabétique durant la période où les contrôles étaient plus difficiles. À Baie-Comeau, il n'y avait pas de spécialistes à cette époque, ses parents ont dû l'envoyer à Ste-Justine de Montréal pour rencontrer les premiers endocrinologues.

    Même si elle y a appris à respecter une diète et avoir un régime de vie équilibré, le peu de contrôle de la glycémie faisait en sorte qu'elle a certainement dû avoir de nombreuses glycémies élevées. Ce n'est qu'avec l'apparition des lecteurs de glycémie qu'elle a pu mieux contrôler son sucre. Mais il était déjà trop tard, elle a eu d'abord une rétinopathie qui l'a obligée à subir des traitements de la rétine de l'œil au laser. La vue était sauvée.

    Puis dans les années 80, c'est la découverte de sa néphropathie. Au début les médicaments font effet, mais à la longue cela devient de plus en plus difficile. Elles se lance dans des diètes sévères sans sel. Mais inexorablement ses fonctions rénales s'affaiblissent. Les médecins commencent à la fin des années 80 à lui parler de la dialyse, une machine qui nettoiera son sang, sans quoi ce sera la mort à plus ou moins long terme. On lui propose aussi la dialyse péritonéale, une variante qui consiste à injecter du liquide dans la cavité qui se trouve entre le muscle de l'abdomen et l'enveloppe qui entoure les intestins. On laisse le liquide pendant une période de temps et on évacue alors le liquide ayant absorbé les éléments normalement évacués par les reins.

    Chantale veut en savoir plus sur la question. La caravane des maladies du rein passe à ce moment à Baie-Comeau. « J'ai eu un choc en voyant comment cela se fait et ce que cela implique. Je ne voulais pas de dialyse. Je me suis donc tournée vers une diète. Quand la maladie a progressé, ma seule porte de sortie c'était la greffe. »

    Surtout qu'elle avait vu une émission de télévision durant laquelle un greffé pancréas-rein avait parlé de son bonheur de ne plus être diabétique. Elle ne sait pas cependant alors qui fait ce genre de greffe au Québec. Comme elle s'est impliquée auprès de Diabète Québec, elle passe par l'association pour en savoir plus. Elle rencontre le greffé vu à la télévision qui lui parle du docteur Daloze et de son équipe de l'Hôpital Notre-Dame.

    Elle s'est donc présentée à l'équipe de transplantation de l'Hôpital Notre-Dame dans l'espoir de se trouver sur la liste des receveurs.

    N'est pas transplanté qui veut

    Sa première rencontre avec le Dr Pierre Daloze, chef du département des greffes de l'Hôpital Notre-Dame et l'un des plus célèbres chirurgiens du Québec en transplantation de différents organes, dont le cœur et le pancréas, l'a convaincue qu'elle avait pris la bonne décision. Mais pour être acceptée sur la liste, il faut remplir de nombreuses conditions. C'est à la fin d'une période d'évaluation qu'elle saura vraiment si la greffe sera pour elle.

    « Au mois d'août 95, dit-elle, on m'a appelée pour l'évaluation. J'ai demandé un mois pour me donner le temps de préparer ma suppléante pour ma classe.

    J'ai été hospitalisée pendant près de deux semaines. On y fait tous les tests comme la condition cardiaque; en moyenne, un test par jour. J'ai rencontré plusieurs spécialistes, dont des endocrinologues. Ceux-ci ne sont pas très chauds pour la greffe. On m'a dit que mon système circulatoire était en bon état. On m'a dit aussi que la greffe pouvait aussi empirer mon système à cause des médicaments. C'est alors que j'ai pris la décision d'avoir la double greffe et pas seulement une greffe du rein. J'ai dit oui entre autres parce que j'avais confiance en l'équipe. On m'a montré les différents départements par lesquels j'allais passer. On m'a aussi parlé de la Maison des greffés pour rencontrer et vivre avec d'autres personnes dans ma condition après la greffe.

    J'ai eu une longue conversation avec le Dr Saint-Louis sur tous les aspects de ma personnalité et sur ses attentes. Le Dr Saint-Louis est très prudent avant de vous proposer la greffe. Il était content de mes bas taux de cholestérol. D'après lui, je n'avais pas encore subi beaucoup de dommages. J'étais donc une bonne candidate. Et en décembre, j'étais appelée. »

    La prudence

    Cette prudence face aux candidats ne peut qu'être bénéfique. L'Association américaine du diabète est la première à conseiller la prudence. On privilégiera les personnes qui ont une atteinte rénale, car dans ce cas les risques et les conséquences de l'opération sont contrebalancés par une meilleure qualité de vie. Seuls les personnes diabétiques qui ont ces complications et qui ne peuvent être contrôlés par les méthodes conventionnelles de médicaments et d'insuline sont susceptibles de bénéficier d'une greffe.

    Les suites ne sont pas toujours faciles

    Chantale Caron sait mieux que quiconque que les lendemains peuvent être parfois pénibles. Trois jours après sa sortie de l'hôpital, elle se sent mal et fait de la fièvre. Elle doit donc rentrer.

    « Cela a pris plusieurs jours avant de savoir ce qui se passait. On a trouvé que j'avais fait un abcès. Ils ont cru que la cortisone aurait peut-être pu empêcher la plaie de se refermer. Je faisais de la haute température. On a dû me mettre un drain avec des doses d'antibiotiques 24 heures sur 24. Cela a duré 3 semaines. J'ai trouvé cette époque très pénible. La douleur était insupportable, surtout que je ne voulais pas prendre de calmants parce que cela me causait trop d'effets secondaires. Heureusement à la fin, j'étais guérie et j'ai pu sortir.

    Les premiers temps, on a peur de tout. On est très fragile. On n'ose pas sortir de peur d'attraper quelque chose. Je ne touchais à rien pour ne pas être infectée. C'est un des mauvais côtés des immunosuppresseurs. Maintenant, dès que je viens de l'extérieur, je me lave les mains. J'essaie de toucher au moins de choses possibles. Je fais extrêmement attention à la grippe, je reste loin des gens qui peuvent en être atteints. »

    Chantale a toujours été une personne active, impliquée socialement. Un de ses frères lui a même dit qu'elle avait l'étoffe pour aller loin dans la vie. Mais les médicaments anti-rejet ont eu un impact certain sur son niveau d'énergie. Elle croyait pouvoir un jour courir le marathon, elle sait maintenant qu'elle doit faire attention à ne pas trop se fatiguer. La cortisone a aussi affaibli ses os; elle doit donc souvent se promener avec une canne et faire attention aux chutes.

    Elle a dû pour l'instant abandonner l'enseignement parce qu'elle trouve cette profession trop stressante. Mais elle cherche actuellement le moyen de pouvoir un jour y revenir en occupant si possible un poste plus administratif.

    Près de quatre ans après sa greffe, elle doit retourner à l'hôpital dès que ses tests mensuels indiquent un problème. Même si rien de sérieux ne lui est arrivé, le fait d'avoir toujours à l'idée cette possibilité l'obsède.

    Deux personnes en une

    Pour les néophytes qui n'ont pas subi une transplantation, on se demande ce qu'on ressent quand on sait que des organes d'une autre personne sont en soi.

    « Avant la greffe, avoue Chantale, j'avais souvent froid parce que je faisais de l'anémie. Après la greffe, j'avais chaud. J'avais l'impression que je sentais les organes à l'intérieur de moi. C'est une impression positive, même s'il n'y a pas de termes pour la décrire. Pendant que j'étais à l'hôpital, j'ai ressenti comme la présence de ce que je crois être la donneuse, même si je ne sais pas qui c'était. Pendant un court instant, j'ai voulu aller comme en arrière.

    Quand ils ont fait une biopsie, j'ai insisté pour la voir. C'était terriblement rouge et j'ai dit : « Mais c'est vivant ! » Le médecin me dit alors : « Tu penses que ce sont des organes morts, mais non il faut qu'ils soient bien vivants. » Cela m'a beaucoup aidé à accepter cette nouvelle situation. Le personnel m'a beaucoup aidée. Sans leur dévouement, je n'aurais pas su passer à travers comme je l'ai fait.

    Je suis très consciencieuse et responsable. Je prends toujours mes médicaments à la même heure. Je suis très rigoureuse. Il y a une conscience collective à avoir. Je sais que ça coûte des sous la greffe. En auto, je fais maintenant très attention à la vitesse, alors qu'avant j'y pensais moins. Je sens la responsabilité qui m'incombe. »

    Chantale n'est plus diabétique, mais son cœur reste tout près de ce groupe de personnes. Elle continue à s'impliquer pour partager son vécu et ses connaissances de la maladie.

    « J'ai rencontré plusieurs personnes pour leur parler de la greffe. Je me rends compte qu'il n'y en a pas beaucoup qui sont prêts à la subir. Je prépare une présentation (automne 2000) avec du matériel didactique audiovisuel; je compte parler au plus de gens possible. »

    Chantale Caron siège actuellement sur le conseil d'administration de Diabète Québec et elle s'occupe de l'Association du diabète Laval-Laurentides M.R.C. Des Moulins. Peut-être aurez-vous aussi la chance de la rencontrer un jour. Elle vous fera partager les moments intenses de sa vie.

    Source : Plein Soleil - Automne 99, Marc Aras, directeur des communications Diabète Québec. Révisé en mars 2001.

     http://www.diabete.qc.ca/html/vivre_avec_diabete/temoignages/html/chantale.html

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  • Salade d'aubergines

     

     Ingrédients pour 4 personnes

    • 4 aubergines
    • 1 pot de 250g de coulis de tomate
    • 2 cuil. à soupe d'huile d'olive vierge
    • 4 gousses d'ail
    • 1 bouquet de basilic
    • sel et poivre

     Recette

    • Lavez les aubergines et coupez-les en gros cubes
    • Faites-les cuire à la vapeur pendant 15 minutes, en prenant soin qu'ils ne ramollissent pas
    • Déposez-les dans un saladier et laissez refroidir
    • Lavez le basilic, épluchez l'ail et hachez-les finement
    • Versez sur les aubergines la sauce tomate, l'huile d'olive, l'ail et le basilic haché
    • Salez et poivrez

     Atouts santé

     Une salade diététique grâce aux fibres et aux glucides complexes des aubergines et riche en antioxydants pour la prévention du vieillissement des cellules de l'organisme. 

     

    Salade de céleri aux pommes et noix

     

     Ingrédients pour 4 personnes

    • 250g de céleri-rave émincé
    • 3 pommes
    • 1 citron bio
    • 4 cuil. à soupe d'huile d'olive vierge
    • 2.5 cuil. à soupe de vinaigre
    • 1 cuil. à café de moutarde
    • 12 cerneaux de noix
    • sel de céleri
    • poivre

     Recette

    • Epluchez les pommes et coupez-les en bâtonnets
    • Pressez le citron
    • Dans un saladier, déposez le céleri-rave émincé et les pommes
    • Arrosez du jus de citron
    • Mélangez huile d'olive, vinaigre, moutarde, sel de céleri et poivre
    • Versez cette vinaigrette sur la salade
    • Mélangez et ajoutez les cerneaux de noix

     Atouts santé

     Riche en vitamine, sels minéraux et antioxydants. Elle a un effet anti-cholestérol grâce aux fibres douce de la pomme et aux bons acides gras de l'huile d'olive et des noix.

    www.mut506.be vous souhaite bon appétit  !http://www.mut506.be/jsp/index.jsp
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  • Planning alimentaire > Circonstances spéciales

    Les vacances et les circonstances spéciales sont des moments de bonheur à partager avec la famille et les amis. Mais pour les diabétiques, se resservir, savourer des douceurs ou déguster un verre d'alcool sont autant d'obstacles à contourner.

    Toute circonstance spéciale ou sortie peut représenter un dilemme. Mais, avec le planning adéquat et l'état d'esprit approprié, vous pourrez profiter pleinement de votre soirée.

    Les fêtes constituent un problème spécifique pour les diabétiques. Il se peut que vous vous posiez de nombreuses questions :
    Que puis-je manger ? Quand puis-je manger ? Puis-je boire un verre ? Et si ma glycémie augmente en flèche? Etc., etc.

    N'hésitez pas à confier vos soucis à votre diététicien ou à demander le soutien de vos amis et de votre famille : ils vous aideront à retrouver une certaine sérénité. Avec leur appui, vous prendrez conscience du fait que, tant que vous modérez votre consommation et que vous surveillez votre glycémie, il n'y a aucune raison que vous ne profitiez pas des plaisirs de la vie.

    À retenir

    Ne vous privez pas d'une sortie au restaurant, mais discutez toujours avec votre médecin ou votre diététicien des aliments qui ne font pas partie de votre planning alimentaire.

    1. Maintenez votre glycémie à un niveau constant. En cas de circonstance spéciale, effectuez des tests plus fréquemment et ajustez votre traitement en conséquence, toujours avec l'accord de votre médecin. Essayez de vérifier votre glycémie avant de partir, pendant votre sortie et avant de vous coucher (indispensable si vous utilisez de l'insuline).
    2. Ne partez jamais de chez vous sans emporter vos médicaments et votre lecteur, et emportez également des médicaments supplémentaires si vous pensez qu'il est possible que vous rentriez plus tard que prévu.
    3. Emportez une collation (un fruit ou des crackers et du fromage, par exemple), et un peu de sucre à action rapide.
    4. Ayez toujours une identification médicale sur vous et sachez où et comment obtenir des soins médicaux si nécessaire.
    5. Essayez de connaître le menu à l'avance, de manière à pouvoir articuler votre planning alimentaire du jour en fonction de votre repas à l'extérieur.
    6. Essayez de planifier votre repas de manière à manger à la même heure que d'habitude. Si vous êtes au restaurant et que vous devez attendre votre repas longtemps, commandez des amuse-gueule.
    7. Lorsque vous choisissez un repas, essayez de vous en tenir aux aliments grillés, cuits au barbecue, marinés, cuits à la vapeur, cuits au four ou pochés.
    8. Limitez les aliments frits, cuits dans la crème ou le beurre, panés ou servis avec une sauce.
    9. N'ajoutez pas de beurre, de crème sure, de sauce, de crème ou de vinaigrette à table.
    10. Déterminez quelle est l'influence de votre consommation d'alcool sur votre glycémie et si vous en buvez, faites-le toujours avec modération. Si vous savez que vous allez boire, ne le faites pas l'estomac vide.
    11. N'oubliez pas que la bière et certains cocktails contiennent des hydrates de carbone et doivent donc être inclus dans votre planning alimentaire.
    12. Prévenez une personne présente à la fête que vous êtes diabétique. Les symptômes de l'hypoglycémie se confondent facilement avec ceux de l'ébriété.
    13. Ne buvez pas si vous devez conduire ou si vous n'avez pas discuté des risques médicaux potentiels avec l'équipe médicale qui vous suit.

     

    http://www.lifescaneurope.com/be/fr/diabetique/alimentaire/speciales/

     

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    Causes des hypoglycémies : Diabète de type 2

    1) Alimentation

    - Collation ou repas repas ayant comporté peu de glucides et/ou pas assez d'aliments non glucidiques (les aliments non glucidiques, notamment les fibres et les protéines, contribuent à limiter la rapidité et l'importance de l'élévation de la glycémie après repas à un niveau ne conduisant pas au passage dans les urines d'une partie des glucides du repas).

    - Collation ou repas trop tardifs ou sautés.

    - Boissons alcoolisées (l'alcool bloque la fabrication de sucre par le foie, ce qui favorise les hypoglycémies et les rend plus sévères et plus prolongées).

    2) Exercice physique

    - Oubli des collations avant, pendant, et après le sport.

    - Oubli d'une collation supplémentaire le soir au coucher après avoir fait du sport pendant l'après-midi.

    3) Comprimés

    Les inhibiteurs des alpha-glucosidases, ainsi que les biguanides, ne sont qu'exceptionnelement cause d'hypoglycémie car ces médicaments ont surtout pour effet de limiter l'élévation de la glycémie après les repas.

    Les glinides, qui doivent être pris avant les repas, peuvent éventuellement être cause d'hypoglycémie si le repas ne comporte pas suffisamment de glucides, ou si le nombre de comprimés pris avant le repas est trop important pour la quantité de glucides du repas. Ils ne sont qu'exceptionnellement cause d'hypoglycémie dans l'intervalle des repas.

    Les sulfamides peuvent être cause d'hypoglycémie, dans l'intervalle des repas, ou plus rarement après repas, si la dose utilisée est excessive.

    => En l'absence de cause d'hypoglycémie en relation avec l'alimentation ou l'activité physique, la survenue d'une hypoglycémie chez un diabétique traité par des comprimés doit conduire à réduire la dose des sulfamides.
     

    Copyright DiabSurf http://www.diabsurf.com/Sim/SimImp/Iurghypcsedt2.php
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  • Crise d’hypoglycémie : comment réagir ?

    Il est très fréquent de parler d’hypoglycémie lorsqu’un individu présente un malaise ou une perte de tonus assez brutale. Ceci est majoré par le fait que la victime se sent mieux dès qu’on lui administre du sucre et qu’on l’allonge au calme. En fait, c’est surtout le repos qui est responsable de sa récupération car le manque de sucre (hypoglycémie) est très rare en dehors du diabète.

    Dans le diabète, le taux de sucre est trop élevé et donc on utilise l’insuline ou des médicaments (sulfamides) qui, en cas de surdosage volontaire ou non, peuvent donner une vraie hypoglycémie.

    Différents types d’hypoglycémie

    Les autres hypoglycémies sont rares et concernent surtout une intoxication par des médicaments courants comme l’aspirine, certains médicaments luttant contre les troubles du rythme cardiaque ou encore le dextropropoxyphène, que l’on trouve dans des antalgiques fréquemment prescrits en ville. Parfois, certaines maladies peuvent également provoquer ces variations de sucre mais elles sont rares (insulinome, insuffisance hépatique, maladies auto-immunes, etc…).

    Il arrive parfois que l’on constate des hypoglycémies fonctionnelles chez le sujet jeune, anxieux mais cela est rare (parfois du à un excès de bases xanthiques comme le café ou le thé) et chez les personnes ayant bénéficiées d’une chirurgie de l’estomac (cancer, ulcère ou chirurgie de l’obésité).

    Le cerveau humain consomme un seul type de carburant : le glucose. En cas de manque le cerveau n’est plus alimenté ce qui provoque le malaise. En cas d’hypoglycémie prolongée le cerveau peut souffrir de façon irréversible avec des séquelles importantes comme lorsqu’il manque d’oxygène : paralysie...

    Chez le diabétique sous insuline, les hypoglycémies sont dues à un surdosage d’insuline : erreur de dose, repas sauté, régime, efforts physiques non compensé, consommation d’alcool, insuffisance rénale ou après un syndrome infectieux (qui entraîne une consommation augmentée de glucose).

    Chez le diabétique sous médicament (diabète dit « de type 2 »), seuls les malades sous sulfamides risquent de faire une hypoglycémie (mêmes causes que sous insuline) alors que la deuxième famille de médicament (les biguanides) ne donne pas ces complications.

    Symptômes et solutions

    Lors d’une hypoglycémie, il y a d’abord une phase transitoire pendant laquelle s’installe des symptômes peu graves mais qui doivent alerter : malaise avec pâleur, sueurs, sensation de faim, parfois des troubles visuels et altération du caractère (les victimes deviennent plus agressives) et troubles de concentration.
    Dans un deuxième temps, on constate l’apparition de signes plus importants comme une paralysie (réversible après traitement), une crise convulsive, une désorientation ou un trouble du comportement. Au stade ultime, on constate un coma qui est dangereux car le cerveau souffre et aussi car il empêche de donner du sucre par la bouche, la victime ne pouvant avaler.

    Si vous êtes témoin d’une hypoglycémie, il faut donner une boisson sucrée rapidement : cela n’est jamais délétère et les malades diabétiques peuvent mourir en quelques minutes d’un manque de sucre.
     
    Si la victime est inconsciente, il faut la mettre en position latérale de sécurité et alerter les secours (le SAMU= 15) qu’ils fassent intervenir le moyen le plus approprié : médecin (SOS Médecins), pompiers ou ambulance du SAMU avec médecin urgentiste. En cas de coma avéré, l’équipe du SMUR injecte du glucose en intraveineux.

    Dr Arnaud Latrémouille

    http://www.medicalorama.com/html/urgence/crise-hypoglycemie

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  • Le passeport du diabète

    Qu’est-ce que le passeport du diabète ?

    Le passeport du diabète est un document dont le patient diabétique peut en faire gratuitement la demande. Ce document lui permet de se faire rembourser (en grande partie) certaines prestations de l’assurance maladie.

    Remboursements dans le cadre de l’assurance maladie via le passeport du diabète

    Les remboursements portent sur les prestations suivantes :

    • « usage du passeport du diabète par le généraliste agréé »
    • certains soins dispensés par des diététiciens et podologues

    Usage du passeport du diabète par le généraliste agréé

    « L’usage du passeport du diabète par le généraliste agréé » implique que le médecin généraliste :

    • parcoure avec le patient les objectifs de l’accompagnement du patient diabétique
    • note ces objectifs dans le passeport du diabète et dans le dossier médical global

    Le médecin généraliste demande 17,18 EUR (à partir du 1/1/2008) pour cette prestation. Le patient diabétique se voit rembourser l’entièreté de ce montant ; il ne paie donc pas de ticket modérateur.

    Attention :

    • Outre le passeport du diabète, le patient diabétique doit donc disposer d’un dossier médical global.
    • Cette prestation n’est remboursée qu’une seule fois par patient diabétique, par année civile.

    Soins dispensés par les diététiciens et podologues

    Il s’agit des soins suivants :

    • évaluation diététique individuelle et/ou intervention (suivi nutritionnel)
    • examen podologique individuel ou soins podologiques (soins du pied).

    Ces soins sont, sous certaines conditions, en grande partie remboursés. Le patient diabétique ne paie par conséquent qu’une petite partie du ticket modérateur : voir les tarifs (PDF - 440 KB).

    Comment demander le passeport du diabète ?

    Chaque patient diabétique peut demander un passeport du diabète :

    Chaque mutualité dispose de son propre passeport du diabète dont le texte de base (PDF - 82 KB) est identique.

    Objectif des mesures

    Les mesures relatives au passeport du diabète font partie du « projet de rénovation en matière de soins du diabète ». Ces mesures visent entre autres à :

    • améliorer la communication entre le patient diabétique et le dispensateur de soins
    • responsabiliser le patient diabétique (préciser quels examens doivent régulièrement être effectués)
    • améliorer l’accès aux soins diététiques et de podologie pour le patient diabétique

    Cadre légal

    Voir également les sites suivants :

     

     

     

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  • Petits conseils pour profiter des repas de fête

    Les fêtes de fin d’année approchent à petits pas et déjà les doutes apparaissent pour nombreux d’entre nous qui s’efforcent à surveiller leur poids et leur diabète:
    Que faire ? Se priver de tout, pour ne surtout pas gâcher les efforts faits pendant l’été ou au contraire, profiter au maximum et on verra plus tard…

    Voici quelques astuces pour profiter de tout, mais avec modération !

    • Prenez une part de chaque plat, sans se servir une seconde fois
    • Modérez votre consommation d’alcool (choisir soit l’apéritif, soit le verre de vin)
    • (Rappelons qu’il ne faut pas le consommer à jeun, afin d’éviter les hypoglycémies)
    • Méfiez-vous des sauces qui peuvent accompagner les crustacés, la viande ou le poisson, il faut le limiter car elles sont souvent très riches en graisses
    • Contrairement à ce que l’on pourrait penser, repas de fête ne rime pas forcément avec repas riche en glucides. En effet, au cours de ces repas les glucides sont essentiellement présents dans les toasts qui accompagnent le foie gras ou le saumon, et dans les desserts. Il y a généralement peu ou pas de féculents avec le plat principal. Si vous êtes traités à l’insuline, pensez à compenser le manque de féculents par du pain, ou alors diminuez éventuellement votre dose d’insuline.

    Et n’oubliez pas que l’équilibre alimentaire ne se fait pas sur un seul repas, mais s’établit tout au long de la semaine.

    Composition nutritionnelle de quelques aliments consommés plus particulièrement lors des fêtes.

    Aliment

    Quantité

    Kcal

    Prot.

    Graisses

    Glucides

    Foie gras

    40 g (une tranche)

    182

    4

    18

    1

    Saumon fumé

    40 g (une tranche)

    90

    9

    6

    0

    Huîtres

    12 pièces

    115

    14

    3

    8

    Dinde farcie

    150 g

     

     

     

     

    Marrons

    50 g (4 pièces)

    93

    1

    1

    20

    Bûche glacée

    150 g (1 tranche)

    188

    4

    8

    25

    Champagne brut

    1 coupe

    80

    0

    0

    0

    Idées d’amuse-gueule pauvres en calories

    • Bâtonnets de crudités (carottes, radis, chou-fleur, concombre, champignons…) accompagnés de sauces à base de fromage blanc
    • Dés de jambon, de fromage, de pastèque. de melon, de surimi, des tomates cerises et des olives piqués en boule (p.ex. demi melon ou demie boule en styropore recouverte de papier aluminium)
    • Mini-brochettes de melon et jambon fumé ou viande des grisons (Büntnerfleisch) ou de crevettes et dés de pamplemousse
    • Feuilles d’endives (chicons) tartinées de fromage aux fines herbes ou fromage de chèvre
    • Mini-rouleaux de jambon cuit au fromage frais ou aux asperges
    • Mini-toasts au saumon fumé, tomates et œufs durs, fromage frais aux herbes…

    Pour le plaisir des yeux, soyez créatifs et jouez sur la présentation.

    http://www.ald.lu/fr/accueil/

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  • Comment vit-on la basse température au Québec  avec le diabète?

     

     

     

    Bonjour Amis de la Belgique.

    Mon amie Nadine m’a posé cette question dans un courriel : voici donc comment je fais pour pratiquer de l’activité physique au Québec. Le Québec est caractérisé par quatre saisons et la variation constante du climat en cours d’année affecte beaucoup notre façon de vivre. Nous devons tous, tout au long des mois qui passent, année après année, nous adapter. Il en va de même lorsqu’il est question d’activités physiques. Demeurer actif tout au long de l’année demande un peu plus d’organisation, mais offre tellement de variété sur le plan des choix d’activités… Il suffit de savoir faire face aux saisons!

     

    L’activité physique que j’ai choisie pour améliorer mon diabète est la marche. Près de chez moi, il y a le lac des Nations. Tous les soirs, une heure après le souper, je pars faire le tour du lac, la distance à parcourir pour en faire le tour est de 3.8 km. Je dois le faire en 40 minutes afin de respecter mes fréquences cardiaques ciblées par mon médecin elles doivent se situer entre 110 et 140 battements par minute afin de marcher en toute sécurité, être efficace pour améliorer mon cardio et diminuer mon taux de sucre.

     

    J’utilise deux outils pour vérifier si je respecte mes valeurs. Le premier outil est une montre Polar F6 avec un transpondeur T31 qui me permet de m’assurer de respecter mon rythme cardiaque. En plus, elle me fournit toutes sortes d’informations, comme la durée de l’exercice, le poids perdu et la fréquence cardiaque. Mon deuxième outil est l’échelle de Borg : si je veux être efficace, je dois me tenir dans la zone de 5 à 6 pour avoir un bon résultat car, si je reste dans la zone bleue, c’est que le ciel est bleu et cela n’aura aucun effet sur mon diabète. Dans la zone 5 à 6 je peux parler avec un léger essoufflement, mais si j’ai de la difficulté à parler en marchant, c’est que je suis rendu dans la zone 8 à 9 et cela peut être dangereux pour moi, alors on ralentit.

     

     

    L’hiver nous offre plusieurs loisirs extérieurs. Toutefois, son climat nous donne parfois du fil à retordre, puisqu’il varie de plus de zéro à - 30C sans compter le facteur vent. Cela nous amène à nous vêtir à la méthode « pelure d’oignon » pour éviter d’avoir froid. Cette méthode consiste à porter plusieurs couches de vêtements qui ne gênent pas les mouvements plutôt qu’une seule plus épaisse. J’ai opté pour des vêtements de haute technologie, ces vêtements sont plus dispendieux, mais ils durent plus longtemps. Ils laissent l’humidité sortir et gardent la chaleur en dedans. Mon corps reste au sec et les vêtements aussi. Gardez les extrémités au chaud en portant une tuque et des mitaines. Le choix des bottes est important : j’utilise des Merrell, elles ont une bonne semelle permettant d’expulser la neige, une meilleure traction et elles permettent aux pieds de respirer tout en gardant la chaleur à l’intérieur. Dans mes bottes, je mets une petite paire de chaussettes en polypropylène et une paire en laine, cela garde les pieds au chaud et au sec et prévient les ampoules qui ne sont pas très bonnes pour nous. Je mets, tout dépend du froid, un cache-cou qui monte jusqu’au nez afin de réchauffer l’air qui entre dans les poumons, car la température trop froide et venteuse peut provoquer de l’angine chez des personnes à risque. J’ai aussi, pour les grands froids, une cagoule qui recouvre mon visage au complet.   

     

    En terminant, une bonne marche avant de se coucher me procure beaucoup d’oxygène, fait baiser mon taux de sucre et mon stress de la journée. J’augmente aussi mon cardio et ma masse musculaire, c’est formidable et très bon pour la santé et le moral tout en pratiquant une marche sécuritaire, au chaud et confortable.

     

    Alors bonne marche! 

     

    André Positif Gaudreau

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  • Les antidiabétiques oraux

    Le diabète de type 2 touche de plus en plus de personnes dans le monde et plus particulièrement dans les pays occidentaux. Le traitement de référence pour cette maladie est constitué d’un ensemble de mesures diététiques et d’hygiène de vie mais aussi et surtout des antidiabétiques oraux. Le point sur ces traitements.

    Quand les cellules du pancréas s’emballent !

    Le diabète du type 2 survient en général chez des personnes en surpoids autour de la cinquantaine. Dans leur cas, un dérèglement empêche l’insuline de fonctionner ou d’être produite en quantité suffisante pour diminuer le taux de sucre dans le sang. Pour améliorer cette situation, le médecin prescrira en premier lieu un régime alimentaire et un changement des habitudes de vie incluant notamment la pratique d’un sport. Lorsque ce traitement de choc ne fonctionne pas, le médecin proposera au bout de quelques mois un traitement médicamenteux. Dans certains cas très particuliers et rares pour le diabète de type 2, une insulinothérapie par voie injectable pourra être envisagée.

    Les médicaments et leur mode d’action

    On compte quatre grandes familles médicamenteuses dans le traitement du diabète :

    Une famille plus récente s’est ajoutée à cette liste : les glitazones (ActosS®, Avandia®, Avandamet®). Ces médicaments réduisent la glycémie en diminuant la résistance à l'insuline au niveau des tissus adipeux, des muscles squelettiques et du foie. La diminution maximale de la glycémie est obtenue au bout de 8 semaines de traitement.

    Quel médicament pour quel patient ?

    En premier lieu, le régime alimentaire, la reprise d’une activité physique et l’arrêt du tabac sont préconisés. Si au bout de 4 à 6 mois de ce traitement l’HbA1c (qui permet de mesurer dans la durée le maintien d’une glycémie normale) reste supérieure à 7 %, le médecin choisira alors un antidiabétique oral.

    En première intention et en cas de surpoids, c’est en général la famille des biguanides qui est indiquée. Ce médicament nécessite un suivi biologique régulier et on constate souvent des troubles digestifs lors des prises. On prescrira plus facilement les sulfamides si le surpoids du patient est modéré. Il sera alors fondamental de débuter le traitement à petite dose et d’augmenter très doucement la posologie afin d’éviter les hypoglycémies fréquentes avec les sulfamides. Un bilan hépatique et rénal sera effectué avant le début du traitement. Les inhibiteurs des alpha-glucosidases sont également indiqués après l’échec du régime, ils peuvent également être utilisés en association avec les autres antidiabétiques. Les glinides sont souvent associés à la metformine lorsqu’elle est insuffisante pour équilibrer le diabète, ils provoquent également des hypoglycémies. De même les glitazones peuvent être prescrits seuls ou en association, leur principal effet secondaire étant une forte rétention d’eau qui provoque oedèmes et prise de poids.

    Chaque patient a ses spécificités et seul le médecin généraliste ou le diabétologue seront à même de choisir le bon traitement. Un traitement que l’on devra changer, adapter, mais dans tous les cas suivre toute sa vie.

    Anne-Aurélie Epis de Fleurian, pharmacienne



    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/9352-antidiabetiques-oraux-02.htm

     

     
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  • Les règles de l'insulinothérapie

     

     

     

    Le respect des 4 règles suivantes de l'insulinothérapie est nécessaire pour obtenir un bon équilibre glycémique (bien qu'il n'existe pas en la matière de consensus, faute de disposer de méthodologie à la fois simple et rigoureuse pour en réaliser l'évaluation) :

     

    LES QUATRE REGLES DE L'INSULINOTHERAPIE

    • régler la glycémie du réveil en évitant l'hypoglycémie nocturne
    • effectuer la triple adaptation des doses
    • garder le même territoire d'injection au même moment de la journée
    • savoir prévenir et traiter l'hypoglycémie

     

     

    1ère règle : s'assurer de l'absence d'hypoglycémies nocturnes trop fréquentes et d'hyperglycémies au réveil. L'objectif est d'obtenir au moins 5 jours sur 7 une glycémie au réveil inférieure ou égale à 1,60 g/l et une absence d'hypoglycémie nocturne au moins 6 jours sur 7.
    Pour ce faire, il convient parfois de retarder l'injection d'insuline retard du dîner au coucher à 22 ou même 23 heures. De plus, on doit conseiller au malade de contrôler sa glycémie au coucher et de prendre une collation calibrée en fonction des résultats lorsque la glycémie est inférieure à 1,60 g/l. En effet, lorsque la glycémie au coucher est inférieure à 1,60 g/l, on observe statistiquement 50 % d'hypoglycémies nocturnes (< 0,50 g/l) le plus souvent asymptomatiques.
    2ème règle : apprendre au malade la triple adaptation des doses
    c'est-à-dire :
    • d'une part l'adaptation rétrospective en fonction des résultats glycémiques des 2 à 3 jours précédents. Ainsi, il convient de modifier la dose de l'insuline retard injectée le soir en fonction des résultats des glycémies du matin, et de même la dose d'insuline rapide injectée le matin en fonction des résultats des glycémies de la matinée et du midi, la dose d'insuline rapide du midi en fonction des résultats glycémiques de l'après-midi et de la glycémie qui précède le dîner.
    • d'autre part, une adaptation immédiate, basée sur la glycémie du moment : augmentation de la dose d'insuline rapide d'une ou 2 unités si la glycémie et élevée. C'est la « gamme » d'insuline.

      EXEMPLE DE PRESCRIPTION D'UNE « GAMME » D'INSULINE
      (chez une personne de 60 kg sur la base de 0,7 U/kg/jour répartie en 0,4 U/kg pour les insulines retard et 0,3 U/kg pour les insulines rapides)

      Insuline NPH (Umuline ®, Orgasuline ®, Insulatard ®, Insuman ®...) 12 unités le matin et 12 unités le soir + Insuline rapide (Ordinaire ®, Actrapid ®...) en fonction de la glycémie instantanée.
      Glycémie (g/l) Matin Midi Dîner Coucher
      < 0,80 5 après resucrage 5 après resucrage 5 après resucrage collation
      ≥ 0,80 5 5 5 collation
      ≥ 1,20 6 6 6 collation
      ≥ 1,60 7 7 7 0
      ≥ 2 8 8 8 0
    • enfin, une adaptation prospective tenant compte essentiellement de 2 paramètres : la quantité de glucides du repas à venir et l'activité physique prévisible des heures suivantes.
      Le patient doit aussi tenir compte de la nature de l'insuline rapide qu'il s'injecte : l'insuline rapide classique doit être injectée entre 30 et 45 minutes avant le repas, alors que l'analogue de l'insuline (Lyspro) à résorption rapide, doit s'injecter au début du repas.
      Avec le schéma « basal-prandial », pour calculer sa dose d'insuline rapide à injecter avant le repas, le diabétique bien éduqué doit répondre à 4 questions :
      1. que vais-je manger ? (= adaptation prospective)
      2. quelle va être mon activité physique ? (= adaptation prospective)
      3. comment étaient mes glycémies correspondant à la durée d'action de cette injection les jours précédents ? (= adaptation rétrospective)
      4. comment est ma glycémie instantanée ? (= adaptation immédiate)
    3ème règle : garder le même territoire d'injection pour un moment donné de la journée
    mais en variant de quelques centimètres le point d'injection afin d'éviter la constitution de lipohypertrophies perturbant de façon anarchique la résorption de l'insuline. On conseille en général d'injecter l'insuline retard du soir dans les cuisses, si besoin en réalisant une injection oblique à 45° afin d'assurer une résorption lente de l'insuline injectée strictement en sous cutané. L'insuline du matin et du midi peut être injectée selon le choix du malade dans le ventre ou dans le bras. L'injection se fait perpendiculairement à la peau, avec des aiguilles de 8 mm ou 12 mm ou 15 mm selon l'épaisseur du panicule adipeux. Donc à chaque injection (matin, midi, soir) son territoire !
    4ème règle : apprendre au malade à prévenir et à traiter l'hypoglycémie.
    En effet, équilibrer un diabète insulino-dépendant, c'est-à-dire obtenir une glycémie moyenne autour de 1,50 g/l n'est pas possible, sans provoquer des hypoglycémies (inférieures à 0,50 g/l) répétées.
    Encore faut-il que ces hypoglycémies ne soient ni trop sévères ni trop fréquentes, entravant la vie sociale ou professionnelle du malade. Force est en général d'accepter 2 à 3 hypoglycémies modérées par semaine (le malade assurera lui-même le resucrage).

    http://www.chups.jussieu.fr/polys/diabeto/POLY.Chp.13.2.html

     

     

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  • Trucs pour les soins

    On peut parfois être dépassé quand on aide une personne à maîtriser son diabète. En tant que pourvoyeur de soins, vous devez vous aussi apporter des changements à votre mode de vie. Généralement, le diabète modifie le mode de vie de toute la famille. Nous avons pensé à ces trucs pour vous aider à faire face aux impératifs du diabète.

    Soyez organisé

    • Planifiez l'horaire des soins; faire le dosage de la glycémie, bien se nourrir, prendre un médicament et (ou) s'injecter de l'insuline sont des tâches difficiles à gérer, surtout pour un enfant. Les parents devront peut-être prêter main forte à leur enfant, en en faisant un moment spécial à passer ensemble. Même un adulte atteint de diabète trouve toutes ces tâches difficiles à gérer. Vous pouvez prêter main forte en planifiant un programme et en le suivant. Ainsi, la personne dont vous prenez soin considérera les soins pour le diabète aussi normaux que le brossage des dents.
    • Faites des réserves de produits pour le diabète et rangez-les au même endroit. En faisant des réserves de produits pour le diabète, vos diminuerez vos allées et venues à la pharmacie et vous aurez toujours sous la main les produits dont vous avez besoin. N'oubliez pas de vérifier la date de péremption des produits pour le diabète avant de les acheter afin de vous assurer que vous les utiliserez avant cette date. Vérifiez toujours la date de péremption d'un produit avant de l'utiliser. Les autres pourvoyeurs de soins et vous saurez toujours où trouver des produits pour le diabète s'ils sont toujours rangés au même endroit. De plus, vous pourrez facilement savoir quels produits acheter la prochaine fois que vous irez à la pharmacie.
    • Variez vos recettes et trouvez-en de nouvelles : la plupart des personnes atteintes de diabète pourront continuer de manger ce qu'elles aiment, mais peut-être moins souvent. Demandez à une diététiste de vous aider à adapter vos recettes préférées. Vous pouvez aussi chercher de nouvelles recettes que vous pourrez incorporer au plan des repas et qui plairont aux papilles gustatives. Changer de recettes et en trouver de nouvelles est une activité continue. Ainsi, vous pourrez planifier plus facilement les repas, surtout pour les occasions spéciales comme les anniversaires.

    Mettez l'accent sur la communication

    • Parlez au médecin ou à l'éducateur(trice) en diabète. C'est une bonne idée d'aller voir le médecin ou l'éducateur(trice) en diabète avec la personne dont vous prenez soin. Vous devez connaître son plan de traitement et la meilleure manière dont vous pouvez y participer. Le médecin ou l'éducateur(trice) en diabète peut expliquer les divers problèmes causés par le diabète. La personne dont vous prenez soin et vous-même pouvez ressentir diverses émotions, notamment la colère, la frustration et la tristesse. Chacun de vous peut réagir très différemment. Le professionnel des soins de santé peut vous aider tous les deux à surmonter les moments difficiles. Si c'est votre conjoint qui est atteint de diabète, n'hésitez pas à parler des problèmes sexuels qui pourraient être dus au diabète.
    • Faites des réunions de famille : Comme vous le savez déjà, le diabète touche toute la famille. Si l'un de vos enfants est atteint de diabète, les autres peuvent se sentir délaissés parce que vous vous occupez moins d'eux. Un enfant peut avoir peur si l'un de ses parents est atteint de diabète. Tous les membres de la famille doivent bien comprendre en quoi consiste le diabète. C'est une bonne idée de veiller à ce que tous les membres de la famille communiquent bien entre eux. Passez du temps ensemble afin que chacun puisse parler ouvertement de ses sentiments et comprenne bien l'information sur le diabète. Les membres de la famille doivent apporter leur soutien sans se faire la « police du diabète» . Ils doivent comprendre comment se fait la prise en charge du diabète, sans harceler la personne diabétique si elle ne fait pas tout à la perfection.

    Cherchez du soutien

    • Joignez-vous à un groupe de soutien; une chose importante à savoir est que vous n'êtes pas seul(e). De nombreux autres parents et pourvoyeurs de soins vivent la même expérience que vous. Échanger de l'information avec autrui et parler de son expérience rend la vie plus facile. Vous pouvez compter les uns sur les autres pour obtenir de l'information et de la compréhension. Adressez-vous au médecin ou à l'éducateur(trice) en diabète pour avoir des renseignements sur les groupes de soutien. Vous pouvez aussi trouver des groupes en ligne.
    • Communiquez avec un groupe de soutien en ligne : Si vous ne pouvez pas rencontrer en personne un groupe de soutien, profitez des bienfaits d'un groupe de soutien en ligne. Regardez à la section Ressources qui comporte des liens aux sites Web consacrés au diabète. De nombreux sites offrent des listes de diffusion, des groupes de discussion et des bavardoirs.
    • Trouvez pour votre enfant un camp pour enfants atteints de diabète; si votre enfant est diabétique, sachez qu'il existe des camps d'été spécialement conçus pour les enfants aux prises avec la maladie. Ce sont des lieux amusants et sécuritaires où les enfants apprennent à prendre soin d'eux pendant les vacances. De plus, votre enfant rencontre de nouveaux amis atteints de diabète avec qui il partage des expériences semblables.

    Soyez informé

    • Visitez des sites Web : En plus de parler au médecin et à l'éducateur(trice) en diabète, vous pouvez trouver des renseignements utiles en visitant des sites Web sur le diabète. La section Ressources comporte des liens de sites Web. Évidemment, vous devez toujours vous assurer que ces sources sont fiables et vous adresser au médecin ou à l'éducateur(trice) en diabète si vous doutez de la validité d'un renseignement obtenu sur le Web.
    • Allez dans une bibliothèque : Il n'y a pas que le Web qui puisse vous fournir l'information sur le diabète dont vous avez besoin. Vous pouvez tout simplement aller à la bibliothèque de votre quartier. Les livres, les revues et les films qui s'y trouvent complèteront l'information fournie par le médecin, l'éducateur(trice) en diabète et le groupe de soutien.

    Pour en savoir plus…

    Pour obtenir de plus amples renseignements sur la maîtrise du diabète, consultez la rubrique Prendre en charge son diabète dans la section comment maîtriser votre diabète.

    http://www.bayerdiabetes.ca/fr/diabetesinfo/caregivers/tips/


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  • Stress et diabète : acceptation et adaptation

    On dit que le stress fait partie de la vie! Il apparaît donc important que les personnes diabétiques soient bien informées sur les effets et les conséquences potentiels du stress et des émotions sur le contrôle de leur diabète et sur leur qualité de vie. Cette connaissance pourra les motiver à mieux identifier les sources de stress dans leur vie ainsi que les moyens qu'elles peuvent utiliser pour y faire face.


    Les sources du stress

    Le stress peut influencer le contrôle du diabète et la qualité de vie de la personne diabétique de deux façons.

    Premièrement, le diagnostic du diabète constitue bien souvent un choc, un stress qui peut bouleverser, voire dans certains cas ébranler la vie d'une personne et nécessite donc un travail d'acceptation ou d'adaptation psychologique. La non-acceptation du diabète et des exigences du traitement peut nuire à la motivation de la personne diabétique à l'égard de son traitement et à son contrôle glycémique de même qu'à sa qualité de vie et possiblement, à plus long terme, à sa santé physique et mentale.

    Deuxièmement, quel que soit le niveau d'adaptation de la personne à son état diabétique, le stress (extérieur au diabète) peut en affecter le contrôle via l'impact négatif des hormones de stress sur la glycémie ou encore par l'utilisation de stratégies ou comportements peu efficaces de gestion du stress.


    Un modèle d'adaptation au stress du diabète

    Il est de plus en plus reconnu par les chercheurs qui étudient les stratégies d'adaptation à des situations menaçantes qu'une maladie chronique telle le diabète constitue en soi une condition de stress et suscite des réactions émotionnelles, de même qu'un travail d'acceptation ou d'adaptation psychologique.

    En effet, tout comme d'autres maladies physiques chroniques du même type, le diabète constitue une perte de santé physique et une menace à la santé future par les complications à moyen et à long terme qui peuvent y être associées. De plus, le traitement complexe, exigeant et chronique du diabète est sous la responsabilité directe de la personne diabétique et nécessite une modification importante des habitudes de vie qui doit s'intégrer le mieux possible dans le cadre des activités et des obligations quotidiennes.

    Ce traitement n'est pas parfait et peut comporter des effets secondaires comme les hypoglycémies ou les hyperglycémies, qui peuvent toutes deux s'avérer des situations de stress pour la personne diabétique.

    Enfin, le diabète peut aussi amener un sentiment de perte d'intégrité psychosociale et une atteinte à l'estime de soi, sentiments qui peuvent être renforcés par les discriminations dont font encore l'objet les personnes diabétiques au plan du travail, des assurances et de l'obtention d'un permis de conduire.


    Le processus d'adaptation

    Le « Modèle d'adaptation au stress du diabète », élaboré au Département de psychologie de l'Université de Montréal, jette un regard neuf sur le rôle des réactions émotionnelles dans l'adaptation au diabète et offre une perspective nouvelle, transactionnelle et évolutive de l'adaptation aux exigences du diabète et de son traitement. Ainsi, le processus d'adaptation au stress du diabète consisterait en un « travail d'acceptation » composé des cinq stades suivants :

    Le choc et le déni de la réalité sont des réactions souvent observées suite au choc et à l'anxiété causée par le diagnostic. Elles se caractérisent par la négation, le refus de l'existence même du diabète ou de son caractère chronique, ainsi que de la nécessité du traitement
    (« Non, pas moi ! » « C'est une erreur. » « Ce n'est qu'une hausse de sucre temporaire, je vais guérir. »)

    L'opposition et l'expression des sentiments ou la prise de conscience du caractère réel, sérieux et chronique du diabète suscitent une anxiété élevée et des attitudes d'opposition (voire de révolte), ainsi qu'un pessimisme face à la possibilité de parvenir à une bonne adaptation au diabète et à ses exigences (« Pourquoi moi ! » « C'est injuste, les autres sont en si bonne santé ! »)

    Le marchandage constitue une phase intermédiaire caractérisée par une acceptation partielle du traitement, ainsi que par des tractations à l'égard des composantes du traitement qui ne sont pas encore intégrées (« O.K. pour les injections ou les comprimés, mais non pour la diète... Il faut bien vivre ! »)

    Le stade d'auto-évaluation se subdivise en deux catégories selon que la réflexion profonde sur le caractère chronique et sérieux du diabète caractéristique de cette étape amène un niveau d'anxiété élevé
    (« auto-évaluation et hypervigilance ») ou modéré (« auto-évaluation et réceptivité ») :

    l'auto-évaluation et hypervigilance se caractérise par une anxiété élevée et des attitudes hypervigilantes à l'égard du diabète et du traitement (« Mon contrôle doit être parfait. ») Ces attitudes sont reliées à un désir d'obtenir un contrôle parfait de la maladie et peuvent susciter des réactions intenses d'anxiété à l'égard des dérapages glycémiques ponctuels. Cette attitude perfectionniste donne souvent lieu à un suivi rigide du traitement et quelquefois à la limitation des activités sociales afin de minimiser les écarts glycémiques
    l'auto-évaluation et réceptivité se réfèrent aux cas où la période de réflexion sur le caractère sérieux et chronique du diabète s'accompagne d'une anxiété modérée et d'attitudes positives d'acceptation et de réceptivité à l'égard de l'information utile pour mieux comprendre et contrôler son diabète (« Je vais voir ce que je peux faire pour parvenir à mieux le contrôler et à mieux vivre avec mon diabète. »)


    L'acceptation active
    est le stade où l'individu prend conscience qu'il peut faire face au diabète en participant à son traitement et, en même temps, maintenir un bien-être psychologique et une vie sociale satisfaisante.
    (« Le diabète n'est plus un problème parce que je peux le contrôler. »  « Je vis bien avec mon diabète. »)


    Le travail d'acceptation

    Il faut bien souligner ici que ce travail d'acceptation ne se fait pas selon un ordre chronologique spécifique, ni avec une durée précise pour chacun des stades. La durée de chacune des étapes peut dépendre de beaucoup de facteurs propres à l'individu et à l'environnement. Ainsi, on peut supposer qu'il est possible que certains individus complètent le travail d'acceptation au cours de l'année suivant le diagnostic, alors que d'autres peuvent nier ou s'opposer à leur condition diabétique pendant plusieurs années.


    Par ailleurs, ce travail d'acceptation n'est jamais complètement terminé, de nouvelles contraintes (passage d'une médication orale aux injections d'
    insuline, diagnostic d'une complication, situations de stress tout à fait extérieures au diabète, etc.) peuvent survenir, amener des réactions appartenant aux stades antérieurs et ainsi réactiver le processus.

    Une étude réalisée auprès de 144 patients diabétiques révèle que les personnes se situant aux stades d'« opposition et expression des sentiments » et d'« auto-évaluation et hypervigilance » améliorent moins leur contrôle glycémique suite à leur participation à un programme d'éducation sur le diabète que les individus appartenant aux trois autres stades (marchandage, « auto-évaluation et réceptivité » et acceptation active).


    Cette étude fait également ressortir que les personnes qui parviennent au stade d'acceptation active suite au programme (évalués trois mois après le programme) conservent un meilleur contrôle de leur diabète lors d'une relance ultérieure (six mois ou plus après le programme) que les individus appartenant aux autres stades qui n'ont pas terminé leur travail d'adaptation psychologique à leur condition diabétique.

    Influence du niveau d'acceptation sur le succès d'un programme d'éducation et de traitement sur le diabète

    Stades* Anxiété Attitudes Impact du
    programme
    Opposition et expression
    des sentiments
    Élevée Négatives Faible
    Marchandage Faible Négatives Bon
    Auto-évaluation et hypervigilance Élevée Positives Faible
    Auto-évaluation et réceptivité Modérée Positives Bon
    Acceptation active Faible Positives Bon


    Nous n'avons pu intégrer le premier stade de « choc et déni de la réalité » dans notre étude en raison des difficultés à distinguer une attitude d'acceptation active d'une attitude de déni avec les questionnaires à notre disposition.

    La réussite d'une acceptation active apparaît donc comme un élément fondamental de la santé physique et mentale de la personne diabétique. En effet, l'étude longitudinale du Diabetes Control and Complications Trial (D.C.C.T., 1993) a bien fait ressortir que le maintien d'un bon contrôle glycémique pouvait grandement réduire la survenue des complications à long terme du diabète ainsi que l'évolution des complications débutantes.

    De même, il est logique de penser que les sentiments d'efficacité personnelle et de contrôle sur le diabète propres à l'acceptation active pourraient prévenir les troubles de dépression souvent observés chez les personnes ayant un diabète de longue durée ou souffrant de complications sévères de leur diabète.


    Les difficultés d'acceptation du diabète et du traitement

    Si vous percevez que vous vivez contre votre diabète et votre traitement (opposition et expression des sentiments) ou pour votre diabète et votre traitement (auto-évaluation et hypervigilance), il pourrait être bénéfique d'identifier les moyens qui pourraient vous aider à en arriver à mieux vivre avec votre diabète et votre traitement.


    L'opposition et expression des sentiments

    Lors de l'étape d'opposition et expression des sentiments, le diabète est souvent perçu comme un ennemi, un handicap majeur. Le traitement apparaît très contraignant et amène souvent beaucoup de frustrations. Cette perception négative peut être associée à un sentiment d'impuissance où la personne croit (injustement) qu'elle ne sera jamais capable de s'adapter à son diabète et à son traitement et que les complications du diabète sont inévitables.


    L'anxiété et la colère ressenties à l'égard du diabète et du traitement peuvent être intériorisées, mais souvent, elles sont extériorisées. L'expression adaptée de cette colère pourrait vous être bénéfique. Sous cette colère, il y a souvent de la tristesse, de la peur, de l'impuissance et l'impression d'être seul. Exprimer vos sentiments à votre médecin ou aux autres professionnels de la santé à qui vous faites confiance, rechercher le support de vos proches, d'amis ou d'autres personnes diabétiques, participer à un programme d'éducation sur le diabète et aux activités des associations locales de Diabète Québec pourraient vous être utiles.


    L'auto-évaluation et hypervigilance

    Lors du stade d'auto-évaluation et hypervigilance, la personne « vit pour » son diabète dans le but de le contrôler parfaitement.

    Une telle attitude perfectionniste peut bien signifier que la personne n'a pas fait le deuil d'un contrôle parfait. Il s'agit donc de personnes qui observent leur traitement à la lettre sans faire d'écarts ou presque… Toutefois, une telle attitude perfectionniste peut affecter négativement la qualité de vie et pourrait être associée à plus long terme à des sentiments dépressifs (« dépression d'épuisement du diabète ») ou à des difficultés à contrôler le diabète comme nous l'avons observé dans notre étude. Ces personnes pourraient améliorer leur qualité de vie en adoptant des attitudes et des comportements plus flexibles à l'égard de l'observance de leur traitement et bénéficier de l'utilisation de moyens utiles pour réduire le stress et profiter de la vie avec leur diabète.


    Les effets du stress sur le contrôle du diabète

    Des situations de stress ou encore des conflits psychologiques tout à fait extérieurs au diabète peuvent également affecter l'équilibre du diabète des personnes diabétiques.


    Le stress psychologique peut influencer le contrôle du diabète de deux façons.


    Premièrement, le stress peut affecter l'équilibre du diabète par l'effet hyperglycémiant des hormones de stress. Lors d'une situation de stress, le corps réagit en sécrétant des hormones de stress soit les catécholamines (adrénaline, noradrénaline), le cortisol, le
    glucagon et l'hormone de croissance. Ces hormones de stress ont pour effet d'amener une hausse de la glycémie dans le but de procurer au corps l'énergie nécessaire pour lui permettre d'agir physiquement (fuir ou combattre) sur le stresseur. Toutefois, chez les personnes diabétiques (et surtout chez celles qui ont un mauvais contrôle du diabète) la hausse de glycémie peut subsister si l'insuline disponible est insuffisante ou encore absente. Par ailleurs, les études animales auraient davantage démontré que le stress psychologique amènerait davantage d'hyperglycémies chez les diabétiques de type 2.


    Deuxièmement, le stress psychologique peut également influencer négativement le contrôle du diabète par les stratégies ou les comportements utilisés pour faire face au stress (manger plus ou moins, consommation excessive d'alcool, etc.) De même, un stress important peut également affecter négativement la motivation de la personne diabétique à participer à son traitement et, donc, à améliorer son contrôle glycémique.


    Bien vivre avec le stress

    Des informations portant sur une saine gestion du stress peuvent également s'avérer bénéfiques au maintien d'un bon contrôle glycémique et d'une bonne qualité de vie chez les personnes diabétiques


    Le stress et les émotions ressenties par les personnes diabétiques, qu'ils soient reliés ou extérieurs à leur état diabétique, peuvent avoir à court terme des conséquences parfois importantes sur leur contrôle glycémique et leur qualité de vie.


    À plus long terme, il nous est loisible de faire l'hypothèse que la non-acceptation du diabète ainsi qu'une condition de stress chronique pourraient affecter la santé physique (complications du diabète) ainsi que la santé mentale (prévalence accrue de dépression) des personnes diabétiques.


    Il importe donc que les personnes diabétiques prennent conscience de l'impact du potentiel du stress psychologique sur leur contrôle glycémique et sur leur qualité de vie, puissent identifier les agents stresseurs (diabète ou stress extérieur) dans leur vie et recherchent des moyens utiles afin de mieux composer avec les réactions de stress et les émotions y étant associées.


    En ce sens, l'expression de vos sentiments à votre médecin ou à d'autres professionnels de la santé à qui vous faites confiance, la participation à un programme d'éducation destiné aux personnes diabétiques et aux activités d'une association de personnes diabétiques ainsi que la recherche de stratégies efficaces de gestion du stress peuvent constituer des moyens utiles pour favoriser ou retrouver un meilleur contrôle du diabète ainsi qu'une meilleure qualité de vie. Toutefois, si les difficultés d'acceptation du diabète ou les symptômes de stress perdurent, consulter un psychologue spécialisé pourrait s'avérer important.
     

    Source : Plein Soleil - Printemps 2000, Marjolaine Gosselin, Ph. D., psychologue. Centre de jour métabolique, Hôpital Royal-Victoria. Révisé en février 2004.

     

     

     
     

     
    http://www.diabete.qc.ca/html/vivre_avec_diabete/quotidien/html/effet.html
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  • Apollinaire Bouchardat (1806-1886) débute sa formation hospitalière par l'Internat en pharmacie et la complète par des études de médecine. Il est nommé pharmacien-chef de l'Hôtel-Dieu en 1835 et, pendant 20 ans, il se consacre à l'étude du diabète. À force d'observations et d'expériences, il fonde de nouveaux concepts permettant d'établir les bases de la diabétologie clinique grâce à une solide compétence dans les sciences fondamentales mais aussi par son intelligence de l'observation sémiologique. Il étudie la glycosurie comme le reflet de l'état clinique des patients et, afin d'en réaliser une mesure exacte, il préconise l'emploi du polarimètre. Il s'engage alors dans de très nombreuses études touchant tant à l'alimentation des malades qu'à leur mode de vie. Ainsi il préconise de minimiser l'apport en féculents et sucres, il encourage l'exercice physique et considère que, dès lors que la prise en charge du diabétique est sérieuse, il peut entrevoir la rémission de la maladie. Fort de résultats encourageants, il préconise l'autosurveillance des malades au moyen de réactifs simples, convaincu que leur responsabilisation, malgré toutes les difficultés du régime, peut modifier leur attitude. Précurseur de la diabétologie moderne, on peut considérer qu'il en est le fondateur en tant que discipline médicale. Son ouvrage majeur: De la Glycosurie ou diabète sucré, son traitement hygiénique est le premier traité moderne de diabétologie, associant des observations cliniques, une démarche expérimentale et la proposition d'un traitement fondé sur le mode de vie des patients. Une démarche toujours prônée, cent cinquante ans plus tard.

    Revue / Journal Title

    Histoire des sciences médicales   ISSN 0440-8888 

    http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=19142604

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  •   Jeudi 11 Décembre 2008   

     

     
     

    Les édulcorants: du goût sans les calories

    Et si, au lieu de rentrer le ventre, vous baissiez radicalement votre consommation journalière en sucre? Les édulcorants peuvent constituer une alternative intéressante pour vous aider à y parvenir. Ils possèdent une saveur à peu près semblable pour un niveau calorique beaucoup plus faible.

    Selon les derniers chiffres en Belgique, 23,5% des femmes et 37,6% des hommes sont en surcharge pondérale. L'excès de sucre est pointé du doigt comme responsable de ces chiffres qui augmentent, et plus encore dans l'épidémie de diabète que nous connaissons actuellement. Vous êtes accro? Pour limiter les doses de sucre, pensez aux édulcorants, qui font illusion sans contenir trop de calories.


     

    Les édulcorants intenses: la saveur sans les kilos en trop

     

    La première famille est celle des édulcorants intenses. On les retrouve dans les produits de l’industrie agroalimentaire pour relever les produits allégés et boissons light. Ils existent également sous forme de sucrettes de table (comme Canderel ou Tagatesse), mais aussi en poudre ou sous forme liquide pour être utilisés dans les recettes de cuisine, en substitution au sucre. Ils ont un pouvoir sucrant élevé tout en présentant une valeur énergétique négligeable: idéal dans le cadre d’un régime hypocalorique. Ils sont également indiqués pour les diabétiques car ils ne provoquent pas d’augmentation du taux de glucose sanguin. Parmi les édulcorants intense figure l’aspartame. A quantité égale, il est aussi calorique que le sucre. Mais parce qu'il a un pouvoir sucrant nettement plus élevé, il suffit d'une toute petite quantité pour produire un goût agréable. Les cyclamates, l’acésulfame K et le sucralose sont d’autres édulcorants intenses régulièrement utilisés.


     

    Respecter la dose journalière autorisée

     

    Quelques précautions doivent cependant être suivies: les édulcorants intenses sont des composants chimiques. Si leur consommation est normalement sans danger, les autorités sanitaires internationales ont néanmoins fixé une dose journalière admissible (DJA). Il faut donc éviter les excès. L’aspartame, qui avait été dans la ligne de mire de certains chercheurs avant d’être finalement blanchi par le Comité scientifique pour l'alimentation humaine de la commission européenne, possède une DJA s’élevant à 40 milligrammes par kilo de poids corporel par jour. Soit, pour une personne de poids moyen, l’équivalent de dix litres de soda light. Et encore, il faudrait une exposition au long terme pour qu’une menace sur la santé soit constituée. Le seul vrai risque concerne les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare. Ceux qui en souffrent assimilent mal la phénylalanine, un acide aminé présent dans les protéines animales, certains végétaux et…l’aspartame. S’accumulant dans le cerveau, la phénylalanine détruit progressivement ses cellules.


     

    Gare à l’effet laxatif des polyols

     

    Les polyols, ou sucres d’alcool, constituent la deuxième famille principale d’édulcorants. Ils ne sont pas considérés comme "intenses" en raison de leur pouvoir sucrant limité. Leur pouvoir calorique est faible, mais n’est pas nul. Egalement appelés "édulcorants de charge", ils sont utilisés dans les bonbons et les chewing gums sans sucre. On les retrouve également désormais dans les pâtisseries, chocolat ou les glaces. Attention cependant: ils ont un effet laxatif s’ils sont consommés en trop grande quantité. Une bonne raison supplémentaire de ralentir les grignotages.

    09/12/2008
    Jonathan Barbier, journaliste santé

    http://www.e-sante.be/magazine/article.asp?idarticle=8188&idrubrique=970&urldesc=A1edulcorantsgoutcalories&urlnew=0

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  • Le pied diabétique. Prenez vos pieds en main!

    Six cent mille personnes souffrent de diabète en Belgique. Les lésions oculaires, problèmes rénaux, mauvaise irrigation sanguine,… sont des conséquences graves de la maladie. Les complications au niveau des pieds sont les plus fréquentes: 1/4 des patients développent des problèmes de pieds. Dans un cas sur 15, ils devront même subir une amputation. Il est donc extrêmement important d’être bien informé et d’accorder une attention toute particulière à l’hygiène des pieds.

    Qu’est-ce que le diabète?

    Le diabète est une maladie chronique dans laquelle l’organisme ne produit pas ou pas assez d’insuline. Le taux de glycémie (= taux de sucre dans le sang) s’élève. Une alimentation saine, le maintien d’un poids correct, l’exercice physique et les médicaments contribuent à réguler ce taux de glycémie.

     

    Que se passe-t-il au niveau des pieds?

    Le pied diabétique est un terme générique qui désigne diverses anomalies. Plus vous souffrez depuis longtemps de diabète, plus le risque de complications augmente. Ce sont surtout les vaisseaux sanguins et les nerfs qui sont mis à rude épreuve. Ces troubles rendent le pied extrêmement fragile. De petites plaies peuvent se former subrepticement: elles ne tarderont pas à s’enflammer et peuvent donner lieu à des complications graves. Un mode de vie sain, une bonne régulation du taux de glucose dans le sang et une parfaite hygiène des pieds contribuent à prévenir les problèmes.

     

    Les nerfs sont atteints (neuropathie)

    La neuropathie se développe furtivement et est malheureusement irréversible. En même temps, les articulations et les tendons se rigidifient au niveau des pieds. Faites donc preuve de vigilance et avertissez votre médecin si vous observez les symptômes suivants:

    • picotements ou lancements;
    • impression de marcher sur des aiguilles, sur de l’ouate, associée à une perte de sensibilité;
    • absence de force dans les pieds.

    La neuropathie peut entraîner:

    • un risque accru de brûlures, de blessures en raison de la perte de sensibilité qu’enchaîne la polynévrite diabétique;
    • une déformation des orteils;
    • un affaissement de la plante du pied;
    • une diminution de la transpiration des pieds et donc une sécheresse des pieds.

    Les artères sont atteintes (angiopathie)

    L’atteinte des petits vaisseaux sanguins est inhérente au diabète. L’irrigation diminue au niveau des jambes et des pieds, ce qui entraîne diverses conséquences:

    • diminution de la sensibilité;
    • une peau fragile, sèche et froide;
    • une diminution de la pilosité;
    • des pieds violacés à cause de la mauvaise circulation sanguine;
    • une mauvaise guérison des plaies (généralement sèches et sans suintements);
    • des crevasses dans les talons ;
    • des infections et une mauvaise irrigation peut conduire à la gangrène qui, à son tour, impose des amputations plus ou moins étendues..

    Comment pouvez-vous agir directement vous-même?

    Une bonne hygiène est essentielle. Un contrôle régulier prévient les conséquences graves. Limitez donc le risque comme suit:

    Hygiène des pieds

    • Lavez-vous les pieds tous les jours à l’eau tiède, sans oublier l’espace entre les orteils.
    • Un bain de pieds ne peut durer plus de 5 minutes, sinon la peau se ramollit entre les orteils.
    • Séchez-vous convenablement les pieds avec une serviette douce et frottez minutieusement entre les orteils.
    • Pour éviter de vous abîmer la peau, n’utilisez ni sparadraps autocollants, ni produits de soin tels que sprays déodorants.
    • Massez-vous les pieds avec une crème nutritive hydratante, n’appliquez pas de crème entre les orteils.
    • Inspectez quotidiennement vos pieds, à la recherche de plaies, cicatrices, infections, gonflements, cloques, crevasses. Palpez-vous les pieds avec les doigts pour déterminer les endroits douloureux. Examinez aussi la plante des pieds, éventuellement à l’aide d’un miroir. En cas d’anomalie, contactez immédiatement votre médecin traitant ou un podologue.
    • Faites enlever les callosités par un podologue accrédité.
    • Les ongles des orteils ne doivent pas dépasser du bord de l’orteil. Coupez les ongles au carré et pas trop court, pour éviter les ongles incarnés. Les coupe-ongles et les limes métalliques sont à proscrire. Servez-vous de ciseaux spéciaux à bout arrondi ou d’une lime en carton.
    • L’exercice physique est bon pour la circulation sanguine et donc aussi pour les pieds : faites par conséquent chaque jour un peu de gymnastique des pieds.
    • Ne marchez jamais pieds nus, vos pieds ne sont pas protégés et vous risquez de vous blesser.
    • Evitez les sources de chaleur telles que les poêles et les radiateurs, les bouillottes et les bains brûlants.
    • Lorsque vous soupçonnez la présence d’une infection ou d’une mycose, ou que vous éprouvez une perte de sensibilité, consultez votre médecin.
    • Si vous avez déjà eu une plaie, il est recommandé de faire encore plus attention à l’hygiène de vos pieds.

    Chaussures

    • Portez des chaussures confortables et en cuir. Achetez vos chaussures en fin de journée, lorsque vos pieds sont un peu gonflés. Vous éviterez ainsi de prendre une pointure trop petite.
    • Evitez les chaussures à talons hauts, les bouts pointus et les chaussures qui sont ouvertes à hauteur des orteils.
    • Entretenez bien vos chaussures.
    • Vérifiez toujours s’il n’y a pas d’aspérités ou d’objets tombés par inadvertance à l’intérieur de vos chaussures (caillou, clou, …) avant de mettre celles-ci.
    • Demandez conseil à votre podologue pour le choix de vos chaussures.

    Chaussettes

    • Portez des chaussettes en coton ou en laine, sans trous ni plis. Les chaussettes sont une bonne solution si vous avez les pieds froids la nuit.
    • Les chaussettes ne doivent pas serrer au mollet ou à la cheville. Ne portez pas de jarretières pour tenir vos chaussettes.

    Quels sont les traitements professionnels?

    Pour toute question relative aux pieds (prévention des problèmes, hygiène, détection des complications, traitement), adressez-vous de préférence à un podologue. Il se chargera de déceler les facteurs de risque sur la base d’un examen approfondi. Il étudiera ainsi minutieusement la sensibilité de vos pieds, leur irrigation sanguine, la mobilité des articulations et votre façon de marcher. Il informera votre médecin traitant  de votre état en lui envoyant un rapport.

    Depuis le 1er mars 2003, chaque patient diabétique peut aussi demander un passeport du diabète. Dans ce cas, Les détenteurs de ce passeport qui présentent un risque accru au niveau des pieds bénéficient annuellement d’un remboursement partiel de deux consultations chez un podologue. Renseignez-vous auprès de votre médecin et de votre mutualité. Consultez notre brochure "Le diabète: une vie aigre-douce"

     

    Petit test

    Puisque mieux vaut prévenir que guérir, il est utile d’évaluer votre profil de risque. Remplissez ce questionnaire en répondant par oui ou par non aux différentes questions.

     

    1. Avez-vous eu des problèmes de pieds ou subi une amputation dans le passé?
    2. Avez-vous actuellement les pieds abîmés?
    3. Avez-vous des problèmes au niveau des vaisseaux sanguins?
    4. Souffrez-vous de problèmes oculaires?
    5. Souffrez-vous de problèmes rénaux?
    6. Avez-vous les pieds sensibles?
    7. Présentez-vous une surcharge pondérale?
    8. Avez-vous plus de 50 ans?
    9. Etes-vous diabétique depuis plus de 10 ans?
    10. Votre diabète se régule-t-il correctement?
    11. Souffrez-vous d’hypertension?
    12. Avez-vous parfois les pieds gonflés?
    13. Avez-vous des callosités aux pieds?
    14. Fumez-vous?
    15. Souffrez-vous souvent d’inflammations / d’infections?
    16. Etes-vous en chaise roulante? Alité?

     

    A quel groupe appartenez-vous?

    • Vous avez répondu "non" à toutes les questions? Le risque encouru est faible. Vous êtes sur la bonne voie mais n’oubliez pas de bien vous protéger et vous soigner les pieds.
    • Vous avez répondu au moins une fois «oui» mais vous avez répondu "non" à la question 2? Vous êtes un patient à risque. Contrôlez bien vos pieds, éventuellement avec l’aide d’un proche, traitez correctement votre diabète et consultez un podologue.
    • Vous avez répondu "oui" à la question 2? Demandez sans tarder l’aide d’un médecin, d’une infirmière et d’un podologue.

     

    Pour plus de certitude, demandez aussi au médecin ou podologue de déterminer votre profil de risque. Adressez-vous également à ces professionnels pour obtenir davantage d’informations et de conseils.

     

    Adresses utiles

     

    Association Belge du Diabète

    Place Homère Goossens 1

    1180 Bruxelles

    Tél. : 02/374.31.95 – Fax : 02/374.81.74

    http://www.diabetes-abd.be

     

    Association belge des Podologues

    Madame Carine Haernels

    Neeravert 10

    1840 Londerzeel

    Tél. : 052-30 16 28

    http://www.podologues.be/

     

    Maison des diabétiques

    Rue Fétis, 44

    5500 Dinant

    Tél. : 082-22 92 39 - Fax : 082-22 92 40

    maison.diabétique@skynet.be 

     

    Sites web

    http://www.diabete.qc.ca

    http://www.chbc.qc.ca

     

     

     

     http://www.partena-partners.be/jsp/index.jsp?tmplt_folderid=461&id=3259&language=Fr&origin=Common

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  • Hyperglycémie provoquée par voie orale (HPO)

    Conditions de prélèvement

    Respecter une alimentation normale en sucres pendant les 3 jours précédant le prélèvement. Si possible, arrêter tout traitement interférant sur la glycémie.
    Première prise de sang : prélèvement de sang veineux le matin , au repos, après 12 heures de jeûne. Eviter de fumer avant le prélèvement.
    Prise standardisée de glucose : 75 g de glucose dissout dans 250 ml d'eau, à absorber en moins de 5 minutes. Chez l'enfant : 1.75 g / kg de poids corporel avec quantité maximale de 75 g Chez la femme enceinte : 100 g de glucose
    Prises de sang : toutes les 30 minutes après l'absorption du glucose pendant 2 heures (30. 60. 90 et 120 minutes)
    Il est possible de réaliser une HPO simplifiée en effectuant une seule prise de sang correspondant au dosage de la glycémie 1 heure après l'ingestion du glucose.

    Intérêt du dosage

    Affirmer un diagnostic de diabète lorsqu'il y a un doute (en cas de glycémie à jeun comprise entre 6.3 et 7.7 mmol /l) ; le diagnostic de diabète est posé lorsque la glycémie à jeun est > 7.7 mmol /l à plus de 2 reprises.
    Test réalisé chez la femme enceinte entre la 24ième et la 28ième semaine de grossesse pour dépister un diabète gestationnel (Test de O'Sullivan)
    Exploration de certaines hypoglycémies
    Exploration des hypersécrétions de somatotrophines

    Valeurs normales

    A jeun :   < 6.3 mmol /l   soit <1.15 g /l
    Après 2 heures :   < 7.7 mmol / l   soit < 1.40 g /l
    Aucun prélèvement intermédiaire ne doit dépasser   11 mmol /l   soit 2 g /l

    Variation pathologiques :

    Classification des différentes pathologies en fonction des résultats de l'HPO :

    Pathologie Glycémie à jeun   Glycémie à 2 h   Taux intermédiaires
    Normal
    < 6.3 mmol /l
    ET
    < 7.7 mmol /l
    ET
    < 11 mmol /l
    Diabète gestationnel
    > 5.8 mmol /l
     
    > 9.2 mmol /l
     
    >10.6 mmol /l (1 h)
    > 8.1 mmol /l (3 h)
    Intolérance au glucose
    6.3 à 7.7 mmol /l
    ET
    7.7 à 11 mmol/l
    ET
    1 ou plusieurs taux >11 mmol /l
    Diabète
    > 7.7 mmol /l à plus de 2 reprises
    ET / OU
    > 11 mmol /l
    ET / OU
    1 ou plusieurs taux >11 mmol /l

     

    • Augmentation des valeurs attendues (cf tableau ci-dessus) :
      Diabète
      Intolérance au glucose (peut se normaliser ou évoluer vers un diabète)
      Diabète gestationnel (retour à la normale après la grossesse)
      Acromégalie avec hypersécrétion de somatotrophine et réponse paradoxale au test de freinage que constitue l'HPO.
    • Diminution des valeurs attendues :
      Hypoglycémie fonctionnelle : glycémie < 2.2 mmol /l soit 0.39 g /l 2 à 5 heures après l'ingestion de glucose .

    Dr Marie-Françoise Odou
    http://www.doctissimo.fr/html/sante/analyses/ana_meta_sucres02.htm

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  •  

    Le diabète dans ma vie

     

     

     

    Je suis née en 1929 dans une petite localité ardennaise.  J’ai hérité à la fois de l’obésité et du diabète de ma mère qui pesait 135 kg à 45 ans lors de son décès en 1935.

     

    A cette période-là, le traitement médical de ma mère se résumait à ceci : vous perdez du sucre par les urines, il faut en rajouter dans la nourriture.  C’est ainsi qu’elle mangeait :

    le matin : 2 oeufs au lard avec pain de seigle

    le midi  des pommes de terre à volonté

    chaque jour :une livre de sucre.

    C’était un raisonnement logique.  Il ne faut pas oublier que l’insuline n’a été découverte  qu’en 1922, au Canada !  (Bien loin d’un petit village de notre Ardenne)

     

    A 16 ans, je pesais 74 kg et, à l’âge de 20 ans, lors de ma première consultation chez le généraliste, la glycémie du matin était déjà de 1,43 g/l.  Ce n’est que vers l’âge de 30 ans que j’ai été dirigée vers le Professeur Jean PIRART, un des pionniers de l’ABD. C’était encore l’hyperglycémie provoquée (triangle) que l’on utilisait pour diagnostiquer le diabète.

     

    Selon le Pr. PIRART,  le fait de soigner le diabète freine la progression du mal, sans plus, la guérison n’étant jamais au rendez-vous !  Il m’a aidée à perdre +/- 20 kg (régime alimentaire et sport). Mais le poids que j’avais perdu alors  je l’ai repris au cours des années, notamment au moment de la ménopause.

     

    Il est difficile de se conformer longtemps aux recommandations strictes du médecin.  Puisqu’au début de la maladie on ne ressent aucune douleur, on ne réalise pas la gravité de cette pathologie silencieuse qu’est le diabète, ni ses effets dévastateurs à long terme.  A cette époque, le contrôle quotidien du diabète se faisait à l’aide de tigettes urinaires, dont les résultats décalés étaient sujets à variations incontrôlables.  Ne pas oublier que la  quantité de liquide absorbée influence la glycosurie.

     

    En décembre 1993, opération du cancer du sein et radiothérapie de 33 séances.  L’hémoglobine glycosylée est montée jusqu’à 13,4 ce qui a déclenché le passage à l’insuline en janvier1995. J’ai connu le contrôle direct de la glycémie journalière et le verdict irrévocable de l’hémoglobine glycosylée.  Mais l’insuline n’est pas synonyme de guérison, c’est une béquille à vie !  L’homme est lent, très lent à comprendre ! Mais j’ai finalement été convaincue de l’utilité d’une alimentation saine et de la pratique d’un sport

     

    Comme on le sait : « Mieux on connaît les règles du jeu, mieux on joue le jeu ! », et je me suis dit qu’il fallait jouer franc-jeu vis-à-vis de moi-même et accepter la maladie et son traitement.  De ce fait, l’observance des règles contraignantes s’est transformée en une autodiscipline totalement acceptée puisque j’avais les preuves du bien-fondé de ces exigences.  Je me suis donc documentée sur le diabète pour mieux comprendre l’attitude à adopter : sport – régime alimentaire – médication.  J’ai ainsi découvert qu’il est possible de manger COMME TOUT LE MONDE DEVRAIT MANGER, c’est-à-dire prendre de tout, en petite quantité, pour couvrir les besoins en protéines, en minéraux, en oligo-éléments, en vitamines,  tout en respectant une glycémie la plus proche possible de la normale. J’ai cherché des recettes culinaires adaptées et goûteuses pour préserver le plaisir du partage des repas.  N’est-il pas vrai qu’« on tient un homme par le ventre et par la fourchette », n’est-ce pas, mesdames ?

     

    Je dois reconnaître que j’ai la grande chance de trouver constamment un soutien psychologique incalculable auprès de mon mari.  Je ne pourrai jamais assez le remercier pour cela.

     

    Sur le plan médical, je reçois des encouragements répétés de Michèle, infirmière minutieuse et combien compétente, que je rencontre régulièrement chez le diabétologue qui me prend en charge.

     

    Merci aussi à celles et ceux qui organisent les rencontres du Groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles.  Par le choix des orateurs qu’ils présentent, ils nous permettent de bénéficier d’enseignements de qualité formulés dans un langage simple.

     

    Merci enfin à l’Association Belge du Diabète (du scientifique au bénévole),  qui ne cesse d’œuvrer dans l’espoir d’épargner aux générations futures les contraintes que nous connaissons aujourd’hui.

     

     

    Henriette Ghisdal-Huin.

    Décembre 2008.

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    Signes du malaise hypoglycémique

    1) Signes ressentis

    Lorsque la glycémie s'abaisse en dessous de la normale :
    - l'organisme réagit pour faire produire du sucre par le foie et rendre l'insuline moins efficace,
    - le cerveau fonctionne mal,
    - le diabétique est averti par des signes qu'il connaît bien et avale immédiatement du sucre,
    - l'hypoglycémie est corrigée en 10 à 15 minutes.

    Le malaise hypoglycémique associe donc :
    - des signes dus à des hormones obligeant le foie à fabriquer du sucre (activation du système de lutte contre l'hypoglycémie),
    - et des signes dus au manque de sucre au niveau du cerveau.

    Signes du système de lutte contre l'hypoglycémie

    - palpitations
    - accélération du coeur
    - sueurs
    - pâleur
    - tremblements
    - sensation de faim
    - crampes abdominales.

    Signes du manque de sucre au niveau du cerveau

    - troubles de la vue
    - tête lourde
    - mal de tête
    - jambes "en coton"
    - vertiges
    - sensation de vide intérieur
    - fatigue soudaine
    - bâillements
    - somnolence
    - imprécision des gestes
    - sentiment de fonctionner au ralenti
    - trou de mémoire
    - sensation de perte de connaissance imminente
    - sensation de froid
    - picotements au niveau de la bouche
    - gêne pour parler ou pour articuler les mots
    - comportement bizarre
    - nervosité
    - agressivité (rare)
    - hallucinations (exceptionnel)
    - perte de connaissance (exceptionnel)
    - convulsions (très exceptionnel).

    2) Signes remarqués par l'entourage

    - pâleur
    - sueurs
    - tremblements
    - impossibilité de parler
    - difficultés à suivre une conversation
    - ralentissement de la pensée
    - imprécision des gestes
    - yeux fixes et "vides"
    - somnolence
    - comportement bizarre
    - nervosité
    - accès de rire ou de pleurs
    - état semblable à un état d'ivresse (parfois)
    - refus du resucrage (parfois).
     

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  • Une personne diabétique doit savoir contrôler régulièrement sa glycémie sanguine.

    L’auto-mesure de la glycémie, le dosage du taux de sucre dans le sang par le diabétique, est un élément essentiel du traitement du diabète.

    L’auto-mesure de la glycémie permet une surveillance 24H sur 24, ce qu’aucun laboratoire d’analyse médicale ne pourrait effectuer.

    La mesure de la glycémie est un geste fondamental qu’un diabétique doit connaître parfaitement, qu’il soit ou non traité par l’insuline.


    L’auto-contrôle glycémique est indispensable afin de permettre à la personne diabètique de prendre conscience de sa maladie.

    Chaque diabétique devra respecter des règles, variables d’une personne à l’autre.

    Mesurer soi même sa glycémie est l’unique moyen de pouvoir réagir rapidement et de prendre des mesures urgentes afin d’éviter l’apparition et l’aggravation de certaines complications aux conséquences parfois tragiques.

    Le seul moyen de connaître réellement son état est de contrôler le sucre dans le sang

    Pourquoi effectuer une surveillance régulière de la glycémie ?

    • Cette surveillance permet d’avoir des informations sur l’état de la glycémie entre deux prises de sang
    • Elle permet aussi de vérifier l’influence des repas et de l’alimentation sur le niveau de la glycémie puis de modifier certaines pratiques alimentaires ayant une influence négative sur la glycémie.
    • Surveiller l’influence de l’activité sportive sur la glycémie
    • Pouvoir adapter son traitement, qu’il s’agisse de médicament anti diabétiques oraux ou d’injections d’insuline
    • Prévenir l’apparition d’hypoglycémie ou d’acidocétose

    Rythme des mesures de la surveillance de la glycémie

    Le rythme des contrôles glycémiques, leur fréquence ainsi que leurs horaires, est déterminé par le diabétologue.

    Les heures le plus souvent conseillées pour effectuer ces contrôles sont :
    • Le matin à jeun
    • Le soir avant le diner
    • Deux heures après le début du repas afin d’évaluer l’effet hyperglycémiant d’un aliment par exemple
    • Dans le diabète non traité par insuline, il n’est en général pas nécessaire de mesurer sa glycémie tous les jours lorsqu’aucune anomalie n’est constatée, sauf si le médecin le conseille
      • sensibiliser les diabétiques aux variations de la glycémie lors de la consommation de certains aliments ou lors de certaines activités physiques
      • débuter un nouveau traitement( anti diabétique oral ou insuline)
      • Modifier un traitement
      • Déséquilibre du diabète
      • Anomalies de la glycémie constatées lors d’un contrôle.
      • Appartion d'une autre maladie, d'une infection par exemple
      • Il semble néanmoins que de nombreux experts estiment qu’une surveillance plusieurs fois par jour soit nécessaire

    : Chaque personne diabétique est différente et il n’existe pas de schéma type de surveillance valable pour tous les diabétiques. Seul le médecin prendra la décision de rythme.

    Tenir un carnet d’auto-surveillance

    Il est indispensable de tenir un carnet d’auto surveillance afin de mieux surveiller l’évolution de la glycémie au cours :
    • Des repas
    • Des sorties
    • Des écarts alimentaires
    • Des loisirs
    • Du sport
    • De certaines maladies, comme une infection par exemple.
    • Adapter son traitement, notamment ses doses d’insuline afin d’avoir un bon équilibre de la glycémie



    : Chaque cas est différent : le rythme et les heures de surveillance seront décidés par le médecin.

    Le prélèvement capillaire et les lecteurs de glycémie

    Le prélèvement du sang s’effectue en pratiquant une « petite » piqure, au bout du doigt, le plus fréquemment

    Ce geste nécessite un apprentissage de l’équipe médicale.


    Des appareils « auto-piqueurs » permettent d’aider les diabétiques.

    Dans ce cas, la goutte de sang recueillie est déposée sur un lecteur de glycémie ou sur une bandelette.

    Certains appareils ont désormais la double fonction « piqueur » et « lecteur automatique »

    Piquer et recueillir la goutte de sang

    • Le prélèvement de la goutte de sang peut provoquer une légère douleur
    • Il existe plusieurs variétés d’auto-piqueurs munies d’une lancette à usage unique pour chaque contrôle, permettant en général de régler la profondeur de la piqure
    • Il est conseillé de piquer sur le côté du doigt, dernière phalange d’un des trois derniers doigts par exemple.
    • Ne pas utiliser d’alcool ou de produit désinfectant
    • Se laver les mains
    • S’essuyer le bout du doigt
    • Changer d’autopiqueur une fois par an

    Lire le résultat sur un lecteur de glycémie

    • Vérifier que le lecteur soit bien réglé
    • Vérifier que les batteries ne sont pas usées
    • Vérifier l’état de propreté de l’appareil
    • Le temps de réaction est indiqué par le fabricant quelque soit la marque de la bandelette
    • Ne pas toucher la bandelette sur sa partie réactive, ce qui pourrait fausser le résultat
    • Vérifiez les dates d’expiration des bandelettes
    • Ne pas utiliser les bandelettes d’un flacon qui a été ouvert au-delà de 3 mois



    Pour en savoir plus sur les lecteurs de glycémie :

    http://www.diabetenet.com/diabete/controle/lecteur.htm


    Pour en savoir plus sur les autopiqueurs :

    http://www.diabetebd.fr/dyn_fr/autopiqueur.htm

    http://www.vivreavecundiabete.com/abbottmedisense-autopiqueur.html



    Messages d’informations pour les patients utilisateurs de lecteurs de glycémie.(Afssaps2007) http://www.afssaps.sante.gouv.fr/htm/10/dm/sdm/glycemie/mesure_glycemie_patient.pdf


    Points importants à prendre en compte pour une bonne utilisation des lecteurs de glycémie


    http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/dm/sdm/glycemie/lecteurs_glycemie_quest.htm( Afssaps 27 Février 2008)


    Liste des lecteurs de glycémie identifiés sur le marché par l’Afsaaps à la date du 19 février 2007 :

    http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/dm/sdm/glycemie/mesure_glycemie_patient.pdf


    http://www.brochures-patients.com/scripts/getfile.php?fid=1319

    Situations nécessitant un contrôle de la glycémie supplémentaire

    • Avant de prendre le volant afin de s’assurer de l’absence de signes d’hypoglycémie.
    • Avant ou après les efforts physiques
    • Après ou avant des repas : L’auto contrôle permet de connaître les effets de certains repas, de desserts, de féculents par exemple, et, si une anomalie est constatée, l’amélioration obtenue par la diminution de certains aliments. En effet, chaque diabétique ne réagit pas de la même manière avec les aliments.
    • Lors d’activités inhabituelles, d’une modification du rythme de travail (examens par exemple), d’activités sportives différentes comme une randonnée par exemple…
    • Lors de certaines maladies : grippe, infections …
    • Lors de voyages, de modifications importantes du rythme de vie…
    • Médicaments contre indiqués
    • Reconnaître et traiter une hypoglycémie : Il arrive parfois qu’un épisode d’hypoglycémie ne soit pas tout à fait décelable. Le contrôle glycémique permet d’en faire le diagnostic rapidement.

    S’assurer que la personne diabétique effectue correctement ses mesures

    • Effectuer le test devant le médecin
    • Remplir le carnet d’auto surveillance
    • Noter les situations particulières : alimentation, sport, stress, maladie, médicaments
    • Effectuer l’injection d’insuline devant le médecin, reconnaître les signes d’hypoglycémie, horaires des injections.



    Dernière modification le vendredi 28 mars 2008 à 21:03:16.

    http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/diabete/13_controle_glycemie_chez_le_diabetique.php3
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